L'homme, avouons-le, est d'une constance tout à fait magnificiente.
Du tout début jusqu'à la fin du mandat de son illustre épouse, Jean-Daniel Lafond aura en effet réussi à demeurer royalement égal à lui-même…
Tel qu'en fait d'ailleurs amplement foi cette ultime entrevue avec L'Express, dans laquelle, entre autres choses, il parle de l'option souverainiste comme d'une «aberration géopolitique», alors que, ironiquement, son «boulot» constitue en partie d'accompagner la représentante d'une monarchie…
http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/jean-daniel-lafond-un-desir-d-amerique_900965.html
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Maintenant, pour aller sur le «fond» de la question, les sorties percutantes de M. Lafond sur la question nationale depuis la nomination de son épouse comme G.G. en 2005, commandent surtout quelques rappels. Et ce, bien au-delà des «convictions» des uns et des autres sur la question constitutionnelle.
Voici d'ailleurs ce que j'en écrivais dans The Gazette en 2005 lors de cette nomination:
«It's perfectly legitimate for Jean's husband to change his mind and become a federalist – so why not say so?
The future governor-general, Michaelle Jean, and her husband, Jean-Daniel Lafond, finally came clean. Well, at least, one of them did, for sure.
To kill the controversy surrounding their alleged past sovereignist beliefs, Jean issued a press release saying they're "proud to be Canadians" and are "fully committed to Canada."
Oddly, the English and the French versions differed on a major point. In English, she wrote they never belonged to the "separatist movement." True enough.
But in French, Jean wrote they never adhered to the "sovereignist ideology." Belonging to a "movement," which implies political action, or simply believing in an ideology are two very different things. When it comes to beliefs, Jean can argue while she anchored Radio-Canada's news broadcast, she had to keep her beliefs private.
In Lafond's case, it's another story. As people who knew him well reported, Lafond, a philosopher and documentary filmmaker, came off with most colleagues and friends as someone who believed in Quebec's sovereignty.
What he wrote about Quebec independence in his 1993 book La manière nègre is unequivocal: "Yes, I applaud with both hands and I promise to attend all the St. Jean Baptiste parades." That's why in Lafond's case, many question the part in Jean's release about never adhering to the "sovereignist ideology."
But why say that? It's perfectly legitimate for Lafond to change his mind and become a federalist. And it would have been perfectly honest for him to say so. This would have allowed him to fulfill his future duty with serenity.
Surprisingly, he chose the revisionist route, to put it mildly. His denial of his past, as if there were anything wrong with having believed in Quebec sovereignty, is sure to leave negative traces. The saddest part is that it's sure to reflect on their work together as the vice-regal couple.
This point is important and it explains why the questions about his convictions are legitimate. Lafond isn't "just" a husband anymore. His duties will be very public. He, like his wife, will have to promote Canadian unity, sovereignty and diversity. That's part of the official job description.
If Lafond's political beliefs should have been considered private, as many commentators argued, then why did the Department of Canadian Heritage post both Jean's and Lafond's biographical notes as well as a picture of the happy couple under the heading "governor-general"?
It's because the role of the spouse is, in reality, as public and as official as that of the governor-general. That's why his choice to deny what was otherwise clear enough in La maniere negre will leave many who knew him with a feeling of sadness and great disappointment.
It's one thing to lie in the bed of Canadian unity and do it proudly. That's his right. But it's another to deny he never even came close to sleeping in the sovereignist one when the sheets are still ruffled.
In 2003, Lafond said this on Radio-Canada: "There should be an encyclopedia on lies in politics. The dialectical game is almost immediate between truth and lie. The strange part is the public suspects it's there. But it doesn't preclude lies from governing. It's that paradox I would like to understand."
It now looks as if Lafond has become part of that paradox.»
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(*) Pour résumer, ce que j'avançais est qu'il serait parfaitement légitime pour JD Lafond d'avoir changé de point de vue sur la question nationale. Une évidence, quoi. Le problème, par contre, dès 2005, est qu'il nie même avoir flirté de très près avec l'option souverainiste, alors que certains de ses écrits passés laissent entendre le contraire…
M. Lafond semble avoir seulement répété ce qui a déjà été écrit maintes fois sur l’enseignement déficient du français au Québec. Rien de nouveau sur ce sujet.
Pour ce qui est de sa préférence du Canada pour protéger le français en Amérique du nord, il penche du côté fédéraliste comme M.Sarkozy. Il est privilégié par le fédéral, il est normal qu’il penche du côté de ses intérêts et il pourrait très bien penser que c’est mieux pour les francophones. Il ne serait pas le seul francophone canadien et/ou québécois à penser ça. Il y a au moins 40 % de fédéralistes francophones au Québec à le croire.
C’est assez naturel chez l’humain de se ranger du côté le plus payant. Les joueurs de hockey font ça, les journalistes font ça etc. À moins de s’allier avec le diable ou le péché mortel ou contre ses principes profonds.
Ce n’est pas le seul qui a flirté avec las souveraineté du Québec qui se range du côté fédéraliste, M. Raymond Bachand, l’actuel ministre fédéraliste des finances du Québec était souverainiste comme directeur de cabinet du ministre du Travail et de la Main-d’œuvre du Québec du gouvernement du PQ (1977-1979) et secrétaire particulier au cabinet du Premier ministre du Québec, M. René Lévesque (1979-1981). Il est viré full-fédéraliste.
Nous nous doutions déjà fortement que M. Lafond penchait profondément vers le fédéralisme quand Mme Jean a accepté le poste de Gouverneure-générale du Canada.
«M. Lafond semble avoir seulement répété ce qui a déjà été écrit maintes fois sur l’enseignement déficient du français au Québec.»
Jean-François Lisée a bien répondu à cela. Mieux que je ne le ferais…
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/lanalphabetisme-quebecois-incroyable-en-occident-non/4338/#more-4338
Dans une chronique du regretté hebdomadaire ICI, le tout-autant regretté Pierre Falardeau écrivait au sujet de M. Lafond qu’on ne devait pas s’étonner de ses apparentes contradictions puisque ce dernier faisait ce qu’il était sensé faire, soit parvenir… ce qui est le propre du « parvenu »…
Je paraphrase, de mémoire, mais l’esprit y est.
J’avais trouvé la formule assassine et éclairante, je constate qu’elle s’avère tout-aussi juste aujourd’hui…
Bien oui, M. Lisée y écrit que le Québec n’est pas plus poche que le ROC sur son pourcentage d’illettrés mais il ne relève pas l’argument de la dégradation de l’enseignement du français au Québec.
M. Lafond n’a pas peur de la controverse et pourrait peut-être se venger ici des souverainistes qui l’ont insulté. Il y en a eu plusieurs dont Falardeau, comme le mentionne Objecteur Conscient, en même temps que Mme Jean quand elle a accepté le poste de Gouverneure-générale du Canada.
Les insultes et les quolibets ont déjà recommencé à pleuvoir sur lui. M. V.L. Beaulieu, qui les avait ramassé solide, va probablement remettre ça.
