Le 1er juillet, c'est la Fête du Canada ou le «Canada Day» – toute fête nationale étant, habituellement, l'occasion, pour ceux et celles qui le souhaitent, d'exprimer leur fierté dite nationale.
Et non, habituellement, d'en profiter pour lancer des pointes à certaines de ses propres composantes…
D'où le malaise à la lecture d'une chronique parue à la une du Globe and Mail de ce même 1er juillet – une «une», par ailleurs, dédiée entièrement à l'expression d'un fort «patriotisme», qui semble avoir porté aussi à quelques exagérations du genre: en 2010, le Canada «has been leading the world by example»….
Cette chronique – sauf tout le respect que je dois à ma collègue et dont j'apprécie souvent les écrits -, est de Margaret Wente.
Le sujet: sa vision, mi-projection, mi-ironie, de ce que serait le Canada dans 47 ans d'aujourd'hui…
Ce passage, annonçant ce que serait dans 47 ans le vrai choc culturel au Canada, porte sur la région de l'Atlantique et les milieux ruraux du pays:
«It's between the vibrant, globally minded, multiracial cities and the shrinking white ghettos of the Atlantic provinces and the rural hinterland.»
Cet autre passage porte sur le Québec dans 47 ans: «Today, it's hard to imagine how powerful Quebec's French-Canadians used to be in national life. Demographics and immigration did them in. The separatist party collapsed in 2025, after its supporters literally died out. French-speaking immigrants from Africa and Haiti didn't care about the old battles, and with the end of transfer payments, Quebec lost its leverage on Ottawa for good. Today Quebeckers make up less than 20 per cent of the Canadian population, and live in the poorest province of them all. But they still have the best places to eat.»
Bref, les provinces de l'Atlantique et les campagnes ne seraient plus que des «ghettos» de blancs.
Et quant au Québec, il serait terriblement pauvre, sans aucune influence politique, avec des immigrants francophones venant de deux endroits seulement, mais – tant qu'à verser aussi dans les clichés -, il aurait encore les meilleurs restos… Une chance…
Eh bien….
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@ Photo: The Globe and Mail.
Amusez-vous donc à compter combien de Québécois, pure laine, prédisent également que dans moins de 47 ans, le Québec aura disparu de la carte politique en Amérique du Nord.
Une solution réaliste: Que tous les Québécois et leur gouvernement travaillent sans relâche pour que le Canada, fort de ses 34 millions de citoyens, devienne un pays de plus en plus bilingue et joue un rôle de plus en plus actif et innovateur dans la Francophonie internationale.
Mme Legault, j’aime ce genre de prédiction qui estun peu comme lire dans une boule de cristal. Ça ne vaut strictement rien dire. Les météorologues ont de la difficulté à prédire 2 jours à l’avance. Il est impossible de prédire où le Canada sera dans 47 ans et même s’il va continuer d’exister. Les bourses sont incapables de prédire le lendemain avec toutes leurs études.
Est-ce de l’humour de Mme Margaret Wente ou est-ce qu’elle prend ses désirs, plus ou moins secrets, et les projette dans le futur ou c’est fait pour remplacer le manque de nouvelles politiques en été. Nous ne savons pas mais nous savons qu’elle ne peut pas savoir.
Dormons en paix en ce jour de la Fête du Canada, notre futur nous appartient, comme le disait m. Bourassa même s’il le voyait à l’intérieur du Canada. Peut-être est-ce notre destinée ou peut-être pas.
Tirons ensemble sur une solution qui nous apparaît la meilleure et acceptons qu’elle pourrait ne pas se réaliser. Faudrait quand même pas sauter en bas du pont de l’Alma si le chose constitutionnelle désirée nous faisait faux-pas. Faudrait pas.
Merci quand même de nous l’avoir signalé. Intéressant de constater toute l’imagination des apprentis futurologues.
Réfléchissons sereinement. Le français, en Amérique du Nord, a-t-il plus de chance de survivre si le Québec devenait indépendant et que le Canada devenait unilingue anglais, ce qui est le scénario le plus probable.
On se retrouverait avec un pays de 7 millions de citoyens, avec le français, comme unique langue officielle, dans une mer de 450 millions d’américains et de 27 millions de canadiens, tous unilingues anglophones.
Ou, le français aurait-il de meilleures chances de survivre, en Amérique du Nord, si le Canada, avec ses 34 millions de citoyens, devenait totalement et activement bilingue, et faisait pression dans les Organisations internationales, pour que le français soit toujours, et même de plus en plus utilisé comme première ou deuxième langue.
L’alternative à un travail sérieux et rigoureux pour pousser le Canada à maximiser le bilinguisme, demeur l’attente d’un grand jour où un éventuel référendum gagnant, qui ne peut raisonnablement arriver avant une dizaine d’années, ne place le Québec en position de négocier un arrangement économico-politique avec le reste du Canada. Et qui se précipiterait pour affirmer que le prochain référendum, en 2020 ou après, sera gagnant?
Bonsoir Mne.Legault
Dans 47 ans, dans les journaux ou dans les livres, les passages en itallique suivis d’un astérisque seront en français dans le texte.( N.d.T.)
En cette fête du Dominion britannique, la Reine-mère Élisabeth 2 est venue ajouter un nouvel éclairage sur notre assujetissement à la couronne britannique, avec son chapeau en forme d’abat jour.
