Mardi, le ministre des Finances Raymond Bachand, sortant à nouveau le vieux cliché, lançait ceci: « les vaches sacrées, c'est en Inde!».
Des vaches sacrées? Vraiment?
Après ce budget, hautement prévisible après tout le conditionnement de l'opinion auquel se sont livrés pour lui les Bouchard, Facal, Jérôme-Forget, Montmarquette & autres «Lucides», une chose est claire: les vaches à lait, quant elles, sont au Québec!
Et elles ruminent surtout dans les pâturages de plus en plus clairsemés de la classe moyenne, des travailleurs à petits salaires et des plus démunis.
Les vaches à lait entrent donc maintenant dans leur phase de vaches maigres.
Enfin…«Vaches à lait» ou «dindons de la farce» – prenez l'analogie fermière de votre choix.
Le jupon conservateur du gouvernement Charest ne dépasse plus. Il traîne littéralement par terre.
Et pour la classe moyenne et les travailleurs à petits salaires, ce budget dégage quelque chose comme une vague odeur de terre brûlée…
Pour les détails de ce détroussage en règle de la classe moyenne, voir: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/dossiers/budget-quebec-2010/201003/30/01-4265840-quebec-met-la-main-dans-les-poches-des-contribuables.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4265880_article_POS1
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On ira donc chercher les milliards «manquants» dans les poches habituelles par une brochette impressionnante de hausses de tarifs, de taxes et par la création de nouvelles ponctions.
«Pis» encore – si vous me passez le jeu de mots dans les circonstances -, les particuliers vont casquer quatre fois plus que les entreprises… La belle affaire.
L'insulte suprême pour les contribuables est de se faire dire par le ministre des Finances que l'«effort» demandé viendrait du gouvernement lui-même à hauteur de 62%, des particuliers pour 31% et des entreprises, pour un tout petit 7%. Ce qui, considérant que le gouvernement offre des «services» aux citoyens, veut dire en termes plus clairs que ce sont les citoyens – taxes, tarifs et services coupés combinés – qui couvriront en fait 93% de l'effort!
Bref, si ça continue comme ça, il y a bien des citoyens qui vont se retrouver, eux aussi, obligés d'aller quêter un salaire supplémentaire au PLQ pour couvrir leurs hausses de tarifs et de taxes, immédiates et à venir…
Incluant cette ponction proprement scandaleuse pour la «franchise» santé.
Scandaleuse parce qu'elle se fera indépendamment des revenus des citoyens. Un gros 200$ pour le préposé, la travailleuse autonome ou la mère monoparentale. Mais un très petit 200$ pour les gros salariés et les entrepreneurs.
Sans compter ce ticket modérateur qui modérera surtout ceux qui n'auront pas les moyens de l'être. Et que feront les mères monoparentales, les patients qui ont des maladies chroniques, les personnes atteintes du cancer, lesquelles, par définition, ont de multiples rendez-vous chez le médecin?
Paradoxe ultime: seul Ottawa pourrait sauver les Québécois de cette «franchise» santé pensée de manière particulièrement régressive. Si, bien sûr, le gouvernement fédéral venait à refuser de modifier la Loi canadienne sur la santé pour «accommoder» le budget Charest…
«Finie la culture de la gratuité des soins de santé et des services gouvernementaux!», qu'on nous dit…
Et les impôts, c'est quoi ça? Une coquetterie de la gauche?
La «révolution culturelle» du gouvernement, ce n'est rien d'autre qu'un retour aux vieilles recettes conservatrices.
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RÉTABLIR L'ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE:
Et tout ça pour faire quoi?
Bien voyons. Pour «rétablir l'équilibre budgétaire»
Et qui l'a déséquilibré, le budget? La récession? Un peu, mais pas autant qu'on le croit au Québec.
Alors, quoi?
Eh bien. Ici comme dans nombre d'autres États occidentaux, c'est principalement le gouvernement lui-même qui l'a déséquilibré, ce budget.
Pourquoi et comment a-t-il fait cela?
Réponse: pour des raisons essentiellement idéologiques. Il a vidé lui-même une partie de l'assiette fiscale de l'État en accordant une brochette de baisses d'impôts dont les gens, sauf les plus nantis, ne voulaient même pas.
Et bien sûr, en refusant pendant des années d'occuper le champ fiscal laissé vacant par l'«autre» gouvernement conservateur, celui d'Ottawa, lorsqu'il a abandonné 2 points de TPS.
Cela ne tient pas d'un «complot», mais simplement d'une vision conservatrice des choses. Une vision amplement documentée et dont les effets dévastateurs sur plusieurs États providence se font encore sentir aujourd'hui.
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LA «PIRE» DES MESURES:
Une preuve supplémentaire?
Cette déclaration plus que révélatrice sortie de la bouche de M. Bachand ce soir en entrevue: «La pire des mesures, ce sont les impôts!». C'est d'une candeur à tirer les larmes… Quoiqu'il vaut mieux être sourd que d'entendre des choses comme celles-là.
La «pire» des mesures, selon ce gouvernement, serait donc celle qui, dans les faits, est la moins «régressive» et la plus équitable…
Cette manière de réduire l'assiette fiscale de l'État n'est d'ailleurs pas unique à ce gouvernement. Loin de là.
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«AFFAMER LA BÊTE»:
Le 24 février, je rapportais comment l'économiste américain renommé, chroniqueur au New York Times et Prix Nobel, Paul Krugman, décrivait cette stratégie des gouvernements de droite occidentaux – une stratégie baptisée avec raison «affamer la bête». Voir: http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/02/24/un-march-233-de-dupes.aspx
Dont voici le passage-clé:
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«Dans une de ses chroniques au New York Times – lequel n'est pourtant pas un repaire de dangereux socialistes -, le réputé économiste Paul Krugman expliquait comment depuis les années Reagan, le discours des Républicains et de l'intelligentsia conservatrice s'est propagé aux États-Unis. Ce qui allait déborder sur l'Occident. L'objectif: affaiblir les États providence. Leur stratégie fut baptisée "affamer la bête". Elle commence par une réduction d'impôts – un geste toujours populaire. Puis, les revenus de l'État étant diminués, à la moindre crisette, le déficit augmente ou réapparaît. Les gouvernements se disent alors "forcés" de couper les services publics. Et une fois qu'on a bien "affamé la bête" étatique en baissant les impôts souvent au bénéfice des entreprises et des mieux nantis, ils coupent dans les services publics pour retrouver un équilibre budgétaire qu'ils ont détruit eux-mêmes. C'est précisément ce qui s'est passé à Québec et à Ottawa. Maintenant, avec le discours catastrophiste ambiant du genre "on fonce sur un mur!" ou "le Québec dans le rouge!" -, on s'apprête aussi à demander au bon peuple de payer plus en tarifs plutôt que de revenir à une fiscalité plus équitable. Et pourquoi tout cela? Principalement parce que moins de services publics permet d'élargir en contrepartie la place du privé. Regardez bien ce qui se passe en santé et en éducation depuis le déficit zéro du même Lucien Bouchard. Le privé ne cesse de prendre de l'expansion. (…) Bien sûr, on peut être pour ou on peut être contre cette vision. Mais, au moins, n'insultons pas l'intelligence des gens en prétendant qu'elle n'existe pas. Ou qu'elle ne serait que l'ultime incarnation du "gros bon sens", de la "vérité" ou même, de la "lucidité"…» ************************************************* |
Evidemment, le gouvernement Charest, après avoir bien affamé la bête, passe aujourd'hui à la phase détroussage de la classe moyenne et des petits travailleurs parce qu'il est redevenu majoritaire.
Parce qu'il lui reste un bon trois ans avant les élections.
Parce que, dans les faits, ce budget traduit sa véritable vision des choses.
Même en août 2009, j'avançais dans The Gazette la forte possibilité que de très mauvaises surprises attendent la classe moyenne dès le budget du printemps 2010:
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«When it comes to public finances, it looks as if Quebec might be heading straight for a serious case of déjà vu all over again. During my vacation and while Quebecers' attention has been focused less on politics recently and more on the crazy weather, the planets were aligning for a return to the famed rhetoric of "sacrifice" that dominated the painful years of Lucien Bouchard's zero-deficit crusade launched in 1996. Bouchard chose to slash public services. But chances are this new "sacrifice" operation will start instead with an increase in a number of government rates and fees.» |
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Mais «affamer la bête» de l'État en réduisant son assiette fiscale, pour se retourner ensuite vers la classe moyenne et les travailleurs à petits salaires, est aussi un parti risqué. Même pour un gouvernement majoritaire. Du moins, à terme.
