Rumeurs de remaniement ministériel à Québec pour le mois de juin. Ce ne sont bien sûr que des spéculations pour le moment.
Mais considérant que le gouvernement Charest a chuté à 23% dans les sondages (et à 17% chez les francophones), disons que ce ne serait toutefois pas particulièrement «surprenant» dans les circonstances… http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201004/22/01-4273314-charest-se-prepare-a-brasser-les-cartes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4273528_article_POS1
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Ce matin, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, se disait d'ailleurs prêt à envisager éventuellement un autre ministère. Dans son cas, ce ne serait guère surprenant non plus….
En attendant, ce matin, dans une conférence sur le cancer, M. Bolduc s'est fait apostropher par une patiente au sujet du fameux «ticket modérateur» que le gouvernement se propose d'imposer.
Il a «assuré que son gouvernement ne veut pas limiter l'accès aux services, qu'il veut faire quelque chose «d'intelligent, selon la capacité de payer des patients».
Eh bien, l'accès aux soins de santé «selon la capacité de payer des patients», ça s'appelle l'«impôt». Pas un ticket modérateur…
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@ Photo: http://www.cbc.ca/gfx/images/news/photos/2008/12/18/qc-cabinet-cp-1218.jpg
Quand je pense au niveau d’impopularité du Gouvernement Charest, je comprends ce dernier de vouloir sauver les meubles. Mais je ne crois absolument pas que même remanié de fond en comble ce Gouvernement sera plus populaire. En effet s’il jouit d’un si bas taux de satisfaction, ce gouvernement le doit d’abord à son chef, M. Charest lui-même, pas seulement à cause de ses ministres.
Que se passerait-il si, en s’inspirant de ce qui se passe en Belgique, tous les députés de l’opposition refusaient de siéger en présence du Premier ministre et des députés libéraux qui ont complètement perdu la confiance de la population ? Charest et son Gouvernement seraient bien forcés de déclencher des élections. Si c’est légal, l’opposition devrait le faire. Les citoyens auraient alors l’opportunité de se débarrasser d’un gouvernement incompétent et corrompu.
Chaque jour de plus que ce Gouvernement reste au pouvoir il cause, il accroît le saccage de la société québécoise. Nous devrions appréhender son renversement comme un devoir public.
Oust dehors !
Vous savez…
Jacques Martin, l’entraîneur des Canadiens de Montréal, peut jongler à l’infini avec ses trios, il ne remportera jamais la Coupe Stanley avec son équipe actuelle. Son équipe manque cruellement de profondeur, comme on dit dans le beau domaine du hockey.
C’est exactement le même problème auquel est confronté John James Charest. Il peut jongler tant qu’il le voudra avec son cabinet ministériel, il peut aller chercher du renfort sur les banquettes arrières mais il reste limité aux possibilités offertes par son équipe actuelle, à moins qu’il aille repêcher de nouveaux joueurs en déclenchant des élections. Le « pôvre »!. Il est condamné à travailler dans la grande ligue avec des joueurs de niveau « Pee Wee », avec des vieux débutants qui ne savent pas vraiment patiner et qui, plus souvent qu’autrement, « scorent » dans leurs propres buts. C’est même étonnant de voir que l’équipe la plus riche de la ligue possède les moins bons joueurs disponibles. Ça en dit long sur la capacité des propriétaires à « bien » administrer leur équipe. Même le « Coach » le mieux payé de tous les temps est le moins efficace de toute l’histoire de cette ligue. « Pôvre » John James! Il fait tout pour détourner notre attention en attendant de reprendre le contrôle de la glace. Il se débat comme un diable dans l’eau bénite mais son équipe traîne de la patte par 77 contre 23 et il ne reste presque plus de temps à son tableau indicateur personnel. On a vu des entraîneurs « être démissionnés » pour beaucoup moins que ça.
Quelqu’un pourrait-il nous rappeler c’est quand la dernière fois que la pire équipe, dirigée par le pire entraîneur, a remporté la Coupe Stanley après avoir remporté le match final, après avoir laissé l’adversaire prendre les devants par 77 à 23 dans ce dernier match?
« Pôvre » John James! Il est enfin devenu au mieux divertissant. Et sérieusement je me demande même si l’État québécois ne serait pas mieux dirigé par Bob Gainey ou Jean Perron. Ce serait difficile de faire pire que le pire gouvernement de notre histoire.
