@ Puisqu'avec son projet de loi 103, le gouvernement veut rendre «achetable» le «droit constitutionnel» d'aller à une école anglaise subventionnée, y aura-t-il un jour des écoles privées anglaises non subventionnées qui en feront leur grande «vente» de la saison printanière?….
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Lors de notre revue d'actualité hebdomadaire du vendredi matin chez Christiane Charette, le projet de loi 103 du gouvernement Charest sur les écoles anglaises dites «passerelles» fut justement le principal sujet de discussion.
Et se sont joints à nous Thomas Mulcair, député néo-démocrate d'Outremont, Gilbert Rozon de Juste pour rire & Bill Johnson, ex-président du lobby anglophone Alliance Québec.
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2009-2010/chronique.asp?idChronique=112353
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(*) Pour une analyse plus en profondeur du projet de loi 103 et de ses implications, voir:
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/06/02/un-projet-de-loi-irresponsable.aspx
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(*) Addendum: Du «Speak White» d'antan au «Speak Global» d'aujourd'hui, pour certains, c'est le même rejet du français et la même sacralisation de l'anglais. Plus ça change…:
http://fullcomment.nationalpost.com/2010/06/04/quebecs-self-defeating-language-fetish/
Avant écoute de l’audio.
Vous semblez isolée, J.L, seule à défendre votre point de vue.
Du Radio Canada? Pourquoi l’absence d’un député péquiste?
Johnson est anti québécois.
@ Bonjour. Mon travail, vous savez, n’est pas de «défendre» un point de vue, mais de faire de l’analyse. Et je me sens parfaitement à l’aise de les expliquer toute seule. À l’écoute, vous verrez d’ailleurs que les invités n’ont pas tous le même «point de vue»…
Bonjour, Josée Legault. J’ai depuis écouté la section audio sur le projet de loi 103. Je reconnais que je me suis trompé sur T.Mulclair, par sur B.Johnson et G.Rozon.
La question de l’analyse qui serait un angle de vue objectif impeccable a depuis longtemps été remis en question par les sciences sociales. Un ou une analyste peut fonctionner selon une approche honnête du respect des faits et cela je le reconnais, vous le faites très bien d’ailleurs. Toutefois on ne peut faire fi fondamentalement d’une sensibilité politique existante. André Pratte en tant que journaliste prétend on s’en doute face aux citoyens que l’ensemble de ses analyses peuvent se rapprocher de la meilleure exactitude possible des faits et de ce qui peut être assimilé comme relevant de -vérités-. Or, chaque analyste ou éditorialiste prétendant au vrai ne trouveront des convergences que sur leurs divergences. Qu’importe alors pour presque conclure c’est hors sujet ce thème de l’objectivité envers la subjectivité. Que je vous perçoive J.Legault comme souverainiste n’est pas de la part d’un internaute-blogueur comme moi ou de milliers d’autres un affront à votre égard et cela ne met pas en cause votre professionnalisme. Certainement pour la défense ultime de l’internaute qui identifierait trop les camps en présence. Vous pouvez reconnaître tout au moins que l’existence de commentateurs partisans comme B.Johnson qui eux JOUENT avec les faits ne peuvent que desservir des analystes comme vous qui prétendez à l’impartialité ou à la rigueur envers les faits établis. Vous l’avez corrigé Johnson sur l’inquisition linguistique qui agresserait les anglophones de Montréal.
Sur l’audio comme tel. Il faut aller voir les chiffres de statistiques Canada qui témoigneraient prétendument d’un exode des anglophones de Montréal selon B.Johnson. Ce type de propos n’est pas sans faire penser à celui entendu dans les années 70 au moment de l’adoption de la loi 101. À partir d’une part de ce phénomène de jeunes allophones qui après leur secondaire en français décident par milliers de s’inscrire dans des cégeps anglophones on ne voit pas non plus et d’autre part comment avec de tels services institutionnels, la population anglophone risque de disparaître de Montréal.
Quant au personnage de G.Rozon n’a-t-on pas entendu ici parler en chair et en os, l’Elvis Gratton de P.Falardeau! Et Rozon d’enchaîner sur le bilinguisme de façon énervé, sur l’anglais et les sièges sociaux de multinationales à Montréal. Le portrait du parfait colonisé pas en Québécois même pas, le portrait du colonisé en francophone n’existant qu’en tant que locuteur minoritaire honte de son origine dont la –réussite dite personnelle- aura été un échappatoire pour sortir de sa condition de naissance. Je suis moi-même atteint partiellement de ce mal, puisque la conquête, l’effet d’appartenir à une nation minoritaire créé ce genre de malaise parmi les membres d’une nation. Or, je sais reconnaître forcément ce malaise chez d’autres. Je suis donc ici en tant que Québécois sur cette page plus ou moins colonisé mais j’en suis conscient et je résiste à la tentation de me nier! J’ai consommé et j’en consomme toujours beaucoup de cette culture française qui procure le sentiment d’une culture souveraine et expansive. Tout de même, je sais bien que je ne serais jamais de Lyon, de Paris ou de Nîmes dans le sud de la France. Je suis du Québec et ici il y a un combat pour la survie du français et pour la souveraineté du pays de la vallée du Saint Laurent même s’il alimente la rage et un sentiment de vigilance incontournable.
En passant une bonne nouvelle dans ce flot de mauvaises nouvelles, le premier film de Jules Falardeau.
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2009-2010/chronique.asp?idChronique=112374
Bill Johnson était égal à lui-même, rien d’étonnant à l’entendre radoter et affirmer que les anglo quittent le Qc. Grand bien leur fasse. Je ne pleurerai pas leurs déménagements vers l’Ouest. Je me souviens de l’époque où le PQ pris le pouvoir. De nombreux anglophones, plus Rhodésiens que Québécois, s’enfuirent alors du Québec. Un riche homme d’affaires québécois et francophone, très en vue à l’époque, déclara que cette panique de certains Anglais lui avait permis d’acheter à très bon prix une luxueuse maison sur le Mont-Royal. Alors Bill Johnson peut bien continuer à crier dans le désert …
Mais Rozon lui m’a plus déçu. Il commence même à me tomber un peu sur les nerfs avec sa suffisance et sa façon un peu condescendante de prôner un espèce de laisser-faire qui ressemble à une tentative pathétique de se rapprocher des dominants.
Quant au projet de loi 103 la ministre Courchesne essaie de nous faire croire que ce sera la fin des écoles passerelles. On se souviendra qu’elle avait aussi essayé de nous faire croire que la modification du calendrier scolaire n’avait pas comme objectif de satisfaire certaines écoles juives. Si je me rappelle bien elle a du faire marche arrière.
Alors pour ce qui est de la fin des écoles passerelles je dirais plutôt qu’on assiste à la mise en place de nouveaux PONTS À PÉAGE. Des PPVP : ponts à péage vers le public.
Ils sont complètement corrompus et pourris ces Libéraux ; – (
S’ajoutent maintenant aux généreux donateurs à la caisse du PLQ (En retour d’ascenseur), les Rhodésiens du Québec qui, petit à petit, atrophient la Loi 101, tout en prétendant accepter cette Loi. Ils ont « louisiannisé » le Canada, ils comptent bien réussir à le faire aussi au Québec, en achetant des droits aux petits provincialistes serviles que sont John-James Charest et le PlQ.
