Ceux et celles qui lisent ce blogue auront remarqué depuis quelques semaines certaines de mes analyses portant sur l'«inquiétude» qui, pour des raisons maintenant évidentes, monte de plus en plus chez les députés, ministres et militants du Parti libéral du Québec.
Mais ce que l'on remarque un peu moins, du moins pour le moment, est que cette inquiétude croissante au PLQ de perdre le pouvoir à la prochaine élection – qu'elle soit fondée ou non à terme, seul l'avenir le dira -, produit une autre inquiétude au Canada anglais. Laquelle commence à peine à s'articuler.
Cette autre inquiétude est celle de voir éventuellement le PLQ perdre le pouvoir – pour reprendre les termes classiques-, aux mains du «separatist PQ».
C'est pourquoi les mots «scandale», «corruption» et «collusion» inquiètent en soi dans le Rest of Canada (ROC). Bien sûr. Mais encore plus lorsque, à tort ou à raison, ils se retrouvent collés au PLQ.
Surtout du moment où ce dernier chute de manière dramatique dans les sondages.
Et comme le seul autre parti apte à prendre le pouvoir la prochaine fois, si tel était le cas, demeure le PQ… La crainte de la menace «séparatiste», c'est inévitable, refait lentement surface.
D'ailleurs, ce jeudi soir, sur le panel du National sur les ondes CBC, on mentionnait cette même «inquiétude»- soit celle de la possibilité d'avoir à nouveau au Québec, un gouvernement «separatist».
Et le 13 avril, Reuters rapportait ceci: «Quebec Premier Jean Charest, trailing in the polls behind separatists seeking independence for the Canadian province, said on Tuesday he is ordering a public inquiry into allegations that some major donors to his Liberal Party had influenced the naming of judges.»
Mais le même texte ajoutait ceci: «Previous PQ governments held referendums on independence from Canada in 1980 and 1995. Both failed. Marois has been vague about the timing of another referendum if her party were to regain power.» http://www.reuters.com/article/idUSN1324923220100413
Comme quoi, on s'«inquiète». C'est certain. C'est incontournable. C'est dans la nature même de la dynamique politique au Canada depuis 1970 – la première fois que le PQ présentait des candidats à une élection générale.
Mais le fait est qu'en 2010, on se «rassure» aussi un peu en notant que, pour le moment, il n'y a pas d'engagement formel de la part du PQ de tenir un référendum s'il prenait à nouveau le pouvoir.
À suivre…
Mais comptez néanmoins sur ceci: s'il fallait que le PLQ ne remonte pas sérieusement dans les sondages d'ici quelques mois, cette «inquiétude» propre au ROC risque de s'exprimer de plus en plus. Et, encore une fois, que ce soit à tort ou à raison…
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@ Photo: André Pichette, La Presse
La peur du ROC est donc que le PLQ perdre le pouvoir aux mains du «separatist PQ».
Faudrait déléguer M. Montmarquette à Toronto pour rassurer les Anglos sur son idée que le PQ n’est pas du tout séparatiste mais que c’est Québec solidaire qui a pris la place comme parti des vrais séparatistes québécois…de gauche.
Un nouveau pays, notre totale indépendance serait ce qui pourrait nous arriver de mieux.
Bien sûr, ça ne pourrait aucunement nous éviter les problèmes économiques vécus ailleurs dans le monde, mais nous serions entièrement maîtres de notre destinée en tant que peuple.
Peut-être se rendra-t-on compte que le PLQ est aussi gangrené que le PLC.
Une chose est certaine, présentement la seule alternative au PLQ c’est le PQ. Mais la question qui titille le ROC c’est sans doute de savoir si la ferveur souverainiste grandira avec le retour au pouvoir du PQ.
