Je vous épargnerai les détails récents de l'«affaire» Tomassi et de l'exclusion éclair, ce jeudi, par Jean Charest du ministre controversé de la Famille, autant du cabinet que du caucus, de même que l'appel à la Sûreté du Québec pour enquêter sur l'usage passé par Tony Tomassi d'une carte de crédit appartenant à une firme privée très proche du PLQ. Des mesures rares et radicales.
Disons seulement que la décision du premier ministre est venue trop tard, soit des mois après que les premières allégations ont commencé à fuser sur de présumés liens entre l'octroi de permis de garderies privées et le financement du Parti libéral.
Disons aussi que, venant aussi tard, elle risque d'être vue presque comme un «aveu» de M. Charest à l'effet que ça ne tourne pas très rond dans son gouvernement côté éthique. D'autant plus que l'affaire Tomassi semble toucher maintenant le leader du gouvernement, Jacques Dupuis. Un peu comme des dominos…
Et ajoutons que cette question de carte de crédit utilisée par Tony Tomassi ressemble plus à un prétexte qu'au fin fond de l'histoire.
Surtout, que tous les partis d'opposition haussent maintenant le ton au point de parler ouvertement de «corruption». Dans un tel contexte, d'entendre Jean Charest dire aujourd'hui que tout cela n'est qu'une «campagne de salissage» du PQ risque aussi d'ajouter de l'huile sur le feu de la colère populaire.
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D'ailleurs, ce vendredi matin, nous avons discuté de ces derniers développements à l'émission de Christiane Charrette dans le cadre de notre revue hebdomadaire de l'actualité. Et nous l'avons fait avec le ministre des Relations internationales, M. Pierre Arcand. Dont le fait que le PLQ réussit à engranger autour de 8 millions de dollars par année en contributions, soit deux fois plus que lorsqu'il était dans l'opposition. Il faut bien que ces 4 millions supplémentaires viennent d'en quelque part. Alors que de côté du PQ, il amasse entre 3 à 4 millions de dollars par année dans ses années d'opposition et un peu moins lorsqu'il est au pouvoir. http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2009-2010/chronique.asp?idChronique=110407
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Dans ma chronique de ce matin, dans The Gazette, je souligne aussi que cela fait maintenant UN AN que la dynamique politique au Québec est littéralement dominée par toutes ces allégations. Et que nous entrons par conséquent dans notre deuxième année de cette atmosphère «empoisonnée»: http://www.montrealgazette.com/opinion/facing+second+year+poisoned+politics/2996379/story.html
Et la situation s'envenime surtout parce que le premier ministre s'entête à ne pas créer une commission d'enquête élargie et indépendante sur la brochette d'allégations qui ne cessent de s'allonger et qui semble inexorablement pointée la question du financement des partis et d'une loi devenue beaucoup trop faible et trop facile à contourner. Le tout avec un bureau du Directeur général des élections aux ressources hautement insuffisantes.
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TOUT LE MONDE EN PARLE:
Et si vous me permettez une petite «auto-plogue», comme on dit, je serai à l'émission Tout le monde en parle ce dimanche, 9 mai, pour la dernière de la saison. Avec mon collègue Michel C. Auger, on y fait un premier bilan de la saison politique au Québec…
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Sur ce, je m'en voudrais de ne pas attirer votre attention sur ceci, paru dans La Presse d'aujourd'hui:
Avouez que ça pique la curiosité. Serait-ce là l'embryon de la possibilité, au moment où le PLQ chute dans les sondages, de voir apparaître éventuellement au Québec ce fameux «nouveau parti de droite» dont on discute tant dans certains salons confortables? On le saura demain…. Enfin, peut-être.
j’aime bien ce billet de Mme Girard…
étant moi-même dans le milieu de la petite enfance et éducateur depuis bientôt 25 ans (j’ai débuté dans une garderie populaire qui s’est transformée en CPE…) et je suis toujours intéressé de voir comment les choses évoluent pour ce secteur social de notre société et pour moi, j’ai toujours trouvé aberrant la progression et le développement des places en garderies privées subventionnées en lieu et place du développement des places en CPE.
pour revenir au propos du billet, c’est bien sûr que M. Charest a peut-être et sans aucun doute tardé à agir ou réagir et je suis entièrement d’accord avec ce propos… par contre, en étant « majoritaire », le parti (malheureusement selon moi) au pouvoir a le beau jeu à ne rien faire qui peut compromettre l’avenir politique du PLQ.
et ce, en dépit de toutes les mesures sociales et les grands enjeux qui font du Québec une province distincte… qu’on parle notamment de la santé, de l’éducation (du CPE à l’Université)…
oui, la décision du 1er ministre est venue trop tard et pas pour les bonnes raisons, mais je garde quand même espoir car depuis cette semaine, le 1er domino est tombé… il ne manque que les autres…
Bonjour Mne.Legault
Qu’est-ce qui a pris à Jean Charest de nommer Yolande James à la place de Tony Tomassi comme Ministre de la famille? Quoique ses réponses confuses à la période des questions comme Ministre de l’immigration sont aussi incompréhensibles que celles de Tony Tomassi.
Qu’a fait le député de Braume-Missisquoi Pierre Paradis à Jean Charest pour se mériter le rôle de back bencher éternel?
Entéka, si j’étais député libéral « mâle » instruit, ça ferait longtemps que je me serais converti en transfuge, comme ceux de l’ADQ, au risque de passer mysogine.
L’affaire de la carte de crédit de Tony Tomassi, qu’est-ce qui nous dit que Jean Charest a attendu de la sortir en dernier ressort, comme son salaire de $75,000/an, quand les médias étaient pour le faire de toute façon?
(…) D’ailleurs, ce vendredi matin, nous avons discuté de ces derniers développements à l’émission de Christiane Charrette dans le cadre de notre revue hebdomadaire de l’actualité. (…) Dont le fait que le PLQ réussit à engranger autour de 8 millions de dollars par année en contributions, soit deux fois plus que lorsqu’il était au pouvoir. (…)
Erreur. Il faut lire: le PLQ réussit à engranger autour de 8 millions de dollars par année en contributions, soit deux fois plus que lorsqu’il était dans l’opposition.
On peut ne pas être subtil mais voilà pour mon message.
1- J.J.Charest est venu d’Ottawa pour faire disparaître la souveraineté de l’horizon politique. Pour le pouvoir fédéral, il semblerait qu’il fait un assez bon travail ne trouvant pas mieux comme adversaire principal qu’une Pauline Marois qui fait ce qu’elle peut. Le point principal étant que si la pression populaire reste plus faible que la pression journalistique provenant essentiellement du Devoir, de TVA, de Voir et de Rue Frontenac. On fera tout pour que le mandat légal des libéraux avec ou plutôt sans Charest puisse se rende le plus proche possible du mois de décembre 2013.
2- Tant que les Québécois de langue française de souche ou d’immigration ne comprendront pas à plus de 55% que le Québec n’est vraiment qu’une province francophone sur 10 provinces anglophones au Canada. Tant qu’ils voteront en se divisant comme en France ou en Angleterre ou s’abstiendront comme eux sans être maître chez eux, les libéraux appuyés par un électorat à tendance totalitaire pourront se faire réélire régulièrement.
