@ Droits constitutionnels à vendre?
On dirait bien que le gouvernement Charest n'a pas encore atteint son quota de crises politiques pour son troisième mandat.
Car le voilà maintenant que vient carrément jouer dans les critères d'admissibilité à l'école anglaise au Québec pour les modifier et les élargir – sûrement LA section charnière de la Loi 101. Et ce qu'il pourra d'ailleurs continuer à modifier à sa guise, selon les notes explicatives, par voie de simple règlement.
Lisez avec attention l'article 73.1 du projet de loi 103: «Le gouvernement peut déterminer par règlement le cadre d'analyse suivant lequel une personne désignée en vertu de l'article 75 doit effectuer l'appréciation de la majeure partie de l'enseignement reçu qui est invoqué à l'appui d'une demande d'admissibilité fondée sur l'article 73. Ce cadre d'analyse peut notamment établir des règles, des critères d'appréciation, une pondération, un seuil éliminatoire ou un seuil de passage et des principes interprétatifs. Le règlement peut préciser dans quels cas ou à quelles conditions un enfant est présumé ou est réputé satisfaire à l'exigence d'avoir reçu la majeure partie de son enseignement en anglais au sens de l'article 73. Le règlement est adopté par le gouvernement sur la recommandation conjointe du ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et du ministre responsable de l'application de la présente loi.»
On voit ici l'étendue du pouvoir arbitraire que se réserve le gouvernement, sur simple recommandation de deux ministres, dans la détermination des critères d'admissibilité à l'école anglaise subventionnée. Rien de moins. Ces critères constituant l'élément-clé de la Loi 101 dans sa volonté d'assurer que les enfants d'immigrants fréquentent l'école française dans un but de francisation d'intégration et de cohésion sociale.
(* Si la Cour suprême a déjà imposé la fameuse «clause Canada» comme critère supplémentaire d'admissibilité à l'école anglaise à la Loi 101 originelle, l'étendue du pouvoir arbitraire que donne ce projet de loi au gouvernement dans la détermination et la modification de ces critères est proprement spectaculaire.)
Et c'est bien là qu'est le coeur de sa réponse au jugement de la Cour suprême sur les écoles anglaises dites passerelles – le projet de loi 103.
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Cette réponse est aussi le pire des scénarios possibles avec l'adoption du concept hautement subjectif, aléatoire et franchement alambiqué – concocté par la Cour suprême – de «parcours authentique» de l'enfant.
Et là encore, le pouvoir arbitraire du gouvernement règne. Même ici: «Les dispositions réglémentaires peuvent notamment varier selon la nature des demandes et les caractéristiques de l'établissement d'enseignement fréquenté.» Misère…
Bref, ce sera selon le bon vouloir du gouvernement sur quelque chose d'aussi essentiel que les critères d'admissibilité à l'école anglaise.
On a bien sûr aussi rallongé de un à trois ans la période requise pour qu'un enfant francophone ou allophone se «qualifie» pour obtenir un certificat d'éligibilité à l'école anglaise subventionnée, privée ou publique.
Si ce projet est adopté tel quel, les écoles passerelles continueront donc d'exister (prenant pour acquis qu'une école passerelle existe bel et bien du moment où sa fréquentation aidera à créer maintenant un «pont» vers l'école anglaise subventionnée au bout de 3 ans). Ce que le projet de loi dit dans les faits est qu'il en interdit la «mise en place».
Le projet de loi prévoit une liste de «critères» hautement interprétatifs et appelés à être modifiés et modulés selon la situation du «client», poussant l'absurde jusqu'à créer un «système de points» pour l'enfant, incluant une évaluation par des fonctionnaires du «statut» de l'école non subventionnée; de sa «clientèle»; du contexte familial de l'enfant, etc…
Une chose est claire: cette liste est une négation de l'esprit et de la lettre de la Loi 101 sur la langue d'éducation.
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La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, s'étant montrée plus ou moins incapable en point de presse de prévoir combien d'enfants auraient ainsi à l'avenir accès à l'école anglaise subventionnée ou de répondre aux exemples plus pointus donnés par les journalistes à savoir ce qui constituerait ou non un «parcours authentique» – «je ne veux pas m'inscrire en spécialiste de la grille!», a-t-elle dit -, le résultat risque d'être une ouverture de plus en plus grande aux «diverses circonstances» de chaque enfant et de sa famille.
Ne PAS savoir ces deux choses pourtant très importantes, cela aussi tient de l'irresponsabilté.
Sans compter les contestations qui se multiplieront de la part de ces parents plus fortunés et de leurs avocats dans les cas où leurs enfants se verraient refuser son certificat d'éligibilité à l'école anglaise subventionnée.
Et ce ne serait pas surprenant non plus que la Loi elle-même, une fois adoptée, soit également contestée devant les tribunaux pour n'importe quelle raison…
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Une constatation s'impose: avec ce projet de loi, nous voici de retour à un arbitraire digne des fameux tests linguistiques de la Loi 22 de Robert Bourassa. Et le message est dévastateur: pour plusieurs, le français sera la langue des moins fortunés.
