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De retour du Centre des congrès de Lévis, où avait lieu le colloque du PQ sur la «création de la richesse», quelques observations et réflexions en vrac.
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De toute évidence, en expulsant le SPQ Libre du Parti québécois, Pauline Marois fait le pari qu'en se délestant de ce club politique prompt à critiquer et exprimer publiquement des points de vue plus à «gauche» que celui de la direction, les bénéfices politiques qu'elle en retirera à terme seront supérieurs au prix politique immédiat qu'elle pourrait devoir payer dans certains rangs souverainistes plus progressistes.
En expulsant ce club à un an du prochain grand Congrès du PQ, elle s'assure aussi que son «recentrage» du discours péquiste puisse se faire sans la présence visible et audible d'un SPQ Libre qui s'y serait probablement opposé.
Un «recentrage» que Mme Marois qualifiait d'ailleurs elle-même ce week-end de «virage» majeur.
Ce «virage», pour reprendre ses propres termes, étant ceci: «Ce n'est plus l'État qui doit être au centre de notre enrichissement national, ce sont les Québécois et les Québécoises eux-mêmes.»
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Pour la nouvelle, voir: http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201003/14/01-4260503-le-pq-montre-la-porte-au-spq-libre.php
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Si ce «virage» ne fait pas pour autant du PQ un disciple des «Lucides», il faudra attendre le Congrès et même la plateforme électorale de la prochaine élection générale pour voir si ce «virage» est essentiellement rhétorique, tactique et électoraliste.
Ou si, comme cela est également possible, il annonce un virage réel vers une vision, disons, plus de centre et de centre-droite. Avec l'expulsion du SPQ Libre, cette dernière hypothèse mérite tout de même d'être examinée.
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Ce virage est aussi le second engagement formel de Pauline Marois lorsqu'elle avait apporté sa «corbeille de la mariée» en devenant chef en juin 2007.
Vous vous souvenez sûrement que dans sa «corbeille», se trouvait l'abandon d'un échéancier référendaire (ce qui fut fait immédiatement).
Restait la «modernisation de la social-démocratie». Ce que le «virage» du week-end vers un État moins interventionniste où l'enrichissement collectif est principalement tributaire de celui des individus – et non l'inverse -, est venu consacrer.
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Son pari, c'est également qu'en mai prochain, la tenue du prochain colloque du PQ portant sur le «partage de la richesse» l'aidera à recalibrer l'impact politique de l'expulsion du SPQ Libre.
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Son pari, c'est aussi de tenter de persuader bon nombre d'électeurs adéquistes précipités dans les limbes par l'écrasement de ce parti, que le PQ s'éloigne des syndicats et surtout, d'une «gauche» qui s'affirme et s'affiche clairement.
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Mais le pari de Pauline Marois, comme tout pari en politique, comporte aussi sa part de risque.
Si le SPQ Libre ne compte en chiffres absolus que quelques centaines de membres, plusieurs d'entre eux, dont ses leaders principaux, Marc Laviolette et Pierre Dubuc, sont néanmoins ce qu'on appelle des «multiplicateurs». À travers leurs réseaux et les réseaux de leurs réseaux, ils «multiplient» le message du PQ et les adhésions potentielles à ce parti dans des milieux, disons, plus sociaux-démocrates. Et pas seulement chez les syndicats. Mais surtout dans les milieux qui avaient tourné le dos au PQ sous le règne de Lucien Bouchard et de son déficit zéro.
Mais éliminer ce club de manière aussi publique et spectaculaire risque dans les prochains mois, d'annuler une partie de ce travail même partiel de «reconquête» d'une gauche profondément désenchantée par l'ère Bouchard.
Ce faisant, cela pourrait en amener plusieurs à joindre Québec solidaire ou à simplement s'abstenir de voter.
Sans compter le malaise que doivent ressentir dans les faits et loin des caméras, les députés péquistes favorables à la présence du SPQ Libre, dont, entre autres, les Pierre Curzi, Monique Richard et la nouvelle recrue, Martine Ouellet de Eau Secours.
Ce malaise, il risque aussi d'atteindre des jeunes plus sociaux démocrates nouvellement arrivés au PQ.
Car le fait est que si Mme Marois cherche à établir l'«unité», la «sérénité» et la «cohésion» dans son parti à la réputation chicanière, la frontière est dangereusement mince entre la «cohésion» et le rejet de toute dissidence essentielle à de vrais débats d'idées.
Si la main devient trop lourde sur les militants, que les débats sont de plus en plus asceptisés et que les différends sont renvoyés systématiquement derrière des portes closes, le PQ risque aussi de perdre une part importante de sa marque de commerce en tant que parti d'«idées» et de débats.
À trop vouloir applanir les différends, le PQ pourrait aussi perdre un de ses meilleurs «aimants» à militants.
Car s'il est vrai que le PQ se voulait à l'origine une «coalition» gauche-droite-centre» dont le but commun était la réalisation de la souveraineté, il est aussi vrai que dans les périodes où l'horizon référendaire s'éloigne, ce «ciment» s'effrite et les différends idéologiques gauche-droite font invariablement surface… Si on cherche trop à faire taire ces différends, ceux qui ont moins la faveur de la direction risquent d'aller se faire voir ailleurs.
Le pari de Mme Marois comporte encore un autre risque.
À tant vouloir rejeter toute «étiquette gauche-droite» (alors que ces visions existent) – tout en disant opérer un «virage» et en larguant le SPQ Libre, cela risque de renforcer un reproche qu'on entend monter de plus en plus dans l'électorat.
À savoir que sur les grandes questions socio-économiques, le PQ et le PLQ tendent à se rapprocher de plus en plus, alors que la société civile est en quête d'alternatives plus claires et plus distinctives.
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Le pari de Pauline Marois est risqué pour une autre raison. Pour mieux la comprendre, il importe de retourner aux origines du SPQ Libre.
Alors chef du PQ, Bernard Landry créait ce club politique en 2004-2005. On peut épiloguer longtemps sur ses objectifs. Avançons tout de même quelques hypothèses.
1- À un moment où son leadership n'était plus tout à fait aussi acquis parmi les militants, en créant le SPQ Libre, il s'assurait de cet appui.
2- Il cherchait aussi à ramener dans le giron du PQ une partie des sociaux-démocrates en colère contre le régime Bouchard.
3- Alors que se rapprochaient le groupe Option Citoyenne de Françoise David et l'Union des forces progressistes (dont plusieurs membres étaient des ex-péquistes ayant quitté sous l'époque Bouchard) – et ils fusionneront d'ailleurs pour devenir Québec solidaire -, la création du SPQ Libre allait aussi diviser une gauche en voie de s'unir à l'extérieur du PQ. Ce qui donnait aussi au PQ la chance de dire qu'il avait néanmoins sa propre voix de gauche à l'interne.
4- De plus, en créant un club politique au sein du PQ, la direction espérait probablement aussi qu'il suivrait la plupart du temps la «ligne de parti» auquel il venait d'adhérer et s'opposerait donc aussi aux critiques venant de l'UFP, et ensuite, de Québec solidaire.
Mais en fait, au fil du temps, tout cela allait finir par piéger le SPQ Libre. Dans la mesure où lorsqu'ils ont eu des différends avec le PQ, ils n'avaient que deux possibilités.
Ou ils se taisaient et par conséquent, cautionnaient les positions du parti. Ou ils les critiquaient, et se bâtissaient peu à peu une réputation de «boulet» pour la direction. C'est ce qui a connu son dénouement final ce week-end.
Ce qui, en passant, date de longtemps.
En fait, Le Devoir rapportant déjà le 4 juillet 2007, donc dès l'arrivée de Mme Marois comme chef, que «Pauline Marois peut bien projeter de faire un grand ménage au Parti québécois, le SPQ libre ne se laissera pas enterrer facilement, prévient le président de ce club politique, Marc Laviolette. (…)
Marc Laviolette réagissait au questionnement soulevé depuis quelques jours par l'entourage de Mme Marois à propos de la pérennité du SPQ libre (Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre) au sein du Parti québécois. La réflexion de la nouvelle chef péquiste aurait été nourrie par la tournée régionale qu'elle a faite avant de prendre les rênes de sa formation politique. Certains péquistes rencontrés dans les diverses circonscriptions auraient critiqué le fait qu'il y a deux catégories de membres au PQ: ceux du SPQ libre et les autres.»
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Comme quoi, il y a de bonnes chances que ce qui s'est passé à Lévis dimanche ait été mûri depuis un bon bout de temps. C'est seulement qu'à un an à peine du Congrès, l'urgence de se délester du «boulet» était devenue incontournable pour la direction.
Et comme le PQ courtise également les électeurs orphelins de l'ADQ – un processus déjà bien enclenché avec la question identitaire -, c'est ce qui s'appelle, du moins, aux yeux des dirigeants, faire d'une pierre, deux coups…
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Donc, il faut retourner à la genèse du SQP Libre. La raison?
