Dans son discours de clôture, Jean Charest a préféré mettre l'accent sur l'«économie» plutôt que sur le thème officiel du Conseil général – «faire du Québec la nation la mieux instruite».
Se réclamant de l'héritage des Bourassa et Lesage, il s'est écrié: «Le Québec est en chantier!» et a listé des projets hydro-électriques, le centre de recherche du CHUM, le CUSM anglophone, la salle de l'OSM. Et,, bien sûr, les autoroutes 30, 35, 50, 73, 175 et 185… Puisqu'après tout, le gouvernement s'apprête à dépenser plus de 40 milliards de dollars en projets d'infrastructures de toutes sortes…
Ce qui, ironiquement – même si cela n'a pas semblé effleurer l'esprit des militants libéraux -, nous ramène au «problème» de l'industrie de la construction. On ne s'en sort pas.
Car en fait, sur cette frénésie des «chantiers», bien des contribuables préféreraient qu'avant d'y engloutir ces 40$ milliards, une vraie commission publique et indépendante sur les trois «C» – Construction, Collusion, Corruption -, enquête justement sur les raisons faisant qu'au Québec, on paierait de 25 à 35% de plus que dans le reste du pays pour ce genre de projets. Le verbe «payer» étant ici conjugué au conditionnel puisque des «évaluations» diffèrent sur cette question. D'où l'importance pour une commission d'enquête indépendante d'établir, enter autres choses, si tel est le cas. Et si oui, à quel niveau et pourquoi? Puisqu'il est question ici de la gestion des fonds publics.
Bref, à entendre le PM énumérer tous ces «chantiers», bien des citoyens auront surtout pensé aux dépassements de coûts, passés et futurs. Et qui demeurent toujours inexpliqués.
Dans son discours, et ça se comprend, M.Charest n'a pas mentionné non plus le fait que son parti ne soit plus qu'à 23% à travers le Québec et à 17% chez les francophones.
Ou que 60% des Québécois choisissent de «croire» l'ancien ministre de la Justice, Marc Bellemare, lorsqu'il accuse le premier ministre d'avoir cautionné un système de «trafic d'influence» dans la nomination des juges et d'entretenir des liens très serrès avec l'industrie de la construction.
Sur la question de la nomination des juges, M. Charest a surtout décidé de ne plus répondre aux questions, répétant à chaque fois que «la Commission Bastarache pourra se pencher là-dessus». Mais s'il devait y avoir d'autres allégations ou révélations de nominations faites «sous influence», parions que cette réponse du PM ne tiendra pas la route très longtemps.
Surtout maintenant que sa propre ministre de la Justice, Kathleen Weil, a révélé qu'elle «consulte» le premier ministre sur son choix tout en se montrant incapable de dire si, oui ou non, d'autres personnes seraient informées de la liste de noms et pourraient donc influer sur le choix final.
En passant, ces «sorties» de Mme Weil ont peut-être confirmé qu'elle n'a pas vraiment le sens de la politique partisane. Mais ce faisant, elles ont aussi laissé voir une personne préférant dire, avec candeur, ce qu'elle a observé pour vrai plutôt que de tenter de jouer le «jeu» de la «ligne du jour». Mais parions qu'à partir de maintenant, on verra à ce que la ministre apprenne par coeur ses «lignes du jour»…
L'inquiétude:
C'est indéniable, l'inquiétude gagne de plus en plus les députés, ministres et militants libéraux. Et avec raison.
La raison: comme je l'écrivais vendredi dans The Gazette, s'il est vrai que le gouvernement Charest s'est éventuellement relevé de son image d'arrogance» acquise au long de son premier mandat, il reste qu'aucun gouvernement, au Québec ou au Canada, ne s'est jamais vraiment relevé du moment où, que ce soit fondé ou non, les mots «corruption» et «copinage» lui furent collés au front par l'opinion publique.
Tellement inquiets, les Libéraux, que s'il fallait que le PLQ ne remonte pas dans les sondages au cours des prochains mois, que d'autres allégations de favoritisme ou de trop grande proximité entre les bailleurs de fonds du PLQ et le milieu de la construction s'ajoutent à celles qui s'accumulent depuis un an, ils n'auront d'autre choix que de réfléchir à la suite des choses…
Pensons à 1998. Daniel Johnson jr n'avait pas fait long feu à la tête du PLQ du moment où l'establishement du parti et ses alliés avaient jugé qu'il serait incapable de battre le très populaire Lucien Bouchard.
Le fait est que PLQ n'a pas beaucoup de patience avec les canards boiteux.
En 1998, le premier tir était venu par le biais du magazine The Economist du 14 février, lequel décrivait M. Johnson comme le politicien le plus ridiculisé du Canada… Ouch.
Mais la pression pour montrer la porte discrètement à Daniel Johnson jr venait surtout de mauvais sondages pour le PLQ – mais pas mal moins mauvais qu'ils ne le sont aujourd'hui!. En décembre 1997, le PLQ était à 37%. Aujourd'hui, il n'est qu'à 23%.
M. Johnson a donc quitté en mars 1998 en disant souhaiter qu'«une nouvelle approche, un nouveau discours, un nouveau ton, qu'un nouveau chef fera la différence» (…) Il reste maintenant, selon moi, à donner un souffle nouveau à mon parti, et un nouveau chef pour garantir ce nouvel élan».
Ce «nouveau chef» fut évidemment Jean Charest.
Mais les choses étant aujourd'hui ce qu'elles sont pour le gouvernement, si elles venaient à ne pas s'améliorer, des Libéraux chercheront, à leur tour, à nouveau, qui saurait donner «un souffle nouveau» à leur parti.
Philippe Couillard avait déjà eu cette ambition. Mais sa sortie fracassante vers le privé a «réglé» son cas. Même Henri-Paul Rousseau était vu comme un successeur potentiel par les milieux d'affaires. Mais les pertes momunentales à la Caisse de dépôt et placement ont également «brûlé» cette cartouche-là.
Reste l'aile parlementaire. Mais il y a aussi la forte possibilité d'une candidature éventuelle venant de l'«extérieur».
Et si jamais, à terme, Jean Charest réussissait malgré tout à survivre à cette profonde crise de confiance que vit la population envers son premier ministre et son gouvernement, il faudra alors inventer un nouveau Prix juste pour lui: le Nobel de la résilience politique.
Mais c'est un dénouement qui, même s'il reste possible, semble devenir de moins en moins probable.
Canard boiteux ou phénix entêté? On le saura avant la prochaine élection. Ça, c'est certain.
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@ Photo: PC
Mais qui donc pourrait remplacer Saint John James Charest? Déjà que le PLQ est tellement vide depuis longtemps qu’il est allé recruter son chef dans les rangs conservateurs à Ottawa. Pour convaincre leur sauveur ils ont dû le couvrir d’or, d’encens, de myrrhe, d’autres cadeaux divers et de 75,000$ par année.
Le nouveau chef devra être entouré d’une auréole de probité qui sans être aveuglante devra à tout le moins être relativement plus lumineuse que celle de Saint John James. Ça prend quelqu’un de la famille car on ne fera plus confiance aux parachutés d’Ottawa. Ça prend quelqu’un qui a du courage et de la détermination. Ça prend un type déjà populaire. Vous avez des suggestions?
Pour moi le type qui semble le mieux correspondre à tous ces critères c’est… Suspense et roulements de tambour… Marc Bellemare. En plus ça expliquerait, après coup, le supposé agenda caché de Marc Bellemare. Et quelle magnifique revanche!!! Vous pensez que c’est impensable? Celui qui fera remonter la popularité du PLQ au niveau d’une réélection possible, même s’il s’agit de Belzébuth en personne, sera l’élu du PLQ.
Méfiez-vous en tout cas des frisés. On ne les admire pas pour les bonnes raisons. Ils nous attirent inconsciemment parce qu’ils nous rappellent le sexe. Voilà une pensée qui pourrait être l’oeuvre de Freud tellement elle me semble crédible. Ça expliquerait pourquoi un politicien aussi piètre que John James Charest a pu se faire élire premier ministre à trois reprises. Parce qu’il faut bien l’admettre; rien d’autre ne peut expliquer l’attrait exercé par John James Charest. Ça mériterait peut-être une thèse de doctorat en science politique ou en psychologie.
En tout cas ça me laisse en tête une autre blague plutôt crue que je m’abstiendrai de faire ici. Une blague qui expliquerait pourquoi Jean Charest est frisé. Je vous laisse deviner.
Ce sont vos comparaisons qui sont boiteuses. C’est trop facile de faire des blagues, des jeux de mots et de répéter que les travaux routiers coûteraient de 25 à 35% plus cher au Québec qu’ailleurs. Vous savez pourtant très bien que des experts sérieux ont démontré que la comparaison qui arrivait à ce résultat était tronquée, sinon faite avec méchanceté. La comparaison ne tenait pas compte de l’ensemble des travaux de préparation et de finition, incontournables dans tout projet d’une certaine ampleur.
Attention. Si vous ne voulez pas que votre chronique et que Voir.ca se retrouvent classés dans la catégorie des publications des adeptes du Juste pour rire, il faut s’en tenir aux faits et à une rigueur professionnelle. Sinon vous attirerez plutôt des commentaires jovialistes, comme celui qui précède, qui font que ni les personnages politiques ni les électeurs ne prennent ces critiques au sérieux.
A Monsieur Georges Paquet:
Ca fait mal, n’est-ce pas?