En ajoutant ceci envoyé ailleurs d’abord plus en dessous.
Nul doute, messieurs que cette politique linguistique du -cas par cas- s’inscrit bien aussi dans la marchandisation générale de la gouvernance du Québec par les libéraux provinciaux et vassaux. Ce sont pour moi des (bandits politiques), j’ose croire que pour Voir, cette expression ne trouve pas motif à censure. Voir n’est pas Radio Canada.ca. Le lien de l’article pour comprendre le contexte de ma réaction.
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/290159/projet-de-loi-103-les-meandres-du-cas-par-cas
Cette fausse tolérance assimilatrice envers les Québécois
Le gouvernement fédéral a inventé la notion «là où le nombre le justifie» pour justifier l’existence de services bilingues évidement pour les populations francophones du Canada. En deçà de 5%, la minorité franco-ontarienne par exemple ne bénéficie pas de services en français dans les institutions fédérales. La cour suprême ne s’embarrasse pas de telles considérations pour la minorité anglophone du Québec. Cette fausse minorité grandie juridiquement par la cour fédérale se voit protégée assurément et ce même si sa disparition se détermine comme impossible toute entourée qu’elle est par 300 millions et plus d’anglophones. Dans un Canada qui n’a créé sous Trudeau la loi des langues officielles que pour contrer alors l’indépendantisme québécois en croissance rapide, le bilinguisme fonctionnel dans les faits n’existe que pour le Québec. Tout comme les droits individuels sous un angle linguistique ne se réalisent dans l’aberration qu’au Québec, absurdité d’autant plus forte que comme dit par messieurs Arbour et Lebel. Les droits linguistiques ne sont pas des droits fondamentaux. Pour les non spécialistes du droit, nous savons de façon élémentaire par culture générale que les droits fondamentaux s’en sont tenus aux droits individuels négligeant droits sociaux sur les conditions du travail et les droits linguistiques des nations minorisées.
J.J.Charest en s’inscrivant dans le sillage de Trudeau pour le mépris fondé en droit des droits collectifs des nations fragilisées par la démographie comme celle du Québec de culture française prouve hors de tout doutes qu’il s’en faudrait de peu pour que son gouvernement ne signe la constitution de 1982 si ce n’était du symbolisme de remettre en question la réalité tangible de la nuit des longs couteaux qui a isolé davantage encore le Québec dans le Canada ravalé au titre d’une province française plus ou moins tribale ou minorité ethnique si l’on préfère. Plus qu’une résistance passive envers le gouvernement Charest, il faudra de nous tous une mobilisation croissante entre l’automne et le printemps 2011 afin de pousser à une fin de mandat prématuré de ce gouvernement presque monstrueux de mauvaise foi générale.
Bonjour
Seul la construction d’un nouveau Colisée et le retours des Nordiques de Québec apparait dans les radars de Jean Charest et ses acolytes fédéralistes, ça semble être la seule planche de salut pour amadouer le peuple désabusé. La langue est en sécurité même au milieu d’une trentaine de dents.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201006/01/01-4285961-amphitheatre-moderne-a-quebec-incontournable-dit-charest.php
M. Jonhson se désole de voir des anglos-québécois quitter le Québec après avoir été éduqués à nos frais.
La question à poser est pourquoi les anglo-québécois quittent-ils le Québec après leurs études. Peut-être n’y a-til pas de débouchés pour eux. Tout comme il y a trop d’argent à la Caisse de dépôts pour l’investir à 100 % au Québec.
Nos artistes francophones vont en France faire carrière. Pourquoi? Parce que le marché du Québec est limité, trop petit. C’est pas sorcier.
Je ne crois pas que les anglo-québécois quittent le Québec parce qu’ils ne peuvent plus nous sentir, nous les francophones. Je ne le crois pas. Regardez Sugar Sami. Il fait carrière à l’étranger, en anglais. Il désire maintenant faire sa marque au Québec, en français. N’est-ce pas merveilleux?
J’avoue que M. Rozon m’a un peu énervé avec son impossibilité de trouver suffisamment de francophones bilingues pour ses spectacles à Montréal. Eh! bien. Qu’il engage des anglophones bilingues, des Québécois anglophones bilingues. La rumeur veut que tous les anglos du Québec sont maintenant bilingues. Où est le problème?
Je compte visionner le film sur Léon Trotsky, version montréalaise. J’ai vu la bande annonce. Ça promet. Au Québec, on a du talent, et en français et en anglais. Nous sommes bons. 🙂
J’espère que Mme Legault nous donnera l’occasion de nous exprimer sur la haine de la démocratie que semblent exuder les Conservateurs par toutes les pores de leur peau à Ottawa. Quels salauds ces types.
Bonne fin de semaine. 🙂
Madame Legault en écoutant ce soir en redifusion l’émission de C.C, il m’est revenu en mémoire une modification que, Il me semble, que
le gouvernent de R.Bourassa voulait apporter à la loi 101 au milieu des années quatre-vingt et qui, selon ma mémoire avait provoquée une manifestation un dimanche apès-midi de plus de soixante milles personnes venant de tous les milieux étudiants et travailleurs etc.
Le projet de loi qui est maintenant déposé à l’assemblée nationnal ne provoque à mon avis, pas beaucoup de remous et cela m’inquiète pour l’avenir de notre langue.
Sommes-nous, ma génération et la votre des dinosaures ? Mes enfants sont devenus parfaitement bilingues de la même façon que le fils de Nathlie P.
Pour eux c’est normal de posséder les deux langues et je ne suis pas certaine qu’ils ne répondent pas automatiquement en anglais quand ils sont abordés dans cette langue. Je crois qu’ils sont nombreux à avoir le même réflexe. Ce qui expliquerait qu’il est de plus en plus difficile de se faire servir en français au centre ville.
J’ai bien peur que le parti libéral en soit aussi
conscient et que son projet de loi passe : comme dans du beurre. Malheureusement !!!
Mme Richard écrit : «Pour eux c’est normal de posséder les deux langues et je ne suis pas certaine qu’ils ne répondent pas automatiquement en anglais quand ils sont abordés dans cette langue.»
Nous, Québécois francophones de ma génération, avons toujours répondu en anglais même à ceux qui s’adressaient à nous en français avec un léger accent anglais. Ils ne seraient pas pires que leurs ancêtres.
Il n’y a que l’autre génération d’avant qui ne répondait pas en anglais, parce qu’elle ne connaissait que : « No spik inglish » pour se tirer d’affaires et les parties de son automobile : Bumper, wipers, hood, tires etc..
L’anglicisation ne menaçait pas nos parents plus vieux, cultivateurs ou habitants de nos villages ou dans le bas des villes du Québec. L’anglais y était peu ou pas enseigné en ce temps-là.
L’audition de cette première heure de l’émission « Christianne
Charette » du vendredi est toujours un énorme plaisir pour moi.
Le sujet de la loi 103 était évidemment inévitable cette semaine et les arguments échangés entre les différents participants étaient bien sentis et intéressants. Le choix d’inviter messieurs Mulcair et Johnson était excellent pour ce décicat sujet de discussion.
Pour ce qui est de Gilbert Rozon ( …………… ) il ne faisait qu’interrompre les autres intervenants avec des remarques
complètement hors contexte.
La qualité des propos de M. Rozon nous indique chez lui un niveau de culture politique pour le moins microscopique.
