Comme promis dans mon billet d'hier, voici ma chronique d'aujourd'hui de la Gazette où j'analyse une enième raison faisant que le gouvernement Charest s'inquiète. Soit, dans ce cas-ci, le fait que sa majorité à l'Assemblée nationale est plutôt fragile avec 66 sièges sur 125…
http://www.montrealgazette.com/opinion/Could+Liberals+majority+danger/3025392/story.html
**************************************************************
REVUE DE L'ACTUALITÉ:
Dans le cadre de la revue de l'actualité à laquelle je participe tous les vendredi matins avec ma collègue Nathalie Petrowski, dans le cadre de l'émission de Christiane Charette, j'ai également discuté avec Mario Dumont des problèmes actuels du gouvernement Charest. Dont l'inévitable question de l'«éthique».
Nous avons aussi discuté de la fameuse entrevue qu'il a donnée à La Presse le 8 mai dernier avec Lucien Bouchard.
Une entrevue dans laquelle M. Bouchard disait que les Québecois n'ont «pas le droit» d'être cyniques. Et où M. Dumont dénonçait ce qu'il appelle le «délire de l'éthique» actuel… Mon point de vue: on ne peut pas placer «délire» et «éthique» dans la même phrase. Surtout pas en ce qui concerne les gouvernements. Et surtout pas avec ce qui se passe au Québec où l'«éthique» semble être plutôt en déficit…
Le Commissaire fédéral aux langues officielles a également parlé du bilinguisme des juges de la Cour suprême: nécessaire ou pas?…
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2009-2010/chronique.asp?idChronique=110862
******************************************************************
UN «SPORT EXTRÊME»:
Petite auto-plogue:
Ce vendredi soir, 19h00, à la Première chaîne de Radio-Canada (rediffusion dimanche 23h00), je serai à l'émisson Le Sportnographe avec une chronique portant sur le politique comme «sport extrême».
Et avec, en extra, quelques «perronnismes», certains authentiques et certains de ma propre plume pour les circonstances…. http://sportnographe.radio-canada.ca/
******************************************************
@ Photo de M. Dumont & Lucien Bouchard: Ivanoh Demers, La Presse
Sans qu’ils joignent les rangs d’un autre parti, pour autant qu’ils s’abstiennent de voter le moment venu, il suffirait d’une quinzaine de simples députés («backbenchers») libéraux honnêtes qui, ne voulant plus que leur nom soit associé au PLQ corrompu de Charest, quittent ce parti pour qu’on n’ait plus à supporter le PLQ de Charest pendant encore 3 ans.
Croyez-vous que c’est possible ? Croyez-vous qu’il puissent encore se trouver une quinzaine de députés libéraux honnêtes à l’Assemblée nationale du Québec ?
L’avenir nous le dira. Mais à date aucun n’a eu le courage de faire le pas. Est-ce parce qu’ils n’existent pas ou est-ce parce qu’ils sont des lâches ? Qui vivra verra !
M. Drouin espère mais un député du PLQ full-fédéraliste, va avoir de la difficulté à virer souverainiste ou faire un mouvement qui aiderait les souverainistes à prendre le pouvoir. Fausse espérance, à mon avis. Ils pourraient, à la rigueur virer député indépendant ou Vert ou Adéquiste ou même Hells mais pas « séparatiste ».
Bonjour Mme Legault,
Vous pour qui la politique n’a plus de secret, connaissez-vous quelques députés du Parti Libéral dont l’appartenance ne tient plus qu’à un fil? Ou soupçonnez-vous que certains députés en particulier puissent réfléchir à leur avenir en ce moment?