Et bien mon portefeuille souffre bien plus que l’amour-propre d’un partisan libéral, Monsieur.
Nous sommes en majorité écoeurés de nous voir quasi confirmer ce que nous soupçonnons depuis longtemps: la corruption rampante au sein du gouvernement libéral.
Nous étions déjà écoeurés avant l’affaire Bellemare. Celle-ci ne vient que rajouter à notre désabusement.
Ai-je besoin de vous rappeler que le PLQ fait les manchettes depuis un an pour des contrats attribués à ses petits amis, son manque de colonne vertébrale face aux accommodements raisonnables et aussi les places en garderies qui sont traitées comme un vulgaire commerce… Ce n’est, selon mon observation, que la pointe de l’iceberg.
Le PLQ monsieur n’a qu’un intérêt: $$$$$$$
Vous trouvez que les propos de Madame Legault sont drôles?
Moi pas… je les prend au sérieux.
Car je sais qu’ils sont d’une franchise que le PLQ n’a PAS.
Une question qu’aucun commentateur pose: Combien a coûter au Québec e passage au pouvoir de Charest ?
Réponse: Des dizaines de milliards, et je réfère seulement pour d’Hydro Québec et la Caisse de dépôt.
Hydro Québec.
Voici les 10 raisons pour lesquelles le collectif MCN21 demande le congédiement de Thierry Vandal. J’en retiens 2:
1. Payer pour ne pas produire à Bécancour
Cette centrale privé appartient à TCE de Calagary avec qui H Q a signé un contrat à long terme d’approvisionnement en électricité. 15 moi plus tard, H Q renonce à cette énergie et paie depuis 150 millions par année en pénalités pour ne pas que la centrale Bécancour produise. À la fin du contrat ces pénalité totaliseront 2 milliards transférer à Calgary.
À l’époque le gouvernement Charest avait 12 projets de centrales au gaz dans ses cartons. Heureusement l’opposition au Suroit a fait déraillé ses plans !
..
5. Privatisation des droits d’exploration au Québec
En 2007, le gouvernement du Québec démantelait Hydro-Québec gaz et pétrole, dissout la Société québécoise d’initiatives pétrolières et cédait GRATUITEMENT tous les droits d’exploration d’H-Q au Québec à Pétrolia, Gastem et Junex, lesquels ont vite cédé des parts majoritaires de ces droits à des firmes étrangères comme Forest Oil (USA), Pilatus (Suisse) et Corridor ressources. Junex a alors embauché M. André Caillé comme lobbyiste…
(Gastem appartient à un ex ministre libéral)
Que valent ces droits qui furent ainsi bradé aux amis du régime? À la fin du parcours des dizaines de milliards si le Québec choisit la même stratégie que la Norvège pour mettre en valeurs ces ressources.
………….
Et la Caisse de dépôt ….
Le lien pour MCN21:
http://www.mcn21.org/actualites/article/mcn21-exige-le-congediement
La Caisse de dépôt
Sous performance de 15 milliards en 2 ans (2008-09), directement attribuable au tripotage politique ( Loi 78), avec démembrement à la clé :
http://www.vigile.net/Le-demembreme…
….
Dans ce texte je vous dis le coût de la conférence de presse des dirigeants de la Caisse (21 Novembre 2008) en pleine élection pour sauver la campagne de Charest ; ils sont venu rassurer tout le monde sur les « liquidité » de la Caisse. Le coût de l’opération Caisse « électorale » de dépôt: Minimum 3 milliards !
http://www.vigile.net/La-Caisse-Tri..
Le démembrement se continue : Gestion passive pour les actifs sans grand intérêts (position indicielle) ; gestion active pour les actif d’intérêts, placements privés et portefeuille immobilier (le dixième au monde) pour lesquels on cherche des « partenaires » ; qui on, des personnes complètement étrangères à notre intérêt…
…………………………
De puissants groupe d’intérêts on la mains mises sur nos grands leviers de développement qu’ils ont instrumentalisé à leurs profits ,voilà, entre autre, les dommages du passage de Charest au pouvoir : Des dizaines de milliards de dollars.
Un détournement complet de l’héritage de la Révolution tranquille : Maitre chez nous, no more.
Il y a donc urgence de sortir Charest du pouvoir et de reprendre le contrôle de notre État.
Une sorte de génie électoral, un insulteur de première qui fait en sorte qu’à la fin de la période des questions, c’est l’opposition qui semble être coupable de tout. Un dissimulateur de vérité dans le cas de la Caisse de dépôt en décembre 2008 et des finances de Québec en déficit depuis 2003, année de sa prise de pouvoir Libéral très provincial.
Il a le défaut de perdre les pédales et de faire son petit Trudeau, le revers de sa médaille, avec une morgue de première envers ses adversaires.
L’entourage immédiat de John-James pendant le référendum de 1995 comprenait les acteurs importants des Commandites. C’est le même entourage qui a permis au mercenaire servile des Canadians du Québec et du ROC qu’est Charest d’accéder à la tête du PLQ avec son pont d’or. Il n’est pas surprenant d’apprendre qu’il a participé au système des 3 C (Collusion-Corruption-Construction). Lisez le livre de Patrick Bourgeois, « La Nébuleuse » vous aurez les noms en question…
N’importe quoi! On accuse le premier ministre actuel des pertes de la Caisse de dépôt alors qu’elle était dirigée par un ami des péquistes, nommé par le PQ quand il était au pouvoir. Ami qui depuis est allé chercher sa pitance chez les plus riches encore…
M. Paquet n’a raison que partiellement vu que le PLQ a changé la mission de notre Caisse de dépôts en mettant l’accent sur la maximisation des revenus ce qui sous-entendait la maximisation des risques et que M. Rousseau a trouvé refuge chez les fédéralistes qui l’ont récompensé généreusement. Vu ?
Si la Caisse de dépôt avait eu une performance semblable aux autre fond comparables en 2008, les pertes auraient été de 30 milliards au lieu de 40. La sous performance est donc de 10 milliards; en 2009 la sous performance est de 5 milliards. Je soutiens dans mon texte que cette sous performance est directement attribuable à l’adoption de la loi gouvernant la Caisse (Loi 78).
Je vous mets au défi de m’indiquer où je précisément ou je me trompe:
http://www.vigile.net/Le-demembrement-en-trois-temps
Autre affirmation. La conférence de presse des dirigeants de la Caisse du 21 Novembre 2008 était une commande politique pour sauver la campagne électorale de Charest. Pour venir dire qu’il n’y avait pas de crise de liquidité la Caisse a due larguer des actions lors d’un capitulation boursière transformant des pertes sur « papier » en pertes « réalisées »: « M. Pierre Goyette (1) est un des rares à avoir le courage de poser la question qui tue : « … pourquoi la Caisse a-t-elle vendu des milliards d’actions alors que le marché des actions, à l’automne 2008, s’effondre ? Pas un mot d’explication crédible. Qu’est-ce qui forçait la Caisse à faire des gestes aussi insensés conduisant à perdre 23 milliards de dollars de l’argent de ses déposants ? Aucune explication. »
((1) Pierre Goyette – Ancien sous-ministre des Finances, ancien membre du conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec et ex-président et chef de la direction de la Banque Laurentienne du Canada.)
Je réponds à sa question, cette manœuvre a coûter au minimum 3 milliards.
Dites moi exactement où je me trompe:
http://www.vigile.net/La-Caisse-Tripotage-politique-et
Merci Monsieur Pomerleau de si bien nous rappeler d’autres faits troublants, pouvant aider à chasser les libéraux au plus vite.
Nous devons entretenir la mémoire de faits, car depuis l’annonce de Bastarache, les médias ont tendance à refermer le débat uniquement sur la nomination partisane des juges., ce qui est très grave en soi, mais tout le reste est encore plus grave et on doit continuer
à le mentionner haut et fort. Il est temps de faire connaître toute notre indignation.
C’est très clair que c’en est fini pour le parti libéral du Québec, et tant mieux! En attendant le grand départ, que vont-ils nous trouver comme stratégie politique pour noyer davantage la perception de la corruption du gouvernement libéral.
Certains blogueurs utilisent des liens vers certaines sources en guise de reference pour appuyer leur position. Pas de probleme avec ca, mais on devrait faire normalement appel a des sources qu’on considere comme etant neutres et donc, objectives…
Prendre une source comme Vigile, un site web d’extreme gauche separatiste, ca ne convaincra personne.
A moins de vouloir precher pour les convertis, ce qui semble le cas.
Accents? Y en a pus!
@Georges Paquet
Vous dites: «Vous savez pourtant très bien que des experts sérieux ont démontré que la comparaison qui arrivait à ce résultat était tronquée, sinon faite avec méchanceté.» Mais qui a fait cette affirmation ?
Je peux tout aussi bien déclarer : «Des experts ont démontré que la manipulation des appels d’offres et des soumissions dans le domaine des travaux publics n’ont comme objectif que de réduire les coûts pour éviter aux contribuables de payer moins d’impôt.»
En évoquant DES EXPERTS, est-ce que je donne plus de crédibilité à cette farfelue déclaration ?
De plus si ailleurs ça coute pas moins cher qu’ici, c’est peut-être qu’ailleurs aussi il y a de la magouille avec des petits amis … Un cancer à la fâcheuse tendance à se généraliser, à moins que …
Les deux mains sur le volant, et de la graisse plein les pattes.
Pas étonnant que les freins glissent dangereusement et qu’il s’en va dans le mur!