Bref, il sera possible à nouveau, comme avant 2002, pour des parents francophones et allophones d'«acheter» le droit d'accès aux écoles anglaises subventionnées en payant pour le passage de leur enfant par une école privée non subventionnée. C'est seulement que – pour reprendre la formule d'un journaliste au point de presse – la «passerelle» sera un peu plus longue et plus onéreuse.
Mais comme le notait aussi Mme Courchesne en point de presse, n'est pas nécessairement «pauvre» qui l'on pense. Et d'ajouter qu'un oncle ou une tante pourrait aussi contribuer financièrement…
Voilà tout un concept: un droit constitutionnel achetable par un parent, ou les deux, ou en groupe par la famille et/ou les amis… Une loterie peut-être?
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La chose est très sérieuse: ce régime, par conséquent, crééra deux catégories d'immigrants, d'allophones et de francophones: d'un côté, ceux qui voudront et pourront se «payer» ce droit & auront des «circonstances familiales» aptes à répondre à la «grille d'analyse» des fonctionnaires. Et de l'autre côté, ceux qui en seront incapables.
Surtout, en créant deux catégories d'immigrants, le gouvernement accordera de facto à la minorité anglo-québécoise un statut de «société d'accueil» pour une partie des nouveaux arrivants au Québec.
D'ailleurs, à cette enseigne, attendez-vous à ce que les enfants immigrants d'un seul parent venu d'un pays dit anglophone se qualifient encore plus facilement.
Ce faisant, le gouvernement accorde de facto, mais sans le dire, ce que revendiquait le Rapport Chambers en 1992 (comité mis sur pied par le gouv. Bourassa & présidé par Gretta Chambers). Soit l'admission à terme au réseau scolaire anglophone d'enfants originaires de pays dont une des langues est l'anglais.
Ce qui frappera un autre élément-clé de la Loi 101: l'obligation, hormis quelques rares exceptions, pour tous les enfants de nouveaux arrivants, quelle que soit leur langue maternelle ou origine, de fréquenter l'école primaire et secondaire en français.
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Récapitulons: le concept de «parcours authentique» ouvrira une brèche notable dans la section charnière de la Loi 101 établissant que sauf pour de rares exceptions, les enfants de parents francophones et immigrants doivent fréquenter l'école primaire et secondaire française.
Le gouvernement aura beau l'avoir enrobé d'un «bouquet» d'autres mesures, cette brèche est bel et bien réelle. Une brèche importante, laquelle est aussi complexe qu'arbitraire.
À l'heure où les reculs du français sont de plus en plus évidents et documentés par Statistiques Canada, des démographes et mathématiciens respectés; où déjà près de la moitié des allophones ayant fréquenté l'école française choisissent un cégep et une université anglophone; où l'anglicisation de Montréal se voit et s'entend; où le français piétine comme langue de travail à Montréal; l'opération «projet de loi 103» est surtout marquée du sceau de l'irresponsabilité.
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Comment se fait-il que depuis le milieu des années 1990, les gouvernants du Québec refusent d'assurer une protection maximale au français dans le seul État du continent dont il est la langue officielle?
Pas surprenant que le premier ministre et ses ministres se soient réclamés aujourd'hui de Lucien Bouchard, lequel, dès 1996, a refusé de recourir à la clause dérogatoire pour protéger l'affichage commercial français en affirmant qu'il ne pourrait plus se «regarder dans le miroir» s'il le faisait. Tout comme il a rejeté toute forme de renforcement de la Loi 101.
(Sur cette fameuse clause dérogatoire, rappelons qu'en 1988, M. Bouchard, alors à Ottawa, avait pourtant appuyé l'usage de cette même clause par Robert Bourassa suite à un autre jugement de la Cour suprême contre la Loi 101.
Rappelons aussi que la clause dérogatoire est parfaitement légale et constitutionnelle puisqu'elle fait partie des chartes canadienne et québécoise des droits et libertés.
Et rappelons que cette clause y fut incluse pour une raison majeure que pas mal de monde semble avoir oubliée ou ne pas connaître, soit celle de protéger la souveraineté du pouvoir exécutif et législatif (élu) du pouvoir judiciaire (non élu) lorqu'un parlement évalue qu'un jugement va à l'encontre du bien commun.
De continuer à la présenter comme un épouvantail à moineaux digne d'ameuter une «opinion internationale» avec bien d'autres chats à fouetter, est tout simplement fallacieux. Tout cela témoigne de la méconnaissance inquiétante des élus eux-mêmes de l'importance de la nature réelle d'un mécanisme existant pour préserver leur propre souveraineté lorsque nécessaire.
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En faisant basculer la Loi 101 dans ce concept absurde et arbitraire de «parcours authentique», le gouvernement confirme également qu'au moment où les sondages place le PLQ au 36e dessous, il aura surtout choisi de conforter son électorat non-francophone.
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Ce «concept» trahit aussi une vision fortement individualiste du rapport de forces pourtant clairement collectif et concurrentiel entre le français et l'anglais au Québec comme langue d'intégration des immigrants.
La liste de critères centrés sur le «parcours» de l'enfant et de sa famille témoigne amplement de ce parti-pris évident pour une approche fortement individualiste.