Vous allez me dire que je suis vendu! Mais oui, je suis vendu à l’idée que le Québec et le français ne doivent pas disparaître, et ne doivent même pas perdre le poids et l’influence qu’ils doivent avoir au Canada et en Amérique du Nord.
Vous me direz que l’indépendance serait la solution idéale. Je vous répondrai que vous avez un travail herculéen à accomplir pour en convaincre vos concitoyens. Mais vous avez un travail encore plus important à faire pour convaincre les gens sérieux que cette éventuelle indépendance permettrait au français de survivre en Amérique du Nord.
À la TéVé de Nos Impôts on Nous relayait ce jour le discours d’un Canadéa ‘arrivé’ à la ‘maturité’ des États qui comptent dans le monde…
Je vous dis qu’un jour prochain, ce Canadéa ‘mûr’ le sera trop et aura pourri sur pied pour devenir autre chose de gris-vert ou vert-de-gris, un peu comme l’uniforme et le casque de ses valeureux soldats occupéEs maintenant à construire pour leurs ‘fédâral politicians’ une légende militaire et guerrière ‘just-add-hot-water’ pour le 150ème, si tant est qu’il arrive avant que ce fruit ne soit devenu trop ‘mûr’…
@ M. Paquet
Une langue, pour survivre au passage du temps, doit être vécue au quotidien. Elle doit être l’outil principal de communication des citoyens de l’État, dans leurs vies de tous les jours, entre eux et avec l’appareil de l’État.
On ne peut pas créer des citoyens bilingues en leur imposant la connaissance de deux langues. La vraie définition de bilinguisme, ce n’est pas de connaître deux langues, mais de les utiliser sans distinction aucune, en passant de l’une à l’autre avec aisance, sans s’en rendre compte.
Pourquoi un État reposerait sur un tel état de fait? Pourquoi un État, une nation, un ensemble de citoyens devraient pouvoir fonctionner dans la vie de tous les jours en utilisant deux langues indistinctement? C’est un non sens!
C’est encore plus un non sens de vouloir, ou même d’imaginer, que les citoyens de la nation canadienne anglaise puissent être obligés de parler une seconde langue pour que le pays se maintienne. Leur langue est la langue dominante du continent. Leur langue est la langue internationale par excellence. Pourquoi auraient-ils besoin d’en maîtriser parfaitement une autre dans la vie de tous les jours?
Le mythe, car c’est bel et bien un mythe, que la population canadienne devrait être bilingue est absurde. Si l’on veut protéger le fait français en Amérique, c’est en créant un État indépendant dont la langue officielle sera le français. Que cet État fasse partie d’une véritable confédération canadienne ou qu’il soit totalement indépendant est la véritable question.
Si les Canadiens des autres provinces ne souhaitent pas d’une véritable confédération d’États indépendants (pas de pouvoir central), alors nous devons opter pour l’indépendance. Ils décideront de ce qu’ils veulent pour leur propre pays, nous ferons de même pour le nôtre. Fin de la discussion.
M. Georges Paquet a un bon point avec un Canada full-bilingue, coast-to-coast. Pour ça, faudrait que notre commissaire aux langues officielles brasse plus la cage du Canada anglais et que le Québec tente, en même temps, de faire du charme aux Anglophones du ROC pour leur suggérer que, pour eux, la connaissance du français « is a must » culturellement et autrement, s’ils veulent s’élever dans l’échelle sociale internationale.
Ça nous prendrait juste un excellent vendeur. Nous en avons quelques-uns uns au Québec, principalement, dans le domaine financier, qui demande à être recyclés.
Il est certain que le Québec, à cause de nos exportations à 90 % dans le ROC et aux États-Unis plus nos touristes anglophones et la télé dont la majorité des postes sont anglophones, nous obligent de plus en plus à devenir bilingues. Même la France ne semble pas pouvoir y échapper.
Sylvain Gauthier commet l’erreur classique de croire que dans un pays bilingue, tous les citoyens doivent être bilingues.
M. Gauthier, si les institutions d’un pays permettent aux citoyens, anglophones et francophones, d’être servis dans leur langue, nous avons un pays bilingue. Pour cela, il faut que les fonctionnaires soient bilingues. Ce qui existe déjà, dans une grande mesure, dans le système fédéral actuel. Mais, pour aller plus loin et pour favoriser l’autre option que l’indépendance, il faudra que les institutions du Québec soient également bilingues.
Autrement, vous faites le pari que le Québec indépendant, unilingue français, avec ses 7millions de citoyens dans une mer de 500 millions d’anglophones, fera survivre pour toujours le français en Amérique du Nord. Je ne le crois pas.
M. Gauthier écrit : «On ne peut pas créer des citoyens bilingues en leur imposant la connaissance de deux langues. La vraie définition de bilinguisme, ce n’est pas de connaître deux langues, mais de les utiliser sans distinction aucune, en passant de l’une à l’autre avec aisance, sans s’en rendre compte. »
C’est votre perception du bilinguisme. Être bilingue, c’est de pouvoir s’exprimer, plus ou moins correctement en 2 langues. Le bilinguisme, c’est la pratique de 2 langues par un individu ou une collectivité. Ce n’est pas de passer d’une langue à l’autre sans s’en trop s’en apercevoir mais c’est d’être capable, de changer d’une langue à l’autre, au besoin. Le Québécois francophone continuerait à parler français à la maison et à ses parents et amis francophones.