Pourquoi ne pas profiter du prochain 24 juin pour célébrer notre fête nationale et pour « fêter » John James Charest en lui organisant la plus grosse manifestation de toute l’histoire du Québec, pour réclamer la démission rapide de son gouvernement? Ainsi on joindrait l’agréable à l’utile et l’agréable à l’agréable.
Quelques heures dans nos rues le 24 juin prochain, est-ce trop nous demander pour tenter de mettre fin au supplice qui assaille 77% d’entre nous? On règle le sort du gouvernement Charest en après-midi et on fête le tout en soirée et toute la nuit.
Rien à ajouter!
Les commentaires sont bons! Oui, Monsieur Mitriou! Hé, hé!
On pourra dire qu’il aura au moins essayé ce Monsieur Charest!
Voici quelques réflexions :
Plus sérieusement, la politique est très ingrate! Ceux qui sont au pouvoir ont la tête sur le billot tous les jours. Il faut être vraiment décidé pour vivre de la politique, ce n’est pas fait pour les mous.
Est-ce que ça réglerait le problème d’offrir un salaire de 500 000$ annuellement à un premier ministre, tout en s’assurant qu’avec ce salaire aucune autre source de revenus ne puisse être ajoutée? En s’assurant que s’il y a collusion ou corruption, qu’il soit stipulé clairement dans le mandat ministériel un renvoie automatique.
Nous sommes très durs avec nos politiciens, et actuellement rien ne saurait excuser l’attitude et les choix du gouvernement Charest dans plusieurs dossiers chauds, car les temps sont durs en eux-mêmes.
Cela dit, je crois que les premiers ministres sont sous-payés pour tous les sacrifices que leur demande une fonction aussi importante.
Je crois comme plusieurs ici que nous avons actuellement un premier ministre indigne de gouverner notre province, ce qui ressort très bien dans les commentaires précédents. Et malheureusement, avec un tel premier ministre, je me demande si en présence d’un meilleur salaire si les problèmes que nous connaissons pourraient être évités, je n’en suis pas du tout sûr.
René Lévesque avait raison, les listes des donateurs des partis politiques doivent devenir complètement transparentes et rendues publiques.
C’est à peu près la seule chose qui lui reste pour « divertir » ses sujets et faire oublier sa piètre performance, les scandales et les allégations qui continuent de nourrir le bon peuple…. Il pourra se servir de cette nouvelle période de grâce pour justifier son inertie et son incapacité de gouverner…
En passant, il s’agit du même John James qui a déjà fait scandale dans le « pays d’à côté » en tentant d’intervenir auprès du juge Dobin en pleine commission du même nom….. « Je me souviens » diront certains…
La première personne a changer dans ce parti est Charest lui-même. Mais est-ce souhaitable pour ses ennemis ( dont je suis ) car avec lui encore pour un an ou deux et le PLQ sera à ramasser à la petite cuillère !
Jean Charest n’a plus le choix; un conflit nucléaire au Moyen-Orient, un stunami sur les rives du St-Laurent, le Canadien loin dans les séries… rien de tous cela n’est arrivé pour créer une diversion majeure qui aurait permis de faire oublier sa performance boiteuse des derniers mois. Un remaniement ministériel, une course à la direction de son parti, tout est sur la table, comme le dit Ste-Catherine St-Pierre, la patronne des cousi,cousa.
Il ne fait aucun doute que des têtes doivent rouler. Le ministre Tomassini en tout premier lieu. Pour les autres, on a le choix.
J’ai déjà méchamment écrit que si M. Charest avait nommé 50 % de femme dans son cabinet c’était parce que la fonction de ministre, désomais, était insignifiante, et que l’on pouvait nommer n’importe qui. De toute façon, les décisions importantes se prenent à son bureau de Premier ministre. Les autres, c’est de la décoration, de la figuration. Dans ces conditions, on peut se permettre beaucoup d’audace, cela importe peu, dans le fond.
