Drôle de départ pour la Commission Bastarache créée par le gouvernement Charest pour enquêter les allégations faites par l'ancien ministre de la Justice, Marc Bellemare, quant à un possible trafic d'influence dans le processus de nomination des juges.
Sur huit procureurs nommés à la commission, il n'y a pas une seule femme:
http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2010/05/20100511-141309.html
Ce mardi, à l'Opposition officielle, la députée Carole Poirier, a d'ailleurs dénoncé cet état de fait: «La décision prise par le juge Bastarache de nommer que des hommes est totalement incompréhensible. Est-ce à dire qu'il n'y a aucune femme compétente pour siéger à une telle commission d'enquête? C'est non seulement décevant mais injustifiable et anormal».
Quant au directeur des communications de la commission, Guy Versailles, il explique que cela ne fut pas fait volontairement. Mais que Me Bastarache «a recruté les gens en fonction de leurs compétences et de leur expérience dans des commissions antérieures».
En fonction d'expérience dans des commissions antérieures?
Soit, rares furent les femmes procureures dans des commissions d'enquête. On pense ici à Marie Cossette de la Commission Gomery.
Donc, justement, de prétexter l'expérience dans des commissions antérieures, n'est-ce pas là un moyen, même tout à fait involontaire, de perpétuer les mêmes pratiques?
Pourquoi ne pas innover tout en cherchant les meilleures compétences?
Sinon, faudra-t-il rebaptiser la Commission Bastarache par la «Commission des cravates»?…..
Bonjour Mne.Legault
Avez-vous remarqué comment cette commission Bastarache, les accusations de Marc Bellemare à l’endroit de Jean Charest et j’ajouterais la démission de Tony Tomassi sont passées presque aux oubliettes dans la tête des gens dernièrement?
Un signe des temps, comme le disait si bien Jacques Parizeau: » On ne peut pas demander à un peuple d’être tendu comme la corde de violon pendant une décennie. »
L’été arrive, avec elle la légèreté de vivre; Jean Charest compte bien nous faire oublier la politique coûte que coûte, avec l’aide du Canadien en finale… si on croit aux miracles.
P.S. Jean Charest gouverne par quotas sur toutes ses formes: ça dû échapper au Juge Bastarache qui n’a nommer aucune femme, Signe que Jean Charest s’est embarqué dans un autre bateau qui prend l’eau, pour faire changement.
Les comportements et réflexes issus d’une culture particulière ont la vie dure. On voit ce que la culture du graissage de pattes et de la corruption fait faire au PLQ de Charest…
Bastarache est lui aussi aux prises avec ses vieux démons. Et là je donnerai raison à l’expression qui dit «Quand on veut, on peut». Encore faut-il le vouloir. Si Bastarache avait voulu avoir des femmes sur sa commission, il y en aurait. Non, c’est juste que pour lui ce n’était pas important.
Si au départ, comme il a été mentionné, c:est M Dupuis qui a communiqué avec ce M le Juge, on ne peut que s’inquieter des résultats de cette pseudo commission,
D.abord l.importance accordée à cette affaire. M Dupuis nous explique qu’il ne s’informe pas des contrats donnés par son ministère, (1,6 M ), mais est pret à rencontrer des citoyens, qui ne sont pas de son comté, pour des questions touchants un permis d’armes. On comprend déjà difficilement l’ordre de ses priorités, ou plutot qu’on les comprends trop biens.
Si, dans toute la situation actuelle, ou a peu pres tous les ministres importants se retrouvent avec pareils doutes quant à leur conduite, la lumière à faire, de toute premiere importance, ce trouve à etre celle entourant une seule personne…
Je crois qu’il n’y a pas de hasard. Et quoi de mieux quand on joue un jeu que d’en controler les reglements, les joueurs et les arbitres, Ne manquerait plus que de controler les journalistes qui couvrent l’.venement, Mais ca c’est impensable,
Très révélateur. Une femme fait le ménage mieux qu’un homme, normallement. Elle n’aime pas les coins ronds. Elle ne lésine pas sur l’huile de coude. Les hommes, eux, sont facilement relativistes. Du moment que c’est mieux qu’avant, on ne cherche pas la perfection blanc-bleu, ou Spic & Span comme on dit ici.
Peut-être M. Bastarache ne veut-il pas frotter trop fort de crainte d’abîmer le faux vernis qui ne nous éblouit pas.
M. Bastarache est le digne reflet de son millieu, un millieu d’hommes. Pour lui, c’est normal. Il est d’une autre époque. Remarquez, il n’est pas trop tard pour corriger le tir. Il peut demander à une ou deux ou trois personnes de se désister et les remplacer par des femmes compétentes.
Maintenant que le signal d’alarme a été tiré, voyons voir…
Pour avoir de l’expérience il faut en vivre une première, nécessairement dénuée d’expérience. Les huit procureurs nommés à la commission Bastarache n’avaient pas d’expérience… avant d’en avoir. Le juge Bastarache lui-même n’est pas né avec de l’expérience.
S’il fallait que pour faire une chose il soit nécessaire de l’avoir déjà fait la race humaine serait disparue avoir d’être apparue.
Et puis l’expérience ne mène pas nécessairement à la compétence. Jean Charest en est à plus de 7 ans d’expérience comme premier ministre et pourtant il est aussi incompétent qu’à sa première journée à ce poste. Il en est à son troisième mandat, ce qui est rare, et pourtant il demeure profondément incompétent. Plusieurs premiers ministres ont été excellents même si, nécessairement, avant d’être premiers ministres ils n’avaient jamais occupé de postes similaires.
Il n’y a que des idiots pour croire qu’on puisse naître expérimenté et visiblement le juge Bastarache fait partie de cette catégorie. Ce n’est pas rassurant pour la suite des choses.
Ai entendu cet après-midi à un bulletin de nouvelles que le juge Bastarache avait fait des pieds et des mains pour obtenir la participation de la gente féminine à des postes clés. Elles auraient toutes refusé. Ah!
Que dire maintenant?