En ce moment, le projet de loi 103 du gouvernement Charest sur les écoles anglaises «passerelles» est «bloqué» à l'Assemblée nationale:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/06/02/001-porjet-loi103-passerelles.shtml
Et on attend toujours la décision du président de l'Assemblée….
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12h20: décision du président rendue: le dépôt du projet de loi 103 ne constitue pas un «outrage» au parlement.
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@ Photo: Archives, La Presse.
Nous avons déjà de la difficulté à garder les allophones dans le réseau français au collégial, il ne faut pas les laisser sortir du système avant même qu’ils aient appris le français. Je travaille dans Parc-Extension et les allophones forment la très grande majorité de la clientèle. Les parents demandent de l’aide à leurs familles pour financer l’entrée de l’ainé à l’école anglaise pour ensuite y envoyer le reste des enfants. Les chiffres parlent de 1000 par année, mais ils ne parlent pas des autres enfants qui ne passeront pas par les écoles passerelles puisqu’ils vont aller directement à l’école publique anglaise grâce à l’ainé qui aura ouvert le chemin. En réalité, même plusieurs des moins riches réussissent à envoyer leurs enfants. Puisque je travaille à la maternelle, ces enfants viennent dans ma classe (puisque la maternelle ne compte pas dans les trois ans obligatoires) pour ensuite quitter pour toujours l’école française. C’était enrageant avant la loi 104, ça va l’être autant avec la loi 103. Maudit gouvernent de pas de culotte.
P.S. : je ne parle même pas des parents francophones qui sont prêts à vendre le futur de leur langue en ouvrant cette porte toute grande afin que leur progéniture apprenne l’english plus vite.
Comment Péloquin disait déjà?
Je n’entrerai pas ici dans une analyse profonde de cette décision, mais ses effets directs sont que les riches ont plus de droits au Québec que les moins riches ! Dorénavant, il y aura les immigrants et les francophones riches, capables de contourner la loi 101 parce qu’ils en ont les moyens et les autres, les loosers, qui devront étudier dans cette langue bâtarde, cette langue de pauvres : le français. L’égalité juridique n’est-elle pas fondée sur le fait que les lois sont les mêmes pour tous, sans égards à notre condition ?
Le Conseil supérieur de la langue française avait bien saisi l’odieux de cet arrêt judiciaire et essentiellement pour cette raison, il recommandait au gouvernement d’appliquer la loi 101 à toutes les écoles, subventionnées ou non. Le gouvernement Charest n’a pas eu ce courage.
Il est sur le point de déposer un projet de loi qui permettra aux familles ayant inscrit leur enfant à l’école anglaise non-subventionnée pendant 3 ans d’obtenir le droit à l’école anglaise… Avec Charest, plus vous êtes riches, plus vous avez la liberté de vous soustraire aux règles collectives.
Cette réponse à un jugement odieux dénote aucune considération pour la justice sociale, ni aucun respect pour la Charte de la langue française ! Mais pouvait-on s’attendre à autre chose ?
Est-ce qu’il y a encore quelqu’un d’assez intelligent au Québec pour expliquer aux intégristes du libre choix qu’on ne peut pas à la fois protéger une langue et une culture qui sont menacées et laisser chacun agir à sa guise en ces domaines?
Est-ce qu’il y a encore quelqu’un d’assez intelligent au Québec pour expliquer aux intégristes du libre choix qu’on peut apprendre l’anglais de mille autres façons et dans mille autres endroits que dans les écoles? Si quelqu’un tient absolument à ce que sa progéniture apprenne l’anglais il n’a qu’à lui payer des cours privés d’anglais comme il le fera pour des cours de cuisine, de ballet, de mandarin, de piano, de patinage, de couture, de clavecin, de macramé, d’horticulture, de théâtre, d’espagnol ou de civisme.
Rien n’empêche qui que ce soit d’apprendre l’anglais en dehors du réseau scolaire. Il y a de multiples façons simples et efficaces de le faire. Pourquoi toujours vouloir compliquer les choses en passant par l’État?
« Pourquoi toujours vouloir compliquer les choses en passant par l’État? » – Paolo Mitriou
Permettez-moi cette réponse.
