Pendant que le gouvernement tient à Québec un Conseil des ministres dominical spécial en «tenues décontractées» pour tenter de combattre les perceptions négatives post-budgétaires, ce midi, à Larocque-Lapierre (TVA), Pauline Marois s'est engagée, si elle prend le pouvoir, à tenir une commission d'enquête sur l'«industrie de la construction et les liens avec le financement du Parti libéral». Et d'ajouter, «s'il y a des gens qui, au Parti québécois, ont eu des comportements inacceptables, ils seront atteints comme les autres. On ne fera pas de différence.»
Plus précisément, voici ce qu'elle en a dit: «De toute façon, Monsieur Lapierre, que Monsieur Charest veuille ou non faire une commission d'enquête, un jour ou l'autre, il y en aura une. Si ce n'est pas lui, ce sera son successeur. Et son successeur pourrait être celle qui vous parle, évidemment, puisque nous sommes susceptibles de former le prochain gouvernement et nous mènerons cette enquête. (…) Moi, je crois que si on veut redonner une certaine crédibilité à nos institutions, si on veut redorer nos institutions au sens de l'éthique et du respect de la démocratie, simplement, moi je crois qu'on n'a pas le choix, il faut que la lumière soit faite. Il y a eu trop d'allégations. Quand 80% de nos concitoyens sont persuadés, persuadés, que il y a malversations et que, dans les faits, il y a eu des faits allégués, que, quoi, il y a une trentaine d'organisations au Québec qui vont des policiers en passant par les procureurs, par des maires de municipalités, par l'ordre des ingénieurs, l'ordre des architectes, il me semble que ça va de soi.»
Considérant la grogne populaire sur cette question qui perdure et perdure, voilà un engagement duquel le PQ ne pourrait pas reculer sans le faire à ses propres risques et périls électoraux.
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La réplique de Jean Charest:
Plus tard, en point de presse, le premier ministre a réagi en ces termes à la nouvelle en répondant que l'«économie» est la vraie priorité de la population, et non le genre de «rhétorique» auquel a recours la chef du PQ: «Madame Marois has made her choices in regards as to how she wants to conduct herself in politics. And so she's chosen this tactic and yes, she's just going to continue down that road. The fact of the matter is the issue is the economy. It is this budget. It is what we are doing and need to do so we can bounce back from this recession as rapidly as we can. And that's what my priorities are. For the rest, I mean, Madame Marois continues to say the same rhetoric, the same language that has absolutely nothing to say in regards to the policy issues that we're dealing with. (…) On all these issues, it is zero content. Zero.»
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La «mise en scène» du Conseil spécial des ministres:
Quant au Conseil des ministres spécial de ce dimanche, pourquoi l'avoir tenu?
Principalement, parce qu'au gouvernement, on semble maintenant comprendre que son impopularité marquée commence drôlement à ressembler à une tendance lourde.
Mais comme il n'a aucune intention de changer de cap sur le fond des choses, il tente plutôt de travailler l'«image». Et en politique, lorsqu'on entend conserver un même «contenu», aussi impopulaire soit-il, on se tourne habituellement vers un changement de «contenant», et donc, d'image et de message. Le tout, en espérant mieux «vendre» une marchandise dont la population ne veut pas. Dans ce cas-ci, le budget Bachand.
Et on travaille l'«image» dans le but de tenter de reprendre ce qu'on appelle en politique le «contrôle de l'agenda» /sic/. Ou, dans ce cas-ci, en montrant un gouvernement «au travail» et «préoccupé» de démontrer à la population qu'il fera ce qu'il a promis de faire, c'est-à-dire, pour reprendre la «ligne officielle»: réduire ses propres dépenses avant d'aller puiser dans les proches des contribuables. Ce qui, vous vous en doutez, fait référence à la brochette d'augmentations de taxes et de tarifs qui, elle, par contre, c'est certain, se matérialisera…
Mais la force du rejet du budget par l'opinion publique étant ce qu'elle est, et la mise en scène de ce conseil spécial des ministres étant particulièrement évidente – y compris cette «consigne» suivie par la plupart des ministres de porter des «jeans» -, il y a lieu de douter fortement du degré d'efficacité de l'opération… (Et qui pourra oublier également l'«image» du premier ministre arrivant au «bunker» de l'édifice Honoré-Mercier en véhicule «VUS», sortant et refermant lui-même sa portière devant les caméras avant même que le garde du corps n'ait le temps de le faire…Bref, tout pour tenter de projeter l'image de gouvernants «comme le vrai monde», qui travaillent tout le temps, même le dimanche et même en «jeans», au point où le premier ministre referme lui-même maintenant sa propre portière…) Pas évident que dans les chaumières du Québec, on ait beaucoup apprécié la représentation. En fait, la mise en scène maladroite de ce conseil dominical des ministres crevait l'écran….