La -désillusion qui frappe le monde politique- dans le bas de la manchette de La Presse qui intéresse tant La grosse Presse est une façon d’inclure le PQ, l’ADQ ou même QS! Dans l’atmosphère putride qui affecte nos libéraux provinciaux, mercenaires à Québec du gouvernement fédéral.
C’est le Gouvernement Charest qui est cause dans les allégations, les sondages télécommandés de Gesca on connaît.
Tactique de Power Corporation pour réduire les dégâts sur la seconde maison (PLQ) libérale, de là, le sondage de ce matin repris à Maisonneuve, la première chaîne de SRC.
Bouchard et Dumont: deux faux sages, des néolibéraux qui vont nous chanter la faillite de la Grèce et de l’obligation de vivre en dépression budgétaire afin d’améliorer les conditions de l’évasion fiscale!!
Ils ne parleront pas probablement du poids politique du Québec dans le Canada, pas important.
Voici un plan d’action qui fut activé dernièrement pour provoquer des élections; car nous en sommes là: Urgence Nationale
………….
http://www.urgencenationale.org/
Nous, citoyens et citoyennes du Québec, déclarons que:
les nombreuses allégations de malversation, de collusion et de corruption à l’endroit du Parti libéral du Québec (PLQ) depuis plus d’un an minent l’image du Québec et la crédibilité de ses institutions;
ces allégations ont mené à une crise politique sans précédent qui a rompu le lien de confiance entre le Gouvernement et la population;
le Gouvernement libéral de Jean Charest a perdu l’autorité morale de gouverner et n’a plus aucune légitimité pour gouverner le Québec.
En conséquence,
nous demandons à tous les membres élus de l’Opposition de cesser les travaux parlementaires, de quitter l’Assemblée nationale et de se joindre à nous, citoyens et citoyennes du Québec, pour exiger la démission du Premier Ministre Jean Charest, la dissolution de l’Assemblée nationale et le déclenchement d’élections générales.
…………
Il s’agit rediriger ce message des députés de l’opposition vers ceux de la majorité libéral.
Donc de modifier le paragraphe: « En conséquence ».
Pour cibler les députés du PLQ, leur demandeant de prendre des mesures pour défaire le Gouvernement et dissoudre l’Assemblée Nationale afin que de convoquer des élections. Soit ils votent contre le gouvernement (vote de censure) ou soit ils démissionnent.
On pourrait faire un concours pour le libellé de l’appel aux députés du PLQ: Exemple
Par conséquent
Par la présente les citoyens du Québec vous demandent expressément de vous désolidarisé de votre parti qui a perdu toute légitimité pour gouverner; et de collaborer à toutes mesures visant la tenue d’élection dans les plus brefs délais. La gravité de la situation commande de choisir entre les intérêts supérieurs du Québec, et ceux de votre parti.
…
Avez vous des suggestions.
….
Pierre Bouchard, toujours un plaisir de vous lire.
Pour ceux qui s’en souviennent, il y a quelques mois je vous ai dis que Jacques Dupuis devait commencer à être nerveux, peur d’apparaitre dans le « portrait de famille ».
http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/22212/22212
Bonsoir, J.C.Pomerleau. Le PLQ n’est pas un parti d’idéalistes. C’est un parti de boutiquiers, de notables voire de petits ou moyens groupes mafieux, façon de parler des fois que j’aurais touché à la nétiquette ! On en voit d’ailleurs le résultat actuellement. Qui à part, Pierre Paradis pourrait quitter ce parti et là on en doute. Il faudrait un nouveau parti de droite -plein de promesses- appuyé par la famille Desmarais, dont le lucide Lucien serait le chef pour les attirer, nos brebis libérales.
Le Parti Libéral du Québec, version 2010 n’est pas celui de 1968-1969 qui a amené la dissidence des François Aquin et Yves Michaud et précédemment celle d’un René Lévesque.
La stratégie n’offre pas de garantie; le PLQ est comme vous dites un réseau d’intérêts. Cependant il n’y a rien à perdre à braquer les spots sur les maillons faibles de la chaines libéral. Il s’agit pour l’opposition de se départager de l’amalgame que tente de faire le torchon Gesca-La Presse de mettre tous les politiciens dans le mêmes sac. Conscient qu’il sont que les deux grands partis qui défendent le fédéralismes (PLC et PLQ) sont discrédité au Québec, ce qui n’augure rien de bon pour leur cause.
Avec cette stratégie. Les députés libéraux seraient sur la sellette et devraient défendre l’indéfendable alors que la pression s’accenturait; et, vivre avec leurs choix pour la suite de l’histoire.
@ Bonsoir. M. Bouchard: merci pour la correction. La journée a été un peu longue…
@ M. Goyette: la nomination de Mme James semble, en effet, être un pari, disons, risqué.
« Voici un plan d’action qui fut activé dernièrement pour provoquer des élections; car nous en sommes là: Urgence Nationale »
Merci Monsieur Pormerleau!
Mon courriel est déjà envoyé pour demander des élections!
J’ai aussi publié l’Urgence nationale sur Facebook!
Ça fait plus de deux semaines que je dis que s’il reste des députés libéraux honnêtes à Québec, ils devraient siéger comme indépendants. Ainsi ils auraient un peu plus de chance de se faire réélire. Autrement ils devront oublier cela car la population les jugera comme des complices de la magouille et de la corruption du PLQ de Charest. Il voulait avoir les deux mains sur le volant. Il les a. Mais c’est le volant d’une vieille minoune et volée par dessus le marché !
Ça fait plus d’un mois maintenant, quand la chose a été évoquée en Belgique à savoir qu’un des partis politiques envisageait de ne plus se présenter au Parlement, que j’ai mentionné que l’opposition péquiste pourrait elle aussi adopter la politique de la chaise vide. Mais à bien y réfléchir l’action serait spectaculaire évidemment mais probablement aussi contre-productive politiquement. Je pense qu’on n’est pas encore rendu là.
Mais le PQ doit travailler sur la première hypothèse et montrer que les députés libéraux qui gardent le silence sur la corruption généralisée de leur parti sont de fait complices de cette corruption et que la population leur en tiendra rigueur le temps venu. Les députés libéraux honnêtes doivent quitter le PLQ au plus vite et siéger comme indépendants, quitte à créer un nouveau parti politique affranchi de tous ces magouilleurs qui grouillent et grenouillent alentour du PLQ.
Mais j’ai entendu l’émission de Christiane Charette où Arcand se défendait beaucoup et tentait de défendre son parti. J’ai trouvé ça pitoyable à entendre et j’ai trouvé Arcand encore plus pitoyable. Que de fois les autres personnes, dont vous Mme Legault, auriez pu poser une sous-question toute simple du genre : Comment ? Quand ? J’ai vraiment ressenti alors que si ces sous-questions n’étaient pas posées c’était par charité et que le malaise dans le studio était bien assez grand comme ça. Mais Arcand s’en est-il rendu compte ou a-t-il imaginé qu’il s’en était bien sorti ? Sera-t-il un de ceux qui opteront pour l’honneur et l’honnêteté en quittant le PLQ ?
En terminant Mme Legault, je suis bien d’accord avec vous quand vous écrivez «que cela fait maintenant UN AN que la dynamique politique au Québec est littéralement dominée par toutes ces allégations.» Que de temps et d’énergie gaspillés. Les Québécois devraient rappeler à Charest et son gouvernement corrompu qu’ils n’ont pas votés pour ça.
