«Le Directeur général des élections (DGE) amorce des vérifications pour s'assurer que 20 employés travaillant pour des firmes de génie-conseil n'ont pas agi à titre de prête-noms lorsqu'ils ont versé des contributions politiques, principalement au Parti libéral du Québec. (…) En mars, le DGE s'était saisi du dossier à la demande de Québec solidaire qui avait effectué des recoupements indiquant que le PLQ aurait reçu près de 300 000 $ de contributions politiques de la part d'employés de cabinets d'ingénieurs qui font des affaires d'or avec le gouvernement. Le député de Québec solidaire, Amir Khadir, avait alors affirmé que ces informations soulevaient la question de l'existence d'un système qui permettrait à des entreprises d'obtenir plus facilement des contrats publics en retour de contributions à la caisse libérale.» Extrait de: http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201005/05/01-4277528-des-employes-de-firmes-de-genie-vises-par-le-dge.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
Puis, ceci: «Le Directeur général des élections du Québec a décidé d'ouvrir une enquête sur la ministre des Transports, Julie Boulet, au sujet du financement de son association de circonscription. (…) En décembre, avant Mme Boulet, deux autres ministres, Michelle Courchesne et Norman MacMillan, avaient également laissé entendre que les dons d'entreprises sont légaux.» Extrait de: http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201005/05/01-4277444-financement-du-plq-julie-boulet-sous-enquete.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4277528_article_POS1
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Prête-moi ton nom…
Ce dont il est question dans ces allégations est un problème qui ne date pas d'hier, soit le recours à ce qu'on appelle les «prête-noms».
Petit retour en arrière: pour éviter, ou tout au moins, tenter de diminuer le trafic d'influence et le favoritisme, en vertu de la Loi québécoise sur le financement des partis politiques adoptée sous René Lévesque, il est interdit aux compagnies de faire un don à un parti politique. Seuls les particuliers peuvent contribuer à un parti, et ce pour une somme maximale de 3 000$ par année. Cet argent devant provenir des propres biens du donateur.
D'où la réaction très forte lorsque trois ministres du gouvernement Charest ont chacun déclaré, à des moments différents, que les entreprises pouvaient donner de l'argent aux partis…
Mais pour «contourner» la Loi, il est aussi connu que certains entrepreneurs, disons, plus «entreprenants» que d'autres, se servent de «prête-noms» pour contribuer beaucoup plus que le 3 000$ annuel auquel il aurait droit comme simple particulier.
Ainsi, certains entrepreneurs «feront contribuer» des membres de leurs familles, ou de leurs employés, ou de leurs amis. Ou tout ce beau monde… Le tout avec la promesse de leur «rembourser» ou de leur «avancer» discrètement les sommes qu'ils donneront à un parti en tant que particuliers.
Ce qui peut résulter en plusieurs milliers de dollars par année pour un parti venant dans les faits d'une seule source: soit celle de l'entrepreneur en question. Et si plusieurs entrepreneurs font la même chose, ça peut finir par faire de très bonnes sommes dans les coffres d'un parti.
Ce «système», ou ce recours à des «prête-noms», est bien entendu parfaitement illégal.
Mais pour le gouvernement Charest, les allégations s'accumulent à l'effet qu'il y aurait peut-être un lien entre le fait que les coffres du PLQ sont fort bien remplis et un recours présumé à des «prête-noms» par un certain nombre d'entrepreneurs recevant de généreuses subventions, des contrats ou des permis lucratifs du gouvernement.
C'est là d'ailleurs, entre autre chose, le coeur même de la «saga» des garderies privées.
Sans oublier que même les ministres sont requis d'amasser au moins 100 000$ par année en contributions au PLQ.
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Et donc, quitte à reprendre ici mon analyse, ces dons généreux s'expliquent en bonne partie par le fait que ce gouvernement, depuis 2003, a ouvert considérablement les services «publics» en sous-traitrant au privé une brochette toujours croissante de services. Que ce soit en santé, en éducation, dans les garderies, dans les services informatiques, en construction et en ingénierie.
Pour le moment, baptisons donc ce phénomène du nom de: GOUVERNEMENT INC.
Bref, on ne s'en sort pas. L'ouverture de ces nouveaux «marchés» au privé, à même les fonds publics, ne peut qu'encourager les entrepreneurs, sans même le dire tout haut, à se montrer généreux envers le parti au pouvoir AVANT l'obtention d'un contrat ou d'une subvention. Et à se montrer reconnaissant APRÈS qu'il l'ait obtenu.
C'est là une hypothèse, fondée, bien évidemment, sur des allégations qui restent à prouver.
Mais également fondée sur l'analyse des systèmes.
Car il semble possible, en effet, qu'il y ait, sans même que cela ne se fasse de manière concertée ou délibérée, un recours accru par certains entrepreneurs à des prête-noms du moment où les contrats, les subventions et les permis au privé ne cessent de se multiplier. Et du moment où l'on comprend, à tort ou à raison, que d'être «proche» du parti au pouvoir faciliterait les choses.
Comme un genre de «système D». «D» comme dans on «Donne» au parti qui nous donne des contrats, des subventions ou des permis. Et pour «Donner» plus, on fait appel, si nécessaire, à des prête-noms, une méthode fort connue pour contourner la Loi.
On sait que le phénomène est loin d'être nouveau. Il fut même documenté, entre autres, dans le Rapport Moisan. Mais n'oublions pas non plus les déclarations fracassantes d'un certain Benoît Labonté lors de la dernière campagne électorale à Montréal à l'effet que l'usage de prête-noms serait devenu, selon lui, monnaie courante aux divers paliers de gouvernement.
Et du moment où de l'argent public se distribue de plus en plus au privé, il devient inévitable que ce système «D» se renforce. Le contraire serait même passablement surprenant.
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Il s'agit par contre de finir par en connaître l'étendue réelle. Ce qui n'est pas le cas en ce moment.