Et si c’était simplement parce que rien n’exprime mieux notre renoncement au français en tant que nation, que ce gouvernement atone et-ou indifférent à la langue française…
Ironiquement, en participant au finançement de ces écoles passerelles privées, nous finançons indirectement notre propre assimilation à l’anglais… n’est-ce pas formidable!?!
youppi une « autre crise linguistique« s’en vient. Mme Legault se frotte déjà les mains, de l’eau au moulin pour raviver la flamme souverainiste.
Dans une société de presque huit millions d’habitants, où 1000 personnes par an avaient trouvé une passoire vers l’école anglaise et qui sera fort probablement réduit à une centaine avec la nouvelle contrainte de 3 ans, seule l’industrie de la souveraineté peut transformer cette nouvelle en crise linguistique majeure.
« Est-ce qu’il y a encore quelqu’un d’assez intelligent au Québec pour expliquer aux intégristes du libre choix qu’on peut apprendre l’anglais de mille autres façons et dans mille autres endroits que dans les écoles? « P. Mitriou
Alors que presque partout sur notre planète les élèves apprennent l’anglais comme langue seconde à l’école, ici au Québec cet objectif serait dangereux pour la survie du français. Mais où voulez-vous que nos jeunes apprennent une matière que tous considèrent très utile sinon qu’à l’école ? Avec une logique pareille, faudrait supprimer les maths car pourquoi se compliquer la vie en passant par l’état pour les apprendre quand on peut facilement les apprendre ailleurs qu’à l’école ?
Si nos écoles pouvaient enseigner correctement l’anglais, il n’y aurait plus de demande pour l’école anglaise. Pourtant c’est assez simple à comprendre.
On dirait que monsieur Nismou prends ça dur…
Y pas seulement M. Nismou qui prend ça dur, je rajouterais…
Les mesures du gouvernement libéral font de l’anglais une langue de promotion, une langue synonyme de richesse et de glamour. Pour Charest, comme l’a exprimé Gérard Larose à Radio Canada à Maisonneuve, on a décidé à Québec que les droits individuels auraient la priorité sur le droit collectif d’une nation francophone qui cherche à se protéger de la minorisation dans son pays naturel dont le peuplement a commencé dans la vallée du Saint Laurent.
La constitution canadienne hypocritement juste ne fait que brimer les minorités linguistiques en survalorisant les droits individuels.
Le gouvernement néocolonial que nous avons se rapproche du libre choix et rabaisse le statut du français comme langue officielle au Québec. Français, langue officielle c’est du passé.
Ce projet de loi de Charest a au moins la vertu de montrer encore une fois la nécessité pour le Québec de contrôler tous ses outils de développement.
Charest et son gouvernement corrompu se sont encore une fois écrasés devant un jugement de la cour suprême canadienne qui elle poursuit sa tâche de sape afin de faciliter la disparition du français d’un océan à l’autre.
Charest et son gouvernement corrompu auraient dû invoquer la clause nonobstant pour éviter le maintien des écoles passerelles. Sans doute, étant donné leur culture de corruption, Charest et ses sbires l’auraient fait si nous avions versé quelques millions de dollars dans leur caisse électorale.
Il faut vraiment trouver un moyen de se débarrasser de ce gouvernement vendu et corrompu. Nous n’avons pas les moyens de le garder encore 3 ans.
Ce midi j’ai vu mon député, Vincent Auclair (Vimont), se lever avec un grand sourire niais et voter pour le projet de loi 103, donc contre la survie du français. Il était fier de son coup. Ça m’a mis en colère.
« […]Et moi je sens en moi
Dans le tréfonds de moi
Pour la première fois
Malgré moi, malgré moi
Entre la chair et l’os
S’installer la colère.»
[Félix Leclerc; L’Allouette en colère]
Un gouvernement au service de sa base électorale allophone et anglophone. Un gouvernement favorable à tous les lobbys à part de considérer les droits de sa majorité francophone. C’est incroyable d’être incapable d’accepter chez ces ministres et pm que le français comme langue maternelle c’est 2% de la population nord américaine. Qu’à Montréal, 46% maintenant des gens ont le français comme langue maternelle.
L’enjeu de ce laxisme linguistique c’est l’avenir de Montréal comme métropole de langue française. Qu’un gouvernement puisse travailler contre son propre peuple c’est propre à une république de bananes.