« … un grand entretien avec Lucien Bouchard et Mario Dumont. »
Que peut-il bien y avoir de « grand » dans un entretien avec deux fantômes de la politique québécoise, deux « has been », deux dinosaures dont personne ne s’ennuie. Dans le cas de Lucien Bouchard il n’y a pas beaucoup de souverainistes qui pleurent sa retraite. Il a livré une bataille référendaire intéressante mais pour le reste, ses politiques de vieux conservateur encrouté et borné ont momentanément complètement dénaturé l’idéologie sociale péquiste. Comment cet homme décrié depuis sept ans par les libéraux de Jean Charest comme étant le responsable de tous les malheurs de l’État québécois peut-il aujourd’hui être considéré comme le sauveur éventuel de la société québécoise? Lâchez-moé avec Lucien Bouchard. C’est un homme du passé qui ne peut être utile pour l’avenir.
Et Mario Dumont? Mario qui? On l’avait déjà oublié celui-là. Celui dont la trop longue carrière politique se résume à l’une des plus grande scéance de tournage en rond de notre histoire, de tournage en rond dans le fond d’un gouffre en plus, à la recherche perpétuelle d’une idée autre que la souveraineté ou le statu quo, un genre de cube sphérique ou de sphère cubique. Sans sa bouille sympathique et hyper proprette, attirant forcément le vote des « matantes », ce « nerd » de la politique sans idée claire et intéressante n’aurait probablement jamais retenu l’attention des électeurs québécois.
Qu’auraient donc subitement de si génial à proposer ces deux hommes qui ont été incapables de proposer quoi que ce soit de génial pendant leur longue et quasi inutile carrière politique?
Une autre présentation extraordinairement pompeuse montée par Gesca dans le but d’essayer de sauver la droite québécoise qui est en train de faire naufrage. La photo est d’ailleurs époustouflante de solennité. On dirait que La Presse nous présente enfin la seule authentique photo de Dieu, Père et Fils. On sent même dans l’éclairage si particulier de cette photo la présence du Saint Esprit. Il faudrait être un peu plus original et essayer de trouver des solutions qui ne sont pas déjà usées à la corde. Qui a besoin d’une droite encore plus à droite que la droite qui nous a déjà plongé dans le désenchantement profond actuel? Les manipulations de Popol et de ses valets, vous n’en n’avez pas encore assez? Ce n’est pas étonnant d’ailleurs qu’ils essaient encore une fois de ramener des dinosaures à la vie. Ils ne trouvent rien d’autre de plus intéressant à mettre à l’avant-scène. À droite c’est le vide absolu, depuis longtemps, au niveau des idées. Leur seule trouvaille qui a eu du succès pour notre plus grand malheur c’est Jean Charest. Ils n’ont rien trouvé de mieux depuis plus d’une décennie, depuis le précédent siècle, depuis le précédent millénaire. Dans toute son incessante lutte obsessive contre la souveraineté, Popol n’a jamais rien amené d’intéressant sur la scène politique québécoise. Après nous avoir vendu l’horrible équipe Charest Popol voudrait nous vendre les Laurel et Hardy ou les Abbott et Costello de la politique québécoise. Il faudrait trouver mieux.
Et puis c’est quoi cette pseudo désillusion qui frapperait supposément le monde politique? La désillusion dont parle La Presse concerne principalement, pour ne pas dire exclusivement, l’attitude des québécois à l’égard du gouvernement de Jean Charest. Je ne crois pas que les électeurs soient désenchantés de l’opposition qui, elle, joue très bien son rôle. Quand l’univers politique mis en place par Gesca s’écroule cela ne signifie pas que tout l’univers politique québécois tombe en ruines. Au contraire, cela signifie que le méchant est en train de sortir et que le corps politique peut enfin songer à guérir, s’il ne se laisse pas immédiatement recontaminé par les germes, les bactéries, les parasites et les virus de Gesca. Quand le ménage commence à se faire c’est une bonne nouvelle, sauf pour ceux qui aiment foutre et entretenir le bordel.
À un moment donné il faut cesser de se faire l’écho des tentatives de manipulation de Gesca. Je trouve dommage que La Presse et autres torchons de la même famille tardent tant à faire faillite. Plus leur agonie s’étire, plus c’est le Québec qui risque la faillite.
M. Mitriou, je vous trouve un peu trop dur pour ces 2 ex-chefs de partis qui ont voté OUI au dernier référendum mais que vous venez d’excommunier ici.
Vous contribuez ainsi au cynisme qu’ils dénoncent. Faudrait insister, à la place, sur les affaires positives, de temps en temps et ne pas penser que tout est rose d’un côté et tout est noir de l’autre.
Croyez au succès de tous les Québécois ! C’est la grâce que je vous souhaite…amen.
Avec nombre de commentaires ici volant au ras des pâquerettes, pour qualifier poliment leur teneur souvent fort peu avenante, on pourrait aisément être porté à croire qu’on ne saurait trouver autre chose que de la corruption chez nos politiciens non-souverainistes.
Tous sont coupables, qui par les gestes personnellement posés, qui par non-dénonciation de collègues véreux, qui par simple association avec une telle clique vile et malhonnête.
Et un intransigeant procès d’intention à quiconque ne s’empresserait pas de quitter d’aussi minables collègues pour dorénavant vaquer en solitaire à ses tâches politiques sur son banc de l’Assemblée Nationale…
Tout serait-il donc aussi noir? Dans La Presse d’aujourd’hui (samedi 8 mai 2010), un billet de Lysiane Gagnon tente de décortiquer un peu le cynisme actuel des électeurs. Une analyse intéressante à mon avis. Et je vous en cite un très bref extrait, soit le début du deuxième paragraphe de son texte:
» Mais la corruption, outre qu’elle n’est le fait que d’une minorité parmi les élus, n’est pas un phénomène nouveau. À vrai dire, il y en a beaucoup moins au Québec que dans bien d’autres pays par ailleurs démocratiques (on pense à l’Europe du sud). »
Évidemment, moins de corruption dans un endroit que dans un autre n’excuse pas pour autant qu’il puisse y en avoir.
Ce qui m’agace beaucoup, néanmoins, c’est la généralisation gratuite que trop font allègrement, convaincus que si untel semble être fautif, et que tel autre pourrait bien avoir trempé dans une certaine magouille, et que puisqu’il s’en trouve pour clamer haut et fort – mais en l’absence de preuves bien documentées – que tout est pourri chez le premier ministre et dans son entourage, alors tout cela doit être vrai.
De soupçon, à présomption, à conviction.
Eh bien, non. S’il y a de véritables coupables, qu’on les sorte à coups de pied au c… de l’Assemblée Nationale. Mais qu’on ait la décence de s’assurer préalablement qu’ils sont effectivement coupables. Pas sur la foi de ouï-dire, de prétentions ou même de vagues fabulations, mais sur la base de preuves crédibles.
Et qu’on cesse enfin de traîner injustement dans la boue tous ceux et toutes celles qui n’ont jamais rien eu à se reprocher, qui se dévouent de longues heures à toutes les semaines pour leurs concitoyens et qui, même lorsqu’une grande compétence de leur part n’est pas toujours au rendez-vous, n’en font pas moins de gros efforts pour voir au bien-être collectif.
