Avez-vous remarqué à quel point le gouvernement Charest est inquiet?
Voici d'ailleurs ce que j'en disais sur ce blogue le 18 avril dans un billet intitulé «Jean Charest: canard boiteux ou phénix entêté?»:
«C'est indéniable, l'inquiétude gagne de plus en plus les députés, ministres et militants libéraux. Et avec raison. La raison: comme je l'écrivaisn vendredi dans The Gazette, s'il est vrai que le gouvernement Charest s'est éventuellement relevé de son image d'«arrogance» acquise au long de son premier mandat, il reste qu'aucun gouvernement, au Québec ou au Canada, ne s'est jamais vraiment relevé du moment où, que ce soit fondé ou non, les mots «corruption» et «copinage» lui furent collés au front par l'opinion publique.» Voir: http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/04/18/jean-charest-canard-boiteux-ou-ph-233-nix-ent-234-t-233.aspx
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Très inquiet le gouvernement Charest. Tellement inquiet qu'il semble être saisi tout à coup d'une crise aiguë d'activisme politique.
Ce qui, lorsqu'un gouvernement n'a plus que 23% d'appuis dans l'électorat, est fort compréhensible. Appelons-cela le principe de réalité. Car s'il ne faisait rien devant de tels chiffres, il faudrait le déclarer cliniquement mort pour cause d'absence totale d'instinct de survie…
Donc, aujourd'hui, après le Conseil spécial et en «jeans» des ministres de ce dimanche, un autre indice de taille que la lecture des sondages récents est devenu une activité prioritaire au bureau du premier ministre: http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201004/26/01-4274341-garderies-tomassi-modifie-le-processus-dattribution-des-places.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2
Bref, ce n'est pas un hasard si le ministre Tomassi «bouge» dans un dossier majeur comme celui des garderies. Un dossier où, justement, les allégations de favoritisme, de copinage et de financement généreux du PLQ par certains propriétaires de garderies privées subventionnées s'accumulent depuis des mois.
Par conséquent, le ministre annonce dans les faits qu'il commencerait à dépolitiser un processus d'attribution de places et de subventions qui auraient donc été politisé par le gouvernement en 2008. Drôle de message.
Mais de toute façon, toute cette histoire des garderies, avec ou sans l'annonce du ministre, c'est probablement loin d'être terminé…
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Reste maintenant à voir quels seront les prochains «dossiers» controversés de ce nouvel activisme gouvernemental.
Et reste à voir quel en sera ou non l'impact dans l'opinion publique…
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@ Photo: Clément Allard, Le Devoir.
Si j’étais ministre dans ce cabinet, je crois que je songerais à m’aménager une sortie d’urgence.
Tomassi s’est fait prendre la main dans le sac. Il la sort du sac encore dégoulinante et là il dit que dorénavant le sac sera déplacé, il ne sera plus à ma portée donc oublions ça la main dans le sac.
Pathétique ! Et si on ne l’avait pas pris la main dans le sac, elle y serait encore la main, en plein dans le sac. On veut vraiment nous faire avaler des couleuvres. Hé Tomassi ! Nous prenez-vous pour des idiots ?
Allez Tomassi ! Oust dehors !
Bonjour
Les donnateurs à la caisse du Parti libéral dont les noms finissent avec des voyelles sont priés de mettre un frein à leur générosité, le temps que les choses se calment…
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Bonsoir Madame Legault,
Tout votre raisonnement est possible à une condition essentielle, celle que les Québecois se souviennent de tout ca dans 3 ans quand on sera à la prochaine élection.
Et comme les priorités des électeurs changent au gré des vents …
Hypocrites !
Voilà le seul mot qui décrit bien ce gouvernement !
Comment peut-on garder un ministre aussi incompétent que Tomassi qui vient de se confirmer lui-même comme menteur de grande envergure !
Je vous invite aussi a vous rendre sur le site du 98.5 FM et écouter l’entrevue de Paul Arcand ce matin avec Mme. Monique-Gagnon Tremblay qui est tellement mêlée en essayant d’expliquer les actions que le gouvernement Charest a pris en fin de semaine suite cette masquarade de relation publique……Arcand était tellement mêlé lui-même que s’en était hilarant !
