Le chat est sorti du sac. Du moins pour ceux qui en auraient encore douter.
Le New York Times rapporte qu'un rapport de 2 200 pages décrit avec moult détails comment la banque Lehman Brothers, un des piliers de Wall Street, est morte de sa belle mort, mais de sa propre main, surtout en usant de tromperie pour camoufler l'état désastreux de ses finances.
On se souvient que la faillite de LB en 2008 fut le premier domino à tomber avec le résultat final que Washington dû «rescaper» le système financier américain hautement dysfonctionnel à coup de centaines de milliards de dollars en fonds publics.
«But the examiner, Anton R. Valukas, also for the first time, laid out what the report characterized as "materially misleading" accounting gimmicks that Lehman used to mask the perilous state of its finances. The bank's bankruptcy, the largest in American history, shook the financial world. Fears that other banks might topple in a cascade of failures eventually led Washington to arrange a sweeping rescue for the nation's financial system.»
«Lehman executives engaged in what the report characterized as "actionable balance sheet manipulation," and "nonculpable errors of business judgment."»
Voir: http://www.nytimes.com/2010/03/12/business/12lehman.html?hp
**********************
Et certains se souviendront peut-être aussi, qu'ici, ce fut même l'événement qu'Henri-Paul Rousseau, alors ex-PDG de la Caisse de dépôt, avait décrit en mars 2009 comme le début de la «tempête parfaite», laquelle allait tout emporter sur son passage.
Incluant, prétendait-il, une partie importante des avoirs de la Caisse…
Ouais… Une «tempête parfaite» surtout créée par la cupidité, les mensonges et les manigances d'un milieu de la haute finance dangereusement peu réglementé par l'État et au sens de l'éthique aussi inexistant qu'un communiste à un congrès du Parti conservateur…
(Sur la problématique prise dans son ensemble, voir aussi le dernier ouvrage d'Éric Laurent: «La face cachée des banques». Mais à ne pas lire avant d'aller faire dodo. Vous ferez des cauchemars!…)
**************************************
Et pour un documentaire coup-de-poing sur l'influence démesurée qu'exercent depuis des lunes à Washington les banquiers et les financiers, voir le petit dernier de Michael Moore:
*************************************
@ Photo: David Goldman, New York Times
*************************************
M Rousseau a mis sur le compte de la « tempête parfaite » les pertes de 40 milliards de 2008. Or si la Caisse avait eut un rendement équivalent au autres fonds de cette catégorie, les pertes auraient été limité à 30 milliards. Soit 10 milliards de sous performance pour 2008 et un autre 5 milliards en 2009.
Pour rester dans l’analogie de la tempête. Comment expliquer que dans une tempête, l’eau baisse, ce qui entraine tous les bateaux à la baisse, sauf le bateau de la Caisse qui cale plus que les autres; et, quand l’eau remonte , le bateau de la Caisse monte moins que les autres. Qu’est-ce qui explique cette sous performance de 15 milliards en 2 ans. Dites moi ou je me trompe quand je soutiens que c’est due au tripotage politique:
http://www.vigile.net/La-Caisse-Tripotage-politique-et
Bien oui, notre Caisse de dépôt a été prise du même mal : Le système des primes de performance qui encourage les dirigeants d’institutions financières à prendre de plus en plus de risques afin d’augmenter les affaires qui augmentent leurs primes afin qu’ils puissent s’acheter plus d’affaires. Est-ce assez clair ? .
Quand des histoires comme celle de la banque Lehman Brothers et celle plus près de nous de la Caisse de Dépôt font surface nous assitons à une pratique fort courante chez nos manipulateurs et nos leaders de la supposé création de la richesse soit le PARTAGE de dettes avec l’argent des contribuables à cause justement des gaffes de ces grands génies de la fiance qui pensaient d’ABORD à s’en mettre plein les poches .
Après nous avons droit au discours alarmiste qui consiste à faire reporter la responsabilité de ces » échecs » financier sur la conjoncture . la récession , la crise , les tempêtes de sables ,les syndicats , les BS , le manque de neige , la guerre en Afghanistan , le manque de reponsabilité de la classe moyenne et des plus démunis et ces maudits programmes sociaux qui nous coûtent les yeux de la tête !
Et dire que parmis nos Lucides il y avait un Lucien Bouchard qui applaudissait Mister Rousseau lors de sa conférence à la Chambre de Commerce , conférence dont l’exercice consistait pour Rousseau à faire reporter son inccompétence sur » la tempête parfaite » avant de rejoindre le Parain de la finance Canayenne , Desmarais Le Grand !
En fait était-ce de l’incompétence ou simplement un agenda caché ?