Revenons un peu sur terre.
M. Perrier, avec les besoins élevés de leurs caisses électorales, plusieurs députés sont très tentés de dévier de la loi électorale pour mieux amasser du fric pour leurs prochaines élections.
La tentation tend à faire tomber le député ainsi induit en tentation. C’est même écrit dans l’Évangile selon saint-je ne- m’en-rappelle-plus-trop-trop-qui.
Besoins élevés? Tentations? Bien sûr, Monsieur Bousquet!
N’empêche que la plupart, j’ose croire, sont des personnes honnêtes. Et qui se dévouent souvent beaucoup pour les autres.
Donc, qu’on fout à la porte de l’Assemblée Nationale les députés qui auraient succombé à la « tentation », selon votre présentation du problème relatif au contournement des règles – en étant toutefois bien sûr de n’avoir identifié que de « vrais » coupables.
Et qu’on cesse de mettre dans le même nid de vipères présumées tous les autres qui n’ont absolument rien à se reprocher.
Votre « saint je-ne-m’en-rappelle-plus-trop-trop-qui », dans un bel élan de charité chrétienne, serait probablement d’accord avec ce comportement plus empreint de discernement. Non?
D’accord M. Perrier, à la place de se débarrasser de tous ceux qui ont « fauté » plus ou moins profondément, vaudrait mieux réduire les tentations de nos députés en baissant le maximum des dépenses autorisées pour se faire élire et en augmentant légèrement la participation de notre provincial gouvernement.
@ Gilles Bousquet
Lucien Bouchard et Mario Dumont se sont « excommuniés » eux-mêmes en démissionnant de la politique après avoir sollicité un mandat de leurs électeurs. Je n’ai pas beaucoup de respect pour les politiciens qui démissionnent en cours de route, sans raison valable, après avoir quémander l’appui des électeurs. Le respect élémentaire de l’électeur exige qu’on se rende au bout du mandat qu’il nous a accordé. Lucien Bouchard a démissionné pour des raisons « familiales ». Pourtant il savait qu’il avait une famille au moment de quémander un nouveau mandat. En plus il crache abondamment aujourd’hui dans la soupe qu’il nous servait hier. Et il faudrait en plus qu’on le remercie? Quant à Mario Dumont il savait déjà qu’il démissionnerait avant même de connaître les résultats du dernier scrutin si ceux-ci ne lui plaisaient pas. Il s’est cependant bien gardé de la dire à ses électeurs avant que ceux-ci votent. C’est peut-être cette forme de non respect de l’électeur qui fait en sorte que celui-ci respecte de moins en moins l’ensemble des politiciens, y compris ceux qui font leur travail de façon irréprochable.
Vous y allez pas mal fort en m’accusant d’être en partie responsable du cynisme ambiant à l’égard de la politique. Il y a tout au plus deux ou trois personnes sur ce blogue qui peuvent à la limite être influencées par mes opinions. Lucien Bouchard et Mario Dumont sont infiniment plus influents que moi. Ils sont incommensurablement plus responsables de ce cynisme que je ne pourrai jamais l’être en 100 ans ou en 1000 ans.
Franchement!
@ Claude Perrier
Évidemment c’est de la faute à Paolo Mitriou si 85% des québécois n’ont plus confiance en John James Charest. Il faut admirer les gens qui font de gros efforts mais pour gouverner un pays faire de gros efforts ne suffit pas. Il faut avoir le talent et les compétences pour le faire et surtout l’humilité de savoir le reconnaître lorsqu’on ne les a pas. Sur ce Jean Charest est coupable. Coupable de s’auto-proclamer grand bâtisseur alors que la vaste majorité des québécois pense le contraire. Coupable de s’auto-proclamer digne héritier de Jean Lesage et de Robert Bourassa alors que ceux-ci ne lui auraient probablement jamais confier la mission de cirer leurs chaussures. Les choses dont j’accuse Jean Charest ne peuvent pas être enquêtées par la police, jugées par un tribunal et faire l’objet d’une peine d’emprisonnement. Je l’accuse de ne pas avoir du tout ce qu’il faut pour gouverner le Québec et de ne pas avoir l’humilité de le reconnaître. Quand les deux tiers de ceux qui t’ont élu te retire leur confiance c’est probablement parce que tu n’en n’est pas digne. Se peut-il que des millions de citoyens dont des centaines de milliers qui ont élu hier Jean Charest se trompent et que seul ce dernier ait raison, envers et contre tous? Et puis même si Jean Charest avait raison sur le fond, cela ne l’autorise pas à se maintenir au pouvoir contre la volonté de la vaste majorité. Nous ne sommes pas dans une dictature, malgré les apparences. Quant une nation n’a plus confiance dans son premier ministre, AVEC OU SANS RAISON VALABLE (peu importe), le peuple étant souverain sa volonté (bien ou mal éclairée) doit être sérieusement considérée. C’est ça la démocratie. Il faut avoir un ego démesuré pour tenir tête à la volonté du peuple. Jean Charest devrait déclencher les commissions d’enquêtes réclamées par le peuple ou démissionner. Je n’arrive pas à comprendre comment un premier ministre aussi peu respecté peut s’accrocher avec autant d’énergie au pouvoir. C’est un entêtement quasi pathologique et c’est tout le Québec qui en souffre.
Je persiste à croire que le cynisme à l’égard de cette chose respectable qu’est la politique est le fruit de 7 longues années d’un gouvernement Charest profondément incompétent. Ce cynisme est devenu disproportionné sous le règne de ce gouvernement, le plus impopulaire de notre histoire.
Je m’insurge contre ces sondages qui tentent de nous faire croire que les québécois sont si profondément désabusés de la politique. Ce n’est pas le cas. Ils sont désabusés du gouvernement Charest, un point c’est tout. Ils ne grognent pas contre l’opposition, contre ceux qui ne gouvernent pas. Leur demander ce qu’ils pensent de la politique équivaut à leur demander ce qu’ils pensent du gouvernement actuel. Ce sont pourtant deux choses fort différentes. C’est comme demander au peuple ce qu’il pense de l’été 2009. Unanimement ils vous diront que c’était un été pourri, oubliant qu’il y a eu de belles et chaudes journées dans cet été toutefois globalement pourri. Quant on leur demande ce qu’ils pensent des politiciens ils répondent de façon globale en considérant en premier lieu les politiciens les plus visibles, ceux qui font l’actualité quotidienne. Forcément leur opinion est d’abord influencée par les quelques politiciens pourris qui risquent de contaminer le reste du panier. C’est pour cette raison que je doute que les québécois soient à ce point désabusés par la politique et les politiciens. Ils sont toutefois désabusés par les politiciens qui occupent actuellement le haut du pavé. Je crois les québécois assez intelligents pour savoir que la plupart des politiciens sont irréprochables et que la politique n’est pas une mauvaise chose en elle-même mais qu’elle le devient quand elle est contrôlée par une poignée d’incompétents. Tout n’est pas si noir que cela. Le problème c’est uniquement que l’État québécois n’est pas actuellement gouverné par ceux qui sont le plus aptes à le faire. Depuis 7 ans Jean Charest a réussi à tasser les plus compétents dans son entourage parce que c’est la seule façon qu’il a trouvé pour augmenter son apparente compétence relative. Il tasse tout ce qui peut lui faire ombrage dans son entourage et après on s’étonne de ne pas trouver dans ce même entourage une seule personne qui pourrait le remplacer.
