Jean Charest vient d'annoncer la création d'une commission d'enquête. Son choix comme président: Michel Bastarache, juge à la retraite de la Cour suprême du Canada et avocat conseil chez Heenan Blaikie.
Force est de constater que la vitesse de l'annonce et le choix du président sont anormalement expéditifs. Sans compter que la durée du mandat est exceptionnellement courte – soit jusqu'au 15 octobre 2010.
Car dans ces «paquebots» que sont les commissions d'enquête – petites, moyennes ou grandes -, six mois pour tout faire, de la préparation au rapport final et aux recommandations (incluant l'été!), cela paraît fort téméraire. Presque impossible. À moins que le PM ne compte sur quelques bons «reports», fort prévisibles avec un tel échéancier, pour continuer à gagner du temps. Que ce soit pour lui-même, ou éventuellement, si les appuis au gouvernement ne finissent pas par remonter, pour un possible successeur.
Son mandat: «enquêter sur les allégations formulées par Marc Bellemare concernant le processus de nomination des juges de la Cour du Québec et au Tribunal administratif du Québec, notamment au regard des allégations d'influence de tierces personnes dans ce processus ainsi que le processus de nomination des juges des cours municipales et des membres du Tribunal administratif du Québec. La commission aura également la responsabilité, le cas échéant, de formuler des recommandations au gouvernement sur d'éventuelles modifications à apporter au processus de nomination des candidats.»
Un mandat «étroit»:
Immédiatement, les partis d'opposition ont dénoncé l'«étroitesse du mandat» de la commission.
En entrevue téléphonique à RDI, Me Bastarache a d'ailleurs déclaré: «je n'ai pas la possibilité d'élargir mon mandat» (…).
Mais il a aussi ajouté ceci: «ce n'est pas une enquête sur le financement du parti, mais c'est une enquête qui porte en particulier, à savoir s'il y a eu dans ce cas-ci, des interventions par des gens qui finançaient le parti libéral». On voit donc ici que la frontière risque d'être mince entre le processus de nomination des juges comme tel et l'influence présumément exercée par des collecteurs de fonds libéraux – ce que Me Bellemare a qualifié de «trafic d'influence».
Donc, même si M.Charest tente de circonscrire de manière importante le mandat de la commission, cette déclaration de Me Bastarache pourrait créér d'autres problèmes politiques au premier ministre. Si, bien sûr, les allégations de Me Bellemare sont fondées. Et si Me Bastarache décide en effet d'aller chercher à ce niveau.
Mais de toute façon, une chose est certaine: le «débat» public et politique sur les allégations qui se multiplient dans divers domaines qui touchent le gouvernement, dont le financement du PLQ, se poursuivra nonobstant cette annonce.
Et cette dernière ne fera rien pour diminuer l'impression que le gouvernement cherche une manière de braquer les projecteurs sur un sujet très limité et très précis plutôt que sur l'ensemble des allégations qui flottent depuis un an.
Ce n'est pas la bonne cible:
Justement, les partis d'opposition ont aussi refusé de laisser cette annonce faire oublier que ce que la population demande depuis un an, c'est plutôt une commission d'enquête publique, indépendante et élargie sur le «portrait global», c'est-à-dire, la multiplication d'allégations de corruption, de collusion, de favoritisme et de retours d'ascenceur entre les bailleurs de fonds partisans et des contrats et des nominations publiques.
Une réaction qui risque fort de refléter celle d'une bonne partie de l'opinion publique.
Ils ont aussi chacun noté la situation de «conflit d'intérêt» potentiel créée par la coexistence de la commission Bastarache et de la poursuite du premier ministre contre Marc Bellemare – le témoin principal de cette même future commission.
Mais ce fut Amir Khadir de Québec solidaire qui a eu les mots les plus durs, parlant d'une commission de «complaisance». Ce que les Québécois demandent, notait-il, est une commission au mandat «large et souple» pour «connaître toute la vérité sur les allégations du lien entre le financement, non seulement du Parti libéral, mais de tous les partis politiques, et des décisions qui se prennent dans l'octroi des contrats, dans l'octroi des permis de garderies, dans la nomination des juges. Dans tout ce qui touche les décisions publiques. Parce que c'est de cela dont il s'agit.»
Quelques considérations supplémentaires:
Pour ce qui est du choix du premier ministre, sans égard aux compétences professionnelles reconnues de Me Bastarache, il existe quelques considérations aditionnelles:
1) Son expertise touche le système judiciaire canadien, alors que le mandat de cette «commission» est «d'enquêter sur les allégations formulées par Marc Bellemare concernant le processus de nomination des juges de la Cour du Québec et au Tribunal administratif du Québec, notamment au regard des allégations d'influence de tierces personnes dans ce processus ainsi que le processus de nomination des juges des cours municipales et des membres du Tribunal administratif du Québec».
2) Dans une entrevue parue dans le Globe & Mail du 2 octobre 1997 (»Top choice humbles prophets»), nouvellement nommé juge à la Cour suprême, Me Bastarache reconnaissait «that he worked for the Yes committee in the months preceding the 1992 referendum on the Charlottetown Accord». Ce qui ne saurait surprendre quant à son option constitutionnelle – tous les juges de la Cour suprême étant fédéralistes par définition. Mais de là à travailler pour un comité.
3) Me Bastarache siège également sur le conseil de la Fondation Trudeau – respectée, par ailleurs -, aux côtés, entre autres, de Roy L. Heenan (de Heenan Blaikie), Alexander Himelfarb, Marc Lalonde, Paul Desmarais jr., etc.. Plus qu'autre chose, voilà un témoignage de l'importance des «réseaux» politiques. Et dans le cas de Me Bastarache, ce n'est pas un secret d'État: ses réseaux sont principalement proches des milieux libéraux. Ce qui avait d'ailleurs soulevé l'ire des partis d'opposition à Ottawa lors de sa nomination en 1997 à la Cour suprême par le bureau d'un certain Jean Chrétien.
