Aujourd'hui, à C'est bien meilleur le matin (1), j'avançais que le temps est peut-être venu de songer à changer de paradigme en ce qui concerne le Parti conservateur du Canada (PCC) quant à ses stratégies électorales. Tout comme Stephen Harper semble d'ailleurs l'avoir fait lui-même…
Et ce changement, c'est celui-ci:
Depuis sa première victoire électorale minoritaire en janvier 2006, Stephen Harper et son entourage ont été véritablement obsédés par leur conquête d'une majorité. Ce, pour des raisons évidentes.
Il faut dire qu'en système parlementaire de type britannique, les gouvernements minoritaires sont habituellement l'exception à la règle. Et donc, il est tout à fait normal pour un gouvernement minoritaire de chercher à obtenir une victoire majoritaire dès la prochaine élection.
Et c'est en cet objectif ultime que Stephen Harper aura investi depuis 2006 TOUTES les énergies, TOUTES les ressources, humaines, politiques et financières, de même que TOUTE la rationalité stratégique de la «grosse machine bleue» du PCC. Voir là-dessus ma chronique sur son «clientélisme chirugical» du 17 sept. 2008: http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2008/09/17/le-client-233-lisme-chirurgical.aspx
***********************************************************
Mais après deux victoires minoritaires (2006-2008), et aujourd'hui, face à la faible probabilité d'une victoire majoritaire, Stephen Harper semble en voie de faire son deuil de cette dernière. Du moins, s'il est le moindrement lucide pour ce qui est du court à moyen terme.
Dans le Globe and Mail du 19 juillet dernier, même son ex-conseiller et un des maîtres à penser de la nouvelle droite canadienne, le politologue d'origine américaine Tom Flanagan, notait que «But it seems that the current period of minority government may go on much longer»… En effet!
Même si on peut toujours dire que tout peut arriver en politique -, il reste que dans les faits, au moins quatre facteurs rendent possible une troisième victoire minoritaire du PCC, mais rendent une victoire majoritaire du PCC peu probable:
1) sa propre incapacité, amplement démontrée, à rallier suffisament d'électeurs pour former un gouvernement majoritaire; 2) la résilience du Bloc au Québec; 3) la faiblesse du leadership libéral; 4) le refus de Michael Ignatieff de considérer une coalition ou une alliance plus formelle avec le NPD – seule manière d'«unir» le centre et le centre-gauche face à la droite unie sous Harper.
Par conséquent, les indices s'accumulent à l'effet que ce changement de paradigme – viser de conserver le pouvoir le plus longtemps possible, même comme minoritaire, plutôt qu'une majorité de moins en moins probable -, est en voie de s'opérer au PCC.
Et viser la rétention du pouvoir, même minoritaire, à un moment où une élection automnale ou au printemps prochain est également possible, expliquerait pourquoi on sent monter chez Stephen Harper comme une espèce d'activisme politique dirigé surtout de manière à consolider sa base plus traditionnelle. Mais aussi de manière à l'élargir en tentant de séduire:
1- des électeurs libéraux un peu plus à droite et/ou déçus du leadership de Michael Ignatieff;
2- les éléments plus socialement conservateurs au sein des communautés ethniques et religieuses.
Avec une telle combinaison, le PCC pourrait au moins espérer remporter une troisième victoire minoritaire.
*************************************************************
Cet activisme a d'ailleurs commencé au printemps avec l'annonce de l'initiative dite sur la santé maternelle dans les pays en voie de développement, laquelle excluait le financement d'avortements.
Ça s'est poursuivi avec le G20 et ses 1 090 arrestations, dont la plupart furent arbitraires et ont même amené, entre autres, Amnistie Internationale à réclamer une commission d'enquête publique sur les événements. (Des sondages ont aussi montré qu'une majorité de Canadiens approuvaient les méthodes musclées de la police…)
Puis, vint la nomination de David Johnston comme prochain Gouverneur général. Un homme dont la carrière démontre qu'il peut savoir se montrer plutôt accommodant envers les conservateurs. Très pratique pour un gouvernement en situation minoritaire chronique…
Puis vint aussi la «crise» du recensement.
Voir ma chronique: http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/07/21/mon-sondeur-est-riche.aspx
Une forte rumeur court aussi quant à un remaniement ministériel possible, quelque part en août…
Et enfin, le 22 juillet, on apprenait que le gouvernement Harper voudrait également abolir la «discrimination positive» pour les minorités linguistiques et autres dans le processus d'embauche de la fonction publique.
Le cabotinage populiste:
Eh bien, impossible de ne pas le remarquer: toutes ces politiques, annonces et choix sociaux, sont de nature clairement très conservatrice…
Ce qui expliquerait aussi les multiples sorties récentes de ministres et députés conservateurs qui, pour expliquer ces décisions controversées, font de plus en plus dans le cabotinage populiste. (Un exemple parmi d'autres: Steven Blaney répétant ad nauseam, et faussement, que si 160 000 Canadiens auraient refusé de remplir le questionnaire long de Statistique Canada, ça ferait beaucoup de monde, ça, en prison! En fait, aucun citoyen du Canada n'a jamais été emprisonné pour avoir refusé de remplir le questionnaire long du recensement.)
Bien sûr, on peut voir dans cet enchaînement récent d'annonces et de politiques ultraconservatrices qu'une simple incompétence crasse. Mais ce serait un peu court…
Et il est possible que, du moins sur la question du recensement, le gouvernement doive éventuellement mettre un peu d'eau dans son vin, mais vraiment un tout petit peu seulement.