Les gens sont plus éduqués qu'auparavant. Les «manoeuvres» qui, autrefois, passaient comme une lettre à la poste, sont aujourd'hui mieux comprises par la population.
Au fond, cette arrogance conservatrice constitue peut-être l'erreur la plus grave de ce budget.
Souvenez-vous. Lorsque le gouvernement Charest a commencé à baisser les impôts – il l'a fait pour plus de 5 milliards seulement pour les particiliers -, dans les médias et la classe politique, on s'étonnait de voir les sondages montrer que la majorité des Québécois n'en voulaient pas. C'est que déjà les gens avaient saisi ce qui arriverait si on déshabillait trop l'État…
Bref, la partie ne sera peut-être pas aussi facile pour le PLQ qu'il ne le croit.
Surtout avec ces allégations au parfum trouble qui montent dans plusieurs autres dossiers.
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Avec ce budget, M. Charest aura «enfin» livré dans son entièreté sa véritable vision.
Pour les Libéraux, la question est toutefois de savoir jusqu'à quel point ce budget de la «révolution culturelle» à la sauce conservatrice s'avérera être un cadeau empoisonné pour son éventuel successeur…
Il y en de l’argent, elle est dans les poches des corrompus de la construction. Combien de milliards seraient récupérés des poches des entrepreneurs et des politiciens si le ménage était fait ? Sur les 42 milliards en infrastructures ? Il parait qu’on dépense 25% de plus qu’ailleurs au Québec, ça aiderait à rééquilibrer le budget un tel montant.
À noter que le M. Montmarquette des lucides est juste le contraire du M. Montmarquette qui écrit ici…ce n’est pas du tout le même.
Il est aussi à noter que M. Charest a bien pris soin d’augmenter tout ça après son élection. Le PLQ pourrait en avoir encore pour plus de 3 ans avant de tenter de se faire réélire, ce qui pourrait être suffisant pour se faire pardonner vu que l’électeur moyen à la mémoire courte et semble peu ou pas préoccupé par les déficits de nos gouvernements mais peuvent voter pour un slogan comme : Les 2 mains sur le volant pour mieux traverser la crise économique.
Bonne analyse madame Legault. Je me désole cependant de la complaisance démontrée par la plupart des commentateurs politiques. On parle même de budget « courageux » et « historique ». Votre perspicacité est bonne à lire.
J’ajouterais seulement un élément. Il n’est pas surprenant que le gouvernement Charest se positionne davantage à droite. Quand l’opposition officielle affiche tambour battant son « virage important », prônant l’enrichissement personnel pour régler tous les problèmes, le parti libéral se sent évidemment autorisé à virer plus conservateur.
Faut dire que madame Marois maîtrise bien l’art de s’autopeluredebananiser, selon l’expression chère à Monsieur.
M. Frenière en profite pour critiquer Mme Marois sur l’enrichissement personne qui autoriserait M. Charest à taxer encore plus mais, payer plus de taxes n’a jamais favorisé l’enrichissement des individus…c’est le contraire M. Frenière.
Depuis la sortie (calculée) de Lulu-Lucide ainsi que la collaboration des Pierre Fortin et Cie la conclusion de ce budget était prévisible. J’imagine que les Desmarais et Cie applaudissent à quatre mains ! Et nous comprenons fort bien maintenant les deux mains sur le volant de Patapouf Premier !
Ce matin les plus démunis et la classe moyenne sont ceux et celles qui doivent faire le plus grand effort, la LUCIDITÉ dans toute sa splendeur !
Je ne crois pas du tout que l’argent est le plus grand problème en santé, certes il en représente un mais l’administration d’un ministère sous la coupe d’un ministre JUNIOR comme Bolduc ainsi qu’une bureaucratie obèse en cadres-supérieur sont encore en place au lendemain de ce budget et RIEN n’a été fait pour réduire l’inutile.
Une hausse de la TVQ est tout ce qu’il y’a de plus inéquitable socialement et économiquement parlant. Un gouvernement du PLQ étant ce qu’il est ne pouvait pas passer à côté , pas question de toucher à l’impôt des petits amis bien nantis tout de même !
Et dire qu’il y’a parmi ceux et celles de la classe moyenne qui se font encore dévaliser des naïfs qui applaudissent à deux mains ce budget !
PS : Je vous recommande d’écouter la parole divine de Madammmme. Bombardier ce matin chez Arcand ! Hallucinant ! La Madame trouve ce gouvernement très courageux ???? Et bien entendu elle ne manque pas l’occasion de dire à la masse d’indigènes que nous sommes que si nous ne pensons pas comme elle nous sommes dans le champ ! Mais cela nous le savions déjà n’est-ce pas !
Très malcommode de se prononcer, si tôt, sur les mérites (ou les démérites) de ce budget…
Rien n’est parfait, ne l’a jamais été, et ne le sera jamais. Tout peut donc être critiqué vertement avec des tas d’exemples probants à l’appui. Et si l’on ajoute que personne n’est jamais particulièrement enchanté d’avoir à payer davantage pour ce à quoi il s’est confortablement habitué à consommer, parfois même en bas du véritable prix coûtant, on ne se gênera certainement pas pour rouspéter avec beaucoup d’indignation sur les mesures budgétaires annoncées au cours des prochains jours.
Et pourtant…
Le gouvernement pouvait-il réalistement continuer comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes? Jour après jour, nous sommes – bien malgré nous – engagés dans une compétition féroce avec des pays capables de produire des tas de biens à une fraction de ce qu’il nous en coûterait ici pour ce faire. Des pays dépourvus par contre de la vaste majorité de nos services, sans filet social, et dont le niveau de vie est misérable.
Que cela nous plaise ou pas, et la chose ne nous plaît certainement pas, il va falloir payer un peu plus pour ce que nous avons (encore…) et que d’autres, ailleurs sur cette planète, n’ont jamais eu.
Donc, nous faisons quoi au juste? Nous coupons dans ce qui nous tient pourtant tellement à coeur, ou nous acceptons une hausse de notre contribution pour maintenir des mesures qui font certainement l’envie de beaucoup de personnes d’un peu partout. Voilà le noeud du problème.
On nous dira qu’on aurait du surtout faire casquer davantage les « riches » et les entreprises. Ce qui peut, à prime abord, sembler être une solution plus équitable que de demander encore plus à la classe moyenne. Sauf que… d’où provient le plus souvent le revenu de cette classe moyenne si ce n’est d’un emploi rémunéré par une entreprise?
Le monde est devenu bien petit, et toute entreprise désireuse de continuer à exister demain se doit impérativement de surveiller étroitement ce qu’il lui en coûte pour faire des affaires ici ou n’importe où ailleurs dans le monde. Et ce serait assurément un pari très risqué d’intensifier la ponction fiscale de ces entreprises qui permettent à la classe moyenne de vivre assez bien malgré tout. Les « riches » ainsi que les entreprises peuvent aller vers des cieux plus cléments si le climat ici en vient à ne plus leur convenir. Et nous nous retrouverions alors dans de beaux draps si cela se produisait…
De quelle manière le gouvernement aurait-il du s’y prendre pour mieux ménager la chèvre et le chou?
Je n’en ai franchement pas la moindre idée.
Et, en fin de compte, à tout bien considérer, je pense que le gouvernement a fait du mieux qu’il lui était possible de faire dans les circonstances – même si l’idée de payer davantage ne m’emballe pas plus qu’elle n’emballe personne.
Les meilleurs alliés de Québec solidaire : le PLQ, avec ce budget, et, dans une moindre mesure, le PQ, trop centre droit-droit désormais.
Aux prochaines élections provinciales le portrait a de bonnes chances de changer. Souhaitons que QS trouve les mots pour bien mousser son programme de retour vers la décence et la responsabilité fiscale et sociale.
Si les gros méchants capitalistes menacent d’abandonner le navire en cas de barre à gauche, je suis convaincu que les capitalistes Chinois se feront un plaisir de remplacer ces salauds, et qu’ils paieront avec joie leur juste part de contributions au filet social. Après tout, les Chinois au pouvoir ne sont-ils pas communistes dans l’âme. Donc, partager la richesse leur sourit, jaune ou pas jaune. 🙂 De plus, cela leur ferait de la très belle publicité à l’échelle de la planète, surtout dans les pays sous développés comme en Amérique latine. Comme disent les Anglais : le chat parmi les pigeons. J’ai hâte de voir ça.