J’ai aussi lu «Quand le capitalisme perd la tête» de Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie.
Ouvrons-nous les yeux. Les grands conglomérats financiers, les grandes banques, les spéculateurs, les bourses, Wall Street, tous achètent nos politiciens afin d’éviter de dire la vérité sur leurs manipulations des chiffres afin de pouvoir en tirer à leur seul profit, des avantages exorbitants pour la société.
Les organismes de régulation américains, sur les quels s’enlignent toujours le Canada, l’Europe et une bonne partie de l’Asie, obéissent au doigt et à l’œil aux lobbies financiers de Wall Street.
Nous vivons dans une ploutocratie.Voilà la réalité. Cessons de nous compter des histoires. En matière de finances et d’économie, les gouvernements et nos politiciens sont complètement à la solde de ploutocrates. Par exemple, pourquoi croyez-vous que les paradis fiscaux existent ? C’est simplement car nos politiciens au pouvoir ne veulent absolument pas les voir disparaître.
Je suis convaincu que l’Amérique ne sortira pas de cette crise financière et économique tant qu’un président ne mettra pas le monde la finance à sa place comme l’a fait Roosevelt dans les années 30. Tant que Obama sera conseillé par la clique de Goldman Sachs, il ne fera que des gestes démagogiques qui ne régleront jamais le fond du problème. Il y a un énome ménage à faire dans la finance à Washington. Cela commence par remettre le Glass-Steagall act qui avait été instauré par Roosevelt afin de séparer les activités des banques d’affaires ds banques de dépôt. Il est inadmissible que des activités spéculatives se produisent avec les dépôts des opposants. Cet acte a été enlevé sous Clinton et c’est bien les démocrates qui sont les plus à la solde de la finance comme le fait très bien remarqué Éric Laurent dans son livre. Il faudra aussi instituer une commission d’enquête comme la commission Pecora de Roosevelt afin de vraiment faire le ménage en portant des accusations criminelles aux véritables financiers crapuleux des grosses maisons de courtages, pas simplement trouver des bouc-émissaires à la Maldoff ou Lacroix. Wall Street est aussi pourri à son échelle gigantesque que notre industrie de la construction!
À l’heure où tout le système financier de la planète est en train de se désintégrer comme on le voit en Europe avec l’euro, il est temps de revenir à un système qui a fait ses preuves soit le le système de Bretton Woods où les monnaies étaient régies à taux de change fixes afin d »éviter la spéculation sur les monnaies nationales. Il faudra éliminer la plupart des produits dérivés qui en réalité ne servent qu’à la spéculation. L’utilité des produits dérivés est une fourberie du monde la finance. Ceux-ci n’existaient pratiquement pas dans le passé et tout fonctionnait très bien. Il faudrait simplement revenir à des accords de prix entre pays souverains sur les prix des matières premières de base et sur les produits agricoles.
M. Capuano a parfaitement cerné le problème. Je ne répèterai pas ses propos éclairés et censés.
J’ajouterai cependant que tant que Corporate America » conseillera » les présidents des USA et des grandes capitales de l’Occident, Londres, Paris, Berlin, etc, nous serons à la merci de ces montres insassiables, amoraux, et nous pairons toujours les pots cassés. Les profits à la minorité contrôlante, les pertes aux contribuables. C’est l’ordre naturel des choses depuis que les politiciens ont abdiqué leurs devoirs.
Ce sont les politiciens qui ont créé les paradis fiscaux et qui les protègent. Je comprends pourquoi Roosevelt était tellement haï par certains hommes d’affaires Américains : il avait interdit ce que Clinton et d’autres présidents avant et après lui ont à nouveau permis.
Il faut reprendre en main notre destin en replaçant les balises que l’on a fait sauter pour plaire à une minorité criminelle dans l’âme. Les affaires sont les affaires et il n’est pas question de parler de morale comme sont portés à les faire des non-instruits aux petits esprits. Il faut voir grand, et voir grand implique des sacrifices, le sacrifice des obscurs, des sans grades que l’on doit presser comme des citrons éternellement renouvelables. Il y a toujours une nouvelle récolte. Il n’y a donc aucune raison de se gêner.
Barak Obama est entouré de gens chargé de le contrôler et le lui faire comprendre qu’il doit défendre Corporate America, pas ses électeurs. Oui, l’image qu’il projettait était rassurante. Mais si on juge l’arbre à son fruit on reconnait un autre Bill Clinton, pas un FDR.
La soumission à l’autorité était au coeur de l’expérience de Stanley Milgram à l’université Yale dans les années 1960 — qui inspira notamment les films « I comme Icare » et « Das Experiment » — et démontrait comment, chez de nombreux sujets, la conscience ou la morale s’érodait face à l’autorité avec parfois de terribles conséquences.