À cette question, un élément de réponse crucial restera comment le ROC et Ottawa se comporteront dans certains dossiers importants pour le Québec. Je pense particulièrement à la nomination de juges obligatoirement bilingues (Français/anglais) à la Cour suprême du Canada et la réforme de la carte électorale proposée faisant en sorte que le Québec voit son poids politique diminué. D’une façon plus anecdotique, les frasques oratoires de Maxime Bernier qui amplifient le «Québec bashing» dans le ROC. Nous pourrions aussi évoquer l’énorme distorsion entre l’aide fédérale octroyer au secteur automobile concentré en Ontario et celle du fédérale pour l’industrie forestière très fortement représentée au Québec. Voilà des dossiers où les enjeux seront très présents au Québec et qui sont de nature à alimenter la ferveur souverainiste des Québécoises et Québécois.
De plus, les Québécois sont en train de se rendre compte que le Québec est d’autant plus respecté qu’il installe un puissant rapport de force politique avec le reste du Canada (ROC). L’arrogance de Harper avec son projet de loi sur la carte électorale évoqué plus haut, son insatiable désir de détruire le registre des armes à feux, l’insulte fait à la langue française aux derniers jeux de Vancouver, etc., montrent bien la réalité du comportement du ROC face à la réalité de l’existence de la Nation québécoise.
Mais ne balayons pas non plus sous le tapis le silence du PLC et de Ignatief dans ces mêmes dossiers et sa torpeur, pour ne pas dire sa lâcheté pour des seuls motifs électoralistes.
Donc de plus en plus, les Québécois constatent la vrai nature du fédéralisme canadien qui depuis toujours refuse d’accueillir les justes revendications politiques du Québec. Paraphrasant avec un humour réaliste une expression célèbre, (du moins pour ceux et celles éduqués dans une société catholique) je dirais, en parlant de la Nation québécoise : «Hors du Québec, point de salut !» 😉
Pour les enveloppes budgétaires du fédéral, sous Harper, on espère faire passer le budget militaire à 30 milliards annuellement. 1250 soldats en Afghanistan sont aussi dispendieux que de payer 20 000 infirmières. On doit revoir l’approche du fédéral, nous avons besoin de subventionner les travailleurs du bois, mais la volonté politique à Ottawa n’y est pas.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18925
Nous vivons ici au Canada sous Harper un débalancement budgétaire tout à fait comparable à ce que l’ancienne administration Bush a laissé aux États-Unis avec les budgets alloués à la défense.
Nous devions trouver une manière de prendre nos distances par rapport à tout ça, en devenant indépendants.
Si le ROC a si peur des séparatistes ça doit être parce qu’ils comprennent que la « chose » est possible, faisable, attrayante et sensée. Sinon pourquoi craindraient-ils une chose qui n’aurait tellement pas d’allure qu’il serait impossible qu’une majorité de québécois finissent par y adhérer? Ou bien ils nous prennent pour des idiots incapables de réfléchir intelligemment à une situation.
Et puis pourquoi s’ils nous aiment tant et s’ils désirent tant qu’on reste avec eux ne sont-ils pas prêts à faire les concessions qui feraient en sorte qu’une majorité de québécois désireraient éternellement demeurer canadiens? Ils craignent de nous perdre mais tout ce qu’ils trouvent pour nous garder ce sont les menaces, les peurs et l’imposition de dirigeants fédéralistes intégristes, même les plus incompétents qui soient. Ils nous aiment un peu beaucoup, comme les talibans aiment les afghanes. Dans de telles conditions je préfèrerais, pour notre plus grand bien, qu’ils nous aiment beaucoup moins et qu’il aillent jeter leur dévolu ailleurs. L’attraction qu’ils éprouvent envers nous me semble être fatale.
Un Québec souverain ne nous mettra pas à l’abri de politicien verreux et corrompus. Les Québécois de souche en ont produit et en produiront encore.
Vouloir faire du Québec un pays c’est une chose.
Voir dans la souveraineté le rermède à tous nos problème risque de nous faire rater à nouveau le choix des meilleurs politiciens pour nous représenter.
Paradoxalement, c’est le représentant en titre du fédéralisme canadien au Québec, Jean Charest, qui a été le meilleur porte étendard de la souveraineté en dehors du Québec dans les derniers mois.
A la conférence de Copenhague sur les changements climatiques, Jean Charest s’est fait rabroué par l’Alberta, Stephen Harper et Gesca de Paul Desmarais, qui ont ramené don Quichotte Charest et Line Beauchand dans le droit chemin réformiste.