Ce budget est une honte, et la preuve, une fois de plus, que nos élus ne nous représentent pas, mais alors là, pas du tout.
Il y a des limites à mépriser et exploiter les masses silencieuses. Un jour, le couvercle va sauter…
RÉTABLIR L’ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE :
«Vaches à lait» ou «dindons de la farce» ?
Bonnets rouges … Rouges Bonnets…
Madame Legault nous dit :
« Et tout ça pour faire quoi ?
Bien voyons.
Pour «rétablir l’équilibre budgétaire.
Et qui l’a déséquilibré, le budget? » . (…) Souvenez-vous. Lorsque le gouvernement Charest a commencé à baisser les impôts – il l’a fait pour plus de « $ 5 MILLIARDS » seulement pour les particuliers -, dans les médias et la classe politique, on s’étonnait de voir les sondages montrer que la majorité des Québécois n’en voulaient pas. C’est que déjà les gens avaient saisi ce qui arriverait si on déshabillait trop l’État… »
Et moi je vous dit…
-Baisser les impôts de « $ 5 MILLIARDS ! »..pour venir ensuite se plaindre que le gouvernement manque d’argent !
– Franchement… Faut le faire !
Mais précisions que le PQ avait fait exactement la même chose quand il avait baissé les impôts de $ 4.5 MILLIARDS ! entre 1998 et 2001 pour ensuite couper sans la santé, l’éducation et l’aide sociale…
Ça aussi… Il fallait le faire !!
PQ- Libéral… Libéral-PQ…
Bonnets rouges … Rouges bonnets…
Oui ! « Je me souviens»
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L’autre Montmarquette
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Ce budget est celui d’un gouvernement de lâches puisqu’il s’attaque fortement aux moins fortunés, aux plus malades et doublement fortement aux québécois qui, comme moi, font à la fois partie des moins fortunés ET des plus malades. Mes revenus annuels viennent d’augmenter d’environ 50$ mais les nouvelles mesures gouvernementales vont me coûter des centaines de dollars de plus par année. Ce même budget épargne les petits amis du gouvernement, les plus riches et ceux qui financent le PLQ. La vaste majorité des québécois s’appauvrissent avec ce budget alors que les plus riches qui financent le PLQ verront probablement leurs hausses de taxes et de tarifs être largement compensées par l’augmentation du graissage gouvernemental dont ils bénéficiaient déjà.
Le gouvernement Charest est un gouvernement incompétent qui est le seul responsable du marasme budgétaire dans lequel il se trouve. C’est à lui et à lui seul de faire le ménage dans ses finances. Il devrait commencer par taxer les produits de luxe consommés à outrance par ses petits amis et mettre en place les outils qui lui permettraient de récolter les impôts qui lui sont déjà normalement dus par ces mêmes petits amis. En commandant une commission d’enquête sur l’industrie de la construction et en cessant de verser des surplus exorbitants à la mafia, ce gouvernement n’aurait pas besoin de nous surtaxer.
J’ai lu des titres comme « Fini la gratuité en santé ». On nous prend pour des imbéciles. Y a-t-il un seul québécois qui pense réellement que nos soins de santé sont gratuits? On paie tous déjà énormément pour ces soins. On va dépenser des fortunes pour nous envoyer un document chaque année pour nous informer de ce que nous coûtent nos soins et pour nous faire comprendre que ce n’est pas gratuit. Y a-t-il un seul québécois qui ne sait pas déjà que ces soins ne sont pas gratuits et qu’ils sont mêmes déjà très coûteux?
Il faudrait imiter les français et tenir une grosse manifestation pour demander la démission de Jean Charest et de son gouvernement au complet. C’est évident que cela ne conduirait à rien mais ça nous donnerait au moins une occasion de démontrer l’ampleur et l’intensité de notre insatisfaction face à ce gouvernement d’incompétents et d’irresponsables.
Trop c’est trop!
Pour tuer une vache sacrée, il faut l’affamer suffisamment pour que le peuple empathique réclame sa mise à mort. Sacrée ou non, ça n’aura plus vraiment d’importance. C’est ce qu’on appelle la «lucidité patentée».
M. Montmarquette n’ose plus, « a cause des attaques malicieuses passées des gens de droite, conclure ouvertement son raisonnement qui est : Vive Québec solidaire qui possède les solutions et n’est pas comme ces vieux partis fédéralistes qui coupent dans les impôts pour couper les BS qui meurent de faim. Québec solidaire va taxes les grosses entreprises pour augmenter le BS de 40 % comme un Robin des bois des temps modernes. C’est juste de valeur que les Québécois, que nous voulons sortir du Canada pour mieux réaliser la chose, ne comprennent pas plus et en assez grand nombre.
Québec solidaire va taxer les entreprises plus qu’en Ontario ou au Nouveau-Brunswick sans qu’elles songent à quitter comme l’a fait M. Chrétien qui paie maintenant ses impôts personnels en Ontario, où il s’est construit, au nom de madame, ce qui le fait épargner.
*******Winston Chruchill vient de se réincarner*******
Je pense que Charest et Bachand se prennent pour Winston Churchill en promettant, à leur manière (conservatrice), «du sang, de la sueur et des larmes». Dans le récent budget il y a indéniablement un zeste de courage. En effet, quelque chose doit être fait dans le vaste champ des fonds publics, des dépenses et des revenus. Mais il y a aussi dans tout cela une trompeuse apparence de grand courage. En effet. aucune vision, sauf de type comptable, ne donne à ce budget une existence susceptible d’ouvrir de nouvelles portes, d’entraîner de nouvelles perspectives à la fois solidaires et «lucides».
En fait, on va saigner la classe moyenne sans en donner beaucoup aux moins nantis. Il n’y a aucun effort réel et soutenu pour traquer ceux et celles qui profitent effrontément des abris fiscaux, des échappatoires fiscales, des paradis fiscaux et des mille moyens «techniques qui permettent aux cossus et aux nantis de ne pas payer leur quote part. Et dans le même sens il est clair que rien, absolument rien, n’est mis en place pour réduire les inégalités sociales et économiques.
Ma note est donc de 65%. C’est généreux et un peu bonnasse!
Jean-Serge Baribeau, sociologue des médias
Et voilà, le petit tour de passe-passe de ce gouvernement conservateur est bouclé. Dans un premier temps, il a soulagé les épaules des mieux nantis dans la société, ainsi que celle des entreprises, en abaissant leurs impôts, à même d’ailleurs des transferts fédéraux dédiés à la santé et à l’éducation. Dans un second temps, celui de ce budget, il transpose ce fardeau dont il a allégé les épaules des plus riches, sur les épaules des citoyens les moins nantis. En bref, c’est soulager les citoyens des classes possédantes et dirigeantes d’un fardeau pour le déplacer sur ceux des classes laborieuses. Basta.
J.J.Charest est un individu dénué d’empathie et de compassion. C’est un individu qui n’a jamais fait ressortir de lui même qu’une énorme dose d’égocentrisme pur. Ah c’est quoi ça! S’exprimer sur la personnalité la plus marquante d’un premier ministre si controversé cela soit t-il sert tout au moins à faire ressortir comment les intérêts de classe d’un politicien sont bien servis par sa sensibilité conservatrice.
C’est effectivement un budget coupe gorge qui prépare un avenir précaire pour la petite et moyenne classe moyenne. La franchise santé est ce qui frappe le plus comme mesure et elle n’est pas proportionnelle aux revenus que les ménages obtiennent. Sans doute que dans trois ou quatre ans, le PLQ lui-même et les partis de l’opposition vont promettre d’ajuster selon les revenus, franchises et tickets modérateurs. On connaît la chanson. De la part du PLQ, cette éventuelle promesse électorale ne sera que cynisme considérant le mal fait alors tout comme on peut se souvenir de l’irrespect de cette promesse de décembre 2008 d’abolir la TVQ sur les produits culturels québécois. Parce qu’ après les baisses d’impôts de 2007, la TVQ va être renforcé par deux points d’augmentation d’ici janvier 2012.