Il reste néanmoins que pour l'ensemble de ces annonces, dans la mesure où une victoire majoritaire du PCC semble de toute façon peu probable, il semble bien que le choix de Stephen Harper, comme je le notais au début de ce billet, soit dorénavant d'assumer pleinement la philosophie ultraconservatrice de son parti.
Et, ce faisant, de consolider et élargir quelque peu son bassin d'électeurs acquis et potentiels, du moins, suffisamment pour tenter de remporter un troisième mandat minoritaire. Et comme, de toute façon, il gouverne déjà «en majoritaire» lorsqu'il est minoritaire… aussi bien faire avec…
Une telle stratégie comporte évidemment des éléments de risque. Bouger trop vite et trop à droite pourrait également se retourner contre eux. Mais dans les circonstances que j'expliquais en début de ce billet, c'est peut-être aussi l'option la plus réaliste pour les conservateurs dans la mesure où espérer remporter une majorité est, de toute manière, espérer beaucoup, voire même trop.
Cette option, c'est, dorénavant pour le PCC de s'adresser non pas à la légendaire «majorité silencieuse» – contrairement à ce prétend Maxime Bernier dans La Presse du 23 juillet (2) -, mais plutôt à la «minorité silencieuse». Soit celle, plus à droite, dont le PCC a tant besoin pour rester au pouvoir et appliquer sa vision idéologique.
Et ce, même en situation de gouvernement minoritaire…
***************************************************************
Voici d'ailleurs ce que ce chapelet de positions ultraconservatrices donnait, du moins en date du 22 juillet, dans un sondage Ekos-CBC:
PCC: 32,4%
PLC: 25,5%
NPD: 18,4%
Eh oui. Malgré cela, pour le moment, le PLC n'est encore qu'à 25,5% d'appuis.
En 2008, le PCC avait reçu 37,7% des voix et 36,3% en 2006.
On voit donc que les conservateurs ont encore une pente à remonter, même pour conserver une minorité suffisante pour gouverner.
Toutefois, comme vous le voyez, cette côte est encore plus haute à remonter pour les Libéraux d'Ignatieff…
Mais, comme dit l'autre, le «vrai sondage, il se passe le soir des élections»…
*************************************************************8
Herr Harper peut bien sourire. Comme vous dites, Mme, même minoritaire il gouverne comme s’il était majoritaire. Maudit Libéraux!
Je reprends le commentaire que j’écrivais hier, le sujet d’aujourd’hui s’y prêtant bien.
«Harper et sa gang m’horripile, c’est un fait. Leur idéologie me donne mal au cœur et pourrait entraîner notre société dans un chemin que jamais je ne voudrais la voir emprunter.
Mais rendons à César ce qui revient à César. Le « »clientélisme chirurgical » » que vous évoquez Mme Legault, mériterait peut-être qu’on s’y intéresse et qu’on s’en inspire. Si ça marche pour la droite de Harper, ce peut-il que les autres tendances sociales, les autres approches sociales qui pourraient inspirer d’autres partis politiques puissent s’en inspirer ? Où serait le crime d’utiliser le principe des « wedge politics » ? Si ça permet d’atteindre des objectifs sans leurrer qui que se soit … Évidemment, tout dépend de l’utilisation qu’on en fait. Mais pour ma part je vois cette approche comme une façon efficace d’intéresser des segments particuliers de la population à des questions spécifiques et précises qui sont de nature à susciter chez ceux-ci un intérêt réel.
Pour quoi s’en priver ? »
Alors, c’est peut-être cela changer de paradigme, à savoir, accepter de fonctionner avec un gouvernement minoritaire. Mais cela implique que les autres partis politiques, ceux qui forment aujourd’hui l’opposition doivent peut-être changer leur façon de faire pour intéresser les électeurs à leur programme politique respectif et également être prêts à assumer des responsabilités inhérentes à une opposition qui elle peut devenir, si unie, majoritaire.
Dans ce nouveau paradigme, j’ai le sentiment que la démocratie se porterait un peu mieux au Canada.
Et le facteur Bloc Québécois dans la victoire des Conservateurs?
Il me semble que si les Québécois réfléchissaient un peu, et si c’était vrai qu’ils en ont marre des Conservateurs, ils ne voterait pas de façon à les remettre au pouvoir à chaque élection. Il me semble que l’alternative libérale n’est pas sans intérêt. Mais les électeurs québécois, et certains chroniqueurs, préfèrent laisser les autres Canadiens décider des politiques, au niveau fédéral, qui influenceront leur vie, dans certains cas, pour plusieurs années…
Et la logique, bordel?
Les Québecois doivent voter en Bloc pour le Bloc et laisser les Canadians s’empêtrer avec leur constitution royaliste et et dépérir comme succursale bas de gamme des USA .
C’est aux canadians comme meltingpot ingouvernable s’ils veulent des gouvernements majoritaires de changer leur système coloniale impérialiste datant des siècles sans lumière et de faire parader leur reine étrangère dans une poubelle ..
Conservateurs-libéraux, c’est du pareil au même; les deux faces d’une même pièce de monnaie à Ottawa. Si Ignatieff est la solution pour certains, c’est pas surprenant que bien des québécois préfèrent tirés sur la plogue. D’ailleurs Jean Chrétien qui tente de porter main forte à Ignatieff ne semble pas se soucier qu’il est responsable en grande partie de l’agonie du Parti libéral au Québec. C’est pas pour rien qu’il s’est exilé à Toronto.