Bonjour
Quand le moment sera venu, le Prince Consor Lafond aura sûrement des révélations croustillantes à nous raconter sur les relations tumultueuses de Michaëlle Jean avec Stephen Harper qui a jugé préférable d’éloigner la GG aussi loin qu’en Chine durant la visite royale de la Reine-Mère dans notre Dominion canadien, afin d’éviter une querelle de chapeaux en provenance du rayon des abats-jours de Wal-Mart
http://lequebecois.actifforum.com/ici-on-parle-d-actualite-f1/michaelle-jean-rabrouee-et-traitee-de-folle-t11967.htm
Voilà, encore une fois, les indépendantistes qui n’acceptent pas que quelqu’un qu’ils croyaient être un des leurs, avoue et démontre qu’il n’en était pas.
Pour les indépendantistes, souverainistes, péquistes et autres apparentés, adhérer, ou flirter avec leur mouvement, c’est comme entrer en religion. On n’en sort pas, sans être excommunié. Et on garde précieusement la liste de tous ceux qui ont été excommuniés. On ne les accepterait pas à nouveau dans la confrérie, à moins qu’ils ne portent les sacs de sables des grands pénitents d’autrefois.
Ce n’est pas la même chose à l’égard de ceux qui quittent un autre parti dans lequel ils ont milité, ou qui abandonnent une autre orientation dans laquelle ils ont cru, comme ce fut le cas pour René Lévesque, Lucien Bouchard et combien d’autres. Dans ces cas de nouveaux convertis, c’étaient des gains pour la nouvelle religion.
M Lafond qui paie avec cet entrevue son tribut au régime coloniale après avoir gagné à « la petite loterie » a un sévère problème de probité intellectuel. C’est ce que démontre (gentiment) un journaliste du Le Devoir (ne comptons pas sur la SRC pour faire ce constat):
(…)
« …. Lafond affirme qu’il aurait pris le parti du système politique canadien dès son arrivée au Québec en 1974. À l’époque, raconte-t-il, il a tout de suite «cru profondément que le vrai combat était non pas celui du séparatisme — une aberration géopolitique — mais celui mené pour la culture».
Dans un livre publié en 1993 aux éditions de l’Hexagone, Lafond affirmait pourtant partager des positions indépendantistes. «Alors, un Québec souverain? Un Québec indépendant? Oui, et j’applaudis des deux mains et je promets d’être de tous les défilés de toutes les Saint-Jean…», écrivait-il. Dans le film qui a donné lieu à ce livre, Lafond trinquait même à cette perspective. »
…..
L’histoire de ce couple est celle d’une suite trahisons , celles de ceux qui les ont accueillies (la société québécoise, parmi ) et ceux de leurs idéaux « humanistes » (ceux qui ont levé leurs verres avec les felquistes, aux Aimé Césaire et Senghor, ces « chantres de la négritudes » anti colonialistes, sont devenu une « fixture » de ce même régime pour lui donner un alibi.
…….
S’agissant de d’Haiti, vous n’entendrez jamais ni Michael Jean ni Danny Laferrière vous parlez des causes politiques du drame haitien. Savez vous pourquoi ? Ces deux « chantres de la négritudes » furent ils victimes des macoutes ou est-ce que leurs familles furent parti prenante au régime ?
Une bonne question pour M Lafond ?
Personnellement je n’ai pas beaucoup de respect pour des girouettes du type de ces deux tourtereaux que sont Michaëlle et son époux. Que des gens changent d’allégeance politique après une certaine réflexion je n’ai rien contre cela. Par contre quand hier encore ils étaient des indépendantistes convaincu et que SEUL l’odeur du fric et le prestige les font devenir de grands canadians et de magnifique sujet de sa Majesté alors je n’ai AUCUNE sympathie pour des opportunistes de la sorte.
Mister Lafond et sa princesse qui étaient il n’y a pas très longtemps amis avec quelques membres du FLQ et qui ne cachaient aucunement leur sympathie a la cause de l’indépendance du Québec me font bien rire maintenant.
Je commence aussi à être un peu tanné de certains français qui nous donnent des leçons sur le français au Québec et qui en même temps ont un orgasme a chaque fois qu’ils parlent anglais, genre Elvis Gratton européen !
Ce que l’argent peut faire avec certaines personnes c’est hallucinant. Michaëlle Jean qui était une journaliste compétente s’est complètement laissée envahir par le clinquant, les belles robes, le pouvoir et l’éternel rêve infantile d’une fillette qui voudrait être une Princesse et l’autre (le mari) qui se voie en Prince Charles du Canada.
Bien sûr pour nos fédéralistes du Québec cette histoire en est une de conte de fée ….of course !
Odieux !
Dire que c’est Pierre Perreault, de l’ONF, qui a permis à ce judas de « réussir au Québec. Si ce n’était pas si révoltant de l’entendre ainsi renier son passé et ses amis, j’en rirais à l’idée qu’il me fait penser à ce personnage d’Astérix qui joue le même rôle que lui pour les Romains. Vous savez, celui qui est toujours suivi d’une mouche et qui ressemble à un hareng-saur…
Pour être nommé à ce poste colonial il doit avoir collaboré avec la GRC dans les années 1970 ? car jamais il n’aurait été nommé à ce poste s’il avait vraiment été en accord avec ses amis felquistes .
Voilà le genre de français impérialiste et colonialiste qui nous fait dire Maudit Français, heureusement tous les français ne sont pas comme ce collabos
Pour ce qui est de la langue c’est inévitable qu’une nation en assimilation anglicisation perde sa langue nationale et dépérisse
Eh bien, en voilà un qui vient de marquer dans son propre but!
L’option canadienne est-elle à ce point dépourvue d’idées pour rallier les Québécois à son option qu’elle ne trouve plus que l’arrogance, la condescendance et l’insulte comme argument?
Le texte de Jean-François Nadeau dans Le Devoir de ce matin est tout à fait éclairant.
http://www.ledevoir.com/politique/canada/291945/jean-daniel-lafond-en-entrevue-a-l-express-le-separatisme-est-mort-la-monarchie-depassee
En France aussi on déplore l’analphabétisme de la nouvelle génération, toute classe confondue. Ce phénomène est commun à tout l’Occident. Ce n’est plus comme avant. 🙁 La querelle des anciens et des modernes, c’est vieux comme le monde.
Lorsque la Reine est au pays, le GG se fait rare. Il ne saurait y avoir deux coqs dans la même bassse-cour. C’est une question de protocole.
Quand à M. Lafond, on a déjà tout dit. Le chien aboie et la caravane passe…
Bonne fin de semaine!
🙂
Parvenu, opportuniste, fumiste, manipulateur, torsionniste en créant un néologisme momentané. Ce type Lafond a adapté sa pensée à ses intérêts personnels. L’aveu ici qu’il faut transcrire dans la réalité du caméléon, animal qui emprunte aux couleurs de son environnement afin de se dissimuler dedans contre les dangers extérieurs.
(….) Dans la foulée, l’université de Poitiers met en place un programme de recherches avec Montréal où je suis envoyé comme universitaire. C’est un choc culturel. Ceci n’est pas la France, malgré l’illusion des langues. Ceci est un exil. Comme philosophe, j’avais connu Foucault, Serres, Garaudy. À Montréal, il me fallait changer de paradigme. Au premier séminaire que j’ai donné, je suis passé à côté de la plaque. J’ai été contraint de faire une révolution copernicienne. Et je deviens québécois, en 1974. (….)