Cela n’est pas une attaque en règle contre les femmes. Les nominations de M. Charest, hommes ou femmes, ont été faites pour la vitrine, de la poudre aux yeux. Une pincée de ministres seulement a un rôle important. Les autres…
Tout aussi sérieusement, je m’interroge sur le quorum nécessaire pour siéger légalement en Chambre. Doit-il y avoir une présence minimum de l’opposition? Le parti au pouvoir, s’il est majoritaire, peut-il siéger, gouverner comme si de rien n’était? L’opposition peut-elle paralyser le gouvernement en faisant preuve d’absence? Ce serait, en effet, une arme redoutable entre les mains de l’Opposition.
Quelle belle idée vous avez eu M. Drouin. 🙂
Les USA ont 11 ministres.
Le Canada, le Québec, des dizaines chacun.
Trouvez l’erreur.
Couper dans le gras me semble impérieux.
Les échanges de sièges du jeu de la chaise musicale des portefeuilles ministériels, c’est pour la galerie et les badauds d’électeurs. Au fil du temps, les réseaux des influences sur le pouvoir, partisanes ou intéressées, se sont tissées dans les cabinets ministériels alors que ceux qui sont censés administrer les dossiers ne font plus que remplir les formulaires et les papiers une fois les décisions prises, bien souvent sans que le pouvoir politique ait même pris la peine de consulter les analyses des dossiers faites par ceux qui sont payés pour faire ce boulot ingrat. L’aréopage partisan flotte bien à son aise au-dessus du menu fretin des fonctionnaires et des citoyens.
Alors, si ces messieurs du pouvoir partisan pensent vraiment nous impressionner en changeant les figures des ministères, c’est qu’ils ont perdu l’habitude de s’adresser à nous en tant que figures.
Cette photo du cabinet libéral vaut mille maux, surtout quand on pense qu’il y a des têtes qui vont tomber de haut.
Tout simplement pathétique que de voir le maitre stratège l’honorable Me Jean Charest. Il est tout simplement temps d’avoir des gouvernements élus pour 8 ans au maximum peu importe les partis. Tout ce gratin qui cohabite. Il ne peut en être autrement que la corruption légalisée. ce n’est pas de leur faure toutes ces bonnes personnes qui se connaissent depuis l’école privée,depuis la chambre de commerce…..Remanions,remanions nous arriverons toujours au même résultat.Je pose une question quel pourcentage de ministres peu importe le parti est issu du milieu du droit ou des affaires?…..Vous êtes le maitre de la diversion Me Charest…..Vous pourriez vous adjoindre Maxime Bernier que les beaucerons aiment bien. Il est issu du milieu des affaires lui aussi
Remanier? Et pourquoi donc?
Ce n’est pas de ce côté que se trouve la sortie du bourbier actuel.
Et puis, le bourbier actuel est-il un véritable bourbier ou plutôt le désastreux résultat de critiques médiatiques, citoyennes ou des partis d’opposition ayant fusé de-ci de-là?
Critiques auxquelles sont venues s’ajouter des allégations pour le moment encore assez imprécises – mais n’en étant pas moins fort dommageables en attendant que tout soit enfin tiré au clair – des allégations de présumées malversations, donc, venues d’un ancien ministre (probablement amèrement déçu de n’avoir pu mettre en place une modification à une loi qui lui aurait assuré, ainsi qu’à d’autres, le pactole une fois terminé son bref passage au gouvernement).
À mon point de vue, le bourbier repose largement sur un ensemble d’éléments dont la crédibilité n’a toujours pas été franchement établie.
Et puis, le bourbier résulte également d’une inhabileté incroyable de la part de ce gouvernement à bien soigner son image, à contrer efficacement les inévitables volées de bois vert auxquelles tout gouvernement doit s’attendre de la part de ses opposants. Les libéraux québécois auraient vraiment besoin de bons conseillers stratégiques et médiatiques.
Évidemment, si ce gouvernement s’avérait effectivement coupable de tout ce qu’on prétend – en s’en léchant presque les babines pour certains, de bons ou de moins bons conseillers ne changeraient rien à l’affaire.
La seule chose qui puisse avoir un effet positif, un impact favorable pour ce gouvernement, serait qu’au plus vite il s’attelle à faire le plus de lumière possible relativement aux insinuations les plus lourdes faites à son égard. Qu’il se trouve aussi de bons conseillers médiatiques ne serait pas un luxe superflu non plus.
Mais, un remaniement ministériel? Remède douteux…
Et pourquoi pas un remaniement «premier-ministériel». Lorsqu’un vieux cheval, plus ou moins fringant, est devenu une picouille incurable, il faut que ce cheval soit enfin mis au repos, avec tout le respect qui lui est dû (ou non).