Mais revenons à nos moutons. Hier-soir à 24 heures en 60 minites à RDI, à la défense de son chef au sujet du recensement, Steven Blaney a réussi à abaisser le niveau déjà très bas de l’incompétence des députés québécois fédéralistes qui se comportent comme des valets à la Chambre des Communes. Pas nécéssaire d’aller voir le Film Les cabotins qui vient de sortir au cinéma, on n’est déjà très bien servi avec les fédéralistes qui excellent dans le théatre burlesque, sans cartes de l’union des artistes, un autre scandale .
http://www.quebecspot.com/2010/07/la-comedie-cabotins-07222010/
Michel Guay a une patience que bien des Québécois n’ont pas. Attendre, la semaine des 4 jeudis, où, croit-il naïvement, la solution à tous ses problèmes et la réponse à tous ses désirs lui tomberont du ciel.
J’imagine qu’il est prêt à prier très fort et très longtemps….
@Georges Paquet
Si le facteur Bloc jouait un rôle si négatif dans la politique canadienne et empêchait le Québec de jouer un rôle signifiant à Ottawa, nous pourrions au Québec témoigner d’avancées réelles et significatives pendant toutes les années qui ont précédées la création du Bloc Québécois. Or, je ne vois rien de tel au contraire. Lors du rapatriement de la constitution par Trudeau et de l’échec de Meech, les Québécois ne votaient pas majoritairement pour le Bloc me semble-t-il.
Ignatief se prononce sur la pertinence du Bloc, moi je questionne sa propre pertinence et celle de la présente constitution canadienne à laquelle le Québec n’a jamais adhéré et qui lui est imposée de force.
À votre «et la logique bordel», j’oppose réalistement «et la mémoire bordel !»
Quant à votre commentaire sur la supposée naïveté de M. Michel Guay, je trouve la votre plutôt pernicieuse et aveuglée par le déni de l’Histoire politique et économique du Québec dépendantes des décisions fédérales.
Question: Quel impact pourrait avoir le Wildrose Alliance Party of Alberta sur la politique canadienne si ce parti continu à prendre de la vigueur ?
Le problème du parti libéral du Canada c’est qu’il n’a plus aucune crédibilité auprès de l’électorat québécois, à l’extérieur des ghettos anglophones et allophones.
Depuis Trudeau, le Parti libéral s’attaque continuellement au Québec (rapatriement unilatéral, clarté, commandites et corruption) en plus de brader nos intérêts pour des plats de lentilles (au nom de la national unity). Oh Dear! Un moment donné, il faut cesser de nous prendre pour des imbéciles.
Un autre point.quant à la légende urbaine selon laquelle les électeurs québécois auraient provoqué l’élection de Harper. Rien de plus faux là encore. Si les Québécois avaient élu 48 libéraux de plus au lieu de 48 bloquistes en 2008, les conservateurs auraient été réélus avec leurs 133 sièges dans le ROC (sur 233) et 43,3% des suffrages. En fait, le ROC peut remercier le Québec d’avoir résisté, empêchant Harper et ses complices de faire main basse sur un parlement majoritairement conservateur.
Affirmer que les Québécois devraient voter pour un parti politique qui peut gouverner plutôt que pour le Bloc, car ils auraient un réel poids au sein du Canada, est un non-sens.
En démocratie, on ne vote pas pour le moins pire. On ne vote pas pour empêcher un parti d’obtenir le pouvoir. On vote d’abord et avant tout pour des idées, pour des programmes et pour des valeurs qui correspondent aux nôtres.
Si les Québécois ne se retrouvent pas dans le Parti Libéral ou le Parti Conservateur, ce n’est pas la faute du Bloc. C’est de la faute de ces deux partis politiques qui ne sont pas en mesure de répondre aux attentes et exigences des Québécois. Le jour où ces partis proposeront des programmes et des idées qui interpellent les Québécois, ceux-ci traceront leur « X » à côté du nom de leur candidat.
D’ici-là, ces deux partis politiques ne sont pas en mesure de critiquer le choix des Québécois qui préfèrent opter pour un parti ne pouvant pas accéder au pouvoir, mais qui défend du mieux qu’il le peut leurs intérêts.
Le Bloc empêche les Québécois de prendre part au pouvoir? Non. Les deux partis de gouvernance ne répondent tout simplement plus aux aspirations des Québécois depuis quelques temps déjà. La faute n’est pas celle du Bloc, loin de là. Et démographie oblige, ce n’est pas demain la veille que ces deux partis vont changer leurs politiques pour répondre aux besoins des Québécois.
Personnellement, si le ROC le désirait, je serais ouvert à une véritable Fédération d’États indépendants, un Canada sans gouvernement central. Mais cette réalité me semble aussi probable qu’une envolée de chameaux ou des poules avec des dents.
Il ne reste qu’une seule option: que le Québec devienne un pays, et que chacun (ROC et Québec) organise son pays comme il le souhaite. C’est là le seul changement de paradigme positif que je peux voir à l’horizon.
M. Sylvain Gauthier, je suis entièrement d’accord avec vous et avec votre observation lucide des sociétés québécoise et canadienne.
Mais pouvons-nous spéculer sur le comportement du ROC face à la montée possible du Wildrose Alliance Party of Alberta? Si elle s’avérait, quel impact pourrait-il en découler ? Je trouve fascinante cette hypothèse bien qu’encore un peu tirer par les cheveux.
Bonsoir,
Mais encore de l’indignation ! Coudon, est-ce que quelque chose va bien au Québec ? Serait-ce que cette mouvance du < né pour un petit pain surtout noir et ranci > a fait autant de chemin. Je peine à le croire en voyant les nationalistes québécois dirent à l’unisson que le Québec n’a jamais signé la Constitution Canadienne et se réclament de la même Constitution Canadienne quand le temps est venu de le faire . Quand le gouvernement fédéral veut investir dans la santé et l’éducation, les mêmes hypocrites hurlent à fendre l’âme qu’Ottawa n’a pas le droit car cela est écrit dans la cette Constitution Canadienne que la santé et l’éducation sont du domaine des affaires provinciales. La cohérence n’a jamais tué personne à ce que je sache et jamais un nationaliste québécois n’a tombé au combat de la cohérence ! Merci, Erwan Basque.