Et ce qui ne pourra se faire sans la création d'une commission d'enquête publique et indépendante sur, entre autres choses, les liens allégués entre le financement des partis et l'octroi de contrats à divers entrepreneurs, dont l'industrie de la construction. Mais sans cette enquête, tout ne demeure pour le moment qu'allégations et spéculations. Mais ce sont des allégations et des spéculations qui s'accumulent de manière presque quotidienne…
Petit rappel: en avril 2010, cela faisait déjà UN AN que l'ADQ avait demandé pour la première fois la création d'une telle commission…Un an. Déjà. Une année pendant laquelle la vaste majorité des citoyens, des leaders d'opinion, des médias et plusieurs organisations ont également fait la même demande.
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Mais à terme, ce qu'il faudrait surtout, c'est deux choses:
Primo: diminuer le recours croissant du public au privé pour des services qu'il donnait lui-même auparavant;
Secundo: envisager un financement public des partis. Soit complet, soit en majeure partie.
Cela n'empêcherait évidemment pas les fameuses «enveloppes brunes» remplies d'argent comptant.
Mais cela rendrait moins forte la tentation des partis au pouvoir de créer de nouveaux marchés au privé à même l'argent des contribuables en sachant qu'une fraction leur reviendra tout probablement sous forme de «dons» faits par des entrepeneurs passant par des «prête-noms».
Et ce ne sont là que quelques suggestions parmi d'autres.
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Addendum: Et puis ceci à ajouter sur ce même sujet des prête-noms – courtoisie plus tard ce soir de Cyberpresse et des journalistes André Noël & Francis Vailles:
«Le patron de l'agence de sécurité BCIA, Luigi Coretti, s'est servi de ses cadres pour verser des milliers de dollars au Parti libéral du Québec et rendre service à son ami, le député Tony Tomassi, selon plusieurs témoignages. Sept anciens cadres de l'agence ont parlé à La Presse sous le sceau de la confidentialité. Tous ont dit que M. Coretti leur avait donné des billets pour participer à des activités de financement du PLQ en 2007 ou en 2008.»
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Vous ai-je dit que les allégations s'accumulent de manière presque quotidienne?…
Malgré toutes les bonnes intentions qu’aura pu avoir, à l’époque, René Lévesque avec sa Loi sur le financement des partis politiques, celle-ci comportait manifestement des failles puisque le « problème » auquel on voulait possiblement remédier ne serait aucunement réglé…
Aujourd’hui, on blâme allègrement le parti libéral du Québec mais, aucune formation politique ne pouvant crédiblement prétendre à ce que tous ses membres et supporters soient en toute occasion d’une belle exemplarité, il y aura apparemment toujours de la magouille pour s’infiltrer par le moindre petit interstice détecté.
Mais une Loi parfaitement blindée est-elle une réelle possibilité?
Et qui devrait alors s’attaquer à la tâche d’en rédiger les dispostions? Un parti politique? Certainement pas… Un comité composé de membres issus de diverses formations politiques, et autres issus de divers milieux, peut-être?
Une vieille blague raconte qu’un « éléphant » serait, en réalité, un « cheval », tel que dessiné par un comité…
Et puis, cette idée consistant à « envisager un financement public des partis », tel que le suggère le billet ci-dessus, nous ramène toutefois à la case-départ: qui sera chargé de rédiger la Loi en ce sens, et considération beaucoup plus importante encore, en quoi une telle Loi boucherait-elle définitivement les petits interstices par lesquels se faufilent depuis toujours les magouilleurs?
Enfin, il importe d’isoler toute cette question de la moindre contamination partisane. Sinon, quelque soit la réforme envisagée, et surtout si l’on cherche à ce que ladite réforme soit efficace, ce sera peine perdue. Le problème n’est manifestement pas commode du tout – et il est presque illusoire de penser qu’il sera un jour résolu. Mais, on peut toujours espérer… Non?
Pour commencer au commencement, faut réduire la limite des dépenses électorales, parce que…moins de dépenses, moins besoin de revenus « contributions »…simple comme bonjour. Une vraie vérité de M. De La Palice.
Où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie et où il y a des politiciens, il y a de la politicaillerie.
On s’en rend compte chaque jour un peu plus, le Gouvernement Charest est pourri jusqu’à l’os. Même trois des ses ministres trouvent tout à fait normal de contrevenir aux lois québécoises sur le financement des partis politiques. Faut le faire !
Je le répète : s’il y a encore des députés libéraux honnêtes à Québec, ils devraient désavouer leur chef Charest et tout simplement démissionner et siéger comme indépendants. Là ils auraient un peu plus de chance d’être réélus. Sinon, c’est avouer la complicité et là leur chien est mort pour les prochaines élections.
Mais comment combattre ce fléau que Charest et ses députés essaient de faire passer comme normaux dans les mœurs politiques québécoises ? Comment empêcher que ces crimes contre la démocratie deviennent la norme ?
Comme ces crimes attaquent les fondements même de notre société la première chose à faire est d’envoyer un message clair quant à l’importance du respect des lois. Donc il faudrait accroître significativement les peines à servir aux contrevenants : des peines automatiques de prison ferme, disons 2 ans, perte du droit de se faire élire d’une durée de dix ans, amende minimale de 100 000 $ et inscription permanente du nom des contrevenants dans un registre accessible à tous sur le NET.
Il serait sans doute approprié de revoir les règles de financement des partis politiques et augmenter les plafonds des contributions tout en prévoyant une indexation automatique.
Il serait peut-être intéressant de prévoir des dispositions permettant aux dénonciateurs de jouir d’une immunité appropriée.
Si on veut être sérieux on n’a qu’à l’être.
Peut-on croire qu’un jour l’Homme parviendra à inventer un système à l’épreuve de l’hommerie?
Une solution serait que le parlement, pas le gouvernement, finance les partis politiques qui auraient obtenu 20 % des voix exprimées aux dernières élections. Ce chiffre élevé assurerait que ces partis réflètent un fort courant de l’opinion publique. Les particules devraient se débrouiller tout seul pour parvenir à ce résultat.
De plus, les campagnes électorales devraient être peu chères, afin de limiter les dépenses publiques. Beaucoup de bénévolat de la part de tous.
Ah! Un meilleur monde… Quel rêve. 🙂
M. Gingras, vous avez raison aussi de chercher un autre moyen de réduire les tentations comme celui de faire financer nos partis politiques entièrement par nos gouvernements, ce qui serait une dépense de plus pour nos poches.