@ Gilles Bousquet
Le premier grand tentateur n’est-il pas Jean Charest lui-même, lui qui exige que ses ministres recueillent chacun 100,000 piastres par année pour le Saint PLQ, comme si pour Jean Charest un poste de ministre était une chose qui s’achète plutôt qu’une chose qui se mérite par compétence?
Ça prend des efforts incroyables pour trouver 100,000 piastres par année. Après on s’étonne que certains ministres prennent des raccourcis pour trouver ces piastres et que d’autres vendent des faveurs pour compléter la somme exigée par John James Charest.
Vendre des postes de ministres, voilà une autre grave erreur de Jean Charest.
Salut M.Mitriou
Mon plus gros reproche à Jean Charest et à ceux qui ont choisi de le suivre sur les récifs de la médiocrité environnante, c’est d’avoir empêché le pays Québec de naître au monde, lors du référendum 95. Grâce à des manoeuvres déloyales, des supercheries à répétition, au vote ethnique et à l’argent; le rêve avant gardiste d’une majorité de québécois francophones est maintenant emprisonné dans un Canada monarchique sclérosé étouffant et arrièré, digne d’une république de banane.
Polo est aux aboies. Il sait que son parti favori a le rouge qui tourne au brun. Cela se sent à des kilomètres, rien qu’à voir la publication dans ses pages paroissiales de la photos de ses deux plus chers chevaux politiques, Lucky Lucien et Unlucky Mario, deux vielles rossinantes converties en chevaux de courses à la chefferie. Alors, il laisse les adversaires s’échauffer, demander la dissolution de l’Assemblée nationale dans l’espoir de laisser une porte grande ouverte à celui qui le dirige depuis Québec et qui hésite encore à l’entrouvrir pour sortir. Cela permettrait du coup de faire entrer le plus Lucky des poulains par la grande porte pour se porter à la tête de ce parti devenu brun.
Mais faut-il nécessairement tomber dans ce piège ? Pas sur. En politique, ce sont les partis qui se défont eux-mêmes, grâce à ce poison insidieux qui se nomme le pouvoir et surtout l’irresponsabilité qui l’accompagne à la longue. Ce parti est Kaputt, comme le dirait Curzio Malaparte, quelqu’un qui en connaissait un bout en matière de pouvoir. On en viendrait à penser qu’il s’en trouve chez nous pour rechercher un petit Mussolini soft. Ça ne marchera pas.
@ Mario Goyette
Jean Charest a toujours été Jean Charest, sauf quand il est John James Charest.
Il est assez étrange de constater que celui qui a pondu le Rapport Charest alors qu’il était à Ottawa, le rapport qui réduisait à presque rien les revendications traditionnelles unanimes du Québec (contenues dans Meech), soit maintenant premier ministre du Québec, un pays qu’il ne considère pas comme le sien. Le loup déguisé en mouton s’est introduit dans la bergerie. Comment a-t-on pu oublié que le Jean Charest du Rapport Charest est le même zozo que le Jean Charest du gouvernement Charest?
Je me souviens, paraît-il, mais je ne me souviens plus de quoi je me souviens.
Notre devise devrait plutôt être: « Je ne pense plus, donc je ne suis plus ».
Comme dirait P.Mitriou, la photo du père et du fils, Lucien et Mario a été préparé, soigné et conceptualisée. Les deux ex dont l’illumination devrait rejaillir sur le bas peuple, vêtus de noir sur fond de rideau blanc nous offrent non pas leurs réflexions sur les allégations en rafale qui touche le gouvernement Charest non! Ils nous offrent leurs réflexions sur le cynisme des gens, des citoyens envers les politiciens comme si 50 % et plus des hommes et des femmes ne se déplaçaient pas encore pour se rendre aux urnes. Comme si les allégations concernaient le gouvernement ET l’opposition.
Quelques perles de nos lucides:
(…) Les médias.
LBouchard : La langue de bois, ce n’est pas seulement la faute des politiciens. C’est aussi la faute des médias. Les médias sont omniprésents. Agressifs. Durs. Ils prennent une partie de la phrase pour faire une manchette, et la nuance est oubliée. Les politiciens deviennent donc extrêmement prudents.
MDumont : L’autre chose, c’est que même en étant premier ministre, on n’a pas assez de choses à dire et à annoncer – de vraies choses, de vraies décisions – pour alimenter des chaînes 24 heures.
(…)
LB : Il y a trop de temps d’antenne ! Avant, ça prenait une nouvelle par jour ou aux deux jours. Maintenant, ça en prend cinq par jour pour les alimenter ! Les politiciens parlent trop. Ils parlent trop quand ils n’ont rien à dire. Mais le grand problème d’aujourd’hui, c’est que les politiciens ont beaucoup de difficulté à proposer des projets qui font rêver. Dans les années 60, on a rêvé du Québec et on l’a construit. Aujourd’hui, comment faire rêver en annonçant qu’on va hausser les tarifs, diminuer les services ? (…)
Le cynisme.
MD: Mais le drame du cynisme, c’est que ce soit valorisé. C’est de bon ton, socialement, d’être cynique. Je m’excuse parce que je vais en insulter quelques-uns, mais pour moi, il y a une forme de paresse là-dedans. Devant la complexité des enjeux, c’est pas mal plus facile de dire : c’est tout pourri, c’est de la merde, je ne m’intéresse plus à ça. C’est plus compliqué de dire : bon, j’ai étudié ça, et tel parti a de bonnes idées. Ça demande un effort de lecture, d’information, d’écoute. (…)
P.Bouchard: Après les médias boucs émissaires que n’aime pas Gesca et ses deux supports. M.Dumont tout comme son mentor croient que le sujet de l’heure c’est le cynisme des électeurs et non pas l’éthique du gouvernement Charest.
Pauvreté et faire de la politique.
(….) LB : L’an dernier, j’ai été invité par un groupe de jeunes dirigeants d’affaires pour parler de la situation politique. C’étaient de jeunes présidents qui avaient fondé des entreprises, 30, 35 ans. Très compétents, brillants. Je les écoutais parler des dirigeants politiques. Ils étaient très durs. J’en ai pris un au hasard et je lui ai dit : «Vous, disons que Jean Charest vous appelle et vous propose une circonscription sûre. Il dit qu’il va vous nommer ministre.
– Voyons donc ! qu’il m’a dit, je vais dire non !
– Pourquoi ?» Et là, il me défile toutes les raisons pour lesquelles ça n’a pas de sens d’aller en politique. (..)
LB : D’abord, c’est la pauvreté assurée. Les gens ne se rendent pas compte de ça. Les fins de mois budgétaires, je les ai vues, à Québec. Des gens qui avaient du mal à boucler leurs fins de mois. Pas capables de payer des vacances à leur famille.