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La seule réponse responsable et cohérente est pourtant d'appliquer la Loi 101 aux écoles privées non subventionnées.
Mais il est surtout vital de s'assurer que si des parents choisissent d'exercer leur «liberté» de payer pour envoyer leur enfant à une école anglaise privée non-subventionnée, cela ne doit sous aucun prétexte créér un nouveau droit, contraire à la Loi 101, en donnant ensuite accès à un certificat d'éligibilité à l'école anglaise subventionnée. Que ce certificat soit ou non obtenu grâce à une grille d'analyse tout aussi absurde qu'arbitraire… et digne en fait de la «maison qui rend fou» dans les Douze Travaux d'Astérix…
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(*) Ce billet est un tantinet longuet, mais l'importance du sujet et des enjeux vaut une analyse et une réflexion un peu plus poussée.
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Autrement dit, ils ouvrent les portes toutes grandes et ils se réservent le droit d’enlever la porte tout simplement et de la démolir à coups de hache, en catimini, par une simple publication à la Gazette officielle.
Qui est le véritable patron de Jean Charest? Il y a un certain moment donné où la chroniqueuse ne peut pas le dire (question de préserver les apparences), mais en tant que simple membre du public, on devra recourir aux gros mots (le même qui avait été utilisé en 1981 pour qualifier l’attitude des députés de Trudeau face au rapatriement) pour qualifier l’attitude de la clique en place à Québec.
Tout ce projet de loi semble basé sur le «parcours authentique» de l’élève. « Parcours authentique » 2 mots qui, pris ensemble, ne veulent absolument rien dire. Est-ce qu’il y a de faux parcours, des vrais parcours ? Parcours de quoi ? Parcours de l’étudiant qui comprendrait celui des parents. Ça fait penser aux connaissances transversales.
Ce projet de loi ressemble aux défusions Libérales Charest, un fouillis coûteux, destiné principalement à faire plaisir aux Anglos, base électorale de son PLQ. Défusions devenues un genre de monstre à Montréal où ce projet de loi sur l’accessibilité à l’école anglaise s’appliquera principalement, itou.
Étant majoritaire, le PLQ Charest va pouvoir forcer l’adoption de cette loi qui va souverainement déplaire aux Anglophones et aux Francophones du Québec comme les défusions municipales. Il devrait y avoir plein de protestations, cet été, de tous les côtés sur ce sujet de l’accès aux écoles anglaises.
Ça va renforcer l’idée que l’école anglaise est pour les privilégiés et la française pour les pauvres qui n’ont pas de parents riches et généreux.
Madame Legault, vous résumez bien ma pensée en affirmant que le régime libâral de Sir John J Charest va instaurer un capharnaüm buraucratique qui aurait pu faire rougir d’envie Robert Bourassa, le Grand-Ménageur-De-La-Chèvre-Et-Du-Chou-En-Chef, si tant est qu’il eût pu rougir encore plus.
L’arrangement que Nous a pondu Sir John J Charest et ses p’tites-suiveuses-junior-B nous prouve qu’il est bien vivant et qu’il a encore la capacité éminente de nuire pour créer une crise linguistique de toutes pièces et tenter de déculotter les méchants séparatissses avant la St-Jean pour prouver que ce sont eux les racistes bornés fermés au dialogue, quand on sait très bien que le racisme a (presque) été inventé, théorisé et raffiné par l’Occident anglo-saxon et qu’il s’en fait le pantin écervelé et servile
IL va se rendre compte de ce que tout ce qu’il dit, fait et ne fait pas n’a plus aucun écho dans la population québécoise sauf chez quelques French-Canadian-Pea-Soup bon-ententistes adorateurs du Troisième Secret de Fatima.
Nous devrons encore une fois rester calmes et réfléchis pour ne pas se faire entraîner par le Fourbe-En-Chef dans un état de déstabilisation sociale pouvant mener a la guerre civile, rien de moins, en Nous appliquant des méthodes ‘divisives’ comme il le dit dans son mauvais français et qui sont dignes des ignominies Grand-Serbe a la Slobodan Milosevic, Radovan Karadzic et autres Ratko Mladic.
Ce n’est pas innocent d’arriver en fin de session avec un projet de loi si mal foutu qui aura pour effet-domino de noyer les francophones par ceux qui peuvent payer pour ÊTRE Anglais et les retourner a leur statut de porteurs d’eau unilingues, inutiles, parasites et analphabètes.
S’il voulait faire payer Pauline Marois et sa gang de klaxons criards pour la session désastreuse qu’il a connu lui et sa clique de bouffons drabes, ben alors force et de constater que c’est réussi, mais comment sera canalisé le message politique de démolition de cette avanie libârale, ça reste a voir et toutes les passions devront être contenues, et même devoir attendre les prochaines élections en novembre 2 013, a moins qu’On prenne la rue MAINTENANT !
IL va se rendre compte de ce que tout ce qu’il dit, fait et ne fait pas n’a plus aucun écho dans la population québécoise sauf chez quelques French-Canadian-Pea-Soup bon-ententistes adorateurs du Troisième Secret de Fatima.