Si sa création avait réussi à «diviser» ou, tout au moins, à éparpiller une «gauche» qui tentait de s'organiser et de s'unir un tant soit peu face au PQ -, son expulsion pourrait à son tour avoir l'effet contraire.
Sans compter le mécontentement que cela pourrait soulever chez des alliés traditionnels du PQ.
Hier, il y a d'ailleurs eu un premier coup de tonerre à cet effet avec un communiqué de presse émis par le directeur québécois du syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile, Jean-Pierre Fortin et intitulé: «Un Québec souverain de droite: non merci!».
Il y «dénonce l'expulsion du SPQ-Libre du Parti québécois, aujourd'hui lors du Conseil national du parti. Le leader syndical, qui est également vice-président de la FTQ , voit là la confirmation du virage à droite amorcé depuis quelques temps par la direction du parti. Pour lui, le projet souverainiste n'a de valeur que s'il s'inscrit dans un projet de société progressiste».
Dans ce communiqué, M. Fortin dit aussi ceci: «Le président du Parti québécois, Jonathan Valois a déclaré à RDI que les déclarations de presse du SPQ sont à 80% hostiles au PQ et que ce dernier avait déjà assez d'ennemis. C'est donc dire que, pour lui, les syndicalistes progressistes sont les ennemis du PQ».
Et d'ajouter encore: «Est-ce que Pauline Marois et ses collègues pensent séduire ainsi les anciens supporters de l'ADQ? Si c'est le cas, c'est un très mauvais calcul. En bafouant ainsi son aile progressiste, le Parti risque de se priver de ses éléments parmi les plus dynamiques et les plus mobilisateurs. Il brise aussi avec sa tradition d'ouverture aux débats internes, qui assurait son dynamisme et sa vivacité. C'est d'autant plus paradoxal que, depuis quelques temps, plusieurs décisions stratégiques étaient remises à plus tard sous prétexte qu'il fallait d'abord permettre le débat. Croit-on favoriser la discussion libre en montrant la porte à ceux qui y participent activement?».
Sans oublier ceci: «M. Fortin rappelle qu'il fut le seul vice-président de la FTQ à défendre l'appui au PQ lors des dernières élections provinciales. "Ce n'est pas avec des geste de rejet comme ceux-là qu'on va susciter des appuis militants dans le milieu syndical».
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Bref, «larguer» le SPQ Libre peut être un grand soulagement pour la direction du PQ. Du genre: «bon débarras!».
Pourtant, d'ici l'élection, il pourrait y avoir aussi un certain prix politique à payer pour le «message» que ce geste aura lancé, à tort ou à raison, à des progressistes qui, après avoir boudé le PQ sous Bouchard, pourraient à nouveau être tentés de faire la même chose.
Mais il est clair que Mme Marois fait le pari que ce prix à payer sera minime pour le PQ. Et que son colloque du mois de mai sur le «partage de la richesse» pourra calmer le jeu.
Bref, c'est à suivre.
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@ Photo: PC
Bien oui, le PQ se veut un parti d’idées et de débats que le SPQ libre prenait pour un parti mal orienté et de chicanes qu’il mordait sur la place publique à toutes occasions. Avec des amis comme ça…
Le PQ qui penchait à gauche, après la fin de semaine, s’est centré et mieux balancé, pour filer droit devant sans se laisser freiner par les chiqueux de guenilles qui peuvent demeurer membres mais individuellement, s’ils sont véritablement souverainistes.
Bravo à Mme Marois pour agir là et quand il le faut au risque de déplaire aux extrémistes de gauche qui montent actuellement aux barricades en déchirant leurs chemises.
Premièrement le départ du SPQ-Libre au PQ ne me chagrine pas du tout ! Je sais fort bien la raison pourquoi ces militants souverainistes de gauche voulaient rester au PQ ! Etant des souverainistes d’abord ils savaient très bien que QS est un parti socialiste avant tout et souverainiste du bout des lèvres.
Quand je lis un commentaire comme celui de Monsieur Fortin du Syndicat des travailleurs canadiens de l’automobile » Un Québec souverain de droite : non merci » je RAGE ! En ce qui me concerne le projet souverainiste est d’abord un projet collectif qui doit rallier une majorité de citoyens pour devenir réalisable. Je suis SOUVERAINISTE avant tout, je souhaite que le Québec devienne un pays d’abord et les citoyens décideront ensuite quel genre de projet de société ils préfèrent en votant pour le parti de leur choix aux élections suivant un OUI majoritaire.
Je suis souverainiste et le PQ demeure pour moi le seul parti qui peut nous mener à cette souveraineté dans un délai raisonnable et non dans la semaine des quatre jeudis avec QS ! Je suis de Falardeau, de Parizeau et de Bourgeault et non de David, Kadhir ou Laviolette !
Bien sûr étant social-démocrate je vais attendre le prochain chapitre de cette transformation du PQ et si jamais Madame Marois exagère dans son projet d’enrichissement individuel et qu’elle se transforme en LUCIDE je vais être obligé d’annuler mon vote à la prochaine élection. Chose sûr jamais je ne voterai pour Madame David et son bras GAUCHE Amir !
Certains membres du parti de Monsieur Khadir et de Madame David observeraient tout ceci avec attention… Sauf que si ce genre de fusion s’opère, ce sera pour que le tout éventuel internationalisme de Québec Suicidaire s’englue encore plus dans la poutine nationaliste… Ce serait un bien mauvais move de la part des solidaristes d’intégrer la gaugauche bleu poudre et frappe-à-bord que le PQ vient de flusher… Je ne suis pas pour… Déjà que le PQ tasse à droite, c’est pas pour que QS en fasse autant en se gorgeant de l’ambivalence centre-gaucharde Lavioletteuse…
Attention, Monsieur Khadir, Madame David…
Paul Laurendeau
http://www.blogueparade.com/detail/blogue-2942.html
Voilà un excellent mouvement stratégique de la part du Parti Québécois. A cause de la situation médiatique qui sévit au Québec (interdiction fédérale d’avoir un télé-journal à Télé-Québec, mainmise de Chorus Media Entertainement Group – une compagnie Albertaine! – et de Gesca sur les journaux et la radio en région, monopole du gouvernement fédéral sur les télécommunications, CBC-SRC, etc), le PQ était jusqu’ici perçu comme un parti de droite à Montréal (PQ = PLQ) et un parti de gauche en région et à Québec (PQ=QS). Étrange qu’au Québec, un parti politique puisse être à-la-fois de gauche et de droite, en fonction de l’endroit où l’on se trouve.
Bref, ce mouvement de Madame Marois vient clarifier la situation une bonne fois pour toute, ce qui coupe l’herbe sous le pied de tous ces médias partitionistes de l’opinion qui utilisaient jusqu’ici cette segmentation médiatique injuste afin d’assurer la ré-élection ad vitam du PLQ, et ce avec un maigre 30% des votes.
Le prochain mouvement stratégique à faire pour les indépendantistes: voter QS à Montréal et PQ en région afin de retirer les élus Québécois du payroll de l’Ontario et de l’Alberta une bonne fois pour toutes.
M. Laurendeau écrit ici qu’il préfère que Québec solidaire ne glisse pas trop vers le centre. Pas de danger avec le Parti communiste dans ses rangs.
Dans votre commentaire Mme Legault vous parler de l’expulsion du SPQ libre sans ajouter que les 300 et quelques membres du SPQ libre et du Parti québécois sont toujours libres de militer dans le parti. Cette idée de M. Landry d’ouvrir la porte à des regroupements n’a jamais été très porteuse. À ma connaissance ce principe n’existait qu’au Parti québécois dans la tradition parlementaire de type britannique. Comme vous l’avez mentionné, M. Landry avait utilisé le SPQ libre pour récupérer des gens qui n’avaient pas aimé le règne de Lucien Bouchard.
Je suis un militant du Parti québécois depuis les années 70 et je trouvais très bizarre qu’à chaque réunion plus ou moins importante du parti, les gens qui étaient entourés de journalistes et de caméras étaient souvent les deux porte-paroles du SPQ libre. Je n’ai jamais rencontré personnellement les 300 et quelques membres du SPQ libre. Il devait en avoir à ces réunions mais ils se faisaient discrets.
Ce que vous ne mentionné pas dans votre commentaire c’est que le SPQ libre avait une place privilégiée dans le parti, ce qui lui permettait de prendre le plancher autant dans la salle de délibération qu’à l’extérieur avec une certaine immunité que lui conférait son statut. Il ne l’avait pas volé, c’était prévu dans la structure.
Je ne me réjouis pas outre mesure de la situation. C’est dommage que le modèle utilisé pour intégrer des militants progressistes n’est pas fonctionné.
M. Landry suggère de voter Québec solidaire à Montréal et PQ en région.
Une meilleure idée serait de voter pour le candidat souverainiste qui, dans les derniers sondages locaux avant le vote, a plus de chances de gagner, afin de ne pas diviser les votes souverainistes pour laisser passer le candidat fédéraliste.