Un nom qui me vient en tête, celui de Pierre Paradis, qui ne semble pas être dans les bonnes grâces de son chef depuis tellement longtemps qu’on est en droit de se demander pour quelle raison il demeure au sein du parti… (à moins bien sûr qu’il trempe lui aussi dans des cas qui pourraient lui retomber dessus s’il quittait…)
@ Gilles Bousquet
Je n’ai jamais dit qu’ils devraient se joindre à un autre parti politique ou même devenir séparatistes». Juste ne plus être des libéraux associés au PLQ corrompu de Charest. Le reste, l’actuelle opposition en fera sûrement son affaire.
@Sylvain Gauthier
Paradis vit peut-être l’enfer en ce moment. C’est à lui de le dire. Peut-être que les citoyens de sa circonscription pourraient attiser le feu.
Qui vivra verra.
M. Gauthier, ne comptez pas sur M. Paradis parce que, avec toutes les claques sur la gueule, reçues par M. Charest, s’il est encore Libéral, c’est qu’il y croit très fortement. M. Paradis a la foi, l’espérance et la charité Libérale très provinciale que nul ne saurait ébranler avec un petit soupçon de masochisme pour assaisonner le tout.
@ M. Drouin,
Quitter les rangs des Libéraux, c’est donner le pouvoir aux séparatistes. Ca me surprendrait. Moi je pense qu’on va voir la naissance d’un nouveau parti de centre-droite fédéraliste dans un futur proche, car ça prendra toujours une alternative au séparatisme.
M. Bertrand a raison dans son raisonnement mais, il y a déjà un parti de droite fédéraliste, l’ADQ.
Le bilinguisme des juges à la Cour suprême. Parlons en. Plutôt, parlons de la merveilleuse occasion rêvée qu’on donné les sénateurs conservateurs du Québec pour justifier une fois de plus la nécessité de la présence du Bloc pour défendre les intérêts du Québec.
Au lieu de voter pour le bilinguisme des juge, comme l’aurait fait n’importe quel Québécois ayant le coeur à la bonne place, ils ont voté contre les intérêts du Québec, encore une fois, pour favoriser les intérêts du ROC. On en demandait pas tant. Mais merci quand même. 🙂
Quand aux inquiétudes de M. Charest, je ne me fais pas d’illusions. Il est trop alliéné pour posséder cette faculté. Tant qu’il ne sera pas éjecté de son siège par les bonzes du parti, il peut\pourra dormir tranquille. No hay problemas compadre. Tout baigne!
Garder le cap. Favoriser les intérêts des particuliers. Continuer à démolir Québec inc. Voilà le programme. Avec Charest en selle, l’affaire est ketchup. Hue! Cocote.
Les temps sont propices aux conjectures. Cela est dans l’air du temps en cette période où le néo-conservatisme a montré toute l’étendue de son ineptie depuis le reflux de l’ère Bush. Depuis, les gouvernements minoritaires succèdent aux gouvernements à peine majoritaires, ici comme ailleurs. Bref, la socialisation des forces de productions économiques est à la recherche de son drapeau, tantôt avec celui des néo-conservateurs et leur outil qu’ils veulent magique, soit celui des PPP, tantôt avec celui des grandes opérations de sauvetage des institutions financières, banques d’investissements en tête. Qu’à cela ne tienne, le navire semble toujours tanguer.
Mais si par-dessus cette misère des structures mêmes de l’économie se surajoute des magouilles partisanes du genre de celles dont nous afflige notre pourtant très provincial gouvernement, alors la coupe déborde. C’est alors que dans les oppositions se manifestent des mouvements sismiques que des époques plus calmes ne sauraient entretenir. Pour ce qui est de nous, ici et maintenant, des alliances potentielles se font et se défont. Un parti d’opposition qui tantôt se voyait arriver au pouvoir est désormais sur la touche. Ceux qui naguère rêvaient de l’assimiler lui tournent à présent le dos au grand dam de ceux qui seraient même prêts à faire semblant de s’y intégrer pour y faire éclore en douce leurs valeurs plus à droite. Ceux qui se voient tantôt arriver au pouvoir vont même jusqu’à tendre la main à ceux qui au pouvoir voudraient continuer de jouer ce même rôle maintenant que leur défaite leur est plus proche.
