@ André-Philippe Côté, Le Soleil
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En fait, c'était écrit dans le ciel.
Grâce au dossier paru dans Le Soleil de samedi, exposant des trous gros comme ça dans le cv de Clotaire Rapaille, le maire Régis Labeaume annonçait aujourdhui que la Ville de Québec résilie le contrat de ce dernier. http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/quebec-et-son-image/201003/29/01-4265415-quebec-resilie-le-contrat-de-clotaire-rapaille.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
Ne critiquant pas la «méthode» Rapaille – son mystérieux «code» -, le maire insistait plutôt sur les «ombres dans son cv», ce qui, a-t-il dit, aurait causé un «bris de confiance avec l'individu». Et le maire de conclure que «le messager a perdu sa crédibilité».
Mais comme M. Rapaille conserverait les 125 000$ déjà reçus en paiement et ses «dépenses» déjà couvertes – il resterait un 75 000$ à renégocier -, une journaliste a eu cette remarque cinglante: «le «messager», lui, il est mort de rire! On dirait un hit and run»… Eh oui. Jusqu'à preuve du contraire, on dirait bien…
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Le maire refuse par contre toute responsabilité. «S'il y a une erreur, elle provient de M. Rapaille lui-même», a-t-il avancé, en disant se refuser à tout exercice d'«autoflagellation»… Bref, n'en déplaise à Sigmund Rapaille, M. Labeaume ne semble pas avoir la fibre «sadomasochiste» très, très développée…
Mais son refus d'assumer cette mauvaise décision – pourtant fortement critiquée depuis des semaines -, montre aussi qu'il n'a pas le réflexe d'imputabilité trop, trop prononcé.
Le petit côté Napoléon du maire a néanmoins presque réussi à «voler la vedette» à la nouvelle de l'annulation du Cirque Rapaille.
«Amer et en colère», pour reprendre la description du reportage-radio de la SRC, il s'est surtout montré arrogant, même hostile, envers certains journalistes qui, de toute évidence, lui donnent de l'urticaire dans ce merveilleux monde où il semble considérer son pouvoir décisionnel comme étant particulièrement élastique.
Accusant, entre autres, Isabelle Porter, du quotidien Le Devoir, de faire du «journalisme de colonisé» /sic/, le maire ne semble pas vraiment apprécier les questions trop insistantes.
Et comme cet épisode constitue sa première véritable erreur, du moins, publique – et une erreur qu'il refuse de reconnaître-, d'aucuns seront peut-être tentés de conclure à la blessure narcissique. À la blague, bien sûr…
Cela étant, en se montrant aussi hostile, il aura également réussi à détrôner Stephen Harper dans le département des relations avec les médias. Ce qui n'est pas peu dire.
Bref, on a comme l'impression que les Montréalais qui auront vu la conférence de presse du maire vont cesser de fantasmer sur un autre «Labeaume» à l'Hôtel de ville de Montréal…. Ce qui ne veut pas dire pour autant que les Montréalais ne continuent pas de «rêver» à un autre maire…
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Et pourtant – parlant de Montréal-, M. Labeaume n'est pas le premier maire à gaspiller quelques centaines de milliers de dollars de fonds publics dans leur quête du slogan ou du logo «parfait». Ce qui, par contre, ne rend pas ce genre de chose plus acceptable pour autant.
Pour fin de mémoire: En 1981, le fameux nouveau logo «rosace» commandé par la Ville de Montréal avait déjà coûté près de 400 000$ à l'époque (1). Puis, en juin 2003, l'administration Tremblay dévoilait le même logo, mais «rafraîchi», cette fois-ci pour la minuscule somme de 12 000$. (Le Devoir, 5 juin 2003) Mais en 2008, ça se gâtait à nouveau. La Ville de Montréal se retrouvait avec un autre «nouveau» logo, celui-là pour usage à l'international, en forme de gros «M» multicolore au look enfantin. Et ce, à un coût de 487 000$. http://www2.infopresse.com/blogs/actualites/archive/2008/10/29/article-28892.aspx http://www.canoe.com/archives/infos/quebeccanada/2008/10/20081029-080500.html Je vous parlais hier de Jean-René Dufort et de sa capacité admirable à exposer les fabulations du Monsieur Rapaille… Petite suggestion: notre Infoman national pourrait-il maintenant avoir l'extrême amabilité de prêter son «bullshit-o-mètre» à messieurs Labeaume & Tremblay? Question de nous épargner enfin un peu d'argent…. |
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(1) http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/02/04/la-171-nouvelle-187-capitale.aspx
Il est écrit plus haut : «en 2008, la Ville de Montréal se retrouvait avec un autre «nouveau» logo, celui-là pour usage à l’international, en forme de gros «M» multicolore au look enfantin. Et ce, à un coût de 487 000$.»
Un dessein plus que primaire. C’est qui le ou les caves qui ont autorisé cette niaiserie là et à payer, à l’auteur, ce montant là ? Faudrait frapper sur ce clou jusqu’à ce que les responsables sortent de leurs trous d’idiots finis irresponsables avec l’argent du peuple.
Des noms s.v.p.
Dans le sport quand un joueur joue au-delà de ses capacités ont dit de lui qu’il joue » au dessus de sa tête » et quand un joueur ayant été repêché ne fait pas le travail ont dit que ce joueur a été » surévalué » comme certains joueurs du Canadien présents et anciens !
En ce qui concerne le maire Labeaume j’opterais sans hésiter pour la » surévaluation » de ses capacités surtout par les médias. Tout comme le maire Tremblay de Montréal d’ailleurs, mais au moins notre maire aveugle de Montréal possède une certaine humilité que l’autre n’aura JAMAIS compte tenu de sa personnalité de petit boss des bécos………ses !