La réduction des limites des dépenses électorales est une meilleure idée vue que, dépenser 50 000 $ pendant 1 mois pour chaque candidat, dans le but de se faire élire, c’est trop, beaucoup trop.
Et qui devrait alors s’attaquer à la tâche d’en rédiger les dispostions? Un parti politique? Certainement pas… Un comité composé de membres issus de diverses formations politiques, et autres issus de divers milieux, peut-être?
Le juge Bastarache
n’a-t-il pas toute la qualification pour le faire. Impartial, dépourvu d’attache politique à ce point qu’il a été nommé sans aucune controverse, simplement selon ses compétences.
Tiens, Tamassi a déjà des problemes de mémoires. J’espère qu’il pourra retourner chez lui ce soir sans trop de problèmes. A moins que l’autobus de la garderie ne vienne le chercher.
Voir La Presse
@ Claude
Non seulement vous maîtrisez à la perfection le discours idéologique libéral mais vous utilisez avec la même facilité les arguments stupides des troupes de John James Charest. Quand ils se font prendre la main dans le sac et qu’ils ne trouvent aucune explication valable ils nous sortent, comme vous le faites, leur sempiternelle litanie: « Ben, tous les partis politiques font ça ». Ça devient lassant et pénible. Il n’y a pas un seul député péquiste depuis 1977 qui pense que les entreprises peuvent financer les partis politiques. Il y a AU MOINS (parce que la question n’a pas été posée aux autres) trois MINISTRES libéraux qui ne savent pas que seuls les individus peuvent financer les formations politiques. Trois ministres qui ne connaissent pas les lois plus qu’un enfant de 12 ans qui ne s’intéresse pas à la politique, ça laisse songeur.
Tous les partis politiques sont pareils. On l’entend souvent celle-là, surtout depuis que les libéraux de Jean Charest gouvernent. Comment peut-on affirmer que l’ADQ et Québec Solitaire sont pareils au PLQ alors qu’ils n’ont jamais gouverné? Comment pourraient-ils graisser leurs petits amis alors qu’ils n’ont jamais été au pouvoir? Quant au PQ s’il est pareil au PLQ il me semble qu’il serait facile de donner quelques exemples lorsqu’on l’accuse gratuitement de faire ou d’avoir fait comme les libéraux de John James. C’est trop facile de mettre tous les partis politiques dans le même panier. C’est beaucoup plus difficile de donner des exemples pour étayer ses affirmations. Nommez-moi par exemple une seule entreprise qui aurait financé le PQ depuis que la loi l’interdit. Donnez-moi un exemple connu. Si vous êtes incapable de me donner un tel type d’exemple vous ne pourrez pas davantage me donner un exemple de retour d’ascenseur. Pas de financement, pas de retour d’ascenseur. Nommez-moi un seul député péquiste qui depuis que la loi sur le finacement des partis politiques est en vigueur, aurait approché une entreprise pour obtenir du financement. Un exemple connu.
Ça ne vous met pas la puce à l’oreille quand vous entendez tous ces noms à consonnance italienne chaque fois qu’une magouille libérale est mise à jour. Moi si, et ce n’est pas un préjugé déplacé. Le quart de mes ancêtres sont italiens et tout le monde sait que la mafia partout dans le monde est d’origine italienne. Le PLQ est un parti mafieux et ce n’est pas une accusation gratuite. Tant pis pour vous si cette réalité vous convient. Malheureusement il ne se trouvera aucun chroniqueur, aucun analyste, aucun observateur de la scène politique pour décrier publiquement ce lien. Et ça se comprend. Non pas que ce n’est pas évident mais personne n’est suicidaire à ce point. Si vous ne voyez que des politiciens croches partout c’est juste que vous ne fréquentez pas les mêmes que moi.
Pour régler le problème du mauvais financement de certains partis politiques les québécois devraient commencer à s’habituer à fuir les partis politiques trop riches. Généralement l’argent pue, l’argent sale pue encore plus. Plus un parti politique est riche, plus il pue et plus il pue, plus il est corrompu. Pour s’éloigner de la corruption il suffit de s’éloigner des partis démesurément riches par rapport à leur membership. Plus des pratiques et des politiques sont invendables, plus elles ont besoin d’argent pour se vendre. Un parti trop riche a l’air suspect. Il faut apprendre à s’en éloigner. Dis-moi qui te finance et je te dirai qui tu es.
@ Serge Gingras
Tous les grands partis politiques ont d’abord été des « particules ». Si ces « particules » ne sont pas adéquatement financés il finiront par disparaître en laissant tout le plancher aux vieux partis ankylosés déjà solidement établis. Les meilleures idées au monde, avant de remplacer les vieilles idées dépassées, ont d’abord germées dans un seul esprit avant de se répandre dans un second esprit, puis un troisième et ainsi de suite. Ce sont les idées nouvelles qui ont besoin d’un coup de pouce pour cheminer et non pas les idées déjà ancrées dans une majorité de cerveaux. La démocratie c’est aussi la capacité d’une société à laisser naître et grandir de nouvelles idées dans son environnement. Les vieux partis sont ceux qui ont le moins besoin de l’aide de l’État.
« De plus, les campagnes électorales devraient être peu chères, afin de limiter les dépenses publiques. »
En fait il est très rare qu’une campagne électorale change quoi que ce soit aux intentions de votes des individus. Les gens qui s’intéressent le moindrement à la politique et qui vont donc se déplacer pour aller voter savent généralement pour qui ils vont voter avant même le début de la campagne électorale. En réalité nous sommes perpétuellement en campagne électorale. La vie d’une société est une constante campagne électorale. On connaît les orientations idéologiques de tous les partis et une campagne électorale ne nous apprend pas grand nouveau à ce sujet. La seule utilité objective d’une campagne électorale c’est de nous faire connaître les candidats en présence et ça ça ne coûte pas grand chose. Pour tout le reste (les programmes, les engagements, les promesses et ainsi de suite) tout le monde sait que ça devient obsolète une fois que le résultat du scrutin est connu. Une campagne électorale c’est un feu d’artifice, de la poudre aux yeux et dans le nez pour les électeurs. Qui a vraiment besoin de ça? Avec des élections à date fixe on n’aurait même plus besoin de campagne électorale, donc beaucoup moins besoin d’argent puant, comme l’argent libéral et mafieux.