MD : Ça peut faire curieux de dire ça, mais il faut comprendre que, en politique, on se retrouve dans un rythme de vie où on est toujours avec des gens qui sont plus riches que soi. Des soupers. On ne peut pas dire non à la Croix-Rouge. On doit s’habiller, payer des billets. Les présidents d’entreprise, ils imputent toutes leurs dépenses à leur entreprise. Toi, tu payes avec du vrai argent !
LB : Donc, la politique, c’est la pauvreté assurée. Et c’est travailler comme un fou. Sept jours sur sept. On n’en fait jamais assez. Si on arrête une heure de travailler, on a des remords. Et les critiques. Les critiques ! Les pires souvenirs de ma vie politique, c’est le samedi matin. Je lisais tous les journaux. Tous les chroniqueurs. Et je sortais de là l’ego en lambeaux.
MD : Tu es plus fou que je pensais. Tu lisais ça, toi ? Moi, je ne les lisais pas ! (…)
P.Bouchard: Édifiant non ? Les petits salariés, les assistés sociaux, les handicapés, tout ce monde trop petit pour qu’on en parle ne connaissent pas la condition tragique du politicien. Lucien Bouchard a t-il écouté l’enregistrement? Je n’en crois pas mes yeux que cet individu ait pu être un premier ministre issu ou mal issu du Parti Québécois!
L’éthique.
(…) l y a eu récemment beaucoup de problèmes liés au financement des partis politiques. Est-ce qu’il faudrait changer les choses de ce côté-là ?
LB : Il y a beaucoup d’hypocrisie là-dedans. Si quelqu’un est nommé par le gouvernement, les journalistes vont se précipiter pour examiner ses dons au parti. Ça va devenir négatif, suspect. Or, la contribution aux partis, c’est éminemment noble. Les partis doivent vivre ! Il ne faut pas être angélique ! Les partis doivent engager du monde, ils ont besoin de locaux, de frais de fonctionnement. Ils doivent se financer.
MD : La plus grande campagne de financement de l’histoire, c’est Barack Obama qui l’a faite. Ce qui devrait nous rappeler à tous que l’espoir et l’enthousiasme, ce n’est pas incompatible avec le financement politique. De un. De deux, notre loi, elle encourage peut-être une certaine hypocrisie dans les façons de faire, mais le vrai enjeu, ce sont les mécanismes d’attribution de contrats. Si les financiers eux-mêmes se retrouvent les deux mains dans les nominations, ça n’a pas sa place. Mais je ne suis pas capable de faire le lien entre ces questions d’intégrité et le fait que les gens s’intéressent moins à la politique. (….)
P.B: ici, M.D a mieux paru dans sa réponse que son mentor, L.B est un être très perspicace dans son raisonnement politique. À lire en arrière fond, L.Bouchard protège J.J.Charest.
(….)
LB : L’intégrité, en politique, c’est fondamental. Est-elle battue en brèche, aujourd’hui ? Moi, je dis non.
MD : L’intégrité est en dents de scie à travers l’histoire mais, sur un siècle, c’est légèrement à la hausse.
LB : C’est pas mal mieux qu’au temps de Taschereau et de Duplessis ! (..)
P.B: Encore une fois la lucidité de l’ex premier ministre est saisissante et d’une argumentation qui lui procurerait un zéro de la part d’un politicologue s’il était étudiant à l’université!
(…) Rêve politique.
Et que pourrait être ce projet porteur (de société pour le Québec) ?
LB : Moi, je pense que c’est dans le domaine de l’éducation. Pour faire redémarrer le Québec, il faut faire rêver les gens par un système d’éducation rénové, refinancé. (…)
MD : Je partage ce point de vue. Mais la recette pour recréer un lien de confiance, c’est aussi de prendre beaucoup moins d’engagements. Un peu la recette de Stephen Harper. Cinq promesses. On en remplit cinq sur cinq. L’électeur doit croire que ça se peut, qu’il peut nous croire. (…)
P.B: Pas de souveraineté du Québec contre l’affaiblissement du français, la loi 101 trouée, éventrée pour L.B. Et, ou pour la construction sociale et intellectuelle d’une nation ou même pas un chantier de rénovation de la constitution dans un Canada qui réduira bientôt le poids politique du Québec.
P.B: M.D, lui est égal à lui même! Il s’enthousiasme pour Harper.
L’intégrité.
(…) MD : Tous les jours, on est en contact avec des gens qui ne croient plus au processus politique. Mais regardons ça d’un peu plus près. Tout le monde trouve ça bien effrayant, les politiciens qui appuient la nomination d’un juge. Mais souvent, ils débarquent au bureau de circonscription et ils nous disent que leur neveu vient de terminer ses études et qu’il aurait besoin d’un stage au Ministère. Ah, mais ça, c’est correct. Quand c’est pour leur fils, quand c’est pour eux, c’est correct. (…)
P.B: Ici, l’ex chef de l’opposition démontre par lui même pourquoi le parti qu’il dirigeait est passé de 40 députés à 7. Une perle de bêtise politicienne!
P.B: L’éthique non pas ici du gouvernement libéral mais celle des députés à l’Assemblée Nationale!
(….) LB : Mais on peut faire tout ça de façon plus efficace à un meilleur niveau. Récemment, on a aussi entendu des insultes qu’on n’avait jamais entendues avant. Quelqu’un a même traité le premier ministre de menteur. Personne n’aurait dit ça de Jacques Parizeau. Personne n’aurait dit ça de Robert Bourassa, de Jean Lesage. Le respect de la fonction, je trouve qu’il a perdu des plumes.
MD : Moi, j’ai fait face à quelques premiers ministres. La façon dont Jean (Charest) traite ses vis-à-vis, tu n’aurais jamais fait ça. Tu n’y aurais même jamais songé. Ce qu’il dit, de l’autre bord, M. Parizeau n’aurait jamais dit ça, et toi non plus. (…)
P.B: Ici L.B parle de Pauline Marois qu’il ne nomme pas qui a traité J.J.Charest de menteur. Monsieur Lucien Bouchard fait dans la duplicité et l’allusion? Quant à Monsieur Mario Dumont, par ce moment de lucidité vraie chez lui comme cela lui arrive, il offre ici le seul passage qui confronte un soupçon de bilan chez J.J.Charest.
Je me suis amusé à faire un exercice de déconstruction critique de ce dialogue entre les deux politiciens dont la retraite de la politique aurait comme vertu d’augmenter la capacité de recul et le sens de la noblesse d’âme. Tout cela selon moi relève de la blague. Curieux tout de même cette entrevue-dialogue dans La Presse de la part de deux hommes qui ont souffert hier des journaux de Gesca et qui agissent aujourd’hui en caution idéologique des astuces de Power Corporation.
L’intégrité non plus ICI en termes de logique politique et de sauvegarde de ses propres valeurs ne se trouve non plus du côté de Lucien Bouchard et de Mario Dumont. Si ça peut consoler J.J.Charest.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201005/07/01-4278466-lucien-bouchard-et-mario-dumont-on-na-pas-le-droit-detre-cynique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B41_acc-dimanche-bandeau_372676_accueil_POS1
Le « grand » entretien avec Lucien Bouchard et Mario Dumont est extraordinairement simpliste et moralisateur. Sur le fond ils ne font que répéter les mêmes âneries crachées par Gesca depuis toujours. On lit leurs propos et on a la curieuse impression qu’ils sont devenus les porte-voix de Paul Desmarais, qu’ils ont gobé son idéologie à la perfection et qu’ils ne savent que vomir la propagande ingérée en trop grande quantité. Tout ce qu’ils disent était parfaitement prévisible. C’est le bon gros vieux discours archi réchauffé de la droite conservatrice des dinosaures comme Paul Desmarais. Celui-ci et ses acolytes n’ont tellement jamais réfléchi à autre chose que ce qu’ils disent eux-mêmes qu’ils sont parfaitement incapables d’envisager la possibilité qu’un autre genre de discours soit possible. Ils pensent détenir la vérité absolue. Alors ils s’obstinent à essayer de nous vendre de toutes les façons possibles LEUR vérité au lieu d’en considérer une autre.