Plus près de nous, en 2008 dans son numéro de décembre la revue américaine « the Atlantic » dans un article intitulé « Why Wall-Street always blows it » rédigé par Henry Blodget — ancien super analyste et courtier chez Merrill Lynch et radié de sa profession en 1998 suite au post-mortem du krach des technos des années 1990 et accusé d’avoir mené à la faillite plusieurs ses clients –: bref, quelqu’un qui connaît la « game »… Ce dernier nous apprenait, entre autres, que si la spéculation inhérente au marché et la cupidité des personnes en place constituaient les principales causes du krach: la soumission à l’autorité de certains courtiers aura entraîné certains clients à la faillite. Ainsi, l’auteur expliquait avoir reçu l’ordre de ses supérieurs d’encourager fortement ses clients à acheter certains titres et ce bien que ceux-ci ne les entraînent bientôt vers l’abîme… Il s’y est plié de mauvaise grâce, se disant que si lui ne le faisait pas, Merril Lynch le remplacerait par un super courtier moins scrupuleux qui le ferait à sa place…
Le noeud du problème est là, il y aura toujours une personne plus compliante ou plus cupide prête à faire ce que l’on attends de lui et ce qu’importe les conséquences à posteriori; un être qui se désengagera de toute responsabilité en clamant haut et fort qu’il ne faisait que suivre les directives et-ou obéir aux ordres…
Wall Street ne s’embarasse pas de faire ce qui est juste elle propose un parquet aux spéculateurs.
Enfin, le moment est manifestement venu d’adresser la comptabilité complaisante et l’évasion fiscale qui mettent à péril nos acquis. Les citoyens corporatifs et autres contribuant par leurs entourloupes à l’appauvrissement de notre société doivent être arrêtées, ça presse.
Ne dit-on pas que l’on mesure la santé d’une société par la vigueur de ses institutions?
LB a malheuresement ete un erreur de parcours, le system capitaliste n’est pas parfait mais c’est le mieux jusqu/a present. Il ne faut pas oublier durant les 100 dernieres annees le system capitaliste a amene beaucoup de richesses en occident. Alors il ne faut pas cracher sur ce system car pour l’instant c’est encore le meilleur au monde. Lorsque j’entends des huberlus s’offusquer que les banques font des milliards en profits, ces gens la oublient de dire que les banques payent des milliards en impots aussi. Des impots qui servent a payer des routes, des CPE etc…
Ces individus, ces personnes morales, sont au même niveau que tous les Earl Jones et Vincent Lacroix de ce monde. Mais c’est la classe moyenne au sens large (entre 25,000$ et 100,000$) qui sera « poignée » pour coller les pots cassés…
L’ordre marchand contre l’État nation, la défense s’organise: La reprise du contrôle de l’information par les citoyens.
L’islande, a été victime plus que d’autre de la crise. Ce petit pays de 350 000 habitants est devant le choix de faire faillite ou rembourser des dépôts bancaires à des citoyens étrangers attirés chez eux par les banquiers qui ont accumulé dans leurs manœuvres des passifs bancaires 13 fois supérieurs au PIB !
Les citoyens qui ignoraient tout de ce qui se tramaient et qui sont convié à payer la notes (100 euros par mois par citoyens pendant 8 ans) on décidé de ne plus faire confiance aux élites et aux médias traditionnels.
Il se sont doter de la meilleur loi sur les médias au monde pour se défendre contre la manipulation des élites et de leur médiacratie:
Iceland Sets New Path Toward Press Freedom
http://www.opednews.com/articles/Iceland-Sets-New-Path-Towa-by-Stephen-Soldz-100312-681.html
………………….
Connaissez vous http://wikileaks.org/
Un site ou des sources anonymes peuvent couler des informations confidentielles d’intérêt publique !
La situation a-t-elle empiré avec les années? La cupidité est-elle devenue plus cupide qu’elle n’était à d’autres époques?
J’en doute.
La seule différence aujourd’hui, c’est que la très grande accessibilité à une pluralité d’informations, et surtout s’il s’agit de mauvaises nouvelles, fait en sorte que l’on puisse penser que la situation soit allée en dégénérant.
Mais tout cela n’est vraisemblablement qu’une illusion. Et, dans les faits, ce n’est probablement pas pire maintenant que ce ne l’était auparavant. Ni mieux non plus, par contre…
Alors, de ces « tempêtes parfaites », il y en aura d’autres.