Merci pour votre excellente récapitulation historique Madame Legault.
Mais j’aurais changé le titre pour :
« Quand les masques tombent ».
Il faut juger les partis politiques à leurs actes et à leurs combats et non à leurs discours.
Le PQ comme toujours parle des deux côtés de la gueule.
Il se dit progressiste et fout sa gauche à la porte.
Rien de surprenant pour nous de Québec Solidaire..
Ce n’était qu’une question de temps et nous l’avons toujours su.
Et ne pensez pas que ce n’est qu’une question d’organisation dans l’organisation ou de « parti dans le parti » comme Pauline le défend.
C’est nettement une question de positions politiques, notamment, avec cette question de richesse individuelle prônée en fin de semaine..
Il fallait donc s’attendre à un éclatement.
Ou le SPQ-Libre quittait le PQ ou c’est le PQ lui-même qui les foutait à la porte…
Le PQ a vite fait le calcul :
C’est plus rentable de « larguer » que « de se faire larguer »…
Ne soyons plus dupe.
Le PQ est de droite. Pose des geste de droite. Et combat à droite.
Il n’y aura plus que de complets naîfs ou des imbéciles pour croire encore que ce sont des sociaux-démocrates… de centre…!
En tous cas… Une bonne chose de faite…
Les masques sont enfin tombés !
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Christian Montmarquette
Article d’intérêt :
L’expulsion de SPQ libre du PQ
Encore fois les masques sont tombés ! – Paul Cliche
http://www.vigile.net/Encore-fois-les-masques-sont
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Excellente nouvelle pour M. Montmarquette, enfin Québec solidaire va être seul, avec le parti communiste qui en fait partie, à occuper la gauche politique, au Québec.
M. Khadir a invité les membres du SPQ libre à joindre Québec solidaire. Est-ce qu’ils vont quitter ou faire comme les autres membres, sans statut particulier ni passe-droit, de simples membres ordinaires ?
Je suis déçu par ce virage à droite du PQ, surtout au moment où la crise économique provoquée d’abord par le capital financier dans son avidité à acheter des produits dérivés pourris a mis en chômage des milliers de travailleurs. La crise financière a démontré que l’argent donné aux banques et aux boursicoteux n’a pas créé de la vraie richesse, Or madame Marois nous demande un autre acte de foi de baisser les impôts des plus riches et des compagnies pour que ceux-ci investissent directement dans l’appareil productif. Gros pari !!
Il me semble que le PQ, suite à cette crise, aurait dû avoir une attitude plus prudente face à ce crédo néo-libéral. D’autre part, augmenter la productivité, c’est un bien beau slogan, mais dans la réalité actuelle, les gains de productivité se font souvent par une plus grande automatisation des appareils productifs qui dans les faits exclue encore plus les salariés du marché du travail. Les nouvelles usines sont plus performantes, plus coûteuses par l’utilisation de robots et emploient moins d’individus à long terme. Je constate que l’embauche se fait souvent au moment de la construction de l’usine; par après, cette usine fonctionne avec moins de cent travailleurs dont le coût de création d’un emploi équivaut souvent à $1,000,000.
Je crois que le plein emploi a été plutôt une exception qu’une constante dans les pays occidentaux. Nous allons plutôt vers un sous-emploi chronique similaire à ceux des pays du Tiers Monde. La richesse va continuer à augmenter mais ça prendra moins de travailleurs pour la produire. Face à cette nouvelle révolution technologique, il faut mettre en place un nouveau modèle de société basé moins sur la consommation et plus sur le partage: partage du travail, partage des soins pour les enfants et les personnes âgées, etc.
Le PQ reste tributaire de la vieille vision industrielle et consumériste. Dans les faits, tous les autres partis partagent cette vision. Pour ma part, vieux militant indépendantiste, je crois encore qu’il reste le meilleur véhicule pour nous donner notre indépendance. La position de Québec Solidaire sur les accommodements raisonnables me répugnent au plus haut point. Faire prévaloir les droits individuels sur les droits collectifs, c’est revenir à Trudeau. Cet aveuglement de ce parti me démontre qu’il est encore plus idéologique que ne le pensais. J’aurais cru que des chefs, venus directement des chapelles maoïstes et léninistes, avaient compris de leur expérience passée, que la théorie ne passe pas avant la pratique. Aujourd’hui, la praxis doit prendre en compte deux éléments fondamentaux:
a) Le Québec francophone, dans la mer anglophone, doit mettre en place un modèle identitaire fort. Sa tolérance ne doit pas nous mettre en danger.
b) Les nouvelles conditions techno-économiques doivent nous éveiller à un nouveau paradigme dans lequel, le travail salarié ne sera plus le mode de production dominant.
Qui trop embrasse mal étreint. Voilà l’histoire du PQ. Mme Marois a fait le ménage. Très bien. Maintenant, quel sera le parti qui va hériter de ces 300 irritants? Québec solitaire? 🙂 Entre gauchistes, on devrait s’entendre.
Mme Marois a affirmé ce matin à Maisonneuve à l’écoute que plus il y aurait d’individus riches au Québec plus les coffres de l’Etat seraient garnis et plus le filet social serait fort. C’est la logique même.
Cela dit, la Révolution tranquille nous a donné un état puissant qui a fait progresser le Québec. Il n’y a aucune raison d’affaiblir l’Etat sous prétexte de permettre l’enrichissement personnel. Les deux ne sont pas antinomiques que je sache. L’Etat songe au bien commun, les individus à leur enrichissement personnel. Ces deux philosophies sont-elles incompatibles? Pas nécessairement.
Mme Marois est difficile à cerner, si on lui donne le bénéfice du doute…
L’équation du PQ : abandonner la justice sociale pour créer de la richesse
« Au moment où les forces de droite lancent une campagne pousser le gouvernement à augmenter des taxes et tarifs de services publics qui vont affecter le pouvoir d’achat des classes moyennes et les appauvrir, le PQ a choisi son camp. »
…Et quand on pense que le droite ne cesse de nous prècher que c’est eux qui vont nous enrichir.. !
La droite ne fait qu’une chose, appauvrir la classe moyenne et populaire en concentrant le plus possible la richesse dans les mains d’une bande de privilégiés !
» Le Parti québécois se range résolument à droite de l’échiquier politique aux côtés du Parti libéral et de l’ADQ. Cette position renie l’orientation que le PQ professait à sa fondation, mais est très cohérente avec ce que Mme Marois et la direction du PQ mettent de l’avant depuis plusieurs années. »
Source :
http://www.quebecsolidaire.net/actualite-nationale/lequation-du-pq-abandonner-la-justice-sociale-pour-creer-de-la-richesse
Pauline Marois devrait quitter la vie politique dès la semaine prochaine, mais elle veut à tout prix tenter sa chance lors de la prochaine élection!!!
C’est pas nouveau…
Quand je pense que Gilles Duceppe serait Premier ministre du Québec en ce moment, si Pauline Marois et ses alliés ne lui avait pas coupé l’herbe sous le pied…
Si Pauline Marois tente de persuader bon nombre d’électeurs adéquistes de lui faire confiance, je peux vous dire tout de suite que je ne voterai jamais pour le PQ avec elle à la tête du parti…
Et à défaut de mieux, je demeure fidèle à l’ADQ, ou du moins à ce qui en reste.
N.B. Je demeure convaincu que la pire chose qui puisse arriver au Québec, c’est une victoire de Pauline Marois… Elle n’a qu’un seul objectif, faire les promesses qui peuvent lui permettre de gagner…
Jean Charest avait fait pareil pour gagner, des promesses et encore des promesses… On a vu ce que ça donne!!! Il était prêt mon oeil!!! Laissez-moi en rire!!!
Je ne m’adresse pas à une personne en particulier mais, ce n’est certainement pas les pauvres qui vont enrichir le Québec.
Le PQ n’est pas à droite. Il est passé du centre-gauche à centre-centre, en plein centre, bien balancé au milieu, probablement pour être aussi acceptable aux syndicats qu’au patronat, sauf aux extrémistes de la gauche et de la droite que nous connaissons bien.
Article d’intérêt dans Cyberpresse :
Québec Solidaire tend la main au SPQ-Libre :
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201003/14/01-4260614-quebec-solidaire-tend-la-main-au-spq-libre.php
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@ Pour ceux et celles intéressés à lire le document de consultation de PQ sur la «création de la richesse», c’est au:
http://www.pq.org/IMG/pdf/Cahier_de_reflexion_ColloquePQ_Creation_de_la_richesse_coul.pdf
Vous avez raison Monsieur Marquette les imbéciles seront réunis dans le même parti , un tierce parti qui va chercher dans les 6 % de l’électorat ! Oups ! Disons 8% avec quelques chialeux du SPQ-Libre !