Monsieur Teflon est gravement égratigné. Comme une vieille poêle à frire, il sera jeté à la poubelle.
Une enquéte publique s’impose sur le financement du Parti libéral.
Plus fondamentalement, l est plus que temps que les francophones du Québec se concertent pour chasser M. Charest du pouvoir. Ce dernier n’a été élu que grâce à l’appui quasi unanime des anglophones et allophones anglicisés combiné à la division des francophones.
M. Charest ne représente pas la majorité des Québécois.
Le Parti Libéral du Québec a toujours été le parti des Anglais. Les anglophones de longue date et les nouveaux arrivants ayant choisi de s’intégrer aux anglophones forment environ 16 % de la population du Québec. Le Parti Libéral du Québec tire la moitié de ses votes de ce groupe qui l’appuie à 99 %. C’est démocratique, mais c’est inquiétant. C’est cet appui quasi unanime qui lui permet trop souvent de prendre le pouvoir.
Dans ces conditions, il est suicidaire pour les francophones et pour les souverainistes de diviser leurs votes.
La présence de plusieurs groupements indépendantistes, souverainistes, et autonomistes exprimant plusieurs tendances est une très bonne chose pour l’affirmation des aspirations du Québec. Cependant, quand il s’agit d’élections, il est essentiel que toutes ces tendances agissent dans le même sens dans un seul parti.
Sinon la division des francophones mènera inéluctablement à leur minorisation, comme on l’a vu aux dernières élections générales, où même Jean Charest aurait été défait dans son comté n’eussent été les votes que Québec solidaire a détournés du Parti québécois.
Aux élections du 26 mars 2007, Jean Charest a obtenu 13 136 votes, soit seulement 1 332 de plus que le candidat du Parti québécois qui en a obtenu 11 804. Le candidat de Québec solidaire a obtenu 2 263 votes.
L’angélisme du parti Québec solidaire nous a valu un gouvernement de droite avec les libéraux aux commandes. Québec solidaire poursuit de bonnes intentions largement partagée dans le public, mais il est devenu l’allié objectif de ce gouvernement de droite. C’est triste et navrant. Il y a sûrement un groupe puissant qui a intérêt à alimenter cette division du vote des francophones.
M. Charest est fort de l’appui quasi unanime des anglophones et des allophones anglicisés, mais il profite surtout de la division des francophones pour se glisser au pouvoir. Il gagne pour ainsi dire par défaut. Il ne représente pas la majorité des Québécois.
Aux prochaines élections, il suffira d’un peu de cohésion chez les francophones pour envoyer M. Charest aux oubliettes. Qu’il retourne à Ottawa, c’est son pays.
Voici une version purement anar-tistique du manifeste du FLQ lu par Gaëtan Montreuil sur les ondes de la télévision d’état en octobre 1970. Cette version fut écrite en mars 2007 quelques semaines avant la soirée électorale du 26. J’avais trouvé ça drôle à l’époque. Aujourd’hui qu’il est majoritaire, je me demande jusqu’où nous allons laisser ce gourrenement aller trop loin ? Mobilisons-nous !
FLK, manifeste :
Le Front de Libation du Kebek n’est pas le Messie, stie, ni un Robin des bois des temps modernes, balivernes.
C’est un regroupement de buveurs de KebeK qui sont décidés à tout mettre en œuvre.
Le Front de Libation du KebeK veut l’intempérance totale des Kebekwas(es), réunis dans une société lucide et purgée à jamais de sa clique clac de requins-cultes voracistes, les « big boss » poltronneux et leurs deux de piques qui ont fait du KebeK leur chiasse gradée du «cheap labor» et de l’expropriation sans scrupules.
Le Front de libation du KebeK n’est pas un mouvement de régression (comme l’ADQ), mais la réponse à une pression, celle organisée par la haute finance par l’entremise des marionnettes des gourre-nements fédéreux et pro-fédéreux (le love-in de ’95, le rappatriment unifolial de la contrichetussion, LE SCANDALE, l’ingérence harpienne, pow-power corporation, LaPresse,les cliniques prichevées, les gras de la pulpe et paye peu Co…).
Le Front de libation du KebeK s’autoélectrise d’impôts sur le parvenu prélevés à même les entreprises d’exploitation des ouvriers (RBC, TD, Scotia, HSBC, etc.).
« Les puissances d’argent du statu quo, la plupart des tuteurs traditionnels de notre peuple, ont obtenu la réaction qu’ils espéraient, le recul plutôt qu’un changement pour lequel nous avons travaillé comme jamais ; pour lequel on va continuer à travailler. »
René Lévesque, 29 avril 1970.
Nous avons cru un moment qu’il valait la peine de canaliser nos énergies créatrices, nos impatiences comme le disait si bien René Lévesque, dans le Parti québécois, mais la victoire conservato-libérale de 2003 et celle qui s’annonce déjà pour mars 2007 montre bien que ce qu’on appelle démocratie au Québec n’est en fait et depuis toujours que la « democracy » des riches. La victoire du Parti libéral en ce sens n’est en fait que la victoire des faiseurs d’élections… Le peuple ne vote plus, il subit. Le moins apte à gouverner se retrouve à la tête de l’État.
En conséquence, le parlementarisme britannique, c’est bien fini et le Front de libation du KebeK ne se laissera jamais distraire par les miettes électorales que les capitalistes anglo-saxophons lancent dans la basse-cour du KebeK à tous les quatre ans. Nombre de Kebekwas(es) ont compris et ils vont agir. Chastret dans l’année qui vient va prendre de la morosité : 6 000 000 de travailleurs du chapeau révolutionnaires, organisés et alarmés !
Oui il y en a des raisons à la victoire libérale. Oui il y en a des raisons à la pauvreté, au chômage, aux taudis, au fait que vous M. Rwigira de Parc Extension et aussi vous M. Ben Khalm de Ville Lasalle qui gagnez 18 000 dollars par année, vous ne vous sentiez pas libres en notre pays le KebeK.
Oui il y en a des raisons, et les gars et les filles d’Olymel les connaissent, les pêcheurs de la Gaspésie, les travailleurs de la Côte Nord, les mineurs de Murdochville, de l’Abitibi et d’Asbestos les connaissent eux aussi ces raisons. Et les braves travailleurs de l’industrie aéronautique que l’on tente de fourrer une fois de plus en savent des tas de raisons.
Oui il y en a des raisons pour que vous, M. Nguyen de la rue Panet et vous, M. Cloutier qui travaillez dans la construction à St-Jérôme, vous ne puissiez vous payer des escapades à Paris avec votre chauffeur et tout le fling flang comme le font tous les petits-gros et Steff Dee Onn de ce monde, celui qui se préoccupe tellement d’environnement que même son chien, qui est en fait un rongeur baptisé Kiki-auto, chie vert.
Oui il y en a des raison pour que vous Madame Lemay de St-Hyacinthe vous ne puissiez vous payer des petits voyages en Floride comme le font avec notre argent tous les sales juges et députés.
Les braves travailleurs-yeuses de l’industrie du textile et ceux et celles de l’industrie du bois d’œuvre les savent ces raisons. Les gens de Murdochville la connaissent la justice et ils en connaissent des tas de raisons.
Oui il y en a des raisons pour que vous, M. Lachance de la rue Ste-Marguerite, vous alliez noyer votre désespoir, votre rancœur et votre rage dans la bière du chien à Molson où dans celle des japonais de Chambly. Et toi, Lachance fils avec tes joints de mari (entre 2 joints il faudrait faire kekchose)… Oui il y en a des raisons pour que nous, les assistés sociaux, on nous tienne de génération en génération sur le béesse. Il y en a des raisons pour que nos références culturelles soient celles que nous débitent les humoristes qui s’assurent que nous restions morts de rire.
Les travailleurs D’Erre Canada en savent eux aussi, même si souvent ils ne peuvent les donner qu’en anglais (ainsi assimilés, ils vont grossir le nombre des immigrants, Néo-Québécois, enfants déchus de la loi 101).
Et les policiers de Montréal devraient les comprendre ces raisons, eux qui sont les bras du système ; ils devraient s’apercevoir que nous vivons dans une société terrorisée parce que sans leur force, sans leur violence, plus rien ne fonctionnera le 26 mars!
Nous en avons soupé du fédéralisme canadien qui pénalise les producteurs d’idées du Québec pour satisfaire aux besoins anglo-saxophons du Commonwealfare (monstrialisation)…
Le fédéralisme qui maintient les braves idéateurs et rêveurs du KebeK dans un état de demi-esclavage en leurs faisant croire qu’ils gagnent du pouvoir en s’auto-représentant à l’UNESCO ou en se faisant reconnaître comme « nation » à la chambre des communes? On ne tient pas à être reconnus par l’ennemi, on tient à faire savoir à l’ennemi qu’on s’anarchise de son pouvoir, qu’on inverse les rôles, que tu es notre vassal, Oh Stephy Boy, qu’on ne se laisse pas acheter par notre propre argent, man. Kon veille au grain même si ke kon a l’air de dormir. Ce gouvernement Féodal qui pratique une politique insensée des importations en jetant un à un dans la rue les petits salariés des Textiles et de la Chaussure, les plus bafoués au KebeK, au profit d’une poignée de maudits « money-makers » roulant cadillac ; qui classe les Kebekwas et Kebekwases au rang des minorités ethniques du Canada.