Peut-on franchement s’étonner de l’aplaventrisme de ce parti de c…l?
Pourquoi pas six ans, pour faire sérieux.
La vrai solution aurait été de soumettre les écoles privées à la Loi 101. Affaire classée, après ça. Mais non, le parti Libéral du Québec se moque bien de la nation québécoise. Seule la nation canadienne compte.
Peut-on vraiment croire que si le PQ reprend le pouvoir, son premier geste sera de corriger le tir et de ne permettre l’accès à l’école anglaise qu’aux anglophones certifiés et aux résidents de passage au Québec?
On verra bien.
Encore une fois, la nation est trahit pas ses élites. Dans les camps de concentration aussi les boureaux trouvaient des collaborateurs dévoués parmis les élites emprisonnées. C’est plus fort qu’elles, les élites, elles doivent se retrouver dans le camp du plus fort. La solidarité? Connait pas.
Pourquoi faire simple quand on peut compliquer à souhait?
Je les zhaïs!
Bien d’accord avec M. Mitriou. On peut apprendre l’anglais à tout âge. A l’adolescence, en faisant les efforts nécessaires. A l’âge de jeune adulte, en faisant un peu plus d’efforts.
On ne parle pas ici de maîtriser un instrument de musique ou une habileté dans un sport difficile. L’anglais s’apprend, se maîtrise, s’enrichie et se perfectionne toute la vie. C’est pas sorcier. Fabriquando fit faber : c’est en forgeant que l’on devient forgeron; practice makes perfect, etc
L’apprentissage de l’anglais au Québec, à un trop jeune âge, conduit facilement à l’assimilation (tout de suite les gros mots, entends-je), mais les études longitudinales en font la démonstration. De plus, je parle d’expérience pour avoir cotoyé des générations de francophones assimilés à la fonction publique fédérale.
Apprendre l’anglais à un tout jeune âge, en Chine ou au Japon, ne conduira jamais à l’assimilation. En rentrant chez-lui, après le travail, l’asiatique bilingue parlera chinois ou japonais avec sa famille, ses amis, ses voisins. Au Québec, surtout dans la région du grand-Montréal, l’anglais est à tous les coins de rues, à la radio, à la télé, aux cinémas, dans les journaux, les livres, les magazines. C’est un piège à con insidieux. J’y ai échappé de peu moi-même, lorsque je travaillais. J’ai vécu en Ontario pendant 26 ans…
L’anglais, c’est beau, c’est bon, j’en mange, m’en délecte, en dévore, je l’adore, mais jamais je n’enverrais mes enfants dans cette direction avant qu’ils n’aient maîtrisé la si tant belle langue française. 🙂
Anglophile! oui. Anglicisé, non.
S.Gingras. Vous vivez à Gatineau, je crois. Dans un des hôtels frontaliers près du pont accessible aux piétons qui traverse vers Ottawa plutôt parallèle au musée canadien de la civilisation. J’ai eu affaire à un réceptionniste unilingue anglophone vers minuit avant de regagner ma chambre. Monsieur ne voulait pas dire un mot de français et n’en connaissait pas un seul d’ailleurs tellement trop proche d’Ottawa. Je n’ai pas joué son jeu, pas dit un mot d’anglais de mon côté étant à Gatineau pas dans la capitale fédérale. Portée plainte le lendemain contre cet exemple d’un hôtel se foutant du respect des -deux langues officielles- à la frontière limite du Québec autour de la rivière Outaouais. L’endroit est beau et agréable, le français lui à Ottawa et même à Gatineau se porte moins bien toutefois.
La réalité c’est ceci. Parce que, s’il y a absence d’une loi 101 fonctionnelle. La situation sociale et politique du Canada réserve le bilinguisme assimilateur du français à la province de Québec pendant que dans les provinces anglophones comme la Colombie britannique on ignore à travers l’unilinguisme anglais le français sans problèmes comme à témoigné les cérémonies officielles pendant les jeux olympiques. Le Canada c’est deux poids deux mesures pour l’anglais et le français. La cour suprême penche d’un seul côté on sait pourquoi. Le bilinguisme ne réserve pas un traitement égal aux langues parce qu’il favorise toujours la langue la plus forte en termes d’attraction continentale. Avec ces mesures libérales nous allons revenir aux conditions de la loi 22 de 1974.