Toute cette mise en scène participe bien entendu de l'effet de sondages dévastateurs pour le gouvernement.
Le 12 avril dernier, un sondage Léger Marketing/Le Devoir sur les réactions au budget Bachand montrait que le taux d'insatisfaction envers le gouvernement Charest avait grimpé à 77%. Trois jours plus tard, selon un sondage Angus Reid/La Presse, le PLQ avait également chuté à 23% dans les intentions de vote (17% chez les francophones).
Sans compter qu'une majorité claire de Québécois refuse de croire le premier ministre lorsqu'il avance que 62% de l'«effort» pour atteindre l'«équilibre budgétaire» viendra du gouvernement lui-même. (Et comme si cela n'aurait pas d'impact sur les services…)
Bref, avec son Conseil des ministres dominical où la question de ce même «effort» du gouvernement fut au centre des discussions (1), on dirait presque que le bureau du premier ministre a suivi le conseil qu'émettait Christian Bourque, vice-président de Léger Marketing, dans Le Devoir du 12 avril (2):
«Christian Bourque affirme que pour redresser la situation, le gouvernement Charest devra montrer qu'il respecte sa promesse de limiter les dépenses de l'État pour juguler le déficit. «Il devra montrer que c'est un contrat équitable entre les citoyens et l'État. Pour l'instant, les gens ont l'impression, avec raison, qu'on leur en demande beaucoup sans aucune garantie que le gouvernement va tenir sa promesse et faire sa part», dit-il, ajoutant toutefois que cette démonstration ne peut se faire que sur une longue période.»
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Toutefois, lorsqu'on demeure dans l'univers du «contenant», comme lors de ce conseil spécial des ministres, les électeurs finissent par voir qu'on leur sert une mise en scène servant à légitimer les décisions impopulaires du gouvernement plutôt qu'une écoute réelle et sincère de leurs doléances et de leurs préoccupations, laquelle mènerait par définition à des modifications de fond quant au «contenu» même de ce que le gouvernement tente de lui vendre…
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(1) http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/04/25/001-Consei-ministres-Que.shtml
Bonne nouvelle !
Pendant que le PLQ essai de se rapprocher hypocritement de la population en essayant de réparer un peu les dommages causés par un budget en faveur des petits amis au moins le PQ s’engage à quelque chose de concret !
Mme Marois et tous ses députés ont recu un message clair et en nombre. Celui de faire tomber le gouvernement Charest:
http://www.urgencenationale.org/
C’est probablement ce qui l’a amener à durcir le ton. Il commence à être temps.
@ Précison: ce que ce document avance n’est pas la position des partis d’opposition, incluant l’Opposition officielle.
Ce document est une initiative citoyenne dont j’ignore l’origine et qui a circuler de manière virale sur internet.
@ En effet. Je tenais simplement à préciser qu’il ne faut pas confondre l’engagement de la chef du PQ à tenir une commission d’enquête si elle prend le pouvoir avec des appels à «faire tomber le gouvernement» – deux choses complètement différentes et pour la seconde, que les partis d’opposition ne réclame d’aucune manière.
@ Ce «lien», du moins tel qu’indiqué dans votre commentaire, n’indique pas non plus qui en sont les initiateurs. Donc, prudence.
L’initiative vient surement de gens qui en ont plein le casse du pire gouvernement de notre histoire. Quelle sera la réaction de l’opposition, je l’ignore. Mais les raisons pour sortir Charest du pouvoir en mode urgence ( Total recall) ne manquent pas.
Je reposte mon petit commentaire laisser dans la dernière chronique pour illustrer l’urgence de la situation:
« La question la plus fondamentale porte sur le coût pour le Québec du passage de Charest au pouvoir ?
Réponse, seulement pour Hydro Québec et la Caisse de dépôt: Des dizaines de milliards.
Ces deux grandes institutions de la Révolution tranquille sont devenu la chose de puissants réseaux qui les ont instrumentalisé à leurs profits. Ce sont ces forces obscures qui orientent les décisions stratégique; c’est ce qui explique quelques décisions forts couteuses d’ Hydro Qc; entre autre dans le nucléaire, Gentilly 2; le cadeau des droits d’exploration pétroliers et gaziers qui appartenait à H Q à des amis dont un ex ministre libéral, etc.
