@ Autre époque où le «politique» et le «religieux» jouaient aux «vases communicants»
Dans les médias québécois et canadiens-anglais – dont Le Devoir qui fait un travail de journalisme admirable sur le sujet -, on se demande de plus en plus si la «droite religieuse» exerce une «influence» sur le gouvernement de Stephen Harper?
Et si la question était tout simplement mal posée?
Et si, dans les faits, la réalité était plutôt que la droite religieuse et le gouvernement sont en quelque sorte des «vases communicants»?
Ou, si vous préférez, des «compagnons de route» aux plans idéologiques et religieux, lesquels se renforcent et s'alimentent l'un l'autre et qui, ce faisant, servent leurs propres intérêts tout en servant ceux de l'autre.
Bref, ce n'est pas tant que la droite religieuse «influence» comme tel le gouvernement Harper, mais plutôt que cette droite religieuse et le gouvernement Harper sont sur la même longueur d'ondes. Et sont par conséquent des alliés objectifs.
C'est du moins l'hypothèse que j'avance et l'analyse que j'en fais dans ma chronique de ce vendredi dans The Gazette:
http://www.montrealgazette.com/opinion/religious+right+Harper/3080786/story.html
*******************************************************************
Et, parlant du gouvernement Harper, le député conservateur Maxime Bernier se joignait à nous ce matin, dans le cadre de notre revue de l'actualité hebdomadaire chez Christiane Charette (diffusée aussi en reprise sur la première chaîne de Radio-Canada le vendredi soir à 20h00).
Notre revue incluait, entre autres sujets, un échange intéressant sur le rôle de l'État ainsi que sur la «manie du contrôle» du premier ministre Harper….
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2009-2010/chronique.asp?idChronique=111843
**********************************************************************
Sur ce, un bon & très beau week-end!
**********************************************************************
C’est la photo qui m’intéresse le plus dans cette page plus que l’article qui en deux mots, rappelle surtout le caractère très idéologique du parti conservateur.
Dans l’image, l’homme à la soutane à presque disparu de la société par sa moindre valorisation. Tandis que les bourgeois et les notables à veston cravate dont Duplessis sur la photo existent toujours de nos jours pour nous rappeler leur dite importance. D’ailleurs une photo montage à la photo shop pourrait substituer la photo de Charest à celle de Duplessis, ce qui pourrait s’avérer intéressant et hautement symbolique. La présence de politiciens notables et hier d’évêques lors d’inaugurations est une façon d’exprimer le rôle pesant d’élites dans la société. Ces élites prétendument éclairées soucieuses de montrer le droit chemin au bas peuple. Cette photo symboliquement renforcée par son caractère noir et blanc offre une démonstration éclatante d’un certain pouvoir patriarcal d’autant plus fort qu’il est proprement réactionnaire et profondément conservateur.
Harper lui veut nous offrir une nouvelle version du conservatisme white anglo saxon protestant par une politique hypocrite.
J’ai entendu les propos de Maxime Bernier à l’émission de Christiane Charette ce matin. J’ai beaucoup de difficulté à comprendre qu’on donne si facilement la voix à Bernier, ex-petit-ami-de-coeur d’une dame ayant eu ses entrées avec des groupes à la moralité douteuse. Ce n’est pas la première fois que Charette invite Bernier à son émission. C’est à croire qu’elle a un faible pour les grands blonds aux yeux bleus. Mais trêve de commérage.
J’écoutais Bernier et je trouvais Bush le deuxième pas si pire tout compte fait. Économiquement, Bernier ne pourrait pas être plus à droite. Il n’a rien compris de la crise qui secoue encore l’économie mondiale. Il est vraiment dangereux ce gars-là.
Si Christiane Charette ne veut pas avoir l’air déjà vendue à Bernier, elle devrait peut-être organiser une «confrontation» entre Bernier et disons le Prof Lauzon ou quelqu’un du genre, si vous voyez ce que je veux dire. Ça serait plus intéressant que d’entendre roucouler Christiane devant ce beau blond.