Nous en avons soupé, comme tous nos frères et soeurs, d’un gouvernement de mitaines qui fait mille et une acrobaties pour charmer les millionnaires américains en les suppliant de venir investir au KebeK, où des milliers de kilomètres carrés de forêts remplies de gibier et de lacs poissonneux sont la propriété exclusive de ces même Seigneurs tout-puissants du XXIe siècle ; d’un hypocrite à la Chastret qui veut vendre nos montagnes à l’ombre desquelles nos plus grands poètes ont écrit des pans de notre Histoire, qui veut privatiser le système de santé et abolir les services aux plus démunis qui veut qu’on regarde le bilan des 4 dernières années de son gouvernement en pensant qu’on ne se rend pas compte que les seuls points positifs sont ceux que la population en colère a imposés à coups de protestations et de levées de boucliers. Nous n’oublions pas que Chastret est le petit copain de Harper qui est lui-même le petit copain de Bush qui n’a presque plus de petits-copains (thank God); Il livre, le sous-fifre, le KebeK en pâture au Kanada, qu’il souhaite un jour diriger (le KebeK, pour lui, ce n’est qu’un tremplin) en échange de promesses de travail et de prospérité, alors que nous serons toujours les serviteurs assidus et les lèche-bottes des big-shot, tant qu’il y aura des Westmount, des Town of Mount-Royal, des Hampstead, des Outremont, tous ces véritables châteaux forts de la haute finance de la rue St-Jacques et de la Bay Street, tant que nous tous, du KebeK, n’aurons pas chassé par tous les moyens, y compris la dynamique des Malarmés, ces big-boss de l’économie et de la politique, prêts à toutes les bassesses pour mieux nous fourrer.
Nous vivons dans une société d’esclaves terrorisés, terrorisés par les grands patrons, Bronfman, Nesbitt-Burns, Desmarais, Stronach: des gens qui gagnent, juste à se décrotter le nez, plus que ne gagneront jamais les braves travailleurs du quotidien.
Terrorisés par les Verts demain pèlerins, et les extrémistes de toutes les espèces par les paiements à rembourser à la RBC, par la publicité des grands maîtres de la consommation, General Motors, Rogers, Bell, WallMart… ; Nous sommes de plus en plus nombreux à connaître et à subir cette société terroriste et le jour s’en vient où tous les Westmount du KebeK seront phagocytés.
Travailleurs de la production, des mines et des forêts ; travailleurs des services, enseignants et étudiants, chômeurs, prenez ce qui vous appartient, votre travail, votre détermination et votre liberté.
Et vous, les travailleurs de la General Electric, c’est vous qui faites fonctionner vos usines ; vous seuls êtes capables de produire ; sans vous, General Electric n’est rien !
Travailleurs du chapeau du KebeK, commencez dès aujourd’hui à reprendre ce qui vous appartient ; prenez vous-mêmes ce qui est à vous. Vous seuls connaissez vos chapeaux, vos usines, vos machines, vos hôtels, vos universités, vos syndicats ; n’attendez pas d’organisation miracle.
Faites vous-mêmes votre révolution dans vos quartiers, dans vos milieux de travail. Et si vous ne le faites pas vous-mêmes, d’autres usurpateurs technocrates ou autres remplaceront la poignée de fumeurs de cigares que nous connaissons maintenant et tout sera à refaire. Vous seuls êtes capables de bâtir une société libre.
Il nous faut lutter, non plus un à un, mais en s’unissant jusqu’à la victoire, avec tous les moyens que l’on possède comme l’ont fait les Patriotes de 1837-1838 (ceux que Notre sainte Église s’est empressée d’excommunier pour mieux se vendre aux intérêts britanniques).
Qu’aux quatre coins du KebeK, ceux qu’on a osé traiter avec dédain de lousy (lazy ?) French et d’alcooliques entreprennent vigoureusement le combat contre les matraqueurs de la liberté et de la justice et mettent hors d’état de nuire tous ces professionnels du hold-up et de l’escroquerie : banquiers, businessmen, juges et politicailleurs vendus !!!
Nous sommes des travailleurs du chapeau du KebeK et nous irons jusqu’au bout. Nous voulons remplacer avec toute la population cette société d’esclaves par une société libre, fonctionnant d’elle-même et pour elle-même, une société ouverte sur le monde.
Notre lutte ne peut être que victorieuse. On ne tient pas longtemps dans la misère et le mépris un peuple qui fait semblant d’être mort de rire.
Vive le KebeK libre !
Vive les Kamarades pionniers politiques !
Vive la révolution tremblante !
Vive le Front de Libation du KebeK !
Ah ben dis-donc…
La grosse mechante revolution…
Le vingtieme siecle ne vous pas montre que ca marchait pas?
Oui c’est vrai: Sans les employes, la GE n’est rien. Mais sans GE, les employes n’ont pas de job.
C’est grace a l’entreprise privee que vous etes capable d’ecrire vos hallucinations sur internet sois-dit en passant…
Merci pour les cliches Marxistes.
« Certains blogueurs utilisent des liens vers certaines sources en guise de référence pour appuyer leur position. Pas de problème avec ca, mais on devrait faire normalement appel a des sources qu’on considère comme étant neutres et donc, objectives…
Prendre une source comme Vigile, un site web d’extrême gauche séparatiste, ca ne convaincra personne.
A moins de vouloir prêcher pour les convertis, ce qui semble le cas. »
…
Si vous aviez lu les textes avant de les commenter vous auriez vu que mon argumentaire développer s’appuie sur des sources publiques et ouvertes d’informations, provenant de médias comme La Presse (très séparatiste) et Québecor Media.
Je n’ai fais qu’en faire la synthèse et tirer la conclusion qui s’impose: Le passage de Charest au pouvoir va coûter au Québec des dizaines de milliards !
Je sais, vous allaez me dire que c’est le prix à payer pour combattre les « Séparatistes ».
Je sais, vous allaez me dire que c’est le prix à payer pour combattre les « Séparatistes ». – J. C. Pomerleau
Euh, oui…
On aurait peut-etre perdu moins, si la moitie de l’assemblee nationale travaillais pas juste a essayer de detruire systematiquement ce qu’il faisait.
On va etre veritablement dans la merde quand les pequistes reviendront. Avec un peu de chance, ils seront minoritaires.
Dixit Michel Bertrand :
« La grosse mechante revolution…
Le vingtieme siecle ne vous pas montre que ca marchait pas? »
Euhhhhhh, non… Le XXème siècle m’a plutôt montré (et pas qu’à moi) que le capitalisme à la Chastret ne marchait pas… Quand à mon texte bourré de « clichés marxistes » (sic) vous l’avez lu avec la tête pleine de clichés, justement (on ne reconnaît chez les autres que ce qu’on connaît chez soi). C’est plutôt un texte poétique. Mais la poésie, heureusement, ça ne sert pas à grand chose aux capitalistes, ils ne voient pas comment on pourrait faire de l’argent avec ça, right ?
Si vous appellez un texte qui a l’origine a ete ecrit par des terroristes
qui voulaient faire du Quebec un paradis Marxiste de la poesie, eh ben on repassera… ?
Right? Non, not right.
« mais on devrait faire normalement appel a des sources qu’on considere comme etant neutres et donc, objectives… »
Réponse : la neutralité n’existe pas, ni du côté de vigile disons à gauche, ni du côté de la presse disons à droite, c’est vrai pour tout le monde épistémologiquement parlant! Rien ne sert de nous ressasser les vielles histoires de marxistes. Les gens ne sont pas fous dans Le Devoir, sur vigile.ca ou ici sur voir.ca. Nous voyons tous très bien le déséquilibre important du côté de la droite au détriment des politiques sociales. Les gens veulent plus de justice avec une meilleure redistribution des richesses. Ce n’est rien de nouveau, ces tensions inégalitaires entre riches et pauvres existaient bien avant la naissance de Karl Marx!
Je ne me préoccupe pas de neutralité, car ça ne veut rien dire. Mes valeurs sont du côté de la justice sociale, d’un projet de société où on aurait davantage de régulation et surtout éviter la situation présente de collusion et de corruption évidente du gouvernement Charest face à des valeurs de justice sociale. Selon nos valeurs, on peut toujours traiter de corrompus ceux ayant des valeurs opposées, ce qui n’aide en rien à résoudre les tensions. Les néolibéraux ont depuis longtemps démonisé les valeurs sociales-démocrates au profit de leurs élites.
Nous voulons plus d’équité et plus d’équilibre.
Alors, ceux qui prétendent qu’il y aurait des sources plus neutres, faites donc connaitre vos sources… À la fin, il n’est jamais surprenant de constater des oppositions entre des systèmes de valeurs en partie opposées.
Les sources de Monsieur Pomerleau me semblent être entièrement justifiées dans le contexte actuel, car ce qu’il dénonce a un impact majeur notre société actuelle, n’allant pas toujours dans le sens du bien-être de notre population, vous le savez très bien.
Monsieur Bertand,
Ah! Les grands épouvantails habituels : terroristes, marxistes, etc. Ces propos pervertissent le sens de la discussion ici, ils n’aident en rien à comprendre davantage.
Qu’allez-vous trouver d’autre encore pour tenter de neutraliser l’écœurement des gens face à l’administration Charest?