Adieu, Jean Charest! De toute façon, cela fait longtemps que tu es absent et inutile.
JSB
D’accord pour un remaniement « premier-ministériel » puisque le problème, ce n’est pas Jean Charest seulement, c’est surtout le parti libéral.
Un cataplasme sur une jambe de bois ne ferait pas plus d’effet qu’un remaniement ministériel.
Ce qu’il faut , pour le bien de tous les Québécois, c’est de changer de gouvernement au complet. Si Charest fait un remaniement ce ne sera que diversion pour espérer gagner un peu de temps. Ne soyons pas dupes.
Son temps est compté et le plus vite les libéraux partiront, le mieux ce sera pour tous le Québec.
Allez, oust dehors !
Bonne analyse M. Claude Perrier.
Il a suffi d’un mauvais sondage pour qu’on conspue M. Charest et son parti. Sur la base de quoi: des « on-dit ». Il y avait plein de bonnes choses dans ce budget, mais quand les journalistes les ont relevées, elles étaient reléguées presque dans les colonnes des « petites annonces ». En première page, le $200. de contribution-santé qui sera en vigueur dans 3 ans. 4 provinces canadiennes en ont déjà une et plus élevée. Mme Marois a dit qu’on avait un « gouvernement parallèle ». Oui, les journalistes.
On avait établi un sondage pré-budgétaire, et la mesure la mieux appréciée était celle du ticket modérateur. M. Bachand croyait avoir compris le message. Si ce sondage ne correspondait à la volonté des citoyens, pourquoi celui indiquant l’insatisfaction envers M. Charest serait meilleur.
Avez-vous lu la chronique de Jean-Marc Léger (Le dauphin) du Journal de Montréal? Autre genre de sondage. On peut redire la maxime pour M. Charest « Nul n’est prophète dans son pays » (ici pays étant pris pour province).
Je ne crois pas qu’il y aura un remaniement aujourd’hui.Avez-vous déjà vu un remaniment fait avec tous les ministre?Non Charest veut savoir ou il va couper dans la fonction public parceq’uil a fait le budget mais il ne l’avait pas fini mais là ça commence à presser,le monde veulent savoir les endroits ou il va couper.C’est comme ça qu’il travaille Jean Charest.
La possibilité envisagée qu’il puisse y avoir un important remaniement ministériel à Québec ne laissant entrevoir aucune sortie de « crise », vaut vraisemblablement mieux reléguer cette idée aux oubliettes.
À ce que je considère, l’avenue la plus prometteuse pour Jean Charest serait de se consacrer prioritairement à désamorcer le colis piégé que lui a envoyé son ex-ministre de la Justice. Un ex-ministre qui surfe actuellement sur l’impopularité du gouvernement sans qu’il lui soit à lui-même nécessaire de sustenter adéquatement ses allégations pour se gagner la faveur populaire.
Il est urgent d’aller au delà de vagues insinuations, de mettre enfin à jour les réelles motivations derrière les prétentions de l’accusateur.
Pour ma part, cela doit bien faire au moins deux semaines que je crois deviner de quoi il retourne vraiment derrière ce qui se présente publiquement comme un scandale, mais me paraît bien davantage être une réaction de dépit d’un individu déçu de n’avoir pu – lors d’un passage éclair en politique provinciale – modifier une loi (laquelle, dans son libellé actuel, nous protège contre des poursuites potentiellement très coûteuses).
Et cette réaction de dépit vise le premier ministre qui s’est, fort heureusement pour nous tous, opposé à la modification. Sinon, nos primes d’assurance auraient substantiellement augmenté, pour tout le monde ici au Québec, pour couvrir les énormes coûts – en frais d’avocats et en dédommagements financiers obtenus – que la modification à la loi aurait entraînés.
Puis, une fois désamorcé le colis piégé envoyé par un ex-ministre dépité, les choses réapparaissant graduellement sous leur vrai jour, ce gouvernement libéral québécois, à défaut de devenir alors populaire, deviendra à tout le moins beaucoup moins impopulaire.
Donc, aux oubliettes toute idée de remaniement. Un prompt désamorçage de colis piégé s’avère le mieux à faire.