@ Gilles Bousquet
« … chercher un autre moyen de réduire les tentations comme celui de faire financer nos partis politiques entièrement par nos gouvernements, ce qui serait une dépense de plus pour nos poches. »
Moi je suis plutôt d’accord avec le financement des partis politiques par nos gouvernements. Et puis, Monsieur Bousquet, vous devriez déjà savoir que l’argent, qu’il vienne directement de nos poches, du gouvernement, des entreprises, de la mafia ou d’ailleurs, il vient toujours nécessairement, directement ou indirectement… DE NOS POCHES.
@ Louis Fontaine
Pourquoi faudrait-il confier au juge Bastarache, un juge acadien, donc un juge étranger, le soin de rédiger les dispositions d’une loi toute québécoise? Sommes-nous à ce point colonisés?
Et puis c’est quoi cette pseudo impartialité du juge Bastarache? Aux dernières nouvelles officielles (en 1995), près de 50% de la population était souverainiste, ce qui n’est certainement pas le cas du juge Bastarache. Il est forcément fédéraliste, non péquiste, non adéquiste et donc non impartial. Déjà que je me demandais pourquoi les québécois n’ont pas réagi davantage au fait que John James Charest avait nommé un juge non québécois pour examiner un problème entièrement québécois. Vous en connaissez beaucoup des nations qui demandent à des juges étrangers de trancher des questions typiquement internes?
Bien dit M. Mitriou !
@ Paolo Mitriou
C’était de l’humour, mon commentaire. Du genre sarcastique. Dérision aussi.
Au point où nous en sommes…faut prendre une certaine distance sans quoi…c’est trop triste.
Allez on respire un peu
À M. Mitriou qui écrit : «Moi je suis plutôt d’accord avec le financement des partis politiques par nos gouvernements.»
Est-ce que ça veut dire que 3 personnes qui forment un parti politique pourraient être financées à 100 % par notre très provincial gouvernement ?
Grande vente de déchiqueteuses à papier !
«Call right now !» Grande quantité disponible jusqu’aux prochaines commissions d’enquête et n’attendez surtout pas les prochaines élections.
ET:
Recherchons ministre(s) libéré(s) avec expérience pour travail de commis de bureau.
Qui pourrait être membre du comité chargé de créer la Loi sur le financement des partis? Je dirais tous, sauf des politiciens. Je verais des politologues, des sociologues, des criminologues, des journalistes de la scène parlementaire d’expérience, on a l’embaras du choix, des universitaires de tout acabit, etc.
Il suffirait d’un seul politicien pour tout gâcher. Regardez ce qu’ils ont fait avec la réforme de la carte électorale. Ils y ont mis le nez et tout a été saboté.
Je crois qu’un parti naissant doit correspondre à un besoin de la société. Les partisants de ce parti lui donneront des aîles. Une fois qu’il aura fait la preuve de sa popularité, de son utilité au changement, il pourra recevoir des fonds publiques s’il obtien la note de passage que j’ai fixée arbitrairement à 20 %. Ce n’est pas coulé dans le bronze… 🙂
On a pas nécessairement besoin d’argent publique\contribuables pour faire véhiculer des idées. De l’imagination, du courage, des volontaires et un terreau fertile. Des idées qui n’ont pas preneurs ne devraient pas recevoir de fonds publiques. C’est un juste retour des choses.
M. Tomassi vient de recevoir son congé. On enfin trouvé un prétexte pour l’éjecter. M. Charest doit respirer. Ouf!
La moralité qui se drape des entournures de la bigoterie est le contraire de la morale. C’est de cette bigoterie dont il s’agit quand on parle «d’hommerie », comme si c’était disposition inscrite au cœur même des instincts et qui permettait d’excuser tous les comportements. Bien évidemment que l’appât du gain est une tentation à laquelle personne n’est imperméable. Cela n’est pas une disposition condamnable en soi, puisqu’elle est inscrite au cœur même de la survie de l’espèce. Comment blâmer le chasseur des temps préhistoriques qui risquait sa vie pour récolter le plus de gibier possible, même dans des conditions difficiles.
Le problème ne vient pas de la pulsion, mais de son but et des moyens utilisés pour l’atteindre. Faire fi des règles légales pour financer les partis politiques est une tentation, mais elle doit être jugée non pas à l’aune de la bigoterie, mais à celle des intérêts qu’elle sert et des moyens qu’elle utilise. Contourner les règles qui régissent les partenaires du jeu démocratique n’est pas de «l’hommerie », mais de l’immoralité, c’est-à-dire que c’est un travestissement des règles du jeu par un des partenaires qui doit être de ce fait déclaré hors jeu et indigne. C’est de cette indignité dont il s’agit quand toutes les allégations qui se recoupent visent ce parti devenu indigne de la confiance des citoyens, ce qu’est devenu le parti libéral.
Un financement public et démocratique des partis politiques serait certainement un moyen de rendre la vertu plus facile d’accès.
Risible le scénario que l’on a fabriqué pour « démissionner » Tomasi. Une peccadille documenté à l’interne du PLQ qui permet à Charest de venir dire que lui il ne niaise pas avec l’éthique ! Et les journalistes gobent sans rien dire.
Je vous rappel que le passage de Charest au pouvoir coutera des dizaines de milliards seulement pour l’Hydro Québec et la Caisse de dépôt.
@ J-C Pomerleau
C’est pas tout, les médias alimentent le bon peuple des bienfaits du budget Bachand qui a eu le courage de nous prémunir du désastre économique qui secoue la Grèce en s’attaquant à la classe ouvrière. Pas un mot sur les bonus dans la fonction publique (Hydro-SAQ,-Caisse de dépôt, ect…), dans le financement du Parti libéral et la corruption érigée en système au gouvernement libéral.
En congédiant Tomassi, Charest perd un ami, mais il peut se consoler, il en a amplement d’autres du même acabit.
Yolande James Ministre de la famille, WOW!
Selon M. Charest, la démocratie est dans la caisse du PLQ.
Alors, chantons en cœur : La démocratie est dans la caisse, la caisse est dans le parti, le parti est dans la garderie malurette maluré, le parti est dans la garderie maluron dondé.