Ce qui est un tantinet ironique compte tenu du fait que Me Bastarache devra se pencher sur le processus de nomination des juges au Québec, dont, il se pourrait bien, à savoir également si les liens politiques influent ou non sur ce même processus….
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@ Photo: http://www.scc-csc.gc.ca/court-cour/ju/bastarache/index-fra.asp
Bonsoir Mne.Legault
Un membre influent de la famille libérale pourrait être appellé à inauguré l’enquête du Juge Bastarache, Robert Charest, le frère de l’autre n’en est pas à ses premières démêlées avec ce genre d’enquête.
Son nom est apparu lors de l’affaire des commandites, l’affaire Mulroney-Scheiber et maintenent l’affaire Bellemarre. Jamais deux sans trois, comme disait le dicton.
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/allegations-de-marc-bellemare/201004/14/01-4270199-cour-du-quebec-sept-nominations-sous-bellemare.php?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=manchettes
J.Legault considère tous les scrupules inhérents au caractère d’une crise politique. Sur la nomination du juge Bastarache, elle relate plusieurs points qui l’identifie politiquement au camp libéral et fédéraliste.
G.Lavoie et surtout C.Auger à 24 heures en 60 minutes n’ont pas trouvé grand chose à redire sur les qualifications de ce Bastarache. C.Auger se contentant de dire que le juge a travaillé à la cour fédérale et antérieurement au Nouveau Brunswick ce qui ne le mettrait pas en interférence avec le système de justice québécois. La rigueur n’est pas nécessairement radio canadienne.
La ministre Weil est intervenu dans la même émission pour débiter un ensemble de banalités, de vœux dans une tentative de balayer sous le tapis l’affaire. En toute répétition, tous disent que le mandat de la commission est tellement étriqué qu’au mieux le rapport qui en sortira ça c’est moi qui le dit ne ressemblera qu’à un document qui décrit angéliquement les mécanismes de sélection des juges en relevant en passant quelques accidents de parcours dans le processus de sélection des juges. Comme quoi l’erreur serait humaine. C’est le pari de J.J.Charest tout en gagnant du temps.
Charest lecteur de Sun Tsu et maniganceur.
-On a dit que c’était le livre de chevet de Jean Charest. C’est d’abord un livre de stratégie militaire mais la plupart des concepts se transposent facilement dans le monde des affaires et de la politique.-
Coup d’oeil. http://www.altitudeconseil.ca/lobservateur/index.php/2006/07/
Basta Charest
Chantal Hébert sur le Juge Bastarache
http://www2.lactualite.com/chantal-hebert/2010-04-14/au-sujet-du-juge-michel-bastarache/
……
Petit rppel.
Lors du débat sur les premières demandes d’enquête publique sur la construction, j’avais soutenu (sur ce blogue) qu’il y a en aurait, cependant très CIRCONSCRITE avec des « nominations » pour contrôler et contenir les dérapages. C’est ce qui arrive mais sur un autre thème encore plus étroit et insignifiant.
……
Mais cela ne suffira pas.
Pendant ce temps le FM 93 de Québec est sur le cas de Charest: Ou il décrète une enquête élargie ou les animateurs seront en mission pour, rien de moins, que de faire tomber son gouvernement !
tous disent que le mandat de la commission est tellement étriqué qu’au mieux le rapport qui en sortira ça c’est moi qui le dit ne ressemblera qu’à un document qui décrit angéliquement
Ne vous en déplaise, Mr Bouchard, mais le rapport est déjà écrit.
Peut-etre ai-je trop vue de films, genre Brave Heart, Burned…mais la sauce sous laquelle on s’apprete à nous servir le poisson , sans y gouter, nous informe d’avance de sa saveur.
Malheureusement le poisson viendra de cette belle mare ou nous pataugeons tous et qui nous fournie toujours en individus sacrifiés par les memes cuisiniers.
Si la recette est fade, ce sera un festin pour les invités, qui de plus, seront encore les memes.
Comme je vous le disais, les dépendants canadians aiment manger froid quand meme ce ne serait que des cuisses de grenouilles.
La firme d’avocats Heenan Blaikie, où travaille l’ancien juge de la Cour suprême du Canada Michel Bastarache, a reçu pour plus de 2 millions de dollars de contrats du Gouvernement du Québec depuis que Jean Charest est au pouvoir. Y-a-t-il un conflit d’intérêt ou un problème éthique comme semble le dire le député de Mercier? Et quelles sont les contributions de cette firme d’avocats au Parti Libéral du Québec sachant qu’ils sont un très gros contributeur du Parti Libéral du Canada?
2008-2009
MCCCF………………………………………………….. 158 602
2007-2008
MCE……………………………………………………… 113 202
Divers portefeuilles………………………………….. 88 835
2006-2007
MDEIE…………………………………………………… 212 892
Divers portefeuilles………………………………….. 81 511
2005-2006
MDEIE…………………………………………………… 257 595
Divers portefeuilles………………………………….. 644
2004-2005
MDERR…………………………………………………. 186 583
2003-2004
MDERR …………………………………………………. 310 985
2002-2003
MIC…………………………………………………… 296 247
Divers portefeuilles………………………………….. 21 413
2001-2002
MIC…………………………………………………… 378 692
Source: Comptes publics du Gouvernement du Québec
http://www.finances.gouv.qc.ca/fr/pub.asp?enter=ok#pub
Le juge Bastarache a reconnu lui-même que son mandat était limité, contrairement à ce que laisse entendre Charest. Le juge devra donc se limiter à examiner le processus de nomination des juges, ce qui pourrait s’avérer de pure formalité. C’est du moins ainsi qu’il interprète son mandat. En cela, il fait certainement le grand bonheur du responsable de sa nomination.