Et ce monsieur qui régulièrement nous fais honte régulièrement sur les différentes chaines de télévision francaises toutes disponibles maintenant sur internet veut faire
de la politique municipale ? à Montréal ?
Diantre ! Dieux nous en garde !
Plus haut, Pierre Bouchard a parlé de Rozon comme d’un clone d’Elvis Graton et je crois qu’il a raison.
Riche, Parvenu, Bcbg à voiture Mercedes mais Elvis Graton
quand même.
Comme le mot « authentique » revient à la mode avec ce projet de loi j’utiliserai donc pour M. Rozon le qualificatif de
« pathétique authentique ».
L’animosité ici envers M. Rozon ne me semble pas méritée.
M. Rozon est un intelligent travailleur acharné qui est rendu avec une entreprise internationale dans le domaine de l’humour et un important personnage à la télé français de France. Il est un vrai francophile qui a permis le lancement et le recommencement de carrières comme celle de M. Trenet et facilite les échanges d’artistes entre la France et le Québec. Il y a peu de Québécois qui peuvent dépasser ça même s’il n’a pas peur de la langue anglaise à Montréal.
Cette langue anglaise ne peut pas passer comme une simple langue seconde comme le mandarin ou le russe au Québec. Un Québécois francophone qui connaît mal la langue anglaise est sérieusement handicapée partout dans sa vie.
Si les langues française et anglaise étaient mieux enseignées dans nos écoles françaises, elles attireraient mieux et il aurait moins besoin d’y obliger les immigrés et les Québécois francophones.
Pour des personnes qui ne seraient pas très familières avec – hum… comment dire… – certaines particularités québécoises, des étrangers de passage ici par exemple, cette affaire d’écoles anglaises (ne concernant dans les faits qu’une toute petite poignée d’anglophones) leur semblerait une fort étonnante et même assez incongrue grosse tempête dans un tout petit verre d’eau…
Mais c’est précisément là que ces étrangers feraient erreur.
Parce qu’il ne s’agit aucunement d’eau. Il s’agit en fait de nitroglycérine, rien de moins. Toute question concernant un tant soit peu, de près ou de loin, la langue française est immanquablement une question explosive par chez nous.
Et si, malgré tout peu convaincus qu’il y ait vraiment péril en la demeure, ces étrangers de passage faisaient valoir qu’il n’y a pas une si grande menace à ce que si peu (une cinquantaine? une centaine? combien?)veuillent possiblement risquer beaucoup de leurs sous pour, peut-être, avoir le droit d’obtenir une éducation en anglais en Amérique du Nord, sans devoir pour ce faire être contraints de quitter le Québec, alors il faudra répondre fermement à ces étrangers.
Leur suggérer une petite visite ici-même, pour qu’ils puissent de la sorte se faire une idée du problème, par exemple. Et la gravité de la situation ne pourra forcément que les convaincre: on devrait toujours s’abstenir de secouer un verre de nitroglycérine, si petit que soit ce verre…
Nous reprochons aux Québécois d’avoir trop peur de la souveraineté et pas assez peur de la menace d’anglicisation à Montréal et à Brossard, parce qu’à Matane ou à St-Hyacinthe, ça devrait prendre quelques décennies avant que la peur de l’anglicisation gagne ces villes..
Faudrait nous décider, est-ce que les Québécois sont des peureux ou de trop braves citoyens ou s’ils choisissent d’avoir peur des mauvaises affaires ?
Les Québécois ont bien le droit d’avoir peur de ce qui fait leur affaire, me semble.Faut nous faire plus confiance, me semble.
Un mal insidieux fait rarement peur, il n’en tue pas moins.
Le parti Libéral du Québec est au service des minorités. La majorité lui importe peu. Drôle de mentalité.
Maîtres chez-nous? Apparemment pas. Ils sont maîtres chez-nous.
Merci M. Charest! Vous faites bien ça. Une trahison n’attend pas l’autre.
Québec sait faire le suicide collectif. 🙁
Réponse à M Gilles Bousquet
les fréquents séjours de Gilbert Rozon dans certains millieux en France l’ont tout simplement imbibé de cette
lourde mélasse « franco francaise amoureuse de la langue anglaise » à des fins strictement snobinardes.
vous savez, le genre :
j’utilise le « parking » du « drugstore » pendant le « weekend » pour m’acheter un « pull » et des « playlists » du « TopTen » « R&B » pour
mon « Ipod » !
Avez vous seulement vus les performances de G. Rozon à la télévision francaise ? Moi Oui ! Et franchement ? J’ai Honte !
Il se joue alors lui même un rôle caricatural dénigrant du Québecois imbécile à l’accent coloré à des fins strictement commerciales personnelles.
Comme quoi, le Petit Québec ce n’est pas juste une marque de fromage !
Elvis Graton en France ne ferait pas mieux.
En considérant le commentaire de madame Richard, le gouvernement libéral ose présenter ce projet de loi parce que plus profondément il espère capitaliser sur un individualisme occidental très fort qui a fait de la conscience citoyenne une abstraction. De là, la difficulté d’organiser des manifestations.
Vivre aujourd’hui c’est marcher dans la rue sans rencontrer personne parce que piéton dans des villes de plus de 15,000 personnes c’est rare. On peut marcher dans les rues de Montréal ou Québec en étant vus sans êtres vus parce qu’inconnus de tous. Le paradoxe étant que sur internet, on ne connaît pas notre apparence physique, nous ne sommes pas vus tout en étant en mesure tout de même de pouvoir communiquer certaines choses, de discuter ainsi de sujets politiques.
Nous vivons dans un monde étrange produit de la consommation de masse et de la domination de l’automobile entres autres engendrés par un capitalisme asocial et anti national, malheureusement la lucidité des gens sur cette question est faible.
De façon générale en revenant directement sur le sujet, les libéraux capitalisent dans leur politique anti francophone sur un mélange d’individualisme, de cynisme envers la politique pour qu’elle passe leur foutue loi 103. Envers ce déni de la loi 101 de Camille Laurin, il y a relativement une sensibilité politique forte chez la majorité des Québécois qui participent aux blogues et d’autres aussi. Sans doute que la grande mobilisation est à faire et possible contre le gouvernement de la corruption, de l’anglicisation de Montréal et de la privatisation croissante de la santé publique. Se fera t-elle plus que superficiellement d’ici novembre et février 2011? Sinon, nous ne serons même plus des Québécois assis mais couchés.
À court et moyen terme, il faut s’attendre à un pourrissement linguistique et généralement politique provenant du gouvernement libéral avec ou plus tard sans J.J.Charest. Il faut tout de même espérer de nouveaux individus qui rejoignent les partis souverainistes. Une certaine révolte des Québécois devant l’augmentation des nouveaux coûts, produit du budget Bachand à partir de janvier 2011 et de l’incurie générale de ce gouvernement. La plaie de la bourse personnelle qu’on appelle ça!
G.Levasseur, les Français dans une proportion de 85% ne sortant jamais de l’Europe ne connaissent pas le Québec. Le jeune homme que j’ai été s’est illusionné sur les Français, de là mon imprégnation d’une certaine culture française. La puissance de la démographie française par rapport à celle du Québec a fait le reste. Nous avons une injonction de connaître les Balzac, les Beaudelaire, les Louis Ferdinand Céline, les Flaubert. Ils sont fantastiques mais ne parleront jamais du Canada français. Seul Jules Verne s’est intéressé aux patriotes de 1837-38 dans un roman et quelque peu, le philosophe Tocqueville.