Il ne s’agirait pas d’imposer la connaissance de deux langues mais de fournir l’environnement favorable à son apprentissage et si le Québécois francophone, qui ne veut rien savoir de connaître la langue anglaise parce qu’il croit que c’est une perte de temps ou que ça ne lui rentre pas dans la tête, il pourrait être exempté des cours, même si ça le handicape assez lourdement et, de plus en plus à cause de l’environnement des médias et de l’Internet et du fait que la langue anglaise est devenue une langue internationale, la langue des affaires et des communications.
Les prédictions de Margaret Wente.
En 1850, avant l’arrivée des voitures automobiles, de savants analystes avaient prédit qu’au train où allaient les choses, les rues de Paris, 47 ans plus tard, seraient recouvertes de 4,3 mètres de crottin de cheval …
Cependant, le ROC nous aime tellement qu’ils ne nous feront pas ce coup-là.
Bonne Fête du Canada Day aux gens du ROC et au dépendantistes fédéraleux du Québec!
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On peut être choqué par certains passage de cet article mais il a l’étrange mérite (ou l’excuse) de ne pas être « politiquement correct » avec pratiquement tout le monde de la première a l’avant-dernière ligne.
La dernière ligne étant que, bien entendu, le Canada demeure toujours « le plus merveilleux pays du monde » malgré le « fait » que :
– le Canada est une société toujours aussi vieillissante malgré sa population de 44 millions d’habitants;
– pour un jeune de moins de 15 ans, au Canada, on trouve deux vieux de plus de 65 ans;
– la retraite a 65 ans a définitivement été repoussée a 75 et parfois même 80 ans;
– le système (toujours universel?) de santé coûte une fortune aux canadiens et les taxes sont « sky-high » (comme dans tous les citoyens de la plupart des pays riches Occidentaux ou la durée de vie moyenne atteint presque les 100 ans grâce a des progrès médicaux);
– les individus de 90 ans et plus sont (gentiment) invités a libérer la planète de leur présence dans le confort, sans souffrance et en silence lorsqu’ils sont trop malade (comprendre trop coûteux pour les « riches » contribuables canadiens);
– le pays a le niveau de vie de la Norvège parce qu’il carbure encore au « tar sands » et s’alimente aussi en or noir dans le Nord du pays – un gros merci a la Chine et au revoir les USA qui croulent sous le poids de sa dette extérieure;
– plus fantastique encore, une immigrante (probablement d’origine indienne ou pakistanaise) de seconde génération (comme dans Star Trek Next Generation, j’imagine) dirige le pays (on se demande comment) avec l’aide d’un seul ministre de sexe masculin qui s’occupe de l’agriculture (maintenant on comprend mieux pourquoi et le depute en question doit provenir du Québec…);
– le pays (contrairement aux fonds de retraite astronomiques du monde entier) a survécu a une crise financière mondiale en cours de route (avec un taux de chômage de 18%) mais tout va pour le mieux dans le meilleur des « brave new world » a présent, selon l’auteure, (d’ailleurs, les « caregivers » provenant des Philipines ne sont-ils pas « plus populaires que jamais » ?, alors réjouissons-nous bonnes gens!).
M. Paquet… vous dites:M. Gauthier, si les institutions d’un pays permettent aux citoyens, anglophones et francophones, d’être servis dans leur langue, nous avons un pays bilingue. Pour cela, il faut que les fonctionnaires soient bilingues. Ce qui existe déjà, dans une grande mesure, dans le système fédéral actuel.eux, on vous offrira la possibilité d’être servi en français
Je vous inviterais aux divers postes de douanes du pays autres que ceux des lignes québécoises, et d’essayer d’avoir un simple mot de bienvenue en français. Vous vivrez alors le vrai bilinguisme inexistant de l’agence des douanes du Canada. Si vous êtes chanceux, on vous offrira la possibilité d’être servi en français à l’intérieur, dans une langue approximative… Et je peux vous dire que de m’être plaint de cet état de fait, je n’ai obtenu que les services frontaliers n’exige pas le bilinguisme à l’extérieur du Québec. J’aimerais bien retrouvé ce message pour vous le faire lire, vous verriez comme c’est édifiant sur votre beau pays bilingue…
Le dernier recensement d’Ottawa, (Ça ne vient pas des Indépendantistes québécois) démontrent un déclin du français, même au Québec; au N.B. il a commencé à l’avant-dernier. La Louisianne, (et les États autrefois français aux É.-U, avant la conquête), l’Acadie et le Canada-sauf-le- Québec ne sont pas bilingues. Ils sont devenus anglophones avec des gens qui parlent le français à l’occasion (plus ou moins rarement selont les territoires). Lord Durham, grâce à Trudeau et à son multiculturalisme, est en train de réaliser son rêve de faire des « Canadiens-Français » (et ceux du Québec), des anglophones qui parleront le français entre eux, le temps d’une Fête ou d’une partie et de devenir anglophones avec les générations.