La Caisse, après avoir sous performé de 15 milliards en 2008-09, est présentement sous contrôle étranger, elle cherche des partenaires pour son portefeuille immobilier (le dixième au monde) qu’elle pactole pour la clique.
Pendant que de puissant réseaux squattent notre État et ont pris le contrôle de 250 milliards d’actifs, nous on parle des petits juges. «
« Pauline Marois s’est engagée, si elle prend le pouvoir, à tenir une commission d’enquête sur l’«industrie de la construction et les liens avec le financement du Parti libéral». »
Bin oui.. Une commission d’enquête dans 3 ans (!) et » SI » le PQ prend le pouvoir ! ..alors qu’une bonne partie des fonds pour la réfection des routes sera déjà dépensée !
En 2003, Marois avait aussi promis de lutter contre la pauvreté ( création de l’obsevatoire de la pauvreté » » SI » le PQ était réélu alors qu’il était `DÉJÀ AU POUVOIR et qu’il se croisait les bras.
Marois et le PQ on le don de tout mettre CONDITIONNEL à leur réélection alors que c’est MAINTENANT qu’il faut agir..
Traiter Charest de menteur ne change rien à l’inaction (complicité ?) du PQ et surtout à la défense de la population.
Eurêka!
Avez-vous remarqué comment le parti au pouvoir a toujours tort, opte continuellement pour de mauvaises mesures, prend immanquablement les pires décisions possibles à propos de tout?
Peu importe le parti, peu importe le pays, peu importe l’époque, le parti politique qui exerce le pouvoir, et forme donc le gouvernement, regroupe inéluctablement et sans conteste une poignée d’incapables patentés.
Par contre, si l’on regarde du côté de l’opposition, celle-ci a inévitablement toutes les solutions qui échappent au parti au pouvoir. L’opposition sait nécessairement ce qu’il faut faire, comment il faut le faire, quand il faut le faire et pourquoi il faut le faire.
Et dire que nous laissons toute cette expertise, cette formidable connaissance de tout, se perdre bêtement en laissant constamment le parti au pouvoir avoir le dernier mot, ce parti au pouvoir composé de crétins qui ne savent rien, n’ont jamais rien su, et ne sauront évidemment rien avant le jour où – trop tard – ce parti au pouvoir se retrouvera dans l’opposition. Et alors, ce rassemblement de crétins, à son tour, saura tout sur tout!
Cela dûment constaté, et vérifiable pour le cas où il y en aurait qui douterait de la chose, voici la « révélation » subite que je viens d’avoir, et qui serait à coup sûr la solution à tous nos maux: suite à une élection, plutôt que de mettre au pouvoir le parti ayant remporté le suffrage, il n’y a qu’à plutôt mettre au pouvoir le parti perdant, celui qui formerait normalement l’opposition officielle. Et tout roulerait alors comme dans le meilleur des mondes!
Vous en doutez? Mais regardez donc aller Madame Marois, la chef de l’opposition officielle. On voit bien qu’elle a réponse à tout, que rien ne lui échappe, à elle. Quel désolant gaspillage nous faisons de tant de sagesse en laissant stupidement, telle une mauvaise habitude depuis longtemps enracinée, le pouvoir de gouverner à la bande d’abrutis ayant gagné l’élection…
M. Montmarquett écrit : «Marois et le PQ on le don de tout mettre CONDITIONNEL à leur réélection alors que c’est MAINTENANT qu’il faut agir.. »
D’accord mais, qui a la capacité d’agir et comment faire, s.v.p. ?
Un coup d’état peut-être, comme celui de Mao ou des Trotskistes ?
Sortir de force le gouvernement majoritaire très provincial PLQ-Charest que nous avons élu en décembre 2008 ?
Bien dit, M.Pierrer…
Puis-je me permettre d’ajouter que ceux qui osent dans certains forums appuyer ce dit gouvernement seront traités de larves parasitaires par certains? Ce n’est pas surprenant, les blogues politiques servent d’abord d’exutoire…
En ce qui concerne Pøline Marois de se décider à enfin se grouiller le derrière pour faire l’enquête une fois au pouvoir, eh bien, je pose la question: Pourquoi ne pas l’avoir annoncé plus tôt, celle-là? Ils m’ont donné la réponse: » Si des membres du PQ sont impliqués, ils seront punis aussi ». En politique, il faut couvrir tout les angles. Ils ont finalement calculé que ça valait la peine de se risquer…
Ce qui me gosse le plus dans tout ça, c’est que pour certains, l’industrie de la construction ne semblait pas exister avant l’arrivée des Libéraux… Ils seraient entièrement responsables de tout.