Voilà, je me suis échappé! C’est au moins une tentative de lucidité politique ici.
@ Pierre Bouchard
Vous n’étonnerez personne en affirmant que les politologues, les sociologues, les analystes politiques, les éditorialistes et autres commentateurs de l’actualité politique et sociale ne sont pas toujours des personnes profondément objectives. Quand on s’intéresse le moindrement à la chose politique on finit forcément par avoir des opinions partisanes. Quand on s’intéresse énormément à la chose politique et qu’on en fait son métier on a alors des opinions partisanes encore plus fortes parce que mieux articulées et réfléchies. Bien qu’il soit possible de ne pas avoir d’opinions partisanes fortes (quand rien de ce qu’on nous offre ne nous convient), ce n’est toutefois pas la règle mais plutôt l’exception. Il y a également des analystes capables de faire des analyses rigoureuses qui ne seront pas trop teintées par la partisanerie.
La revue Voir et son site Internet ne sont pas, à prime abord, des organes de propagande politique. En tout cas ce n’est pas là sa principale préoccupation. Voir a toutefois choisi de réserver une place à l’analyse politique sur ce site et a fait appel à Josée Legault pour ses qualités d’analyste politique et non pour son passé parfois partisan.
En parlant d’André Pratte vous tentez d’établir une comparaison avec Josée Legault. Cette comparaison n’a pas lieu d’être. André Pratte n’a pas été embauché par La Presse pour ses capacités à analyser objectivement, ou relativement objectivement, l’actualité politique. Il a été embauché uniquement pour sa grande capacité à obéir aveuglément et à refléter à la perfection l’opinion de son grand boss. Ce qu’il fait à La Presse n’est que de la propagande et rien d’autre. Cela n’a rien à voir avec le travail de Madame Legault. Je doute que Josée Legault laisse son employeur s’infiltrer dans le contenu de ses analyses.
Dans le cas d’André Pratte il est inutile de le lire puisqu’on peut facilement deviner ce qu’il va écrire. Il suffit de réfléchir comme un milliardaire hyper conservateur d’extrême droite. Il est excessivement rare de voir André Pratte déroger de la ligne de pensée de Paul Desmarais. Si ça arrivait régulièrement il serait rapidement remplacé. Je me rappelle, il n’y a pas si longtemps, un beau lundi matin, que Pratte avait rédigé un billet curieusement élogieux à l’endroit de Gilles Duceppe. Je me suis empressé de lui écrire pour lui manifester mon étonnement et pour le féliciter pour ce billet particulièrement lucide et objectif. Je lui soulignait toutefois le fait que son patron ne serait pas particulièrement content et qu’avant la fin de la semaine il le forcerait à revenir sur ses propos pour les nuancer. Sans surprise je lisais le même Pratte le jeudi suivant revenir sur son billet du lundi, en le nuançant fortement, en insistant sur le fait qu’une fois n’est pas coutume et en s’excusant presque de s’être laissé aller à cette dérive passagère (qui était en fait une faiblesse ou une lucidité passagère). Suite à ce second billet j’ai à nouveau écrit à André Pratte pour lui souligner le fait que je lui avais annoncé la teneur de ce dernier billet. Évidemment ce commentaire, comme le précédent, comme bien d’autres auparavant et comme tous ceux envoyés par la suite, n’a pas été publié par La Presse. Même mes commentaires sur l’actualité sportive, systématiquement publiés par Stéphane Laporte sur son blogue, ont cessé d’être publiés à partir de ce jour. Tous mes commentaires sur divers blogues de La Presse ont cessé d’être publiés au même moment.
Je n’ai jamais été censuré ici et les intervenants les plus critiques à l’endroit de Josée Legault ne semblent pas l’avoir été non plus. Elle est là la différence profonde entre Josée Legault et André Pratte, entre une personne qui fait de l’analyse socio-politique rigoureuse et documentée et qui accepte toutes les critiques et quelqu’un qui ne fait que de la propagande, quelqu’un qui n’est que le porte-voix d’un employeur manipulateur et politiquement intransigeant, quelqu’un qui n’accepte pas que son travail de fidèle valet soit trop fortement critiqué.
Bonjour,
Avec à peu près le même fil conducteur, nous ne devons jamais oublier que la loi 178 votée par les libéraux de Monsieur Robert Bourassa fut charcutée non pas par la Cour Suprême du Canada mais bien par l’Organisation des Nations Unies qui jugèrent cette loi discriminatoire pour les Anglophones habitant le territoire du Québec. En appliquant la Clause Nonobstant, les risques étaient énormes que l’ONU fasse à nouveau ses devoirs et déclare à la face du monde que cette Clause Nonobstant est discriminatoire pour les Anglophones dans un soi-disant pays de libertés civiles. Ainsi, risquer de nouveau de perdre encore la face au niveau international où la réputation du Québec à ce niveau est toujours à refaire. Merci, Erwan Basque.
M. Basque, l’ONU passe son temps à condamner Israël qui n’écoute pas du tout ces résolutions là. Ça leur passe 100 pieds au-dessus de la tête. Nous pourrions faire la même chose sauf que nos clients pour nos exportations sont presque tous anglophones et qu’il est sage de ne pas les exaspérer…trop.
Monsieur Basque. Vous dites n’importe quoi. L’intervention de l’ONU est plus nuancée tout en étant maladroite et bureaucratique ne considérant aucunement le contexte politique autour de la loi 178, la complexité des rapports Québec Canada.
À ce que je sache, l’ONU est une organisation humaine dirigée par des humains imparfaits. Après que l’ONU ait refusé le droit légal à travers le conseil de sécurité de permettre aux É.U d’envahir l’Irak. Dans les premières semaines de l’occupation américaine, l’ONU a accompagné les É.U selon un processus qui resterait à définir dans leur occupation de l’Irak. Le rôle de l’ONU dans la reconstruction en Afghanistan qu’à t-il donné? Qu’à fait de profondément convaincant, l’exemple suprême des failles onusiennes, l’ONU pour régler la question palestinienne. L’ONU est lié au pouvoir de cinq grande puissances et à leur droit de véto et à l’action d’un conseil de sécurité dont les pays membres sont temporaires. Je ne ferais pas de l’ONU un horizon indépassable.
La première fonction de l’ONU est d’éteindre les feux des troubles civils et là encore… La conscience universelle d’autre part valorisée par l’ONU est aléatoire et soumise à la réalité des rapports de forces entre pays et à l’action de la globalisation économique.
De ce site, voilà ce qui est dit sur le mot de l’ONU sur la loi 178.
(….)
L’adoption de la Loi 178 en ayant recours à la clause nonobstant, conformément à la Charte des droits et libertés, incite un Québécois, Gordon McIntyre, à soumettre une plainte au Comité des droits de l’homme des Nations Unies. En avril 1993, le comité fait connaître son opinion selon laquelle la LOI 178 contrevient à l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, en vertu duquel un État ne peut restreindre la liberté d’expression à une langue de son choix au-delà de son propre champ d’intervention publique. En réponse à d’autres éléments de la plainte de McIntyre, le Comité ne juge pas que le droit des minorités linguistiques d’utiliser leur propre langue (article 27 du Pacte) est menacé, étant donné que « les citoyens de langue anglaise du Canada ne peuvent pas être considérés comme une minorité linguistique ». De plus, le Comité est d’avis que le droit à l’égalité (article 26) n’est pas compromis puisque les restrictions concernant l’affichage commercial s’appliquent également à tous les résidents du Québec.