Or, tout le problème soulevé par les révélations de Bellemare ne vient pas de ce qu’un juge est de la couleur révélée par son passé politique, s’il n’a plus d’attaches ou d’apparence d’attaches, ce qui nuirait à son mandat et à sa neutralité de juge une fois nommé, mais du fait que de telles attaches ou apparences d’attaches pourraient exister une fois nommé, comme celles qui font que sa candidature est proposée comme une offre que même le Ministre de la justice ne peut pas refuser sans se mettre à dos le Premier.
Faire une offre que l’on ne peut pas refuser est une pratique qui s’accommode certainement très mal avec le milieu de la justice. Qui plus est, le milieu collatéral en question est lui-même mis en accusation par des révélations récentes qui font que le milieu judiciaire ne peut d’aucune façon faire montre, ne serait-ce qu’en apparence, de collusion avec cet autre milieu.
De plus, quand il appert que des causes pouvant impliquer des cas de morts d’hommes ou d’invalidité, en raison de la dangerosité des conditions de travail, pourraient se retrouver soumises au jugement de personnes qui n’auraient pas pu prendre toutes les distances qui s’imposent pour exercer leur jugement, il y a péril en la demeure. Le Barreau et le milieu judiciaire devraient donc, pour sa propre réputation, ne pas hésiter à sévir, même en mordant la main de ceux qui s’obstinent à leur bander les yeux, Ce beau symbole du voile sur les yeux qui symbolise la volonté de neutralité absolue en matière légale ne devrait pas être dévoyé pour les fins de visées politiques partisanes.
/dossiers/allegations-de-marc-bellemare/201004/14/01-4270493-le-pere-dun-juge-dit-avoir-fait-des-representations-aupres-dun-ministre.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse
On peut possiblement continuer longtemps comme ca…déjà des confessions…faut avoir peur
Quand on a de grandes préoccupations lorsqu’il est question de justice on les a pour toujours. Laxisme de l’État
En 2001, le Parti libéral du Québec (PLQ), alors dans l’opposition, adoptait une résolution pour dénoncer le laxisme de l’État face à l’industrie des danseuses. Les militants libéraux, dont l’actuel ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, décidaient alors d’étudier la pertinence d’obliger les danseuses nues à obtenir un permis de travail pour exercer leur métier. Maintenant au pouvoir, le ministre Dupuis n’a pas voulu accorder d’entrevue sur la question. Sa porte-parole, Geneviève Guibault, s’est contentée de dire que le dossier des permis de travail était à l’étude. » C’est un dossier qui tient vraiment à coeur à monsieur Dupuis « , dit-elle.
SOURCE : Actualités, mercredi, 18 juillet 2007, p. A2
Meunier, Hugo
Peut-on imaginer Mr Dupuis nous comptant des histoires sur ses intentions de faire briller la lumiere dans ces histoires troubles concernant mr Bellemare.
Qu’en est-il de Mr Pépin maintenant
Vous dites..
« Mais ce fut Amir Khadir de Québec solidaire qui a eu les mots les plus durs, parlant d’une commission de «complaisance». »
Il n’a pas dit que ça !
Il a dit que le gouvernement prenait les gens pour des imbéciles !
Chartand est mort..
Vive Chartrand !
Il y a de ces circonstances dans la vie où quoi que l’on fasse – ou que l’on ne fasse pas, tant qu’à y être – nous serons invariablement dans notre tort…
C’est ainsi que ce billet inclut, près du début, cette petite phrase éminemment révélatrice de cet axiome vieux de tous temps. Ceci: « Force est de constater que la vitesse de l’annonce et le choix du président sont anormalement expéditifs. »
Donc si on réagit promptement, c’est louche, tandis que si on tarde, c’est tout aussi louche!
Bon, avant que j’aille dépoussiérer ma vieille boule de cristal et que je passe un petit coup de fil à Delphes, je dois vous dire que je suis bien content que l’on donne à Marc Bellemare un peu de corde. Parce que cet ex-ministre de la Justice, avec les propos contradictoires qu’il a tenus depuis sa démission du cabinet, doit clairement s’expliquer à présent.
Et puis, cette commission d’enquête, si limitée dans son mandat soit-elle, pourra possiblement commencer à faire entrevoir les failles dans les allégations, encore assez floues, de M. Bellemare. Et j’écris « les failles » en m’appuyant sur l’opinion majoritairement exprimée par les divers intervenants sur ce site, laquelle opinion est que Jean Charest n’est pas crédible et qu’il est probablement fautif.
Cela étant, si Jean Charest et son gouvernement étaient effectivement dans leur tort, pourquoi alors le premier ministre aurait-il lui-même demandé une commission d’enquête pour faire la lumière sur une première allégation de M. Bellemare? À mon avis, Jean Charest doit être pas mal certain qu’il sera absolument blanchi et que nous assisterons plutôt au lamentable spectacle de l’arroseur arrosé. Du moins, c’est ainsi que je perçois l’affaire.
Autrement, le gouvernement aurait bien pu tergiverser encore et encore. Donc, s’il bouge (« anormalement » vite comme ce billet l’affirme), c’est qu’il se sent parfaitement en confiance. M. Bellemare peut-il en dire autant en ce qui le concerne? Ses allégations ne sont-elles finalement qu’un détestable château de cartes ou, au contraire, une pyramide bien solide?
Quoi qu’il sorte de cette commission, ce sera sûrement intéressant.
M. Perrier, le problème d’éthique du PLQ est ses riches amis entrepreneurs et sa caisse électorale qui se remplit 4 fois plus rapidement que tous les autres partis provinciaux du Québec.
