Nul besoin de vous raconter l'incroyable histoire de Claude Robinson.
Vous la connaissez sûrement. Sinon, vous la trouverez ici: http://clauderobinson.org/
Ce site, c'est celui que des amis ont monté pour l'aider à couvrir les frais scandaleusement élevés de l'appel avec lequel Claude Robinson est maintenant aux prises.
Ce que cette initiative a de beau est qu'elle pratique des valeurs fort maltraitées dans certains milieux par les temps qui courent: la solidarité et le partage.
Surtout dans notre système de justice où, sans argent, on se casse encore trop souvent les dents.
Le reste, il a déjà amplement démontré qu'il était plus que capable de s'en occuper lui-même…
D'autant plus que Claude Robinson bataille en son nom, mais aussi, dans les faits, au nom de tous ceux et toutes celles qui se sont fait voler, ou qui se feront un jour voler, leur propriété intellectuelle et leur oeuvre.
Le bafouage des droits en création, je peux vous dire que c’est assez courrant et pas mal dégoutant pour y avoir goûté moi-même à plusieurs reprises..
On repasse vos jingles sans vous le dire..
On prend la chance que vous ne vous en aperceviez pas !
On rejoue une pièce de théâtre dont vous avez conçu la musique sans vous payer..
Et même, on a déjà foutu le camps carré avec une de mes trames sonore sans me payer…
Je suis en complète solidarité avec Claude Robinson.
Voici sa page Facebook.
Opération Claude Robinson :
http://www.facebook.com/home.php#!/group.php?gid=107010975993061&ref=ts
Je suis musicien et aussi auteur-compositeur et je voue une grande admiration à ce type , Mr. Robinson , pour sa persévérance et son courage face à une entreprise de mangeux de M… et de voleurs comme Cinar !
Étant moi-même auteur-compositeur et musicien, membre de Socan depuis 1972, je dois reconnaître que la crainte de me faire voler mes chansons a souvent retenu mes ardeurs, mis un certain frein dans la promotion de mes compositions.
Certes, il existe des façons « maison » de se protéger, comme s’envoyer à soi-même par courrier recommandé une copie de ce qu’on a écrit et ne pas ouvrir l’enveloppe. En cour, cet envoi qu’un juge pourra alors lui-même ouvrir pourra subséquemment prouver que je suis véritablement l’auteur.
En ce qui concerne le « cas » Robinson, que cela aille en appel est une véritable HONTE. C’est un cas flagrant d’abus et la cour devrait prestement rejeter pareil recours de la part de ceux qui ne cherchent qu’à se défiler encore et encore, à gagner du temps en espérant lâchement que l’auteur ayant été si scandaleusement dépouillé de son bien se verra contraint de laisser tomber, incapable d’assumer les frais lui permettant d’à nouveau démontrer qu’il s’agit incontestablement de son oeuvre à lui.
J’appuie Claude Robinson de tout mon être, de tout l’artiste qui vibre depuis toujours en moi.
Mr. Perrier
Je suis moi même membre de la SOCAN et je protège mes chansons par l’envoi par la poste mais cette façon de faire a ses limites . Imaginez qu’un artiste international décide de voler une de vos chansons et que vous devez le poursuivre , alors je vous souhaite bonne chance dans votre entreprise . Vous pourrez peut-être gagner si vous avez le temps et les moyens de vous battre mais face à une vedette plein de moyens la bataille risque d’être ardue .
Voilà pourquoi j’admire Mr. Robinson , David contre Goliath et David est encore en vie !
Totalement solidaire et d’accord avec vous, Monsieur Asselin!
Appuyons sans réserves le combat que mène si vaillamment ce brave Claude Robinson. Après tout, c’est notre combat à nous tous, les créateurs.
On me corrigera si je me trompe, mais au stade où en est rendu M. Robinson, en appel, il n’a pas à démontrer à nouveau la légitimité de sa cause. En appel, on discute de points de droit, de l’habileté du juge à mener le premier procès, de procédure, etc, n’est-ce pas.
Toute cette histoire est répugnante, du début à la fin.
@ Serge Gingras
Vous avez raison en théorie, mais en pratique, dans cette affaire Robinson, la discussion sur des points de droits sera complexe et périlleuse. Pour ce que j’en sais, sous toute réserve, sur les 1122 paragraphes du jugement en Cour supérieure, les adversaires en appellent des 3/4… Sans refaire tout le procès, disons que les intimés demandent une révision en profondeur!
Et pour vous donner une idée de l’ampleur de ce nouvel épisode, La presse affaire publiait aujourd’hui un bon article permettant de saisir les forces en présence au sein de cette bataille :
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/dossiers/affaires-juridiques/201004/08/01-4268362-proces-claude-robinson-quatre-tenors-contre-une-diva.php
Bref, rien ne sera simple dans cet appel!
@+
S.
Merci M. Jodoin. 🙂
J’irai lire cet article avec grand intérêt.
Toute cette affaire sent la charogne. Et on nous parle de démocratie. Tiens donc! Et ta soeur?
Espérons que le nouveau juge sera aussi sympathique que le premier, qui n’a pas hésité à appeler un chat un chat. C’est sans doute ce que l’on va lui reprocher, son manque de soutiens à la classe dirigeante et exploitante, de droit divin.
Je souhaite de tout coeur que M. Robinson trouve une batterie d’avocats compétents qui l’éclaireront pro bono. 🙂
M. Jodoin, j’ai lu l’article de La presse. Sur les 4 adversaires de M. Robinson, un seul conteste qu’il n’a pas violé les droits d’auteurs et les 3 autres contestent que s’il y a eu viol, ils n’en sont pas responsables….donc qu’ils n’ont pas à payer.
Tout un jeu de chassé-croisé en perspective. Le pire c’est qu’il faut être intelligent pour y faire face…..quel gaspillage de beaux esprits pour sauver quelques égos cupides (sur le dos des enfants encore une fois) et leur intouchable réputation.
Quant à M. Robinson, il perd tout ce temps à ne pas faire son travail de création. Il est super courageux, je l’admire.