C’est curieux comme ils s’empressent de s’attaquer à des problèmes dont ils niaient l’existence quelques semaines plus tôt…
Exit la cravate et les complets, bonjour la tenue décontractée. Toute cette mascarade n’est que du « damage control ». On essaie de se débarrasser de l’image de « voleur à cravate », on veut faire croire que le gouvernement se soucie des doléances de la population.
Ils auront beau ramer, la chaloupe n’arrêtera pas de couler tant que quelqu’un n’écopera pas… qui va se sacrifier?
Les financiers patrons de J.Charest, responsables de l’allocation de 75,000 dollars par années accordé par le PLQ à son chef lui donnent probablement selon la règle, 6 mois pour rétablir sa côte de popularité sinon son siège de pm sera éjectable.
Ce n’est pas tant le gouvernement qui est inquiet que son premier ministre.
Un parti fruit d’arrangements financiers cela ressemble à cela.
Inquiet…. et pas très futé de surcroît : au moment-même ou il veut donner l’image d’un gouvernement qui a commencé à rationnaliser ses dépenses, il multiplie les actions et activités spéciales, coûteuses….
Combien aura coûté la campagne de publicité du gouvernement dans les médias il y a 2 semaines dans sa tentative pour justifier l’injustifiable (son dernier budget….) ?
Combien va coûter aux Québécois cette commission Bastarache des 6 prochains mois, que Jean Charest ne doit au fond qu’à sa propre turpitude ?
Combien vient de coûter cette grand-messe, le conseil des ministres spécial (pour ne pas dire un vrai show de boucane…) de dimanche dernier réalisée en »over-time » par du personnel forcément rénuméré en »over-time » (des chauffeurs, des constables, des cuisiniers, du personnel politique etc.) alors qu’il n’y avait vraiment pas péril en le demeure ?
Charest et son équipe nous ont fait avaler tellement de couleuvres dans leurs 6 années de règne qu’ils ne savent faire plus vraiment faire autre chose…. et ce, à grand renfort de »faiseux d’image » bien entendu.
Pôvres, pôvres petits politicailleurs petits…
Jean Charest et les libéraux me lève le coeur a force de découvrir toute leurs écoeurantriesssss.
Claude Perrier a dit : Je vais vous expliquer un petit truc que vous devriez pourtant déjà savoir.
Sachant ce que je pense de l’idée de souveraineté, qu’à mon avis cela précipiterait le déclin du français au Québec et provoquerait vraisemblablement le chaos économique – oui… oui… minute… laissez-moi terminer, s’il-vous-plaît… – et qu’il ne serait pas du tout étonnant que notre bon voisin Sam profite alors du désarroi ambiant au nord de sa frontière pour venir prendre un peu d’expansion territoriale, que feriez-vous à ma place?
Et j’écris « à ma place » considérant les idées exprimées ci-dessus (déclin du français, chaos économique, expansion territoriale du bon voisin Sam).
Puis-je logiquement appuyer Québec Solidaire? Douteux. Peut-être l’Action démocratique? Pas davantage. Le Parti québécois alors? Le parti des référendums, le parti qui a pour objectif de faire précisément ce qui – à mon avis – nous précipiterait du côté menant vers le déclin du français (pour des tas de raisons que j’ai souvent expliquées), le chaos économique (idem) et la visite indésirée du voisin Sam (re-idem)?
A tous ceux et celles qui, encore, pensez qu’il est possible d’avoir des échanges d’opinions, il faut comprendre ici la base de l’argumentaire.
La peur n’est pas la base de refexion de l’homme libre. Pas plus un pas vers ce qui pourrait lui permettre d’envisager une analyse de son environnement de facon rationnelle ou tout au moins pertinente.
La peur n’entraine que des reflexes primaires, sujet à la a la simple sauvegarde d’un immédiat à la limite apaisant. Elle n’ouvre pas l’avenir, mais plutot l’enferme dans une aliénation confortable.
Ainsi le Québec, libéral, n’en a plus que le ¨non¨( et je l’écris volontairement ainsi)
Quant à moi, je pense, et je le pense profondément, que Jean Charest a été l’un des premiers ministres les plus minables de toute l’histoire du Québec des cinquante dernières années. Et je pense, en espérant ne pas errer, que les Québécois, en majorité, commencent à constater ce «minabilisme» envahissant et quasiment totalitaire.