Quand donc est-ce que le Peuple du Québec se réveillera et arrêtera de voter Anglo-English-Anglais avec le Parti Libâral de la Province de Québec pour donner le pouvoir effectif aux Anglais, qui ne sont que 8% de la population de historique de souche, et leurs suiveux immigrés affidés anglophiles ?
A ce moment , la crise linguistique elle sera du bord des Anglais qui se chercheront une raison d’exister et d’être pertinents culturellement dans la nation Québécoise.
Vivement un été chaud, non pas en visant les Anglos, pôv’ ‘tite minorité opprimée et empêchée d’exister, mais bien Charest et le parti Libâral pour qu’ils reculent ou débarassent le plancher une bonne fois pour toutes.
Sinon il deviendra le ‘natural governing party’ de la Province de Québec pour des temps incalculables, tant l’inertie citoyenne et le système électoral uninominal va le servir.
Devoir prendre ses ordres du tribunal suprême du Conquérant, c’est déjà une calamité innommable.
Tout ce que je souhaite au parti Libéral, c’est de perdre non seulement les appuis de ce qu’il convient bien d’appeler les Canadiens français, mais aussi ceux du bloc angloethnique, qui lui est traditionnellement acquis. Une fois cela fait, adieu pouvoir !
Je crois que c’est le propre des régimes corrompus où les droits s’achètent…
Depuis des semaines nous disons que la corruption au sein du gouvernement Charest est telle que les citoyens québécois savent que pour ce premier ministre et ses sbires tout s’achète. Nous savons qu’on peut s’acheter des permis de garderies, des contrats de construction, etc., etc. Voici que Charest, sans doute une fuite en avant, met la table pour acheter le droit à l’enseignement en Anglais. Les complexités et la subjectivité de la fameuse grille d’analyse prévue dans ce projet de loi, ouvrent tout grand la porte aux pots de vin, à la corruption institutionnalisée. Mme Courchesne, cette insipide ministre, a bien raison quand elle dit que ce ne sera plus automatique. En effet ça va désormais dépendre de la fortune et des contacts des demandeurs c’est bien là l’essence même de la corruption.
Charest et son gouvernement corrompu refusent d’utiliser la clause dérogatoire pourtant présente dans la constitution canadienne. Mais la cour Suprême du Canada n’a aucune gêne quant à elle de s’appuyer sur n’importe quelles clauses de cette même constitution pour rendre ses décisions qui sont incontestables. Comment pourrait-on sérieusement nous reprocher l’utilisation d’une clause pourtant présente dans la constitution ?
En plus d’être hypocrite et corrompu, le gouvernement de Charest fait donc la démonstration d’une lâcheté et d’une couardise qui n’a d’égale que son arrogance et sa fourberie.
La députation libérale à Québec et surtout les simples députés, continuent pourtant à supporter ce gouvernement infâme et lâche. Ce n’est donc pas uniquement Charest dont il faut se débarrasser; le cancer est généralisé au sein de ce parti corrompu. Le Parti Libéral du Québec est un parti politique avili dont il faut se débarrasser en toute urgence pour le plus grand bien de la Nation québécoise.
UN PAUVRE PEUT CACHER UN RICHE…
Je viens (ENFIN!) de comprendre comment John James Charest a été capable de se payer sa luxueuse résidence secondaire de North Hatley en plus de sa maison de $500,000 de Westmont…
– Détrompez-vous !
– Ce n’est pas avec de soi-disant enveloppes brunes..
– C’est son mononcle riche qui l’a aidé à se sortir de la misère !
Un pauvre peut cacher un riche :
http://carnetsdudevoir.com/index.php/motsetmaux/commentaires/un_pauvre_peut_cacher_un_riche/P25/
.
il continue son oeuvre de débâtisseur à gages
Depuis une trentaine d’années, on veut que les gouvernements soient « administrés » comme des entreprises privées. En laissant de côté les questions des primes de toutes sortes, retours d’ascenseur, copinage et autres trivialités qui en découlent, il faut souligner une tendance très forte qui va avec ce courant néo-libéral: les décisions sont prises en petit comité, à huis clos et sans en référer au peuple (le conseil des ministres étant assimilés à un conseil d’administration en place pour quatre ans sans assemblée d’actionnaires). Bref, le règne de l’arbitraire. C’est patent à Ottawa, ça l’est aussi à Québec où, depuis quelques années, Charest change les règles pour laisser les décisions aux bons soins des ministres concernés, sans critères rigoureux (des fois sans critères du tout). C’est le cas pour l’attribution des places de garderie privée, certains contrats de construction et maintenant l’accès à l’école anglaise (après passage dans une école privée non subventionnée).
Le fait que la ministre, l’une des deux responsables, selon ce projet de loi, de décider qui a droit ou non à l’école anglaise, ne soit pas capable de répondre à des cas types est significatif. Elle ne veut pas s’ériger en « spécialiste de la grille ». Bref, elle et son collègue vont donc décider l’accès ou non selon des critères mal ou non définis et qu’ils ne comprennent pas. Donc, de manière tout à fait arbitraire.