Pourquoi c’est comme ça ? Je vous laisse deviner un petit peu.
« À mon avis, Jean Charest doit être pas mal certain qu’il sera absolument blanchi et que nous assisterons plutôt au lamentable spectacle de l’arroseur arrosé. »
Je ne partage pas ce point de vue. Je dirais plutôt nous avons un feu d’huile bouillante, et en étant aussi expéditif, on tente de contenir le feu comme en l’arrosant avec de l’eau froide, une solution explosive!
Ce feu d’huile bouillante il se situe au niveau de l’opinion publique, le gouvernement Charest a perdu le contrôle de la situation, les gens sont très informés, amers et en colère avec tout ce qui s’est passé avec les garderies, les non-ouvertures d’enquêtes pour les 40 milliards de pertes à la Caisse de dépôt et placement du Québec, les contrats mafieux dans la construction, en incluant le dernier budget inique, le deuxième salaire de Jean Charest le plaçant directement en conflit d’intérêts, etc. Ce n’est pas rien tout ça. Les gens veulent des enquêtes élargies, et ils finiront par les avoir, du moins c’est mon souhait.
Ce gouvernement Charest est moribond, car il a perdu la confiance de presque tout le monde, et malgré cette perte de confiance, il prend toujours des décisions qui le font planter du nez, aveuglé par son pouvoir, déconnecté de sa population étant souvent en voyage plutôt que rendre des comptes lors des moments critiques.
Charest, aucune crédibilité!
Bonjjour Mme Legault,
En tout cas, même Ignatieff semble vouloir prendre ses distances si on se fie aux déclarations faites à propos du ticket modérateur. Peut-être considère-t-il également l’ensemble de l’oeuvre ?
Une bonne journée,
Voyez la colère des Québécois, leur indignation :
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/286886/affaire-bellemare-enquete-bidon
On retrouve ce genre de propos un peu partout sur internet. Le massage a passé, car les gens sont très bien informés, il me semble que ça fait longtemps que je n’ai pas vu une aussi grande cohérence dans les propos des gens, lesquels dénoncent les politiques mafieuses et iniques du gouvernement Charest. Vous rendez-vous compte, il ne déclarait même pas son deuxième salaire!
Cette colère des citoyens ne diminuera pas!
@Claude Perrier
Vous dites : «Cela étant, si Jean Charest et son gouvernement étaient effectivement dans leur tort, pourquoi alors le premier ministre aurait-il lui-même demandé une commission d’enquête pour faire la lumière sur une première allégation de M. Bellemare? » Vous vous rappelez la commission Gomery et son impact sur la scène politique fédérale ? N’est-ce pas M. Martin qui l’a déclenchée ? Souvent la panique empêche de voir la réalité.
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Oui cette commission est expéditive. J’ai bien peur que M. Charest essaie de nous tendre un piège à con.
Le destin des citoyens appartient aux citoyens. Nous devons, en tant que citoyens, utiliser tous les moyens légaux pour faire comprendre à ce gouvernement libéral et particulièrement à M. Charest que nous ne voulons pas subir encore pendant 3 ans ce gouvernement. J’espère que Charest comprendra avant que la violence s’installe car la grogne s’amplifiera. Le feu est pris dans la cabane. Il doit déclencher RAPIDEMENT des élections générales.
Bien sûr, le fait que je me refuse à condamner a priori Jean Charest et son gouvernement, préférant attendre de voir ce qui sortira de cette commission, me place à contre-courant relativement à ce que la majorité pense aujourd’hui.
Encore que c’est toujours en l’absence de preuves irréfutables que la majorité décrète croire les allégations de M. Bellemare…
Attendons un peu, donc. Parce qu’il reste encore au messager à s’expliquer très clairement et à démontrer hors de tout doute possible qu’il dit l’absolue vérité et que ses allégations ne sont pas qu’un ramassis de fabulations.
Que voulez-vous, je préfère toujours donner sa chance au coureur. Et cela, même si ledit coureur s’appelle Jean Charest. Et que cela soit populaire ou pas.
M. Charest quittera la tête du Parti Libéral du Québec que s’il est expulsé, comme l’a été Daniel Johnson qui ne faisait plus l’affaire de certains membres influents. Membres dans l’ombre qui aiment à tirer les ficelles sans aller au charbon.
Tant que M. Charest jouera le rôle qu’on lui a assigné, démolir Québec Inc, il restera en place et continuera son entreprise de démolition. Il est bon là-dedans.
Qu’il soit populaire ou non est sans importance pour ses maîtres. Ce qui compte, ce sont les résultats. Pour le moment, il mérite un satisfecit, comme on disait à l’époque.
Bravo! M. Charest. Vous allez passer à l’histoire, car les vainqueurs écrivent l’histoire et vous en serez. On vous élèvera même une statue, comme au Général Wolfe, autre grand vainqueur de notre courte histoire.
L’ex-juge Michel Bastarache apparaît ici en vêtement de juge de la Cour suprême avec de la fourrure blanche d’hermine. Il pose dans les couleurs du Canada, rouge et blanc. Il ne lui manque que la perruque poudrée.
Je n’ai rien contre celui qui a aidé le français dans les Maritimes mais faudrait ne pas tomber à genoux comme M. Lapierre devant un fédéraliste, inconditionnel représentant du Canada et protégé de M. Chrétien…que voulez-vous, à ce moment-ici.
J’ai l’impression que Charest se retrouve dans une situation perd-perd. Si la Commission conclut que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais que le juge Bastarache ajoute « qu’il conclut ça uniquement en fonction de son mandat », la population comprendra qu’il s’agit d’une maoeuvre pour couvrir les amis du parti.