Il n’en faut pas beaucoup pour que les membres de QS se pètent les bretelles et manque totalement de respect aux autres . Déjà nous avons eu un exemple du manque de savoir vivre de la Madammmmme David lors de l’élection de son bras gauche Amir et de la débandade de l’ADQ, voilà maintenant que les péquistes sont des naîfs et des imbéciles .
Raison de plus pour annuler mon vote aux prochaines élections si Mme. Marois se transforme en Lucide !
Les gens du SPQ-Libre devraient y penser deux fois avant de saisir la main que QS leur tend , se retrouver dans un tierce parti sans grand avenir ce n’est pas très stimulant !
L’esprit des années 60 et 70 qui animait le PQ s’est évaporé avec l’usure du temps. Le coup mortel a été porté en 1980 avec l’échec du référendum chargé d’espoir et de possibilité. Depuis, cela a été la lente descente vers l’insignifiance, le banal.
Peut-être vivrons-nous un autre moment de grâce qui permettrait de tout sauver.
L’Homme vit d’espoir…
Le PQ est une coalition qui aurait dû exister très peu de temps au nom d’une seule idée : « faire la souveraineté ».
Une telle coalition avait un certain sens, en autant que l’appui de population aurait été vraiment très majoritaire dans cette seule conjoncture.
Or, comme tout le monde le sait, le PQ a tenté de « durer ».
Mais faire « durer » une telle coalition, était de tenter de mélanger de l’huile avec de l’eau ; de là, toute l’aliénation de la gauche, puisque même s’il y avait une base social-démocrate au PQ, ce fût de plus en plus la droite qui menait le parti.
Tout le retard et l’aliénation politique du Québec vient de là.
Si le PQ avait été véritablement souverainiste, il se serait empressé d’instituer le scrutin proportionnel – tel que recommandé par René Lévesque lui-même – au nom de la cause nationale pour faire en sorte que la gauche souverainiste puisse elle aussi voter selon ses convictions et avoir ses propres représentants politiques.
Mais on sait ce qui s’est passé.
Le PQ a préféré garder le pouvoir pour lui tout seul en tentant de nous faire accroire qu’il est de gauche ET de droite !
Dieu qu’il aura fallût être naïfs..!
Bon réveil…
Christian Montmarquette
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@Serge Gingras,
LE PQ : UN PARTI TORDU
Le référendum de 1980 n’était même pour faire la souveraineté du Québec !
Il y avait ce « petit» détail dans leur question aussi tordue que le PQ lui-même :
« AUCUN CHANGEMENT DE STATUT POLITIQUE RÉSULTANT DE CES NÉGOCIATIONS NE SERA RÉALISÉ SANS L’ACCORD DE LA POPULATION LORS D’UN AUTRE RÉFÉRENDUM».
Comment peut-on encore faire confiance à une telle organisation..???
Le PQ ne récolte que ce qu’il a semé.
Jamais le PQ n’aurait dû prendre le pouvoir sans déclarer l’indépendance.
Tout le bordel politique du Québec vient de là.
Bonne réflexion.
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Christian Montmarquette
Références :
L’erreur fondamentale du PQ
Le référendum : Une stratégie perdante
http://www.vigile.net/L-erreur-fondamentale-du-PQ
Question référendaire entière :
« Le gouvernement du Québec a fait connaître sa proposition d’en arriver, avec le reste du Canada, à une nouvelle entente fondée sur le principe de l’égalité des peuples ; cette entente permettrait au Québec d’acquérir le pouvoir exclusif de faire ses lois, de percevoir ses impôts et d’établir ses relations extérieures, ce qui est la souveraineté et, en même temps, de maintenir avec le Canada une association économique comportant l’utilisation de la même monnaie ; aucun changement de statut politique résultant de ces négociations ne sera réalisé sans l’accord de la population lors d’un autre référendum ; en conséquence, accordez-vous au gouvernement du Québec le mandat de négocier l’entente proposée entre le Québec et le Canada ? »
Source :
http://pages.infinit.net/histoire/referd80.html
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Comme l’avait très bien résumé M. Trudeau, le noeud de la question était une nouvelle constitution, point à la ligne.
Le PQ, M. Lévesque, savaient que les Québécois ne voulaient pas de l’indépendance, sondages à l’appui, le PQ a donc édulcoré la question vitale : un Québec fort dans un Canada uni. 🙂
Au lieu de voter Oui à cette chance unique de réécrire l’histoire en négociant avec les neuf autres provinces, sans les fédéralistes québécois, 60 % des Québécois ont fait confiance à Trudeau et ses amis qui étaient assis des deux côtés de la table, juge et partis, et on a eu ce qu’on a eu. Un coup de jarnac.
Qu’a dit Félix le soir du référendum devant le buffet de la victoire attendue : » on a raté le coche « . Je le crains moi aussi.
Mais tout n’est pas perdu. Si Rome ne s’est pas bâtit en un jour, le Québec viable et florissant est encore théoriquement possible, mais quand? Certes pas avec des Charest et des Marois avec les deux mains sur le gouvernail.
L’avenir est aux mains d’une nouvelle génération, génération montante. La nôtre et celle qui est aux commandes en ce moment n’ont pas ça au programme. Eux, c’est les affaires avant tout. De l’argent et toujours de l’argent, rien que de l’argent. Le reste, c’est du pipi de chat.
M. Montmarquette continue de discréditer le PQ en espérant nourrir Québec solidaire de ses restes. Il fait ça, à la place de discréditer le parti au pouvoir, le PLQ, vu que Québec solidaire a peu de chances de ravir des membres de ce parti de droite et fédéraliste pendant que Québec solidaire est de gauche et de tendance souverainiste, à condition que l’affaire ne déplaise pas trop aux immigrés pour lesquels ce parti penche, étant contre la laïcisation de la société et en faveur du niqab et de tous les signes distinctifs religieux, comme les frères Bouchard. Même combat.
J’ai lu avec attention le document du PQ sur la création de la richesse et si ce projet repose sur ce document je ne vois pas en quoi nous devrions déchirer notre chemise comme le font quelques blogueurs sur ce site.
D’abord je ne sens aucunement » l’esprit maléfique » des Lucides derrière ce projet. Rien qui ressemble à une tentative de nos petits requins du privé pour s’accaparer lentement mais sûrement des domaines aussi cruciaux que la santé, l’éducation et les sociétés d’état comme Hydro-Québec. En plus la référence au dernier livre de Jacques Parizeau concernant l’innovation et la productivité est rassurante contrairement au discours méprisant et culpabilisant des Lucides concernant la supposé paresse des québécois .
J’y vois aussi de bonnes choses concernant le rapatriement de l’assurance –emploi, les dettes d’étudiants, concernant les jeunes familles, les ressources naturelles comme les redevances pour l’ exploitation des mines, de la gestion de l’eau et des forêts.
Le seul hic est encore ce manque de volonté de s’attaquer aux abris fiscaux et certaines mesures fiscales concernant les entreprises.
En conclusion, si ce programme demeure semblable à ce document je suis parfaitement capable de vivre avec et de continuer à faire confiance au PQ plutôt que de devenir un souverainiste errant et me contenter de me parker dans un tierce parti pour refouler ma frustration !
Je ne cherche pas à discréditer le PQ pour le plaisir de la chose ou pour récolter des votes, mais pour mettre les choses au clair et faire cesser l’hypocrisie et qu’on vote pour les vériatbles orientations.
Au moins, les libéraux sont honnêtes :
» CE SONT DES LIBÉRAUX ! »
..et non des pseudo-centristes illusionnistes comme au PQ !
What you see, is what you get !
Ce contre quoi je me bat, c’est le mensonge et l’hypocrisie péquiste et leur perpétuelle insulte à l’intelligence :
De faux souverainistes doublés de faux sociaux-démocrates.
Je ne suis d’ailleur pas seul à discréditer le PQ,
Andrée Ferretti vient tout juste de le faire aussi..
Une discréditation bien méritée..
« …Il y a les faux amis : ceux qui en situation de pouvoir, ne l’exercent pas pour prôner l’indépendance nationale, pour établir des stratégies et mettre au point des tactiques pour la réaliser. Il y a le Parti québécois qui, depuis 42 ans, mobilisent les indépendantistes sous de fausses représentations… »
Référence :
Qui ne fait pas l’indépendance la combat – Gaston Miron
Surtout s’il est en position de pouvoir – Andrée FERRETTI
http://www.vigile.net/Qui-ne-fait-pas-l-independance-la
.
La citation : «Qui ne fait pas l’indépendance la combat» en est une extrémiste du genre de celle de W. Bush : «qui n’est pas avec nous est contre nous» de gauchistes qui pensent que les péquistes sont des endormis qu’il faut réveiller pendant qu’il en est encore temps.
» De faux souverainistes doublés de faux sociaux-démocrates »
C’est la définition parfaite de Québec Slodaire !
Merci Monsieur Montmarquette !