L’arbitraire est le contraire absolu de la démocratie et ce contre quoi se sont opposés tous les partisans d’une loi claire et juste depuis le siècle des Lumières. L’opposition à l’arbitraire a aussi été l’un des moteurs de la Révolution Tranquille.
Mais j’oubliais: d’après le dogme néo-libéral, la Révolution Tranquille a été une erreur et on était mieux du temps que les services de santé étaient privés, de même que l’éducation, l’aide aux démunis, mais surtout quand l’arbitraire régnait dans toutes les institutions, privées comme publiques. Courage, nous revenons à l’ère Duplessis, ou encore mieux à l’ère Taschereau, racines du bon vieux parti libéral
Bonjour Mme. Legault,
Bravo pour l’analyse comme toujours,
Au sujet de l’article 73,1, Petite question: ce « parcours véritable » va-t-il considérer le temps qu’un enfant passera en garderie? Et bien sûr dans les garderies privées. Car après-tout, on y enseigne des choses dans les garderie…
Et en plus, comme elles sont largement subventionnées, et que des tas de tinamis pouvant s’opposer à l’esprit et au fond de la loi 101 y ont mis des investissements… Bref, à quand le jour ou quelqu’un ira en cours pour arguer que de 2 à 5 ans, l’enfant a reçu un enseignement en anglais, et qu’il a droit donc forcément de continuer son parcours d’enseignement dans cette langue?
Je sais bien que ça semble tordu comme idée, et comme débat possible, mais plus rien ne me surprendra de la part des opposants à la survie au fait français en amérique.
J’aurais dû faire avocat… yé là l’avenir au Québec maudine!
Nous avons 2 filles adultes et bilingues. Elles ont fait toutes leurs études dans le système public québécois. C’est donc possible d’apprendre l’anglais sans fréquenter une école passerelle.
Même la plus jeune avait une amie d’origine italienne née au Québec et elle a suivi des cours d’italien le samedi avec sa copine. Ces cours étaient organisés par la communauté italienne.
Tout cela pour dire que ces familles qui sont prêtes à payer une fortune pour envoyer leurs enfants dans ces écoles passerelles ont bien d’autres moyens à leur disposition pour que leurs enfants apprennent l’anglais et à bien meilleur marché.
Mais ces parents ne veulent pas seulement que leurs enfants apprennent l’anglais. Leur principale motivation est qu’ils veulent surtout s’intégrer à la communauté anglophone. Ces gens renient le fait français du Québec, renient les francophones et la culture francophone, tout cela avec l’encouragement de notre gouvernement corrompu. Est-ce qu’on s’attendait à mieux de ce gouvernement? Quelle honte!
Ce qui me frustre dans ce débat, c’est les tenants de l’école « bilingual-bilingue ». C’est le genre de système d’assimilation des francophones qui a eu cours jusqu’aux années 70 dans plusieurs communautés du nord du Nouveau-Brunswick avant la séparation du ministère de l’Éducation en deux entités autonomes par le gouvernement de Richard Hatfield.
Pourquoi? Les High schools de Bathurst, de Dalhousie et de Campbellton étaient des véritables manufactures à assimiler les Acadiens!
Ploutocratie!
Bonjour Mme Legault,Si le Québec ne fait plus parti de la constitution depuis 1982 comment ça se fait que nous soyions obligé de tenir compte de la cour suprême?Je dirais même comment ça se fait qu’on paye encore des impots à Ottawa?Il me semble qu’on ne devrait même pas en tenir compte,Je ne comprend pas.Personne ne me répond.
Combien de fois le gouvernement peut il invoquer la clause dérogatoire vu que celle-ci n’a qu’une durée de validité de 5 ans ? Si on ne peut que l’invoquer qu’une fois, on ne règle pas le problème, on ne fait que gagner du temps.
La clause dérogatoire peut être invoquée plus d’une fois.
Pourquoi le Québec fait-il encore parti du Canada, et cela contre toute logique? Je me suis laissé dire que c’est à cause de L’Acte de l’Amérique du Nord Britannique.
La logique m’échappe, mais la loi n’est pas la justice. Ce sont là deux concepts qui marchent parfois en parallèle, qui parfois s’entrecoisent et se marient.
Dans le cas qui nous occupe, ça marche en parallèle, que ça nous plaise ou non. 🙁
Yé t’y pas beau notre pays? Kafka avant la lettre.
On devine que les écoles privées tout court vont proposer des forfaits économiques aux parents afin de se garantir une clientèle supplémentaire pour 3 ans procurant par la suite le droit aux enfants et à leur descendance d’avoir accès à l’école anglaise publique. Et l’ensemble de ce système de points ne servira qu’à envoyer un maximum d’enfants d’immigrants aux écoles anglaises d’abord privées puis publiques.
Le point principal développé dans l’article étant que le Québec devient une société d’accueil d’immigration pour une population anglophone. Ce qui créé les conditions progressives d’une nouvelle société québécoise bilingue à partir de Montréal qui redeviendrait comme au 19 ème siècle une ville majoritairement anglophone. Montréal, ville anglophone dans le contexte non d’une ville du 19 ème siècle mais dans celui d’une métropole du 21 ème siècle.