Si, par un quelconque prodige, le juge Bastarache confirme qu’il y a eu trafic d’influence, la population concluera identiquement: « On sait bien, les amis du parti… »
Je pense que de rebâtir la crédibilité de Jean Charest (s’il en a déjà eu) est une tâche strictement impossible. Le temps des bouffons n’a pas besoin de Falardeau pour se poursuivre et s’étirer.
@Claude Perrier
Vous parlez de preuves irréfutables. Vous mettez la barre assez haute merci. Je vous présente une petite analogie.
Vous êtes debout sur la berge d’une rivière et vous regarder passer l’eau poussée par un bon courant. Seriez-vous capable de fournir la preuve irréfutable qu’une molécule d’eau identifiée en amont existe toujours en aval, même de quelques mètres seulement ? Non bien sûr. La logique et une prépondérance de faits nous amènes à ne pas en douter.
Dans le cas qui nous occupe, l’opinion que l’on se fait est plus le résultat d’une croyance, d’une accumulation de faits incidents, voire même de l’opinion des autres. Il y a aussi une certaine force d’inertie qui nous incline à croire aujourd’hui ce que nous croyions hier. Mais il ne faut pas oublier que si ça sent la merde, que ça ressemble à de la merde, ça a de bonne chance que ce soit de la merde. J’ai pas besoin de faire des analyses scientifiques pour ne pas en manger.
« une accumulation de faits incidents ».
Nous approchons plutôt l’accumulation de faits indécents!!! ;-))
Votre analogie, Monsieur Drouin, est fort intéressante.
Mais faudrait-il pour autant, dans un cas malgré tout beaucoup moins scientifique que votre analogie, opiner que parce que plusieurs estiment qu’il y a eu malversation conclure, sans démonstration évidente, claire et limpide, qu’il y aurait effectivement eu pareille malversation?
J’ai toujours préféré vraiment connaître de quoi il retourne avant de me prononcer franchement. Ce qu’avance M. Bellemare est très grave. Ses allégations sont extrêmement préoccupantes. Il faut que l’on commence à faire la lumière sur ce qu’il prétend.
Peut-être est-ce un vilain défaut chez moi, mais j’ai toujours cherché à être juste et équitable avant de vilipender qui que ce soit. Et cela vaut pour tous, autant pour Jean Charest que pour Marc Bellemare.
Espérons que nous saurons bientôt qui dit vrai.
La Commission Gomery nous a permis de constater combien était fragile la mémoire de nos politiciens.
Il faudrait etre naif pour croire que ces gens qui font fit de nos principes démocratiques se répandent en excuses sur des fautes qu’ils ne se souviennent pas avoir commises.
Déjà hier à la Période de questions il semblait bien difficile pour notre PM de se rappeler quelconque rencontre avec M. Bellemare.
Moi je fais confiance à l’ancien ministre de la justice, puisque déjà sa version des faits a été donnée aux enqueteurs de la S.Q. Je considère bien plus honnete cette démarche que n’importe qu’elle Commission racontant des histoires d’amnésiques.
Je trouve quand meme curieux que des gens puissent encore acheter des anneries aussi ridicules que ce bidon médiatique.
S’agit-il d’aveuglement volontaire, de dépendance canadian trop intense, ou tout simplement, que des motifs tres sombres, qui font que lorsqu’on fait parti du probleme, toute bouée est bonne à prendre.
Je crois que certains, ici, sont dans leurs bulles…minérales.
@ Claude Perrier
Monsieur vous avez raison et j’admire votre sens critique. Je crois que vous serez d’accord avec la maxime qui dit qu’un mensonge repris par mille personnes n’en reste pas moins un mensonge.
Mais en même temps je me méfie beaucoup des politiciens qui sont pour la majorité des spécialistes de la communication nous regarder droit dans les yeux, jouer du pathos et nous affirmer avec leur voix autoritaire, la main sur le cœur qu’ils ont fait ou pas fait telle ou telle chose.
J’en veux comme preuve tous ces témoignages entendus et vus lors des séances télévisées de la commission Gomery. On leur aurait donner le Bon Dieu sans confession. : – ) Je suis certain que le travaux de cette commission nous ont remis les yeux devant les trous et ont fait disparaître beaucoup de nos illusions.
Paul Piché a dit : «J’aurai toujours les yeux plein d’eau mais je les aurai toujours ouverts.»
La politique n’est pas une science exacte et elle s’appuie pour beaucoup sur la perception, l’opinion des uns sur les autres. Autrement nous parlons de tyrannie des quelques uns sur les autres. L’opinion des citoyens ne peut ni ne doit devenir un jugement de cour envoyant les politiciens en prison. Mais c’est l’opinion des citoyens, la votre et la mienne qui leur donne l’autorité de gérer l’État. Quant à moi je n’attends pas un jugement de cour pour savoir pour qui je voterai ni pour défendre mon opinion.
En terminant une pensée de Voltaire : «Lorsqu’une question soulève des opinions violemment contradictoires, on peut assurer qu’elle appartient au domaine de la croyance et non à celui de la connaissance».
Merci bien, Monsieur Drouin, pour votre appréciation de mon « sens critique », comme vous l’écrivez si généreusement.
Dans toute cette controverse, je ne peux que désirer connaître la vérité, désirer aller au fond de l’affaire. Tout comme vous, sans doute.
Et puis, relativement aux politiciens, ceux-ci ne sont surtout là que pour nous représenter, encore que bien souvent ils ne font que représenter leurs propres intérêts…
Enfin, j’ose espérer qu’une fois la tempête passée en ce qui concerne tout le brouhaha déclenché par les allégations de M. Marc Bellemare, et cette commission d’enquête maintenant enclanchée, nous reviendrons tous bientôt à des préoccupations plus essentielles pour nous tous.