M. Gauthier écrit : «Personnellement, si le ROC le désirait, je serais ouvert à une véritable Fédération d’États indépendants, un Canada sans gouvernement central. Mais cette réalité me semble aussi probable qu’une envolée de chameaux ou des poules avec des dents.»
Non, vous ne l’avez pas du tout. Faudrait chercher dans votre dictionnaire la différence entre une fédération et une confédération, 2 mots qui se ressemblent mais qui sont très différents dans la réalité.
Une fédération de province place le pouvoir ultime dans les mains du gouvernement central comme au Canada et aux États-Unis qui ont combattu les confédérés pour devenir une fédérés.
Une confédération est formée d’état souverains SOUVERAINS. Qui délèguent certaines compétences à un ou des organes communs. L’Union européenne en est un genre.
Fait que, une véritable fédération ne peut pas être composée d’États indépendants.
Le Canada se présente faussement, depuis 1867, comme une confédération, ce qui est faux simplement mais ça n’a pas l’aire de déranger les fédéralistes ni les souverainistes, principalement ceux qui veulent la simple séparation sans monnaie commune ni négociation avec le ROC préalable à l’éventuelle déclaration de souveraineté du Québec, le genre séparatiste. Messieurs Marcel Chaput et Pierre Bourgault en étaient mais pas M. Lévesque.
@Erwan Basque
Encore à répandre votre fiel M. Basque. Soyons logique et conséquent. Si vous vous trouvez au milieu d’un océan sur un rafiot quelconque, vous aurez beau trouver que le capitaine est un con et que la bouffe est excécrable, à moins de sauter par dessus bord et partir à la nage, vous serez bien aviser d’attendre que le rafiot arrive à quai avant d’en sortir.
On ne peut pas être contre la cohérence. Mais on a pas à être suicidaire tout de même. Votre logique défi l’imagination M. Basque. Elle frôle le ridicule qui fort heureusement ne tue pas … 😉
Rectification : Mon troisième paragraphe devrait montrer fédération à la place de fédérés. Les fédérés de la fédération qui avaient combattu les confédérés qui voulaient une confédération américaine. S’cusez.
@ Denis Drouin:
« Mais pouvons-nous spéculer sur le comportement du ROC face à la montée possible du Wildrose Alliance Party of Alberta? Si elle s’avérait, quel impact pourrait-il en découler ? Je trouve fascinante cette hypothèse bien qu’encore un peu tirer par les cheveux. »
Votre hypothèse n’est pas tiré par les cheveux, il s’agit d’une donné géopolitique inéluctable.
Cette monté du Wildrose Alliance Party correspond à la monté en puissance de l’Alberta et sa volonté d’autonomie plus clairement affirmé: Alberta’s agenda.
Pour ne pas être en reste le part conservateur de l’Alberta a nommé un dur Ted Morton pour défendre cet agenda auprès d’Ottawa qui n’a plus le gros bout du bâton avec cet province.
Le changement de paradigme de Harper, bien exposé par Madame Legault, tient en parti
à ce phénomène de l’Alberta’s agenda.
Harper étant maintenant perçu dans cette province comme un « gauchiste centralisateur ». Un éditorialiste à même évoqué la création d’un Bloc Alberta pour remplacer les conservateurs à Ottawa:
« How long until disenchanted Alberta Conservatives, inspired by the growing popularity of Wildrose and dismayed by Harper’s move to the centre, pull their own “Bloc Quebecois?” And what happens if Harper is eventually replaced by an eastern conservative with a more centrist tilt? »
http://www.calgarysun.com/comment/editorial/2010/04/30/13778261.html
La monté en puissance de l’Alberta va se poursuivre et cet État va dicter sa politique au Canada, le jour ou il y aura confrontation avec Ottawa, la réaction sera drastique.
L’Alberta est déjà dans un rapport de force favorable. Il y a des fissures dans le mur du ROC.
@ Gilles Bousquet
En effet, j’ai commis une erreur sur les termes choisis. J’aurais dû utiliser « Confédération d’États indépendants ». C’est l’utilisation de « Confédération canadienne » qui nous fait utiliser le terme fédération lorsqu’on tente de définir une entité différente, mais comme vous le dites, on utilise de façon erronée le terme « confédération » actuellement.
L’idée reste inchangée: le Canada ne peut plus survivre dans sa forme actuelle, puisqu’il est formé d’une multitude d’entités régionalisées qui ont de moins en moins d’éléments communs. Établir des politiques communes sur un territoire sur lequel sont établis de multiples États qui se sont développés de manières différentes au fil du temps, et dont les réalités socio-économiques sont très variées, est un non-sens.
Un État fonctionne parce qu’il est une entité où des principes de loi prennent leurs racines dans le temps. Des États différents, qui évoluent dans des directions variées, ne peuvent pas continuellement être maintenus ensembles si leurs différences sont plus importantes que leurs ressemblances. Les valeurs, les cultures, les lois et autres composantes des divers États canadiens poursuivent des voies de plus en plus différentes. Il suffit d’observer la régionalisation du vote au fédéral depuis les vingt dernières années pour s’en rendre compte.
Ou bien l’on crée une véritable Confédération d’États indépendants, ou bien le Québec choisit sa propre voie.
@ Denis Drouin
Dans le même ordre d’idée que mon propos précédent, le Wild Rose Alliance est un autre exemple de diversification des mentalités au sein du Canada. Que le mouvement soit éphémère ou qu’il perdure dans le temps, il n’en demeure pas moins qu’il dénote la mosaïque politique canadienne qui se subdivise par région.