S’agirait donc de veiller à se bâtir autre chose que des maisons en paille, ou en bois, mais plutôt en briques comme dans l’histoire de Naf-Naf, Nif-Nif et Nouf-Nouf. Parce que le loup, de son côté, ne changera pas sa nature intrinsèque et n’est, par conséquent, pas à la veille de renoncer à ses mauvais desseins…
M. Kruijmer,
Seriez-vous capable de nous dire, au dollar près, quels sont les montants payés en impot par les banques ? Comme vous le dites, le capitalisme n’est peut-être pas si mauvais que ça après tout. Le problème vient peut-être plus de ceux qui le manipulent ce système et qui réussissent à presser le citron davantage, plus que de raison, grâce à des règles qu’ils ont édictées entre eux pour eux-mêmes.
On chante depuis quelques années qu’il faut réduire notre consommation de tout parce que, et bien toutes sortes de raisons. Moi je suis prêt à mettre un 5.00$ que, quelque part, l’économie répond à des règles assez similaires mais de façon différente. J’en veux pour preuve les efforts que les gouvernements ont du déployer pour sauver des banques. Je pense qu’on a un bon exemple de ce vers quoi les excès conduisent.
Quelque part, c’est une question de conscience, vous savez ce petit quelque chose qui nous sussure à l’oreille: « c’est beau maintenant, tu en as assez eu ».
Pour d’aucuns, l’excès mène à l’absurde, pour d’autres il mène à la rareté, c’est selon.
« Les banques sont plus dangereuses pour nos libertés que les armées. » Dixit Thomas Jefferson, troisième président des USA, 1802. Rappel du Professeur Lauzon, Vigil.net.
Les banques engrangent des profits faramineux et ne paient pas suffisamment d’impôt, les grandes entreprises non plus, nationales et multinationales. M. Trudeau a été le premier à jetter du leste en leur faveur. Pourquoi donc?
Le proverbe dit : on ne prête qu’aux riches. Il ne dit pas on donne aux riches. C’est pourtant ce que MM. Harper et Charest font, sans vergogne. Moins d’impôt pour eux, plus de tarifs pour nous. On comprend que nos élus sont là pour protéger les riches, les puissants, comme le réclamait cet autre président Américain qui ne partageait pas la philosphie de Jefferson. J’ai nommé le Sieur Madison, comme le forum à New York. Et je ne parle pas des paradis fiscaux et autres entourloupettes en leur faveur.
La démocratie est sensée être la gouverne des affaires par le peuple pour le peuple. Mon oeil, oui. Notre démocratie est une ploutocratie, point final, preuves à l’apui. Il faut être bien naïf pour croire à notre prétendue démocratie. Bien naïf en effet.
Quand à la Caisse Desjardins, elle a toutes les allures d’une banque, ne trouvez-vous pas? Adieu la philosophie du généreux fondateur. Aujourd’hui, c’est une banque comme une autre, comme les autres.
Merci, M. Pomerleau. Très intéressant article. Enfin un peuple qui se prend en main. Puisse-t-il faire école.
Non M. Gingras, Desjardins n’est comme une banque. C’est une coopérative, propriétaire de ses membres qui tiendront des assemblées générales annuelles dans les prochaines semaines où vous pouvez vous faire élire comme dirigeants avec une légère rémunération. À partir de ça, vous pouvez gravir les échelles qui montent jusqu’à la présidence de ce mouvement de Québécois.
Comment faire ? Aller chercher un formulaire de présentation à la réception de votre caisse et la faire signer par une connaissance qui est aussi membre de la même caisse. S’il y a trop de candidats, il y aura élection à cette assemblée pour faire gagner celle ou celui qui aura la meilleure présentation de quelques minutes. Pas difficile..
Essayez de faire la même à la banque.
Comment expliquer les frais d’administration si cette » caisse » m’appartient?
Est-ce que je serais assez masochiste pour me pénaliser parce que je veux accéder à mon propre argent?
Si cette » caisse » appartient à ses membres que l’on fasse sauter toutes les pénalités que l’on place entre l’argent des actionnaires et leurs besoins de faire entrer et sortir cette argent.
Il y a trop de frais spécieux. En quelle année est-ce que les frais d’administration ont fait leur apparition et comment fonctionnait cette caisse avant cette apparition? Se dirigeait-on vers la faillite sans ce remède? J’en doute.
Je le répète, l’esprit du fondateur a été trahit. On aime trop le profit et pas assez les épargnants. Un retour au source s’impose.
Si vous souhaitez que votre caisse change selon vos idées, impliquez-vous dans son administration comme je vous l’indique plus haut et/ou faudrait vous plaindre au conseil d’administration actuel.
Est-ce que vous avez d’autres alternatives ? Vous partir une banque ?
Carl
Je ne vais pas vous donner ce montant au dollard pres, mais a la cent pres. Mais pas aujourd’hui. Allez! bonne journee.