Charest est un excellent tribun et un orateur efficace, aux propos toujours un peu vides. Cela l’a amené à PRENDRE LE POUVOIR. Mais comme le dirait Machiavel, savoir prendre le pouvoir, ce n’est pas savoir l’exercer et ce n’est pas savoir le garder.
ADIEU, TI-JEAN!
JSB
Les USA ne désire surtout pas avoir en leur sein des millions suplémentaires de sales socialistes\communistes : les Québécois. Pas plus qu’ils ne voudraient avoir 33 millions de sales Canadiens potentiellement socialistes à quelques millions près.
Nous pouvons d’ormir sur nos deux oreilles à ce sujet. Nous sommes indigestes face à l’appétit des USA. Ils ne mangent pas de ce pain-là.
Bien d’accord avec vous, M. Baribeau. Cela dit, je pense toujours que M. Charest n’est qu’un homme de paille. Il a su prendre le pouvoir, c’est un talent, mais exercer le pouvoir n’est pas dans son mamdat. Il suit le scénario écrit pour lui. C’est pourquoi la composition de son cabinet est insignifiante. Des marionnettes, tout comme lui. Les ordres viennent d’en haut et on file doux.
@ Monsieur Fontaine
Vous me faites l’honneur de citer partiellement un de mes récents commentaires, lequel commentaire j’adressais particulièrement à un membre que j’estime beaucoup ici, soit M. Paolo Mitriou. En réponse à une réplique de celui-ci à ce que j’avais précédemment écrit.
Et voilà que vous amenez la notion de « peur » et celle de rationalité.
Est-ce que vous pensez que j’écris ce que je pense sous l’emprise d’une certaine « peur »? Que cela irait contre la rationalité tout ce que j’exprime de par mes propos?
Si tel s’avère être le cas, permettez que je vous rassure à cet égard: seul mon analyse – bien personnelle, je le reconnais – me pousse à écrire ce que j’écris.
Peut-être trouveriez-vous éclairant d’aller lire plusieurs de mes interventions passées pour vous faire une idée plus juste de mes positions, du pourquoi ces positions sont telles.
Et merci beaucoup de vous intéresser à ce que j’ai à dire même si, en bout de ligne, cela ne rejoint possiblement pas toujours vos positions.
Ce qu’il y a de formidable avec ce blogue de Mme Legault, c’est que peu importe nos opinions, nous avons ici l’occasion de pouvoir les faire valoir. Un gros merci pour cela à Mme Legault!
Jean Charest ne peut démissionner ni de son poste de directeur du parti, ni de celui de PM, et encore moins des deux! Imaginez la zizanie. Un remaniement ministériel ou la démission d’un ministre ne semblent pouvoir aider en rien à la débâcle actuelle.
Mais qu’adviendrait-il si des accusations nombreuses dans la députation libérale en venait à libérer des sièges à l’Assemblée Nationale, provoquant plusieurs élections partielles? Je peux sembler un brin opportuniste, mais…
Nous parlons depuis trop longtemps de manoeuvres bassement électoralistes, soit. Le Mea Culpa de Tomassi en dit long là-dessus.
Mais plus graves sont les multiples allégations de collusion et de corruption, des délits criminels.
Par collusion, on parle de marché d’influence pour favoriser financièrement des donateurs majeurs, et la victoire des intérêts pécuniaires sous couvert idéologique de proches du parti sur les valeurs de droit commun. Horriblement dangereux.
Les allégations de corruption et de liens avec la mafia sont sans aucun doute les plus graves d’entre elles.
Personne ne parle jamais de l’éléphant dans la pièce: au delà de l’attribution frauduleuse de contrats, on sait comment le blanchiment d’argent de la drogue est facile (et certainement profitable) sur nos chantiers de construction. Le dernier rapport de la CIA rapportait que le crime organisé aura tout à gagner à s’infiltrer dans toutes les couches de la société…
C’est un monde dangereux et nébuleux que celui-là. Chantage, extortion, menaces, tout peut y passer. Nos institutions se doivent d’être fortes. Elles sont dans les câbles. À l’instar de notre pitoyable gouvernement, qui s’obstine à laisser passer cette crise de confiance de la population comme s’il ne s’agissait que d’une petite neige de printemps passagère…