Comme le dirait un quincailler et rénovateur bien connu:
» Le Canada full-bilingue d’un océan à l’autre,
si ça se faisait on l’aurait déjà… »
Sérieusement, prétendre que nos concitoyens de langue maternelle anglaise sont bilingues; c-à-d s’exprime dans les deux langues officielles: Anglais et Français et ce au sein des différents ministères et instances fédérales, particulièrement hors-Québec, revient ni plus ni moins à prendre ses désirs pour la réalité…
Les Québécois de langue maternelle française ont tout intérêt à apprendre l’anglais, ne serait-ce que parce qu’il est utile de parler et comprendre la langue de la majorité sur le continent… Par contre, cette nécessité d’apprendre l’anglais n’a pas de contrepartie française, ainsi nos concitoyens anglophones ou voisins du sud n’ont aucun besoin d’apprendre le français… De plus, exception faite de quelques francophiles, vous croiserez en route une quantité impressionnante d’anglophones chez qui le français provoque, au mieux, un agacement teinté d’incompréhension, et au pire, une réaction antagoniste teintée de mépris et parfois même de racisme…
Désolé, mais pour vendre le français à nos concitoyens de langue anglaise faudrait d’abord s’assurer qu’il y ait des acheteurs… Pour des raisons multiples, démographie, immigration, rapport de force inexistant, on assistera soit à la naissance d’un nouveau pays du Québec où à la disparition du français, folklore mis-à-part, au sein de l’ensemble canadien, une disparition lente et inévitable pour cause d’assimilation autant que d’impertinence…
(Sigh!!!)
So, what does Québec want?
Un excellent vendeur de la langue française à nos anglais serait celui qui a vendu l’idée à notre Caisse de dépôts d’acheter des milliers de millions de Papiers commerciaux pourris.
Vendre la langue française comme une amélioration de sa culture pour bien la montrer dans les salons et dans ses voyages en plus de mieux comprendre notre télévision et celle de France, voilà la carotte à la place du bâton qui n’est pas la meilleure façon. La Cour de la Russie des Tsars parlait français à la place du russe pour la même raison évoqués.
Ce que les Romanov parlait dans les salons a assez peu à voir avec ce qui nous concerne ici. L’état nation Russe existait et existe et ni le français hier ou l’anglais aujourd’hui ne posait ou ne pose menace à la langue de Tchekov.
Idem pour la France.
C’est ainsi que nous devons changer la donne actuelle au Canada en revoyant le modèle confédéral ou en faisant du Québec un état nation à son tour. Le statut-quo n’étant pas une option.
Quand à la Caisse, j’y vois moins un bon vendeur que des gens enclins à encaisser de grosses commissions; quitte, au passage, à faire quelques grands trous dans notre bas de laine…
Un Cheval de Troie genre, mais avec une belle « wagonne » pour la saveur locale…
M. Objecteur Conscient, Les Romanov se pensaient supérieurs en français, faudrait transférer la même idée à nos Anglophones et d’accord que le français n’était pas une menace pour le russe, langue de ce peuple agricole, tenu alors au servage par les barines.
Il ne faut pas revoir le modèle confédéral puisque qu’il n’y a jamais eu de modèle confédéral au Canada. Le modèle de 1867, faussement nommé confédération, était, dès le départ, une fédération. Est-ce qu’ils l’ont mal nommée pour nous en passer un vite ?
Une confédération est formée d’États souverains, pas de provinces « territoires conquis » sont sous autorité fédérale.
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Avons-nous déjà vu les citoyens d’un peuple souverain perdre la langue de leur majorité ? Jamais. Par contre, il est courant de voir des citoyens minoritaires dans un État- Nation perdre la leur par suite du passage dans la langue de la majorité. Cela est même la norme, ce que montre à l’évidence l’anglicisation progressive et montante des citoyens de langue française au Canada, jusqu’à présent hors Québec, mais de plus en plus ici même. Alors les arguments pléthoriques pour affirmer que la souveraineté du Québec ne serait pas un atout pour faire progresser le français ici et qu’elle serait même un obstacle selon certains, c’est de la poudre de perlimpinpin.
Quant aux prévisions de la Madame, en dehors du fait que les prédictions à long terme sont difficiles et laissent souvent songeurs, elles n’en trahissent pas moins les attitudes profondes de leur auteure. En l’occurrence, il se cache derrière ces prédictions comme l’ombre d’un profond regret des époques où le multiculturalisme n’avait pas encore permis à ceux de la majorité WASP de mesurer toute l’étendue des changements auquel il menait fatalement. L’auteure a beau jeu, car elle dissimule son racisme inhibé envers les autres de couleur derrière un autre racisme qu’elle prête à ceux qui n’auront pas selon elle connu ces mélanges culturels, et qui cacherait le sien. En ce qui me concerne, cette prédiction est facile à faire la concernant.
À Georges Paquet.
Êtes-vous capable de m’expliquer comment le Canada va se bilinguiser selon vos souhaits sans recourir à la pensée magique ou aux arguments du genre « il faut les amener à penser que c’est cool de savoir le français »? J’ai vécu 4 ans en Ontario au milieu des années 1990, à Belleville, à peine 400 km de Montréal le long de la 401, et je peux vous affirmer que passé Cornwall (100 km de Montréal), le français devient TRÈS marginal. Dans le sud et l’est de l’Ontario, il reste quelques communautés où le français est encore utile, quelques poches de résistances contre l’assimilation galopante. Mais en général, en Ontario, le français est perçu par la majorité comme une langue et une culture marginales. Ce n’est pas de la mauvaise volonté de leur part, c’est un état de fait. Il n’y a pas suffisamment de parlant français en Ontario pour rendre nécessaire l’apprentissage du français, d’autant plus que les francophones sont bilingues en Ontario et passent à l’anglais en présence d’un anglais (et parfois même se parlent anglais entre eux sans qu’il y ait un anglais autour; j’en connais). De plus, les habitants de Rimouski sont plus exposés à la langue anglaise à travers la radio ou la télévision (peu importe le câblodistributeur, il y a toujours une majorité de chaînes anglaises) que n’importe quel ontarien, même à Ottawa.