Comment un parti fédéral peut-il, à long terme, penser gouverner de façon majoritaire? Tôt ou tard, le morcellement du pays en rendra impossible la gouvernance. On ne peut pas satisfaire tous et chacun à la fois dans un contexte où chacun exige différentes choses.
Une question à Denis Drouin. Qui aurait une si bonne mémoire…
Pouvez vous nous dire ce que René Lévesque, chef des indépendantistes, allait faire à Ottawa en 1981, où on discutait du rapatriement de la Constitution canadiennne afin de renforcer l’unité et l’indépendance du Canada.
Est-ce qu’il comptait sérieusement pouvoir revenir à Québec et recevoir un appui unanime de ses supporteurs en leur disant que le Québec avait trouvé sa place, une place confortable, à l’intérieur d’un Canada uni?
Quelles étaient, à votre avis, ses demandes et ses espoirs?
Qu’est-ce que les indépendantistes de l’époque étaient disposés à accepter pour demeurer dans un Canada uni?
Car, un Canada uni, c’était bien là l’objectif des discussions fédérales provinciales des années 1981-’82.
G.P.
Depuis le temps – des années – que je dis que le Canada aurait grandement intérêt à se réorganiser, de manière à ce que ses différentes régions puissent s’épanouir dans le sens de leurs aspirations propres, tout en confiant à une gouvernance centrale diverses questions d’ordre administratif ou encore concernant la sécurité nationale, voici que l’idée commence apparemment à faire son chemin…
Déjà, il y avait ici Monsieur Bousquet et moi-même à revenir de temps à autre avec cette idée de véritable confédération. À présent, je note que Monsieur Gauthier se rallie également en faveur de ce nouveau type d’arrangement canadien.
Bien sûr, rien n’étant jamais « parfait », pareil remaniement n’éliminerait pas de facto de futurs désaccords entre les partenaires canadiens relativement à ceci ou à cela. Mais la nouvelle formule serait néanmoins une nette amélioration, comparée au corset qu’est presque devenu l’entente canadienne actuelle.
Et surtout, une nouvelle et véritable confédération canadienne, du fait qu’elle conférerait en pratique aux diverses régions une quasi-souveraineté, accordant à chacune la possibilité de mener sa barque comme chacune le désire, cette nouvelle et véritable confédération donc aurait sur l’option souverainiste québécoise actuelle l’immense avantage d’offrir autant – et même plus! – que la souveraineté pure et simple du Québec.
Aux oubliettes le très sérieux risque de partition du territoire québécois, aux oubliettes les imprévisibles soubresauts économiques, aux oubliettes les possibles désordres sociaux qu’une séparation minimalement majoritaire pourrait aisément entraîner, aux oubliettes le choix déchirant qui devrait être fait entre la survie économique et un nécessaire relâchement du côté des exigences relatives à la langue française, aux oubliettes cet avenir de chicanes politiques qui se profile encore et toujours à l’horizon avec le corset politique canadien du moment.
Et puis, ce qui est tout particulièrement intéressant à présent, c’est que le fruit semble être de plus en plus mûr du côté de nos partenaires canadiens. Les régions aspirent apparemment de plus en plus à davantage d’autonomie sur leur territoire propre. Le temps des oppositions inconditionnelles à une réorganisation canadienne pourrait bien être révolu…
Le moment est donc venu de tendre la main plutôt que de menacer de prendre la porte. Ce qui serait dans l’intérêt de tous.
Les fédéralistes et les souverainistes ne vont pas souvent au bout de certains de leurs arguments les plus importants.
Argument des fédéralistes : C’est mieux un grand pays qu’un petit pour tout, incluant, principalement, pour les affaires.
Si c’est le cas, pourquoi pas, alors, nous fusionner avec nos voisins, les États-Unis? Ça serait encore plus grand et, adieu les frontières pour aller dans le sud ou magasiner à Burlington ou nous baigner à Plattsburgh etc. Nous pourrions demander une garantie pour la langue française, comme nouvel État. Nous pourrions adopter le drapeau américain à côté du Québécois. Le ROC s’arrangera avec sa feuille rouge !
Argument des souverainistes : Ça serait bien de nous séparer du ROC pour préserver notre culture, le français et nous gouverner au complet ici, à Québec.
Est-ce que c’est le fédéral qui est responsable de l’enseignement du français déficient au Québec ? De l’attente en santé ? Des gros Déficits du PLQ-Charest ? Du trou « du gouffre » de notre Caisse de dépôts sous M. Rousseau ? De l’anglais, si mal enseigné, qu’il n’y a qu’à le constater chez Mesdames Matois et Harel ? ! Du français au travail qui n’est pas requis pour les entreprises en dessous de 50 employés ? De trop de nos plus jeunes chanteurs qui choisissent de s’exprimer en anglais ? De notre culture à Internet et à la télé qui ressemble, de plus en plus, à celle du ROC et de États-Unis ?
En résumé, tout n’est pas rose et simple sur un côté et noir sur l’autre sauf pour les simplistes simplets..
Bonjour,
En espérant que toujours,ma logique sera un frein à mon imagination, et qui peut douter qu’avec des < si >, et bien, on va à Paris ! Dans l’imaginaire fertile du nationalisme québécois contraint de vivre ou plutôt de survivre par son imagination qui n’est qu’une extrapolation de faits en devenir, de vaines spéculations sur le Pourquoi et le Comment, nous ne pouvons quand même pas leur demander d’être logique car le château de cartes s’écroulerait dans un seul instant.