M. Perrier a raison au sujet de l’assurance automobile, mise en place par Mme Payette, est encore une bonne chose à conserver pour toutes sortes de raisons.
Pour ce qui est d’une enquête sur la construction, M. Charest a tort de la refuser, ce qui lui fait le plus de tort parce que, à tort ou à raison, il semble ici, avoir tort chez plus de 70 % de Québécois..
@ Claude Perrier
On peu très bien comprendre les motivations d’un dénonciateur. Mais ses motifs doivent-ils faire oublier les faits ? Si quelqu’un se présentant comme un des principaux intéressés et qui était en autorité au moments des faits, allègue qu’il y a eu trafic d’influence, nonobstant les motivations, s’il s’avère que les allégations sont fondées, les motivations du dénonciateur ne peuvent pas réduire l’importance du crime.
Nous jugerons du bien fondé de telle ou telle décision sans les mettre en rapport avec les accusations portées. Le faire se rapproche beaucoup d’une tentative de diversion rendant encore plus difficile la défense de l’accusé.
Cette épisode déterrée par Bellemare ne peut pas être désamorcé uniquement en invoquant ses motivations. Sinon la défense de Charest est puérile et simpliste. Elle ne tient pas la rampe. Quant à moi j’ai bien hâte de savoir qui ment dans cette affaire extrêmement grave.
Votre propos est peut-être valable mais ressemble beaucoup à une tentative de noyer le poisson comme l’idée de faire un remaniement du cabinet de Charest qui devrait, lui, laisser sa place à un autre car il n’a tout simplement plus la confiance de la population.
S’il y a bien une question sans intérêt en ce moment au Québec c’est bien celle d’un éventuel remaniement ministériel. Encore une simple manoeuvre de diversion pour détourner momentanément notre attention des frasques de John James Charest et de son équipe.
On peut également se demander à quoi pourrait bien servir un tel remaniement. Quand dans un jeu de cartes il n’y a que des 2 de pique, on peut mélanger les cartes de toutes les façons possibles le résultat sera toujours le même. Toute nouvelle donne sera inévitablement formée de 2 de pique.
@ Claude
Vous me décevez cher ami. Vous nous dites en somme que tous les malheurs du gouvernement Charest sont le résultat de manipulations médiatiques alors qu’en réalité ce sont plutôt les manipulations médiatiques auxquelles nous sommes habitués qui ne « pognent » plus. Le tout puissant groupe Gesca ne parvient plus à nous faire croire que ce gouvernement est un bon gouvernement et que John James Charest est l’homme de la situation. Pour le reste vous insinuez que la vaste majorité de la population est la pauvre victime de manipulations médiatiques. En toute logique cela nous mènerait à croire que les québécois sont idiots. Ce n’est pas le cas. Ce sont des électeurs qui se sont fait berner par Charest et son équipe pendant quelques années mais qui se sont enfin ouvert les yeux devant l’incompétence, l’improvisation et le copinage omniprésent dans ce gouvernement. Vous me rappellez Jean Charest et Raymond Bachand qui nous disaient il n’y a pas longtemps que lorsque les simples d’esprit que sont les québécois comprendraient où le gouvernement veut en venir avec son budget, ils applaudiraient. Moi je comprends plutôt que le peuple est souvent plus allumé que ses dirigeants et que les malheurs du gouvernement Charest sont le résultat de ses propres maladresses, de son incompétence et de ses pratiques douteuses.
@ Gilles Bousquet
Je ne crois que Jean Charest ait tort de refuser une enquête sur la construction et sur le financement de son parti. Cela nous le montre sous son vrai jour. Il serait dommage qu’il accepte de répondre aux attentes des québécois juste pour nous faire plaisir sans toutefois qu’il comprenne la nécessité et la pertinence de ces attentes. J’aime bien savoir qui nous gouverne. Si c’est un épais je veux qu’on le laisse se comporter en épais pour qu’on puisse le juger tel qu’il est. Si on le déguise ou qu’on le présente en dirigeant intelligent on nous berne, on nous fait perdre du temps. S’il plie aux exigences de la population pour de mauvaises raisons nous ne sommes pas plus avancés car derrière cet individu apparemment conciliant et réfléchi se cache toujours un épais.