Puis la montée de bouclier de l’Atlantique avec le Premier Ministre de Terre-Neuve en tête, Danny Williams, qui voyaient du séparatisme partout pour justifier le refus de l’achat d’Énergie Nouveau-Brunswick par Hydro-Québec. Des fois Jean Charest est mélangé, nationaliste en campagne électorale, fédéraliste entre les élections; les deux en même temps, il s’enfarge dans ses menteries.
Separatist threat à l’horizon ? Ce n’est donc plus qu’une question de temps avant que l’hideuse hydre du racisme canadian ne relève la tête…
Comme disait Michel Vastel de son vivant, si les Québécois savaient ce qu’on dit d’eux de l’autre côté de l’Outaouais, il y a belle lurette qu’ils auraient fondé leur propre État indépendant. Mais non, trop ignorants, trop masochistes…
Quelle paranoïa ! On est pas rendu aux prochaines élections et elles sont dans trois ans et puis comme le dirait Michaël Fortier, tôt au tard, le PQ reprendra le pouvoir comme les centralisateurs libéraux le feront à Ottawa.
Il peut bien couler de l’eau sous les ponts et madame Marois a remis en l’an 10220 un hypothétique référundum sur l’indépendance du Québec. et puis le PLQ peut compter sur l’appui de 98.5 % des électeurs anglophones et allophones du Québec et d’une partie des gens ici dans la région de Québec. Et je ne suis même pas libéral.
Alors il sont vraiment paranos dans le reste du pays.
Dominic Pajot devrait cité la source qui indique le délai de Mme Marois pour le prochain référendum. Ce qu’elle a dit exactement.
Mme Marois n’a jamais spécifié quand elle tiendrait ce référendum là. Quand elle va avoir le sentiment de la gagner, ça ne tardera pas.
L’arrogance du ROC est toujours en fonction des sondages concernant l’appui à la souveraineté et les intentions de vote envers le PQ. L’arrogance du ROC prend de la vigueur à chaque fois que le gouvernement du Québec en est un du PLQ.
Le ROC n’a pas peur de Québec Solidaire ni de l’ADQ, deux partis qui deviennent la plupart du temps des alliés du fédéralisme en période électorale tellement ils divisent le vote francophone.
L’appui à la souveraineté demeure TOUJOURS dans les 40 % et ce n’est sûrement pas avec l’immigration d’allophones francophobes que ce % augmentera. Le seul groupe de citoyen qui pourrait faire du Québec un pays ce sont les francophones et historiquement ce groupe n’est pas solidaire et uni comme le sont les anglophones et les allophones du Québec.
Les francophones votent majoritairement pour le Bloc sachant fort bien que le Bloc ne peut faire la souveraineté à partir d’Ottawa et les québécois francophones aiment beaucoup jouer aux braves quand il n’y a pas de danger.
Nous avons élu comme peuple un gouvernement de magouilleurs et d’incompétents à trois reprises depuis les dernières années. Actuellement malgré les faits et gestes complètement inacceptables de ce gouvernement (je suis trop fatigué ce soir pour les énumérer tellement ils sont nombreux) le PLQ compte sur plus de 30 % d’appui dans la population a TROIS ans d’une élection.
Voilà la vraie raison de l’arrogance du ROC sachant fort bien que dans n’importe quel » nation » digne de ce nom le PLQ serait à l’agonie.
Voilà aussi pourquoi Lord Durham se prélasse dans son paradis ???? en étant certain que sa théorie de l’assimilation est sur le point de se réaliser même après une lutte beaucoup plus vigoureuse qui l’eût cru !
René Lévesque n’avait pas terminé sa phrase quand il avait dit :
Nous sommes comme quelques chose un grand peuple …………..de poltrons !
Je continurai a voter pour la souveraineté et le PQ comme je le fais depuis 1976 mais j’ai plutôt l’indépendance triste et je ne vois rien à l’horizon pour me la rendre plus heureuse !
M. Asselin ne devrait pas avoir trop l’indépendance triste, vu qu’elle a au moins autant de chances de réussir que la fédération actuelle, de continuer dans sa forme actuelle.