Le ministre Claude Ryan tient compte du rapport du Conseil et de l’opinion du Comité dans l’élaboration d’un nouveau projet de loi qui sera présenté le 6 mai 1993. Le Premier ministre Robert Bourassa affirme que l’intention du gouvernement est de respecter les objectifs de la Loi 101, tout en recherchant un nouvel équilibre qui protégerait le Québec francophone dans une Amérique du Nord anglophone, tout en se conformant à la Charte des droits et libertés. (….)
http://www.encyclopediecanadienne.ca/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1ARTf0009101
On a beau dire, mais il faut d’abord bien cibler qui veut utiliser ces « passerelles ».
Il s’agit trop souvent de francophones bien intentionnés qui désirent doter leurs enfants d’une éducation en anglais d’excellente qualité. Ont-ils ou non raison de le vouloir nous importe peu. Il est de notoriété que les écoles francophones ne parviennent pas à donner un enseignement de l’anglais de qualité suffisant pour emmener ces jeunes à être bilingue fonctionnel après quelques années. On leur a donné que des notions de la langue de Shakespeare, mais c’est bien plus que cela qu’ils auront besoin pour avoir toutes les portes ouvertes dans des choix de carrières variés.
Alors si on veut vraiment ramener la clientèle qui cherche la langue anglaise, il faut nous doter d’un enseignement excellent de l’anglais langue seconde. L’anglais n’est pas un cours optionnel dans notre système scolaire. L’anglais doit être obligatoire mais surtout pris en charge par des gens compétents qui emmènent nos enfants à s’exprimer »so fluently… »
Si les immigrants après que cela sera fait, continuent de chercher des moyens de contourner la lettre comme l’esprit de la loi 101, on devrait peut-être carrément leur offrir un billet aller seulement vers l’ailleurs qu’ils veulent à tout prix.
Si le Québec voulait mieux vendre ses écoles françaises à nos immigrés, il pourrait commence par se demander ou, mieux, leur demander : Il faut changer quoi à nos écoles pour rendre nos écoles françaises plus attirantes ? Il n’est pas souhaitable que l’école anglaise soit perçue comme le gros lot qu’il faut se payer ou perdre à l’école française comme prix de consolation pour les pauvres.
Ça pourrait être quoi ? Un peu plus de temps de cours et une forte amélioration de l’enseignement du français à la maternelle et de l’anglais à partir de la troisième année même si certains chercheurs disent, à tort, il me semble, qu’il faut retarder au secondaire avant d’aborder l’enseignement d’une deuxième langue. La France a l’intention d’enseigner l’anglais à partir de la maternelle.
Un système scolaire doit pouvoir se vendre et s’acheter comme tous biens sur terre. Il s’agit de savoir si le produit correspond aux attentes et besoins des consommateurs, à la place de perdre son temps à pousser ce qu’ils ne veulent pas en disant : Même si ça ne vous tente pas, vous allez devoir vous en contenter.
Les immigrés sont ici pour tenter de se gagner une meilleure vie et il leur semble, probablement à raison, que la connaissance solide de la langue anglaise est une plus important pour y arriver, en plus de la connaissance de la langue française, une sorte d’obligation au Québec qui devrait le devenir, de plus en plus même si la souveraineté ne se réalise pas complètement.
Si des Québécois francophones, qui ont peur d’être trop anglicisés, ne veulent pas améliorer leurs connaissances en anglais, ils n’auraient qu’à demander à être exemptés de ces cours si ça ne leur fait rien de se voir dépasser dans leurs revenus par les immigrés.
Pour les non-anglophones, c’est au secondaire que l’enseignement de l’anglais doit être fait, pas d’une façon homéopathique ou sur le même pied que le français, mais d’une façon sérieuse avec des cours d’anglais (et non pas avec des cours en anglais), et avec des périodes d’immersion en milieu anglophone.
C’est de cette façon que moi-même, à un âge très respectable, j’ai appris l’espagnol de façon plus que satisfaisante, avec quatre cours universitaires de 45 heures (3 heures par semaine pendant 15 semaines), avec de l’étude et des devoirstout au long, avec 3 stages d’immersion de 3 semaines chacun, avec de la lecture et l’écoute d’émissions hispanophones à la télé.
Avec de telles conditions dans nos écoles, les écoles passerelles pour l’anglais n’attireraient personne.
Paolo Mitriou.
Ma phrase est au conditionnel dans le texte ci haut.
(…) André Pratte en tant que journaliste PRÉTEND on s’en DOUTE face aux citoyens que l’ensemble de ses analyses peuvent se rapprocher de la meilleure exactitude possible des faits et de ce qui peut être ASSIMILÉ comme relevant de -vérités-. (…)
Dans la tête d’A.Pratte, il ne se perçoit pas comme un mercenaire, il doit bien croire à ce qu’il dit. Il doit partager les convictions de ses patrons parce qu’autrement il ne se supporterait pas de se voir dans le miroir. Pratte respecte dans l’ensemble les faits dans le strict minimum afin de pouvoir bricoler dessus à travers ses convictions fédéralistes. Je me trompe peut être. Il apparaît pourtant que ceux qui travaillent contre le bien commun n’en n’ont pas moins des convictions nécessaires pour s’attaquer davantage encore au bien commun. Par exemple, la gouvernance de J.J.Charest c’est celle d’un politicien dont les valeurs sont canadiennes et qui gouverne le Québec comme ma foi un premier ministre canadien. Charest préférerait être premier ministre du Canada, nous le savons tous. Là par sa politique linguistique qui fait de R.Bourassa, un demi extrêmiste nationaliste québécois, il se donne des couleurs peut être pour l’english Canada pour qui sait…
Vous défendez bien néanmoins vos observations, P.M, lorsque vous dites (…) -Sans surprise je lisais le même Pratte le jeudi suivant revenir sur son billet du lundi, en le nuançant fortement, en insistant sur le fait qu’une fois n’est pas coutume et en s’excusant presque de s’être laissé aller à cette dérive passagère (qui était en fait une faiblesse ou une lucidité passagère) (…)
Peut être que je suis dans l’erreur alors, il existerait bel et bien en grand nombre de prostitués du journalisme.
C’est à voir, le jeu entre convictions et activité mercenaire chez un politicien ou un journaliste. De toute façon, l’un n’empêche pas l’autre.
Évidemment, la force de censure de La Presse est remarquable de mécréance, d’une intolérance crasse à vomir contre les patriotes du Québec et contre tous ceux qui osent penser différemment en sachant bien écrire comme vous monsieur Mitriou. C’est pourquoi Gesca s’en prend à des individus trop bien articulés.
Et cette Une quotidienne de la cyber presse qui favorise plusieurs sujets sauf celui de la question du Québec privilégiant même la couverture de la gouvernance Obama aux USA plutôt que celle de l’avenir politique québécois en dit long sur le demi torchon de la famille Desmarais. Tout n’est pas mauvais dans La Presse mais il y a ce véto sur le Québec et sa dignité nationale.