En effet, si quelques irréductibles de droite tentent de faire avancer la Cause du Wild Rose Party en Alberta, c’est bien parce qu’ils croient que le Parti Conservateur sous Monsieur Steven Harper gouverne au centre de l’échiquier politique Canadien et quelques fois au Centre-Droit. En gouvernant au centre, ils usurpent le programme des Libéraux afin que ceux ci acceptent sur certaines mesures législatives afin de se maintenir au pouvoir tout comme le Parti Québécois a fait en usurpant le programme de l’Action Démocratique en jouant sur la carte identitaire et l’autonomisme car il faut bien manger son pain noir faute de mieux.
En outre, qui de vous les nationalistes québécois ne se souvient pas de toutes les levers de bouclier lors des derniers recensements Canadiens alors que le formulaire élaboré, soit le long < questionnement > distribué à toutes les cinq copies, je crois, vous faisait baver de rage en disant que c’était tout simplement une intrusion dans la vie privée, donc, un abus du pouvoir fédéral. Et vous avez tiqué tellement fort que beaucoup d’entre vous lors des sondages précédents refusaient carrément de remplir le formulaire et aujourd’hui, encore pour vous indigner en vous grattant le bobo, vous faites le contraire en tiquant pour dénigrer le Gouvernement Canadien qui cesse ce que vous qualifiez d’intrusion dans la vie privée lors des recensements antérieurs. Et vous osez parler de logique, de cohérence ! Sachant fort bien que votre mémoire est strictement sélective, je passerai encore l’éponge.
Finalement, lors de sa dernière sortie médiatique, Monsieur Lucien Bouchard qui vous connait comme s’il vous avait tricoté lui-même dans la laine du pays affirmait de façon tonitruante que, s’il avait été souverainiste, c’est strictement dans le but que vous vous assumiez et que vous cessiez de mettre toujours le tort sur les < autres >. Et bien, écoutez le bien et assumez vous dès aujourd’hui en ayant l’honnêteté, la franchise, le courage d’affirmer que vous avez encore une fois fait un virage à 180 degrés et n’attendez surtout pas que Monsieur Lucien Bouchard vous fasse un dessin. Merci, Erwan Basque.
À M. Basque, M. Lucien Bouchard est viré souverainiste à cause de l’échec de l’accord du Lac Meech, pas parce qu’il considérait ses compatriotes comme des chialeux irresponsables.
À M. Paquet, M. Lévesque est allé à Ottawa en 1981 pour tenter de protéger les intérêts du Québec.
À M. Perrier, notre solution n’est pas encore autant populaire que nous le souhaiterions, même si Messieurs Bourassa et Landry y avaient pensé sérieusement comme une solution rassembleuse sauf pour les extrémistes des 2 camps dont les moins intransigeants finiraient bien par s’y rallier : Une véritable confédération canadienne qui pourrait être à 2 ou à 5 mais pas à 10. M. Lévesque, à mon avis, l’avait comme objectif. Il a nommé l’affaire : La souveraineté-association et ensuite, sous les pressions de Messieurs Bouchard et Dumont, M. Parizeau a continué en la nommant : Souveraineté-partenariat. Pourquoi pas ? Mais nommer le chose : Vraie ou véritable confédération canadienne, donnerait une nouvelle crédibilité à l’affaire. Les fédéralistes auraient plein de problèmes à dire : Une confédération, ce n’est pas bon.
Un de nos grands partis politiques provinciaux devrait s’y atteler dès que possible. Une monnaie et des frontières communes ? Autre chose à déterminer. Le premier qui le ferait, hériterait de mon vote.
Les fédéralistes pensent vraiment nous avoir encore une fois et nous fermer le monde avec un CON -fédéralisme à la Canadian .
Les Québecois ne sont plus dans ce système post colonial anglosaxon royaliste et sele l’indépendance est la solution. Et comme pays francophone nous ferons alors les Alliances d’égal à égal et plus jamais avec des systèmes de criminels
Vive le Québec libre
@ Georges Paquet
Vos questions sont quelque peu orientées sans doute comme pourraient l’être mes réponses. Mais voici quelques faits qui pourraient combler vos trous de mémoires.
Quand vous évoquez 1981 à Ottawa, j’imagine que vous faites référence à la période sept-nov 1981. Précisons d’abord que Lévesque n’agissait pas à titre de chef des indépendantistes comme vous le laissez malicieusement entendre, mais bien comme premier ministre légitime du Québec avec en poche une résolution de l’Assemblée nationale adoptée à 63 contre 21.
Lévesque étant contre la politique de la chaise vide et surtout étant respectueux de la volonté démocratique de la population, il se devait d’aller défendre les intérêts de la population québécoise face au possible coup force de Trudeau.
Quant à vos autres questions, il serait préférable que vous consultiez de bons ouvrages historiques qui pourraient sûrement vous expliquer fort correctement tant le contexte de ces négociations constitutionnelles que les évènements objectifs qui s’y déroulèrent dont la fameuse nuit des longs couteaux. Je n’ai pas à vous faire un cours d’Histoire. D’autres sont plus compétents.
Mais disons simplement que ce qui était en cause était essentiellement, face au rapatriement de la constitution de s’entendre sur une formule de son amendement et sur la Charte des droits et libertés.
Enfin il est totalement faux d’affirmer: «un Canada uni, c’était bien là l’objectif des discussions fédérales provinciales des années 1981-’82». Ce que le Québec voulait c’était essentiellement défendre ses droits devant le coup de force que préparait Trudeau et que la court suprême du Canada avait jugé «légal mais illégitime».
D’autres questions Paquet ? 😉
M. Guay, j’y pense : C’est qui ou quoi les systèmes de criminels dont vous faites allusion ici ?
Les scientifiques anglais ont fait la preuve, par A + B, que la poule est arrivée avant l’oeuf. Bravo!