Les Québécois vont continuer de choisir leur avenir constitutionnel selon le parti qu’ils vont placer au pouvoir. S’ils continuent d’élire le PLQ, c’est parce qu’ils vont aimer mieux ça comme ça. Quand ils vont préférer autre chose, ils vont voter en conséquence.
Faut faire confiance à l’intelligence collective des Québécois et à leur choix. C’est à nous d’intégrer nos immigrants québécois en français. C’est pas grave d’être un peu poltrons à l’occasion parce que nous sommes des résistants à l’usure.
Les Québécois ne devraient pas voter PQ voyant le Bloc réduit au silence à 50% après que les conservateurs augmentent de 30 sièges la députation fédérale dans l’Ouest et en Ontario en n’en concédant 0 ou 2 au Québec. Que veulent t-ils ces journalistes racistes canadians des Québécois, le masochisme politique! Les souverainistes tièdes, les fédéralistes nationalistes qu’on a retrouvés dans l’ADQ ces dernières années, ces Québécois non radicaux, il y a des limites même pour eux, ils ne se feront pas hara- kiri pour le plaisir d’une nation d’assimilateurs anglophones! Le Canada n’est pas une confédération qui pourrait ressembler à l’Union Européenne, le Canada n’est pas non plus une véritable fédération tant l’État fédéral connaît ses caractéristiques unitaires et autoritaires contre les provinces surtout contre celle qui parle majoritairement français.
Canada, Belgique, ce ne sont que pays artificiels voués à la chicane, à la zizanie.
Le Québec c’est le village gaulois d’Astérix en résistance contre l’empire romain. C’est notre condition.
Monsieur Bouchard !
Sans potion magique le village est voué à l’assimilation à long terme .
Et quelle est cette potion magique ?
Le courage et la fierté de ce que nous sommes !
Pour le courage Olivar Asselin en avait une bonne idée .
Et concernant la fierté ???? Elle se résume au Canadien de Montréal et au pouvoir d’achat hélas !
La langue ? La culture ?
Bofffffff !
M.Asselin, les conditions aujourd’hui d’un certain pessimisme existe néanmoins dans son histoire le Québec a connu des périodes de réveil. Autrement, ce sera la fin? Après Durham cela n’a pas été la fin, l’histoire n’est pas écrite d’avance. Il y a des patriotes qui résistent sur le web. Le Devoir et Voir sont deux médias qui n’appartiennent pas à Desmarais. Radio Canada n’est pas écouté tant que cela. Nous bénéficions toujours d’acquis issus des régimes Lesage et Lévesque qui empêchent Charest de faire pire encore. Dans R.Bourassa, un commentaire sur SRC de ma part est ajouté qui peut vous intéresser R.A et autres lecteurs ou participants.
Charest retombe dans les vieilles habitudes du ‘roi nègre’ comme disait André Laurendeau. Triste manque de générosité du ROC, manque de vision au Québec. Ayant lu vos articles depuis mon retour dans le pays, se suis fort intéressé à savoir plus sur les enjeux relévés lors de votre terme en tant que directrice de recherche pour l’OLF — apparamment plus en jeu que jamais.
Le ROC serait inquiet? J’en doute beaucoup.
Enfin, pas particulièrement « inquiet », avec toute les angoisses que cela peut laisser supposer, mais possiblement un peu « préoccupé », disons.
Et puis, il reste encore bien du temps avant que la « préoccupation » devienne un peu plus « préoccupante ».
Que le parti libéral québécois traverse une mauvaise passe ne signifie pas pour autant que les Quécois voteraient – hypothétiquement dans quelques années – à plus de 50% pour la souveraineté en réponse à une question courte et claire.
Alors pour ce qui serait d’être « inquiet »…
Ce que je trouve par ailleurs plutôt désolant, c’est de constater une certaine joie sous-jacente chez certains à l’idée que nos voisins immédiats, et partenaires économiques, puissent ressentir un malaise lorsqu’ils regardent de notre côté. Et que bon nombre ici estiment qu’il faille inspirer le plus de peur possible à ces voisins, tout en nous indignant que ceux-ci ne nous aiment pas vraiment…
Les Français, les Américains, les Espagnols, les Africains, les Italiens, les Brésiliens, et rajoutez tous les autres – y compris les Martiens, ne nous aiment pas davantage que nos voisins et partenaires canadiens.