Concernant le copinage de la droite avec les religieux extrémiste à la Ouellet, on doit se rencontre d’une chose. Dans les deux cas, ces personnages ne pensent absolument pas ni aux biens de leurs électeurs ni au bien de leurs ouailles. Ils n’ont en tête que de faire avancer leur propre idéologie. Même si le ciel leur tombait sur la tête, ils continueraient sur leur lancée.
Quand l’Eglise et le pouvoir politique s’entendent comme cul et chemise, la démocratie est en péril. Jean-Paul II a rappelé que l’Eglise de Rome n’était pas une démocratie et Herr Harper ne peut sentir la confrontation. Deux dictatures qui s’apprécient mutuellement… Attention à la marche!
Pauvre M. Bernier. Il prétend croire à la justice américaine. Sacco et Vanzeti y ont eu droit, ainsi que les traitres Rosenberg, après la guerre. Pourtant, la loi américaine précise bien que l’on exécute les traitres uniquement pendant la guerre. Qu’à cela ne tienne, une guerre froide c’est une guerre. Allez, hop! Asseyez-vous ici. Attention! Ça va chauffer…
Les Américains, Corporate America, n’apprécient guère les subtilités de la loi lorsqu’ils se sentent menacés, ou lorsqu’ils ont été humiliés. Non, nous ne pouvons pas faire confiance à la justice américaine. Elle est partiale. Comme la nôtre. Pensez à Louis Riel, aux accusations farfelues, au procès truqués. Pensez aux Patriotes et aux procès iniques.
Nous n’avons pas de leçons à donner à qui que ce soit. La démocratie, tant que ça n’est pas trop embêtant. Pour Herr Harper, c’est bien embêtant. Pour Rome, pas question. Tout le monde au pas : une, deux, une, deux. A droite… droite! Une, deux, une, deux…
Et M. Bernier n’a pas non plus brillé sur le dossier des juges de la Cour suprème. On a entendu le même argument risible insulter notre intelligence sur l’unilinguisme potentiel d’un juge du Québec qui serait privé de briller à la plus haute cour. Qui a jamais entendu parler d’un juge unilingue francophone à Ottawa? Et le plus « drôle » dans tout cela est qu’il ait réussi à nous asséner cette ânerie sans sourciller, comme s’il y croyait vraiment. Un vrai cas de Psychiatrie.
Ça ne me dérange pas que l’on invite M. Bernier. Plus je l’entends, plus je les haïs, ces Conservateurs. Les arguments de la droite sont tellement faciles à démolir. Un jeu d’enfants. Mentallement, c’est ce qu’ils sont. Des arriérés préférant ignorer l’histoire et ses leçons, pourtant nombreuses.
Nous devons réduire en poussière cette façon de penser, qui date de la nuit des temps et qui nous empêche de progresser vers une société plus juste, plus équitable. Vingt fois sur le métier…
Allez! encore un coup!
Esprit de l’escalier.
Maxime Bernier, c’est le Dennis Coderre des Conservateurs. J’èspère qu’il n’y en a pas au Bloc.
Ciao!
Bonjour
Stephen Harper me fait penser aux stars de cinéma muet qui n’ont pas réussi le passage du cinéma parlant, faisant rire les foules. En anglais, est-il mieux?
Ça fait plus de 30 ans que j’entends des politiciens comme Bernier nous faire accroire qu’un État moins gros (moins de taxes pour les entreprises)créerait plus de richesse pour tous. Depuis, les patrons des industries n’ont cessé de s’enrichir au point de gagner des milliers de X le salaire moyen de leurs employés pendant que le salaire de la classe moyenne n’a pas augmenté (en tenant compte de la hausse du coût de la vie) et qu’elle (la classe moyenne) est moins nombreuse (de 41% à 32%). Comme vous l’avez dit ce matin, Madame Legault: « Créer plus de richesse en diminuant l’État ne fait qu’enrichir des exploiteurs comme Bernier ».
Oui, il existe des liens très étroits entre le PC et les groupes religieux fondamentalistes. Et au Québec, leur courroie de transmission était, jusqu’à très récemment, l’ADQ. Comme celle-ci est en chute libre, ces groupes très présents également au Québec, se concentrent sur le PC.