La Presse va crier à la psychose du loup dans la bergerie sur la question linguistique. Pourtant dans nos notions humaines, il existe celui du principe de précaution qui peut s’appliquer pour une nation minoritaire dans un État. Le Québec minoritaire dans le Canada ne saurait donc manifester de laxisme envers le caractère francophone de sa métropole. Car l’avenir du français au Québec c’est à Montréal et secondairement à Gatineau en Outaouais que ça se passe pas à Québec ni à Trois-rivières ni à Chicoutimi.
Nous n’avons pas à nous justifier d’un bilinguisme ou multilinguisme infini pour afficher vertu ou d’offrir des excuses pour notre existence! Les petites nations n’existent pas aux yeux des autres. Dans le monde, on connaît peu l’existence des Québécois ou au mieux des Canadiens francophones. Alors, cessons de montrer patte blanche. Nous existons point! N’en déplaise au reste du monde s’il soupçonne notre existence et en français seulement si cela nous chante. Les emplois partout sur cette planète n’exigent pas l’obligation d’une langue seconde. Les Canadiens sont généralement unilingues anglais, les États-uniens idem, les Français dans leur majorité ne tentent pas d’apprendre l’anglais ni même l’allemand, etc.
Dans l’enseignement du mythe, on explique qu’on oblige le faible devant le puissant à montrer qu’il est saisi de toutes les vertus afin de motiver son existence devant le plus fort qui lui se contente d’exercer son pouvoir sans tenter de plaire à tous et sans même qu’il s’arrête sur son propre respect effectif des principes d’une éthique de base. Ne tombons pas dans le piège de jouer le jeu des arrogants et des dominants.
La solution au piège de la haine de soi inconsciente et de cette non reconnaissance des nations c’est l’indépendance du Québec!
@ Bonsoir. Un rappel: selon la nétiquette, «les réactions à un billet de blogue se doivent d’être directement en lien avec le sujet abordé».
Le sujet de ce billet est le projet de loi 103, la discussion à l’émission et non La Presse, les journalistes ou le journalisme.
Rappel fait. Le sujet a été dépassé c’est exact. Dans l’ensemble respecté dans la plupart des messages moins par moi dans cette page. Le sujet du -point de vue- démarré probablement accidentellement par vous, J.Legault a fait son intrusion partielle.
Précision ici, un sujet connaît un noyau et une périphérie. La périphérie de la loi 103 c’est le bilinguisme, le rappel de la loi 178. Le noyau c’est le centre du projet de loi 103, la discussion radio. Autrement comment tenter d’être original sans se répéter?
Cordialement et sans rancunes.
@ La question linguistique est en effet à la base même du sujet sur le projet de loi 103. Quant au reste, j’avais répondu par simple courtoisie puisque vous vous adressiez à moi directement et non, bien évidemment, pour lancer un débat qui n’avait rien à voir avec le sujet initial du billet. L’important demeurant de respecter la nétiquette et le sujet.
Madame Legault votre plus grande qualité est le calme dans l’humour. J’imagine que ça ne s’apprend pas, ça doit être inné. Moi j’aurais un peu beaucoup ragé contre monsieur Rozon. Son comportement envers vous frôlait le mépris, surtout que madame Petrowski était au tu et a toi avec lui…
Vous avez un don exceptionnel , je vous envie terriblement!
Stéphane Laporte Québec Québec,
s’cusé, ce n’est pas directement en lien avec le sujet abordé….
Je ne comprendrai jamais pourquoi quelqu’un dépenserait une somme colossale pour que ses enfants puissent fréquenter l’école anglaise pendant trois ans afin de pouvoir continuer à le faire par la suite à moindres coûts. Pour une fraction des dépenses encourues, les parents de ces enfants pourraient tout aussi bien leur payer des cours d’anglais à l’extérieur de l’école et en dehors des heures de fréquentation scolaire. En moins de trois ans, et à moindre coûts, ces enfants maîtriseraient amplement l’anglais pour se débrouiller dans n’importe quelle situation. En plus de réduire les dépenses pour l’acquisition de la langue anglaise, ces enfants ne seraient pas privés des outils leur permettant d’acquérir et de bien maîtriser le français. C’est toujours mieux de bien maîtriser deux langues qu’une seule et le français au Québec ce n’est pas (du moins pas encore) que de la crotte de bique. Mais certains parents sont tellement obnubilés par les possibilités théoriques de meilleurs emplois pour leurs enfants qu’ils ne voient pas que si leurs enfants maîtrisent bien l’anglais mais qu’ils n’ont qu’une connaissance très approximative du français, ils s’excluent eux-mêmes du très vaste marché du travail qu’est le Québec.
Je connais des gens dans mon entourage qui ont fortement priorisé l’anglais au détriment du français. Résultat: Pour travailler ils ont dû s’expatrier en Australie, aux States ou dans le ROC. Les parents se sont fortement ennuyé de leur progéniture jusqu’à ce que leurs enfants, ayant le mal du pays, reviennent travailler au Québec et en FRANÇAIS S.V.P. Je ne sais pas pourquoi de nombreux québécois pensent que leur avenir est limité s’ils ne maîtrisent pas parfaitement l’anglais. À moins de vouloir devenir astronaute ou maître du monde on peut tout faire en français au Québec ou ailleurs dans le monde francophone. Et puis si une occasion extraordinaire se présente et nécessite la connaissance de l’anglais, on peut toujours l’apprendre assez rapidement quand cela devient pertinent. Ce n’est pas nécessaire de cheminer en anglais de la garderie jusqu’au baccalauréat pour apprendre cette langue. Il y a tellement d’autres façons simples de le faire.
L’État québécois devrait se contenter d’assurer la survie et la progression du français au Québec. Pour le reste chacun peut apprendre tout ce qu’il veut en dehors du réseau scolaire, y compris 56 langues si ça lui chante. On peut librement apprendre également le klingon, le vulcain, le romulien et le rémanais, au cas où une possibilité d’emploi extraterrestre se présenterait.
Le projet de loi 103 est donc non seulement irresponsable mais parfaitement inutile et inutilement dangereux pour notre avenir national collectif. Et puis pourquoi demeurer dans un État officiellement unilingue français lorsqu’on veut grandir, étudier, travailler, se reproduire et mourir en anglais. Il y a des endroits plus appropriés que le Québec pour s’épanouir « In English ».
M. Mitriou écrit : «Je ne comprendrai jamais pourquoi quelqu’un dépenserait une somme colossale pour que ses enfants puissent fréquenter l’école anglaise ».
À mon avis, c’est parce que le français et l’anglais sont mal enseignés au réseau français public syndiqué jusqu’aux yeux et un peu mieux au réseau français privé.
C’est souvent mieux de tenter de comprendre que de faire le contraire.
Le Québec vend 90 % de ses exportations à des anglophones et probablement que 90 % de ses touristes sont anglophones itou. Même dans un Québec souverain, cette situation là continuerait. Le Québec ne peut quand même pas se mettre trop à dos ses clients qui achètent ses produits en se fermant trop rapidement à la langue anglaise. Ils sont bien placés pour boycotter.
Plusieurs remarques que je lis portent essentiellement sur la présence chez de nombreux Québécois d’une mentalité de colonisés. Dans ce contexte souvenons-nous que Albert Memi a fort bien analysé ce phénomène. Je pense que le fond de son analyse demeure appropriée, ici et encore aujourd’hui.