Mais il semblerait que, pour un nombre appréciable de Québécois, un amour sincère et désintéressé de la part des autres soit une chose TRÈS importante. Tout comme cette « idée fixe » de vouloir que le ROC reconnaisse, de la façon la plus officielle qui soit, que les Québécois forment une Nation.
Pourquoi donc cela aurait-il la moindre importance pour nous que des voisins – et partenaires – à qui l’on cherche autant que possible à faire peur (en guise d’approche dans nos relations avec ceux-ci) reconnaissent ou pas la Nation québécoise?
En quoi cela change-t-il le fait que les Québécois puissent véritablement former une Nation? Comme si l’acquiesment des autres ajoutait une certaine authenticité à ce qui se veut pourtant une réalité, un fait incontestable…
On devrait se balancer souverainement ( ! ) de l’opinion à cet égard de qui que ce soit. Si la Terre est ronde, alors elle est ronde. Même si d’autres hésitent à le reconnaître implicitement.
Enfin, tout cela ayant été déballé, je termine en déplorant – comme je le fais occasionnellement – cette culture de l’antagonisme qui prévaut trop souvent ici. Ce n’est pas avec des coups de pieds, du vinaigre ou des remontrances sans fin que l’on peut espérer faire ressortir le meilleur chez les autres. Cela ne fait que provoquer la grogne, et la grogne – que je sache – n’a jamais mené à une très bonne collaboration entre voisins et partenaires, et encore moins à de l’amour.
Monsieur Perrier !
Les grosses décarations d’amour ce n’est pas NOUS qui les avons fait !
Et le lendemain du dernier référendum la passion était déjà terminée pour les amoureux en délire !
M. Asselin fait encore du « Ce sont eux qui ont commencé ».
On est pas sortis du bois.
Monsieur Bertrand !
Les déclarations d’amour hypocrites ont toujours été fait par les canadians a notre égard dans l’histoire de ce payset non le contraire .
L’acte de Québec de 1774 et les petits cadeaux simplement pour que nous soyons du côté britannique lors de la révolution américaine .
Le » Non » a Trudeau qui se voulait un » Oui » au changement lors de premier référendum et après le résultat ce fut la nuit des longs couteaux et du rapatriement de la constitution sans que le Québec en fasse partie !
L’ échec du Lac Meech après l ‘exercice de séduction de Mulroney envers le Québec.
Et la plus hypocrite de tous , cette déclaration d’amour inconditionnel avant le dernier référendum et l’attitude du ROC après le référendum avec en prime la loi sur la clarté du grand CANADIAN Mister Dion !
Nous n’avons rien commencé concernant les fausses déclarations d’amour Monsieur Bertrand , que l’histoire vous plaise ou non !
Que vous aimiez votre Canada grand bien vous fasse , mais nous ne sommes pas obligé de partager votre passion !
Lors de la réunion du PLC à Toronto, où M. Chrétiens voulait satisfaire certaines revendications fondamentales, légitimes du Québec, il s’est fait dire par les vrais chefs du PLC de se la fermer et que non seulement on avait gagné la bataille mais on avait aussi gagné la guerre. Le Québec était désormais moribon et il allait rentrer dans le rang, comme un bon garçon. On avait plus à écouter les éternelles gérémiades du Québec car il avait brulé sa dernière cartouche. Affaire classée! Affaire suivante.
Le ROC s’irrite encore du Québec mais ne le crains pas, ne crains plus la menace séraratiste. Oui, le Québec gigote encore, mais ce sont les derniers spasmes avant la mort certaine et libératrice. Enfin la paix, la sainte paix. R. I. P. Québec. C’est une question de temps. Le point de non retour a été franchi. C’est du moins ce que pense le ROC. A nous de le désillusioner.