(….) Je n’ai pas été fasciné par le nationalisme mais j’ai compris que je ne pouvais pas ne pas vivre avec. C’est autre chose. Mais je ne me suis jamais senti à l’aise avec ce nationalisme. (….)
Rien qu’un problème pour Lafond, il n’a pas expliqué dans l’entrevue de pures foutaises qu’il a fait que de nouveau il a fait le caméléon pour devenir l’accompagnateur de la gouverneure générale en 2005! La stupidité de cet individu est tellement grande qu’il ose parler de la créolisation du français au Québec en oubliant que sa femme est une Haïtienne. Quel mépris envers les Québécois comme envers les Haïtiens de sa part. Il est l’idéal type du -maudit français- qui a justement très mal tourné. Depuis quand un Français qui dans l’entrevue pratique le snobisme parisien de façon misérable qui sur papier devrait être un républicain universaliste se retrouve t’il inséré en tapant des deux mains dans l’institution monarchique britannique?
Poser la question c’est y répondre. Honte à la prostitution la plus scandaleuse qui soit celle justement qui relève de la prostitution politique.
Honte à J.D.Lafond. Les Français qui s’intéressent réellement au Québec corrigeront les faits ici comme en France.
Ce n’est pas nouveau que le conjoint d’une GG sert de faire-valoir de la fonction ou prend alors un rôle utilitaire.
Le cas d’Adrienne Clarckson est particulièrement exemplaire lorsqu’on pense a son mari John Ralston Saul.
Celui-ci a remporté un prix littéraire du Gouverneur Général (justification culturelle organisée de la noblesse ainsi de la fonction afin de justifier la nécessité de celle-ci aux yeux de plusieurs canadiens) avant de s’éteindre – lui, en plus de ces idées – dans le poste d’adjoint a la représentante de la couronne britannique au Canada.
Ainsi, le système de récompense est la manière idéale de récupérer tout ce qui pense, imagine ou réfléchit de manière indépendante (au sens très large et très socio-culturel du terme) et de le mettre au service de Sa Majesté.
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@ Objecteur Conscient
Et puisque certains évoquent Falardeau, ici, il faudrait aussi rappeler a quel point celui-ci avait eu de la difficulté a accepter un prix fabriquer par l’entreprise Molson a un certains moments de sa carrière d’intellectuel de choc.
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Pour certains, le nerf de la guerre, c’est l’argent; alors que pour d’autres, c’est le prestige.
Par conséquent, incapable de briller suffisamment par ses propres moyens intellectuels, Lafond prouve qu’il peut mettre son passé rebelle et ses pensées impures de jeune immigrant au service d’un système qui lui a offert le prestige dont celui-ci avait besoin.
Et plus le canard boiteux a un passé obscur et plus celui-ci met du zèle par la suite a éclairer les autres infidèles sur la pertinence de sa conversion « aux vertus du royaume » canadien, au détriment de « la principauté » du Québec.
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@ Georges Paquet
En passant, le souverainisme canado-britannique est bien plus un système fondé sur l’obéissance religieuse que peut l’être le souverainisme québécois puisque ce dernier a le mérite de ne pas s’alimenter aux sources aristocratiques de l’impérialisme de sang bleu triomphant de la couronne.
D’ailleurs, l’acte de Quebec en est un bel exemple. Lorsqu’est venu le temps de calmer le jeu avec les canadiens-francais, on s’est servi de la religion catholique et de la « liberté de culte » pour acheter la pays dans la colonie.
Alors, les accusations de mysticisme independantisme, tres peu pour moi.
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Mais ce n’est pas tout, celui qui tord aussi aisément la fibre même de son engagement politique s’empresse aussi de qualifier le « séparatisme » d' »aberration géopolitique ».
Le bon monsieur devrait réviser sa conception de la géopolitique moderne avant de lancer des « quolibets » fleuris de genre-la.
En effet, a ce que je sache, la « revolution de velours » a ete accomplie en Europe par un ecrivain et on ne parle plus avec nostalgie dans les grandes cours d’Europe du « prestige » fulgurant ou incontestable de l’ex-Tchéchoslovaquie, non ?
Bref, a mes yeux, le bon sieur Lafond représente la combinaison fatale du « canadiennisme » : le « bien parler français » qui se joint au « BON parler français » pour mépriser tous ceux qui ne pensent pas comme lui et ne tirent pas dans la même direction historique.
Pour Steve Boudrias (au prénom inspité tellement de la francophonie) M. Lafond tord la fibre même de son engagement politique. M. Boudrias prouve sans détours tout ce que je dis. M. Lafond aurait déjà eu quelque sympathie pour le souverainisme. Il ne peut pas en sortir sans être excommunié. Qui dit mieux?
Très bonne remarque, S.Boudrias que celle ci, foudroyante!
(…)En passant, le souverainisme canado-britannique est bien plus un système fondé sur l’obéissance religieuse que peut l’être le souverainisme québécois puisque ce dernier a le mérite de ne pas s’alimenter aux sources aristocratiques de l’impérialisme de sang bleu triomphant de la couronne.(…)
Le propos menteur de Lafond sur l’ethnicité sur le sang qui définirait le nationalisme des Québécois se déterminant comme la pire des accusations puisque elle offre le profil du nazisme prouve l’intention maligne du porte étendard français de la monarchie.
La revue française l’Express en passant est une publication de droite libérale pro sarkozyste. Autrement dit c’est en se servant d’une presse servile à Sarkozy que Lafond règle ses comptes en tant que caméléon avec le Québec qui ne se reconnaît pas dans la monarchie britannique. Paul Desmarais, l’Express (la pire revue d’actualité politique en France qui contrairement à Marianne n’est qu’un faire valoir de la stricte bourgeoisie parisienne la plus inculte), N.Sarkozy, le coupe Lafond-Jean tout ce beau monde ne carbure qu’au mépris et qu’au culte de l’argent.
Voir actuellement le scandale Whoert-Bettancourt sur le régime Sarkozy.
@ Georges Paquet
Je ne vois pas très bien ce que mon prénom vient faire dans ce débat, mais je veux bien vous confier que mon celui-ci a une origine éthymologique grecque et non anglophone, comme vous semblez le suggérer.
En effet, « Steve » vient du mot grec « stephanos » qui veut dire « couronne » ou « couronné ».
Donc, sous un billet qui s’intitule « royalement vôtre », ma participation est tout a fait appropriée… 😉
—
Pour ce qui est de l’association entre un mouvement politique et la religion, vous ne faites pas preuve d’originalité, cher monsieur, car lorsqu’on veut s’attaquer a Steven Guilbault d’Equiterre, on s’attaque a ses études en théologie ou on associe l’écologisme a une nouvelle religion post-moderne pour camoufler sa propre obéissance aveugle aux forces du marché.
Un conseil, la foi aveugle est bien plus nécessaire au statu quo, en toutes matières, qu’il ne peut l’être dans le discours contestataire. Et que cela vous plaise ou non, l’independantisme demeure un mouvement de contestation.
Bref, quand un philosophe s’amuse a prendre des libertés avec la cohérence ou la logique de son propre discours, ou lorsque celui-ci semble oublier les origines impérialistes de sa propre fonction, on est plus qu’en droit de critiquer celui-ci en public.