L’heure est grave malgré que les médias officiels nous gaveront nous Québécois de tout ce qu’il faut pour nous distraire. Le Québec français risque d’être coupé en deux entre des régions francophones et une métropole anglophone d’ici 2035-2040 selon la facilité qui en est faite d’après la loi 103.
Les faits: les francophones au Canada sont traités comme des citoyens de seconde zone et comme la province de Québec fait partie du Canada.
Deuxième point principal relaté aussi dans l’article de J.Legault. Le français devient au Québec même la langue des pauvres.
LE GOUVERNEMENT LIBÉRAL VEUT FAIRE DU QUÉBEC UN SECOND NOUVEAU BRUNSWICK.
Ce n’est pas l’anglais qui est menacé au Québec, c’est le français.
La minorité anglophone du Québec est sûrement parmi les plus choyées au monde.
La radio anglophone semble être majoritaire à Montréal.
De plus, il existe au Québec un scandale systémique : alors que la population anglophone du Québec est de moins de 10 % de la population totale, les collèges et universités anglophones du Québec reçoivent autour de 25 % des subventions gouvernementales. Donc deux fois et demie trop par rapport à leur nombre.
Ce qui revient à dire que les universités francophones ne reçoivent pas la juste part qu’elles devraient avoir. On en est rendu au point où le Québec finance lui-même son assimilation à l’anglais.
Pour une question de justice envers la majorité, il est grand temps que le réseau d’enseignement anglophone au Québec ne soit subventionné qu’au prorata de la proportion de véritables anglophones au Québec, et ce à tous les niveaux : primaire, secondaire, et surtout aux niveaux collégial et universitaire.
Le gouvernement Charest paiera pour ses actions.
Questions simples. Pourquoi est-ce que l’école anglaise attire tant ? Et, quoi faire pour mieux attirer les « attirés » vers l’école française ?
Proverbe turc.
Quand la hache pénétra dans la forêt, les arbres dirent: »le manche est des nôtres. »
Le manche symbolise la trahison.
Absence de réaction de Q.S (gauche souverainiste) à cette heure devant le projet de loi 103 qui pratique la discrimination sociale et linguistique et aussi absence d’opinion de l’ADQ dans ce cas précis on est moins surpris. Pour avoir accès à l’article de M.David sur le sujet.
http://www.vigile.net/L-hypocrisie-authentique
juste dire à madame Legault que j’aime beaucoup, mon prénom est Stéphane, et le programme informatique que vous utilisez ne «supporte» pas les accents aigus, et mon nom est toujours écrit: «Stéphane». Le programme que vous utilisez est anglais et n’accepte pas le français!!! Vous devriez avoir une petite gêne là-dessus. Stéphane Laporte Québec, Québec. [email protected]
@ Bonsoir. Ayant dû m’absenter toute la journée de jeudi, je répondrai à certaines des questions factuelles posées dans les commentaires précédents au cours des prochains jours.
@ Monsieur Laporte, simplement pour vous informer que pour toute question concernant le site, ses règles ou son fonctionnement, cela relève du webmestre que vous pouvez rejoindre via le blogue de l’Équipe Voir. Merci.
Commentaire Gag !
Dans le cadre du projet de loi 103, la grille d’analyse du « parcours authentique » d’un élève désirant aller à l’école publique anglophone, basée sur l’accumulation de 15 points aura vraisemblablement la question suivante :
Question :
Est-ce que vos parents sont donateurs du Parti Libéral
du Québec sur une base annuelle ?
Réponses et Pointage :
Non : Moins 3 Points
Ne sait pas : Moins 1 Point
Oui de 0 à 500 $ : Zéro Points
Oui de 500 $ à 1000 $ : Un demi point
Oui de 1000 $ à 2000 $ : Un point
Oui de 2000 $ à 2500 $ : Deux Points
Oui de 2500 $ à 3000 $ : Quatre Points
Guy LeVasseur
Rimouski
Bravo M. Levasseur pour votre originale idée !
Si le PLQ prend connaissance de votre suggestion, je suis certain qu’ils vont la retenir pour leur caisse même si elle déborde déjà un petit peu.
@Stéphane Laporte
Je lis très bien votre nom avec l’accent aigu sur le «e». Voyez les paramètres présents sur votre ordinateur. C’est peut-être là que se situe le problème.
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@Pierre Bouchard
Si j’ai bien vu à télé, l’ADQ a voté avec le PLQ pour que le projet de loi 103 soit déposé. On voit bien où ils crèchent.
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L’hypocrisie et la lâcheté de Charest et de son gouvernement corrompu tiens au fait que d’une part on refuse de recourir à la clause dérogatoire sous prétexte de ne pas brimer les droits des citoyens. Mais du même souffle on entend une des marraines dudit projet de loi, l’insipide et creuse ministre Courchesne, déclarer qu’on rend désormais beaucoup plus difficile l’accès à l’école anglaise publique ou subventionnée.
Le PLQ tente de nous faire croire qu’il ne fait pas par en avant ce qu’il fait par en arrière. Voilà où sont l’hypocrisie et la lâcheté.
« Il ne faut pas prendre les gens pour des cons. Il y a déjà
assez de cons qu’on prend pour des gens.»