Mais tous ces scénarios n’appartiennent-ils pas à un monde politique où le mode de scrutin est tout sauf un scrutin majoritaire à un tour, lequel est fatal aux tiers partis ? Cette chape du mode de scrutin n’a-t-elle pas pour corollaire la sacro-sainte ligne de parti qui n’est en fait que l’espérance reportée d’accéder au pouvoir dans l’alternance ? En L’occurence, penser à l’éclosion d’un quatrième parti, voire d’un cinquième parti d’opposition, ne relève-t-il pas du fantasme ? Si tel est le cas, comme je le pense, ce n’est pas demain la veille qu’il y aura des élections au Québec.
@Michel Bertrand
«Quitter les rangs des Libéraux, c’est donner le pouvoir aux séparatistes.»
Coudon ! Quant est-ce qu’on va arrêter de penser que si ce n’est pas Blanc c’est que c’est noir ?
Êtes-vous en train de confirmer qu’il y a du monde qui préfèrent se faire enfirouaper pas les fédéralistes plutôt que de donner le pouvoir au PQ ? C’est-y la raison qui fait qu’ils prennent leur trou sans rien dire ? Pour paraphraser un certain artiste qui fit scandale je leur dirais à ceux-là : «Vous-êtes pas tannés de vous faire f… gang de caves !»
@ M. Bousquet
« […]ne comptez pas sur M. Paradis parce que, avec toutes les claques sur la gueule, reçues par M. Charest, s’il est encore Libéral, c’est qu’il y croit très fortement. »
Vrai que certaines croyances sont supportées par une foi inébranlable, mais même les plus fervent croyants avouent mille et un péchés sous la torture… Hehehe!
Comme le souligne M. Drouin, sa foi pourrait être ébranlée par les électeurs de sa circonscription, si bien sûr M. Paradis souhaite demeurer en politique. Considère-t-il qu’il approche de l’heure de la retraite de toute façon?
Et parmi les autres députés que l’on ne voit jamais, n’y aurait-il pas parmi eux un être qui ne bénéficie pas assez de sa situation pour se permettre de couler avec la bateau? Le genre d’individu qui aurait plus à perdre à protéger les maîtres qu’il sert?
@ M. Audet
Dans notre système électoral, les deux partis qui se sont échangés le pouvoir depuis de nombreuses années ont tout intérêt à conserver le statut quo, pour le plus grand malheur de la démocratie.
Un système proportionnel mixte, tel celui de l’Allemagne, permettrait non seulement de laisser une plus grande place aux idées nouvelles des tiers partis, mais aiderait probablement à la participation le jour des élections. Lorsque chaque vote compte, l’électeur est incité à faire entendre son opinion. Combien de fois ai-je entendu le fameux: « je ne vote pas, car dans ma circonscription mon vote ne changera rien au fait que tel candidat va l’emporter ».
Tout cela, c’est sans compter que dans notre système politique, le Premier Ministre a un pouvoir démesuré.
@ Sylvain Gauthier
Un système proportionnel je n’ai rien contre. Mais je crois qu’il faudrait éviter un système comme à Israël où de très petits partis religieux imposent leurs dictats d’une façon que je trouve déplorable.
Mais, dans notre système c’est le parti au pouvoir qui seul peut amener un tel changement. Or personne ne veut couper la branche où on est assis.
Pouvons-nous imaginer une situation plausible et possible où nous pourrions aboutir à un système proportionnel réalisable ?
@Marc Audet
Cher Monsieur,
J’aime bien votre pensée et votre façon de voir les choses.
Mais je vous trouve fort énigmatique. Dans votre deuxième paragraphe j’aurais apprécié y voir des noms.