Pas besoin de faire passer les nationalistes québécois pour des moutons illettrés ou incultes afin de camoufler son propre subordination a un système de valeurs encore plus discutable.
Cela étant dit, cher monsieur, en toute humilité, entre deux nationalismes, il faut savoir choisir le moindre. Et le nationalisme canadien n’est PAS un moindre mal a mes yeux, bien au contraire !
Quand je pense à Falardeau, je repense, entre autres, à cette confidence qu’il avait faite au sujet de son « chum » Lauzon, à l’effet que le père de « Un zoo la nuit » et « Léolo », aux beaux jours de sa période en publicité, arrivait parfois, en fin de mois, avec des sacs d’épicerie, en sachant trop bien que les fins de mois du père de « Elvis Gratton » étaient on ne peut plus maigres pour cause d’intégrité…
Ayant déjà moi-même refusé l’argent par conviction, je n’en ai eu que plus d’estime pour Falardeau et pour Lauzon…
Enfin, c’est toujours un plaisir de vous lire…
salutations,
Le message ci-haut s’adressait particulièrement au couronné Steve Boudrias, merci 🙂
Lafond a atteint le fond.
M. Boudrias, dans ce cas là, fallait vous prénommer Stéphane à la place de Steve qui fait très anglophone mais ce n’est pas un péché grave de se prénommer Steve ou Brent ou George ou Matt sauf que Steve Boudrias ou Steve Archambault, ça fait pas mal bilingue, ce que nous allons tous finir pas devenir, one of these days
Objecteur Conscient écrit : «les fins de mois du père de « Elvis Gratton » étaient on ne peut plus maigres pour cause d’intégrité…»
Fait que, Falardeau, Bourgault, Lévesque et plusieurs autres souverainistes étaient relativement pauvres. Est-ce que l’intégrité mène à la pauvreté ? Est-ce pour ça que les Québécois étaient plus pauvres avant, parce qu’ils étaient trop intègres et qu’ils commencent juste à s’en remettre ? Ça va bien avec les Paroles de notre sainte Église catholique qui nous enseignait qu’il valait mieux être pauvre pour gagner le ciel, ultime but de la vie avant la souveraineté du Québec.
Les lazzis diraient que la question et surtout la réponse en ce qui concerne le Monsieur est à double fond. À partir du premier fonds de références intellectuelles, le Sieur peut tirer toutes les ficelles lui permettant de jouer les acrobates sur fil de fer au-dessus du vide qu’il aperçoit au-dessus du gouffre du nationalisme. C’est le fonds internationaliste de la question. De ce point de vue, le réflexe nationaliste, pris sans références concrètes polymorphes, apparaît comme un repli xénophobe, une errance de la pensée se reniant en renonçant à l’ouverture aux autres qu’elle suppose et se fermant un œil pour ne pas voir le patriotisme que cacherait ce nationalisme, histoire de ne pas trop regarder en bas pour le cas ou le vertige surviendrait à l’improviste, le funambule condamne sans plus regarder en bas.
À partir du second fonds cependant, le funambule revenu sur terre voit bien que ce qu’il a vu d’en haut n’est pas toute la vérité, que des détails et non des moindres lui ont échappé et que ce qu’il a pris pour du nationalisme borné pourrait bien être aussi du patriotisme bien placé, avec sa charité bien ordonnée mais ouverte aussi aux autres. C’est alors le fonds patriotique de la question qui prend le dessus.
Ce paradoxe serait pourtant résolu si le Monsieur funambule admettait qu’il a deux yeux pour voir comme tout un chacun et s’il se contentait de nommer la chose d’un seul mot, touchant le fond du problème.
@ Monsieur Gilles Bousquet,
L’intégrité mène-t-elle à la pauvreté demandez-vous??? Hummm, disons qu’elle vous en approche plus qu’elle ne vous en éloigne selon moi…
Les valeurs universelles du respect de soi et des autres, de l’altruisme, de la dignité, de l’honnêteté, de l’intégrité et de la solidarité, Etc, transcendent les religions et sont peu compatibles avec l’argent, le marché et le pouvoir. Donc, un humaniste d’allégeance socialiste « genre », vivant selon ses valeurs, risque-t-il à mon avis de mener une existence plus spartiate, « mettons » qu’une personne qui l’est moins…
Bon dimanche,
M. Objecteur Conscient, voici comment était présenté l’intégrité et pauvreté dans l’Ancien Testament :
Il y avait dans le pays d’Uts un homme riche qui s’appelait Job. Et cet homme était intègre et droit; il craignait Dieu, et se détournait du mal.
Satan, avec la permission de Dieu, afin d’éprouver ses principes et sa foi, lui fit tout perdre et, alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête; puis, se jetant par terre, il se prosterna, et dit: Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté; que le nom de l’Éternel soit béni!
En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu « qui lui avait tout donné et laissé tout lui être enlevé».
Comment prendre cette morale et la faire servir à la réalisation de la souveraineté du Québec ? Grosse question d’intégrité ici.
Suite à ce qui est écrit plus haut, faudrait remplacer Dieu par le Canada et Job par M. Lafond avec l’histoire réalisée à l’envers de celle de Job…genre.
Faut pas perdre sa Job..
@ Gilles Bousquet
Ce n’est pas le prénom ni même le nom de famille qui fait le bon ou le mauvais patriote.
J’ai déjà porté deux autres noms de famille par le passé et je n’ai vraiment pas le goût de changer de prénom pour avoir l’air plus francophone.
On m’a enseigné et on enseigne a des milliers de jeunes Québécois la langue anglaise au primaire et au secondaire; j’espère que c’est pour que nous devenions tous bilingues un de ces jours, non ?
Sinon, a quoi bon ?
Je suis toujours convaincu qu’un bon apprentissage d’une langue seconde, en plus d’élargir les horizons, permet a un citoyen d’avoir plus de prise réelle sur l’activité politique ayant lieu sur son territoire ET, en plus, cela permet de mieux comprendre la structure de sa propre langue maternelle et d’en apprécier les subtilités.
@ objecteur conscient
Je trouve qu’il est extrêmement pertinent de rappeler que l’intégrité et la lutte pour une certaine fraternité entre les peuples et entre les concitoyens d’une même nation demande nécessairement une forme d’abnégation et un esprit de sacrifice qui se rapproche de l’esprit religieux, de la vocation, sans pour autant être identique ou se confondre avec la foi aveugle ou les exploits de Job dans l’Ancien Testament.
Pour ma part, je crois que la force de conviction et le désir de rassembler les gens autour d’une série de principes est louable mais demande également plus que la divine providence pour se concrétiser.
Cela dit, je suis loin d’être étonné par le retour en force d’un conservatisme social partout dans le ROC et au Québec.
D’ailleurs, pendant longtemps, la providence s’exprimait par le biais des gens dont la vocation était de faire voeu de pauvreté et de se consacrer aux plus démunis sans transformer pour autant cette intervention en business de la charité, comme c’est souvent le cas aujourd’hui.