Il y a quelques tentatives pour faire connaître la culture du Québec aux Canadiens-anglais. Par exemple, la radio de la CBC organise des concerts d’auteurs-compositeurs-interprètes qu’elle enregistre devant public et qu’elle diffuse ensuite. J’ai assisté à un tel concert, animé par Jim Corcoran, au Petit Champlain à Québec en mars 2008. Ce concert mettait en vedette Marc Déry, Ariane Moffat, Daniel Bélanger et Marie-Pierre Arthur. Est-ce que cette émission de radio bat des records de cote d’écoute au Canada-anglais? J’en doute car la part d’auditoire de CBC, radio et télévision, va décroissant.
Alors sortez de votre rêve et expliquez moi COMMENT rendre l’apprentissage et la pratique quotidienne de la langue française nécessaire pour les Canadiens-anglais.
Florent Marquis
Québec
Le bilinguisme pour tous est une utopie et constitue un vulgaire mensonge des fédéralistes pour tromper la nation Québecoise car toutes les nations du monde sont unilingues et apprennent à leurs enfants comme seconde langue une langue du monde et pas bêtement une seule autre langue . Même la Canadians font cela et s’ouvrent au monde durant que les Québecois bien colonisés par les anglos canadians se ferment le monde en s’ouvrant que sur 10% des êtres humains qui parlent anglais. Même l’amérique est majoritairement non anglophone .
essai
M. Guay écrit que l’Amérique est majoritairement non anglophone mais le ROC et les États-Unis le sont et ce sont no voisins immédiats et achètent environ 90 % de nos exportations.
Placer les autres langues, comme deuxième langues au même niveau de nécessité que l’anglais est simplement irréel. Tout le monde devrait savoir ça.
Ce que souligne cet exercice d’anticipation c’est bien la louisianisation du Québec. Voilà donc une raison de plus de s’activer, d’arrêter d’être des pèleteux de nuages et d’aller dans l’action.
Il y a plusieurs petites nations d’une dizaine de millions d’habitants qui sont fort prospères et qui ne parlent pas encore anglais. Pourquoi le Québec serait différent ?
En passant, sait-on qui a fait sauter une bombe à Trois-Rivière dans les locaux de l’armée canadienne ?
Anecdote qui démontre la pente encore plus anglicisante des Français de France sur celle des Québécois.
M. Félix Leclerc est mort depuis 12 ans mais, nous avons vu, il y a quelques jours, une émission de télé, enregistrée en France où il était interviewé. L’animateur lui demandait : Qu’est-ce qui vous déplait le plus en France ? M. Leclerc a répondu, la langue…la langue anglaise qui est trop présente dans les conversations et il donnait un exemple d’une phrase d’un français : Je vais aller au drug store pendant le week-end pour du shopping.
L’animateur demande à Félix, comment vous dites ça au Québec : Week-end ? Il répond : Fin de semaine, ce qui provoque l’hilarité dans la salle.
Depuis ce temps, l’anglais a pris de l’ampleur dans l’Union européenne.
Mme Wente devrait se garder une petite gêne… Le petit paragraphe triomphaliste et assassin sur la marginalisation graduelle du Québec et des Québécois d’ici 2025 est tellement typique de cette condescendance « so Canadian » qu’on peut lire si souvent dans la presse torontoise. Remarquez qu’elle n’est pas la première à prendre ses désirs pour des réalités marquées sous le signe du déterminisme historique!
S’il y a une leçon à tirer, c’est qu’on ne se gène même plus pour nous signifier qu’il est temps de partir d’un pays auquel on se reconnaît plus. Nous en avons les capacités et les moyens. Reste à passer aux actes.
Quant aux différents commentaires de M. Paquet, ils reflètent d’une autre forme de pensée magique et la nostalgie de son auteur envers un nationalisme canadien-français mort et enterré il y a près d’un demi-siècle. Le rayonnement de la « race » au sein d’un Canada « bilingual-bilingue », ça fait plutôt vieillot, vous ne trouvez pas?
Si le Québec, à l’intérieur ou pas de la fédération canadienne actuelle, obligeait toutes les entreprises, par une loi avec des dents, à utiliser le français dans leurs opérations, une grand bout de chemin serait fait pour assurer le français et rassurer les francophones.
Ça voudrait dire qu’un anglophone qui ne connaît pas assez bien l’anglais, ne pourrait pas travailler au Québec. Ce n’est pas l’obligation de l’école française qui serait le plus efficace mais le travail en français, même dans les petites entreprises. C’est déjà fait pour celles qui ont 50 employés et plus.
@ Monsieur Denis Drouin,
« En passant, sait-on qui a fait sauter une bombe à Trois-Rivière dans les locaux de l’armée canadienne ? »
On peut lire sur Cyberpresse, selon la journaliste Paule Vermot-Desroches du Nouveliste, que l’attentat aurait été revendiqué par un groupe ayant pour nom La Résistance internationaliste et qu’il n’a fait aucuns blessés.
salutations,
J’ai écrit plus haut : «Ça voudrait dire qu’un anglophone qui ne connaît pas assez bien l’anglais, ne pourrait pas travailler au Québec.»