« Si vous appellez un texte qui a l’origine a ete ecrit par des terroristes
qui voulaient faire du Quebec un paradis Marxiste de la poesie, eh ben on repassera… ? »
C’est ça, vous repasserez, comme le font tous les experts en tautologie. Et pendant que vous y êtes, repassez aussi votre grammaire française. Quand à votre Histoire (avec une grande hache) , si vous avez un manuel d’histoire du Québec dont la publication n’a pas été financée par pow-power corporation, allez-y ! Repassez !! Mais commencez par votre grammaire. Il faut connaître vaguement comment se construit la pensée écrite pour arriver à comprendre ce qu’on lit. Et je ne parle pas de la propagande qui « s’écrit » dans La Presse.
On est mal parti. Ce ne sera certainement pas avec James John, ni avec Mao Bachand, ni avec Pédagogue Normandeau, que nous allons nous en sortir de ce bourbier.
Benoit Auger…
On ne vous a pas dit qu’ici on n’a pas le droit de se defendre en attaquant la qualite du francais de son adversaire? Faites un tour sur les blogues precedents! Vous finirez bien par trouver!
Et repassez donc vous-meme!
Desole, les accents, y en a pus!
Jean Charet n’est pas intéressé par une Commission d’enquête publique sur la construction parce que son gouvernement est présentement en négociation pour le renouvellement des conventions collectives avec la fonction publique: ce n’est pas le temps d’aller se mettre à dos les Syndicats. Lucien Bouchard n’en a pas fait, lui non plus, pour les mêmes raisons.
Nos routes avaient l’air de celles du Tiers-Monde: le PQ n’a jamais été intéressé par ces grands travaux. Les libéraux n’avaient pas le choix de s’y attaquer: juste à temps pour amoindrir la crise financière au Québec. On devrait en remercier Jean Charest.
Marc Bellemare n’était intéressé par la politique que pour faire passer son projet de loi du « no fault ». CE QUI SERAIT UNE MINE D’OR POUR LES AVOCATS. Quand il a vu que c’était peine perdue, il a démissionné. Mais la montée de l’ADQ le réjouissait: une lueur d’espoir. Dépité de leur dégringolade à la dernière élection, il vient de tenter un coup d’éclat contre les libéraux: s’il parveneit à les ébranler suffisamment pour permettre à l’ADQ de se refaire. Un jour, il l’aurait, peut-être, son fameux projet de loi du « no fault ».
M.B. Le nom en initiales d’un nouveau parasite de la communication dans Voix publique qui n’argumente pas qui ne réussit au mieux qu’à pratiquer l’anathème, si jamais il comprend ce mot. Ce genre d’individu n’a rien à dire de négatif sur le gouvernement Charest parce que probablement, il appartient à cette race de petits militants libéraux qui empoisonnent les ondes des sites web afin de contrarier le sens critique des éveillés de la politique au Québec. Vos inepties M.B, pour vendre la belle parole de Charest ne serviront à rien. Lorsque le gouvernement libéral tombera, il s’effondrera en usant ici de la métaphore avec autant de fracas que le World Trade center en 2001!
Les »adeptes » formant le PLQ ne savent que trop bien que leur chef n’est, et ne doit se limiter qu’à être qu’un pauvre fantoche, ne servant qu’à couvrir leurs basses magouilles néo-libérales n’ayant comme simple fin que de se remplir les poches.
Alors, pourquoi penser qu’ils voudraient changer leur marionette lors d’une grand-messe comme celle de la fin de semaine dernière ?
Ce n’est pas tellement d’un politicien accompli qu’ils ont besoin comme d’une poupée – blonde et capable de faire des belles grimaçes – pour servir de vulgaire »front » populaire à leurs basses oeuvres que l’ont connait….
Le PLQ n’est au fond qu’un simple club de business $$$$, et non un parti politique avec une idéologie quelconque….l’aurait-on pas remarqué encore ??
Cette crise illustre parfaitement le désabusement des gens à l’égard de la politique. Au delà de la partisanerie tout ce spectacle est désolant. Jean Charest triste personnage qui a lu surement Machiavel…..avec tout ce brouhaha on oublie un budget inéquitable…..méprisant mais Mons Charest avec l’aide de ses stratèges à cravates nous ramène `l’économie…comme à la dernière élection….corde sensible des Québécois…On reconnait l’ancien président de classe excellent débatteur,acharné mais pour le côté franchise et honnêteté on repassera. La honte va à l’image où cette fin de semaine on voit derrière mons Charest des jeunes beaux et belles applaudir et sourire. Vous êtes tristes…..Vous êtes aveugles et pathétiques…..Capacité d’analyse zéro,vous voulez le pouvoir et vous l’aurez. Si on changeait pour le PQ ou l’ADQ….on arriverait au même résultat…..le parti solidaire……pourquoi pas…mais non direz-vous ! on perdrait notre vote. C’est ça votre problème la population vous voulez aussi le pouvoir vous l’avez corruption en bonus! Mons Charest est en poste pour longtemps
Mme Dépault, votre commentaire déborde de bon sens et de perspicacité!
Surtout lorsque vous notez que M. Bellemare, lui-même avocat, « n’était intéressé par la politique que pour faire passer son projet de loi du « no fault ». CE QUI SERAIT UNE MINE D’OR POUR LES AVOCATS. Quand il a vu que c’était peine perdue, il a démissionné. »
C’est d’ailleurs ce que je laissais moi-même entendre, il y a quelques commentaires passés, sur d’autres billets de Mme Legault, relativement aux véritables motivations derrière les revanchardes insinuations actuelles de M. Bellemare.
Non seulement le projet de loi de M. Bellemare aurait-il profité énormément aux avocats, et principalement à lui-même puisque le type de causes visés s’avérait sa spécialité, mais cela aurait fait grimpé pour tous les Québécois les primes d’assurance, comme je le signalais il y a quelques jours. (Pour avoir personnellement fait carrière pendant plus de trente ans dans le domaine des assurances, j’en sais quelque chose…)
Très bon commentaire de votre part, donc, Mme Dépault!
Ce vous oubliez de dire monsieur C.P sur les avocats.
Et pour ajouter au commentaire de l’intervenant de 21.32.
Notables: Wikipédia
-Le système notabiliaire est un système social basé sur le pouvoir des notables.
Les notables sont, au sein d’un groupe social, des personnalités d’un rang supposé important, destinées à avoir un ascendant particulier et une influence prépondérante sur les autres membres de la société. La notion de notable est donc indissociable de celle de hiérarchie sociale, même si les notables ne sont pas toujours des chefs reconnus (parfois il peut s’agir de personnalités auxquelles la population reconnaît spontanément une importance particulière, qui les distingue des autres).-
Cette définition un peu ennuyeuse du Wiki sur les notables se trouve à identifier la -race- selon l’expression des avocats qui en tant que notables et interprètes des lois deviennent non pas tant des agents de l’État puisque la jurisprudence est l’un des trois pouvoirs avec l’exécutif et le législatif qui empruntent à l’État que les membres de la première corporation à se trouver un emploi en dehors de la justice dans le monde de la politique. Il y a cette promiscuité, ces liens incestueux entre tous les avocats qui cherchent a nourrir leurs ambitions soient en tant que juges ou soient en tant que maires, députés ou ministres.
Et il y a un tel rapport de proximité entre les membres du barreau que la tentation chez les politiciens qui ont fait leur droit comme J.J Charest de distribuer les postes parmi ses collègues avocats est irrésistible d’autant qu’un vieux parti comme le Parti Libéral n’est ni plus ni moins que le parti naturel des avocats. Un notaire devenu député à l’époque de Séraphin des Belles histoires des Pays d’en haut et un notaire ou avocat qui devient politicien aujourd’hui c’est du pareil au même. C’est une fantastique école de patronage.
René Lévesque que j’ai appuyé a lutté contre ces veilles pratiques en instituant ce comité de sélection qui choisit ultimement les candidats juges par le seul ministre de la justice. Regardons ce que les libéraux provinciaux qui existent depuis 1867 sous la gouverne de Charest en ont fait.
En espérant ne pas recevoir de mise en demeure de la corporation des avocats et des notaires qui savent comment protéger leurs privilèges!
Formation d’anciens premiers ministres récents du Québec.
Maurice Duplessis, 1944-1959: droit
Daniel Johnson, 1966-1968: droit
Lucien Bouchard, 1996-2001: droit
Jean Charest, 2003-: droit
Qu’un avocat de formation mette de côté la loi du silence du milieu du droit et de la politique. Qu’il ne soit pas animé par l’instinct corporatiste l’honore.
À cette époque de censure frileuse et de fausse rectitude qui masque des intérêts organisés, l’approche de M.Bellemare est salutaire.
Son combat passé qui a été défait par J.Charest pour le renouveau des poursuites privées des victimes d’accidents automobiles ne relève pas du socialisme quoique il peut exprimer ce que peut être un certain idéalisme de droite qui cherche à protéger les victimes de blessures ou coups et blessures sans considération des circonstances atténuantes qui ont amené par exemple les coupables à commettre l’irréparable.
Cette justice plus proche de la loi du talion n’est pas mienne néanmoins celle défendue par un P.H.Boisvenu n’en correspond pas moins au ressenti d’une souffrance aigu. Accordons cela.
Ainsi, si Bellemare est pourvu d’un type d’idéalisme même s’il n’a rien de la gauche cela explique qu’en dehors d’un motif de revanche indéterminé, il ait pu oser s’attaquer aux
-colonnes du temple- libéral en sachant que la cause était légitime.