Je constate que tant le PLQ de Charest que ses supporteurs sont sans doute affligés (évitons pour une fois de parler de leur totale corruption) de cette peur, pour ne pas dire cette terreur, de mécontenter le maître, le colonisateur, comprendre ici le Canada anglophone, le ROC. Ceci pourrait expliquer leur refus d’invoquer la clause dérogatoire pour régler le problème que le projet de loi 103 prétend régler. Toute la logique qui appuie ce projet de loi trouve ses racines dans leur incapacité à affirmer la prédominance de la volonté de notre société qui pourrait heurter l’image qu’on espère que le ROC peut être amené à se faire de nous. En claire on ne veut pas risquer de déplaire à la société-mère. C’est bien là la mentalité d’un colonisé soumis.
André Pratte, toute son équipe et évidement Gesca évoluent dans cette même dynamique. Il n’est pas question pour eux de soutenir toute idée qui viendrait affaiblir la dépendance de la société québécoise envers son maître : le ROC. Évidement, il est difficile, en pensant aux dirigeants de Gesca, de ne pas faire appel à la l’idée de «rois-nègres», Mais ça, comme le dit Mme Legault, que je salue, dépasse …légèrement … le sujet d’aujourd’hui sur ce blogue.
La plupart des autres questions, bien qu’étant fort importantes, voire même cruciales, sont des questions d’intendances qui se répondront naturellement quant nous aurons réglés notre congénital besoin de dépendance propre aux «bons colonisés».
Cette notion d’école anglaise « subventionnée », à la connotation si détestable et donnant presque à entendre qu’en la fréquentant on profiterait indûment d’une chose à laquelle on n’aurait pas légitimement droit, que ce serait là de l’usurpation d’un privilège devant être réservé à d’autres, eh bien cette présentation de la question s’apparente beaucoup aux dossiers de la subvention aux écoles privées ou du recours aux soins de santé dispensés par le secteur privé, aux frais du patient.
On s’insurge et proteste que ce n’est pas correct.
Pourtant, si on y regarde de plus près, on sera bien en peine de comprendre en quoi ces trois dossiers iraient à l’encontre de la rectitude.
Ainsi, pour ce qui est du recours au privé en santé, aux frais des patients eux-mêmes, que ce soit par le biais d’économies personnelles ou d’assurances personnelles, ce recours ne les libèrent pas pour autant de leurs contributions au réseau de santé public. Comme tout le monde, ces patients financent le secteur public, et cela même s’ils n’en profitent pas autant qu’ils seraient en droit d’en profiter. Ce qui a, par ailleurs, l’avantage de favoriser les autres.
Pour les écoles privées subventionnées, celles-ci ne le sont qu’à 40%, alors que les écoles publiques le sont à 100%. Donc, ici encore, une importante économie pour le système public à chaque fois que des parents, pourtant en droit d’envoyer leurs enfants à l’école publique subventionnée à 100%, choisissent plutôt de payer de leur poche 60% du coût de l’éducation de leurs enfants.
Ce qui nous amène enfin à ces écoles anglaises « subventionnées ». À nouveau ici, les parents qui y inscrivent leurs enfants n’enlèvent rien à personne ni n’usurpent aucun privilège. Comme toutes les écoles subventionnées, en tout ou en partie, ces écoles anglaises le sont avec les impôts versés par tous. Ce qui inclut les parents des enfants qui y vont.
Et puis, ce qui devrait surtout être la considération essentielle ici, les cas où des parents voudront – ou même pourront – risquer trois années de frais de scolarité à 100%, alors qu’ils contribuent déjà comme tout le monde au système public, se compteront vraisemblablement sur les doigts de la main, ou presque. Pas de quoi en faire tout un plat ou s’indigner tellement, il me semble.
Enfin, à trop fréquemment crier au loup, on risque d’y perdre beaucoup de crédibilité.
@Claude Perrier
Il me semble que vous oblitérez complètement l’essence même du problème. Il n’est pas question ici d’un problème économique ou monétaire. C’est bien certain que plus d’enfants fréquentent le privé plus ça laisse de place au public. Mais plusieurs autres considérations sont évoquées dans ce cas là.
Il en est de même en ce qui concerne le projet de loi 103. Une des considérations qu’il ne faut pas mettre sous le tapis est celle-ci: peut-on, au Québec s’acheter le droit constitutionnel de recevoir une instruction publique en anglais ? En corolaire, est-il opportun pour une société comme la notre de mettre en place des législations et des règles qui favoriseront notre assimilation et à moyen et long termes induiront la disparition de la société francophone du Québec, autrement dit notre «louisianisation» ?
Voilà il me semble les vrais enjeux à examiner. Tout le reste n’est qu’accessoire.
Bonjour. Deux petites précisions:
Pour toutes les écoles privées subventionnées, qu’elles soient de langue française, anglaise ou à vocation religieuse, elles sont subventionnées au Québec à hauteur de 60%.
L’anglais s’enseigne à la première année du primaire. Un ex.: http://www.csdm.qc.ca/
@ Claude
Vous faites une comparaison pour le moins douteuse entre le fait de se payer des soins de santé, à ses frais, dans un réseau de santé privé et le fait de s’offrir un cheminement scolaire complet, à ses frais, dans un réseau d’enseignement anglophone. Le seul point commun entre ces deux choix et le « à ses frais ». Là s’arrête toute comparaison possible. Dans le cas du choix des soins de santé privés cela ne change fondamentalement rien au profil socio-culturel de la nation québécoise. Ceux qui font ce choix seront au mieux soignés plus rapidement sans que cela change quoi que ce soit à leur personnalité culturelle. Par contre, celui qui fera le choix de suivre un cheminement complet dans le réseau scolaire anglophone en ressortira certainement plus anglophone et moins francophone. Cela se traduit par une perte statistique et par un recul du français par rapport à l’anglais sur le territoire québécois. En additionnant tous les petits reculs du français par rapport à l’anglais il vient forcément un temps où la prédominance du français sur l’anglais est renversé et c’est alors, dans un environnement anglophone canadien et nord américain, le début de la fin du français sur ce continent. C’est parfaitement logique et purement mathématique.
Nous n’avons pas 36 choix possibles pour protéger le fait français au Québec. Ou bien on favorise le droit collectif des francophones québécois à imposer leurs choix comme le font toutes les majorités dominantes sur un territoire donné, ou bien on favorise les droits individuels de chacun, même au détriment du bien de l’ensemble. C’est là le noeud de notre problème. Si nous ne choisissons pas de protéger nos trésors collectifs comme notre langue, il vaut mieux les oublier complètement maintenant. Les droits individuels sont nécessairement des entraves aux droits collectifs. Il faut se faire à cette idée. On ne peut pas favoriser les deux à la fois, pas plus qu’il est possible d’avoir le beurre et l’argent du beurre.
Ça coûte environ 40,000$ pour envoyer son mini-moi à l’école privée anglaise non subventionnée. En plus il est rare qu’on lui demande son avis. Pour le tiers de cette somme on peut faire de ce mini-moi un individu parfaitement bilingue en moins d’un an, en dehors du réseau scolaire, si on ne le retire pas du réseau scolaire francophone. En le retirant complètement du réseau scolaire francophone on en fait un bilingue de seconde classe en affaiblissant son côté francophone. Je vous pose la question. Quelle est la meilleure combinaison selon vous? Être, pour 40,000$, fort en anglais et faible en français ou être, pour 13,333.33$ et en dehors du réseau scolaire, fort en anglais et fort en français?