Ils n’ont toujours pas compris que les québécois ne veulent pas de leur vérité, de leur idéologie, de leur société capitaliste sauvage. Ils n’ont pas encore compris que l’écoeurantite politique aigüe qui frappe actuellement les québécois est justement le produit direct du rejet de leur imbuvable idéologie.
S’ils veulent vraiment que l’intérêt pour la chose politique reviennent un jour, ils devraient laisser le peuple s’exprimer, dire ce qu’il veut comme modèle de société et respecter cette volonté. En continuant à essayer de nous vendre leur salade ils ne feront qu’accentuer notre écoeurement. Mais ces gens ne veulent pas écouter le peuple et se mettre à son service. Tout ce qu’ils veulent c’est se reproduire et perpétuer leurs exécrables privilèges.
Les politiciens étaient davantage respectés quand ils réussissaient à tout le moins à nous faire croire qu’ils travaillaient pour nous, ce qui a déjà été le cas. Aujourd’hui les politiciens les plus influents ne travaillent que pour eux, pour leur prestige personnel, pour servir leur clique et pour protéger les acquis de leur petit entourage. Mais il sera difficile d’en sortir sans un changement radical d’attitude des uns envers les autres car ce qu’on vit actuellement est l’héritage incontournable de cette mentalité individualiste et du chacun pour soi qui gouvernent notre société depuis un long moment. Que voulez-vous? L’individualisme et la politique ne font pas bon ménage. Ils ne se mélangent pas. Ils sont en contradiction.
Et ce n’est pas en virant davantage à droite que les choses vont s’améliorer. Ça fait tellement longtemps qu’on tourne à droite qu’on tourne en rond. C’est peut-être ça qui nous étourdi au point d’en éloigner plusieurs de la politique. Lucien a peut-être raison de penser qu’on n’a plus les moyens de nos besoins. Notre avoir collectif est de plus en plus concentré dans quelques poches seulement. Mais ce sont des choses qui se changent. L’histoire nous le démontre.
Saint Chartrand, priez pour nous…
L’individualisme, Paolo? Tout à fait!
Nous vivons à une époque où l’autre devient davantage un élément du « décor ambiant » qu’une « présence proche ». Chacun vit largement dans sa bulle, avec son téléphone cellulaire (aux innombrables fonctions parfaitement inutiles…) et papote à longueur de journée avec d’autres accros du bavardage oiseux, se faufilant sur des trottoirs bondés – ou sur des trottoirs déserts – en s’esclaffant seul de ce que lui raconte un interlocuteur invisible.
Ou encore, c’est les écouteurs solidement enfoncés dans les oreilles que notre individualiste se déplacera, s’isolant ainsi au milieu de la foule, une foule d’ailleurs elle-même composée de plusieurs verbalisateurs solitaires que croisent avec indifférence des nuées de branchés sur Ipod.
Et cette accentuation de l’individualisme dans notre société moderne se manifeste également dans l’urgence de satisfaction à l’égard de tout besoin ressenti, ou même d’une simple envie. De la sorte, c’est la zappette à la main que l’on regarde une insipidité sur écran plat géant tandis que le micro-ondes s’empresse de réchauffer un truc peu ragoûtant – mais ayant le grand mérite d’être prêt quasi-instantanément…
Bien sûr, je raille et déraille un peu ici.
N’empêche que le grand défi aujourd’hui, si l’on cherche à aller un peu plus au fond des choses, à ne pas se contenter de surfer sur les apparences et les idées toutes faites destinées à un monde d’individualistes impatients et pressés, eh bien le grand défi consiste à retenir l’attention suffisamment longtemps.
Alors, si comme vous l’écrivez « L’individualisme et la politique ne font pas bon ménage », ce qui me paraît d’ailleurs très plausible, ce n’est probablement pas demain la veille que les choses vont changer de ce côté.
Car à toutes les semaines de nouveaux bidules sont mis en marché, des bidules qui seront souvent devenus presque obsolètes avant la fin de l’année, pour aussitôt laisser la place à d’autres qui connaîtront le même sort, et tous ces bidules ont en commun – à part leur utilité souvent douteuse – d’augmenter à chaque fois la contagiosité de la pandémie individualiste qui sévit.
Un portrait sévère, me reprocherez-vous peut-être. Mais c’est celui que je perçois. Du moins trop fréquemment, chez trop de gens.
@ Pierre Bouchard
Médiacatie 101:
Vous avez bien compris la manœuvre de Gesca-La Presse en mission pour sauver les meubles, il n’hésite pas à utiliser le procédé odieux de l’amalgame: Le problème de la corruption libéral s’étend à toute la classe politique. Histoire de noyer le poisson….rouge
Le procéder de Gesca La Presse est simple on commence avec un sondage (qui mettre la table: Pensez vous que .les politiciens etc .. et non pas: pensez vous que le PLQ est .. corrompu etc.). Ensuite on en a pour 3 -4 jours de publication (histoire de rentabilisé le sondage). Et c ‘est là que les catins de services arrivent: Lucien Bouchard, le donneur de leçons qui participe à la manœuvre en toute connaissance de cause.Ce n’est pas la première fois qu’il sert les intérêts de Charest, dont il feint de ne pas voir qu’il dirige le gouvernement le plus corrompu de notre histoire. Corruption qui coûtera au Québec des dizaine de milliards !
Qui est vraiment Lucien Bouchard
http://www.vigile.net/Le-vrai-visage-de-Lucien-Bouchard,27709
Pendant ce temps, l’opposition s’approche d’une collision frontal avec les libéraux.:
…….
« Amir Khadir et Pauline Marois ont bien compris l’état des choses ».
(..)
« Mercredi, le député de Québec solidaire a lancé à deux reprises un «appel au peuple» à qui il a demandé d’avoir le «courage» de sortir de l’ombre et de dénoncer les situations douteuses dont il est témoin.
«Il n’y a maintenant que le courage de ces citoyens qui peut faire la lumière sur les allégations de corruption dans le financement du Parti libéral du Québec», a-t-il dit lors d’un point de presse. Il a notamment demandé aux salariés qui ont servi de prête-nom à des entreprises pour verser de l’argent à la caisse électorale du PLQ de se dénonce »
(…)
« Jeudi, quelques heures à peine avant le congédiement de Tony Tomassi, Pauline Marois a déclaré pour la première fois que le gouvernement de Jean Charest «présente tous les indices» d’un gouvernement corrompu »
http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/22301/22301
@ Claude
Je ne vous reprocherai certainement pas votre portrait que vous croyez sévère envers notre société de plus en plus individualiste et nombriliste. Au contraire, ce portrait est d’une grande lucidité. Je le partage entièrement. Comme vous je suis étonné des fonctions de plus en plus inutiles qui se multiplient chaque jour sur les appareils électroniques. Le simple bon sens nous indique que les besoins réels ayant mené à toutes ces inventions sont nécessairement déjà comblés. Il me semble farfelu de croire que certaines fonctions réellement essentielles de ces appareils auraient été oubliées jusqu’à ce jour. Alors, toute nouvelle fonction qui s’ajoute peut sembler amusante à prime abord mais en y réfléchissant quelques secondes de plus leur pertinence disparaît complètement.