Faisons rapidement de la lumière. Tellement de dossiers vitaux demandent notre attention immédiate que nous ne pouvons décemment nous embourber dans des chicanes personnelles trop longtemps. Du moins, il me semble.
La commission d’enquête restreinte est une petite tempête par rapport à tous le reste qu’on n’ose pas aborder directement. Ce n’est pas prêt de se résorber.
Ce brouhaha comme vous l’avez appelé, ne vient pas des déclarations de Mr Bellemare, mais de gestes posés par ce gouvernement qui se percoit au-dessus des lois et surtout de ses concitoyens.
Pourquoi ne pas dire les choses comme elles sont, tout simplement. Et dites-moi depuis quand justice et justesse vont-ils de paire.
Depuis quand les décidants n’obtiennent-ils pas la justice qu’il fabrique.
Demander à un Juge qui a lui-meme provoqué toute une histoire lors de sa nommination, justement reliée à une vision strictement politique, de faire la lumiere sur ses mandataires.
Il y a bien juste au Quebec pour admirer autant les sapins
Tiens dans La Presse il y a 5 minutes,
Une autre tuile sur M Fava, Neilson Construction et lesTres Honnorable Ministre McMillan et ex David Whissel.
J’aimerais savoir qui sont les avocats au dossier.
Une autre commission d’enquete peut-etre pour savoir si la couleur du papier qu’a utilisé notre ministre lors de la signature du contrat était conforme au exigence de la loi, si oui il ne peu y avoir fraude.
merci
Le brouhaha que je note, c’est principalement tout le flou qui entoure en ce moment la controverse opposant M. Bellemare et le gouvernement dirigé par le premier ministre Jean Charest.
Si certains arrivent à voir clairement à travers le brouillard actuel, faudrait que ceux-ci nous disent comment ils y parviennent. Parce que, pour ma part, je suis acheteur d’une bonne explication…
Sinon, attendons de voir ce que la commission sortira comme révélations.
( Ce commentaire s’adresse principalement à M. Louis Fontaine, même si celui-ci n’a pas pris la peine de me prendre à partie nommément dans son commentaire précédent.)
M. Perrier, ce brouillard pour moi il est tout à fait trasnslucide, seul ceux qui ne veulent pas voir ne s’y retrouve pas.
Si je ne m’adresse pas à vous nommément, c’est que j’ai lu beaucoup de vos PROPOS et je retrouve parmis ceux-ci trop d’éléments sans substance, que je crois que de vous entretenir ne m’amènerait quoi que ce soi.
Sans rancune, ma seule impression, je vous ignore simplement comme intervant. Je termine ici et ne vous reviendrai plus, merci quand meme d’accepter tous ces points de vues.
Nomer des juges a toujours été un exercice politique. Les Conservateurs nomment des avocats Conservateurs, les Libéraux des avocats Libéraux. C’est un secret de Polichinel.
Pour faire bonne mesure et donner le change, on nomme, à l’occasion un avocat non partisant ou de l’autre parti.
Ces nouveaux juges ne sont pas forcément incompétents. Ils sont juste de la bonne couleur. Maintenant, sont-ils honnêtes, en tout temps? Je connais des histoires d’horreurs qui prouvent qu’ils savent de quel côté leur pain est beurré. Ils ont la mémoire reconnaissante, et un ami du parti est un ami du parti : on ne doit pas l’embêter.
Comme toujours, vous êtes plein de bon sens, Monsieur Gingras.
Les choses sont comme elles sont, et à cela nous n’y pouvons pas grand-chose, hélas. Même lorsque cela ne nous semble pas très désirable…
Espérons néanmoins que nous verrons enfin un peu de lumière au bout de ce tunnel où nous a conduit M. Bellemare. Parce que nous avons beaucoup mieux à faire, ici au Québec, que de nous chicaner entre nous tandis que le monde galope de tous côtés.
Ce tunnel ou nous a conduit m.Bellemare
Quand le jupon dépasse est-ce la jupe, ou le jupon
Encore et toujours nous aurons ces sapins qui malheureusement nous promettent des cadeaux. Tout dépend des couleurs, le rouge me semble toit indiqué…..
tels des amants sans attraits
ils sont la plutot mollets
Ils attentendent
Tantot satisfait
Qu’une chair les acclament
D’un son toujours muet
Vous les savez, mieux que moi
Soyez MMe servie dans vos joies
Et jamais soumises à de si pauvre émois
Ce n’est peut-etre pas clair, mais si pensé
J’ose espéré que vous saurez comprendre, ne vous connaissant pas, mais votre intelligence, vous saurez agréé
Pauvre M. Perrier,
Vous venez de recevoir de M.Fontaine un typique « non mais franchement, il dit n’importe-quoi »… Tout ceci parce que vous suggerez de ne pas condamner sans preuves. Moi ce que je trouve curieux, c’est tout ces gens qui d’un cote prechent pour la justice, l’equite, la transparence, mais de l’autre acceptent automatiquement des accusations comme etant prouvees d’avance… Pas tres logique tout ca. Mais c’est un blogue politique, que voulez-vous… Un exemple de plus qui montre que les blogueurs sont emotifs bien avant d’etre rationnels et que la verite des uns n’est pas necessairement applicable aux autres.
Il est clair que la sortie Bellemare fait l’affaire des ennemis des Liberaux. Pour eux, il ne sera pas necessaire de verifier la veracite de tout ca. Au contraire, imaginez, si l’affaire Bellemare etait fausse, ca mettrait l’opposition dans l’embarras. Non, ils battent le fer quand il est chaud: Ils vont utiliser tout les moyens possible pour discrediter le gouvernement. La politique, c’est ca.
La »veritable » verite viendra eventuellement.