C’est pas fini. 🙂
Quel lien faire entre la dernière chronique (Bourassa, 40 ans) et celle-ci.Le fil conducteur c’est l’évolution du PLQ. Cet évolution est allé pour le pire dans la mesure ou il s’est vidé de son aile nationaliste.
Sous Lesage la loyauté au Québec de l’équipe du tonnerre ne faisait pas de doute. On a aucune idée de l’intensité du bras de fer qu’il y a eu avec le capital anglo-saxon pour faire naitre Hydro Québec et la Caisse de dépôt.
Suite au départ de René Lévesques, le PLQ s’est vidé d’un noyau dure de nationaliste.
Sous Bourassa, la défense des intérêts du Québec était moins certains, laissant la place à des groupes d’intérêts privés (patronage).
Avec Charest, la loyauté envers les intérêts du Québec a carrément pris le bord. Et ceux des intérêts privés dominent complètement le PLQ. Si bien que l’État est devenu leur chose et ils se servent. À tel point que l’on se demande s’il y a encore dans ce parti des membres qui ont encore quelques loyauté pour le Québec.
Existe-il encore dans le PLQ des députés en nombre suffisant, conscient de la gravité de la situation, prêt à voter contre leur parti pour faire tomber leur gouvernement, afin d’arrêter le carnage, au nom de l’intérêt supérieur du Québec.
C’est là où nous en sommes. Et la question est vital.
Cohésion requise chez les francophones.
Le Parti Libéral du Québec a toujours été le parti favori des Anglais. Les anglophones de longue date et les nouveaux arrivants ayant choisi de s’intégrer aux anglophones forment environ 16 % de la population du Québec. Le Parti Libéral du Québec tire la moitié de ses votes de ce groupe qui l’appuie à 99 %. C’est démocratique, mais c’est inquiétant. C’est cet appui quasi unanime qui lui permet trop souvent de prendre le pouvoir.
Dans ces conditions, il est suicidaire pour les francophones et pour les souverainistes de diviser leurs votes.
La présence de plusieurs groupements indépendantistes, souverainistes, et autonomistes exprimant plusieurs tendances est une très bonne chose pour l’affirmation des aspirations du Québec. Cependant, quand il s’agit d’élections, il est essentiel que toutes ces tendances agissent dans le même sens dans un seul parti.
Sinon la division des francophones mènera inéluctablement à leur minorisation, comme on l’a vu aux dernières élections générales, où même Jean Charest aurait été défait dans son comté n’eussent été les votes que Québec solidaire a détournés du Parti québécois.
Aux élections du 26 mars 2007, Jean Charest a obtenu 13 136 votes, soit seulement 1 332 de plus que le candidat du Parti québécois qui en a obtenu 11 804. Le candidat de Québec solidaire a obtenu 2 263 votes.
L’angélisme du parti Québec solidaire nous a valu un gouvernement de droite avec les libéraux aux commandes. Québec solidaire poursuit de bonnes intentions largement partagées, mais il est devenu l’allié objectif de ce gouvernement de droite. C’est triste et navrant. Il y a sûrement un groupe puissant qui a intérêt à alimenter cette division du vote des francophones.
M. Charest est fort de l’appui quasi unanime des anglophones et des allophones anglicisés, mais il profite surtout de la division des francophones pour se glisser au pouvoir. Il gagne pour ainsi dire par défaut. Il ne représente pas la majorité des Québécois.
Aux prochaines élections, il suffira d’un peu de cohésion chez les francophones pour envoyer M. Charest aux oubliettes.
L’angélisme solidaire et vert nous tue.
Le Quénec n’est pas un petit pays. Mais il compte trop de dépendantistes et de peureux qui devraient s’ouvrir les yeux et le cœur à leur vrai pays, le Québec.