Bien évidemment, l’ex ministre de la justice était dans le courant de la mentalité toute adéquiste du tout au privé, ou en tout cas du moins possible au public, avec sa volonté de transférer au privé les frais de cour et de poursuites de l’assurance des automobilistes. Cela enlève-t-il le moindrement de la gravité aux accusations qu’il porte à l’endroit de ce gouvernement qu’il a bien connu. Bien sur que non.
Le plus drôle dans ce procès d’intentions que l’on adresse au messager dans cette histoire, c’est que les procureurs qui se dressent contre lui passent à l’attaque en tablant sur le fait que le public coûte moins cher que le privé. Cela, nous le savons. Mais pourquoi alors leurs discours changent-ils de refrains quand il est question de la place du privé dans d’autres secteurs bien plus important du filet de protection sociale, comme le sont l’éducation et la santé. Des discours partisans, cela ne trompe personne.
Encore plus ironique sont les rancœurs de certains à l’endroit des médias, comme si ce gouvernement n’avait pas tablé jusqu’à ce jour sur des conseillers en communications, sans parler des journaux à Polo qui sont à sa botte et qui trouvent toujours le moyen de retourner les arguments négatifs des opposants pour les rendre favorables, avec parfois des nuances marginales, histoire d’essayer de ne pas trop s’aliéner la partie de l’électorat, de plus en lus nombreuse, qui en a plus qu’assez de ce préjugé et qui est bien incapable d’y glisser un commentaire, s’il est sans détours défavorable à ce gouvernement.
@ Paolo
Que je vous déçoive en étant soucieux de paraître prendre, envers et contre tout, la défense de Jean Charest, cela ne m’étonne aucunement. Votre aversion profonde pour ce premier ministre est bien connue de tous, ici.
Mais, bien davantage que cette apparence de prendre la défense de Jean Charest, selon l’interprétation que vous faites de mes propos, je m’intéresse bien plus à déceler à travers le brouillard d’allégations trop fumeuses pour que l’on puisse encore y voir clair, pour que l’on puisse se prononcer franchement sur la vérité « vraie » derrière tout ça, je m’intéresse à savoir de quoi il retourne réellement en ce qui concerne, surtout, les graves accusations portées contre Jean Charest par un ex-ministre de la Justice.
D’autant plus que cet ex-ministre, fort probablement amer suite à un parcours jalonné de ratés ces dernières années, et entretenant peut-être bien un lourd sentiment de rancune à l’égard de Jean Charest pour l’avoir empêché de réaliser son objectif – un objectif avoué d’ailleurs – de modifier une loi de manière à permettre des tas de poursuites en dédommagement devant les tribunaux, eh bien cet ex-ministre a manifestement considéré que le moment se prêtait bien pour prendre sa revanche, la popularité du gouvernement étant au plus bas.
L’approche que désirait prendre cet ex-ministre n’était pas la bonne. Pour mieux compenser les victimes de chauffards ou d’accidents de travail, il vaut mieux amender la loi en ce sens afin de prévoir des compensations spécifiques selon les circonstances. L’ex-ministre voulait plutôt que les victimes – avec l’assistance de leurs avocats – puissent poursuivre devant les tribunaux, nous rendant ainsi semblables aux Américains, lesquels poursuivent à qui mieux mieux n’importe qui pour n’importe quoi, fortement incités d’ailleurs à ce faire par une multitude d’avocats voyant là le pactole.
Le premier ministre Jean Charest ne l’a pas voulu ainsi. D’autant plus que cela aurait inévitablement fait énormément grimpé nos primes d’assurances personnelles, ces assurances qu’il nous faut tous souscrire (si on conduit un véhicule automobile) en sus de l’assurance de base gouvernementale.
Parce que, à moins de vouloir risquer d’avoir à payer de notre poche des frais d’avocats et de dédommagement, lesquels pourraient aisément s’élever à plusieurs dizaines de milliers de dollars, il vaut mieux être assuré à cet égard. Et les assureurs n’auraient eu d’autre choix que d’augmenter nos primes, en prévision des grosses sommes qui devraient être versées. (Note: j’ai passé plus de 30 ans dans le domaine des assurances, ai écrit plusieurs centaines d’articles sur le sujet, plus un livre, ai animé des émissions-radio là-dessus, etc.)
Est-ce ce qui motive aujourd’hui cet ex-ministre à sortir de l’ombre en lançant des accusations aussi graves? L’échec de cette « privatisation » partielle du système public sur lequel il misait?