À observer.
Bonsoir madame Legault,
J’ai écouté et j’ai beaucoup aimé votre échange avec Maxime Bernier et surtout dans le débat sur le role de l’état, votre exemple des républicains avec la marée noire dans le golfe du Mexique est vraiment à propos.
Evidemment depuis que les Conservateurs du Canada ont été envahi par les Réformistes de Preston Manning il y’a du religieux là-dedans mes amis !
Tout comme les Républicains aux USA ces gens représentent un danger réel pour la survie d’une société libre et autonome. Les fervents religieux de toutes traditions (ici je ne parle pas des gens qui ont la foi) sont en quelques sortent un virus très dommageable pour la santé mentale de la race humaine.
Concernant Maxime » Joe Louis » Bernier faut pas s’attendre à beaucoup de profondeur et de réflexion humanistes chez ce fils a papa. Comment un type qui vient d’une famille de petits bourgeois capitaliste à l’ extrême peut avoir un discours différent du sien. Ce type n’a jamais été élu pour sa pensée profonde et ses capacités intellectuelles mais plutôt par le milieu des affaires de la Beauce et en grande partie grâce a peupa !
Merci madame Legault d’avoir remis les pendules à l’heure devant de petit manipulateur de mes deux. Dans l’entrevue quand Monsieur parle du sens des responsabilités des Québec j’aurais aimé lui demander ou était le siens, son sens des responsabilités quand il a idiotement « oublié « des documents top secret gouvernementaux chez la pitoune que nous connaissons tous maintenant !
Quand le plus grand geste humaniste qu’un ministre a fait était de distribuer des Joe Louis à des soldats pour faire la promotion d’une industrie de son patelin , ce type devrait se réserver une petite gêne bien sentie !
Les ignorants, comme Maxime Bernier, devraient lire l’histoire de l’Europe et, en particulier, l’histoire de France. Ils y apprendraient que ce sons les nombreuses révoltes et révolutions qui ont forcé les dirigeants, les élus, a créer un filet sociale. Filet sociale soutenu par les taxes et les impôts, non seulement des citoyens mais aussi des grandes entreprises qui profitaient, profitent de la paix sociale. La justice sociale amème la paix sociale. Ils ont compris ça en Europe, au 19 sciècle.
Les ignorants, comme M. Bernier ou Milton Friedman, Margaret Tacher et Cie, choisissent d’ignorer l’histoire, nous condamnant ainsi à la revivre.
Quand on est con… (Brassens)
Je me demande pourquoi Radio-Canada se sent obligé de donner la parole au premier clown venu ou à n’importe quel m’as-tu-vu. L’obsession libertaire de Maxime Bernier n’est rien d’autre que du fascisme camouflé sous un nom plus doucereux. Il a une vision idyllique du monde, une vision joelouisienne où le monde est un océan de crème placée entre deux tranches de gâteaux au chocolat, le tout enrobé de chocolat. Joe Louis Bernier semble avoir grandi dans la ouate beauceronne. Il donne l’impression d’être aussi mature et d’avoir autant de vécu qu’un garçon de 8 ans et 1/2. Il semble avoir depuis toujours laissé son cerveau dans une valise oubliée chez une copine aux gros lolos trop distrayants pour un garçon de cet âge. Qui, à part quelqu’un qui occupe par pur chance un espace qu’il ne mérite pas, peut trouver qu’un État minimum puisse être une bonne chose? Un peu plus et Bernier ferait l’éloge à la fois de la richesse et de la pauvreté, l’une étant la conséquence ou la cause nécessaire de l’autre.
On n’a pas besoin de Maxime Bernier pour savoir que les entreprises refilent toujours leurs factures de taxes et d’impôts à leurs travailleurs ou aux consommateurs. C’est comme ça depuis toujours. Au moins dans l’état actuel des choses, en ne surconsommant pas, on ne paie pas pour les taxes et les impôts des entreprises pour lesquelles on ne veut pas payer. On a un choix. Si je ne veux pas payer les taxes et les impôts de Culinar je n’ai qu’à ne pas me bourrer de Joe Louis ou autres produits de la même compagnie. Avec le système Bernier seul le contribuable paierait des taxes et des impôts et il en paierait forcément plus, pour probablement moins de services et sans voir pour autant le prix de ses Joe Louis diminuer.