Récemment Radio-Canada a demandé à quelques accrocs de Facebook de se priver de leur manie pour deux semaines (si ma mémoire est bonne). Au début cette privation a pratiquement provoqué un delirium tremens semblable à celui provoqué chez un alcoolique ou un héroïnomane en manque. À la fin de cette expérience quand même assez courte tous les facebookomanes se sentaient très bien, se demandant même qu’est-ce que Facebook avait bien pu leur apporter de si indispensable jusque là. Ils ont alors presque tous décroché de cette manie. Ces innovations sont insidieuses. On les croient d’abord inutiles et stupides puis on se laisse lentement tenter et séduire. On perd le contrôle et on devient ensuite carrément accroc. Si on réussit finalement à échapper à cette folie on retrouve sa lucidité et on constate finalement que cette nouveauté est, comme on le croyait au départ, complètement inutile et stupide et qu’elle nous a grugé un temps fou qu’on aurait consacré à quelque chose de plus utile, comme la politique par exemple. Ce n’est pas étonnant que les gens se désintéressent de plus en plus de la politique. Le temps n’est pas élastique et on en perd de plus en plus en activités inutiles et stupides.
Concernant mon allusion aux contradictions entre la politique et l’individualisme elle est fort simple. La politique est une affaire de société et non d’individus. Quand la politique s’éloigne trop des préoccupations collectives pour s’intéresser davantage aux préoccupations individuelles les gens s’en désintéressent. Un grand nombre d’individus ne se sentent plus du tout concernés et la plupart des gens n’aiment pas que l’État vienne mettre son nez dans leurs nombrils. Pour la plupart des gens l’État est là pour gérer les affaires de la collectivité et non pour s’occuper des petits caprices personnels.
J.C.Pomerleau. C’est impossible en tant que citoyen doué de sens critique de ne pas voir le travail idéologique des journaux de Gesca.
L’article d’ailleurs avec la photo figurant sur la une de La Presse de samedi, il y a là une volonté de faire impression sur la population claire et nette. Je me doute bien que Josée Legault n’a guère appréciée non plus la lecture de cet article, cette entrevue dont la grandeur d’âme et de vision est égale à zéro. Par contre, sans ressentir de plaisir à la lecture, J.L a pu trouver dans ce brouillon, un matériel d’analyse sur le vide intérieur de nos traditionnels politiciens québécois surtout lorsqu’ils sont généralement autonomistes ou fédéralistes.
Si l’individualisme occidental et présent au Québec semble anéantir l’action politique selon les P.M et C.P, comment retrouver une flamme politique aussi au Québec avec des politiciens comme Bernier, Verner, Charest, Dupuis, Courchesne, Normandeau, Bouchard, Dumont, Rodriguez, Tomassi tant leur médiocrité s’étale partout. Ces politiciens qui nous vendent au plus offrant depuis la confédération ne sont et ne seront jamais que des entrepreneurs de pompes funèbres.
Des petits collaborateurs d’une nation en tutelle rien d’autre et qui ne méritent que mépris. On sait ce que le grand Charles de Gaulle pouvait penser de ces collaborateurs rois nègres au service de gros ou de petits empires au détriment de la liberté de leurs peuples.
Ce sont les acteurs du PQ, du Bloc et même de Q.S, ceux ci en tentant de se rapprocher des péquistes et bloquistes qui ont la mission de défendre la politique comme lieu de changement et non de copinage d’affaires.
Sur l’individualisme. Le monde occidental en ayant fait du chacun pour soi le centre de la vie par le jem’enfoutisme procurera les clés du monde à la Chine et à l’inde. Et ce sera bien fait pour nous et pour nos sociétés de type européen qui auront cru maîtriser la vie, la nature, l’infiniment petit et l’infiniment grand.
J’ai finalement compris, merci Radio-Canada, qui contrôlait nos destins : les maisons de notations comme Standard & Poors. Ils imposent des politiques favorables aux entreprises privées et défavorables aux filets sociaux et et au bien commun. Si les gouvernements ne plient pas l’échine, ils subissent une décote. Il fallait y penser.
Tous les gouvernements occidentaux vivent au-dessus de leurs moyens et sont à la merci de ces maisons de notations. Les maisons de notations sont dans la manche des multinationales, les avant-postes. Qui contrôle les maisons de notations contôle l’économie mondiale.
Alors, à moins d’élire un parti qui cracherait au visage des maisons de notations et serait prêt à nous faire payer le prix de ce courage : une décote douleureuse et dispendieuse, ruineuse, il importe peu d’élire quelque parti que ce soit, les PPP et autres horreurs ruineuses seront au programme car nous n’avons plus le gros bout du bâton. Ces criminels s’entendent comme larrons en foire pour nous faire les poches. Le gouvernement mondial est là, chez ces criminels à cravates et complets trois pièces.
Avec ces scénari, il est facile de comprendre l’indifférence des gens qui se sont abstenus de voter. A quoi bon, chantait Gainsbourg. Je ne suis pas d’accord avec cette attitude défaitiste, mais je la comprends.
Aux armes! citoyens. Tous aux urnes pour voter pour un parti qui se tiendra debout, avec nous. Ce parti ne sera pas de la droite, ni de centre droite. On a vu de quoi ils sont capables : nous vendre aux plus offrants.
Vous êtes un grand philosophe, Monsieur Gingras.
Malheureusement, qui écoute de nos jours les mots sensés de ces penseurs éclairés et de ces observateurs attentifs de la société que sont les philosophes?
Vous et moi sommes dans le même bateau – que dis-je! – dans la même petite chaloupe qui prend l’eau… Ramons et ramons encore… Avec un peu de chance, peut-être arriverons-nous malgré tout à bon port…
Après la pluie – et même la neige en mai! – le beau temps, paraît-il.
Bonjour Mme Legault,
J’ai bien aimé votre réplique hier a TLMP au commentaire suivant (cit approximative et de qui je ne me rapelle plus): en parlant de leaders et de la rareté de leaders, ON A DES LEADERS QUI SONT DEVENUS DES LUCIDES, ce à quoi vous avez rétorqué NON!!! TRANSLUCIDES!
Totalement vrai et BRAVO! vous avez vu juste.
Bye
Avis aux détracteurs de Lucien Bouchard: vous vous exposez à commettre un crime de lèse-majesté.
Monsieur Bouchard, du haut de sa superbe, ne souffre pas la contradiction.
Et pourtant le roi est nu…
Merci beaucoup M. Perrier. Cassandre aussi avait raison. Ça lui a fait une belle jambe. 🙁
David vaincra-t-il Goliath une fois encore? Souhaitons-le nous.
Cordialement.