Le Québec va reculer encore plus.
Parfois ils me font rire mais en général ils m’exaspèrent !
Qui ça ?
Nos pauvres petits immigrants francophobes qui viennent au Québec en sachant fort bien que cette province est francophone mais qui espèrent de tout cœur pouvoir contourner notre loi 101 avec l’aide du gouvernement de John James Charest et le reste du Canada ne demande pas mieux.
Toujours ils me font sacrer !
Qui ça ?
Nos petits francophones de souche assimilés et tout content de l’être qui appelle leur enfant Johnny ou Shirley , qui voudraient bien envoyer leur » kids » a l’école anglaise mais subventionné par les taxes des citoyens de notre province francophone OF COURSE !
Les Elvis Gratton se multiplient hélas ! Lord Durham et Colborne doivent festoyer en enfer ces-temps ci !
Pourtant ce n’est pas très difficile pour nos petits québécois francophones d’apprendre l’anglais ils n’ont qu’a regarder le tivi américaine avec peupa et meuman, écouter de la musique anglophone avec les petits amis et se promener dans les rues de Montréal du centre-ville et du West Island ! L’immersion il n’y a rien de mieux !
L’arrangement que Nous a pondu Sir John J Charest et ses p’tites-suiveuses-junior-B nous prouve qu’il est bien vivant et qu’il a encore la capacité éminente de nuire pour créer une crise linguistique de toutes pièeces et tenter de déculotter les méchants séparatissses avant la St-Jean pour prouver que ce sont eux les racistes bornés fermés au dialogue, quand on sait très bien que le racisme a (presque) été inventé, théorisé et raffiné par l’Occident anglo-saxon et qu’il s’En fait le pantin écervelé et servile.
IL va se rendre compte de ce que tout ce qu’il dit, fait et ne fait pas n’a plus aucun écho dans la population québécoise sauf chez quelques French-Canadian-Pea-Soup bon-ententistes adorateurs du Troisième Secret de Fatima.
Quand donc est-ce que le Peuple du Québec se réveillera et arrêtera de voter Anglo-English-Anglais avec le Parti Libâral de la Province de Québec pour donner le pouvoir effectif aux Anglais, qui ne sont que 8% de la population de historique de souche, et leurs suiveux immigrés affidés anglophiles ?
A ce moment , la crise linguistique elle sera du bord des Anglais qui se chercheront une raison d’exister et d’être pertinents culturellement dans la nation Québécoise.
Vivement un été chaud, pas en visant les Anglos, pôv’ ‘tite minorité opprimée et empêchée d’exister, mais bien Charest et le parti Libâral pour qu’ils reculent ou débarassent le plancher une bonne fois pour toutes.
Sinon il deviendra le ‘natural governing party’ de la Province de Québec pour des temps incalculables, tant l’inertie citoyenne et le système électoral uninominal va le servir.
C’a va faire la même chose que les garderies.
-« ne parle même pas des parents francophones qui sont prêts à vendre le futur de leur langue en ouvrant cette porte toute grande afin que leur progéniture apprenne l’english plus vite.«
-« Ironiquement, en participant au finançement de ces écoles passerelles privées, nous finançons indirectement notre propre assimilation à l’anglais… n’est-ce pas formidable!?!«
-« Le gouvernement néocolonial que nous avons se rapproche du libre choix et rabaisse le statut du français comme langue officielle au Québec. Français, langue officielle c’est du passé.«
-« Charest et son gouvernement corrompu se sont encore une fois écrasés devant un jugement de la cour suprême canadienne qui elle poursuit sa tâche de sape afin de faciliter la disparition du français d’un océan à l’autre.«
-« L’enjeu de ce laxisme linguistique c’est l’avenir de Montréal comme métropole de langue française. Qu’un gouvernement puisse travailler contre son propre peuple c’est propre à une république de bananes.«
-« Encore une fois, la nation est trahit pas ses élites. Dans les camps de concentration aussi les boureaux trouvaient des collaborateurs dévoués parmis les élites emprisonnées. C’est plus fort qu’elles, les élites, elles doivent se retrouver dans le camp du plus fort. La solidarité? Connait pas.«
-« Le Québec va reculer encore plus.«
-« Nos petits francophones de souche assimilés et tout content de l’être qui appelle leur enfant Johnny ou Shirley , qui voudraient bien envoyer leur » kids » a l’école anglaise mais subventionné par les taxes des citoyens de notre province francophone OF COURSE ! «
-« IL va se rendre compte de ce que tout ce qu’il dit, fait et ne fait pas n’a plus aucun écho dans la population québécoise sauf chez quelques French-Canadian-Pea-Soup bon-ententistes adorateurs du Troisième Secret de Fatima.«
Bon un peu d’hystérie avec ça? Disons que l’école privée coûte en moyenne 10 000 $ p.a. Un parent voulant déjouer le système devra dépenser au bas mot 30 000 $ et ensuite son enfant aura son dossier évalué par les fonctionnaires sans garantie de pouvoir accéder à l’école anglaise. Ça commence à faire un gros pari, déjà avec la règle de 1 an on avait 1 000 personnes , combien de personnes voudront dépenser 30 000 $ sans aucune garantie ? Sûrement pas assez pour menacer la société québécoise d’assimilation gallopante, de colonisation anglaise, de traîtrise, de pea-soupisme et tout ce que vous voulez.