Ce gouvernement Charest est le plus fourbe, cruel et corrompu que le Québec ait connu depuis très longtemps. Un appel à la démission réussi d’un premier ministre voire d’un gouvernement par des manifestations monstres cela se voit très rarement toutefois cela existe. Charles De Gaullewhich qui méritait vraiment mieux un meilleur sort que les W.Bush, Reagan, Sarkozy, Trudeau, Charest de ce monde a démissionné en 1969 suite à un référendum perdu mais surtout suite aux effets accumulés de la crise de mai 68 en France.
J.J.Charest et son mentor Lucien Bouchard ne sont que des individus inqualifiables pour rester poli.
» Ma note est donc de 65%. C’est généreux et un peu bonnasse. »
En effet M. Baribeau. Vos savantes lectures de l’ignoble Iznogoud vous ont corrompu. 🙂 Ou serait-ce l’habitude du professeur habitué à dorer la pilule à ses étudiants qu’ils ne faut plus traumatiser en leur accordant la note qu’ils méritent. Le Ministère n’aime pas les mauvais résultats, n’est-ce pas.
Ce que ce gouvernement mérite c’est un bon coup de pied au cul.
Taxer les multinationales, les banques, les institutions financières, cela est digne du marxisme. Ce cher Marx va rapidement revenir à la mode avec toutes ces insjustice qu’on nous lance cavalièrement au visage. Ça va saigner, un jour.
Ah! à ça ira… les banquiers et tutti quanti à la lanterne. On récolte ce que l’on sème. Qui sème le vent récolte la tempête, c’est bien connu.
Il est tout de même incroyable comme certaines personnes, certaines classes sociales préfèrent ignorer l’histoire. Pourtant…
-Charles De Gaulle qui méritait vraiment mieux comme meilleur sort que les W.Bush, Reagan, Sarkozy, Trudeau, Charest de ce monde a démissionné en 1969 suite à un référendum perdu mais surtout suite aux effets accumulés de la crise de mai 68 en France-.
Correction de la coquille, gracieuseté de l’anti spam. Voir ne pourrait t-il pas trouver un autre moyen?
Tant qu’à faire, d’autres mots sur la politique et ce budget. Nous vivons dans des monarchies électives avec droit de cité à tous les cinq ans. Cela donne ce résultat avec en prime notre héritage de colonisés québécois qui nous barrent l’accès à la liberté souveraine nationale. Charest se dit probablement qu’un peuple endormi pareil peut subir une ponction économique très importante sans problèmes. Hausse accéléré et croissante des tarifs d’électricité et dans un pays froid à part ça! Hausse de la taxation et franchise santé. Trois éléments pour une politique sociale de retour par étapes et régressif à l’après deuxième guerre.
Bonjour
Les libéraux ont tous sortis la même cassette aujourd’hui, prétendant que la famille québécoise avec deux enfants et un salaire de $75,000/année (le hasard fait bien les choses parfois) disposent de plus d’argent depuis 2003.
Dans le cas de M.Charest, c’est vrai, surtout si le $75,000 annuel vous est versé sous la table par le Parti libéral depuis les dix dernières années.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Budget/2010/03/31/007-budget-lendemain.shtml
Madame Legault, le budget de Bachand a des objectifs beaucoup plus importants que l’équilibre budgétaire. Monsieur Bachand avertit les salariés québécois qu’ils devront travailler plus fort et plus longtemps. C’est sa révolution culturelle. Monsieur Bachand sait très bien que ce budget pourrait amener certains travailleurs à se dire qu’ils seraient mieux de rester à la maison que de payer pour les riches.
Pour les dissuader de prendre cette option, Bachand
a) Annonce une cotisation uniforme (taxe régressive) pour les services de santé qui aura augmenté de 800% en 2012 ( de 25$ à 200$ en 2012. Ça veut dire simplement que le petit salarié qui quitte le marché devra quand même acquitter cet « contribution ».
b) Simultanément, annonce des augmentations de tarifs et de taxes dans tous les domaines excepté pour les places en garderie à 7$. L’électricité, la TVQ, les frais de scolarité, la taxe sur l’essence seront augmentés selon un programme qui s’échelonnera au moins jusqu’en 2014. Si le gouvernement libéral n’a pas touché la tarification des places en garderie, ce n’est pas par grandeur d’âme. Il aurait été facile d’augmenter les tarifs vu les scandales qui touchent le ministre Tomassi. Les libéraux se sont aperçus que cette mesure sociale a eu comme effet d’augmenter le taux d’activité des jeunes mères monoparentales et les couples de jeunes travailleurs à revenus modestes avec des jeunes enfants. Si le gouvernement augmentait la tarification, plusieurs mères choisiraient plutôt de rester à la maison évaluant que le salaire horaire de 13$ et les déplacements journaliers de la garderie au travail à un rythme effréné ne valaient le coup.
Jean Charest, ce soir, a dévoilé clairement ses intentions en répondant à la question si ce budget signifiait son départ de la politique, il a dit » que son gouvernement voulait que les Québécois travaillent plus fort et plus longtemps. Il devait montrer l’exemple ».
En somme, en maintenant les gens dans l’obligation de travailler, le gouvernement s’assure que les salaires réels n’augmenteront pas et que la majorité des Québécois travailleront au-delà de 65 ans. La moyenne d’âge de prise de la retraite au Québec est de 62 ans. Oubliez la publicité de la retraite à 55 ans, c’est un mirage. Seuls, les riches pourront continuer de compter les intérêts de leurs placements dans le condo de leur paradis fiscal !!
Bonsoir Mme Legault,
J’aurais eu envie de traiter le prince Jean et son shériff Bachand de tous les noms mais je n’en vois plus l’utilité car nous savons tous maintenant qu’ils se complaisent dans la facilité et l’absence d’imagination. Ça fait 20 ans qu’on essaie de remonter le système de santé en y injectant continuellement des fonds et sans jamais y parvenir. Est-ce qu’on a bien identifié la source du problème ? Évidemment, c’est plus facile de venir fouiller dans nos poches que de s’attaquer au vrai problème.
C’est drôle non, alors que d’autres provinces ont choisi d’étirer sur six ou huit ans les efforts pour retrouver l’équilibre budgétaire, nos penseurs eux, ont jugé plus à propos de ramener le tout à 3 ou 4 ans. Cette situation me fait un peu penser à quelqu’un qui, mal pris, déciderait de faire un mauvais coup pour se sortir du trou plus rapidement, juste avant les prochaines élections. Auraient-ils quelque chose à nous cacher ? Nous savons maintenant jusqu’où ils peuvent aller.
Je reste toutefois confiant, on continuera de fouiller dans les placards et les poubelles des libéraux.
J’aurai bientôt 62 ans et cela fait au moins 40 ans que j’entends parler d’équilibre budgétaire, de remboursement de la dette, de soins de santé qui seront dorénavant les meilleurs au monde, des salles d’attente qui seront vides de patients tellement l’efficacité s’y sera installée, des impôts qui seront diminués, du pouvoir d’achat des travailleurs qui sera plus grand et je pourrais passer la soirée à en énumérer, mais ce ne changerait rien au discours, un peu comme ce que les soit-disant experts ont inventés comme stratège pour se remplir les poches d’avantage.
Ça va faire..! Vous nous avez pendant toutes ces années fait la preuve la plus absolue que vous ne connaissez absolument rien aux solutions possibles….vous êtes des improvisionnistes et vous faites une maudite belle équipe avec les empêcheurs de tourner en rond que sont les syndicats FTQ, CSN,CSD et autres.
Vous savez quoi, le bateau est perçé de bord en bord, le capitaine est saoul à la journée longue et l’équipage est devenue un bande de boucheux de trous pour empêcher le vieux rafiot de couler à pic.
Et au dessus de tout ça, il y a les armateurs (establishment) qui eux attendent patiemment qu’il coule enfin le vieux sacrament de bâtiment, parce qu’ils vont collecter les assurances.
Ça fait dur en…et je vais dire le mot parce qu’il est significatif «câlisse».
Moi, j’en ai plein le c…et d’autres que moi l’ont aussi..vous n’avez qu’à regarder les sondages de ce soir. (Léger Marketing)
Heureusement, je sens dans la population ( le bon peuple ) une prise de conscience comme rarement on l’avait vu encore et c’est comme une espèce de vague de fond qui s’amène…et ça pourrait bientôt devenir un tsunami.