Et bien, pour le Bloc, c’est pareil. Le mépris systématique, congénital du Canada anglais pour le peuple Québécois et Canadien-français, à l’extérieur du Québec, a provoqué la naissance et la durée du Bloc. On récolte ce que l’on sème.
Le Bloc restera sur la scène fédérale tant que le ROC s’efforcera de nous assimiler. Le Bloc disparaîtra soit lorsque le respect de notre société distincte sera au programme du ROC, ou il disparaîtra lorsque nous aurons disparu nous mêmes, à l’usure. Ou, lorsque nous aurons voté, en masse, pour la sécession.
La politique n’est pas mon domaine, mais j’entends dire souvent que libéraux/conservateurs c’est bonnet blanc/blanc bonnet, alors ils devraient formés une coalition ces deux là. Même qu’ils ne devraient faire qu’un seul parti.
Ce n’est pas le Bloc qui «divise» le vote. Ce sont tous ces hommes et toutes ces femmes qui veulent le pouvoir absolu d’un océan à l’autre, mais qui sont divisés en deux partis. Le Bloc est là pour dire qu’on ne fait pas partie de cette gagn.
Ignatieff et Harper ce n’est qu’une simpliste bataille de coqs en cravate, tout comme les partis qu’ils représentent. On est bien loin de la noble définition de la politique.
Politique : du grec politikè, sciences des affaires de la Cité.
Eh ben, la politique est une science et Harper est créationniste…..
Si les 2 partis concurrents s’alliaient, ils auraient autour de 60% des votes, ce qui est déjà majoritaire. Si le Québec était un pays, ils auraient 77% des votes….le ROC aurait enfin un vrai gouvernement. Que peut-il vouloir de plus? Il serait tellement mieux sans nous.
M. Guay
Un Québec libre de qui ? Est-ce que vous souhaitez que le Québec ne vende plus de produits au ROC ni aux États-Unis, pour être plus libre ? Qu’il n’adopte pas la monnaie canadienne ? Qu’il ajoute, pour être plus libre, des frontières avec l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et le Labrador afin de barre la porte aux anglo-saxons royalistes méprisés ?
@Gilles Bousquet 24 juil. 2010, 12:16
Vous me faites bien rire avec vos exagérations hypothétiques et caricaturales.
Avez-vous déjà réfléchit que dans l’univers commercial, l’ennemi de Coke c’est Pepsi par la souveraineté. Alors comme la nature ( de toute nature faut-il dire) a horreur du vide …
Vous semblez réfléchir en noir ou blanc. Si ce n’est pas noir c’est que c’est forcément blanc. Les nuances, ca existe. La réalité n’est pas un show de portes qui ne peuvent qu’être ouvertes ou fermées.
@ Claude Perrier
« Déjà, il y avait ici Monsieur Bousquet et moi-même à revenir de temps à autre avec cette idée de véritable confédération. À présent, je note que Monsieur Gauthier se rallie également en faveur de ce nouveau type d’arrangement canadien. »
Je ne me rallie pas à un nouveau fédéralisme canadien, car bien que j’aurais été en faveur d’une telle option où chacun décide de son avenir sans qu’un gouvernement central n’intervienne, je ne crois plus à la possibilité qu’elle se réalise. C’est une option morte depuis longtemps.
J’ai bien mentionné que ce renouvellement du fédéralisme avait autant de chances de se produire qu’une envolée de chameaux ou l’apparition de dents dans les becs des poules… donc jamais!
La seule option possible est que le Québec prenne son avenir en mains, et que par conséquent le ROC décide de se qu’il veut pour son futur à lui. Rêver à un renouvellement du fédéralisme, c’est de maintenir indirectement le statu quo où les chocs de cultures et d’idéologies sont nombreux, où le pouvoir central ne sera jamais plus dans l’intérêt du plus grand nombre, où le fractionnement du pays se poursuit continuellement, et de ne rien faire avancer au point de vue constitutionnel.
Et le pire, comme le mentionne l’ex-ministre Benoit Pelletier, c’est que les fédéralistes québécois actuellement au pouvoir à Québec ne procèdent à aucune revendication. Jean Charest, monsieur « le fruit n’est pas mûr », maintient volontairement le statu quo, au grand déplaisir de M. pelletier, qui voit les aspirations du Québec être réduites à néant sous la gouverne de cet homme.
Pour lire les propos de Benoit Pelletier:
http://www.lactualite.com/politique/benoit-pelletier-brasse-la-cage
Je recycle ici sans vergogne une de mes contributions sur Facebook.
C’est un bonhomme d’extraction russe qui a perdu tout lien avec sa propre culture et qui maladroitement vient nous enseigner, en se faisant l’apôtre du fédéralisme canadian, la façon de conserver la nôtre. Cherchez l’erreur…
Ça, c’est en plus de tout ce qu’il a déjà vomi par écrit sur le légitime mouvement de libération nationale des Québécois, qu’il se plaisait à assimiler aux plus sombres sursauts nationalistes d’Europe centrale. «Québec et Serbie, même combat!». Apparemment qu’il aurait reculé sur ses dires, pour des motifs électoralistes sans doute.
C’est bien triste tout ça, car pendant que l’opposition est désorganisée, et anémique, pour ne pas dire inexistante, ce sont les Conservateurs qui en profitent. On se surprend presque à avoir la nostalgie de Jean Chrétien. Faut que ça aille mal!
La meilleure analyse de la situation, c’est à Josée Legault qu’on la doit: http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/07/23/changer-de-paradigme.aspx.
@Erwan Basque
Comment vous êtes le dépositaire autoproclamé de la logique et de la raison contre le rêve et l’imagination j’aimerais vous poser une petite question.