Non, plus que jamais, je ne vois ici que de la recherche de capital politique CHEAP, où n’importe quelle faiblesse ferait l’affaire: Jean Charest aurait été pris la main dans un bol de bonbons roses, l’opposition déchirerait sa chemise, et tous mastiqueraient des bonbons roses en preuve de solidarité.
On est pas sortis du bois. L’avenir est très sombre.
Pour ceux que ça intéresse: J’ai récupéré mes accents… Le problème venait du fait d’avoir changé de système d’exploitation. Je suis rendu sur Linux, (le alt-numéro ne fonctionne pas ici) et il m’a fallu installer certaines librairies et passer quelques heures à paramétrer tout ça. Le plus est que j’ai maintenant une pléthore de nouveaux caractères à ma disposition!
Pøline!!!
@ Christian Montmarquette
Que nous dites-vous au juste ? qu’on serait mieux de ne pas perdre notre temps à faire la lumière sur des allégations qui, si elles s’avèrent, pourraient démontrer que les magouilles de certains politiciens au pouvoir, des ministres, complices de certaines entreprises privées malhonnêtes nous coûtent des milliards ? Êtes-vous en train de prétendre que l’enjeu est puéril?
Coudon, faites vous parti des p’tits zamis ?
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@ Claude Perrier.
Adhérez-vous au mouvement anarchiste ? Si c’est le cas vous devriez le dire franchement. Nous pourrions mieux comprendre vos interventions. Mais êtes-vous plutôt du groupe des «chialer pour chialer» ? Quoi qu’il en soit, dans les deux cas qu’avez-vous proposer ? On aura beau tirer sur tout ce qui bouge, mais vous aurez tout abattu il faudra bien remplir le vide que vous vous évertuez à créer, prendre vos responsabilités citoyennes.
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On aura beau dire que l’habit ne fait pas le moine est une vieille maxime, dans le cas de Charest et sa gang, elle reste vraie.
M. Charest, en jeans ou en smoking, votre équipe et vous-mêmes au premier chef avez perdu toute crédibilité. Magouiller en jeans ou en cravate, ça reste de la magouille. Un mensonge dit en tenue décontractée et avec un beau sourire reste un mensonge. La seule chose honnête qui vous reste à faire M. Charest c’est de déclencher une élection générale. Quant à vous, députés libéraux «backbenchers», cessez d’être des béni-oui-oui et mettez vos culottes. Votre parti politique est en train de détruire la crédibilité personnel que vous aviez dans votre communauté. S’il vous semble impossible de gagner les prochaines élections, au moins ne perdez votre honneur en soutenant un parti et un chef qui vous feront couler avec eux.
Je fais le constat que le passage de Charest au pouvoir va coûter au Québec des dizaines de milliards, seulement pour la Caisse et Hydro Québec, sans compter la magouille érigé en système.
Réactions:
La voix de Québec Solidaire qui s’en prend à Pauline Marois. Rappelons que ce parti est née en réaction à une manœuvre de Lucien Bouchard (le fameux dix cents de l’Heure consenti à la fin de la Marche, qui a fait réagir Françoise David).
Le but visée par Bouchard, divisée le vote francophone (la politique est en acte): La présence de QS aura permis à Charest d’être majoritaire plutôt que minoritaire en 2008. Dans la vrai vie, on peut donc dire Québec Solidaire de Charest.
Deuxième réaction:
L’idéologie mène à une distorsion cognitive qui amène à confondre bonbons roses et dizaines de milliards de dollars; et à perdre de vue l’intelligence élémentaire de ses propres intérêts d’État.
En réaction à une réaction: lI n’y a pas de distortion cognitive ici. Les bonbons roses ne sont qu’une métaphore appropriée pour ce qui est de la recherche de capital politique cheap.
Monsieur Pomerleau,
J’appuie entièrement vos propos.
Et lorsque le gouvernement Charest dit : « l’«économie» est la vraie priorité de la population ».