Le leitmotiv de Joe Louis Bernier? « Il faut créer de la richesse avant de songer à la redistribuer ». Je ne peux plus l’entendre celle-là. C’est le credo de la grosse droite. Le Canada est un pays déjà très riche qui pourrait difficilement l’être davantage et pourtant c’est également un pays où la richesse est excessivement mal répartie. La richesse fabuleuse des uns est inversement proportionnelle à la pauvreté des autres, beaucoup plus nombreux. Depuis quand le capitalisme cherche-t-il à mieux répartir la richesse? À partir de combien de milliards de dollars un libertarien serait-il disposé à partager une partie de sa richesse? Combien de dizaines de fois le Canada devrait-il être plus riches pour qu’il commence à véritablement aider ses démunis. La réalité c’est que les capitalistes et les libertariens ne sont pas du tout disposés à partager leurs avoirs. Pour ces gens-là l’argent n’est pas fait pour être équitablement redistribué mais plutôt pour être réinvesti dans le seul but de le faire fructifier. Il n’y a jamais de surplus à partager dans ce système. Il n’y a que du « cash » à faire fructifier dans le seul but d’atteindre constamment un nouveau record afin de grimper au « top » du palmarès des fortunes démesurées. Une fois au « top » l’enjeu consiste à accentuer l’écart avec le deuxième pour s’assurer de demeurer au « top » le plus longtemps possible. C’est dans la nature humaine capitaliste de toujours vouloir avoir la plus grosse fortune, la plus grosse réserve de Joe Louis, la plus grosse ceci et la plus grosse cela. Il faut se rappeler que Maximum Bernier avait le plus gros sourire sur certaines fameuses photos lorsqu’il était accompagné par la copine de politicien ayant très apparemment les plus gros lolos dans l’entourage du gouvernement. Créer de la richesse avant de songer à la partager? Mon oeil! Maximum Bernier ne donne pas du tout l’impression de vouloir partager quoi que ce soit. Au contraire… Il semble avoir un besoin insatiable d’accumuler tout ce qu’il peut pour nourrir son ego démesuré.
Bon, cliquez:
Vachon(compagnie)Wikipedia, sur Internet
J’ignore pourquoi l’adresse refuse de se laisser copier intégralement…
Je m’excuse pour les deux commentaires précédants, si VOIR pourrait les enlever, ça me soulagerait infiniment.
Merci.
Que les entreprises ne payent plus d’impôts, la belle affaire.
Les actionnaires des entreprises identifiés en tant que personnes morales selon Bernier procurent une dimension humaine aux compagnies qui ne sont pas que de pures abstractions. Oublions les entreprises et considérons les personnels de direction dont le PDG et les actionnaires. Riches comme ils sont, ils peuvent partager quelques miettes de cette richesse par leurs impôts personnels et celui de leurs entreprises. Lorsqu’on sait déjà comment ces individus patiquent l’évasion fiscale allégrement.
Max Bernier, Maxi Jos Louis gras trans ou Maxi diabétique sucré devrait refaire ses devoirs. Sa politique de fast food on peut s’en passer.
Christiane Charette a été très accueillante pour M.Bernier. Affligeant! Pas du tout, par contre comme démarche contraire, du côté de J.Legault et cela c’est très bien! Manière de dire implicitement de la part de J.Legault. Monsieur Bernier, je ne vous porte pas dans mon coeur!
» Raymond Bachand défend une subvention de 23 millions accordée pour l’agrandissement du Stade Saputo, au grand dam d’Amir Khadir, l’empêcheur de tourner en rond du… »
Cher M. Goyette, vous savez poutant bien qu’on ne prête qu’aux riches. 🙂
M. Desjardins, fondateur des Caisses populaires, désirait prêter aux beaucoup plus que moins riches. Où est rendu son idéal maintenant?