Pour nous débarrasser du très provincial PLQ-Charest, le secret est dans le vote stratégique. Il s’agit de voter pour le candidat local, même s’il n’est pas de notre parti favori, qui a plus de chances, dans les derniers sondages locaux, de défaire le candidat du PLQ de son comté. Bingo, le PLQ sur le Q.. Enfin !
Intéressantes propositions des membres concernant le mode de scrutin avec plus ou moins de pondération à la proportionnelle. D’un côté les avantages, soit plus de démocratie et de participation au vote ; de l’autre les désavantages, soit des coalitions de gouvernement plus difficiles à organiser. Mais le prix à payer est-il démesuré compte tenu des avantages ?
En poussant les cas de figures jusqu’à leur limite, ne verra-t-on pas arriver le jour où la revendication pour la proportionnelle viendra de ce parti libéral qui, se voyant confiné aux seuls comtés à majorité anglophone, voudra s’assurer d’une plus grande représentation à l’Assemblée nationale. Scénario assez ironique, n’est-ce pas !
Monsieur Drouin
Mes excuses pour cette façon sibylline de m’exprimer, mais la raison en étant de ne point vouloir blesser des susceptibilités, bien compréhensibles par ailleurs, tout en ne perdant pas de vue l’âpreté des luttes derrière les mots, je suis sur que vous ne m’en voudrez pas.
@Marc Audet
Votre sens de l’honneur vous honore. Mais je suis de plus en plus enclin à penser que nombre de fourbes se fient justement sur vos beaux et bons principes pour se défiler et ensuite jouer les vierges offensées. Je pense que la manière la plus productive de combattre la fourberie est de nommer un chat un chat et d’identifier ceux qui sont l’objet de nos reproches. Je suis relativement convaincu que vous êtes aussi intelligent que moi et que votre jugement est aussi bon que le mien. Notre éducation judéo-chrétienne n’est pas de nature à favoriser l’expression de nos convictions, fussent-elles justifiées. Je m’efforce de ne pas trop présenter l’autre joue quant on me gifle.
Quant à moi, blesser des susceptibilités m’importe peu quand on pense en terme de corruption généralisée. Plusieurs ont encore l’opportunité de faire amende honorable et de se dissocier du PLQ et de Charest fourbes et corrompus.
«Une porte est ouverte ou fermée.»
L’essentiel du problème relatif au vote, ici au Québec, tient à la bipolarisation politique qui contraint les électeurs à ne pouvoir appuyer que le parti conforme à leur allégeance souverainiste ou fédéraliste.
De la sorte, on pourra être insatisfait ou même très mécontent de beaucoup de choses relativement au parti représentant notre allégeance, tout en ne voulant aucunement passer dans le camp adverse.
Ce qui serait d’ailleurs impossible car contre-nature.
Avec pour navrante conséquence que chaque nouvelle élection québécoise est dans une bonne mesure un nouveau référendum, avec toutes les autres questions aux programmes des formations politiques étant en pratique reléguées loin derrière le véritable enjeu dans les préoccupations citoyennes.
Un inextricable et très nuisible noeud gordien – et aucun vaillant Alexandre en vue…
@ Claude Pérrier qui nous dit :
« L’essentiel du problème relatif au vote, ici au Québec, tient à la bipolarisation politique qui contraint les électeurs à ne pouvoir appuyer que le parti conforme à leur allégeance souverainiste ou fédéraliste. »
Pour une fois, nous sommes d’accord.
Christian Montmarquette
Réféences :
« Fédéralisme -Souverainisme » : Une dialectique aliénante :
http://www.vigile.net/Federalisme-Souverainisme-Une
« LE CINQUIÈME POUVOIR »
« Le peuple» : le grand absent de notre système démocratique
http://www.facebook.com/home.php#!/notes/christian-montmarquette/le-cinquieme-pouvoir/388733673911
.