En passant vous devriez lire le document du PQ que Madame Legault nous a soumis concernant le projet de création de la richesse plutôt que dire n’importe quoi comme d’habitude !
Si c’est la citation de « l’extrémiste Gaston Miron » qui vous chicotte… J’imagine que vous êtes en accord avec le reste ?
Merci de votre appui,
Christian Montmarquette
On parle beaucoup de virage à droite, mais la lecture du document de réflexion n’a rien d’un projet néo-libéral. Il est même «middle of the road », avec des doses ciblées d’interventionnisme (p. 33 sur le pétrole par exemple).
Bon, le PQ n’a pas l’intention de remettre les fondements de l’économie de marché, pas plus d’ailleurs que la plupart des Québécois, mais ça, je le savais déjà.
Madame Legault dit :
«alors que la société civile est en quête d’alternatives plus claires et plus distinctives»
Réponse : c’est en plein ça, et c’est pour cette raison que le PQ est plus que jamais exclu à partir de maintenant de mes choix politiques. Je penchais déjà vers Québec Solidaire et étais enclin à donner une chance au PQ. Plus maintenant. Vive Québec Solidaire!
Par ailleurs, j’ai entendu Madame Marois mentionner de manière démagogique que dès qu’on parle de création de la richesse on se rapporte à la droite néolibérale. Je dis que rien n’est plus faux, plusieurs désirent plus que tout une plus grande régulation et une meilleure distribution des richesses par des taxes appropriées, et aussi « des alternatives plus claires et plus distinctives ».
Madame Marois disait aussi, si je ne m’abuse, qu’il faudrait davantage de dérégulation et qu’il ne fallait pas augmenter les taxes sur les produits et services. Avec des propos pareils, il est bien difficile de ne pas l’associer à une forme de néolibéralisme. Naomi Klein décrit très bien la nature du néolibéralisme : dérégulation, privatisation et réduction des dépenses publiques.
Plusieurs économistes s’entendent sur le fait qu’on ne doit pas sauver le système économique actuel, on doit le transformer, et ce n’est certainement pas avec moins de régulation qu’on y arrivera.
J’ai vraiment l’impression que nous sommes retournés à la période sombre du Moyen-âge. Il y a de la démence précoce dans l’air!
En passant, merci à vous Monsieur Montmarquette d’être aussi éclairant! Vous avez démasqué le PQ depuis un bon moment déjà, bien avant qu’il se démasque lui-même.
Alea iacta est!
Stratégie ou pas, si Pauline Marois fait ce qu’elle dit, elle méritera un plus grand respect que Jean Charest qui dit une chose et ne fait rien ou pire, son contraire !
M. Bellefeuille: Faudrait sourcer vos allégations au sujet de Mme Marois et la déréglementation.
J’ai cherché Google News et le document d’orientation pour le mot en question et Mme Marois, et je n’ai jamais trouvé, sauf un commentaire au bas d’un article du Devoir.
Quant au document de réflexion, je n’y ai rien vu de tel.
Après avoir lu tous les commentaires, je me permets de vous livrer mon humble conclusion:
Au prochain scrutin, le PLQ sera réélu haut-la-main.
Pourquoi ?
Parce que tous ceux qui veulent voir le Québec devenir un Pays, se claquent dessus, s’assomment mutuellement au lieu de s’unir pour combattre les fédéralistes.
Aujourd’hui, j’entendais Frulla dire que cette division entre les indépendantistes est malsaine et ouvre la voie au PLQ pour le prochain scrutin,
elle s’en réjouissait et avec raison !
Les Québécois peuvent bien être découragés et déconnectés de la vie politque.
QS. ne colle pas au reste du Québec, est complètement aux antipodes de la pensée des gens ordinaires.
Alors, que le massacre continue en dénigrant le PQ qui a tant fait pour le Québec, on va aller loin avec ces bassesses !
A Lydia Tremblay
Pfft…
Libéraux.. PQ.. PQ.. Libéraux..
Bonnets rouges… Rouges bonnets…
Qu’est-ce que ça peut bien foutre..
L’histoire est la même…
Seuls les noms ont été changés…
C’est justement pour ça que nous avons été contraints de fonder un nouveau parti politique a Québec Solidaire…
Référence :
PQ – PLQ – ADQ : du pareil au même – Léo-Paul Lauzon
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1704
.
@ Monsieur Boucher
Vous avez remarqué que j’ai dit « si je ne m’abuse », car je suis certains d’avoir entendu ce qu’à dit Madame Marois lors d’une récente émission de nouvelles sur les ondes de la Radio de Radio-Canada. Corrigez-moi si je me trompe, ou si j’ai souffert d’hallucinations auditives…
Et en passant…
Merci à vous Monsieur Bellefeuille…
C’est très sympa de prendre le temps de démontrer votre appui..!
Car il y a beaucoup de déclinologues qui rödent dans la grande noirceur qui nous menace encore !
The Black Nun Is Comming ?
(La Noire Soeur arrive ?)
– Post Tenebras Lux !
( Après les ténèbres, la lumière ! )
En plus de ramasser tout ce qui se fait de pelleteux de nuages , voila maintenant que QS produit des illuminés !
Pauvre Québec !
Pauvre Québécois !
Je vais faire plaisir ici, ce qui n’arrive pas souvent, à M. Montmarquette, en suggérant aux lecteurs ici, d’écouter le Prof. Lauzon qu’il cite plus haut sur You tube, en 6 cours vidéos de moins de 10 minutes, dont le plus touchant est le numéro 3 où il parle de sa mère et de sa jeunesse mais je vous recommande les 6 qui sont intéressant du point de vue de la gauche,
Voici l’adresse Internet : http://www.youtube.com/watch?v=yNjSjNbQd0I
M. Lauzon y est convaincant, comment dire, et cetera, et intéressant, tout le temps même si je crois plus au centre, politiquement, parce qu’il y a toujours 2 côtés à une médaille. Le prof. Lauzon défend très bien le sien.
Erreur à corriger dans mon commentaire précédent, premier paragraphe : intéressants à la place d’intéressant…vu que c’est pluriel. S’cusez.
Merci à Gilles Bousquet,
Ça fait changement de nos chicanes habituelles.
Je suis un sincère admirateur de mon camarade Léo-Paul qui a déclaré vouloir se présenter pour nous (enfin!) aux prochaines élections générales du Québec.
Cela m’étonne toujours de nous, Québécois, qui avons autant goutée à la misère noire durant autant d’année, que ce genres de discours ne fassent pas plus d’adeptes dans notre société.
Il faut croire qu’il faudrait remettre en valeur notre devise nationale :
« Je me souviens »
Car il semble que le Québec souffre désespérément du syndrôme d’amnésie collective chronique…
Merci encore,
Et sans rancune..
Car, en ce qui me concerne, tous ces débats n’ont rien de personnel..
Christian Montmarquette
.
Photo souvenir..
http://cid-727405bbbc4dfd15.skydrive.live.com/self.aspx/.res/727405BBBC4DFD15!118/727405BBBC4DFD15!172
Ouais…
Je viens de lire tous les commentaires ci-dessus. Et là seule chose qui me semble d’une incontournable évidence, c’est que ce virage de Mme Marois – laquelle était (et demeure) aux prises avec une situation perdante/perdante quoi qu’elle fasse – ne fera pas avancer d’un iota la cause souverainiste.
Cela a été dit et redit, les souverainistes sont divisés entre eux.
Et, à moins d’un très improbable ralliement des tenants de cette option, improbable en raison des visions trop divergentes de ceux-ci, ce sont les libéraux qui continueront à gouverner le Québec pour un bon moment encore…
La mémoire me revient. Madame Marois avait mentionné lors d’un bulletin de nouvelles sur les ondes de la radio de Radio-Canada, ce vendredi dernier après 17 heures, «moins de règlements », ce que j’avais associé à de la dérégulation, car il s’agit de la même chose.
Merci Monsieur Bousquet pour le lien vers Monsieur Lauzon.
Ce n’est pas la création de la richesse qui est remise en cause, mais la manière de la créer et de la distribuer. Monsieur Lauzon est tout à fait critique à ces niveaux. Une lecture qui m’a bien plu : « Les contes et comptes du prof Lauzon ». On sent très bien une éthique sociale chez Monsieur Lauzon, ça me rejoint.
« État moins interventionniste où l’enrichissement collectif est principalement tributaire de celui des individus ». Ça me semble admettre l’échec de la gouvernance, au profit du privé, et qu’en plus si on n’arrive pas à s’enrichir, ce sera la faute du peuple. Dans le contexte de la globalisation des marchés à toutes fins complètements dérèglementés, si on n’arrive pas à contrebalancer la main d’œuvre de la Chine et des autres pays où on travaille pour des salaires dix fois moindres, que nous restera-t-il à la fin, sinon qu’un appauvrissement collectif majeur.