Je réponds qu’il n’y a pratiquement plus personne pour croire ces mensonges, tenant compte des politiques mafieuses qui nuisent au développement de notre économie. Il remet la responsabilité de son dernier budget sur la population en contractant dans une même phrase « économie-priorité de la population », sémantique laissant sous-entendre faussement l’approbation par la population de son dernier budget. Ça ne peut pas être plus démagogique! C’est une forme de programmation neurolinguistique, une manipulation des consciences collectives!
Si on ne perdait pas autant de milliards, nous aurions beaucoup plus les moyens pour développer notre économie en subventionnant des projets industriels pouvant créer des emplois, etc.
Plusieurs l’ont très bien fait ressortir un peu partout, ce que nous propose et ce que nous dit le gouvernement Charest est une véritable fumisterie, un mensonge grossier servant des intérêts obscurs.
Il est assez curieux qu’au lendemain de ce Conseil des ministres dominical spécial et zen, le ministre Tony Tomassi annonce un resserrement des règles d’attribution des permis de garderie. Il me semblait qu’aux dires de ce gouvernement il n’y avait aucun problème à ce niveau. Je ne comprendrai jamais pourquoi on perd du temps à essayer de solutionner des problèmes qui, apparemment, « N’EXISTENT PAS ». Et puis, pourquoi un Conseil des ministres au grand complet se réunit-il par un beau dimanche d’avril quand il n’y a AUCUN PROBLÈME À RÉGLER? La simple tenue de cette curieuse réunion dominicale prouve que le gouvernement a des problèmes importants et urgents à régler, même si le discours officiel de ce gouvernement est que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Paraît-il que cette réunion n’avait pour but que de mettre en oeuvre diverses applications du récent budget gouvernemental. Ben voyons donc! Qu’est-ce qui ne pouvait pas attendre quelques heures de plus?
On nous en a passé une vite quand ce gouvernement nous a dit qu’il allait faire 60% du chemin pour effacer en 5 ans le déficit budgétaire et que nous, les contribuables, ferions le reste. C’est quoi cette entourloupe? Un gouvernement responsable et compétent ferait, seul, 100% du chemin.
Effectivement, la mise en scène tissée en jeans bleu était pitoyable, mais elle ne s’adressait ni à moi, ni à Josée Legault, le PLQ s’adresse à sa basse qui l’as quitter. Il faut ce qu’ils doivent faire a cette étape si. Il faut d’alors qu’il ré-hameçonne leurs 30% de francophone qui ne voteront jamais PQ, et qui ne ferrais que s’abstenir de voté s’il y avait une élection.
«…alors que c’est MAINTENANT qu’il faut agir…….»…..mais agir comment, dites-nous le donc ??? Quel est-il ce levier magique dont nous disposerions, comme partis dans l’opposition, contre un gouvernement majoritaire élu pour les prochaines 4-5 années ??
@ Christian Montmarquette : vos propos de ce matin illustrent parfaitement l’incapacité chronique de votre Dieu – Québec Solidaire – à démontrer un sens quelconque de stratégie politique….. oui, cet esprit ’’stratégiste’’ indispensable qui seul nous permet de prétendre pouvoir et d’avoir alors une prise sur les décisions d’intérêt national, bref d’avoir une chance de voir se matérialiser notre idéal politique.
Jamais depuis la révolution tranquille, le Québec n’aura été dans une aussi pitoyable dérive de sa gouvernance politique que celle dénoncée actuellement – et avec quelle force…!!! – à tous les niveaux de notre société. Le Québec presque dans son entier affiche présentement sa honte devant la gestion de l’État par l’équipe au pouvoir (un fait inédit dans les 40 dernières années où je me suis intéressé à la politique) Je dis : merci PLQ/Québec Solidaire !
….si seulement Charest n’était pas majoritaire… Mais par quelles circonstances Charest est-il donc redevenu majoritaire fin 2008 ?? À cause de la dégringolade spectaculaire de l’ADQ ? Cela a évidemment compté un peu… À cause du travail de sape de Québec Solidaire contre le premier mouvement nationaliste efficace dont le Québec s’était enfin doté après 2 siècles d’oppression sociale ? Certainement aussi !
Tant que ce groupuscule politique de Q.S. s’affichera comme la grenouille qui veut devenir aussi grosse que le bœuf, qu’il persévèrera à gruger des votes au PQ (ce qu’on appelle en politique ‘’travailler à diviser le vote’’) plutôt que de travailler activement à le renforcer, il s’exposera à des accusations de ‘’collusion’’ avec le gouvernement à déloger.