Il vaut mieux être riche et en santé que pauvre et malade, c’est bien connu.
Ah! Misère…
@ Salut M.Gingras
Comme la question du jours se rapporte au « conservatisme », je vais laisser de côté la carrière tortueuse de l’avocat Raymond Bachand, mais suivre la piste de l’argent est toute à fait approprié dans son cas.Tout compte fait, M.Bachand pourrait se retrouver au Parti Conservateur un jours…
Les mots à soumettre reCapitcha « and perverts » sont de circonstance.
Les conservateurs abusent de la stratégie de la provocation, laquelle divise le vote : ceux qui ne voteront plus parce que dégoûtés des valeurs de certains politiciens qui profitent de toutes les tribunes, et ceux qui voteront minoritairement pour ces mêmes politiciens, d’où la multiplication des gouvernements minoritaires de droite ou conservateurs des dernières élections.
Partout dans le monde où cette stratégie de la provocation est utilisée, les mêmes effets de désengagement se produisent, et des gouvernements minoritaires de droite ou conservateurs se mettent en place. Les exemples foisonnent!
La seule manière de les neutraliser est de retourner voter massivement!
Maxime Bernier, porte parole en mission, nous a défini «clairement», à répétition, à mon avis dans la confusion et la contradiction, sa philosophie libertarienne de l’économie : 0% impôt aux entreprises, 0% impôt aux individus, liberté individuelle, responsabilité individuelle, moins d’intervention de l’État.
Taxer les entreprises est un coût pour l’entreprise qui doit le récupérer en réduisant les augmentations de salaire, en augmentant les prix à la consommation et en diminuant le rendement aux investisseurs. L’entreprise est une fiction légale, elle ne peut donc être taxée.
Propos, dit-il, que nous n’avons jamais entendus et qui sont très populaires au Québec…..eh ben! Quand on va comprendre, on va se rallier, ajoute-t-il.
Mme Legault a donné un très bon exemple pourquoi on ne se ralliera jamais, en mentionnant la fuite de pétrole dans le golfe du Mexique. Les exemples des méfaits du système capitaliste sont nombreux et documentés, autant dans le domaine des ressources naturelles que dans celui des services et la survie des nations.
Cette fiction légale des entreprises dont parle M. Bernier, est gérée par des individus dont le but premier est de faire le maximum de profits, même s’ils sont indus. Des compagnies réputées pour faire des profits record, en viennent à la «dure» réorganisation de l’entreprise, licencie ses employés, augmente les prix à la consommation ce qui a pour effet d’augmenter la richesse de quelques individus. Bel exemple de liberté individuelle.
Il nous dit que dans un système capitaliste concurrentiel, les entreprises vont toujours récupérer les impôts qu’ils paient aux travailleurs, aux consommateurs et aux investisseurs….elles récupèrent aussi l’excès de profits.
Par responsabilité individuelle, M. Bernier veut probablement dire, que chacun paie pour les services qu’il utilise. Rien cependant dans son concept ne prévoit des mesures contre la pauvreté. Il parle d’abolir les impôts, en contrepartie il devrait aussi parler d’abolir la pauvreté….ça aide à être «responsable». Il devrait abolir aussi la propriété privée des richesses et des biens collectifs.
Il nous parle de péréquation comme étant le transfert d’argent des provinces riches aux provinces pauvres. La notion de partage ne lui est donc pas totalement étrangère. Il parle probablement des profits générés par le pétrole de l’Alberta, que malgré elle, elle doit partager avec le reste du pays.
Premièrement cette ressource n’appartient ni aux Albertains ni aux Canadiens, mais bien à des entreprises à la morale fictive qui en retirent des milliards de profits qui ne feront jamais partie des sommes transférées en péréquation. À ces niveaux, la notion, le concept, la philosophie de partage est néante.