Je pense vraiment que le bon peuple, cette fois-ci, il ne va pas changer le capitaine alcolique et son équipage de boucheux de trous, pour les remplacer par un autre capitaine ivrogne aussi et d’autres boucheux de trous, juste d’une autre couleur.
Non ! non ! non ! , le bon peuple il est devenu intelligent avec les années, il est de plus en plus instruit lui aussi et il est de plus en plus tanné des soit-disant experts et grands penseurs de notre collectivité, des raconteurs de sornettes à la Lune.
Il commence à les voir les solutions, le bon peuple et il commence à comprendre que ça va prendre un bateau neuf en premier lieu.
Et surtout que le bateau y vient pas avec l’équipage, non non, y vient tout seul comme l’aurait dit Félix.
Le bon peuple il va l’affréter après le bateau…..il va trouver le bon capitaine et donner à ce bon capitaine la responsabilité de bâtir un équipage fiable pour naviguer le beau bateau neuf, et le bon peuple il va bien rénumérer ce capitaine et son équipage, parce qu’il aura vérifié les compétences de tout ce beau monde avant…ça va faire pas mal différent de maintenant…et le bon peuple il n’aura plus peur de perdre ses acquis…parce que de la façon dont les choses fonctionnent maintenant, il est sûr de les perdre et qu’en agissant il a toutes les chances de réussir à les sauvegarder.
Et oui, quand chacun de nous individuellement et collectivement, nous aurons enfin le courage de prendre en main notre destinée, quand les vrais fonctionnaires de l’État seront aux travail, les autres, ce que j’appelle les bonusables, on en a pas besoin…quand les infirmières et les infirmiers pourront être des infirmières et infirmiers en action, et mieux rénumérées, on prendra les bonus des bonusables et les revenus des syndicats pour augmenter leur rénumération…quand les vrais intervenants du système de la santé (les médecins) pourront soigner et opérer à la demande et non au budgets bonusables, le système de santé va fonctionner…et je m’arrête ici, mais il y en a des centaines de quand…c’est juste de faire le premier pas vers la réussite.
J’écoutais Jean Charest dire ce soir, je peux regarder mes enfants dans les yeux et leurs dire que j’ai fais un buget pour leur avenir. Il avait probablement raison pour ce qui concerne ses enfants, mais ça tiendrait pas la route pour ce qui concernent les enfants du bon peuple.
Jean tu n’as pas la compétence et ça on s’en doutait, mais là c’est un peu plus grave, tu n’as plus de crédibilité dans tes propos…et quand j’écris ça, c’est avec tout le respect que je te dois…parce que tu n’es pas pire que ceux qui veulent te remplaçer dans le moment.
Vivement le beau bateau neuf, pour et au service du bon peuple, qui parce qu’il est devenu responsable saura garder un oeil en permanence sur lui.
Cette vague qui s’amène, je vous le prédis, vous ne pourrez pas l’arrêter cette fois, parce qu’elle arrive tout droit des trippes du bon peuple…!
Les vaches à lait, ah oui? Ça va péter, ça va péter… 😉
Ce qui permet aux élites d’être aussi arrogantes, c’est la croyance généralisée que les riches méritent leurs privilèges parce qu’ils travaillent plus fort que les pauvres. Or rien n’est plus faux!
Les riches ne travaillent ni mieux, ni plus fort que les autres. Bien souvent, ce sont les employés qui doivent défendre leur entreprise contre des patrons qui prennent de mauvaises décisions fondées sur des caprices inavouables.
Quand les gens vont-ils comprendre que la richesse n’est pas créée par les riches ? Quand vont-ils se rendre compte que ce sont eux et non les patrons qui font fonctionner l’économie ?
Pour régler le déficit, le gouvernement devrait passer plus de temps à augmenter nos revenus qu’à nous inventer de nouvelles dépenses.
Et favoriser les entreprises n’augmente pas les revenus des contribuables, ça augmente les profits des riches qui ne paient presque pas d’impôts de toutes façons.
Claude Perrier dit que les riches pourraient choisir de s’en aller vers des cieux plus cléments. Hé bien, s’ils veulent s’en aller, qu’ils s’en aillent, on a pas besoin d’eux pour vivre. C’est nous qui les faisons fonctionner les usines, pas eux.
Bonjour,
……………. « De quelle manière le gouvernement aurait-il du s’y prendre pour mieux ménager la chèvre et le chou? »
…………… « Et, en fin de compte, à tout bien considérer, je pense que le gouvernement a fait du mieux qu’il lui était possible de faire dans les circonstances – même si l’idée de payer davantage ne m’emballe pas plus qu’elle n’emballe personne. » Perrier
S’il avait fait ce qu’il avait promis en 2003 avec sa réingénérie et écouté l’opposition, qui lui suggérait « la solution », nous n’en serions pas 7 ans plus tard à se dire qu’il n’avait pas le choix!
Était-ce voulu par le PLQ ?
Désorganisation civile et surtout déconstruction et manipulation, voilà les maîtres mots (ou maux) de ce gouvernement!
***
……….. « Les libéraux ont tous sortis la même cassette aujourd’hui, prétendant que la famille québécoise avec deux enfants et un salaire de $75,000/année (le hasard fait bien les choses parfois) disposent de plus d’argent depuis 2003. » Goyette.
Celle-là c’est vraiment la meilleure : en admettant que c’est vrai, c’est comme dire du propriétaire d’un bungalow que… réhypôthéquer sa maison de 25% (augmenter sa dette) — pour aller jouer au mécène — l’enrichira. Absurde !
Vous avez raison M. Goyette de souligner cette honteuse cassette!
Et… l’aide aux familles et citoyens de 5G$ — dont M. Bachand nous rabat les oreilles — ne fut possible qu’à même la carte de crédit via le 3 à 5 G$ annuel de déficit. Et cela sans parler de l’ajustement de 25 G$ de 2008 suite à une «réforme comptable». Autrement dit, le gouvernement ayant sous-estimé systématiquement ses déficits depuis dix ans, il a dû rajuster ses chiffres. Donc, une dette qui est passé de 111 G$ à 161 G$ en 7 ans !
Même si l’on doit trouver la solution de rembourser notre dette, nous ne serions pas dans une position aussi difficile, si le PLQ avait écouté le PQ, au lieu de baisser les impôts de 700 millions en 2008. Il proposait d’indexer la TVQ suite aux 2 baisses de la TPS qui devaient selon Harper régler le déséquilibre fiscal : « Après être passée de 7 % à 6 % en juillet 2006, la TPS sera dorénavant de 5 %, à partir de janvier 2008.» Jim Flaherty.
Donc entrée de fonds :
– 600 millions en 2006
– 1 200 millions en 2007
– 3 000 millions en 2008
– 3 200 millions en 2009
– 3 200 millions en 2010
– 1 600 millions en 2011
Avec ce 12,8 milliards en poche en 2011, nous serions en meilleure posture pour rembourser notre dette, qui en passant ne serait pas rendu à 161 G$.
Évidemment cela venait du PQ, comme les garderies ; les congés parentaux ; l’assurance médicaments ; les écoles confessionnelles ; le CHUM au 6000 St-Denis, qui serait ouvert maintenant !!!
À la place on a droit aujourd’hui au lancement de la construction du CHUM (CUSM) anglophone : honte à nous !!!
Bonne journée,
Merci, Serge Gingras, de m’avoir «semoncé» en ce qui concerne ma note de 6,5.
Après avoir réfléchi à votre demande de «révision de note», ma note sera de 5.5. J’aurais pu mettre 5.9 mais à ce moment-là les «autorités» auraient interprété cette note comme étant un 6.0.
Amicalement!
JSB
Comme j’aimerais que s’organise un mouvement citoyen. Une vague solidaire d’indignation et de colère, disant à ce mauvais gouvernement, une bonne fois pour toutes, que nous en avons assez de son incurie et de sa lâcheté et de le voir démolir nos acquis…
Et dire que ce budget « courageux » n’aura rien fait pour adresser le problème endémique de l’évasion fiscale et de la comptabilité complaisante; un problème qui devrait provoquer une petite gêne chez ceux s’y adonnant et leurs complices… ou à tout le moins leur faire baisser les yeux face aux générations actuelles et futures…
M. Grenier écrit : «Claude Perrier dit que les riches pourraient choisir de s’en aller vers des cieux plus cléments. Hé bien, s’ils veulent s’en aller, qu’ils s’en aillent, on a pas besoin d’eux pour vivre. C’est nous qui les faisons fonctionner les usines, pas eux. »
Ça sent le communisme ça M. Grenier. Les propriétaires d’usines, qu’ils aillent se faire foutre ! Les Russes et les Chinois et les Cubains ont déjà essayé ça. Pas trop concluant.