Évidemment, ça devait être : qui ne connaît pas assez bien le français, s’cusez.
Florent Marquis ne connait pas bien la fonction publique fédérale. Je répète qu’un pays bilingue, comme le Canada, doit être en mesure d’offrir des services en français et en anglais à tous ses citoyens. Il se peut bien qu’il y des postes frontières ou des agents de la faune en Colombie Britannique qui ne connaissent pas le français. Il y a un Commissaire aux langues officielles pour examiner ces situations et pour demander au gouvernement de remedier à la situation. Mais si dans l’ensemble, les formulaires, les instructions, les réponses téléphoniques, en personnes ou enregistrées, sont formulés dans les deux langues, nous sommes dans un pays bilingue. Et je puis affirmer, en connaissance de cause, que tous les citoyens canadiens, en voyage à l’étranger, dans quelque pays que ce soit, trouveront un service dans leur langue dans les ambassades et les consulats du Canada.
Il y a place à l’amélioration. Je le reconnais. C’était lustement l’objet de mes premiers commentaires. Si on s’y mettait. Tous… les Québécois en premier…
M. Claude Boucher ne fait peut-être pas vieillot, comme il m’accuse de l’être, mais il fait au moins naïf, pour ne pas dire alzheimer. Les Québécois ont déjà été consultés formellement à deux reprises. Et personne, dans le parti politique qui se dit indépendantiste, ne projette de les consulter à nouveau.
Alors qu’est-ce qu’il peut bien vouloir dire par « Reste à passer aux actes. »
S’il descendait de son nuage, Claude Boucher pourrait peut-être constater que ses élucubrations n’ont pas beaucoup de portée pratique.
Une chronique raciste d’une mégère tout simplement. Imagine t’on la responsable de VP dans Voir écrire une telle chose sur les anglophones et non francophones à Montréal? Non! Alors si cela se fait à Toronto c’est qu’on y trouve un complexe de supériorité qui emprunte au racisme. Cette mention de -frenchs canadians- en dit long sur l’ignorance exprimée par cette chipie politique Canadian sur le destin des franco d’Amérique devenus Québécois. Cette bourgeoise du journalisme et white anglo saxon protestant (wasp) devrait se préoccuper des libertés civiles au Canada et à Toronto après l’arrestation de 1,000 personnes dont 300 Québécois plutôt que d’imaginer de telles platitudes.
Il y a des gens dans les médias dont le faux savoir ne reflète que l’arrogance comme R.Martineau ou cette Margaret Wente. Un certain type de journalistes s’en tiennent qu’à quelques formules afin de nous abrutir de leurs sottises.
Les Québécois ne fêtent pas le Canada day. Que les Canadians fassent leurs examens de conscience pour savoir pourquoi il en est ainsi. Il est vrai que leur ignorance et leur mépris annihilent leur reste de conscience.
Dernière fantaisie, les médias fédérastes dont Radio Cadenas accordent de l’audience au fantoche qui sert de mari à la gouverneure générale sur son délire sur le méchant nationalisme québécois.
Médiocres et pitoyables bouffons de la monarchie canado-britannique ayez donc la décence de vous taire. Vous nous haïssez nous vous détestons tout autant.
L’insulte ne peut presque répondre qu’à l’insulte. Coups contre coups.
C’est précis quand même….2057…..d’où ça sort? Elle va avoir 100ans? Elle aurait pu nous donner le mois, la date et l’heure…
Mme Wente projette dans le futur ce qu’elle aurait voulu voir arriver dans les 20 dernières années….elle manque d’imagination….c’est ce qui arrive quand on lit trop les journaux traditionnels canadians de souche anglophones.
La une du 1er juillet 2047 dira ceci : Les quotas d’immigration obligent les autorités à refuser un flux d’immigrants Chinois et Indiens qui veulent vivre des meilleurs jours au Québec.
L’article grosso modo dira que les surplus sont envoyés dans le ROC en attendant qu’ils aient la chance unique de s’installer au Québec, terre où les politiques sociale-démocrates ont rendu ce pays dans les 1ers rangs pour la qualité de vie pour tous ses citoyens et toutes ses citoyennes, selon les barèmes rigoureux d’organismes internationaux.
Le ROC en a plein son casque des conflits perpétuels pour protéger sa langue officielle l’anglais, que le mandarin et l’indi menacent. Conflits qui se règlent péniblement et à répétition à la cour suprême du ROC. Le Québec a su voir plus loin que le ROC en se dotant d’un pays souverain politiquement, légalement, économiquement et culturellement.
À droite de cet article, il y aura une grande annonce offrant des cours pour apprendre le français rapidement, un seul numéro à composer….
Fait que Mme Wente ferait mieux de préparer ses descendants à parler français dès maintenant si elle veut qu’ils aient une meilleure vie plus tard.