Le protectionnisme ne semble pas être la solution, mais si on se prive de précieuses taxes, que restera-t-il à nos gouvernements à la fin?
Je crois que plusieurs pays industrialisés font face aux mêmes dilemmes par rapport à la création de la richesse : main d’œuvre ne pouvant tout simplement pas compétitionner la Chine et autres, concentration de masses monétaires au profit d’une élite qui pourrait mieux redistribuer les profits dans les collectivités, concentration de pan de marché dans un trop petit nombre de grandes entreprises favorisant un manque de compétitivité et favorisant la rationalisation des emplois au détriment des travailleurs. La concentration des entreprises me semble être un problème majeur. Le pouvoir néolibéral actuel, trop puissant, empêche les gouvernements de favoriser le développement de projets collectifs pouvant favoriser les peuples. On devrait aussi mieux encadrer le crédit, car il contribue à la surconsommation et au surendettement, tous deux menant à un appauvrissement évident, on n’a qu’à regarder ce qui se passe depuis trop d’années sur le territoire des États-Unis. Plusieurs pays industrialisés font face à de très graves problèmes, et loin d’êtres faciles à résoudre, ne sachant plus où donner de la tête, on s’en prend aux syndicats, aux travailleurs, etc.
Il m’apparaît plus évident que jamais que les gouvernements sont pris dans un carcan, un piège structurel à l’échelle international d’où il devient de plus en plus difficile de se sortir, surtout si on est le moindrement à gauche. Madame Marois le sait très bien, et me semble baisser les bras. Je veux bien questionner la légitimité du salaire de Monsieur Charest, mais il m’en faudra bien davantage. Et les enquêtes publiques!?
Rien ne vaut les choses claires.
Mme Marois a précisé sans ambiguïté où se situe le PQ sur l’échiquier politique.
Une précision qui ne peut que surprendre ceux qui ne voit rien.
Le PQ est un parti qui a glissé de façon constante vers la droite.
Aux dernières élections on disait avec raison qu’ils étaient tous pareils (ADQ, PQ, PLQ). Tous ces partis veulent «créer» de la richesse.
Mme Marois, par sa déclaration de droite, nous offre une excellente chance de préciser nos aspirations politiques.
Il faut réfléchir aux idées politiques. Il y a bien sûr le Pays à faire, mais il y a aussi cette bipolarité mondiale. Il faut savoir où on veut situer le Québec.
Je crois que la politisation, c’est avant tout une « conscientisation ». Je crois aussi que la politique puise en bonne partie son carburant dans l’idéologie. Nos idées « politiques » en plus d’être générées par les besoins de gestions élémentaires sont aussi déterminées par des idéaux. Suite à des constats, des déductions, des analyses, on en vient à se dire que si la société fonctionnait de telle ou telle façon, tout irait mieux.
Je vous invite à lire:
« Mme Marois a fait une magnifique déclaration ! »
http://www.vigile.net/Mme-Marois-a-fait-une-magnifique
Serge Charbonneau
Québec
Seule l’union des francophones pourra conduire à l’indépendance du Québec.
Cela est une évidence qui devrait éclairer les picosseux.
Charest et les fédéralistes ne l’emportent que par la division des francophones.
J’aime bien mieux m’entendre avec M. Montmarquette aussi et je lui fais une suggestion, plus utile pour Québec que celle de simplement taper sur le PQ : Recrutez de forts candidats, comme M. Lauzon, pour présenter à la prochaine élection, de telle façon que certains d’entre eux deviennent plus populaires que certains candidats du PQ, avant la prochaine élection. Ça ne pourrait pas de faire facilement dans tous les comtés mais, probablement, au moins dans quelques-uns uns.
Le message aux souverainistes seraient alors : Attendez de voir les derniers sondages locaux dans votre comté et votez pour le candidat souverainiste qui a plus de chances de battre le fédéraliste.
Une entente, entre partis souverainistes « même si vous pensez que le PQ n’en est pas tellement un » ou une fusion électorale était très ou trop difficile à atteindre par le haut, les souverainistes de la base pourraient, s’ils le sont vraiment, voter stratégiquement afin de ne pas diviser leurs votes pour favoriser les fédéralistes.
Les souverainistes de gauche et de droite auraient bien l’occasion de se reprendre après la souveraineté vu que ce n’est pas à l’intérieur de la fédération actuelle qu’ils veulent mettre en force leurs penchants sociaux…à long terme.
Sans stratégie, si Québec solidaire venait à augmenter à 20 %, le PQ serait probablement autour de 30 %, ça assurerait la réélection du PLQ jusqu’à ce que la souveraineté du Québec ne soit plus possible.
« Les coalitions ont des limites»
Je le dis sans mesquineries aucune… croyez-moi..
Mais le PQ a été soit bien naïf, soit bien opportuniste de tenter de maintenir une tension «gauche-droite» durant plus de 40 ans au nom de la question nationale.
Un éclatement était ou est pratiquement inévitable.
On ne peut «TOUT» assujettir à la question nationale durant aussi longtemps; y’a d’autres sujets et d’autres causes dans la vie…
Cela crée ce dont le PQ se plaint sans cesse :
Des chicanes internes encore, encore et encore…
Les coalitions trop longtemps maintenues ne peuvent mener à termes qu’à ça.
Il aurait définitivement fallu que le PQ mette l’intérêt démocratique et l’intérêt national au dessus de ses propres intérêts électoraux du temps où il détenait le pouvoir et institue – tel que René Lévesque le prônait dès le départ – le scrutin proportionnel.
Ainsi, la gauche comme la droite auraient pu se battre ensembles pour «UNE» cause commune : «Faire l’indépendance du Québec».
C’est bien triste à dire…
Mais c’est à mon sens, c’est précisément à cause de cette faiblesse démocratique du Parti québécois que nous sommes aujourd’hui face à une rude situation.
Je me suis tellement exprimé, que je n’arrive même plus trouver les mots pour essayer de me faire comprendre sur ce sujet qui pour moi est pourtant clair comme de l’eau de roche et si simple à comprendre.
Je tenterai une fois de plus de le faire en vous disant que selon moi :
«L’indépendance ne peut rimer qu’avec démocratie».
Les forces indépendantistes ne se divisent que parce que nous sommes perpétuellement devant la même aliénation démocratique, issue du système parlementaire colonial britannique et du bipartisme, dont le PQ s’est malheureusement constamment servi pour tenter de se remettre au pouvoir.
Et il m’est toujours bien difficile de comprendre pourquoi le Parti québécois s’il se dit véritablement souverainiste, ne réclame pas comme nous de Québec Solidaire le scrutin proportionnel afin de ne pas diviser les force souverainistes et de préserver nos chances d’accéder à notre pays…
____________________
Christian Montmarquette
Membre de Québec Solidaire
Militant pour l’éradication de pauvreté et l’indépendance du Québec
P.S. Je vous recommande vivement de fréquenter tous les édifiants articles de mon brillant et vif camarade Serge Charbonneau chez Vigile.net
Superbe, cet article de Serge Charbonneau sur Vigile.net!
Merci à vous. Là, on évite la démagogie et les propos simplistes. Tout est mis en perspective de manière honnête et sans détour. Ça fait appel à l’intelligence et ça fait du bien! Amenez-en des milliers comme ça!
Ni le PQ ni Québec solidaire ne peuvent changer le mode électoral avant d’être élu même si le PQ ne l’a pas fait quand il était élu même s’il en est venu proche. J’ai fait une suggestion, comme alternative, en attendant.
Chaque parti, quand il est au pouvoir, hésite avant de changer les règles qui lui ont permis de se faire élire. C’est humain.
Monsieur Bousquet fait de gros efforts…
Mais sa façon de voir les chose relève de la pensée unique qui est le « tout à la question nationale » et le tout au sondage.. Ce qui apparait quelque peu désuet… puisque c’est une méthode qui n’a tendance qu’à remettre les mêmes vieux partis au pouvoir… et maintenir les même régimes désuets en place alors qu’on essaie d’en sortir..
Étant donné que la différence entre le PQ et le Parti libéral est si mince…Je recommanderais plutôt aux citoyens de voter « selon leur conscience » pour le candidat le plus différent des libéraux, le plus progressiste et qui est le plus crédible pour changer le bordel du régime politique dans lequel le Québec s’est empêtrer depuis 40 ans…
En politique, chaque vote compte pour financer et faire avancer le parti politique que l’on appui et qui portera nos convictions durant les 4 ou 5 années suivantes….
Et en ce sens, chaque vote compte pour faire circuler ses idées et faire pression à la fois sur le gouvernement et sur tous les autres partis…
Avec les libéraux nous aurons droit au fédéralisme de droite..
Et avec le PQ ce sera la droite provincialiste…
Je propose de voter différent et courageusement.
Ça fait 40 ans qu’on a droit au même show platte au Québec..