Les gens payent deja assez d’impots au Quebec. Le probleme ce sont les fonctionnaires qui ne savent pas gerer. Par exemple 1km d:autoute coute environ 50% moins chere en Ontario. Et ce n’est qu’un exemple parmis des centaines d’autres. Je crois qu’il est temps que les quebecois deviennent plus mature et raisonable. Ce n’est pas pour rien qu’il y a autant de gens dans les autres provinces qui rient de vous.
Article éclairant!
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18459
Article éclairant!
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18459
@ Monsieur Pierre Bellefeuille
Merci pour le lien vers un texte éclairant et important en cette ère de désinformation…
@Pierre B.
Encore un article demague et deconnecte de la realite qui met la faute sur le dos des riches.
@ Monsieur Paul Pieter Kruijmer
Vous écrivez: « met la faute sur le dos des riches. »
Où vous voyez un blâme monsieur, je vois plutôt un renvoi de chacun à ses propres responsabilités…
Vous écrivez: « demagogue et deconnecte de la realite »
Prière d’en faire la démonstration S.V.P.
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En terminant, j’attends toujours impatiemment de lire les montants payés en impôts – au sou près – par les banques canadiennes, que vous nous promettiez le mois dernier…
salutations,
Il a eu droit à toutes les allégories: les deux mains sur le volant, les deux mains sur la bouche, les deux mains sur les oreilles, les deux mains dans nos poches et maintenant, ladies and gentlemen, le voici avec la tête sur le billot.
LA Question qui se pose en ce moment? Bachand réussira-t-il, avec son discours arrogant et paternaliste – Ben là, cher peuple, c’est pas gratis un système de santé! Ah non??? – à nous mettre à genoux? À moins que nous ne soyons en pleine crise d’adolescence? I wish! Maudit que’j nous l’souhaite! Fort, fort…
Je laisse les calculs au « économistes » à cravates, aux politiciens à cravates, à tous ces cravateux-cravaté. Ces temps-ci, les chiffres tombent comme peau de chagrin, ça va déborder. Et ce qui me chagrine, c’est que je sais que vous (Gouv. Charest) savez que l’on sait. Nous savons fort bien que vos mains sont trop occupées dans des ailleurs meilleur, mais ayez l’intelligence de nous écouter! Vous en apprendrez des choses pourtant… Sur vous même également, qui sait?
Alors je vous prie de prendre bonne note de ceci: nous serons unis, défendant des valeurs chères aux Québécois, leurs « vaches sacrées ». Tradition Social démocrate, progressisme, solidarité, équitabilité. On le sent bien la grogne dans la population: out! le néolibéralisme qui aspire tout sur son passage laissant nos économies et structure affaiblies et affamées! Le mot « tranquille » sera loin derrière… et vive la démocratie!
Charest s’élance, retiens son souffle…. et nous aussi!
Ce discours qui tente de percer l’esprit des Québécois depuis quelque temps est paternaliste quand on y songe. Ce discours se base seulement sur un « état des lieux », sur les conséquences. Bachand: « Notre systéme de santé souffre! Vous voulez le garder fonctionnel? Ben c’est pas gratis, il faut donc payer! » Mais nous savons que ce n’est pas gratuit, nous payons par nos impôts depuis fort longtemps. Nous ne sommes plus dupe! Car LA vrai question, l’angle sous lequel on doit discourir pour comprendre la réalité comme disait Platon, c’est la CAUSE, non les conséquences. Il est faux de croire que les Québécois ne veulent PAS payer pour leur système de santé, ils veulent qu’il reste équitable et universel. Il faut ainsi mieux gérer ce système et notre fric pour stopper la gangrène privé et mettre à la porte les tenants du néo-libéralisme qui ont causé l’effondrement de nos économies. Car elle est bien là LA CAUSE de nos malheurs financier!
Encore une fois, les Québécois SAVENT que socialement ils doivent faire des choix pour l’avenir. Mais là, on nous pousse les faits accomplis dans la gorge! M. Bachand nous dit: « Les Québécois nous on dit qu’ils veulent garder leur système de santé public. Ben payer basouelle! » Démagogie? Ce gouvernement n’a plus aucune crédibilité! Et le pire, c’est que dans cette ronde de négo avec Charest, s’il décidait de finalement « moduler » cette taxe selon les revenus, les Québécois l’accepterais immédiatement. Pourquoi? Car ils savent que cela est essentiel et sera par la même occasion, plus équitable.
Désolé pour le doublon plus haut, la soumission de mon premier lien avait mal fonctionné et je n’étais pas certain qu’il serait publié, d’où un doublon.
@ Monsieur Kruijmer
Les riches! Quels riches au juste? Dans mon lien, on parle des grandes banques, de ceux qui abusent du système monétaire mondial dans la plus abjecte déréglementation, laquelle pousse des millions de gens au chômage, sans ressource ou protection sociale. Ce sont justement les prêts consentis à ces grandes banques qui n’en avaient pas toujours besoin, qui justifient maintenant des mesures d’austérité budgétaire partout sur la planète au détriment des classes moyennes et des plus pauvres, faisant croire à la nécessité de réduire les programmes sociaux. Voyons donc! Au Canada seulement, ça fait longtemps que les lobbys privés souhaitent une main mise sur le secteur de la santé, lequel représente globalement un marché d’environ 80 milliards de dollars annuellement.
Les grandes banques sont tellement puissantes qu’elles peuvent pousser des pays entiers à la faillite. Le cas de la Grèce est probant! http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18353
Il y a des gens riches, d’autres super riches. Il n’est pas normal que certaines richesses se fassent sur le dos des petits investisseurs se faisant détrousser en partie ou complètement par une spéculation structurée et organisée mondialement revenant en force en 2010. Ces gens montrent le plus grand mépris à l’égard des peuples qu’ils exploitent. Où vont ces milliers de milliards qu’on prend de manière forcée dans les poches des contribuables? Dans le financement de la guerre? Dans les paradis fiscaux? Dans la création de quoi?
Les histoires de riches et de pauvres ne datent pas d’hier. Mes valeurs sont du côté de la justice sociale, pour adoucir le bref passage des plus démunis sur cette terre. La justice et la réglementation semblent faire très peur à ceux prônant la mondialisation néolibérale sans frontière, sans gouvernement, sans lois, sans réglementation, sans valeur sociale ou presque.
Je sais très bien que l’histoire du monde ne s’est pas construite sur de la ouate! Les guerres et les tensions sont perpétuelles. Cela dit, je crois que le mode global d’exploitation du monde actuel ne peut mener qu’à un état de violence accrue partout, car le système dans son ensemble est devenu profondément inique, et rien ne semble fait pour diminuer ces tensions.
M. Kruijmer,
Maturité ? Vous parlez de maturité ? Rappelez-vous quand les liberals annonçaient qu’ils voulaient baisser les impots et que la population leur demandait de ne pas le faire ou encore lorsqu’on lui demandait de récupérer le point de TPS laissé par le fédéral et qu’il n’a pas bougé. Si la volonté des Québécois avait été respectée nous n’en serions pas là aujourd’hui. J’en déduis que le PEUPLE est peut-être meilleur administrateur que les complets-cravates qui essaient de nous vendre leurs salades, ministres comme économistes à la botte des précédents et militant du désengagement social.
à propos d’impot des banques, quand vous les aurez trouvé n’oubliez pas d’inclure les revenus net après … impots qu’on puisse comparer (j’me trouve drôle).
Il y a de ces choses qui m’ont toujours laissé un peu bouche bée…
Comme cette fréquente propension au déni de l’importance d’éléments pourtant incontournables, essentiels au fonctionnement d’une chose, de la part de plusieurs.
Et cela n’a rien à voir avec le fait que la chose en question fonctionne selon un mode tout à fait correct et équitable. Seul le fait qu’il y ait une certaine « chose » que l’on doive « faire fonctionner » est en cause ici.