[Guy BEDOS]
@ Stéphane Laporte
Sur mon ordinateur, votre nom s’affiche comme il faut. Je pense que c’est plutôt votre ordinateur et non le site de VOIR qui est mal configuré.
Le plus important au niveau de l’enseignement primaire est de bien maîtriser sa langue maternelle et d’avoir une structure de pensée bien formée.
Au niveau primaire, il est essentiel d’enseigner correctement la langue maternelle et les mathématiques. À cela se greffent des cours de culture générale comme l’histoire, la géographie, l’éthique, l’initiation aux arts, la pratique de sports.
L’enseignement de l’anglais n’a pas sa place au primaire pour les francophones et les non-anglophones. C’est vrai que les cerveaux des jeunes enfants sont des éponges qui peuvent absorber beaucoup de choses, mais en ce qui concerne le langage il est de loin préférable que l’enfant maîtrise très bien sa langue maternelle avant d’apprendre d’autres langues. Il est plus important à ce niveau de bien maîtriser sa langue maternelle et d’avoir une structure de pensée bien formée.
C’est au secondaire que l’enseignement de l’anglais doit être fait, pas d’une façon homéopathique ou sur le même pied que le français, mais d’une façon sérieuse avec des cours d’anglais (et non pas avec des cours en anglais), et avec des périodes d’immersion en milieu anglophone. C’est de cette façon que moi-même, à un âge très respectable, j’ai appris l’espagnol de façon plus que satisfaisante.
re: Un projet de loi irresponsable
DIXIT Huguette DaigleBonjour Mme Legault,Si le Québec ne fait plus parti de la constitution depuis 1982 comment ça se fait que nous soyions obligé de tenir compte de la cour suprême?Je dirais même comment ça se fait qu’on paye encore des impots à Ottawa?Il me semble qu’on ne devrait même pas en tenir compte,Je ne comprend pas.Personne ne me répond.
Moi aussi j’aimerais qu’on m’explique comment un Québec non signataire de 1982 soit assujetti à une constitution antérieure abolie par une suivante tout en subissant la seconde sous la première; excusez ce charabia mais c’est là on en est je crois, enfin peut-être, ou peut-être pas…
Bonjour. Tel que promis:
Mme Daigle et M. Larin demandent pourquoi, si le Québec n’a pas ratifié la Constitution de 1982, le Québec doive tenir compte de celle-ci et des jugements de la Cour suprême?
S’il est vrai que le Québec n’a pas ratifié la Constitution de 1982 – c’est d’ailleurs pour lui permettre de le faire que Brian Mulroney avait proposé les accords de Meech et de Charlottetown-, il reste que le Québec faisant partie du Canada, elle s’applique néanmoins à lui, comme aux autres provinces et territoires. (Mais la clause dérogatoire fait également partie de cette constitution, ou plus précisément, de la Charte canadienne des droits et libertés.)
D’ailleurs, il y a eu depuis certaines négocations bilatérales entre les gouvernements du Québec et du Canada pour la modifier, dont sur les questions de la formation de la main-d’oeuvre et de la déconfessionalisation des commissions scolaires catholiques et protestantes;
Domique Pajot se questionne sur la mécanique de la clause dérogatoire.
Incluse dans la Charte canadienne des droits et libertés, elle permet à un gouvernement de «déroger» pendant cinq ans à un jugement de la Cour suprême ou à une provision de la Charte. Et ce, seulement dans le cas de jugements prenant compte des libertés dites fondamentales, comme les libertés d’expression, de sécurité, de conscience, etc.
Dans un tel cas, une législation s’appliquerait donc «nonobstant» ce jugement ou cette provision.
Cette clause vient à échéance au bout de 5 ans, mais elle peut être renouvelée par un parlement à chaque 5 ans subséquents, ou ne pas l’être.
La raison d’être de cette clause, exigée de P. Trudeau en 1981 par les provinces de l’Ouest canadien en échange de leur propre ratification de la Constitution, est d’assurer la souveraineté et la suprématie des parlements, et donc, des élus, sur des décisions rendues par des juges non élus (de l’exécutif et du législatif sur le judiciaire) lorsqu’un parlement le juge approprié.
C’est pourquoi, comme je l’écris depuis presque 20 ans, il échappe proprement à l’entendement que des élus eux-mêmes aient «diabolisé» une clause dont l’objet est justement de protéger leur propre souveraineté face à des jugements rendus par des juges non élus.
(Notez que la Charte québécoise des droits (adoptée en 1975) contient elle aussi une clause de dérogation, mais contrairement à la Charte canadienne, elle ne prévoit pas de «délai» d’application délimité.)
Gilles Bousquet demande pourquoi l’école anglaise attire tant? Une vaste question! Avant la loi 101, autour de 85% des enfants d’immigrants étaient inscrits par leurs parents à des écoles anglaises! C’est dire…
Les raisons? Elles sont multiples et variées selon les individus: c’est la langue du pays et du continent; aujourd’hui, certains affirment même que c’est la langue de la mondialisation; le français devient par conséquent perçu comme moins primordial; l’exigence exagérée au Québec de la connaissance de l’anglais pour la plupart des emplois, des moins au mieux rémunérés; etc….