Chez Jean Charest, on trouve de tout, même un ami.
On a des commentaires bien intéressants jusqu’ici. C’est pour ça qu’on revient souvent sur voir.ca. On a du contenu et plusieurs ont une excellente plume!
En ce qui concerne le PLQ, la coupe est pleine. Je ne crois pas me rappeler une situation similaire au Québec, si bien documentée, où il n’est plus possible de douter de la fraude et de la corruption à un niveau très large. Ça prendrait une ligne du temps « timeline », tellement le dossier est maintenant épais, aussi épais que celui qui veut nous faire croire à son innocence. Les Anglais disent « conecting the dots », les faits ne peuvent pas être davantage reliés ou plus évocateurs.
Il est troublant de constater la difficulté d’obtenir un minimum de justice par la mise sur pied d’enquêtes élargies. On ne peut pas espérer que ces enquêtes soient lancées par le gouvernement Charest. Hélas! Charest, on l’attend fermement aux prochaines élections, et s’il pouvait quitter avant, ce serait un grand soulagement.
Oui M. Goyette, un ami tant qu’il fournit.
Il faut reviser le financement des campagnes électorales et des partis politiques.
D’abord, les campagnes électorales devraient être écourtées. On n’est plus au 18e siècle alors que les nouvelles se transportaient à cheval. De nos jours l’information circule instantanément dans tous les foyers par la radio et la télévision.
De plus, les pancartes électorales devraient être interdites. Quelle pollution visuelle!
Il y a la télévision et la radio qui devraient être requisitionnées pour diffuser l’information fournie par les partis politiques.
L’argent ne devrait pas acheter les votes.
Contributions limitées à 100 $ et sans déduction d’impôt.
De lourdes amendes pour les fautifs.
Si je n’étais pas si transi d’une joie indicible, j’aurais crié au génie !!!
Bravo a N Girard pour son siège soutenu des travers cousus de fil blanc de son ennemi juré circonstanciellement voisin de circonscription.
C’est de toute beauté de voir Sir John J Charest sauter sur le seul os qui pouvait traîner dans la cour libârale pour flusher improprement cet inculte bâtard du Bill 63, frontman , bagman et strawman aux ficelles grosses comme des filins de cargo, manipulé et même téléguidé grossièrement par les ‘hommes sages’ qui le chapeautent dans son comté et qui en mènent beaucoup trop large depuis trop longtemps maintenant dans la vie politique québécoise.
Même si N Girard et S Bédard ne sont pas les plus édifiants parangons de virilité au PéQ, ils ont démontré que la patiente déconstruction du système libâral de financement, de clientélisme ethnique et de gouvernance viciée par les intérêts privés et néoconservateurs du Kapital et de l’Obscura Famiglia va atteindre la fantômatique image d’intégrité de Sir J J Charest.
Ce dernier devrait remercier P Marois et son équipe de le débarasser d’un pareil parvenu inculte téléguidé par la Famiglia Fortunata, pas assez subtil pour camoufler convenablement ces magouilles éprouvées dans des moeurs politiques et d’une conception de la vie en société corrompues, mais d’un autre temps, qu’on croyait révolu depuis longtemps.
P Marois et son équipe sont en train d’adiministrer un ‘wake-up call’ salutaire a la société québecoise pour qui saura écouter et tenter de comprendre, a savoir que la plupart des acteurs de ce presque scandale appartiennent a la même mouvance fédâraliste jusqu’au-bout-iste animée par l’énergie noire du désespoir que celle qui a été démasquée par D LeBlanc du G&Mail et le Bloc dans ce qu’on appelle maintenant le scandale des commandites.
Je disais il n’y a pas si longtemps (dans l’ère Landry-Boisclair) que le PéQ était éminemment paresseux au Bureau National et dans les cabinets politiques quant a la collecte des renseignements sur l’adversaire libâral.
Les conclusions qui s’imposaient d’emblée ont été tirées avantageusement par madame Marois et sa Cinquième Colonne (dont J Parizeau vantait les mérites et inisistait lourdement sur son utilité, sa pertinence devant un ennemi aussi redoutable, fourbe et retors, et son efficacité) est plus solide et efficace que jamais.
Grâce a ce beau travail de sape sur le ministre le plus faible jusqu’a maintenant de la députation libârale, madame Marois pourra Nous éviter de coûteux procès politiques quand elle prendra le pouvoir fin 2 013 – début 2 014, mais y aurait-il d’autres ministres a grand’ yeule et au petit moteur qui sont dans le collimateur, comme par exemple la Norm’ a 100 000 piasses, ou la p’tite-relationniste-coque-l’oeil-du-MTQ, ou encore la très pédante, condescendante, agressive et partisane potiche a la dentition chevaline a l’Éducation ?
Le mal de tête politique de Sir J J Charest va bientôt se transformer en hémorrhagie cérébrale incontrôlable.
Libre a lui de se l’éviter. Il en est encore temps.
@ Gilles Bousquet
« Est-ce que ça veut dire que 3 personnes qui forment un parti politique pourraient être financées à 100 % par notre très provincial gouvernement ? »
Il ne faut pas exagérer. Cela ne veut pas dire que tous les partis comptant au moins deux membres doivent être financés au même niveau que les grands partis. Il faut inventer une recette et ça demeure toutefois relativement simple.
On pourrait penser, par exemple, à quelque chose comme:
Chaque parti reconnu par le directeur général des élections recevrait annuellement 10$ par membre dûment enregistré. On accorderait ensuite 5,000$ par candidat présenté selon les règles lors d’une campagne électorale. On attribue 10,000$ supplémentaires pour chaque député élu par un parti et enfin on accorde 2$ par vote reçu par chaque parti.
Ainsi en 2008, année électorale, le PLQ aurait reçu 685,150$ pour son membership, 625,000$ pour les candidats présentés, 660,000$ pour le nombre de députés élus et 2,732,092$ pour le nombre de votes reçus. Ça fait un total de 4,702,242$ par année suite à l’élection de 2008. Au bout de 4 ans ça fait un trésor de guerre cumulé de 18,808,968$, ce qui est amplement suffisant pour une campagne électorale raisonnable. Sinon il suffirait de faire passer de 2$ à 3, 4 ou 5$ par vote reçu à la dernière élection.