Un peu d’air frais ne pourra que nous être salutaire…
De toutes manières… de la façon dont ça se passe avec le PQ… Ce devra être la société civile elle-même qui devra s’occuper de la question nationale…
Et on le sait avec Pauline…
Les prochaines élections générales ne porteront même pas sur la souveraineté du Québec…
Ce n’est donc même pas un enjeu valable..
C’est bien beau, pour un électeur de gauche, de voter pour le candidat souverainiste le plus « progressiste » mais, si dans le dernier sondage local, il est troisième, ça ne sert à rien de perdre son vote, par seul principe pour aider ainsi à faire élire un candidat fédéraliste.
S’il y a une majorité de candidats souverainistes d’élus à la prochaine élection, même si la souveraineté n’était pas un enjeu majeur, un souverainiste serait plus en affaire que si c’était le PLQ qui continuait pour un autre 4 ans…me semble.
Faut bien avoir les principes…pratiques.
Je ne vois pas de bataille entre deux partis souverainistes quand dans la réalité il n’y a qu’UN parti souverainiste au Québec et c’est le PQ.
QS est un parti socialiste d’abord et beaucoup plus proche du NPD au fédéral que du Bloc Québécois. Faut se souvenir sous quelle bannière Léopold Lauzon s’est présenté aux dernières élections fédérales pour se rendre compte que les gens de QS se servent uniquement de la souveraineté comme appât à des fins électorales aux élections provinciale.
Nous verrons combien de militants du SPQ-Libre se retrouveront chez QS, mais pour l’instant même Laviolette ne semble pas tellement entiché de joindre ce petit parti et pour cause, Laviolette et ses amis du SPQ-Libre sont des souverainistes de gauche et non des socialistes qui se disent souverainistes du bout des lèvres.
Selon les derniers sondages les souverainistes au Québec représente à peu près 40 % de l’électorat et pour la majorité d’entre -eux la souveraineté du Québec est linguistique. culturel et économique. Alors dites moi QUAND entend-on nous les socialistes de QS parler d’une société laïque, de l’importance de protéger et fortifier la loi 101 et de souveraineté culturel ? Quand le PQ à proposer une charte sur l’identité et la loi 101 ou était les solidaires ??
Il n’y a pas deux partis souverainistes au Québec et si c’était le cas il y a belle lurette que les gens du SPQ-Libre auraient quittés le PQ !
PS : J’aime beaucoup Léopold Lauzon, j’ai lu ses deux bouquins et s’il n’existait pas faudrait l’inventer mais pour tout l’or du monde je ne voudrais de ce type comme ministre des finances, trop fidèle à Fidèle à mon goût !
En fait je ne crois pas que les socialistes de QS auraient des gens prêts à gouverner le Québec, un peu comme l’ADQ quand ils nous ont surpris en devenant l’opposition officielle .
Pas d’équipe mais beaucoup de chialeux !
M. Asselin, votre analyse me semble juste mais M. Montmarquette de Québec solidaire, afin d’aller chercher au PQ, d’autres membres souverainistes de gauche pour son parti, ne cesse d’écrire sur Internet, que le PQ n’est pas un parti souverainiste mais un parti provincialiste de droite.
C’est vrai que Québec solidaire préfère le NPD, parti fédéraliste, au fédéral vu que le Bloc est du côté du et le PQ est un adversaire à Québec solidaire.
Québec solidaire prend ses votes chez les souverainistes du PQ et les Québécois comme le Prof. Lauzon, grand admirateur de Cuba et de Castro. Faut pas oublier que le Parti communiste fait partie officiellement de Québec solidaire comme le SPQ libre faisait partie du PQ avant que Mme Marois ne l’expulse.
Bon, bon, bon, socialisme et en fin communisme, la méchante bête! Il faudrait peut-être laisser tomber les vieux épouvantails. Bououou! Que trouvera-t-on encore?
Ceux qui sont à la tête de Québec Solidaire me semblent avoir des arguments solides.
Que-ce qu’il y a de mal à souhaiter plus de justice sociale, une meilleure répartition des richesses, un plus grand contrôle sur nos ressources, etc.?
Monsieur Bousquet !
Seul le PQ fait la bataille de la langue , de l’identité et de la culture . La souveraineté pour moi demeure d’abord la protection et la sauvergarde de NOTRE langue et de NOTRE culture et d’une société laïc dans l’espace civique !
Deuxièment j’ai pris la peine de lire le lien que Madame Legault nous a soumis sur le programme du virage supposément de droite du PQ . Je n’ai rien vu de si abominable concernant l’économie avec un futur gouvernement péquiste . Si demain le PQ prennait le pouvoir avec le virage appréhendé je ne crois pas que nous nous retrouverions dans une société de droite néo-libéral mur a mur . Evidemment rien n’est parfait dans ce bas monde mais entre un gouvernement péquiste et un autre ( surtout un gouvernement de solidaires….et misère ! ) je préfère encore le PQ.
La souveraineté n’est pas uniquement une question de gauche et de droite même si je préfère le centre-gauche , la souveraineté d’un pays est plus importante que les petites batailles de pouvoir économique et le crépage de chignon style » mon père est plus fort que le tiens » …sauce QS !
Et en conclusison je dirais que QS est un parti socialiste comme son grand frère le NPD et que QS est beaucoup plus proche du fédéralisme centralisateur que peut l’être tout autre parti fédéraliste québécois .
C’est pour cette raison que je considère qu’au Québec le PQ est encore le seul véhicule pour nous mener a la souveraineté complète !
@Pierre de Bellefeuille
Plus de justice sociale , meilleure répartition de la richesse et un plus grand contrôle de nos ressources c’est merveilleux mais pour ce faire il faut avoir TOUTES nos bébelles dans notre cour . Alors avant de devenir une belle petite société plus équitable il faut d’abord avoir un pays donc il faut voter pour un parti souverainiste d’abord et de gauche ensuite si nous le décidons collectivement et non l’inverse !
« …Alors avant de devenir une belle petite société plus équitable il faut d’abord avoir un pays donc il faut voter pour un parti souverainiste d’abord et de gauche ensuite… »
Comme s’il avait fallu faire l’indépendance pour avoir Hydro-Québec ou élire le PQ pour avoir notre système de santé publique…
L’indépendance d’abord.. et l’Hydro ensuite..
C’est justement la simpiternelle manipulation libéralo-péquiste que je dénonce depuis des lustres…
On pourrait même nationaliser l’eau, les mines et le vent sans faire la souveraineté…
Nous n’ avons pas eu besoin d’un gouvernement socialiste non plus pour Hydro-Québec Monsieur Montmarquette ! Même un gouvernement libéral en a été capable .
La révolution tranquille à été faite par des gens qui n’étaient certainement pas des grands fans de Carl Max non plus !
Vous me semblez à court d’arguments Monsieur Montmarquette !
Vous avez de la suite dans les idées M. Montmarquette : nationaliser qui est une activité de gauche qui apporte son bien et son mal., exemple de mal : M. Bonnardel de l’ADQ vient de sortir aujourd’hui, un organigramme des postes de la santé au Québec « responsabilité provinciale publique ». Une toile d’araignée, une chatte n’y retrouverait pas ses petits, un casse-tête compliqué, engraissé par un lot de fonctionnaires qui semblent mal fonctionner. Un organigramme bien plus imposant que celui de l’Ontario qui compte beaucoup plus de citoyens.
Autrement dit ou écrit : Si le privé fonctionnait comme ça dans les usines, nos compagnies seraient toutes en faillite. Faudrait émigrer en gang aux États-Unis comme plusieurs de nos ancêtres.
Fait que, très bien pour les services publics, la distribution de la richesse aux moins nantis et le plus de justice sociale possible mais pas au prix de faire vivre plus le système que les bénéficiaires qui écrasent le système sous leur poids.
Encore d’accord avec vos dernières interventions, M. Asselin.
Je ne sais pas pourquoi vous m’adressiez un message puisque je suis déjà un convaincu du PQ.
Je comprends aussi M. Montmarquette dans son désir de réduire la différence entre les riches et les pauvres, ce qui peut être fait par un parti de centre mais, pour aller chercher les fonds, faudra couper dans les dépenses inutiles provinciales aux entreprises et aussi dans notre énorme fonction publique, en la simplifiant.
Bien avant que de se présenter comme un message dont le temps aurait été réservé et payé par tel ou tel parti politique, comme dans toute bonne campagne électorale, il serait peut-être avisé de se souvenir des véritables paramètres qui sont au cœur de la richesse, de ceux qui la créent. Et cet examen trouve devant lui un passage obligé qui est le suivant: la richesse est la création première des salariés, des plus petits aux plus grands, de ceux qui par la contribution de leur force de travail rémunérée par leur seul salaire, à un titre ou à un autre, avec des compétences reconnues par de grands diplômes ou par la seule force de leurs bras ou de leur savoir-faire, produisent les biens et services qui seuls peuvent ensuite entrer dans la ronde des capitalisations et des profits. Ce constat de base, c’est l’enfance de l’art de la réflexion un tant soit peu lucide.