Petit commentaire Falardien sur cette affirmation de Mme Wente : French-speaking immigrants from Africa and Haiti didn’t care about the old battles,
Pourquoi l’indépendance en 2002? Poser cette question après 242 ans de lutte pour la libération de notre pays révèle bien le degré désespérant de platitude, d’insignifiance et de confusion de notre pensée politique collective. Alors que nous devrions en être au comment faire l’indépendance, on nous ramène 40 ans en arrière avec le pourquoi. On nous ramène à tous ces collabos bilingues, à tous ces foremen jéscistes, à tous ces yes men clérico-fédéralistes des années soixante qui claironnaient déjà que l’indépendance était un vieux projet dépassé.
La liberté des peuples, un vieux problème? Vraiment? Un vieux problème en effet. Très vieux. Très très vieux. Un problème vieux comme le monde. Vieux comme l’oppression et la tyrannie. Un problème jamais réglé, toujours à réinventer, à défendre continuellement, à construire chaque jour. Un vieux problème étonnamment moderne. Un vieux problème explosivement d’actualité dans un monde où les multinationales préparent l’abolition des États-nations et l’écrasement des cultures nationales.
Extrait tiré de Rien n’est plus précieux que la liberté et l’indépendance de Pierre Falardeau.
Fait que préparez-vous Mme Wente, votre tour en tant que canadian, s’en vient. Il y a des conséquences à se soumettre aux diktats néolibéraux et à voter pour des gouvernements conservateurs.
Pour finir, je suggérerais que la proportion des sièges québécois au parlement soit la même que celles des chiffres rapportés par Pierre Bouchard pour les arrestations au G20…….300 québécois/1000 arrestations = 30%….ça commence à avoir du bon sens.
Parait qu’il y a des Anglos d’Ottawa qui déménagent à Gatineau juste pour élever une famille afin de bénéficier des garderies à 7 $ du Québec Ça viendrait des méchantes langues qui ont dit ça. D’autres recrues pour ne NON au prochain référendum.
Gilles Bousquet dit n’importe quoi.
Les anglos d’Ottawa qui déménageraient au Québec pour bénéficier des garderies à 7 dollars se trouveraient aussi à payer en moyenne 5,000 dollars par année de plus en impôt sur le revenu.
Je n’ai pas écris que le Québec était en train, avec ses garderies, de vider l’Ontario avec ses plus gros salariés
Payer au Québec, 5 000 $ de plus d’impôt par année qu’en Ontario, ça prend un salaire de combien M. Paquet ?
Faut aussi compter le compte de l’Hydro, pas mal moins cher au Québec.
Je ne désire pas partirt une controverse, seulement signaler l’attrait de la mesure sociale québécoise qui incite certains à traverser la rivière.
Je confirme que l’Ouest du Québec est envahit par des réfugiés économiques de l’Ontario. A cause de la Révolution du bon sens de Mike Harris, vivre en Ontario coûte beaucoup plus cher à la classe moyenne qu’avant. M. Harris a pelleté dans la cour des villes une très grande partie de frais que tous les contribuables de l’Ontario se partageaient. Etre 100 à payer une facture coûte beaucoup moins cher qu’être 10. Mike Harris a réduit le déficit de la province en augmentant le déficit des villes. C’était très intelligent. 🙁 Les taxes municipales ont augmenté de façon faramineuse, d’où l’exode. CQFD
Désormais, ceux qui le peuvent viennent se réfugier au Québec. Je suis aux premières loges. De plus, ils ne sont pas tous francophiles, loin de là.
En 2057 ce qui restera du Canada sera devenu un petit état américain, ultra conservateur et gouverné par un cowboy issu d’une secte d’illuminés enrichie par le pétrole. Sa particularité sera d’être le seul état américain à ne compter personne pouvant baragouiner le français. Les descendants d’Elizabeth II y auront trouvé un confortable refuge suite à une révolution britannique anti-monarchique. J’aurai exactement 100 ans et je me bercerai en souriant dans un Québec souverain. C’est ce que m’a dit une consoeur de Madame Minou pour 4.95$ la minute.
Est-ce que nous pourrions savoir combien a coûté Mme Minou à M. Mitriou pour ce rêve de devenir un État américain pour un Québec souverain dans une cinquantaine d’années ?
What a dream, my God !
Toutes les radios poubelles de la région de Québec font la promotion de cet américanisme à la Harper , car Harper et ses extrémistes d’extrème droite n’imite pas Washington à la lettre pour rien et Ignatieff est plus citoyen des USA et d’Israel que du Canada .
Au moins Mme Wente prédit 47 ans dans le futur, donc personne ne peut infirmer ou contrarier.
Je me souviens de la belle prédiction fracassante de Bernard Landry: la souveraineté dans 1000 jours. Ça fait de cela déjà plus de 2500 jours !!
Morale de l’histoire: seuls les souverainistes ont droit aux prédictions, même les plus incroyables. Nous entendons régulièrement que l’option souverainiste progresse dans la population….mais quant la vraie question est posée sur l’indépendance du Québec euh à peine 25 % d’appuis.
Attention M. Nismou, le but du PQ n’était pas la simple séparation « ce qui tire 25 % de OUI environ » mais la souveraineté-association et ensuite, la souveraineté-partenariat, sorte de vraie confédération canadienne d’États souverains à la place de la fédération de provinces canadienne actuelle faussement nommée confédération en 1867.
Actuellement, ce n’est pas clair ce que le PQ désire clairement. Est-ce la souveraineté pure ? Et l’association ? Etc. J’imagine que ça va se développer, selon les circonstances pour avoir une chance de gagner le prochain référendum qui ne pourra pas imposer une solution rejetée par une majorité de Québécois.