Ainsi, tous conviendront aisément que les jardiniers s’y entendent habituellement bien davantage que le châtelain en ce qui a trait à l’entretien des parterres de fleurs, ou encore que les rameurs sont ceux qui font effectivement avancer l’embarcation et non pas le capitaine.
Cela relève de l’évidence.
Sauf que, ce qui relève tout autant de l’évidence (à mon avis), c’est que si le châtelain en vient à déménager ses pénates ailleurs, ou que le capitaine décide de mettre son embarcation en cale sèche, ni les jardiniers ni les rameurs n’auront alors de quoi les occuper.
Et s’il s’avère que ce qui les occupe se trouve par le fait même à leur procurer les revenus pour subvenir à leurs besoins, si injustement sous-payés puissent-ils être ou pas selon le cas, la volatilisation de leur gagne-pain ne saurait en aucune façon servir leurs intérêts.
Ainsi, certains – assez étonnamment – considèrent que la brochette de possédants-bien-nantis, ces vils profiteurs, peut bien lever le camp si le climat en vient à ne plus lui convenir et aller en « exploiter » d’autres ailleurs. Nos jardiniers et rameurs locaux n’ont pas besoin d’eux pour faire tout fonctionner.
Ouais… Mais pour faire fonctionner quoi après que ces exécrables possédants-bien-nantis auraient décidé de quitter pour des cieux plus cléments (en ce qui les concerne)?
Cette délicate adéquation entre les intérêts des uns et les intérêts des autres est au coeur du problème.
Et ce budget du gouvernement québécois devant composer avec ces facteurs si peu compatibles très souvent, j’estime que les mesures proposées sont en bonne part aussi convenables que possible – avec quelques réajustements à faire du côté de la contribution pour la santé, par exemple, ainsi qu’ici et là afin de mieux peaufiner l’exercice.
Rien pour sauter de joie, donc. Mais rien justifiant de tout faire sauter non plus.
M. Plante vous nous dites : «Et le pire, c’est que dans cette ronde de négo avec Charest, s’il décidait de finalement « moduler » cette taxe selon les revenus, les Québécois l’accepterais immédiatement»
Je n’accepte pas du tout cette taxe. La moitié du budget provincial va à la santé. L’argent est là déjà. Le système n’en a pas besoin de plus. Le système a besoin de bons gestionnaires libres de l’influence des lobbys des compagnies d’assurance.
$200 de franchise c’est l’esprit de base d’une assurance habitation ou automobile…..ils nous préparent tranquillement à la même chose pour la santé.
Pas moduler…..éliminer. C’est du vol légalisé tout comme le ticket modérateur.
Dans une de ses déclarations M. Charest a dit «Je veux être capable de regarder mes enfants dans les yeux et leur dire qu’ils peuvent profiter de programmes sociaux grâce à mon travail»….. et les enfants des autres, en serait-il capable?
On ne veut pas savoir s’il est un bon père de famille, on veut savoir s’il est un bon homme d’État! On ne veut pas savoir s’il est travaillant, on veut qu’il travaille à prendre les bonnes décisions pour les Québécois. Une période de chômage dans son cas lui serait bénéfique à réfléchir sur le sens du travail. Récolter des choux à l’automne aussi c’est bon pour ça.
Un proverbe dit une pomme par jour éloigne le médecin
Aujourd’hui un médecin en chocolat en fera tout autant
Objecteur conscient
Non je ne vais pas vous donner ce montant a la cent pres, parce que je n’ai pas juste ca a faire. Mais je peux vous dire que les banques payent plus de 10 milliards en impot par annee. En passant vous les quebecois vous etes toujours pret a critiquer les banques lorsqu’elles font des milliards en profit, mais lorsqu’elles payent des milliards en impot vous vous fermez la gueulle. Et vive la societe distincte. Ca va etre beau lorsque vous allez etres separes.
Carl Gastonguay
Vous avez ecrit que les quebecois n’avaient pas demandes des baisses d’impot. Mais d’ou sortez vous. Je ne connais aucun peuple sur cette terre qui ne desire pas une baisse des impots. Deja qu’au Quebec les gens ont le plus haut taux d’imposition en Amerique. Il faut etre massochiste. Il est bien possible que Clotaire Rapaille avait raison finalement.
Ce budget est inadmissible pour la plupart des citoyens du Québec et ce gouvernement le sait. Ce ne sont pas les applaudissements calculés d’une bande de supporters à une assemblée d’une chambre de commerce, ni les encouragements de quelques intéressés de la même eau qui l’empêcheront de s’en rendre compte.
Il a bien essayé d’en mesurer la vilenie par ce qui seraient des fuites non calculées pour le tester, mais les conclusions sont maintenant claires. Il devra reculer, comme si ce recul ne faisait pas déjà partie de la stratégie de départ. Il le fera en modulant à peine l’impôt santé sur le revenu, de manière à faire croire que cet impôt est juste, mais il ratera de nouveau sa cible, car tous savent déjà que, tant qu’il ne puisera pas proportionnellement à la fortune dans toutes les bourses, y compris dans celles de ceux qui ont pignon sur rue à la bourse, cette légitimité lui sera refusée.
Il aura beau s’en remettre au constat banal qu’il n’y a pas de vaches sacrées au Québec, la plupart des citoyens demeureront convaincus qu’il s’y trouve cependant de sacrées vaches.
@ Monsieur Paul Pieter Kruijmer
Vous écrivez: « Non je ne vais pas vous donner ce montant a la cent pres, parce que je n’ai pas juste ca a faire. »
Ouf…
Un petit rappel cher monsieur… c’est VOUS qui aviez fait cette promesse: en n’affichant si peu de rigueur face à votre propre propos et surtout les arguments sur lesquels celui-ci repose, votre propos perds quelque peu en crédibilité…
Par contre on y gagne en clarté…
Pour ce qui est du temps qu’il fera lorsque nous serons séparés; « on verras ben!!! »…
Enfin, pour conclure au sujet des banques, j’aimerais qu’il en aille de celles-ci comme des citoyens corporatifs et qu’elles paient leur juste part d’impôt et ne se fasse pas complice de l’évasion fiscale comme c’est le cas présentement…
salutations,
Objecteur conscient
Vous ne connaissez rien fiscalite. Et ca parrait! Je crois que 99.9% des gens ne connaissent rien en fiscalite mais ces gens la ont tous des grandes gueulles en pretendant s’y connaitre. Je connais meme des politiciens qui ne savent meme pas la difference entre un revenu et un profit, pourant pour moi c’est tellement evident.
@ Monsieur Paul Pieter Kruijmer
Les attaques ad hominem et les affirmations gratuites ça fait rarement avancer les choses…
à bon entendeur,
Objecteur conscient
Le fait que les banques payent pres de 10 milliards en impot par annee. Que voulez vous que j’y fasse et en quoi ca entache ma credibilite.
Joseph Stiglitz a toute la rigueur nécessaire pour en éclairer plusieurs.
Je recommande de consulter le documentaire « Le monde selon Stiglitz » d’une durée 1:27:10 ici :
http://video.google.com/videoplay?docid=5912197070334712687
À propos de Monsieur Stiglitz qui est une référence mondiale en économie, lequel est très critique face au capitalisme sauvage :
http://en.wikipedia.org/wiki/Joseph_Stiglitz
J’ajoute aussi « La manufacture du consentement », par Noam Chomsky, ce qui s’applique très bien à ce qui s’est passé avec la bande de « lucides » ayant préparé le terrain (le cerveau de la population en générale) à accepter le dernier budget du gouvernement Charest :
http://video.google.com/videoplay?docid=5912197070334712687#docid=-8506025126009141326
@ Monsieur Paul Pieter Kruijmer
Bien honnêtement, le fait que les banques canadiennes contribuent aux finances publiques à hauteur de 10 milliards, n’affecte nullement votre crédibilité. Cette dernière souffre plutôt du fait que vous promettiez quelque chose que vous aurez tardé à fournir, soit le montant – à la cenne près – de la contribution bancaire canadienne et surtout que vous « disiez avoir autre chose à faire » le moment venu…
Pour faire une analogie ça ressemble au gars qui dit nager le plus vite, mais qui au moment de plonger dans la piscine, en est incapable, parce qu’il vient tout juste de dîner ou parce qu’il a « encore » oublié son maillot de bain à la maison… ça lui enlève un peu de crédibilité, genre…
Espérant ainsi avoir répondu à la seconde partie de votre énnoncé; en ce qui a trait à la première, je pourrais peut-être attendre de vous, qu’en toute bonne foi, vous reconnaissiez la complaisance des banques à l’égard de l’évasion fiscale et comment un tel rôle en fait de mauvais citoyens corporatifs au même titre que les minières et les pétrolières…
allez bonne nuit,
@ Monsieur Pierre Bellefeuille
Merci pour les liens.