Curieuse réaction exagérée à une menace qui n’en est même pas une dans les faits. Lorsqu’on constate que les nationalistes québécois ont la sensibilité linguistique à fleur de peau, ils nient catégoriquement et se décrivent comme étant les plus tolérants de la planète terre. Quelle outrecuidance.
» Quelle outrecuidance. »
L’outrecuidance, Monsieur, je la trouve chez le PLQ.
La pleutrerie, au PQ, lorsqu’il était au pouvoir, et qui n’a pas su voir le danger des écoles privées. Nos ennemis, eux, l’ont vite compris et s’en sont rapidement servis des écoles privées non subventionnées.
Nos dirigeants sont bonasses. La menace est réelle, culturellement mortelle, et on se préocupe de l’opinion de l’ONU. C’est pas brillant.
Pour survivre nous devons être bêtes et méchants. 🙂 Il y va de notre peau de francophones. Le temps des salamalecs est révolu. C’est le temps des coups de pieds au cul. Allez! Hop! A l’école française. Une, deux, une, deux…
@ Monsieur Yalpé Nismou,
Copier-coller des commentaires partiels de blogueurs, servir bout-à-bout leurs observations, préoccupations et arguments pour les dépeindre de manière négative et sans s’embarrasser d’y répondre… Tout ça pour introduire votre propre argument essentiellement comptable — selon lequel trop peu de gens auront les moyens de s’offrir pareil transfert à l’école anglaise pour qu’il y ait un impact significatif sur le français au Québec –, et finalement insulter au passage ceux qui ne voient pas comme vous… Vous présente comme un agitateur plus qu’un interlocuteur…
Au final, votre désopilant pseudonyme, évoquant la dysfonction érectile et l’eau à laquelle est généralement puisée vos interventions nous éclaire un peu sur votre disposition générale face au débat d’idée…
Le copier-coller ne fait qu’illustrer le niveau d’hystérie généré par les nationalistes très nombreux sur ce blogue. En fait ce n’est même pas le 30 000 $ qui lui seul va réduire le nombre, mais la grille d’analyse individuelle, qui selon certains, fera qu’effectivement cette loi, aussi complexe et d’apparence malhabile soit elle, réduira le nombre de transferts à presque zéro.
Si le fait de démontrer, par le nombre insignifiant de transferts potentiels, le ridicule de la réaction viscérale et exagérée des nationalistes et soi-disant défenseurs de toute chose linguistique, si cela fait de moi un agitateur et bien peut-être que la soupe nationaliste a besoin d’être remuée de temps en temps.
Faudrait-il posséder un degré élevé de complaisance envers les arguments tendancieux nationalistes ci-haut afin de devenir un « interlocuteur« valable ? Si les seuls autorisés à commenter les propos de Mme Legault sont ceux qui lui envoient des belles tapes dans le dos avec ce ton de supériorité morale du nationaliste bien pensant, et bien il faudrait bien avouer ouvertement que ce n’est pas un débat d’idées mais plutôt un simple échange d’idées reçues.