Bref, tout cela pour dire que la tendance au repli vers les valeurs d’antan, celles du bon vieux temps, revient en force et nous aurons bientôt a faire face a nouveau au discours qui veut que la charité chrétienne remplace l’état providence. Et qui sait, un coup parti, voudra-t-on remettre a l’ordre du jour le mécénat, l’engagement missionnaire et le dévouement messianique afin de sauver l’honneur et l’avenir de la race canadienne française ? Qui sait ? Le passé revient parfois bien plus vite qu’on ne le souhaite.
Autrement dit, je me demande si nous sommes vraiment conscient de la fragilité et de l’importance de l’état providence dans la constitution de notre identité nationale.
Sommes-nous encore capables de construire et de préserver ce qui fait notre dignité et notre volonté de vivre en commun en prenant en considération les changements récents qui ont bouleverse les bases de notre collectivité ?
En tous cas, ce n’est pas en prenant l’isoloir comme une nouvelle version du confessionnal que les choses vont avancer au Québec.
Qu’est-ce que vous en pensez ?
2e et dernier essai
En exil à Haïti, le couple de Donalda Jean et Alexis Lafond vont devoir vivre dans misère et la pauvreté, loin de Séraphin Harper.
http://www.youtube.com/watch#!v=jkmX3-eDxGM&feature=related
P.S. Désolé si le lien ne fonctionne pas, ce sera pour une prochaine fois.
Merci.
@ Georges Paquet
Êtes-vous réellement stupide ou le faites-vous exprès de ne pas comprendre?
Relisez attentivement ce passage (vous savez lire, je suppose?) :
« Dans un livre publié en 1993 aux éditions de l’Hexagone, Lafond affirmait pourtant partager des positions indépendantistes. ‘ALORS, UN QUÉBEC SOUVERAIN? UN QUÉBEC INDÉPENDANT? OUI, ET J’APPLAUDIS DES DEUX MAINS ET JE PROMETS D’ÊTRE DE TOUS LES DÉFILÉS DE TOUTES LES SAINT-JEAN…’, écrivait-il. Dans le film qui a donné lieu à ce livre, Lafond trinquait même à cette perspective. » (Les majuscules sont de moi.)
Voilà pourquoi ce type est un trouduc. Pas parce qu’il est devenu fédéraliste. Pas parce qu’il a changé d’idée. Il aurait dit : « voilà, j’ai cru à l’indépendance du Québec mais je n’y crois plus, je m’étais trompé, je crois maintenant à la fédération canadienne », on n’aurait rien trouvé à redire. Mais le gars affirme avec aplomb qu’il n’a JAMAIS cru à l’indépendance du Québec, que l’indépendantisme est mort en octobre 1970, alors qu’il a IMPRIMÉ et FILMÉ exactement la position contraire en 1993, soit VINGT-TROIS ANS après octobre 1970.
Je n’aurais pas davantage de respect pour quelqu’un qui aurait milité pour le « non » avec ferveur en 1980 et en 1995 et qui, nouvellement converti à la cause indépendantiste, viendrait nous mentir en pleine face en jurant ses grands dieux qu’il a toujours été souverainiste.
Ce n’est pas une question de mystique, de foi ou d’orientation politique; c’est une question d’HONNÊTETÉ, cibole! Est-ce trop demander, un peu d’honnêteté de la part de tous ces gens qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter, et qui nous infligent leurs opinions merdiques même et surtout quand on ne leur a rien demandé?
Je vous rappelle que le Québec n’a pas encore adhéré à la constitution canadienne et que tôt ou tard, il faudra trancher dans un sens ou dans l’autre. Cette aberration de l’histoire ne pourra pas durer éternellement. Je ne me suis jamais caché d’être indépendantiste, mais je peux très bien vivre avec des fédéralistes – à condition qu’ils soient honnêtes et de bonne foi. Malheureusement, monsieur, vous ne faites pas honneur à votre option… pas plus que ce minuscule personnage de prince consort insignifiant, minable et sans aucune envergure qui ment comme il respire. Et c’est encore lui faire trop d’honneur que d’en parler ici. Puisse-t-il disparaître à tout jamais dans les oubliettes de l’histoire. Bon débarras!
Quant à vous, je ne vous salue pas.
Alain Cormier est le parfait prototype du séparatiste borné. Si vous avez cru, un jour, que l’indépendance était une option, vous êtes un crétin, un moins que rien, si vous changez d’avis. Ce Monsieur justifie à 100% ce que je disais plus haut: « Voilà, encore une fois, les indépendantistes qui n’acceptent pas que quelqu’un qu’ils croyaient être un des leurs, avoue et démontre qu’il n’en était pas.
Pour les indépendantistes, souverainistes, péquistes et autres apparentés, adhérer, ou flirter avec leur mouvement, c’est comme entrer en religion. On n’en sort pas, sans être excommunié. »
Remarquez que celà m’est tout à fait indifférent que vous me saluyez ou pas. Ça ne révèle que votre mesquinerie.
Bien oui comme beaucoup j’ai vue dans un petit film a la télé dans lequel le couple Jean et Lafond en compagnie de gens pas du tout fédéraliste et en plus le Lafond il parlait dans le même sens qu’eux. De toute facon il m’est antipathique au possible…Ce qu’on peut dire ils se sont payé la traite royalement a nos frais….
@ Monsieur Steve Boudrias,
Je pense que le retour aux valeurs d’antan n’est pas nécessairement la meilleure façon de régler les problèmes d’aujourd’hui. Then again…
Je crains aussi, comme vous le soulevez si éloquemment, que nous saisissions mal, comment, par ses choix et ses valeurs, la société Québécoise est différente – ni meilleure, ni pire, mais différente – de ses voisins immédiats, furent-ils Américains ou Canadiens…
J’y vois là, entre autres, la conséquence de notre difficulté à tenir en place qui s’exprime au plan domestique, par des déménagements et réaménagements en masse et au plan national par d’incessantes réformes et une fâcheuse habitude à toujours tout vouloir réinventer… Une habitude entretenue et influencée aussi par divers intérêts pour qui le bien commun est un concept lointain et abstrait. Notez-bien également que notre amnésie ou notre paresse en termes d’histoire ne nous aide pas non plus…
Pour conclure, je pense que la solution passe par le fait de troquer notre identité de consommateurs pour celle de concitoyens. Un défi énorme mais pas impossible. Puisque c’est d’abord en réapprenant à vivre ensemble que nous verrons la valeur et la pertinence de ce qu’est notre société et que nous en arriverons à vouloir la défendre et la préserver…
À cet égard, ce blogue et certains des propos exprimés ici me rende optimiste, ce qui, croyez-le n’est pas l’un des principaux traits de ma personnalité…
@ Monsieur Gilles Bousquet,
L’intégrité transcende le religieux et elle renvoie à notre volonté d’agir ou non en accord avec nos valeurs.
Mais ça vous l’aviez déjà compris.
La question de la présence ou de l’absence d’intégrité interpelle chacun d’entre-nous, souhaitons simplement que notre PNB en la matière ne cesse de s’accroître…
En terminant, pas sûr que l’ancien ou le nouveau testament puisse servir de matériau analogique à M. Lafond…
salutations,
@ Georges Paquet
Je vous fais mes plus plates excuses : manifestement, vous ne faisiez pas exprès de ne pas comprendre.