Avec la même formule le PQ recevrait annuellement 4,131,332$.
L’ADQ recevrait 1,880,466$.
Québec Solitaire recevrait 921,966$.
Et le parti Indépendantiste 109,724$.
Ces chiffres me semblent être parfaitement raisonnables dans la mesure où mes données recueillies à gauche et à droite sont exactes et que je sais encore me servir d’une calculatrice virtuelle.
Pour un nouveau parti comptant au moins 500 adhérents et présentant au moins un candidat on pourrait accorder un montant minimal de base de 50,000$ par année.
Ce n’est là qu’une formule entre plusieurs possibles. Au moins ce type de financement rendrait inutile le graissage occulte des partis et désuet le retour d’ascenseur. De plus, tous les partis auraient intérêt à proposer une campagne électorale intéressante afin de faire grimper le taux de participation et donc leurs revenus liés au nombre de votes reçus.
Pour certains ce financement semblera toujours trop généreux mais il reviendrait à pas plus de 5$ par électeur par année. Allez demander aux gens qui vivent dans des dictatures si 5$ par année pour la démocratie leur semble un prix déraisonnable. De toute façon on pourra toujours demander aux électeurs de financer volontairement le processus démocratique dans son ensemble au lieu de financer un parti politique en particulier. Il suffirait de mettre sur pied une caisse démocratique gérée par le bureau du directeur général des élections.
5 grosses piastres par année pour être moins enragé, moins tourmenté ou simplement moins agacé, c’est franchement une aubaine. Et puis notre petit investissement annuel de 5$ serait probablement récupéré de très nombreuses fois si ça mettait un terme ou si ça réduisait le graissage des petits amis et de la mafia.
@ Louis Lafontaine
Me semble que moi itou je fais dans l’humour (souvent noir), dans le sarcasme et la dérision. Je suis un adepte du « vaut mieux en rire que d’en pleurer ». J’aimerais toutefois que John James Charest et Stephen Harper nous donnent un break de temps à autre. Sept ans de malheurs consécutifs sans le moindre répit dans le cas du Québec c’est désolant.
Une chance qu’il y a les Canadiens pour nous enthousiasmer un peu. Je parle bien sûr des Canadiens de Montréal et non pas des Canadiens du ROC.
@ Mario Goyette
« … les médias alimentent le bon peuple des bienfaits du budget Bachand qui a eu le courage de nous prémunir du désastre économique qui secoue la Grèce … »
J’aimerais que Jean Charest ait autant de « courage » pour instituer une commission d’enquête qui pourrait éventuellement « secouer la graisse » avec laquelle il enduit ses petits amis.
En voici une qui a compris la nature de la manoeuvre, du mauvais théâtre.De quoi me réconcilier avec Le Devoir. Encore un peu et il se met en mission pour demander la dissolution de l’Assemblée Nationale :
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/288468/toni-tomassi-la-carte-providentielle
…
@ François Caron
Excellent texte. Vous avez le ton et les formules qui covient: Wake up call, dites-vous. You bet.
Très bien M. Mitriou, votre solution serait bien mieux que la situation actuelle. Le besoin, pour les partis politiques d’aller chercher des dons est une épine dans le pied de la démocratie et le boulevard vers le favoritisme indu et le copinage dont notre très « provincial governement » ne se prive pas.
Beaucoup de commentaires, mais peu qui relèvent que c’est Amir Khadir et Québec Solidaire qui ont pointé le problème du doigt, et non l’opération Marteau avec ses nombreuses ressources.
Quand les gens vont-ils se rendre compte que voter QS serait une partie de la solution?
Ou, peut-être, sont-ils finalement confortables avec leurs vieux partis corrompus?
Changer ses habitudes de vote est très difficile, mais je crois que, là, on n’a plus le choix…
@ Paolo
Vous avez un « don » pour extrapoler la portée réelle de certains de mes commentaires… Et vous en beurrez épais… Pour en arriver à vous offusquer de ce que j’aurais pu écrire…
Remarquable exercice de dialectique de votre part – quoique un exercice me faisant souvent penser à cette déduction enfantine plaisante à l’effet que: » Si le singe descend de l’arbre, et que l’homme descend du singe, alors… »
Et puis, chaque formation politique ayant des « alliés naturels » différents, les dérapages auxquels on pourra s’attendre, lorsque dérapages il y a, ne seront pas de même nature. Vous brandissez le cas du Parti québécois, clamant sur un ton outré qu’aucune entreprise n’aurait financé cette formation, que ce type précis de retour d’ascenseur n’a jamais eu lieu.
Ça, bien franchement, nous n’en savons rien.
Mais c’est malgré tout assez probable car vraisemblable qu’aucune entreprise n’ait fait de largesses indues au profit du PQ pour la simple et bonne raison que les « alliés naturels » du PQ sont les syndicats. Or, qu’est-ce qui nous garantit qu’il n’y a pas fréquemment certains petits copinages (que l’on pourrait peut-être aller jusqu’à qualifier de suspects…) entre ce parti et ces organismes très influents?
D’ailleurs, cette possibilité a déjà été évoquée, voire même documentée, il me semble.
Tous les vices ne se trouvent pas dans un camp et toutes les vertus dans un autre! Les choses – dans la nature – ont habituellement tendance à se répartir assez équitablement, dans un partage de forces et de faiblesses faisant en sorte que nul ne se retrouve indûment avantagé ou désavantagé par rapport aux autres.
Bon. Que pourrais-je ajouter? Ceci devrait suffire à bien exprimer ce que je dis depuis longtemps.
Plusieurs évoquent des règles de financement des partis politiques, toutes plus appropriées les unes que les autres. Je vous ferez remarquer qu’il a aussi des règles encadrant les activités économiques et pourtant il y a des fraudeurs, de très gros fraudeurs. On prend un fraudeur ou un politicien malhonnête ? Alors on lui donne quelques petites tapes sur les doigts , on lui fait les gros yeux et on lui fait promettre qu’il ne recommencera plus. Quelle farce.
Des dents ! Il faut des dents. Une grande gueule bien édentée bafouille plus qu’elle ne mord.
Je suis entièrement d’accord avec des règles et des lois appropriées à notre temps et à notre culture. Mais sans dents on en restera aux vœux pieux.