Une ‘’collusion’’ non-délibérée, évidemment…Mais se rappeler que dans le domaine du droit, les situations de « négligence criminelle » existent bel et bien et sont punies. Dans le domaine public, les situations de « négligence politique » n’existent pas officiellement et sont pas punies… mais n’empêche qu’on devrait savoir les reconnaitre et les châtier. Que Q.S. continue d’y méditer !
Facile pour Monsieur Montmarquette , porte-parole officiel de QS , de blamer le PQ et Madame Marois sachant que nous sommes à des années lumières d’un gouvernement Québec Solidaire !
Et en parlant d’années lumières je suis généreux !
Il est temps qu’il y ait collusion entre les partis d’opposition. Il reste moins de quatre ans avant les prochaines élections. Et après les élections, un gouvernement de coalition. Est-ce si impensable en pays civilisé, évolué?
Vivement le 21e sciècle et la coalition pour le bien commun.
Monsieur Perrier je vous comprend , ces temps-ci un électeur du PLQ n’a pas beaucoup d’arguments pour défendre ce parti alors il ne reste que l’ironie que l’on peut faire envers les autres partis pour se défouler ….et vous le faire très bien !
@ Claude
Vous exagérez mon cher ami.
Tous les gouvernements sont loin d’être pourris. Il ne peut y avoir qu’un seul pire gouvernement de toute l’histoire du Québec et malheureusement pour vous c’est le gouvernement que vous défendez aveuglément avec le plus d’énergie. Vous n’avez qu’à consulter les statistiques et vous verrez que mis à part le gouvernement conservateur de John James Charest, la plupart des autres gouvernements ont maintenu des taux de satisfaction généralement supérieurs à 50%, ce qui signifie que la majorité des gens sont satisfaits de leurs gouvernements. Par contre quand le taux de satisfaction plonge à seulement 23% il y a un sérieux problème de crédibilité et de légitimité. Ce n’est pas possible que tout le monde erre sauf Claude Perrier et quelques disciples « brainwashés » par Saint John James et ses faiseux d’image.
Vous exagérez. De mon vivant je n’ai vu qu’un seul gouvernement québécois profondément incompétent, improvisant constamment parce que n’ayant aucun projet de société clair, aucune orientation précise, aucune idéologie fondatrice et aucun respect pour la nation québécoise et pour l’État québécois. Ce gouvernement n’est qu’un rassemblement de valets d’un pouvoir économique très puissant mais qui n’a jamais été élu par qui que ce soit. Même si je suis souverainiste je reconnais que même les gouvernements fédéralistes que j’ai connu de mon vivant ont fait du bon travail, sauf John James Charest et peut-être Daniel Johnson fils qui fut pendant longtemps sur la liste de paye de cet emmerdeur de milliardaire qui fourre son nez partout dans les affaires politiques québécoises même s’il est ontarien et que personne ne lui demande son avis. Ce sont les valets de ce richissime emmerdeur qui ont fabriqué John James Charest, qui l’ont placé et maintenu au pouvoir tant que la bête livrait la marchandise à ses créateurs. Vous verrez bien, probablement sous peu, ce que font notre richissime emmerdeur et ses valets avec ses pantins devenus inefficaces. Il vont défaire John James Charest plus vite encore qu’ils l’ont fabriqué et en moins de deux ils vont vous vendre leur nouvelle star politique montante si toutefois ils en trouvent une qui a au moins une ou deux qualités réelles, une chose que John James Charest n’avait et n’a toujours pas.
Vous vous trompez lourdement si vous pensez que la majorité des québécois se trompent. Il y a plein de gouvernements populaires partout dans le monde et ils demeurent populaires tant qu’ils répondent aux attentes des électeurs et qu’ils leur démontrent un minimum de respect. Ce n’est pas le cas du gouvernement Charest qui a toujours tenté d’imposer ses propres attentes, allant même jusqu’à laisser sous-entendre à maintes reprises que si les québécois étaient plus « intelligents » ils comprendraient et applaudiraient ce gouvernement. Il faut avoir du front tout le tour de la tête pour s’auto-proclamer grand bâtisseur et digne héritier de Jean Lesage et de Robert Bourassa quand la majorité de la population considère ce gouvernement comme étant le pire de notre histoire et comme le plus grand débâtisseur du Québec moderne.
Le propre des disciples d’un gourou religieux ou politique c’est de perdre tout esprit critique face à son maître. Il m’arrive de laisser délibérément de côté mon esprit critique face à ma propre équipe. Ça ça s’appelle faire de la politique. De votre côté vous semblez être dénué d’esprit critique. Vous n’arrivez pas à trouver le moindre défaut à John James Charest alors qu’ils sautent aux yeux de la majorité des québécois. C’est un peu troublant.