Bonsoir Mme Legault,
J’ai cru lire qu’on spéculait déjà sur la succession de Jean le Généreux ? Si je peux me permettre, ce n’est certainement pas de l’intérieur que le sauveur viendra. S’ils ne l’ont pas réalisé encore, la députation libérale actuelle est à toute fin pratique brûlée. Et que les petits « backbenchers » qui espèrent dans l’ombre ne s’y trompent pas, ils seront les premiers à sauter. Notre Prime a toujours su s’entourer de seconds qui ne demeureront que des seconds. L’ « enveloppebrunocratie » a besoin d’au moins un premier, le reste, c’est pour le décor. Non, il viendra de l’extérieur, probablement du municipal car à mon avis, le fédéral n’a pas vraiment la cote par les temps qui courrent.
Maintenant, à tous ces petits « bachbenchers », deux choix s’offrent à vous: vous retirer et siéger comme indépendants en insistant sur le refus d’être associé à de sombres desseins ou encore, couler avec le boss, solidaire dans la tourmente et de demeurer d’illustres inconnus. Dans un cas comme dans l’autre, vous ne deviendrai jamais premier ministre ou ministre tout court toutefois, vous aurez pu laver ce qui vous reste d’honneur et de probité.
Pensez-y, dans trois ans, peut-être moins, il sera trop tard.
Si je peux me permettre,
On mentionne à propos de M. Bellemare que sa déchéance serait venue entre autres de son intention de remettre à la mode les poursuites contre les automoblistes et quelques autres modifications. On oublie cependant qu’il s’est retrouvé au centre d’une controverse lorsqu’on a annoncé que sa fille dansait nue dans les clubs. Cette nouvelle est sortie dans les médias et avait fait grand bruit. Maintenant, en toute logique, il n’avait d’autres choix que celui de démissionner pour des raisons qui apparaîtront évidentes. Je me questionne toutefois sur l’identité « éventuelle » du type qui a coulé cette nouvelle. Il venait probablement de régler quelques problèmes délicats.
Faisait-il parti des tits n’amis du parti ?
« N’importe quoi! On accuse le premier ministre actuel des pertes de la Caisse de dépôt alors qu’elle était dirigée par un ami des péquistes, nommé par le PQ quand il était au pouvoir. Ami qui depuis est allé chercher sa pitance chez les plus riches encore… »
En fait M. Paquet, ce qu’on reproche à J. Charest c’est d’avoir persisté à nous dire que tout allait bien à la CD quand l’ADQ prétendait le contraire et tout ça pour être réélu, réélu sur la base de mensonges et de cachoteries. Si ça ne vous dérange pas, c’est vous que ça regarde mais vous savez ce qu’on dit: » qui se ressemble … »
Sans rancunes
Oui vous avez raison, être associé ou comparé aux libéraux par les temps qui courrent peut s’avérer être très insultant.
Je tiens donc à présenter mes excuses auprès de la communauté.
Un sondage – peut-être juste mené dans la région de Québec – nous montre les cinq personnes que l’on aimerait avoir comme premier ministre. Tous les cinq, sans exception, ont déjà dit qu’ils ne veulent rien savoir de la politique provinciale!
Désolé madame Legault, mais parmi ces cinq personnes, il n’y a aucune femme et aucun politicien actuellement en service!
@ Bonjour. Pourriez-vous me dire quel est ce sondage? Merci.
Oui, oui, nous aimerions aussi savoir qui est sur ce sondage.
Bonjour Mme Legault,
Richard M. White Jr. dans son livre « The Entrepreneur’s Manual » ed. Chilton Book Co. 1977 dit ceci: » Surround yourself with the highest caliber people. Remember that FIRST RATE people hire FIRST RATE people- while SECOND RATE people hire THIRD RATE people »
Ce qui rejoint bien le commentaire de M.Carl Castonguay.
Jamais de ma vie, qui commence à s’allonger, n’aurai-je vu un gouvernement si dépourvu de talent.; ça n’en fait pitié!!!!
« Les baby-boomers vont-ils finir par crever » ! (je ne me rappelle plus du nom de l’auteur).
Bye
@ Le titre du livre était «Les Boomers finiront bien par crever» de Alain Samson. Mais, de mémoire, le sujet portait sur le milieu du travail. Mais avec un titre comme ça, sa couverture fait un effet boeuf sur le coin d’une table à café…
Le Québec est en chantier de démolition. Démolition de l’héritage de la Révolution tranquile.
On tiens à démolir Hydro Québec, la Caisse de dépots et dieu sait quoi d’autre. Tous nos instruments collectifs de l’affirmation du Québec sont dans la mire des démolisseurs.
Et dire qu’il a été élu pour cinq ans… 🙁
Les accents :
Alt 130 = é
Alt 131 = â
Alt 132 = ä
Alt 129 = ü
Alt 128 = Ç
Alt 138 = è
etc.
Reste l’aile parlementaire. Mais il y a aussi la forte possibilité d’une candidature éventuelle venant de l’«extérieur».
Bonsoir Madame Legault,
Il y a deux personnes qui pourraient peut-être succéder à jean Charest comme Régis Labeaume, le politicien le plus en vue du Québec en ce moment ou Maxime Bernier qui ferait faire un virage à 180 degrés à l’état quebecois.
http://www.ledevoir.com/politique/canada/287332/la-marche-discrete-de-maxime-bernier-vers-le-pouvoir
Reste l’aile parlementaire. Mais il y a aussi la forte possibilité d’une candidature éventuelle venant de l’«extérieur».
Bonsoir Madame Legault,
Il y a deux personnes qui pourraient peut-être succéder à jean Charest comme Régis Labeaume, le politicien le plus en vue du Québec en ce moment ou Maxime Bernier qui ferait faire un virage à 180 degrés à l’état quebecois.
http://www.ledevoir.com/politique/canada/287332/la-marche-discrete-de-maxime-bernier-vers-le-pouvoir
En effet, commentaire pertinent de Audrey à propos de Bellemare: le fait qu’il dénonce un Charest détesté n’en fait pas un ange. Il a ses propres intérêts. C’est un « libéral » lui aussi.
Tout ça c’est le même panier de crabes, dog eat dog.
Ils se méritent les uns les autres.
J’ai développé une passion pour la politique dans les années 1980-90, à l’époque où plusieurs considéraient que la politique était notre 2e sport national ! Chose certaine, il y avait une passion à propos de la politique à cette époque et si celle-ci s’est étouffée, c’est en partie parce que nos grands débats ont débouché sur un double-échec (on garde le langage du sport…) :
1. Échec à faire du Québec un pays;
2. Échec à réformer le fédéralisme canadien dans les intérêts du Québec;
Après le référendum de 1995, on a ressenti cette fatigue politique que plusieurs analystes associent à une sorte de syndrôme post-référendaire. Lucien Bouchard a même évoqué celle-ci comme une des raisons l’ayant poussé à la démission en 2001. Mais cette fatigue s’est mutée en déprime, voir en cynisme et là-dessus, Jean Charest doit porter une lourde part de responsabilité.
Jean Charest a tué le langage politique : aucun politicien moderne n’a autant contribué à vider le sens des mots que Jean Charest. Rappelez-vous en 2003, il affirmait que sa seule élection allait contribuer à régler le problème des urgences au Québec ! Il critiquait le gouvernement Landry pour sa responsabilité dans le «plus grand scandale» de l’histoire en parlant des pertes à la Caisse de dépôt et placement du Québec ! 7 ans plus tard, M. Charest accuse encore le PQ d’être responsable des déboires de notre système de santé et il refuse toute responsabilité dans le scandale (véritable celui-là !) des pertes historiques à la Caisse en 2008.
De 2003 à aujourd’hui, M. Charest a proposé une plateforme qui «réinventerait le Québec»; il a organisé un congrès du PLQ qui l’a qualifié de «Grand bâtisseur»; il a lancé un Plan nord qui n’est qu’une ébauche de slogans…
Bref, Jean Charest est l’homme formé par les conseillers en communication (il est en politique depuis le début de sa vingtaine, il n’a rien fait d’autre !) qui lui disent de marteler son message, peu importe la question : «notre première priorité, c’est la santé»; «tempête économique, deux mains sur le volant»; etc.
Charest aurait donc enlevé toute signification aux mots en politique, mais son travail de sape n’est pas terminé : il s’emploit aujourd’hui à briser tout lien de confiance subsistant entre le citoyen et ses institutions.
* Les circonscriptions électorales seront tracées par le gouvernement (retour à l’ère duplessiste);
* Le 1er ministre est rémunéré par de l’argent sale;
* L’indépendance du système judiciaire est fragilisée par le trafic d’influence, etc, etc.
* La corruption et le népotisme envahissent la gouverne de l’État et son refus obstiné à faire la lumière de façon claire et indépendante sur ces allégations viennent enfoncer le dernier clou dans le cercueil de cette passion nationale qui était la nôtre.
Que restera-t-il après le passage de l’ouragan Charest ? Déprime, cynisme, impuissance ?
Éric Messier et Claude Perrier, heureuse de voir qu’on se rejoint, au moins, sur un point.
Pour le « Charest-bashing », je n’embarque pas. On dit qu’il nous a menti en 2003, quand il nous a promis de règler le problème des urgences. Il ne l’a pas règlé mais amélioré sur certains points: c’est déjà un MIRACLE. Mais en y consacrant 45% du budget de la Province: on est à la limite. Le miracle ne pourra se poursuivre (avec le vieillissement accéléré), sans un autre mode de financement.