Je vous prie d’excuser le ton de mon épithète un peu vive, j’en conviens, mais qui, à l’évidence, ne vous était pas destinée.
Je vous souhaite tout le bonheur possible… et le Canada à la fin de vos jours.
M. Cormier, vous écrivez : «Je vous rappelle que le Québec n’a pas encore adhéré à la constitution canadienne et que tôt ou tard, il faudra trancher dans un sens ou dans l’autre.»
Si le Québec continue à ne pas vouloir signer et que le fédéral continue à agir exactement comme s’il avait signé, je vous demande « Qui ou quoi va trancher et quand s.v.p.». L’affaire n’a pas l’air de fatiguer le fédéral une petite miette.
La simple séparation du Québec d’avec le ROC ne me semble pas pouvoir réunir une majorité solide d’adeptes, faudrait bien nous choisir une autre solution constitutionnelle du genre d’une vraie confédération canadienne d’États souverains à la place de notre actuelle fédération de provinces ou il nous faudra, selon moi, demeurer dans la fédération actuelle le reste de nos jours et plus encore, la simple séparation ne récoltant qu’environ 25 % de OUI au Québec.
Et le simpliste fédéraliste récolte que 8%. Les sondages indiquent tous au moins 49% pour l’indépendance comme en 1995 et le maximum fut de 70% après Meech Moins Charest en 1990 avant le coup d’Oka .
Et une bonne campagne pour l’indépendance pourra permettre plus de 80% suite à tous les crimes des fédéralistes et les mensonges de leurs propagandistes
Alain Cormier serait sérieux et crédible s’il nous informait que celui qu’il se plaît à détester a déjà eu sa carte de membre du PQ. Autrement il s’amuse à reprocher à quelqu’un des propos de circonstance dans un milieu artistique, dont un poête comme lui, devrait mieux mesurer le sérieux.
Entre temps, je vous retourne tous vos compliments.
M. Michel Guay, Un sondage de Léger marketing de septembre 2009 démontrait que, si un référendum portant sur la souveraineté avait lieu ces jours-là, 41% des répondants voteraient en faveur et 46% voteraient contre. Il y a 13% d’indécis. Fait intéressant, pour la première fois depuis longtemps, les intentions de vote référendaire sont présentées en fonction du clivage linguistique. Ainsi, parmi les francophones, ça donnerait oui 48%, non 38% et indécis 14%. Par contre, chez les non-francophones, le oui obtiendrait 14%, le non 79% et il y aurait 7% d’indécis.
M. Guay, certains sondages antérieurs démontraient que, à la place du mot souveraineté du Québec, la question portait sur la séparation du Québec d’avec le Canada, le OUI réduisait à 25 %, seulement en changeant de mot. C’est vous dire que le OUI est faible et que les fédéralistes ne se gêneraient pas à un prochain référendum pour encore parler des « séparatisssss québécois ».
Faudrait trouver une autre solution à la séparation simple du Québec dans le genre de la souveraineté-association ou d’une véritable confédération d’États souverains, afin de se donner le plus de chances de gagner solidement le prochain référendum qui ne setra pas de la tarte à gagner vers la souveraineté.du Québec.
Je ne sache pas avoir supputé les chances de faire l’indépendance ou la souveraineté, ou appelez ça comme vous voulez, dans un avenir plus ou moins rapproché. J’ai seulement dénoncé un tout petit, petit bonhomme qui clame sur toutes les tribunes qu’il n’a JAMAIS, à AUCUN MOMENT cru à l’indépendance du Québec, alors qu’il a dit le contraire PAR ÉCRIT et SUR FILM il y a dix-sept ans. Quand on veut mentir aussi effrontément, c’est une très mauvaise idée de contredire ses propres écrits publiés et ses propres films distribués. Ça montre toute la petitesse et la stupidité de ce minable prince consort d’opérette. Ce que je trouve absolument répugnant, c’est la MALHONNÊTETÉ INTELLECTUELLE de cet odieux personnage… et de ceux qui prennent aveuglément sa défense avec une mauvaise foi confondante.
Que ce pauvre type ait changé d’option, en toute franchise, je n’en ai rien à cirer, et là n’est pas l’objet de mon indignation. Il ne me viendrait jamais à l’esprit, par exemple, de fustiger le ministre Bachand : car il a beau être « full fédéraliste », comme l’a dit quelqu’un, il n’a jamais fait mystère de son passé péquiste et souverainiste, lui. Il n’est plus de mon camp, certes, mais c’est un honnête homme… ce que n’est pas le trouduc à Lafond. J’espère que c’est un peu plus clair, comme ça?
Quand je parle de carottes, je ne supporte pas qu’on me réponde en me parlant d’oignons. Ça me met hors de moi. J’y vois, au mieux, de la bêtise crasse et, au pire, de la propagande abjecte. Relisez les pages du roman « 1984 » dans lesquelles Orwell explique ce qu’est le « double langage » et la « double pensée » : vous comprendrez ce que je veux dire. Il ne faut jamais accepter ces dérives intellectuelles, car elles sont, à terme, infiniment plus dangereuses que les bombes.
Par ailleurs, je suis prêt à écouter attentivement tous les arguments en faveur du statu quo, ou d’un fédéralisme plus ou moins renouvelé, mais je n’accepte pas que l’on rejette l’option souverainiste ou indépendantiste avec mépris comme étant nulle et non avenue. Cet idéal est tout aussi respectable qu’un autre, et ne mérite pas l’opprobre dont voudraient le couvrir certains fédéralistes bornés. Je n’ai jamais soutenu, pour ma part, qu’il fallait être stupide ou borné pour défendre la cause fédéraliste (relisez la phrase qui précède : j’ai bel et bien fait allusion à CERTAINS fédéralistes bornés — je n’ai pas dit qu’il fallait être borné pour être fédéraliste). En l’occurrence, je n’ai de leçons de respect à recevoir de personne.
À bon entendeur…
M. Cormier vient de sortir de ses gonds et les insultes scatologiques itou dans l’expression « trouduc à Lafond ».
Il écrit : « Il ne faut jamais accepter ces dérives intellectuelles, car elles sont, à terme, infiniment plus dangereuses que les bombes.»
Je vous souhaite de recevoir une dérive intellectuelle sur la tête à la place d’une bombe, principalement quand elle explose, à fragmentations ou non. Pow ! Très efficace pour arracher quelques morceaux utiles ou même, la vie.
Les messages des intervenants sont à l’effet que le personnage est peu important et ridicule mais ils sont remplis d’insultes. Faudrait savoir ce qui est important afin de ne pas perdre son temps.
À force d’insulter Mme Jean et son conjoint, vous allez simplement finir par nous les rendre sympathiques comme le sont les victimes de bullies.
Nous pouvons ne pas être d’accord sans sortir le bas de gamme.
Égal à lui-même? Certainement.
Je suis surprise qu’on ne relève pas ici que le sieur Lafond a également commencé à cracher sur ce qui vient de le faire vivre depuis 5 ans. En effet n’a-t-il pas déclaré que la monarchie canadienne est dépassée? Moi je suis bien d’accord avec son observation, mais pourquoi diable soutient-il depuis 5 ans cette institution?
Après en avoir bien profité, à peine sorti de l’institution, il la juge dépassée.