Cordialement,
(Desole pour les accents, y en a pus!)
J’ai absolument rien contre Michel Bastarache, par contre je suis d’accord avec le commentaire d’Éric Lauzon dans cette page.
Le choix de la firme d’avocats Heenan Blaikie ne devrait pas être pris à la légère par la population, ni par les partis d’opposition, ni par les journalistes et analystes de la chose politique…
Franchement, il y a quand même de sérieuses questions à se poser!!!
Sans oublier que tout ce passionnant brasse-camarade est en train (jusqu’à preuve du contraire) de faire oublier le fiasco du CHUM, la perte globale de 39,8 milliards de dollars à la Caisse de dépôt (seulement pour 2008, les mensonges de la dernière campagne électorale déclenchée avant que la vérité soit connue au sujet de la Caisse de dépôt, le dernier budget et la triste « taxe à la santé » que l’on devra bientôt payer…
Que dire des fusions et défusions des municipalités, il y a quelques années??? Le PQ était bien sûr responsable des fusions, mais n’oublions jamais que les Libéraux ont ensuite mis le feu à la barraque et ce n’est pas rien!!! Ça favorisait qui exactement ces défusions historiques??? La seule bonne chose dans toute cette affaire, c’est que le Québec avait connu des référendums gagnants et que la démocratie avait eu le dernier mot!!!
Il est où notre Barack Hussein Obama au Québec???
C’est quand même extraordinaire, son histoire à Obama… Un travailleur social qui devient Président des États-Unis (un travailleur social ou plus précisément un «organisateur de communauté» (traduction approximative de « community organizer »)…
Bien entendu, il faut ajouter qu’il a aussi été avocat en droit civil et qu’il a enseigné le droit constitutionnel à l’Université… Mais en bout de ligne, devenir Président ne se fait « en criant ciseaux »!!!
Je répète donc ma question, il est où notre Barack Hussein Obama au Québec??? Ça peut-être une femme bien entendu… Et quand je dis que ça peut être une femme, ne me parlez pas de Pauline Marois, je vous en supplie!!! Déjà que j’ai failli mourir de rire quand j’ai lu que certains comparaient Pauline Marois à Angela Dorothea Merkel, il n’y a pas si longtemps (lors de la dernière campagne électorale si a mémoire est bonne)…
Non mais, comparer Pauline Marois à Angela Dorothea Merkel, c’est aussi ridicule que de nommer Jean Charest, Grand bâtisseur du Québec!!! LOL
Le portrait officiel de l’ex-juge de la Cour suprême canadienne, M. Michel Bastarache, le montre avec fourrure blanche d’hermine, dans les couleurs du Canada, rouge et blanc. Il ne manque que la perruque poudrée.
M. Bastarache, de père acadien, a travaillé, à la fin des années 1980, dans la même étude juridique que Jean Chrétien. En 1997, la nomination, par M. Chrétien, de M. Bastarache, à la Cour suprême du Canada, avait soulevé un tollé à cause de leur passé.
Il est assez étrange de confier le mandat à Bastarache de faire la lumière sur des allégations concernant des nominations partisanes de juges alors que lui-même s’est déjà retrouvé au centre d’un même genre de chose.
J’ai entendu, à la radio, M. Gilles Rhéaume, dénoncer vivement la nomination de M. Bastarache à la présidence de commission d’enquête sur la nomination des juges vu que M. Bastarache est un fédéraliste inconditionnel, comme tous les Acadiens qui craignent que le Québec se sépare du Canada, ce qui les laisseraient seuls devant le pouvoir central canadien
Est-ce que M. Bastarache, un full-fédéraliste canadien, protégé de M. Chrétien…que voulez-vous, à ce moment-ici, pourrait rédiger un rapport qui irait contre ceux qui l’ont choisi et qui pourrait alors nuire au fédéralisme canadien en aidant les « séparatistes » québécois ?
Merci M. Perrier. 🙂
Toutes ces histoires me désolent profondément. Déjà, à l’époque des Egyptiens, des Grecs,comme se plait à le rappeler un certain qui a fait son cours classique, 🙂 les questions de corruption, collusion et autres conflits moraux, étaient monaie courante. Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument. Ce n’est pas moi qui ai découvert cette vérité affligeante.
Dans un meilleur monde, il faudrait institutionaliser des commissions d’enquêtes publiques à intervalles réguliers, comme on fait le ménage au printemps et à l’automne, question d’hygiène élémentaire. Cela dit, je doute fort qu’un seul homme politique, habitué au pouvoir, suggère ce remède de cheval qui aiderait à combattre ces maux prévisibles, récurents. Ce serait pourtant à leur avantage, s’ils étaient honnêtes. On craint toujours la police, n’est-ce pas.
On préfère tergiverser et attendre que l’orage passe sans faire trop de dégats. Notre démocratie bat de l’aile et perd constamment des plumes. Le combat pour le maintient de la démocratie est quotidien. Nos ennemis sont nombreux et infatiguables. Nous devons l’être aussi.
Tout le monde au poste de combat.
Je ne vois pas ce que le fait qu’un juge soit fédéraliste vient faire dans le débat. On parle d’honnêteté, pas de politique fédérale-provinciale. Restons logiques.
Il est normal qu’un père parle en bien de son fils. Il n’y a pas eu menace ou tentative de corruption. Est-il cependant normal que le cabinet entier du Premier minsitre discute de la iste des candidats à la magistrature? Ça c’est une bonne question. Est-ce répréhensible? Ça aussi c’est une bonne question?