M. Bousquet,
Avec respect, les chefs du PQ. Jacques Parizeau en tête, ont toujours dit que le but ultime du PQ était l’indépendance du Québec. La notion de souveraineté-association et souveraineté- partenariat ne sont que des astuces pour faire accepter indirectement par le peuple ce qu’il refuse d’accepter directement.
Demandez à n’importe quel militant péquiste et il vous répondra que son but ultime est et a toujours été l’indépendance du Québec. M. Parizeau appelait cela une cage à homards.
Le choix présenté en 1995 était malhabile. Voulez-vous un Québec semi-indépendant assorti du dollar, de l’armée et du passeport canadiens si on est capable de le négocier pour vous, ou voulez-vous la certitude de conserver la devise, le passeport et l’armée canadiens en restant partie intégrante du Canada ?
M. Nismou, vous savez que M. Lévesque n’a pas nommé, en 1968, le but de son éventuel PQ, l’indépendance ou la séparation du Québec d’avec le ROC, il l’a nommé : La SOUVERAINETÉ-ASSOCIATION. La souveraineté politique avec l’association économique, plus ou moins importante, selon le résultat de la négociation avec le ROC que M. Trudeau jurait que ça ne se ferait pas. Pas intéressé. Si vous n’êtes pas assez avec nous, vous êtes contre nous et nous ne vous parlerons plus si vous votez OUI. Ça me rappelle George W.
Le Québécois moyen francophone, c’est M. Deschamps qui l’a dit, aimerait un Québec souverain dans un Canada uni. Ça s’appelle, selon nos dictionnaires, UNE CONFÉDÉRATION d’États souverains, pas la fédération actuelle de provinces, faussement nommée confédération en 1867 mais, nos anglophones ne veulent rien changer pour les^raisons inverses de la majorité francophone.
Il n’y avait pas de cage à homards en 1995, tout était clair. Il n’y a pas eu 50,64 % de NON pour rien. Est-ce que ceux qui ont voté OUI étaient des homards ? Pas moi.
Il paraît qu’en 1995, de nombreux votes pour le OUI croyaient que « les accords du 12 juin« inclus dans la question, faisait référence aux accords déjà conclus entre le Québec et le Canada pour une forme d’association qui suivrait automatiquement le OUI. Ce sont ceux-ci qui étaient les homards, mais ils étaient assez nombreux pour faire croire aux souverainistes qu’ils étaient venus à un poil de l’indépendance.
Évidemment le nombre exact est difficile à compiler mais c’est certain qu’il y en avaient. Cette question floue a suscité une réponse floue et c’est ce qui a toujours nourri le mythe du référendum volé. Incapables d’accepter l’odieux de sa propre défaite, les bonzes du PQ ont réagi en blâmant les commandites et non leur propres tactiques un peu trop électoralistes.
Bonsoir,
Surtout ne pas s’étonner de la confusion manifeste des nationalistes québécois. Avec cette manie de faire mentir l’histoire où les défaites subies se transforment dès le lendemain en victoires morales, le tout pour ne pas voir la réalité en face, en fuyant les verdicts implacables. Merci, Erwan Basque.
M. Nismou commence sa dernière intervention par : « Il paraît qu’en 1995 »
Méchante preuve irréfutable ça, genre, il paraît que…les poules avaient des dents 500 ans avant Jésus-Christ…peut-être ou pas.
Fallait être sourds et aveugles pour ne pas entendre les ténors fédéralistes qui semaient la peur partout au Québec en 1980 et en 1995 et ensuite, l’amour du ROC pour les Québécois francophones, principalement pour ceux portés à voter OUI. Ils n’ont pas manqué de souligner qu’ils ne voulaient rien négocier avec le Québec.
Depuis ce temps, même la Cour suprême du Canada a statué que le ROC serait tenu de négocier de bonne foi le désir constitutionnel clair des Québécois. Il reste juste à déterminer ce que les Québécois veulent en bonne majorité. Est-ce la fédération actuelle ou autre chose mais…quoi au juste ? M. Nismou possède peut-être une bonne solution qu’il conserve pour lui-même.
Selon les sondeurs il paraît que un certain pourcentage des OUI croyaient que les accords du 12 juin étaient des accords entre le Canada et le Québec quant aux modalités de l’association promise par le PQ. Ce n’est aucunement une preuve irréfutable de quoi que ce soit, mais c’est une tendance qui a certainement existé mais qui est difficilement quantifiable.
Tout cela pour dire que oui la cour suprême va obliger le ROC à négocier la sécession du Québec advenant une volonté clairement exprimée par les Québécois dans ce sens. Je ne crois pas que la question de 1995 était claire.
M. Nismou souhaite, comme la Cour suprême, que la question sur la souveraineté du Québec soit claire. Parfait puisque ça oblige ainsi le ROC à négocier le retrait du Québec de la fédération actuelle pour la remplacer par autre chose à déterminer. Une chose qui pourrait aller chercher une solide majorité de Québécois, autrement, les affaires fédérales actuelles vont demeurer comme ça pour le reste de l’éternité et même, un peu plus.
Genre : Est-ce que vous voulez que le Québec devienne un pays « un État » après avoir négocié la formation d’une véritable confédération avec le ROC « l’autre nation » ? OUI ou NON