Dans les sondages pré-budgétaires, la majorité s’entendait pour un ticket modérateur. Bachand a essayé de l’incorporer dans son budget: les gens sont descendus dans la rue. Ce n’est pas en faisant payer encore les plus fortunés qu’on va convaincre ceux qui utilisent les urgences des hôpitaux et des cliniques pour leurs sorties sociales, de privilégier d’autres espaces, plutôt que d’engorger les système de santé. C’est beau la social-démocratie « mur à mur », mais il faut aussi responsabiliser les gens.
On veut que le 20% de la population qui paient déjà 60% des impôts en remettent encore dans le système de santé, eux, qui, très souvent, utilisent le système privé. Est-ce qu’il y a des abus dans les travaux publics? Surement, mais aussi dans le système de santé, dans l’aide sociale, chez les journalistes et dans …. Une commission d’enquête dans chacun de ces domaines! La conscience sociale n’est innée, et est, de moins en moins, valorisée.
C’est vrai que le Québec attend toujours son Messie. Mais, espoir, Gilles Duceppe et Maxime Bernier s’en viennent.
Monsieur Chénier,
Je partage entièrement vos propos.
J’ajouterai que rien n’a encore été fait pour mieux contrôler les décisions prises à la Caisse de dépôt et placement du Québec, où encore en 2009 et 2010 on continue à se verser de généreux bonis… Et pourtant, on mentionnait hier sur les ondes de la radio de Radio-Canada qu’on risquait encore de lourdes pertes à la Caisse. La Caisse, ce n’est pas rien, c’est un formidable outil de développement social créé par les Québécois qu’on laisse se désagréger actuellement. Et on retrouve Monsieur Bachand, notre ministre des finances, qui vient renfoncer encore très récemment que ces bonus étaient tout ce qu’il y a de plus normal. Je l’ai dit à maintes reprises et je le rappelle ici, ce même Monsieur Bachand a déjà dit qu’il était normal en situation de crise économique qu’un père ou une mère de famille doit emprunter pour payer ses épiceries et nourrir sa famille lorsqu’il perd son emploi. La sécurité sociale aux banques, c’est révoltant! Tout me rebute au niveau du gouvernement Charest. Je suis complètement dégouté! C’est assez les écœuranteries! On ne peut pas avoir un cercle vicieux plus tordu que lorsqu’un gouvernement est accusé de corruption et de collusion, que ce même gouvernement décide d’une enquête publique restreinte, alors que le problème est systémique et très très grave.
Monsieur Dépault dit : « On veut que le 20% de la population qui paie déjà 60% des impôts en remette encore dans le système de santé, eux … » C’est une idée qui est fausse, car il y a bien davantage à faire : on veut récupérer les fonds dans les 30% qu’on paye en trop dans les contrats gouvernementaux, on veut que les paradis fiscaux soient éliminés, on veut que le niveau d’imposition reflète la capacité réelle de payer, on veut aussi que les banques fassent leur part en ne cachant pas leurs profits dans les paradis fiscaux, etc. Le vrai problème, il est de nature néoféodale, où une élite monopolise les ressources de notre planète, la main-d’œuvre bon marché en délocalisant massivement les emplois et en laissant les mains vides aux travailleurs des pays industrialisés. Cette néoféodalité concentre des richesses et des pouvoirs sans précédent dans toute l’histoire de l’humanité, ce qui créé de véritables injustices sociales dans les programmes sociaux de tous les pays industrialisés, une situation qui a été exacerbée par la crise 2008-2009 où on a encore pressé les travailleurs d’abandonner une partie de leur salaire, soit avec des baisses directes de salaires ou encore faire plus d’heures non rémunérées. Les problèmes sont graves actuellement partout, et pas seulement ici au Québec.
La collusion et la corruption d’État ne sont pas des idées en l’air, surtout pas une vue de l’esprit amplifiée par les médias au sein de la population, c’est une réalité largement documentée où la politique, le juridique et les grandes entreprises privées se servent à même la caisse. Cette corruption empêche tout espoir de développer des politiques sociales équitables à long terme, car elle autojustifie la nécessité du recours au privé. Le célèbre économiste Joseph Stiglitz, d’ailleurs prix Nobel d’économie, se fait très critique à l’égard du néolibéralisme triomphant, de ses politiques iniques et de la violence structurelle inhérente à ces politiques. Les plus fortunés ne font pas pitié, croyez-moi!
Nous n’avons surtout pas besoin d’un Messie, mais d’un homme politique visionnaire qui sera capable de se tenir debout, intègre et incorruptible. Cet homme créera des emplois avec la mise sur pied d’un nouveau paradigme vert, il ne donnera pas accès gratuitement à nos ressources naturelles, il taxera les compagnies qui exploitent nos sources d’eau potable, il s’arrangera pour que le moteur-roue devienne une réalité exploitable, la liste pourrait être très longue, etc. Il y a beaucoup à faire, mais tant et aussi longtemps que nous serons pris au piège des ceux qui entretiennent la collusion, notre développement social sera ralenti et affaibli, au profit du privé.
Dans un cadre plus large, voyez la poursuite intentée contre Goldman Sach, ça en dit très long sur les manipulations de marché, capables de faire tomber l’économie de plusieurs pays, rien de moins. Nous devons tout faire pour réguler nos économies, les banques, les bonis odieux pris dans les poches des petits investisseurs, l’économie mondiale est devenue complètement immorale et ne semble pas vouloir se rendre redevable de quoi que ce soit envers les populations à partir desquelles ces richesses se sont accumulées, dont seulement certains profitent en tout temps, incapables d’empathie à l’égard de la pauvreté la plus abjecte.
Nous ne sommes plus qu’à un pas de devenir une véritable république de banane; si on laisse les libéraux du Québec, sous-entendu les conservateurs, agir comme ils le font depuis trop longtemps, nous mettrons plusieurs générations à nous relever des tors qu’ils nous auront causés. Enfin, où est notre fierté en tant que peuple? Nous devons nous lever et manifester toute notre indignation, massivement et de manière soutenue, c’est une question de dignité! La situation politique que nous traversons au Québec actuellement est complètement insoutenable et indécente!
Wowww, Monsieur Bellefeuille, vous avez exprimé et explicité la pensée de plusieurs d’entre nous, notamment en vous basant sur Joseph Stieglietz. N’empêche, voyant Mme Dépault (je crois que c’est une dame) nous seriner des clichés sur le peuple qui doit devenir responsable, je me suis senti tout près d’Ivan Illich qui affirmait que, dans le discours des possédants, la responsabilité est « le ventre mou d’un fantasme de pouvoir ».
M. Bellefeuille,
Vous mettez tous les problèmes de la planète sur le dos de Charest et des libéraux, c’est un peu charrier. Vous dites qu’on a pas besoin de Messie, mais la personne que vous désirez avoir comme Premier Ministre a tous les attributs d’un Messie. De la maière qu’on traite nos élus, aucune personne compétente n’est intéressée par l’emploi.
On a tellement critiqué notre système de santé, qu’on re réussit plus à recruter de personnel. Ce sera la même chose pour la politique: à moins d’être suicidaire. (Voudriez-vous vous porter volontaire). De toutes façons, il n’y a jamais eu un Premier Ministre qui a trouvé grâce à nos yeux.
Le Gouvernement du Québec a un pouvoir très limité sur les politiques internationales. Le Québec a résisté de belle façon à la récente crise financière: il faudrait, peut-être, en être un peu reconnaissants. Si M. Bachand était arrivé avec un budget semblable à celui de l’Ontario, on lui aurait surement « arraché la tête ». Et pour l’argument du 30% de supplémentaires pour nos travaux publics, une analyse sérieuse a démontrer que c’était plutôt 2%, de moins.
Madame Dépault,
Je réitère que se tenir debout, ferme et être visionnaire ne tient pas du messianisme. Ça se trouve de gens comme ça. René Lévesque et Robert Bourassa étaient des visionnaires.
Vous déformez mes propos en parlant de la « planète » en ce qui a trait à Monsieur Charest. Les décisions du gouvernement Charest ont généré de très nombreux problèmes sur le plan des politiques sociales, c’est surtout à ce niveau que j’interviens le plus durement, et ne me dites pas que ce n’est pas très grave ce qui se passe actuellement au Québec. Heureusement que des gens sont vigilants sur voir.ca, dans Le Devoir, sur vigile.ca et ailleurs. Le gouvernement Charest et sa clique néolibérale ont perdu le contrôle des principaux canaux de diffusion, vive internet!
En ce qui concerne le système de santé, si on ne réussit plus à recruter du personnel, c’est qu’il y a une multitude d’autres raisons que la seule idée de « critiquer ». En parlant d’être suicidaire, c’est plutôt l’axe de la collusion entre le privé et la politique, le fait que l’économie a pris le pas sur la politique qui a rendu « suicidaire » les carrières en politique. Les valeurs de bases doivent déterminer les politiques sociales et non l’inverse. L’économie n’est pas une science exacte et elle est loin d’être neutre. C’est l’économie néolibérale qui a renversé de force l’ordre qui devrait exister en politique, les exemples abondent dans ce sens partout dans le monde. Les gens ont un cœur et une tête, et à force de se faire traiter comme s’ils étaient du bétail, les gens décrochent et ne se reconnaissent plus dans un système fait pour la haute finance. L’individu doit être replacé au cœur des politiques.