Monsieur Pomerleau,
Est-ce bien un lien parlant de Tomassi que vous avez publié, car votre lien ne nous pointe aucun article précis?
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/288468/tony-tomassi-la-carte-providentielle
La nuit porte conseil. J’ai pensé que la déclaration de revenus serait un moyen idéal pour contribuer à un parti politique.
Au moment de remplir le formulaire, on offre à un ou des partis politiques un montant X. Ce montant est ajouté à l’impôt. Le gouvernement envoie un chèque pour la somme de toutes les contributions des contribuables aux partis visés. Toute autre forme de contribution monétaire serait interdite.
Voilà qui faciliterait la tenu de livres de tous. 🙂
Bonjour Mme Legault,
ce matin un autre bouquet à ajouter sur la future tombe du système de financement du PLQ. Et sur le Gang « Reds » de la Grande Allée.
http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/22212/22212
Avec toute la franchise du monde, je dois dire que ça commence pour moi à être mélangeant. Trop de datas. Trop de mauvaises odeurs. Facile de généraliser. Alors qu’en ce domaine, si une chose est affirmée, et qu’elle se révèle non fondée. C’est toute la crédibilité de l’attaque qui est démolie. Donc je comprend que souvent les gens et les groupes qui réclament une comission d’enquête élargie soient prudents dans leur propos pour ne pas aller trop loins.
Mais quand même!…
Serait-il possible pour un média (avec support visuel) pour faire une image plus limpide, plus forte, et « visuelle » de toute ces patentes là de présenter en quelque sorte un ORGANIGRAMME de ce qu’on sait, et de ce qu’on allègue, et de ce que ca implique comme pyramide de commandement. Le peuple est assez intelligent (même les libéraux véritables et rouge de l’ancienne garde) et pourra relier les points et faire la juste extrapolation raisonnable même s’il manque (et manquera toujours!) des informations que jusqu’à sa mort J.C. se refusera de nous donner parce qu’incriminante pour lui.
En passant, bravo milles fois pour votre voix publique et le sérieux que vous accorder à votre métier.
Peut-être, Monsieur Gingras, peut-être…
Mais encore faut-il noter que la période des déclarations d’impôt n’enthousiasme que très rarement qui que ce soit. Surtout s’il faut envoyer des chèques tant au provincial qu’au fédéral pour des sommes dues, selon le calcul fait.
Et puis, même avec cette façon de faire, rien ne garantit que des abus ne continueraient pas de la part de ceux justement enclins à abuser, à contourner – habilement ou maladroitement – les règles…
N’empêche que votre suggestion est intéressante. Et elle reflète la grande probité dont vous faites constamment état. Encore une nuit, et possiblement d’autres avenues de réflexion de votre part?
Cherchons car, paraît-il, qui cherche trouve…
@ Claude
« Vous brandissez le cas du Parti québécois, clamant sur un ton outré qu’aucune entreprise n’aurait financé cette formation, que ce type précis de retour d’ascenseur n’a jamais eu lieu. »
Vous aussi vous extrapolez et me faite dire des choses que je ne dis pas. Je ne suis pas naïf au point de croire que le PLQ n’est qu’un rassemblement de bandits et que le PQ est une organisation uniquement formée de saints. Je dis tout simplement à ceux qui excusent le PLQ en accusant le PQ de ne pas être mieux de nous rappeler les « nombreuses magouilles » du PQ lorsqu’il était au pouvoir, de nommer les entreprises qui auraient financé le PQ et qui auraient reçu des faveurs en retour, d’identifier les ministres ou les députés du PQ qui auraient déjà affirmé qu’il était normal que les entreprises financent les partis politiques et ainsi de suite. Je veux bien qu’on tente de nous faire croire que tous les partis politiques sont également pourris mais il faudrait encore appuyer ces affirmations d’exemples concrets.
La Presse titre aujourd’hui: « Les électeurs du Québec sont découragés, rebutés, désabusés ». Moi je vous pose la question: Est-ce que les électeurs du Québec étaient aussi découragés, rebutés, désabusés avant l’arrivée de John James Charest sur la scène politique québécoise, avant le gouvernement Charest? La réponse est non. Il faut alors s’aveugler volontairement pour ne pas réaliser qu’il y a un lien de cause à effet entre le gouvernement Charest et cette grande lassitude. Ce n’est tout de même pas de l’opposition dont les québécois sont aussi découragés.
Dans la liste des politiciens, actuels ou passés, qui inspirent confiance aux québécois René Lévesque arrive premier avec 62% alors que Jean Charest inspire confiance à seulement 15% des électeurs, soit à peine le tiers des poissons qui l’ont élu, réélu et « rééélu ». Et ça ce n’est pas la faute des médias (majoritairement contrôlés par le très libéral Popol) ou des gros méchants séparatisses. C’est uniquement la faute à Jean Charest lui-même et à ceux qui le réélisent aveuglément par simple peur irrationnelle que sans lui le Québec devienne souverain et que cela provoque la disparition du français au Québec, la ruine de l’économie québécoise et l’intégration du Québec au vilain voisin américain.
SVP, arrêtez de nourrir le monstre!
lol
Voulons-nous jeter le bébé avec l’eau du bain ? Voulons-nous rendre la participation active et financière des citoyens dans les partis politiques difficile sinon impossible ? Voulons-nous empêcher la création de tout nouveau parti politique ?
Et bien si la réponse est oui, alors nous n’ avons qu’à suivre la majorité de recommandations énumérées ci-haut.
Car ne vous trompez pas là dessus. Couper le financement individuel des partis politiques et passer au strict financement à partir du trésor public équivaudrait à empêcher tout nouveau parti de se créer et de fleurir. Si nous avions eu ce genre de règles depuis 40 ans, ni le PQ, ni l’ADQ, ni QS, ni le Bloc n’existerait aujourd’hui. Nous serions toujours pris avec le Crédit Social, l’Union Nationale et le PLQ.
Il me semble qu’un élément essentiel à la vraie liberté d’expression au sein d’une société dite évoluée, est la liberté d’association, ce qui se concrétise au sein de partis politiques. Les savants calculs utilisés pour financer les partis existants ne tiennent pas compte de la difficulté de démarrer un mouvement politique avant même de se trouver éligible aux subventions.