Deuxièmement, le Québec a tout ce qu’il faut sur son territoire pour mener une bonne vie. Il avait bien commencé dans les années 60 en nationalisant Hydro Québec, en créant la SGF, la régie des rentes, la caisse de dépôt et placement, etc….il aurait fallu continuer dans cette veine….mais la mondialisation, les traités de libre-échange, le saint capitalisme concurrenciel, le Québec bashing, les gouvernements élus ébranlent tour à tour l’ébauche de ce qui aurait du devenir un pays.
Il nous parle de la Suède, pays social-démocrate, qui a de plus en plus recours au privé. Le privé dans une société sociale-démocrate n’a pas le même impact que dans une société capitaliste concurrentielle. La Suède est propriétaire de ses biens et a des politiques de redistribution de la richesse via ses Lois sociales et fiscales. Ce qui n’est le cas ni du Canada ni du Québec.
Les gens ne sont plus maîtres dans leurs maisons et dans leurs entreprises, puisque l’État s’ingère partout, nous dit-il. La publicité, les informations véhiculées dans les médias, le marketting par téléphone viennent de l’entreprise privée et s’ingère dans ma maison, mon ordinateur, ma télé, mon téléphone, ma rue, ma ville, ma province, mon porte-feuille à tous les jours….
Enfin le 1 milliard pour la sécurité des grands G. Il pose la question pourquoi c’est si cher? J’espère que vous n’avez pas cru à sa réponse. Le budget de l’usine où je travaille, qui est un service public, est de 55 millions par année. Ce montant paie environ 300 salaires pour 1 an, cadres et employés syndiqués, inclus beaucoup de temps supplémentaire à temps et demi et temps double, les sous contractants, les produits chimiques et les pièces d’équipement. La masse salariale du Canadiens pour une saison complète est environ 200 millions et les salaires sont loin de ceux des policiers. 1 milliard dépensé pour quelques jours d’ouvrage pour la sécurité, il n’a pas vu que ça n’a pas de sens?
Il devrait plutôt poser et répondre à la question, pourquoi la sécurité dans une démocratie?
Les propos de M. Bernier tout comme ceux du cardinal Ouellet, me font l’impression d’entrer dans une période de régression. Relancer le débat sur le droit à l’avortement. S’ils sont si «pro-vie», qu’ils questionnent le budget militaire. Ils sont contre l’avortement, mais pour envoyer de jeunes hommes et de jeunes femmes dans la force de l’âge, en santé, intelligents, mais ignorants de l’Histoire se faire tuer à la guerre…..à temps simple et en bouffant un jos louis payé de la poche à Maxime….de quoi rêver…..ça renforci le sentiment d’appartenance.
M. Bernier a choisi son clan. Il est beau, il parle bien, il est volubile, il récite bien ses leçons, ce qui nous donne l’impression qu’il est charismatique……pour moi il n’est qu’un autre bum à cravate.
Il dit que les autres ont leur opinion et il la respecte. La différence c’est que lui n’a pas qu’une opinion, il a aussi du pouvoir politique. Donc il peut influencer l’organisation sociale. Ce n’est pas l’équivalent d’un citoyen qui a une opinion et que ça en reste là.
Le Québec n’est pas un désert géologique mais côté «philosophie» ou religion de droite, M. Bernier prêche dans le désert idéologique.
P.S. c’est un peu long, mais il y avait de quoi en dire au moins 2 fois plus. Merci de m’avoir lue et à la prochaine.
Faudrait que peut-être que quelqu’un suggère a Maxime Bernier le DVD du documentaire » The Corporation » un petit film sur le profil psychopathe des entreprises !
Mais hélas Maxime n’a pas été programmé pour comprendre ça !
N’allez surtout par croire qu’ils sont des imbéciles, ils savent trop bien qui ils sont, pour qui ils travaillent et dans quels intérêts particuliers. Tout le reste ils s’en foutent!
Madame Bourassa, ainsi que les autres, vos commentaires sont très pertinents.
Les amis de Maxime Bernier, BP, ont récidivé. Au lieu de prendre du matériel de la plus haute qualité pour boucher le trou, mettre toutes les chances de notre côté, ils ont, fidèles à leur habitude, choisi de la pacotille, du ciment de mauvaise qualité, entre autre, pour l’opération foutue d’avance avec cette approche velléitaire.