Enfin, la déclaration qui fait du bien à entendre: « Mme Marois a dit que le but de l’opposition officielle était de se débarrasser du gouvernement, dès que possible. »
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201005/16/01-4280917-marois-pourrait-defaire-le-gouvernement-si-loccasion-se-presente.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B42_acc-manchettes-dimanche_369233_accueil_POS5
Et, pour l’Opposition officielle, la meilleure chose serait probablement de se débarrasser de Mme Marois…
Comme quoi, rien n’avance particulièment, ici. Encore beaucoup d’eau à couler sous les ponts avant d’arriver à quelque chose.
M. Perrier, un gentil fédéraliste, en a profité pour donner un conseil aux souverainistes, celui de se débarrasser de Mme Marois. Une autre indication qu’ils devraient ne pas l’abandonner comme ils le font avec tous leurs chefs.
Si le PQ passait son temps à faire autre chose que de vouloir toujour se débarrasser des Libéraux, peut-être que la société québécoise avancerait plus vite… Difficile de gouverner quand tout ce qu’on fait est systématiquement bloqué par l’opposition…
Que voulez-vous, le PQ met uniquement son energie à faire enrager le peuple en mettant en évidence des irrégularités. Oui, c’est légitime, mais ça demeure des PACOTILLES par rapport aux véritables problèmes du Québec.
Je blâme le PQ pour avoir la tête dans le sable et je blâme les Libéraux d’avoir été faibles et d’être en train de donner sur un plateau d’argent le Québec aux séparatistes.
Merde et remerde! On est pas sortis du bois… Le ciel s’assombrit.
La meilleure chose serait probablement de ne pas se débarasser de Jean Charest; un premier ministre qui bat des records d’impopularité, la seule chose qu’il n’a pas voler lors de ces trois mandats.
M. Bertrand, si le ciel des fédéralistes s’assombrit, ça veut dire que celui des « /séparatistes » s’éclaircit…Yesssssss !
Nous serons bientôt prêts pour une vraie confédération canadienne avec un État du Québec souverain.
@ M.Bertrand
Aux coulisses du pouvoir à Radio-Canada aujourd’hui, on a ressorti un extrait des promesses de Pierre-Élliot Trudeau avant le référendum de 1980 où il promettait du changement dans la constitution en faveur du Québec en mettant les sièges libéraux au Parlement canadien en jeu…
ensuite il y eu Meech, le scandale des commandites, l’appui à la guerre en Irak,en Afghanistan, à Israël au Liban par les conservateurs, ect…
Jean Charest, c’est la cerise sur le sunday.
@ M.Bousquet
« Nous serons bientôt prêts pour une vraie confédération canadienne avec un État du Québec souverain. »
J’espère que vous avez raison: Mais peut-être qu’ils voudront aussi ne rien savoir du Québec…
On risque de se retrouver seuls, très seuls…
Bonne chance pour votre coup d’état, soit dit en passant… La bagarre est en train de reprendre chez les Pequistes, et vous n’êtes pas encore au pouvoir.
M. Bertrand, quelle bagarre chez les péquistes ? Ça serait bon pour un fédéraliste, une vraie confédération, ça conserverait des liens canadiens que vous souhaitez tant à la place de risquer de tout perdre le lien canadien aux réels séparatistes qui ne veulent rien savoir du ROC.
Pour ce qui est du PQ, Mme Marois semble en plein contrôle et savoir comment naviguer pour remplace M. Charest qui utilise le pouvoir du Québec d’une façon qui ne devrait pas trop vous enchanter. Est-ce qu’elle irait jusqu’à la séparation du Québec ? Ce sont les Québécois qui vont décider, à la fin. Elle ne pourra pas les tirer plus loin qu’ils souhaitent aller.
M. Bertrand qui écrit : «On risque de se retrouver seuls, très seuls…»
Non-monsieur, quand les Québécois auront décidé, par une solide majorité, le genre de participation qu’ils désirent avec le ROC, ils vont céder à cause de l’avantage qu’ils vont en tirer, autrement, s’ils ne veulent rien savoir « le ROC », ils risquent de se faire couper le Canada en deux parties inégales « par un Québec séparé d’eux » avec douanes pour aller de Toronto à Halifax et autres petits inconvénients comme la perte de la voie du St-Laurent ou une entente Québec-États-Unis ou autre.