Je pense que Jean-Daniel Lafond est un surtout un opportuniste de première.
Pour ce qui est d’être fustigé sur la place publique pour avoir renié une postion émise il y a 17 ans, je dirais: N’y a t-il pas un vieil adage qui dit que ce ne sont rien que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis?
@ Michel Bertrand
Pas pour avoir renié une position émise il y a dix-sept ans : pour avoir NIÉ LE FAIT DE L’AVOIR ÉMISE il y a dix-sept ans.
NIÉ LE FAIT. A dit qu’y l’avait pô dit.
Y L’A DIT, Y L’A ÉCRIT, MAIS Y DIT QU’Y L’A PÔ DIT.
C’est quoi, le boutte que vous comprenez pas là-dedans?
LE GARS EST UN CRISSE DE MENTEUR, SIMONAQUE!
C’EST JUSSE ÇA QUE JE DIS. OKAY, LÀ?
BA, BE BI, BO BU…
(Crisse, pourquoi je perds mon temps à m’obstiner, moi?)
Allez, sans rancune… bonne nuit.
@ Puisqu’il semble y avoir besoin de le clarifier, à nouveau. Le malaise face à JD Lafond ne vient pas du fait qu’il aurait «changé d’avis». Ce qui, comme je l’écrivais déjà en 2005, et comme plusieurs l’ont noté ici, aurait été tout à fait légitime. Que ce soit sur la «question nationale» ou sur autre chose, d’ailleurs… À chacun sa liberté de pensée.
Le «problème» ici, encore une fois, est que le principal intéressé ne dit pas avoir «changé d’avis», même si cela semble tout à fait avoir été le cas, mais qu’il affirme plutôt depuis la nomination de son épouse en 2005, qu’il n’aurait jamais été en faveur de l’option souverainiste. Et ce, alors que ces écrits passés avancent le contraire – tel que je le citais ci-haut.
Voir aussi cet article du Devoir:
http://www.ledevoir.com/politique/canada/88511/michaelle-jean-brise-le-silence
Une chose est claire, M. Lafond est maintenant autant fédéraliste que M. Sarkozy et il le dit clairement. Ça ne peut pas être plus clair que ça. S’il été souverainiste, il en a maintenant honte et préfère dire qu’il ne l’a jamais été, ce qui serait un mensonge. Il se défend en disant qu’il n’a jamais été membre d’un parti politique souverainiste.
La déclaration de M. Lafond déçoit et enrage les souverainistes mais il avait déjà déclaré la même chose en 2005. Qui en est surpris maintenant ?
Nous allons faire quoi maintenant avec lui ? Continuer à l’insulter, le crucifier ou l’écarteler sur la place publique pour nous venger ? Le ranger dans la section des traîtres et des Judas à vie ? L’accuser de haute trahison dans un éventuel Québec souverain ? Lui enlever sa future citoyenneté québécoise à l’avance ? Le lapider, en nous servant de l’expérience de certains de nos immigrés ? Ou toutes ces suggestions simultanément ?
Un personnage mineur, non-élu, dans un poste anachronique en plus, passe le mouvement souverainiste au crible dans une revue française et voilà que tout le blogosphère souverainiste se déchire sa chemise collective.
Est-ce moi ou pensez-vous que les souverainistes sont trop sensibles aux critiques, même ceux émanant de critiques plus ou moins crédibles?
Mme Legault, je comprends votre malaise, et celui des indépendantistes; mais si M. Lafond n’a jamais adhéré à un parti indépendantiste, PQ ou autre, comment peut-on lui reprocher d’avoir trahi ses convictions et d’avoir menti à propos de ses préférences politiques. Il ne serait pas le premier à avoir dansé la gigue avec les uns et la grande valse avec les autres, et de dire ensuite qu’il n’a jamais aimé danser la gigue.
L’exemple de M. Paquet, de la gigue et de la grande valse est bien trouvé mais c’est quand même un mensonge, pas un crime qui mérite l’excommunication et l’enfer à la fin de ses jours, même s’il ne s’en est pas encore confessé.
S’i Lafond n’était pas un vulgaire menteur les felquistes qu’il cotoyait ne l’aurait pas pris pour un indépendantiste comme Lafond le laisse croire dans ses films et ses écris . Il était une taupe au service d’Ottawa .c’est évident sino Ottawa ne le laisserait pas coucher avec la chef des armées royalistes totalitaire
M. Guay, La vice première-ministre Libérale du Québec couche bien avec le critique financier de l’ADQ.
Nommer un presque souverainiste comme gouverneure-générale du Canada était un excellent moyen de la part de M. Martin de déstabiliser les véritables séparatistes québécois. Ceux qui ne veulent rien de savoir de liens éventuels avec le ROC ni de monnaie canadienne…rien. Bravo à M. Martin et à tous les fédéralistes…Bien joué.
Faut bien faire la différence ici entre les séparatistes purs et durs et les adeptes de la souveraineté-association et de ses dérivés comme la vraie confédération canadienne d’États souverains.
« l’armée royaliste totalitaire « ; c,est bien la même armée que le PQ nous promettait dans un Québec souverain, non ?
« LE GARS EST UN CRISSE DE MENTEUR, SIMONAQUE«
« Et une bonne campagne pour l’indépendance pourra permettre plus de 80% suite à tous les crimes des fédéralistes et les mensonges de leurs propagandistes«
Et après on accuse les fédéralistes d’excès langagiers …
Bonjour,
Comme beaucoup d’artistes du milieu culturel, Monsieur Jean-Daniel Lafond a momentanément laissé sous-entendre quelques légers penchants nationalistes, question de vendre de la copie pour survivre allant chercher par la bande les émotions vives des nationalistes québécois qui consomment strictement ce qu’ils veulent bien voir ou entendre. Et croyez en vos yeux et vos oreilles, le passé est toujours garant de l’avenir car dans cette Belle Province, les artistes se doivent de s’afficher nationalistes pour simplement survivre car dans cet environnement de < totalitarisme soft >, il en va de leur survie, en voulant mettre un peu de margarine sur leur pain, faute de beurre. Merci, Erwan Basque.
M. Nismou a raison ici, faudrait pas que les fédéralistes commencent à croire, suite à ces excès de langage, que les souverainistes vont, après la déclaration d’indépendance du Québec, les fusiller en leur tirant dans le dos comme les Italiens l’ont fait à leurs compatriotes, présumés collaborateurs allemands vers la fin de la guerre 1939/45 ou comme les Français de France qui ont humilié plusieurs femmes sur la place publique en les insultants et en leur coupant les cheveux parce qu’elles avaient un peu trop fraternisé avec les soldats allemands en excluant les enfants conçus de ces unions. Le gang de sépulcres blanchis qui devaient avoir violé quelques femmes qu’ils avaient « libérées » auparavant.
On ne gagne pas des fédéralistes à la souveraineté en leur faisant peur et en les insultant. Me semble que ce n’est pas difficile à comprendre à part ceux qui ne peuvent pas dépomper, les enragés constitutionnels à l’année, même si on peut comprendre leurs frustrations…un peu.
N’y a-t-il pas quelque chose d’un brin malhonnête à ne souligner et à ne s’attarder qu’à la forme prise par l’une des quatre interventions d’un intervenant sur ce blog?