Toute cette affaire est encore bien nébuleuse et il est urgent qu’elle soit tirée au clair. Et c’est de ce côté que doit s’affairer le premier ministre Charest. Pas du côté d’un remaniement ministériel.
@ Denis Drouin
Votre commentaire est intéressant, surtout lorsque vous écrivez, relativement à l’ex-ministre dont il est ici question, « ses motifs doivent-ils faire oublier les faits ? » Certainement pas! Parce que les « faits », c’est précisément ce qu’il nous faut connaître.
Car jusqu’à présent, nous n’avons eu droit qu’à des allégations imprécises, de la part d’un individu qui pourrait possiblement avoir de sérieuses raisons personnelles d’agir aujourd’hui de la sorte.
De la lumière au plus vite, voilà ce que je demande.
Et puis, cela dit en passant, cet ex-ministre n’est pas un « dénonciateur », comme vous le qualifiez. Pas encore, du moins, tant que tout n’aura pas été tiré au clair. Cet ex-ministre s’avère plutôt un « accusateur ». Grosse nuance…
Pourtant, la question est claire: « Pouvons-nous continuer de faire confiance à ce gouvernement qui tente de gouverner par en-dessous jusqu’à ce qu’il se fasse pendre les culottes baissées ? »
Un remaniement ministériel équivaudrait à changer quatre trente sous pour une piastre car notre prime à la main haute sur les décisions qui sont prises et qui le sont, à l’évidence, en vase clos. Vous n’avez qu’à écouter ses propos alors qu’en parlant du gourvernement, il utilise davantage le « je » que le « nous », sauf lorsqu’il se rend compte de son erreur et qu’il tente de la corriger. D’ailleurs, nous avons pu constater que plusieurs ministres n’étaient pas encore rompus à cette « forme » de gouvernance, Vous n’avez qu’à recompter le nombre de fois où ces derniers ont fait des déclarations contraires à celles du prime. Ça nous met donc en présence d’un gros, gros, gros égo et qui en plus fait preuve d’une grande mesquinerie en se mettant à l’avant quand ça va bien et en plaçant quelqu’un devant lui quand ça va mal.
De par la position qu’un individu occupe, à la gouvernance ou parmi l’élite, l’erreur demeure excusable si le fautif fait amende honorable et s’excuse tout en tentant de la corriger, ça dénote un minimum d’humilité et d’empathie. On me dira que la gouvernance n’est pas affaire de sentiments et vous aurez probablement raison bien que ce point soit discutable, Par contre, personne ne pourra nier que le tout doit se faire dans la transparence la plus cristalline; transparance qui, actuellement, serait plutôt granitique. Un gouvernement qui ne comprend pas cela ou qui se refuse de respecter ce règle n’a, à mon sens, plus rien à faire à la gouvernance, c’est aussi simple que cela.
Et qu’on ne vienne pas me parler du sort réservé aux élus et du maigre salaire (pour certains) qu’ils en retirent, nous n’avons tordu le bras de personne pour prendre la job. Ils l’ont fait de façon volontaire tout en connaissant les avenants et les aboutissants alors, qu’ils se gouvernent en conséquence, même si c’est pas juste comme le disait mon petit neveu de cinq ans.
La question la plus fondamentale porte sur le coût pour le Québec du passage de Charest au pouvoir ?
Réponse, seulement pour Hydro Québec et la Caisse de dépôt: Des dizaines de milliards.
Ces deux grandes institutions de la Révolution tranquille sont devenu la chose de puissants réseaux qui les ont instrumentalisé à leurs profits. Ce sont ces forces obscures qui orientent les décisions stratégique; c’est ce qui explique quelques décisions forts couteuses d’ Hydro Qc; entre autre dans le nucléaire, Gentilly 2; le cadeau des droits d’exploration pétroliers et gaziers qui appartenait à H Q à des amis dont un ex ministre libéral, etc.
La Caisse, après avoir sous performé de 15 milliards en 2008-09, est présentement sous contrôle étranger, elle cherche des partenaires pour son portefeuille immobilier (le dixième au monde) qu’elle pactole pour la clique.
Pendant que de puissant réseaux squattent notre État et ont pris le contrôle de 250 milliards d’actifs, nous on parle des petits juges.