En plus la Cour ^suprême les oblige à négocier une demande claire avec une majorité claire du Québec. S’ils ne veulent pas faire chambre à part, ils vont risquer le divorce.
@ M. Bousquet
J’admire votre idéalisme, M. Bousquet, mais vous me faites penser à Perrette et son pot de lait…
Vous pensez vraiment qu’ils vont céder?
Un Québec souverain ne négociera jamais d’égal à égal avec le Roc ou les US… Et même si le St-Laurent appartient au Québec. Ils ne tolèreront jamais qu’une république d’à peu près 7 millions (choc démographique, donc chiffre à la baisse) gouvernée par l’extrême gauche contrôle un élément si vital pour les 330 autres. Le Québec souverain vivra des pressions politiques et économiques qu’on aura jamais vu jusqu’a présent. Et je pense aussi aux autochtones, Ils n’ont aucun intérêt au Québec souverain. Il y a de fortes chances qu’ils disent quelque chose du genre: « We will not recognize the sovereignty of Quebec ».
Mes détracteurs m’accuseront alors de brandir le spectre de la peur. Je leur répondrai du contraire, que ce n’est que le gros bon sens.
Ca ne balance pas, ce projet… Si on divorce, c’est le Québec qui va se faire shafter. Vous ne me convaincrez jamais, désolé.
Pour finir avec les ti-copains Péquistes: Pauline, cet après-midi s’est servie de la métaphore du Canadien et des séries… Tout est récupérable en politique, hein? Les Flyers ont massacré notre équipe ce soir. J’espère que Pauline va mieux choisir ses métaphores à l’avenir (mort de rire mais c’est pas drôle).
Il faudrait aussi donner au FRAPRU l’adresse du château de Pauline, histoire de balancer les choses. Mais le taxi risque d’être cher pour y aller. Ils pourraient refiler la facture aux Péquistes, c’est une idée ça…
Allez, M. Bousquet, ciao,
je disparais et laisse le champ libre aux frustrés pour qu’ils puissent m’insulter si bon leur semble.
On se reverra au bureau de vote, la seule place où on peut faire encore une différence, et non, on ne se laissera pas faire, M. Bousquet…
M. Bertrand, l’extrême gauche c’est Québec solidaire, qui tire 8 % du vote au Québec, pas le PQ qui est maintenant plus au centre qu’à gauche.
C’est vrai qu’il y a un danger de tenter la chose mais faut la faire comme M. Lévesque la préconisait : Négocier vers une affaire qui ferait l’affaire de tous les partenaires, pas la confrontation d’où nous sortirions victimes et déficitaires. Mme Marois semble avoir compris l’affaire de la bonne manière…genre.
Ne dites jamais « jamais », ça manque de flexibilité et ça vous ferme des portes inutilement. Il est bon d’accepter le changement de temps en temps. Si chacun fait un pas dans la direction de l’autre, pour éliminer les chicanes fédéraistes-souverainistes-indépendantistes québécoises actuelles.
Le pari sur la Souveraineté n’est pas une promesse d’honnêteté ni de réussite parfaite pour l’avenir d’un peuple, tout comme devenir adulte ne l’est pas non plus pour un être humain; est-ce une raison de ne pas la faire (Souveraineté) ni ne pas le devenir (Adulte)? Bien sûr que non. Mais ça rend un peuple, tout comme un adulte, les seul responsable de ses actes et de ses réussites, de sa VIE et de son AVENIR.
N.B.: Ça empêchera aussi le gouvernement national des Québécois, qui aura alors tous les pouvoirs, lois, taxes et impôts d’accuser le gouvernement national des Canadians.