Comme en tout, tout est dans la manière. Il est normal de sonder les reins et les coeurs de plusieurs sur certains sujets ou personnes. Pour le moment, cet aspect de la question ne m’émeut guère. Que seul le Ministre de la justice tranche, sans consulter qui que ce soit, ou que ce soit le cabinet tout entier qui décide des candidats à la magistrature me chaud guère. L’important et que le candidat élevé à la magistrature soit comptétent et honnête, intègre. Plus on consulte de personnes sur un candidat, meilleurs sont les chances de faire un choix éclairé.
Suis-je dans l’erreur?
M. Gingras écrit : «Je ne vois pas ce que le fait qu’un juge soit fédéraliste vient faire dans le débat »
M. Gingras, est-ce que vous pensez qu’un juge aussi fédéraliste que M. Chrétien, son alter ego, va pencher facilement contre le représentant le plus fédéraliste du Québec, M. Charest ou le blâmer, ce qui aiderait les « séparatistes » péquistes ? Selon vous ?
En plus, ce n’est pas la suggestion du père qui veut aider son fils qui ferait problème, c’est la suggestion d’un collecteur de fonds de la caisse électoral du parti au pouvoir du genre : Je te donne de l’argent et tu aides le fils d’un de mes généreux donateurs. Vu ?
Je viens d’entendre à la radio que M. Bellemare, même s’il n’est plus membre du PLQ, se propose de se rendre à la réunion du PLQ en fin de semaine à St-Hyacinthe. Brave ou irresponsable ?
J’ai crû comprendre que le père était le collecteur de fonds.
Si ce n’est le cas, je conviens facilement que cela colore différement le débat. 🙂
Pour ce qui est du juge, sans doute M. Charest, s’il avait été habile, aurait choisi un juge nommé par les Conservateurs. Cette tactique aurait coupé l’herbe sous le peid des critiques et des sceptiques.
Je concède que dans le climat actuel cela jette un doute potentiel sur l’impartialité du juge rouge.
Tout est dans la manière, n’est-ce pas. Nous verrons bien.
Cordialement.
Il reste néanmoins que nous le peuple du Québec, sommes selon les sondages en faveur d’une commission d’enquète publique sur le monde de la construction, sur les garderies, sur le traffic d’influence dans la nomination des juges ou autres, et que tout ce que nous faisons jusqu’à maintenant c’est de chiâler.
Qu’est-ce qui nous empêche, nous les citoyens du Québec, de dire haut et fort à ce gouvernement, qui après tout, ne sont que nos employés, que nous exigeons cette enquête et immédiatement.
C’est si compliqué, où sommes nous si peu responsables de notre richesse collective, qu’en vrais québécois de taverne que nous sommes, on pourrait dire, qu’on s’en «crisse».
Quel bandit ne rêve pas de pouvoir nommer son Juge et le mandat du crime pour lequel il sera jugé…
Plus sérieusement, Madame Legault, vous soutenez depuis toujours que John-James refusera de créer une Commission d’enquête sur les 3 C (Collusion-Corruption-Construction) et vous avez raison. Il suffit de s’intéresser à sa carrière politique et des magouilles qui l’entourent dès ses débuts pour voir qu’il a tout intérêt à faire diversion. Il reste aux journalistes de continuer à enquêter…
Jésus a dit :
« Que sert à l’homme de gagner l’univers s’il vient à perdre son âme ». L’âme, c’est tout
. (Matthieu, 16,26)
Repris dans le contexte québécois :
Que sert au Québécois, amateur de hockey, de gagner le gros lot à la Loto si le CH vient à perdre en quart de finale et la senteur de la coupe pour entrer en dépression parce que nos joueurs européens n’ont pas assez « scoré »… «performé» ?
Si le PQ promet, pour le CH, la coupe à chaque année, dans un Québec souverain, pas besoin de chercher plus loin, la prochaine élection et la souveraineté devraient être dans le sac…de hockey…au moins.
M. Gingras a écrit : «J’ai crû comprendre que le père était le collecteur de fonds.»
Oui, exact, c’est la partie collecteur de fonds qui fait problème ici, pas la partie père. Un père est peu reconnu politiquement s’il ne collecte pas de fonds ou ne fournit pas correctement à la caisse électorale qui donne droit à quelques indulgences plénières.
Il eut été intéressant que la même médecine soit administrée à la bourgeoisie québécoise qu’au prolétariat québécois. En effet, face à une crise d’une telle ampleur, où le système même de justice est remis en cause-et avec lui la démocratie, quelle interprétation de la loi peut-on s’attendre de juges, possiblement corrompus, ou du moins partiaux, sinon la dictature du privilège, autant dire la tyrannie de l’argent? Ainsi, de même que l’on utilisât,en 1917, des soldats ontariens pour mater l’émeute de Québec, en tirant les canadiens-français du quartier Saint-Sauveur comme des lapins, alors que les voltigeurs, compagnie militaire canadienne-française existait, de même que l’on gonflât artificiellement la S.Q. duplessite, de boches et de rednecks d’Ontario, pour matraquer les grévistes canadiens-français de Murdochville, pourquoi alors n’avoir pas demandé l’expretise de juges albertains ou terreneuviens pour juger des malversations politico-juridiques québécoises? Nos élites auraient-elles eu peur d’une trop grande impartialité???
Vous avez bien raison M.Drouin. Il y a dans le réfrigérateur une odeur désagréable! Ma mére a toujours eut le flair pour scruter de son nez expert le frigo afin de mettre le grapin sur l’aliment coupable.
Juge et partie en fixant lui-même les balises, Charest demande à Me Bastarache d’explorer QUE le compartiment à beurre de la porte du frigo. Qui plus est, Charest et Dupuis se fendent en quatre pour affirmer à tous vents qu’il faut laisser la police faire ses enquêtes AVANT de penser à une commission publique. Difficiles à suivre! À tout le moins, leur tactique est on ne peut plus transparente! Et on aura toujours pas réglé le problème d’odeur…