Si le Québec a bien résisté à la crise financière, c’est que les grandes banques canadiennes avaient des politiques fiscales plus prudentes que Goldman Sach par exemple. Il y a aussi les pétro dollars qui nous ont aidés.
« Et pour l’argument du 30% de supplémentaires pour nos travaux publics, une analyse sérieuse a démontré que c’était plutôt 2%, de moins. ». Ce n’est absolument pas ce qu’à fait ressortir l’émission enquête à la télé de Radio-Canada. Ces gens à Radio-Canada ont fait un travail extrêmement sérieux, on parle véritablement de coûts gonflés de 30 %. Vous ne tromperez personne en cherchant à minimiser les dégâts, pour protéger du même coup le parti libéral du Québec. Le sujet est maintenant trop bien documenté, Madame, pour qu’on s’en fasse passer à ce niveau.
Vous me proposez de me lancer en politique. Non merci, je ne serais aucunement capable de suivre une ligne de parti. J’ai beaucoup plus de liberté à m’éduquer et informer les autres sur ce blogue que tout ce que je pourrais faire en politique. Vous savez très bien qu’on ne laisse pas accéder au pouvoir qui veut.
Monsieur Charest n’est pas une victime du peuple ou des médias, il entre directement en conflit avec nos valeurs sociales québécoises. Ce sont ces valeurs qui doivent dicter les décisions politiques. De nos jours, les valeurs de bases sont aliénées au nom du néolibéralisme sauvage!
Lisez, Madame, les écrits de Stiglitz, de Léo-Paul Lauzon, de Jean Ziegler et de Naomie Klein, etc. On s’en reparlera.
Je terminerai de manière bien caricaturale en disant que le diable est dans les détails, et de nos jours on arrive à obtenir tellement de détails que c’est le diable en personne qui se pointe devant. Vous ne m’en voudrez pas de démoniser ce qui ne correspond pas à mes valeurs, car les valeurs de justice sociale ont tellement été malmenées par toutes sortes d’attributs afin de bien huiler l’avancée des marchés dérèglementés, ce qui m’apparait maintenant un juste retour d’ascenseur, lequel retournera le diable à son propre enfer. Oh, oh oh!
En politique, la réglementation c’est l’affaire de tous, au niveau municipal, provincial, jusqu’à l’international. Les abus que nous connaissons peuvent être commis dans toutes les sortes de société. Je peux vous assurer que j’aurais exactement le même langage si c’était le parti québécois qui s’était embourbé de la sorte!
Monsieur Charest était un conservateur au niveau fédéral, lorsque les conservateurs sont tombés, il s’est retrouvé pratiquement seul à Ottawa, il s’est ensuite rabattu sur le niveau provincial chez les libéraux, et tout trahit ses racines conservatrices au niveau de ses décisions politiques actuellement. Ça sent l’opportuniste à plein nez. Ces propos, tout comme ceux du gouvernement Harper sont d’un niveau bassement démagogique comme je n’en ai jamais vu en politique. Dans les deux cas, je ne les trouve aucunement intelligents, même s’ils sont très bien conseillés par les « faiseurs d’image » qui contrôlent le message.
Désolé! Le mal est fait en ce qui concerne le gouvernement Charest, c’est la démocratie et la voix du peuple qui s’opère maintenant, et j’ai bien l’impression que le peuple en entier reprendra du service très bientôt. On ne peut plus défendre l’indéfendable! Ils l’auront cherché!
Vrai que si on cessait toute critique de Jean Charest, ça pourrait le motiver. Mais le motiver à faire quoi? Et surtout, le motiver à agir dans les intérêts de qui?
Madame dépault,
Cette néoféodalité touche toutes les sociétés industrialisées, et Monsieur Charest me semble bien accompagner les stratégies de cette néoféodalité néolibérales qui s’en prend constamment aux programmes sociaux, etc. Eh bien non! Nous ne faisons pas exception des problèmes vécus ailleurs sur la planète.
Monsieur Charest ne fait pas pitié qu’il assume maintenant ses propres dégâts!
Le 2% dont vous parlez ici ne correspond en rien aux sérieuses enquêtes ayant été menées.
Vous dites que René Lévesque et Robert Bourassa avaient du « leadership ». J’en conviens, mais est-ce qu’on leur a dit de leur vivant. Ne les a-t-on pas, plutôt, sacrifiés comme tous les autres. Vous dites que je défends le Parti libéral. Oui, de manière sensée. Je n’ai jamais voté pour les libéraux de M. Charest, mais je n’ai pas d’oeillères. Je n’ai pas d' »atomes crochus » avec le Parti québécois, en ce moment. Les éléments qui m’intéressaient ont été limogés.
Les « preachers » que vous me recommandez ont surement quelques idées intéressantes, mais de là, à les appliquer « mur à mur » dans un gouvernement en fonction, il ya une marge. On a déjà un gouverne’maman. Nous avons les meilleurs programmes sociaux au Canada. On est de vrais poussins avec leur mère poule: incapables de bouger sans quémander une subvention par ci, une subvention par là.
Le monde change autour de nous, sans qu’on voit venir la profondeur de ces changements. Un peu partout sur différents blogues, dont ici même sur voir.ca, on voit apparaître de nouveaux noms , on sent très bien que tout un mouvement de solidarité sociale nait de la prise de conscience de ce qui ne va pas : un système où on évacue les besoins fondamentaux des êtres humains, où les politiques sociales sont constamment malmenées, etc.
Dans l’économie actuelle, et depuis trop longtemps, on a morcelé les horaires de travail, les gens ont de la difficulté à vivre ensemble, on les a comprimés jusqu’à la limite de ce qu’ils pouvaient donner, vous savez la fameuse formule « faire plus avec moins » que certains ont eu l’audace de nous ressasser encore une fois en 2008-2009. Cette formule ne passe plus, car les gens sont informés très rapidement, ils constatent le double langage lorsqu’ils voient que toute la structure de bonification s’est renforcée plutôt que tirer des leçons de la crise. Ces manières de faire ne correspondent plus aux valeurs des gens dans la population en général, fatigués d’êtres trompés et spoliés de la sorte. Le cynisme de la politique et des grandes entreprises a produit le décrochage des populations face au système politique depuis les 30 dernières années.
Le langage que nous tiennent les politiciens actuellement est arriéré. Leurs comportements sont discutables, car incapables de quelque contrition que se soit. Plutôt que faire face à leurs responsabilités, on trouve messieurs Harper et Charest en voyage plus particulièrement lors des périodes critiques où on serait en droit d’exiger un minimum de réponse. Il s’agit de stratégies d’évitement permettant de gagner du temps et de minimiser les risques pour leur seul pouvoir. Cette manière de faire envoie une très mauvaise image à la population, laquelle se sent flouée profondément. En fait, la population se sent flouée de toutes parts actuellement, et le gouvernement Charest ne fait surtout rien pour diminuer ce sentiment, lequel est tout à fait fondé.
J’aimerais avoir de la sympathie pour ce gouvernement Charest, mais j’en suis incapable, connaissant trop bien les tenants et aboutissants reliés à leurs décisions politiques et économiques.
Je termine sur un lien donnant à réfléchir dont le titre est « Prendre les choses par le bambou ». Il s’agit d’une belle métaphore sur la possibilité des changements qui peuvent survenir sans qu’on les ait vus venir! Ici, au Québec, nous sommes vraiment mûrs pour des changements de paradigmes, donc très profonds.
http://www.repere.tv/?p=5707
Ah! On a Monsieur Charest qui vient consulter les gens à Montréal ce jour. Il est attendu par un comité de mécontents.
Les consultations à postériori ne convaincront personne de sa bonne foi! On veut se donner des apparences de transparence et d’intégrité. Hum! Vous pouvez toujours causer Monsieur Charest!
Madame Legault
D’abord, merci de votre intérêt pour mon commentaire, et désolé pour le délai.
Il s’agit d’un sondage commandé par le FM93 de Québec – d’où mon interrogation à savoir si le sondage a été fait seulement à Québec – à la firme Léger Marketing.
De mémoire, dans les cinq premiers il y avait les ex-ministres Couillard et Facal, le maire Labeaume, un des membres de la famille Tanguay de Québec et…. désolé, trou de mémoire.
Je me souviens cependant m’avoir dit que dans les cinq il n’y avait aucune femme si aucun député provincial ou fédéral.
Faisant le lien entre les pertes à la Caisse de dépôt et de placement du Québec et le scandale qui éclate chez Goldman Sachs actuellement, pourrait-on espérer un recours collectif pour récupérer les sommes perdues dans une véritable arnaque financière montée de toutes pièces?
Il n’y a pas seulement Goldman Sachs qui a émis des actifs toxiques, mais aussi J.P. Morgan et d’autres grandes banques.
Les dix plus grandes banques américaines totalisent des actifs de plus de 600 000 milliards de dollars. Une petite ponction ne leur ferait pas de beaucoup de tors. À la mi-juin 2009, les dix plus grandes banques américaines ont remboursé d’un seul coup 75 milliards leur ayant été prêtés, et ce, la veille de subir une surveillance accrue! Ça indique qu’elles n’avaient aucunement besoin de ces prêts.
Je prends le temps de mentionner tout ça ici, car on en veut beaucoup au gouvernement Charest de ne pas prendre toute les mesures nécessaires pour faire la lumière sur les pertes énormes à la Caisse, etc. Alors, il pourrait saisir l’occasion de montrer sa bonne volonté en acceptant la démarche d’un recours collectif. Que peut-on espérer?