M. Verreault, vous voulez pour le Québec, un siège à l’ONU et former une armée québécoise pour l’OTAN ? Avoir des ambassades partout sur la planète ? Avoir une monnaie québécoise ? Des douanes avec l’Ontario et le Nouveau-Brunswick en plus ? Tout ça pour nous rendre plus heureux ! ?
@Michel Bertrand
Doux Jésus…
Le colonialisme cérébral est perpétuel…
Gilles Bousquet: Je veux pour le peuple québécois la normalité d’avoir un pays et d’être égal à tous les autres peuples qui ont un pays. Ça ne rend pas plus ni moins heureux, ça rend normal, c’est comme devenir adulte pour un être humain.
M. Verreault, merci pour votre réponse claire mais, j’aime ça savoir jusqu’où peuvent aller les Québécois pour se sortir du Canada et faire un pays avec le Québec. Exemple : Est-ce que vous iriez jusqu’à vous appauvrir genre : J’ai perdu mon job et ma maison parce que mon employeur s’est fait barres sa marchandise en Ontario et aux États-Unis en représailles à une déclaration unilatérale d’indépendance du Québec et je n’ai rien trouvé d’autre parce que nous sommes entrés en récession depuis la sécession.
M. Lévesque voulait négocier la souveraineté avec une association économique mais d’autres indépendantistes actuels veulent séparer simplement le Québec du ROC pour se partir ce qui me semble une dangereuse façon de procéder, principalement au point de vue économique,. Pas vous ?
Monsieur Bousquet: Votre campagne de peur date un peu, vous savez, genre: « Les vieux vont perdre leur pension. Le prix de l’essence va augmenter. Le chômage augmentera de 100%. Et pourquoi pas, un séisme qui fera plonger le Québec dans un ravin et qui l’engloutira dans l’Atlantique… »
Non, non M. Verreault, je veux juste savoir la profondeur de votre engagement comme pour la religion catholique quand il y avait des nouveaux Chrétiens qui allaient jusqu’à se faire manger crus par les lions de César à la place de renier leur religion.
Je vous demande si vous allez jusqu’à accepter la pauvreté matérielle, si nécessaire « pas la mort » seulement, pour le plaisir d’accéder enfin à la souveraineté du Québec ou si, au contraire, vous souhaitez devenir plus riche avec la souveraineté.
Personnellement, je n’ai pas peur puisque j’ai voté 2 fois OUI aux référendums de 1980 et 1995 mais aux conditions de la souveraineté-association ou de la souveraineté-partenariat, pas à la pure et dure séparation sans négociation avec le ROC. Est-ce que vous saisissez bien la différence d’approche ?
Ou si vous voulez, pas à n’importe quelles conditions où le ROC et les États-Unis pourraient nous boycotter après une victoire du OUI à 50,5 %…genre.
Beaucoup de bavardage et de spéculation, ici…
Et puis, à ce qu’il ressort aux dernières nouvelles, Mme Marois ne contrôle même pas sa propre formation politique. Ses idées ne passent apparemment pas la rampe chez elle.
Alors, avant que le PQ puisse sérieusement se présenter comme une solution de rechange opérationnelle face aux libéraux, il faudra soit que Mme Marois commence à faire ses devoirs, à consolider ses appuis parmi les siens, ou que le Parti québécois se trouve – encore une fois – un nouveau chef.
D’ici là, tout le reste n’est que du bla-bla-bla…
M. Perrier, M. Lévesque ne contrôlait pas plus les membres du PQ. Il devait menacer de démissionner pour faire passer ses idées, ce qui n’est pas le cas de M. Charest dont les membres du PLQ le suivent comme si c’était le boss de la secte.
Le PQ est un parti d’idées et le PLQ, un parti d’idées du boss à condition que ce soit payant…monétairement, on s’entend. .
Une chance que M. Perreir ne bavarde pas, lui, ça repose des autres.
Félicitations !
La photo me fait penser à deux fantômes.