Ceux qui dénoncent les magouilles du parti au pouvoir oublient trop facilement qu’en donnant au gouvernement l’entière responsabilité du financement des partis, la porte redevient ouverte au magouillage. Aucun système politique en est entièrement à l’abri.
Et si ce beau système préconisé avait comme effet pervers la diminution de la participation active des citoyens ainsi que la diminution du taux de votation aux élections ? Pensez-vous que notre démocratie serait amléliorée pour autant ?
@ Serge Gingras
Moi j’ai toujours pensé que les contributions aux partis politiques devraient simplement toutes passer par le bureau du Directeur Général des Élections qui les acheminerait par la suite aux partis politiques concernés, sans toutefois en révéler la provenance. Ça peut se faire.
Votre proposition ou la mienne n’élimineraient toutefois pas complètement l’hommerie dont la politique est victime. Si on commençait par cesser de voter pour des gens qui ne nous inspirent pas entièrement confiance simplement parce qu’on a peur de la souveraineté et de devenir américain, ce serait déjà un peu mieux. Mais ça ça ne sera probablement pas possible avant que le Québec soit effectivement souverain. Ça fait 40 ans que le PLQ nous sort la peur de la souveraineté à chaque élection pour réussir à se faire élire pour n’importe quoi d’autre que la souveraineté. C’est pas étonnant qu’on se ramasse alors avec un tel gouvernement de « n’importe quoi ».
Tomassi avait une carte de crédit fournie par la pétrolière BP!
Sapristi! Cette situation est plus noire que tout ce qu’on aurait pu imaginer.
Il n’y a pas que les puits de pétrole qui fuient. Le PLQ est comme un baril percé de partout!
Il faudra que Normand Lester nous écrive un « livre noir du Québec contemporain sous le PLQ ».
Merci Paolo!
Je sais bien que votre ton usuellement provocateur ne se veut, finalement, qu’un appel au réveil collectif. Et vous excellez d’ailleurs à exprimer vos opinions sincèrement en faveur d’une souveraineté du Québec, que vous estimez préférable à la situation actuelle.
Hélas, malgré que j’aimerais bien voyager à bord du même wagon que vous, et même si les politiciens du moment qui sont de mon allégeance en sont venus à me décevoir énormément, je ne suis pas pour autant prêt à monter dans votre train.
Je considère depuis très longtemps l’itinéraire que vous projetez, ayant même voté pour René Lévesque en 1976, mais je ne crois pas que le voyage que vous désirez si ardemment faire mènerait à une si plaisante aventure…
Alors, je ne peux vraiment que déplorer, comme je l’ai déjà écrit ici, que notre choix politique au Québec soit si détestablement étroit: soit opter pour un parti fédéraliste, soit voter pour un parti souverainiste. Et cela, malgré que plein de choses ne nous plaisent pas particulièrement avec le parti conforme à notre allégeance.
Pas commode, la politique québécoise.
@ Claude
« Pas commode, la politique québécoise. »
En effet! Mais la politique canadienne ne l’est pas davantage. Ce serait au moins doublement moins malcommode si on n’avait pas à s’occuper de la politique canadienne en plus.
Je crois être entre messieurs Mitriou et Perrier. Il n’y a rien de parfait dans la vie et, avec chaque affaire positive en vient une autre négative. Ça fait longtemps que les Chinois ont compris ça. C’est le Yin et le Yang.
Les solutions extrêmes apportent des problèmes extrêmes et pour contenter les uns et les autres « fédéralistes et souverainistes québécois » LA solution d’une vraie confédération canadienne formée d’États souverains devrait faire l’affaire…mes frères.
Un truc intéressant: Le texte de Francois Caron B. Sc. a été entièrement copié-collé dans les commentaires de la tribune « Mots et maux de la politique »
Sous un autre auteur…
http://carnetsdudevoir.com/index.php/motsetmaux/commentaires/il_y_a_des_choses_qui_ne_sachetent_pas_mais_pour_tout_le_reste_il_y_a/
Est-ce honnête? Héhé! Vite! Une commission d’enquête!
Bonne idée en effet, Monsieur Bousquet.
D’ailleurs, cela doit bien faire deux ans que vous et moi avons abordé cette idée d’une véritable confédération. Et nous étions, si je me rappelle bien, largement d’accord sur la structure que pourrait prendre une telle confédération canadienne ainsi que sur les avantages que cela comporterait pour tout le monde.
Mais cette idée n’avait pas rallié notre ami Paolo puisque le ROC n’avait aucun intérêt, selon lui, à modifier la structure actuelle qui les favorisait.
Peut-être qu’en trouvant des arguments plausibles démontrant que la structure « confédérative » actuelle ne favorise pas réellement le ROC, tout compte fait, puisqu’elle engendre du mécontentement ici au Québec et génère une instabilité qui pourrait basculer en souveraineté, peut-être qu’alors le ROC serait-il plus réceptif à un remaniement de l’entente entre les provinces et les territoires.
Et peut-être que nos politiciens québécois pourraient pour une rare fois travailler de concert pour promouvoir une authentique confédération canadienne, laquelle conférerait une quasi-souveraineté à toutes les régions, agrémentée de plus de quelques bénéfices additionnels, comme nous en avions fait état à l’époque où nous avions tâté pour la première fois ici de cette idée.
Ah… si seulement nous pouvions cesser de nous entre-déchirer et enfin commencer à travailler de manière constructive!
Pour compléter,
l’auteur dans le Devoir se nomme GanstaClaus…
Très bien M. Perrier, faudrait commencer par convaincre le ROC que, faire chambre à part, est une bonne solution, ça dort mieux, quand on n’entend plus le conjoint ronfler, et rien n’empêche l’union pour « certaines affaires » au rythme librement choisi…genre.
Malgré de si forts arguments, si le ROC ne veut quand même rien savoir, nous pourrions faire intervenir la Cour suprême qui oblige le fédéral à négocier une volonté claire et ferme du Québec même si c’est préférable d’obtenir une acceptation sincère que forcée.
Un appel à la résistance! Très à propos!
http://www.youtube.com/watch?v=vrA9zvqXW-I