Bonne fête des travailleurs et des travailleuses!
Et, en ce 1er mai, avec pensées et profonde reconnaissance pour Michel Chartrand.
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Mais en voilà qui ne seront sûrement PAS aux manifs d'aujourd'hui marquant la fête des travailleurs… Un tout autre monde… http://www.offres.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/288122/seizieme-edition-de-la-conference-de-montreal-apres-la-crise-les-grands-chantiers
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@ Illustration: une des affiches françaises de Mai 68.
Vous me faites penser, il y a une fête des travailleurs, est-ce qu’il y en a une pour les employeurs, qualifiés ici de profiteurs ? C’est quand déjà ?
Un sondage mentionné dans Journal de Montréal montre que les employés ne changeraient pas de place avec leur boss. Chacun sa misère.
@ Gilles Bousquet
« il y a une fête des travailleurs, est-ce qu’il y en a une pour les employeurs»
Moi qui pensait que les employeurs travaillaient aussi…
J’ai été employeur il y a quelques années. Je dois dire qu’il y a des gauchistes gauchisants qui se mettent le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Mes employés, j’en avais environ un centaine, je les ai toujours traité le mieux possible. Mes revenus n’étaient pas tellement supérieur aux leurs. Je me suis toujours senti avoir une certaine responsabilité sociale envers eux. J’ai crée une association professionnelle d’employeurs comme moi et je dois jurer qu’un des objectifs réels qu’ils avaient tous c’était de créer les conditions pour assurer à tous les meilleures conditions de travail. Nous étions extrêmement conscient que les conditions de succès de nos entreprises étaient de créer des conditions dites gagnants-gagnants.
Nous étions de petits employeurs, de petits entrepreneurs. Je pense que dans cette catégorie, les petits employeurs sont, comme groupe, parmi les plus importants créateurs d’employeurs.
La fête des travailleurs, je la salue. Mais nous ne devrions pas oublier aussi les petits employeurs qui sont, quant à leur condition économique, très, très proche de celle des petits employés et de fait assez loin des conditions de d’autres travailleurs comme certains fonctionnaires ou employés civiles qui se font payer des salaires près de 100,000 $. J’en connais.
Il y a des employeurs profiteurs. C’est vrai. Mais il y a aussi des employés profiteurs. Ceux-là m’écœurent autant que ceux-ci.
Bon premier mai à tous ceux qui le méritent !
M. Jodoin, la journée internationale des travailleurs, ou fête des travailleurs, devenue fête du Travail, est une fête internationale annuelle célébrant les travailleurs. Elle est l’occasion d’importantes manifestations du mouvement ouvrier.
Le mouvement ouvrier ne comprend pas les boss, les employeurs, les exploiteurs, les capitalistes, les méchants en résumé.
Un boss a l’impression de travailler mais son travail ce n’est pas de l’ouvrage parce que bosser, c’est faire travailler les autres…genre.
La journée du boss doit être celle où il part dans le sud pour se reposer de ses employés, avant de négocier la prochaine convention et, peut-être, subir la prochaine grève même s’il semble y en avoir moins qu’avant, depuis que les boss demandent des diminutions de salaires aux employés qui étaient habitués au contraire.
Une fête pour tous ceux qui ont du coeur à l’ouvrage.
Ce qui inclut autant les employés, les employeurs, les étudiants, les bénévoles et toutes ces personnes qui font constamment de généreux efforts pour mieux accomplir leurs tâches.
Et une fête qui devrait du coup exclure tous les traînards, tous les incompétents chroniques, tous les revendicateurs abusifs et autres sous-performants râleurs, habituellement les premiers à manifester avec pancartes et banderoles en scandant à répétition des slogans dépréciatifs et puérils…
Mais, malheureusement, on dirait que ce sont surtout ces rouspéteurs perpétuels qui tiennent le haut du pavé à la première occasion qui se présente de se faire voir et entendre.
À ceux-là, il faudrait dédier une journée « Grandes gueules » – et redonner ce jour de Fête du travail aux véritables travailleurs, ceux-là qui ont vraiment du coeur à l’ouvrage.
Bonne idée M. Perrier, laissons le premier mai
aux grandes gueules et la fête du travail en septembre, à ceux qui sont contents de travailler.
@Gilles Bousquet
Votre frustration est probablement engendrée par votre absence de volonté de vous prendre en main. Débarrassez-vous de tous les «Boss» de la terre et vous verrez rapidement que vous ne serez même plus capable d’avoir accès à un ordinateur pour écrire des stupidités comme vous le faites présentement.