Ce que je voulais dire c’est que si on veux donner de l’argent au parti Libéral peut-être quon pourra avoir une place pour nos enfants.C’esr la Courchènes qui avait changé les règles dans les garderies et on voit ce que ça doné,maintenant fait la même merde dans les écoles passerelles.Sales sont les libéraux.
Si nous ne volons pas dans les plumes de notre hôte, Mme Legault, ce n’est pas par servilité mais bien parce que nous partageons son analyse. Communauté d’esprit, tout simplement.
Quand aux peu de parents qui pourraient se prévaloir de l’école passerelle, parce que ça coûte cher, ça n’est pas un bon argument. Cela me fait penser aux ignares qui disent qu’il n’y a presque personne qui déambule en burqa ou en nikab pour se donner la peine de réagir à ce phénomène. Mauvaise réponse.
Nous ne pouvons accepter un seul cas du viol de la Loi 101. C’est une question de principe. Les étrangers de passage dans la belle province peuvent échaper à la Loi 101. Cela se conçoit facilement. Les anglophones déjà agréés par la Loi 101 le peuvent aussi. Les autres, Non. Si l’anglais les fascine tellement, qu’ils émigrent. 🙂 Le Canada est un beau et grand pays, accueillant en plus. 🙂
Cela dit, je comprends mal que l’on accepte un correspondant qui se cache derrière un pseudonyme alors que nous tous nous affrontons la visière levée, sans crainte d’être reconnus.
Serge Gingras
Est-ce qu’on peut poser une question? Pouvez-vous nous expliquer ce qui vous pousse à dire que M. Nismou utilise un pseudonyme? Je suis curieux…
Il faudrait peut-être parler à Objecteur conscient aussi, tant qu’a y être…
« Pouvez-vous nous expliquer ce qui vous pousse à dire que M. Nismou utilise un pseudonyme? Je suis curieux… »
– M. Bertrand
Puis-je vous suggérer de faire une recherche à partir de ce nom sur votre moteur de recherche favori… et voyez par vous-mêmes.
De V pour vendetta à Émile Ajar en passant par Richard Bachman les pseudonymes ne datent pas d’hier et existent pour différentes raisons.
On les choisit souvent parce qu’ils permettent de traiter de certains sujets, sur la blogosphère ou ailleurs, dans un certain anonymat et en se préservant du même coup des effets ricochets indésirables et-ou liens indus découlant naturellement des plateformes de réseaux sociaux et de la toile dans son ensemble…
Les pseudos et-ou avatars sont courants et ne se soumettent en général qu’à une seule condition; soit celle de se lire et de se reconnaître aisément.
Ainsi nul ne pourrait raisonnablement croire que mon prénom soit Objecteur ou que mon nom soit Conscient, tel est mon pseudonyme et c’est clair pour tout le monde.
Personnellement, je ne tente pas de confondre les gens en faisant un jeu de mot puisque j’aurais un peu l’impression de les abuser…
bonne soirée,
Eh bien, tant mieux pour vous…
Il me fait plaisir d’avoir répondu à votre question monsieur…
Le plaisir de vous l’avoir posée était le mien…
Vive Lord Durham! Les conservateurs au pouvoir à Québec et Ottawa se réunissent afin de (tenter de) prouver au monde entier que les Canadiens français sont un peuple sans histoire et sans culture afin de finalement mettre au point final au rapport dudit Lord et lui faire plaisirs, c’est-à-dire d’assimiler « those damn french canadians ».
Serions-nous en train d’obéir à la poétesse, Michèle Lalonde, qui nous disait de « speak white », la langue du marché, de la finance et de l’argent? Bizarre, j’ai toujours cru que Madame Lalonde voulait nous faire réfléchir face à la possibilité de notre assimilation et de réagir. Comme le compte de banque importe plus que la culture, la fierté et la langue réunies, nous sommes prêts à les vendre et à nous noyer dans la mer anglophone nord-américaine.
Nos descendants nous chanterons la chanson de Gilles Richer, popularisée par Pauline Julien, « Mommy », pour qu’on lui parle du temps où on parlait encore français au Québec, il y a de cela quelques années déjà.
Cette Loi me rappelle ce proverbe turc: « Quand les arbres de la forêt voient s’approcher les bûcherons avec leur hache, ils disent que le manche est des leurs ». À qui fait le chapeau: « C’est abruti et soumis, un arbre. »