Si vous ne le connaissez pas déjà, je vous recommande le « Guide d’auto défense intellectuelle » de Normand Baillargeon…
Ne vous en déplaise M. Kruijmer;
Plusieurs groupes, dont les syndicats, pressent le gouvernement Charest de renoncer à sa promesse de baisses d’impôt pour tous les Québécois, compte tenu de la situation des finances du Québec et des besoins de la population.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/nouvelles/200410/13/001-bechard-impot-rb.shtml
Même que certains blogues parlent de 70% de la population qui n’en veulent pas (les sources ne sont pas cités mais je les crois plutôt réalistes ces chiffres.
http://blog.guillaumesirois.com/index.php?blog=2&m=200705
Croyez-moi M. Kruijmer, je ne l’ai pas inventé … Les Québécois ont eu, dès le début des années 2000 une vision plutôt réaliste de la situation économique du Québec. Ce qui est le plus grave quant à moi c’est le fait que la population ait fait ces demandes sans que l’Autre ne les prennent en considération.
Entre vous et moi, ça nous a permis de bien comprendre à l’écoute de qui les liberals sont présentement: Le peuple, les liberals n’en n’ont rien à cirer. C’est aussi simple que ça.
@Objecteur Conscient
Merci pour le lien Guide d’auto défense intellectuelle. Je l’ai déjà lu, c’est très bien. Un livre à avoir toujours pas très loin autour.
@Carl Castonguay
Je ne crois pas que 70% des quebecois veulent des hauses d’impot. N’importe qui est capable de mettre ca sur l’internet. Les quebecois sont deja les plus imposes en amerique. Ce n’est pas pour rien que le quebec a un taux de PIB par habitant des plus bas en amerique. La surtaxation tue l’economie on dirait que ce sont juste les anglophones qui sont capables de comprendre ca. Je crois que les quebecois en general sont trop dependants du gouvernemama. Ca va etre beau lorsque vous allez vous separer.
Je viens tout juste de terminer le visionnement de « La manufacture du consentement ».
Voici mon interprétation : la manufacture du consentement implique la fabrication du consensus, un consensus artificiellement créé par l’instrumentalisation des grands médias de masse. Dans l’imaginaire des peuples en général, l’idéé de consensus pénètre d’autant plus facilement et efficacement qu’elle est massivement diffusée et répétée de manière cohérente dans les médias de masse, c’est-à-dire avec très peu sinon aucune contradiction pouvant jouir d’une aussi vaste diffusion. Nécessairement, cela constitue une violation et une aliénation évidente d’une vision autre pouvant être partagée par une large part d’une société donnée. Cette aliénation d’une vision autre du monde me semble favoriser une montée interne de la violence contre les institutions, et ces dernières justifient l’augmentation des mesures coercitives pour assurer leurs pérennités et leurs assises sur ce qui pourrait être autre, et qui n’irait pas nécessairement dans le sens des intérêts de quelques élites. Le rapport est donc très ténu entre l’information, les médias, la politique, la globalisation et la répression.
Il est inquiétant de constater dans le documentaire que GE (General Electric) est depuis longtemps impliqué dans le holding de médias de masse, sachant très bien que c’est un des plus importants fabricants d’armes à travers le monde… La boucle est bouclée!
Cette fabrication du consensus décrite ici me semble très bien supporter la comparaison avec le discours des « lucides » avant le dépôt du dernier budget du gouvernement Charest! Un budget inique!
Je comprends que ce que nous subissons avec le tout dernier budget du gouvernement Charest est une véritable fraude intellectuelle institutionnalisée, pour servir des intérêts ou lobbys privés, disloquant dans le même temps le libre accès ou la gratuité aux programmes sociaux si chèrement gagnés par les générations précédentes.
J’espère que les manifestations vont se multiplier.
Oh! Mais je comprends aussi qu’on aura bien préparé la population à payer plus que ce qu’elle devrait pour les services publics, ce qui dans un avenir très rapproché favorisera l’idée qu’il est tout à fait normal de payer pour des services privés, car la frontière entre ce qui est public et privé aura été diluée dans l’esprit des gens.
Logiquement, la prochaine étape devrait être les portes grandes ouvertes à la privatisation.
Est-ce que je m’abuse?
Prévisible, il me semble!
En fin, si on ne fait pas attention, le lien suivant nous montre peut-être ce qui nous attend dans un proche avenir :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18502
M. Kruijmer,
Vous mettez des paroles dans ma bouche et ce n’est pas honnête (intellectuellement). J’ai mentionné que la population ne voulait pas de réduction d’impots ce qui est différent de ce que vous affirmez. Quant aux citations, effectivement, n’importe qui aurait pu mettre ça en ligne. Maintenant, si vous considérez Radio-Canada comme n’importe qui, là c’est une autre histoire …
Contrôler la presse permets de façonner l’opinion publique; ainsi l’information est teintée du biais idéologique propre à ceux qui en sont les propriétaires…
Mettons qu’un dénommé Paul était propriétaire de journaux – lire des quotidiens – et qu’il était à la fois le plus important assureur privé au Canada. Il pourrait utiliser ses quotidiens pour discréditer le système de santé public ET veiller à accroître la place occupée par les assureurs privés au pays… tout en vendant de la copie…
Bien sûr pareille convergence ne saurait exister, puisqu’elle se ferait au profit d’un petit groupe et au détriment du plus grand nombre… et on est pas à la veille de voir ça puisque la fibre morale du propriétaire de journaux et vendeur d’assurance ne le permettrait simplement pas…
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Ne dit-on pas que la réalité dépasse toujours la fiction?
Objecteur Conscient,
Vous êtes en plein milieu de la cible avec votre dernier commentaire.
Très justement, la concentration des secteurs d’activité économique dans les mains d’un petit nombre de personnes favorise un croisement des intérêts particulier, une convergence au profit d’un petit groupe, une élite comparable à une confrérie.
Vous le dites bien à votre manière, avec sarcasme dans votre dernier paragraphe.
Connaissant très bien les relations du « dénommé Paul » avec la politique, l’économie, les assurances et les médias, je crois qu’on a maintenant tout le portrait nécessaire pour comprendre les motivations ayant instrumentalisé le groupe des « lucides ».
Bien vu Objecteur Conscient! Ils sont complètement démasqués maintenant!
Carl
J’ai lu l’article de radio canada je dois conclure que vous n’avez rien compris.
M. Bellefeuille. «Connaissant très bien les relations du « dénommé Paul » avec la politique, l’économie, les assurances et les médias, je crois qu’on a maintenant tout le portrait nécessaire pour comprendre les motivations ayant instrumentalisé le groupe des « lucides ».»
Quand j’entends parler les gens autour de moi, je constate que le jeu de conditionnement de l’opinion publique marche très bien pour un grand nombre de personnes. D’un autre côté, de plus en plus de gens sont conscients des effets néfastes de la gouvernance néolibérale. Maintenant comment on démantèle ce pouvoir?
Pour ce qui est du système de santé que les compagnies d’assurances accaparent agressivement depuis plusieurs années, Michael Moore dans son film Sicko expose clairement l’application d’un tel système aux USA.
La conclusion en est que comme tout système d’assurance, payer une assurance santé ne nous garanti en rien que la compagnie va effectivement payer pour avoir des soins. Les enquêteurs y veillent.
Comme le disait Henri à propos du titre et de la ligne éditoriale du journal qu’il venait de lancer : « La notion de devoir public est tellement affaiblie que le nom sonne étrangement à beaucoup d’oreilles honnêtes. Quant aux boutiques où, sous couleur de journalisme, on bat la monnaie en exploitant la badauderie du public, les fonds secrets des gouvernements et la cause des grandes compagnies, en vendant en gros et en détail principes, idées et programmes, le mot comme la chose doivent, en effet, y créer une impression divertissante. »
Pour une lecture différente par rapport au discours des lucides :
http://www.economieautrement.org/spip.php?article96