Qu’a fait Labeaume de si merveilleux depuis qu’il est en poste ?
Le 400 i.e. Annivesaire de la Ville avec la manne du Gouvernement Fédéral simplement par intérêt électoral ? N’importe qui à la tête de la Ville de Québec aurait du succès compte tenu de ce que représente cette région électoralement parlant. Le PLQ courtise la ville, le PQ courtise la ville, l’ADQ courtisait…la ville. Au fédéral Harper ne peut se passer de cette région tout comme le PLC.
Labeaume, dont je n’ai jamais entendu un commentaire songé et réfléchi est le nouveau Forrest Gump du Québec. Etre au bon endroit au bon moment n’est certainement pas une qualité mais plutôt une chance inouïe et conjoncturelle ! Ce type n’a pas beaucoup de jugement, pas beaucoup de culture et semble avoir un égo assez impressionnant.
Autrement dit une belle proie pour un manipulateur un peu » racaille » sur les bords comme ce Clotaire !
Ben non c’est juste son nom qui as changer dans son C.V. le clotaire
c’est soi Rapasse clotaire ou rapaille clotaire
Il est difficile pour le petit napoléon de Québec admettre un échec,
que ce passera t-il lors de la construction d’un colisé
ou pire l’arrivée des jeux olympiques, si ses sujets le suivrent
aveuglément ? l’affaire Rapaille n est- il pas un prélude éventuel d’un waterlo ? Le waterlo n’étant que le petit Napoléon lui -meme.
Joséphine a du pain sur la planche. Etienne Audet
… et Rapaille pourra rajouter cette petite phrase à son cv: – En 2010, j’ai transformé une vieille capitale névrosée en une FORMIDABLE mégapole hyper branchée. Yes sir !!!
Le pire dans la conférence de presse du maire Labeaume, c’est en effet son attitude méprisante et agressive envers les journalistes, qui ne faisaient que poser des questions tout à fait justifiées. Et puis, bien sûr, son refus infantile d’admettre s’être trompé en engageant Rapaille. S’il avait tout simplement reconnu les faits et promis d’être plus prudent à l’avenir, on n’en parlerait presque plus.
Je connais quelqu’un dont le caractère ressemble à celui du maire Labeaume. Heureusement, celui-là n’est pas maire de Québec!
Les masques sont tombés. M. Rapaille n’est plus ce qu’il était et le maire Labeaume n’est pas ce que l’on croyait.
Il n’y a rien comme une crise pour révéler la vrai nature d’un individu. Cette crise a dévoilé la vrai nature de la bête : petite.
Comme on l’a dit plus haut, s’ il avait avallé la couleuvre, avec élégance, humilité, on en parlerait déjà plus. Affaire classée. Mais non, Sa Majesté a été froissée, et Napoléon tire sur le messager, comme tous les imbéciles font.
Maintenant que nous avons vu de quel bois il se chauffe, sera-t-il réélu?
Pour ajouter l’insulte à l’injure, le maire parle de négocier la somme qu’il lui reste. Ne serait-il pas plus juste, raisonnable, de réclamer les sommes déjà versées sous de fausses représentations? Que fait-on de la Loi sur la protection du consommateur? Il me semble que cette loi devrait s’appliquer ici, ne croyez-vous pas. Il y a eu fausse représentation, imposture même.
Ce maire Labeaume ne sait pas défendre les intérêt$ de ses concitoyens, électeurs et contribuables. Si le maire Labeaume est incapable de récupérer l’argent déjà versé, il devrait être poursuivi pour manquement grave à ses devoirs et obligations.
Entre temps, comme aux temps anciens, Clotaire Ier devrait être derrière les bareaux jusqu’à la tenu du procès pour fraude, mensonge et vol. C’est le moins que l’on pourrait envisager.
A la suite de ce procès, une bonne trempette dans le goudron et les plumes, suivie d’une chasse\poursuite dans le Vieux Québec, la Basse-Ville, c’est si beau, devant les caméras du monde entier et sur Internet. Cela ferait de la bonne publicité pour le tourisme à Québec, la Vieille Capitale.
Quelle belle occasion ratée de s’amuser à peu de frais. Manque d’imagination. 🙁
Excès de bilan
R.Labeaume est notre Sarkozy à nous. Un petit politicien nerveux ou morveux qui ajoute ton malpoli sur invectives à répétition. Sans scrupules, il permet la construction d’un hôtel moderne sur la Côte d’Abraham à deux doigts de la rue Saint Jean qui est partie prenante de l’enclave historique protégée par l’Unesco à titre de patrimoine mondial. Comme le dit organisme onusien à tendance à la pratique d’un certain laxisme rien n’a été fait pour la sauvegarde de bâtiments anciens de la capitale à l’extérieur de son quartier historique. Ce qui fait que Labeaume a pu s’en donner à cœur joie pour démolir et s’en prendre aux prétendus maniaques de la défense du patrimoine afin de mousser son projet de Québec, ville moderne sans qu’il sache trop ce qu’il fait en considérant son investissement raté dans le marketing puéril à la Rapaille.
À part que de transformer par le fantasme autour d’un virtuel nouveau colisée la capitale en ville de bâtiments carrés ou rectangulaires à Le Corbusier que ne pourra t-il faire à part que de défaire!
Au mieux, Labeaume voudrait faire de Québec une ville spectacle, ce qui n’est pas mauvais en soi mais une capitale c’est beaucoup plus que cela, elle est aussi témoin et expression de l’identité d’un peuple. En 2008, il a laissé faire pour ne pas célébrer le 400ème de Québec en symbiose avec l’histoire du peuple québécois, il a laissé faire la neutralisation politique de cette fête par les gouvernements Harper et Charest.
Le bilan du maire depuis fin 2007 est largement surestimé.