En 2006, le PIB du Québec s’élevait à 230,6 milliards de $ US, soit 19,7 % du PIB canadien. En 2006, l’État du Québec se situait ainsi au 22e rang dans monde quant à son produit intérieur brut (PIB) par habitant de 30 143 $ US, derrière Singapour et la France, mais devant l’Italie et l’Espagne. Sur le plan de la superficie de son territoire (1 667 441 km2), le Québec souverain se placerait au 18e rang dans le monde et, en regard de la population (7 651 531 habitants), il se situerait au 94e rang. Dans le même peloton que plusieurs pays européens de taille comparable (Norvège, Danemark, Suède, Suisse, Irlande, etc). Cela malgré le fait que nous n’ayons pas le plein contrôle de nos impôts, et malgré l’histoire séculaire d’un Québec rapetissé par les politiciens fédéraux.
Les souverainistes québécois veulent construire le Québec de demain. Le Québec, 22e économie mondiale, ne l’oublions pas. On n’est pas né pour un petit pain, on est capable. Malgré les entraves d’Ottawa, nous avons réussi à nous imposer dans plusieurs domaines dans le monde. Il est temps que le Québec soit le maître de son avenir. Nous avons pleinement le droit d’être ce que nous sommes. Il faut faire la souveraineté du Québec.
Vivement sortir le Canada du Québec!
M. Saint-Arnaud a bien raison, à l’instar de M. Obama, avec son YES WE CAN, d’écrire, ON EST CAPABLE.
Le problème avec 50 % de Québécois n’est pas tellement le ON EST CAPABLE mais le EST-CE QUE ÇA NOUS TENTE en assez grand nombre ?
50 % de Québécois ont plus peur de perdre leur job, leur maison ou leur char que de perdre leur langue ou leur culture. Ça ne va pas être de la tarte d’en convaincre une bonne quantité aux mérites de la souveraineté. Tentez la chose avec un de vos voisins ou de vos parents fédéralistes.
Jocelyne Richard a dit: « Un Québec souverain ne nous mettra pas à l’abri de politicien verreux et corrompus. Les Québécois de souche en ont produit et en produiront encore. Vouloir faire du Québec un pays c’est une chose. Voir dans la souveraineté le rermède à tous nos problème risque de nous faire rater à nouveau le choix des meilleurs politiciens pour nous représenter. »
Je suis d’accord avec cette vision des choses. Rien ne protège vraiment les citoyens contre la corruption dans les pays souverains. À preuve, le Canada (et bien d’autres pays) a ses propres problèmes de corruption, comme on l’a vu lors de la Commission Gomery, de récente mémoire. Et je n’annoncerai rien de nouveau à personne en disant qu’après avoir été fondé sur la corruption (les scandales des chemins de fer notamment), il essaie de se maintenir également par elle. En outre, l’histoire recèle de cas où on a acheté l’adhésion des consciences à la fédération, notamment par des nominations à des charges publiques et des privilèges.
Y a-t-il plus corrompu que le Canada? Certainement. Mais nous avons plus de marge de manoeuvre pour régler l’ensemble de nos problèmes, y compris celui de la corruption, en étant maîtres de notre destinée.
Je suis en désaccord avec M. Saint-Arnaud sur la présence de QS sur la scène politique québécoise. Bien que je n’endosse pas toutes ses positions, loin s’en faut, je dois admettre que sa contribution est plus que rafraîchissante, et qu’elle tient un discours que l’on n’entendrait pas du tout si elle n’existait pas. Lorsqu’Amir Khadir prend la parole, il exprime souvent un point de vue absent chez les représentants des autres partis. J’apprécie énormément son apport, que j’estime essentiel, à notre vie politique.
J’espère qu’aux prochaines élections il y ait entente entre les partis souverainistes pour éviter que Charest ne revienne par défaut.
À M. Saint-Arnaud qui souhaite une entente entre les partis souverainistes pour éviter que M. Charest et son très provincial PLQ soient réélus.
Il est peu probable, pour plusieurs raisons, qu’il n’y ait pas d’ententes de la sorte mais, les Québécois, peuvent voter stratégiquement pour les candidats des autres partis qui, selon les derniers sondages locaux, avant les prochaines élections, ont plus de chances de défaire les candidats du PLQ, même si ces candidats ne sont pas de notre parti favori, ce qui éviterait la dispersion des votes de l’opposition en faisant passer le PLQ pour une quatrième fois de suite. Pas besoin d’ententes formelles pour ça.