M. Bernier n’est pas notre ami. Non Monsieur.
Pendant des mois, le pétrole brut va s’écouler dans la mer. M. Bernier vera-t-il un jour la lumière? Ça m’étonnerait. Il est trop près ce ses amis criminels, sociopathes.
Les Américains ont des sous-marins très sophistiqués pour pratiquer l’espionage en eau profonde. Le président Obama aurat-il le courage de s’en servir, au risques de rendre d’avantage connu l’existence et les fonctions de ces sous-marins? C’est Corporate America qui va décider…
S.P.Diamond en devenant transfuge adéquiste pour le PLQ, un parti miné dans sa crédibilité manifeste non seulement un opportunisme à courte vue en même temps aussi un conservatisme politique qui s’inscrit dans une tentative de plan de carrière qui malgré les intentions proclamées ne semble nourrir que l’égo de ce type d’individu. C’est ce type de transfuge qui quitte la direction de l’ADQ et ce malgré qu’il soit à l’extérieur de la députation adéquiste qui décourage les gens sur l’intégrité des hommes et des femmes politiques. Geste qui décourage les citoyens sur la viabilité durable en Occident pas seulement au Québec d’un système politique de représentation qui délègue le -pouvoir populaire- sur papier à des politiciens élus sans grand pouvoir de contrôle pendant cinq ans. Et ici, le parlementarisme britannique à travers ce système n’arrange rien non plus.
En cessant de philosopher maintenant. Comment concevoir que Diamond puisse être élu dans une forteresse péquiste dans le contexte actuel. Ce ne sera pas mieux en août. Le jeune fait ses classes dans le PLQ alors, quel itinéraire en devenir impressionnant! De la vision de notable.
Pour les défenseurs de la libre expression sur le web, voici un texte inquiétant du Devoir. Monsieur Gingras cela peut vous intéresser.
http://www.ledevoir.com/non-classe/289892/medias-s-exprimer-a-la-puissance-dix
J’ai trouvé cette maxime pour Maxime :
l’Évangile commence où votre philosophie finit
Oui, il y a des prédateurs qui vous sourient à pleines dents peut être parce qu’ils nous mentent sans s’en rendre compte. Je n’irais pas néanmoins jusqu’à dire (pardonnez les, ils ne savent pas ce qu’ils font).
Non!
L’étude de l’IRIS sur les écarts de richesse ne vaut rien.
Dans cette étude, on parle uniquement de la situation du Québec. Immédiatement, je me suis demandé si l’on n’avait pas décidé d’ignorer les autres provinces pour cacher une vérité qui dérange…
Voici donc le portrait de la situation pour le Québec, l’Ontario et l’Alberta entre 1976 et 2007…
La situation au Québec est effectivement peu reluisante. De 1976 à 2007, le revenu des pauvres (bottom 20%) est resté inchangé à 12 700$. Du côté des riches (top 20%), la situation n’est guère mieux: le revenu est passé de 97 000$ à 103 200$. L’écart entre les riches et les pauvres est donc resté relativement stable, il était de 85 200$ en 1976 et de 90 500$ en 2007.
En Ontario, on a fait beaucoup mieux. En 1976, les pauvres avaient un revenu moyen de 12 700$ (comme au Québec), en 2007 ce montant est passé à 14 800$. Chez les riches, les gains ont aussi été importants, les revenus sont passés de 106 100$ à 137 900$. L’écart entre les riches et les pauvres était de 93 400$ en 1976 et de 123 100$ en 2007.
En Alberta, la situation est spectaculaire. En 1976, les pauvres avaient un revenu moyen de 11 900$ (c’était moins qu’au Québec), en 2007 ce montant est passé à 17 100$. Chez les riches les gains ont aussi été substantiels, les revenus sont passés de 110 400$ à 152 700$. L’écart entre les riches et les pauvres était de 98 500$ en 1976 et de 135 600$ en 2007.