Votre propension à rapidement assimiler tout ce qui n’est pas «travailleur» au sens marxiste du terme rend votre discours lamentablement détaché de la réalité. Le propriétaire d’une petite entreprise qui engage quelques travailleurs travaille probablement 3 ou 4 fois plus que vous ne le ferez jamais vous qui êtes trop occupés à entretenir votre fiel et le jeter sur tous ceux qui ne corresponde à votre vision marxiste et prolétarienne du monde.
Vous ne l’avez peut-être pas remarqué mais Marx est aussi mort que Dieu et c’est fort heureux comme ça.
@ Monsieur Drouin
Si Marx est mort, comment se fait-il que le discours prolétarien vous indispose autant? Une idéologie que l’on qualifie de « déconnectée » ne devrait-elle pas nous laisser indifférent?
@ Bon dimanche. Un petit mot sur l’affiche ci-haut. Elle est là, en fait, non pour dépeindre le monde de manière manichéenne en faisant de tous les employeurs des exploiteurs, mais pour rappeler un autre «mai», celui-là, mythique dans l’histoire contemporaine: celui de 1968.
En fait, cette affiche dénonçait un «système» de manière imagée et imaginative.
M. Drouin, je m’excuse de ne avoir été assez clair, c’était un peu d’humour mêlé d’un soupçon de sarcasme sur les employés qui passent leur vie à critiquer leurs boss sans prendre les moyens d’en sortir avant de mourir.
Relisez lentement mes interventions pour vous en convaincre.
Vous avez bien raison, Monsieur Bousquet.
Et, de plus, votre politesse vous honore. Si Monsieur Drouin lit les interventions à triple vitesse, sans vraiment prendre la peine de les comprendre, c’est bien dommage pour lui.
N’empêche que c’est trop fréquemment que des propos exprimés ici s’avèrent interprétés de travers par des membres ne prenant pas la peine d’en saisir le véritable sens.
Même que, parfois, je me demande pourquoi moi-même je continue à écrire quelques mots que je considère signifiants alors que je risque tellement qu’on retourne ceux-ci, de manière à leur faire dire tout autre chose que ce que je dis réellement.
Mais soyons malgré tout positifs: nous pouvons toujours répliquer et peut-être même faire rentrer dans leurs « petits souliers » les intempestifs toujours prêts à redire à tout, même lorsqu’ils confondent tout.
Enfin, avec un peu de chance…
Bonjour
Si la rumeur se confirme (un courrier à l’émission Larocque et Lapierre), Jean Charest serait sur le point de se trouver un travail-ailleurs, un jours de fête mémorable qui devrait être chômé chaque année, comme la St-Jean Baptiste.
Le soir des élections en direct avec Bernard Derome, Michel Chartrand lui balance « moi le human interest, ça me fait chier! » alros que Bernard Derome voulait lui souhaiter joyeux anniversaire.
Gilbert Bécaud, monsieur 100000 volts, projetait l’image d’un homme toujours en mouvement.
Robert Bourassa gagna ses élections grâce à sa promesse des 100000 emplois.
Jean Charest demeura dans nos mémoires pour ses 100000 volte face, son human desinterest et son immobilisme chiant.
Bon commentaire M. Goyette. M. Derome s’est trouvé fort dépourvu quand M. Chartrand l’a planté sec avec son human interest. Il a niaisé un peu et ne lui a jamais plus souhaité bonne fête. C’est pas tout le monde qui aime ça…se faire souhaiter : Bonnes fêtes !.
Une particularité politique de M. Charest : À la fin de la période des questions, l’opposition a souvent l’air plus coupable que son gouvernement parce ce qu’il a l’art de bien placer toute la faute sur le gouvernement précédent. C’est un fin renard.
En effet, M.Bousquet, pardonnez mon peu de culture, mais à Larocque et Lapierre aujourd’hui, un certain Pierre Moreau député de Châteauguay, est venu défendre la morale libérale cette fois-ci en argumentant que les questions d’éthique de l’opposition jetaient le blâme sur TOUTE la classe politique.
@
Gilles Bousquet
OK ! pas de problème.
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_du_Travail
Il me semble que pour comprendre pourquoi c’est historiquement une fête traditionnellement des ouvriers, des employés, et des travailleurs, il est nécessaire de se pencher sur l’origine historique de cette fameuse journée. N’oublions jamais que pour obtenir des droits qui aujourd’hui nous semblent basiques, d’autres ont donné leur vie afin que nous en bénéficions.
http://www.mysacamain.com/doc/brinmuguet.jpg
Propriétaires de la terre, unissez-vous ! Euh ! Pourquoi faut-il le souhaiter, c’est déjà fait.