Quant au second constat à faire à partir du premier de base, c’est qu’il y aura d’autant plus de richesses que ces fabricants de la richesse que sont les salariés auront eux-mêmes une plus grande rémunération pour leur peine. Cela étant, les profits seront d’autant moindres, cela est évident, et les véritables options politiques partisanes se grefferont à cette réalité et se départageront à partir du poids qu’il faut donner à chacun des plateaux de l’équilibre de cette balance économique. Tout le reste n’est que littérature.
Je ne suis pas à court d’arguments Monsieur Asselin.
On tente d’imager les choses en parlant de gauche et de droite..
Mais ce qu’il faut saisir, c’est que les anciens partis se sont depuis longtemps «déplacés» vers la droite.. Comme le PQ vient encore de le faire…
Ce qu’il importe de comprendre, n’est pas tant la gauche, la droite, le PQ ou le PLQ…
…Mais, que sont devenus ces partis qui étaient autrefois à tendance social-démocrate et qui aujourd’hui ne le sont plus ?
C’est un criss paquet de troubles pas payant que de fonder un nouveau parti politique..
On ne fait pas ça pour le plaisir de la chose, mais par nécessité.
La place à gauche était vide..
Et la politique a horreur du vide..
Nous y voici aujourd’hui avec 10% des intentions de vote..
Et il nous reste encore 3 ans pour en rallier plusse..
De toutes manières…
On est pas si méchants..
On veut plusse de justice sociale, plus d’écologie et on est même pour la souveraineté de Québec ! …alors…
Cherchez-vous d’autres méchants à dévorer…
Y’en a tout plein tout partout !!
Salutations amicales et militantes…
_____________________
Christian Montmarquette
Référence :
Le véritable PQ, c’est « NOUS » : » Québec Solidaire »
http://www.vigile.net/Le-veritable-PQ-c-est-NOUS-Quebec
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Un bel exemple de courage et de détermination : les Islandais ont dit non massivement à des mesures néolibérales.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18170
M. Bellefeuille, ça va être quoi la suite des choses en Islande ? Ils vont effacer leurs dettes ? Comment ? Faire faillite peut-être ? Ex^porter leurs dettes ? Déménager au Canada ?
Monsieur Bousquet n’a soi pas lu le document ou est de bien mauvaise foi Monsieur Bellefeuille…
L’arcticle mentionne :
Toute une série de mesures alternatives à la logique capitaliste pourraient être mises en place rapidement en vue de sauver les emplois et de faire payer le coût du sauvetage financier aux responsables :
Nationalisation sans indemnisation du secteur bancaire, interdiction de nationaliser les dettes privées (comme le prévoit l’article 290 de la Constitution de l’Équateur), moratoire immédiat sur le remboursement de la dette, mise en place d’un audit intégral de la dette islandaise en vue de répudier toutes les dettes odieuses ou marquées d’irrégularités (tout comme l’a fait l’Équateur en 2007), impôt exceptionnel sur le patrimoine des grosses fortunes afin de développer des emplois publics socialement utiles et respectueux de la nature…
Ces mesures sont tout à fait légitimes et bien d’autres gouvernements dans le monde devraient suivre cette voie conforme à la déclaration sur le droit au développement de 1986 qui stipule, dans son article 2 :
« Les États ont le droit et le devoir de formuler des politiques de développement national appropriées ayant pour but l’amélioration constante du bien-être de l’ensemble de la population et de tous les individus, fondée sur leur participation active, libre et utile au développement et à la répartition équitable des avantages qui en résultent. »
Source : Ouf ! les Islandais ont dit massivement « non » :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18170
.
Les solutions de M. Montmarquette ne marcheront pas. Les pays capitalistes, la Banque mondiale « et cetera comme le dirait le Prof. Lauzon », ne vont pas effacer les dettes de l’Islande comme ils vont le faire avec Haïti.
C’est trop facile de dire ou d’écrire ce genre de solutions. Les Islandais ne sont pas dans le trèfle à 4 feuilles mais dans la m…..too bad pour eux. On ne peut pas conserver sa maison quand on ne peut pas payer son hypothèque. Faut juste étaler les versements, ménager, viande à chien et, manger moins, c’est meilleur pour la santé. Il y a toujours un bon côté à tout même si, des fois, il est plus difficile à trouver.
Je tiens à mettre en garde les lecteurs ici, en leurs disant que les néolibéraux…
(Ces « déclinologues lucides » tels que décrits par Jacques Parizeau lui-même qui n’est pas le dernier des cancres en économie..)
…tentent sans cesse de nous faire accroire qu’il n’y a qu’UNE SEULE MANIÈRE de solutionner les problèmes : « LA LEUR » ;
Une dite manière qui fait, payer les classes moyennes, pauvres et populaires pour les abuts, les erreurs et les bêtises que les riches, les ultra riches et les entreprises ont commis.
Or il est FAUX de dire qu’il n’existe QU’UNE SEULE APPROCHE : celles de ses intéressés privilégiés qui veulent toujours s’en mettre plein les poches.
À titre d’exemple, les entreprises ne contreibuent qu’à 10% des revenus fiscaux du Québec, alors qu’elles contribuaient autrefois à plus de 40% !
Monsieur Bousquet, nous dira sûrement qu’augmenter les impôts des entreprises ou des banques les fera fuir…
Je lui répondrai que ces entreprises font les mêmes menaces au Québec si jamais le Québec accédait à sa souverainté politique et que par conséquent, il n’est donc pas conséquent avec sa propre théorie.
À un moment donné, il faut cesser de vivre dans la peur..
Tant qu’il y aura un marché à prendre et du cash à faire, les entreprises se battrons pour l’avoir…
Il suffit de procéder intelligemment…
Mille milliardaires…
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18190
Je vais faire un pas vers . Montmarquette : D’accord avec lui pour ne pas vivre avec la grosse peur mais faut, quand même, conserver une légère crainte qui est le commencement de la sagesse. Des médecins, des infirmières, des artistes nous quittent quand ils pensent trouver le gazon plus vert ailleurs, les entreprises ne sont pas plus attachées au Québec qu’eux.
Marx et Engels éjectés par Pauline César Xiao Ping, pour être certaine de se faire poignarder par les libârals, ennemi connu, et non pas par un Brutus venu de l’interne ou même une Bande des Quatre anarcho-socialisto-bananière.
Non mais c’est-y assez n’importe quoi ‘la création de richesse’, on croirait que le PéQ est devenu un improbable ramassis hybride d’adéquistes tendance nationaleuse égaréEs, de p’tits arrivistes frais émouluEs du Barreau et d’émules de cadres juniors du Parti Communiste chinois en clamant que ‘ l’enrichissement personnel est juste et bon ‘ et que ça va profiter à l’État et au Peuple, comme Deng l’a décrété au sortir du 11ème Congrès du PCC en 1979 (1879 ??? c’est si loin, le XXème siècle) et ensuite.
Dame Pôline de Charlevoix tente d’enterrer pour de bon le ‘préjugé favorable aux travailleurs’ et est en train de recentrer l’influence du parti vers la région de Québec, traditionnellement plus frileuse et conservatrice économique pétrie de responsabilité individuelle (Tout-Est-De-Ta-Faute, Paresseux !) et Travail-Famille-Patrie.
Alors on verra les quelques MontréalaisEs qui restent sur l’Île-De-Montréal-Sauf-Le-Waste-Island se rabattre par dépit et par défaut à QS et son discours paléo-marxiste tendance marxisto-PCO-stalinien-Pol-Potiste-albanais resté ‘stallé’ en 1975 et le reste de la province (car c’en est une) s’ ‘ostiner’ sur les mérites de la droite libârale tendance fédéraliste-multiculturelle, la droite péquiste façon nationaleuse-SSJB et la moribonde-mais-néanmois-vivante extrême-droite adéquiste tendance ‘Law-&-Order’.
Dame Pôlie de Charlevoix est en train de réussir où tous les autres chefs péquistes redoutaient le plus du sort de leur parti: un parti clientéliste spécialisé à géométrie variable tendance nationaleuse-SSJB qui s’insérerait entre les craques du plancher électoral avec 30-33% du vote francophone de ‘chousse’.
Elle voudrait changer le nom du PéQ pour ‘Union Nationale’ qu’elle y réussirait sans coup férir et que ça ne surprendrait même pas.
Monsieur Caron écrit ici qu’il est contre ce que le PQ prônerait :: «l’enrichissement personnel est juste et bon ‘
Est-ce que vous seriez pour l’appauvrissement personnel des Québécois, pour que ce soit juste et bon ? Est-ce que l’enrichissement personnel est signe d’appauvrissement des autres ?
Les individus peuvent s’enrichir sans renier le filet social pour ceux qui en ont besoin pour diverses raisons. L’un n’empêche pas l’autre et un lot de pauvres ensemble ne font pas une société prospère.