C’est au Québec que l’écart entre les riches et les pauvres c’est le moins accru et c’est aussi au Québec que la situation des pauvres c’est le moins améliorée. La situation en Alberta est pour le moins intéressante. C’est dans cette province que les écarts de richesses ont le plus augmenté, mais c’est aussi dans cette province que les pauvres ce sont le plus enrichis. En fait, l’augmentation du revenu des pauvres a été supérieure à l’augmentation du revenu des riches (43,7% vs. 38,3%). Rappelons qu’en 1976, les pauvres Albertains gagnaient 800$ de moins que les pauvres Québécois.
Conclusion, quand l’IRIS dénonce les écarts grandissants de richesse au Québec, on s’alarme pour pas grand-chose. Si le revenu des pauvres au Québec a stagné depuis 30 ans, ce n’est pas à cause de l’augmentation des écarts de richesses; les exemples ontarien et albertain démontrent clairement que l’augmentation des écarts de richesse ne signifie pas un appauvrissement des pauvres puisque dans ces 2 provinces leur situation s’est améliorée.
Bernier au poteau…c’est à peu près ce que disent les commentateurs sur ce blogue. Bernier questionne le modèle social démocrate en affirmant qu’il coûte beaucoup plus que notre société peut payer à long terme, donc nous pelletons notre dette sur les générations futures.
Que répondent nos braves bloggueurs, et bien que Bernier est un fasciste, un débile mental, un anti-québécois etc etc . Voilà la réponse type aux idées reçues de notre gauche nationaliste québécoise pour qui toute remise en question est impardonnable. Alors Bernier au poteau et continuons à nous endetter afin de se payer des services et des programmes dont nous n’avons pas les moyens.
Et le débat, et les échanges d’idées… vous ne les trouverez jamais sur ce blogue, ou la rigueur gauchiste et nationaliste est exigée.
Qu’au Québec nos concitoyens les plus pauvres voient leur revenu annuel stagner à 12.700$ par année de 1976 à 2007; tandis, que les plus riches de nos concitoyens eux voient leur revenu annuel augmenter de 6% pour la même période, démontre que l’accroissement de la richesse se fait au Québec dans un sens seulement n’en déplaise à certains…
On aura beau s’alarmer pour « pas grand chose » ce sera toujours bien sur le compte des plus démunis que s’acquiert une richesse certaine…
Enfin, se pourrait-il que la conclusion de l’IRIS soit on ne peut plus exacte, dans le cas du Québec du moins? Bien entendu pareil état de fait ne saurait trop émouvoir les libertaires de placard qui se préoccupe moins des faits que d’idéologie semble-t-il…
M. Yalpé Dismou,
Comme l’a dit Mme Legault dans une de ses répliques à M. Bernier, c’est 2 visions du monde.
Celle de M. Bernier n’est pas qu’une vision, elle est une réalité établie dans la culture de l’entreprise traditionnelle et capitaliste. Il se trouve qu’elle génère d’inacceptables injustices que des gens ou des groupes de gens ont l’audace «impardonnable» d’en remettre les assises fondamentales en question. D’autres les appellent les paradigmes de l’économie néolibérale.
Cette nécessaire et vitale remise en question, que vous contestez, amène à une autre vision du monde qui se concrétise de plus en plus dans l’alliance par exemple, de l’écologie et de l’économie, appelée économie verte, dans l’économie sociale, dans les investissements responsables, les coopératives, le développement durable…..enfin, les nouveaux mots de vocabulaire ne manquent pas. Ils sont liés à des nouvelles manières de faire qui respectent les nations, les communautés et l’environnement.
Je ne vois pas qui peut raisonnablement ou humainement être contre à part les apatrides et richissimes détenteurs de capitaux qui freak à la moindre remise en question de leur empire, qu’ils maintiennent par la répression et par la guerre.
Nous sommes libres d’adhérer à une ou l’autre des visions. Il me fait l’impression que c’est plutôt vous qui refusez les débats. Depuis que les programmes sociaux existent qu’ils sont remis en question par les lobbys et les médias traditionnels. Alors quand même on aurait un petit espace pour faire circuler des idées dissidentes, plutôt que de nous rabrouer, apportez-nous des arguments qui nous convaincrait de votre point de vue.