Si la dernière intervention de M. Cormier était excessive dans la forme, ne devrait-on pas, au moins, faire montre d’un peu de perspective et l’apposer à ses précédentes interventions? En passant, ce qui l’indignait n’a-t-il pas été aussi relevé par madame Legault?
Qu’y a-t-il de pire entre exprimer vertement son indignation et-ou faire des amalgames intellectuellement malhonnêtes, ou encore exprimer son mépris derrière de jolies formules comme le font régulièrement ici d’autres intervenants?
M. Cormier n’a pas approuvé ce message et n’est pas un ami. Bref, ce n’est pas une commande. Si je fais cette intervention c’est parce que je trouve exagérées certaines des réactions suscitées par la forme de sa dernière intervention, me rappelant au passage qu’écrire une niaiserie est à la portée de tout le monde…
M. l’Objecteur, faut pas trop laisser passer les excès parce qu’ils frappent l’imagination du lecteur, plus que tout le reste.
Si les souverainistes écrivent des choses excessives et des insultes incessantes envers les fédéralistes ou à ceux qui n’adoptent pas leur choix constitutionnel, du genre « traites, fédérastes, vendus collaborateurs etc. » Ils vont se diminuer et, en plus, ils vont faire peur à ceux qu’ils méprisent à la place de tenter de les convaincre de la justesse de leur option constitutionnelle.
Est-ce qu’il y a moyen d’exprimer son désaccord solidement sans descendre dans la cave des insultes ?
M. Bousquet je suis pour la tempérance et je pense que de facon générale mes contributions en témoignent; cependant, je pense aussi qu’il faut tout autant s’attarder à la forme qu’au fond des choses…
Enfin, il est évident que l’insulte fait rarement avancer les choses et elle mérite d’être dénoncée pour ce qu’elle représente de manquement au décorum et présente comme risque de dérapage… Cependant, pourrait-on aussi voir l’insulte à l’intelligence découlant de certains amalgames proposés ci-haut et dénoncer tout autant les interventions fleuries mais néanmoins méprisantes des uns si l’on relève la verdeur des autres…
salutations,
D’accord avec vous M. Objecteur. Vous me semblez dans le droit chemin de la réflexion utile et respectueuse d’où peut sortir LA lumière à la place des insultes qui mènent au manque de respect élémentaire qui mène à tous les excès que l’on peut imaginer et aux autres aussi.
Je tiens à m’excuser, sincèrement et sans ironie aucune, pour le ton de ma dernière intervention. Ceux et celles qui me font quelquefois l’honneur de me lire savent que ce n’est pas dans mes habitudes de perdre ainsi mon calme. Mettons cela, si vous le voulez bien, sur le compte de la canicule et du surmenage.
Cependant, sans viser personne en particulier, j’ai parfois l’impression de participer à un dialogue de fous. Je parle d’une chose et on me répond en me parlant de tout autre chose. C’est comme si je disais « j’ai attrapé le cancer » et qu’on me répondait « oui, mais les fraises sont bonnes cette année ». Peut-être, mais ça n’a aucun rapport, voyez-vous.
Je remercie de tout cœur Madame Legault d’avoir si justement précisé ma pensée. Mon indignation ne vient pas, ABSOLUMENT pas du fait que ce Monsieur Lafond ait retourné sa veste : il n’est ni le premier ni le dernier à le faire, dans un sens ou dans l’autre, et cela m’indiffère totalement.
Comment me faire comprendre plus clairement? Supposons que j’écrive, ici et maintenant : « Je n’ai jamais été indépendantiste, je n’ai jamais dit ni écrit que je croyais à l’indépendance du Québec, à aucun moment de ma vie. » Le moins perspicace des lecteurs n’aura qu’à remonter cette page pour savoir que je suis un fieffé menteur. C’est cela, et cela SEULEMENT que je cherchais à dénoncer.
Maintenant, libre à chacun de croire que les personnalités publiques peuvent nous mentir en pleine face et que c’est sans conséquence aucune. Pour ma part, je suis peut-être idéaliste, mais je n’admets pas cette attitude de la part de ces gens qui prétendent nous représenter. Et je vous prie de croire que je ne serais pas plus tendre envers un souverainiste nouvellement converti qui nous servirait le même genre de poutine intellectuelle. C’est tout ce que j’avais à dire sur la question.
Bonne dernière intervention de M. Cormier et nous comprenions déjà que c’est la manière de M. Lafond à renier ses anciennes amours souverainistes en faussant la réalité qui vous a mis en colère mais ce n’est pas la manière qui fait du tort au Québec, c’est sa capacité à nuire.
Exemple que j’avais invoqué : M. Raymond Bachand a changé d’idée sur la souveraineté du Québec. Il est maintenant full-fédéraliste. Il l’a fait à la loyale sans mensonge apparent mais il nuit plus à la souveraineté du Québec que M. Lafond l’a fait parce qu’il exerce le pouvoir en étant solidaire de M. Charest et de son gouvernement très fédéraliste et très provincial avec tout ce qui vient avec qui combat le PQ et la souverainetédu Québec. Pas en France mais ici même.
D’une façon ou d’une autre, la colère est souvent mauvaise conseillère. Le calme me semble plus efficace à la fin.
Bonjour,
Et pendant ce temps, dans la Belle Province où les nationalistes québécois qui sont manifestement un groupuscule à s’indigner, la souveraineté n’avance pas d’un cran ! Et comme disait le vieux camarade Léo Ferré, la parlotte n’est pas un détonateur suffisant…….. Que les nationalistes québécois soignent leurs plaies vives qui ne guériront malheureusement jamais au plus vite car de l’extérieur de la chapelle nationale, cela commence drôlement à ressembler à du masochisme, une forme de flagellation inhérente à tout nationalisme qui nécessite ce < grattage frénétique de bobos > pour se prouver que la cause se porte bien et qu’un espoir subsiste ! A quel prix pour se retrouver avec des stigmates et des plaies vives toute la vie durant. Y a t’il un spécialiste dans la salle ? Merci, Erwan Basque.
M. Lafond vient, selon les dernières nouvelles, de faire à notre reine, un affront. Fallait avoir du front. Le front à Lafond, au fond.
La Reine couchera où elle pourra…voilà mais pas ici, je vous le dis.
Et dire que nous payons des impôts pour entretenir ces parasites fédéralistes royalistes
M. Lafond a fait preuve de petitesse. Un pommier donne des pommes.
Comme l’a très bien écrit un des participants à ce forum\blogue, si M. Lafond avait abjuré sa foi en expliquant qu’il avait déjà cru à la cause mais qu’après mûre réflexion il n’y croyait plus, on ne lui en tiendrait pas rigueur. Mais voilà, comme Pierre dans le Jardin de Getshémanie, il a menti : » Non, je ne connait pas cet homme « . On peut pardonner à Pierre d’avoir sauver sa peau en mentant effrontément. Jésus l’a bien fait. Mais M. Lafond n’a pas cette excuse. Sa vie n’était pas en danger. Il a menti par petitesse, comme une larve. On en demandait pas tant.
La cause fédéraliste n’est pas toujours défendue par des gens qui la valorise. Avec des amis de cet acabit… Merci M. Lafond 🙂
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