Tiens! Je viens d’apprendre que La Presse recommande à Michael Ignatieff de prendre ses distances face à Jean Charest. Le travail de remplacement de John James le Pantin est bel et bien commencé. Il ne finira pas l’année à la tête du PLQ.
On gage un 2…
@ Paolo
C’est manifestement peine perdue que de tenter de détendre un peu l’atmosphère, d’ironiser et de rigoler sur la politique en général, pour peu que vous y voyiez se profiler, même très indistinctement, l’ombre floue de Jean Charest…
Parce que mon commentaire précédent, lequel n’était qu’une boutade sur la connaissance infuse de tout que possèdent toujours les partis d’opposition, ne concernait aucunement Jean Charest. Ce commentaire n’était qu’une généralisation plaisante, une petite déclinaison s’appuyant sur une logique apparente mais se révélant en fait d’une complète absurdité.
Et puis, je me suis demandé quelle réaction vous auriez à cette facétie pince-sans-rire (pour le cas où vous y réagiriez, bien entendu). J’ai pensé à une réplique sur le même ton, un prolongement mordant et satirique comme seul vous en possédez la recette. Enfin, je me suis dit que nous risquions tous d’en avoir des crampes à pouffer de rire jusqu’au bout de notre souffle, tellement vous sauriez beaucoup mieux que moi exploiter le filon. Bref, je m’attendais à tout de votre part – sauf à du « Jean Charest »…
Si l’un de nous deux fait une fixation sur Jean Charest, je puis vous certifier que ce n’est pas moi. Ce n’est pas parce que, pour des tas de raisons sensées (à moins que je ne sois qu’un sombre imbécile qui s’ignore…) on n’est pas souverainiste qu’il faut pour autant en conclure que l’on vénère n’importe lequel politicien fédéraliste!
Ce n’est pas Jean Charest que je défends lorsque je me range dans son camp. C’est plutôt la compréhension des choses que j’ai selon laquelle la souveraineté n’améliorerait en rien notre situation, et aurait même un effet contraire et que, à moins de me replier sur un insignifiant apolitisme, je n’ai d’autre choix que de me ranger dans le camp fédéraliste. Aujourd’hui, c’est Jean Charest, demain ce sera un autre.
Enfin, peut-être avez vous raison de penser que les jours de Jean Charest seraient comptés à titre de premier ministre québécois. Et peut-être celui-ci se retrouvera-t-il prenant la place de Stephen Harper, si jamais ce dernier en venait à plier bagages. Mais, d’ici à ce que tous ces « peut-être » et ces « si » en viennent à se réaliser, je compte continuer à appuyer le camp de celui que vous ne pouvez pas gober… Parce que je n’ai vraiment pas d’autre choix.
@ Denis Drouin
J’ignore par quel curieux mécanisme de raisonnement vous en arrivez à conclure ce que vous écrivez au sujet de mes interventions ici mais, si cela peut avoir une quelconque utilité que je le précise, vous êtes totalement « à côté de la traque » en ce qui me concerne. Mais, cela dit, merci malgré tout de vous intéresser à mes propos.
@ Michel Bertrand
Merci à vous également d’avoir pris note de ce que je me suis bien amusé à rédiger, même si la rigolade n’a pas toujours pu passer la rampe…
@ Réjean Asselin
Eh oui, vous avez bien vu que je faisais de l’ironie. Mais c’était de l’ironie sur le monde politique en général. Le monde politique d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Le monde politique d’ici et d’ailleurs. Et merci, à vous également, de me lire. J’apprécie beaucoup!
Mme Marois va instituer une enquête sur la construction quand elle va prendre le pouvoir dans 3 ans. (Si elle est toujours chef du PQ, à ce moment). Fameuse promesse électorale. Elle s’aliènerait, du même coup, les votes des contracteurs de toutes sortes et des syndicalistes.
Lucien Bouchard n’en voulait pas d’enquête: pour ne pas froisser les Syndicats. Jean Charest, pour les mêmes raisons et surtout, ne veut pas nuire au règlement des conventions collectives, présentement en cours.
Mais Mme Marois! Mais si elle était au pouvoir, en ce moment, pensez-vous, vraiment, qu’elle plancherait là-dessus et qu’elle ouvrirait ce panier de crabes. Comme disait M. Perrier, dans l’Opposition, on a toutes les solutions. Les gérants d’estrade aussi.