Et comment faire pour «attirer» vers l’école française? La Loi 101 offrait en 1977 la seule réponse responsable et réaliste à cette question: imposer aux enfants de parents francophones et allophones la fréquentation d’une école primaire et secondaire de langue française – le passé ayant amplement démontré qu’en situation de libre choix de la langue d’enseignement, l’avantage va nettement à l’école anglaise.
merci…je serai moins ignare sans aucun doute et pourtant plus exaspéré ;
donc qu’il y ait signature ou pas dans les deux cas on est floué, non?
Merci Mme Legaul tet vous avez bien raison Mr Larin.
Mme Legault, merci pour votre réponse. Si, avant la loi 101, 85 % de nos immigrants choisissaient, au Québec, l’école anglaise, c’est parce que ça leur était bénéfique…sont pas fous quand même. S’ils avaient raison, ça veut dire que, pendant tout ce temps là, nos francophones étaient économiquement désavantagés d’aller à l’école française « où l’enseignement des langues, incluant le français, a toujours été plus que pourri sauf dans quelques écoles privées francophones » et c’est encore pire depuis la loi 101 qui défend aux francophones d’aller à l’école anglaise, ce qui est, depuis cette loi, considéré comme un privilège inaccessible.
La loi 101 imposait l’école française aux francophones et aux allophones comme solution à la place de l’amélioration de l’école francophone. Fallait faire les 2 mouvements pour ne pas que trop de Québécois continuent d’être poches en français et en anglais comme Mme Arel ou Marois dans le genre : Don’t be inquiet. Même si la souveraineté du Québec se réalisait, il n’y aurait pas moins de clients anglais à l’intérieur et autour du Québec.
Tout souverainiste qui entretien l’espoir de faire du Québec un pays se doit de réaliser l’importance de parler une seconde langue comme l’anglais étant entouré du Canada et des Etats-Unis. Vrai aussi que la réalité de la mondialisation des produits et services nous amènent à apprendre l’anglais comme outils indispensable.
Par contre l’exagération est souvent présente dans l’esprit de bien des petits Elvis Gratton du Québec et surtout de la part des anglophones et allophones francophobes du Québec. Vous travaillé dans une entreprise financière qui fait affaire avec l’étranger quotidiennement l’anglais devient un outil indispensable évidemment, vous travaillé dans le domaine publique en relation avec l’étranger la connaissance de l’anglais devient aussi importante, vous voulez appliquer sur des postes importants et vous travaillé pour une multinationale la connaissance de l’anglais est aussi primordial.
Par contre vous travaillé dans le domaine de la construction sur le chantier , comme plombier , comme professeur de mathématique et de science dans les écoles francophones du Québec , comme musicien , comme animateur de radio et de télévision sur les ondes francophones , comme journaliste dans un quotidien francophone , comme ouvrier dans une usine etc.…. la connaissance de l’anglais ne devrait pas être une nécessité absolue .
Au Québec et surtout a Montréal le problème est beaucoup plus sérieux quand on s’imagine qu’un unilingue anglophone sera préféré a un unilingue francophone pour vendre des souliers au centre-ville de Montréal et la majorité de nos Elvis Gratton seront d’accord avec une telle pratique et se mettront allégrement a parler anglais avec le travailleur unilingue pour leur monter comment EUX aussi parle bien la langue des maîtres !
L’importance d’apprendre l’anglais je suis pour a 100 % mais faudrait commencer par améliorer l’ apprentissage du français au primaire et par après inclure des cours d’anglais de meilleurs qualité au secondaire.
Et surtout ne pas permettre a nos Elvis Gratton d’envoyer leur » kid » a l’école anglaise pour ainsi accélérer le processus d’ assimilation si cher a feu Lord Durham !
M. Asselin écrit : «la connaissance de l’anglais ne devrait pas être une nécessité absolue »
C’est vrai pour le travail mais si le musicien ou le plombier francophone maîtrise mal l’anglais, il peut se promener dans le ROC et les États-Unis et s’intéresser à la télé anglaise mais il est lourdement handicapé à moins de demeure à Matane et ne pas sortir du Québec ni aller dans le West Island.
Attendre au secondaire pour apprendre l’anglais est beaucoup trop tard. Les Français de France songe à enseigner l’anglais à la maternelle.
@Gilles Bousquet
Faut pas me faire dire ce que je n’ai pas dit ! Je dit simplement que dans certains métiers que l’ont pratiquent au QUÉBEC l’anglais n’est pas une nécessité . Et je n’ai jamais dit que la connaissance de l’anglais n’est pas nécessaire . En plus les gens qui n’ont aucune connaissance de l’anglais sont assez rare au Québec et si c’est le cas il y ‘a lacune a quelques part .
Concernant l’étude de l’anglais au secondaire ce n’est qu’une opinion car je considère qu’il faut d’abord maitriser une langue avant d’en apprendre une autre . Les parents ont aussi un rôle a jouer et initier un enfant a un environnement anglophone par des films et des chansons est une bonne chose au départ . De toutes façon l’immersion se fera d’elle même par l’abondance de médias , de musique et de films anglophones .