Quand j’étais petit j’avais dans mon entourage quelques amis qui avaient fait leur première année scolaire en anglais et tout le reste en français. À 7 ans ils étaient parfaitement bilingues et le sont demeurés jusqu’à maintenant. Ça ne prend pas 3 ans pour apprendre l’anglais. Au bout d’un an, avec une cervelle normale, on a répété au moins mille fois « Hi, How are You? », « Find, Tank You and You? » Au bout de 3 ans on l’a répété au moins 3000 fois dont au moins 2000 fois sans que cela ajoute davantage à notre connaissance de l’anglais. Bien sûr, à sept ans on ne connaît pas tous les mots anglais et ce n’est d’ailleurs pas nécessaire. On connaît les bases de l’anglais et c’est suffisant. Tous les nouveaux mots seront incorporés à notre connaissance de l’anglais, de façon naturelle, au fur et à mesure que cela deviendra pertinent, comme c’est le cas pour n’importe quelle langue quand on en maîtrise les bases. Pourquoi alors se priver de la maîtrise du français quand on peut parallèlement acquérir une excellente maîtrise d’une langue seconde?
Au Québec tout se passe comme si l’acquisition de la maîtrise du français était une embûche à l’acquisition d’une bonne maîtrise de l’anglais. Il faut pratiquement renier le français et adorer l’anglais pour se placer dans le modernisme économique mondialiste. Il faut tuer les cultures pour nourrir l’ogre capitaliste. C’est tellement pas « In » et pas « Cool » de ne pas parler anglais ou un curieux mélange d’anglais et de français à la fois. C’est du moins ce que tentent de nous faire croire les fédéralistes intégristes et les défenseurs extrémistes des droits individuels. Parce qu’on a le droit de faire une chose il faut forcément la faire. Vous êtes trop intelligent, cher Claude pour tomber dans ce piège et vous faire l’apôtre de croyances qui nous mènent tout droit à notre extinction plus ou moins rapide.
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Joyful White!
On dirait un slogan raciste mais ce n’est en fait que les deux mots de passe qui me permette d’envoyer ce commentaire.
Regardé un instant les lois 178 et 86 sous Bourassa comme rappel. Le fond de l’air est bilingue au Québec. -L’esprit de la loi 101 aurait été maintenu par le régime Bourassa- n’en reste pas moins que l’anglais a retrouvé un espace dans la loi 86 qui brise ce principe souverain du français, seule langue officielle du Québec. Je ne rentre pas dans les détails on tape sur internet loi 178 ou loi 86 et langue française sur un moteur de recherche et on trouve ce qu’il faut.
Cette intervention se trouvant à dire surtout en guise de rappel que l’un des buts de Camille Laurin en préparant la loi 101 a été de lutter contre le sentiment d’infériorité des francophones. Un sentiment d’infériorité c’est très violent malgré qu’aucun sang ne soit versé. Pas une ombre de *résilience n’est possible dans une nation ou chez un individu en présence du sentiment de sa nullité. Les autochtones dans le nord du Québec et au Canada de nos jours connaîtraient de façon non négligeable ce sentiment d’infériorité avec les résultats que l’on sait: alcoolisme, violence conjugale suicide. Si une société francophone comme le Québec connaît un fort taux de décrochage dans ses écoles publiques ou polyvalentes c’est parce qu’il
y a -hypothèse plausible- toujours cet héritage d’une sensibilité d’infériorité qui laisse sa trace et que la loi 101 en rétablissant le français comme langue du travail avait pour but de combattre donc la souveraineté se déterminait comme le remède ultime.
Or, le régime Bourassa avec comme chef opérateur, C.Ryan à travers les contestations judiciaires des lobbys anglophones a remis en question la force de frappe d’affirmation nationale québécoise contenue dans la première loi 101 préparée et conçue par C.Laurin.
C’est que le problème du Québec à travers un survol historique c’est celui de sa petite élite d’avocats canadiens français qui s’est nichée dans l’État provincial obtenue par la confédération de 1867 et c’est d’avoir cru de sa part à un pacte de peuples fondateurs qui s’est révélé dans le cours du temps être un marché de dupes. Cette élite s’est contentée de son petit pouvoir politique depuis 1867 malgré le sort réservé au français dans le Canada et s’en contente encore.
Pire encore, un Charest et ses ministres en s’inscrivant dans cette lignée font plus de dommages encore à la condition québécoise en 2010 que ce que R.Bourassa et L.Bouchard ont pu faire. Le premier par l’amorce d’un nouveau bilinguisme au Québec le second par son inaction envers le renforcement des mesures de francisation seul B.Landry a agit par la loi 104 contre les écoles passerelles.
La condition politique *normative au Québec c’est l’état d’un bilinguisme dont l’anglais est la langue maîtresse devant le français, les fédéralistes devraient aussi comprendre que leur idéalisation du Canada est irréelle que le français n’a pas de force d’attraction dans ce pays. Que la province de Québec dans le Canada et par le pouvoir judiciaire et par le pouvoir politique est vouée à un bilinguisme obligatoire qui fait du français une langue précaire.
*résilience : notion psychologique avec ses hauts et ses bas si populaire depuis 10 ans.
*normative: normative ce n’est pas normal. Est normal ce qui est naturel à des besoins humains. Tout ce qui est normatif est le fruit de l’action de pouvoirs.
Madame Legault, je vous remercie de rappeler que les Rhodésiens du Québec nous font payer (Subventions de 60%) la « louisianisation » du Québec. Ça dépasse le ridicule, c’est nous tourner en dérision, c’est les remercier pour leurs coups de pied au c…
J’ajouterais même que c’est payer pour les coups de pied au c…
« de cette peur, pour ne pas dire cette terreur, de mécontenter le maître, le colonisateur, comprendre ici le Canada anglophone, le ROC. Ceci pourrait expliquer leur refus d’invoquer la clause dérogatoire pour régler le problème que le projet de loi 103 prétend régler. Toute la logique qui appuie ce projet de loi trouve ses racines dans leur incapacité à affirmer la prédominance de la volonté de notre société qui pourrait heurter l’image qu’on espère que le ROC peut être amené à se faire de nous. En claire on ne veut pas risquer de déplaire à la société-mère. C’est bien là la mentalité d’un colonisé soumis.« D. Drouin
Vraiment, la terreur d’être mal considéré par le dominateur et on évoque Albert Memmi comme référence. Sortez-nous plutôt du Régis Debray et vive la révolution cubaine !
Franchement avec toutes ces notions de décolonisation on risque de prêcher dans le désert pour encore très longtemps.
« Cette élite s’est contentée de son petit pouvoir politique depuis 1867 malgré le sort réservé au français dans le Canada et s’en contente encore. « P. Bouchard
Et Mme Marois la châtelaine, ne fait-elle pas partie de cette petite élite, et M. Parizeau fils de millionnaire lui aussi ?
C’est que quand on est souverainiste enragé de voir nos concitoyens qui ne nous suivent pas, on leur lance des épithètes méprisantes pour justifier notre propre conviction.