Si on essayait de relever les réussites de nos gouvernements, plutôt que de toujours les dénigrer et de ne chercher que les « bébittes », on attirerait de meilleurs candidats et la vie serait plus belle. C’est ce qu’on fait avec nos enfants. Et c’est le comportement de tout bon patron.
@ Claude
J’ai bien de la difficulté à rire lorsqu’il s’agit de Jean Charest et de son travail de grand démolisseur du Québec. J’espère qu’il deviendra très bientôt premier ministre du Canada, son seul pays. Il aiderait ainsi grandement la cause souverainiste.
Vous dites que vous votez pour Jean Charest parce que vous n’avez pas vraiment d’autre choix. En réalité vous ne vous donnez pas d’autre choix à cause des idées boiteuses que vous puisez visiblement dans le corpus de Gesca et avec lesquelles vous vous intoxiquez vous-même. Vous entretenez vos propres peurs de la souveraineté par des arguments douteux que plus personne n’utilise sauf quelques mauviettes et les valets de Gesca, que je crois tout même assez intelligents pour ne pas croire eux-mêmes toutes les âneries qu’ils pondent et qu’ils véhiculent.
Comment pouvez-vous être aussi farouchement convaincu que la souveraineté n’améliorerait en rien notre situation? Le simple fait de régler définitivement un différend qui nous empoissonne l’existence depuis des lustres serait déjà une très nette amélioration de notre situation. On pourrait enfin se consacrer tous, individuellement et collectivement, à améliorer des choses importantes dans notre quotidien. Les luttes indépendantistes prennent définitivement fin partout dans le monde quand la souveraineté recherchée est enfin atteinte. Jamais avant. C’est dans la nature des choses. À un moment donné il faut se prendre en main et cesser de se laisser administrer par des étrangers. Tant que ce n’est pas fait ça demeure une nécessité à faire. Quand c’est fait on ne revient plus en arrière et on peut enfin passer à l’essentiel. Et ça c’est déjà une amélioration, une énorme amélioration.
Merci Paolo
Votre réplique va dans le sens de vos convictions, mais celles-ci ne rejoignent pas les miennes. Votre dénonciation des « mauviettes », par exemple.
Ne sont pas obligatoirement des « mauviettes » ceux qui ne partagent pas vos idéaux. Vous n’êtes très certainement pas une mauviette à mon avis et, pourtant, je ne vois pas les choses comme vous les voyez.
Et Gesca ou Paul Desmarais, ou quoi que vous voudriez, n’ont franchement rien à voir avec ce qui façonne depuis longtemps mon opinion. Je regarde, je considère, et je réfléchis.
Si je me trompe, je reconsidérerai alors la question. Je ne possède pas la Vérité. Ni personne d’ailleurs, que je sache. Je n’essaie que de faire de mon mieux selon ce que perçois de la réalité.
Tout comme vous, mon bien cher ami Paolo.
À lire ce qui s’échange ici sur le sujet, on est porté à conclure que les quelques défenseurs du PLQ (je n’ai pas dit »la poignée » de défenseurs, pour demeurer correct….) qui osent s’y afficher ont probablement opté définitivement pour se complaire dans la naïveté politique. Pourquoi ??
Rare sont les moments en politique ou la lecture de la situation peut être aussi limpide qu’actuellement, au Québec : notre gouvernement Charest n’est définitivement plus souverain de ses actions; il a été infiltré très profondément – on pourrait dire »jusqu’à l’os » – par ses contributeurs $$$, en l’occurence la classe de la business provinciale.
Refuser de l’admettre, à la lumière de tout ce que notre opposition parlementaire a mis au jour ces derniers mois relève, soit du pur aveuglement volontaire, soit d’une naïveté politique désolante.
Personnellement, si je m’appelais Drouin ou Depost, je m’abstiendrais de me manifester ici dans l’état actuel des choses, mais bon…. puisqu’on est en territoire de grande démocratie ici au Québec…..
Correctif : j’ai écrit ci-avant »Drouin » au lieu de »Perrier »…. milles excuses pour cette affreuse confusion, cher Denis !
Une politicienne qui promet quelque chose….mdrrrrrrrrrrrrrla journée qu’elle en aurait le pouvoir (j’espère ne jamais la voir au pouvoir) elle fera comme les autres elle passera à autre chose….Mme Marois parlez nous de la pension À VIE de votre mari voté par……….vous….et votre parti….