Avant sa création, vers 1867 me semble-t-il, le Canada n’était-il pas lui-même dans l’imaginaire de quelques personnalités ? Sous question : pourquoi ce qui était valable pour le Canada devient une démarche tellement discutable quand le Québec l’utilise ? Tout grand projet ne nait-il pas d’abord dans l’imaginaire de quelques uns ?
Quant à Lucien Bouchard, je vous invite à une réflexion sur cette allégorie : certains vins qui vieillissent mal peuvent s’avérer excellents si consommés en leur temps mais devenir rapidement quelconque, voir imbuvables si servis plus vieux. Je crois que c’est le cas de Lucien Bouchard. Alors cessez, s’il vous plait, de nous servir ce vin passé date. Vous ne servez pas votre image.
Bonjour,
Changer de paradigme, oui mais pas pour la fondation du Canada qui n’est pas né d’un rêve mais de la froide réalité des choses et de la logique de vouloir être Canadien au lieu d’être ou de devenir des Américains ! Surtout, n’oublions pas la logique d’unir les forces du Haut-Canada et du Bas-Canada en un tout car l’union fait la force. Encore merci aux descendants des patriotes de 1807-1848 qui à l’origine fondèrent ce Canada que le monde entier admire excepté certains nationalistes québécois. Aux patriotes, nous devons une des plus grandes périodes libérales de l’époque et les héritions de ces patriotes, soit les < Grits > sont devenus les libéraux Canadiens actuels dont le but premier était de se libérer de l’Angleterre pour fusionner avec le Sud de la Frontière mais ils comprirent très vite par la logique qu’ils se devaient de tenir leurs distances avec le Sud. Donc, récapitulation pour les nuls en histoire qui souvent, trop souvent, font même mentir l’Histoire. Ainsi, un des plus dignes descendants des < Grits > paracheva l’oeuvre commencée par les patriotes en 1982 en rapatriant la Constitution Canadienne de la fière Albion en se libérant des liens avec l’Angleterre. Encore merci pour le panache, l’intelligence et l’esprit visionnaire de ce grand Canadien que fût Monsieur Pierre-Elliot Trudeau, ce descendant des Patriotes, un Canadien qui ne voulait surtout pas devenir un Américain, soit un Yankee. Merci, Erwan Basque.
Plusuers des admirateurs de Pierre-Élliot Trudeau lui trouvaient des traits d’indiens. C’est normal, c’était un enfant de cheyenne.
M. Basque continue de féliciter son idole, M. Trudeau qu’il présente comme descendant des Patriotes. Bien oui, Elliot rime avec Patriote, nous n’y avions pas pensé.
M. Trudeau qui ne voulait pas devenir un Américain, un Yankee ?
Vous avez quoi contre les Yankees M. Basque et pour la constitution de 1982 refusée par votre parti Libéral provincial qui a voté unanimement contre son rapatriement ?
M. Goyette, M. Pierre Elliott Trudeau est né le 18 octobre 1919 à Outremont sur l’île de Montréal d’un entrepreneur canadien français, Charles-Émile Trudeau, et d’une dame de la bourgeoisie canadienne anglaise, Grace Elliott. Aîné d’une famille de trois enfants, Trudeau naquit peu de temps après que son père eut fondé l’Automobile Owner’s Association.
Dire ou écrire que c’est un enfant de cheyenne est un peu trop dur à prendre pour cette tribu là.
M.Bousquet
Ne m’en veuillez pas personnelement, cette comparaison m’ est venu d’une citation du scupteur et caricaturiste Raoul Hunter qui était en fonction au Soleil au moment où le grand fendant tronait à Ottawa durant les années sombres où la répression anti-québécoise était à son comble. Rien à VOIR, avec l’été des indiens
Merci.
http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=2§ion=20&article=71309
@Erwan Basque 24 juil. 2010, 16:08
Il me semble que vous prenez des raccourcis trompeurs avec l’Histoire mon petit Erwan. En effet vous écrivez :«Aux patriotes, nous devons une des plus grandes périodes libérales de l’époque et les héritions de ces patriotes, soit les < Grits > sont devenus les libéraux Canadiens actuels […].»
En effet, si je me fie à mes études en Histoires, les «Clear Grits» sévissaient particulièrement dans le Haut-Canada et plus spécifiquement ont été populaires dans les régions rurales à l’Ouest de Toronto. Je crois cependant que pour le commun des mortels du XXIème siècle, ces «Grits» ne sont pas considérés comme les Patriotes de la période que vous évoquez.
Bien sur, la rébellion de 1837 avait aussi entraîné dans son sillage des habitants du Haut-Canada. Mais delà à amalgamer tout ce beau monde, notamment les Perry et McDougall, aux Patriotes, vous franchissez un pas que je ne saurais suivre. Même, à l’époque, le Montreal Herald d’Adam Thom ne le franchit pas.
Alors votre œuvre de révisionnisme historique manque d’élégance, si ce n’est de vérité surtout quand vous amenez P.E. Trudeau à devenir un descendant des Patriotes. Alors là vous exagérez de la plus méprisable façon mon petit Erwan, car il faut être petit pour écrire de telles inepties.
M.Drouin
Quand on a rien d’autre à offrir que le soporifique Michael Ignatieff, on fait comme les conservateurs, on travestit l’histoire pour combler le vide de la leur.
http://www.ssjb.com/contenu/nomination-gouverneur-general-un-federaliste-extremiste
M. Goyette, j’avais saisi votre idée et j’ai voulu faire un peu d’humour noir sur elle.
Dans un univers de cyclistes, seuls les sophistes se graissent la patte, les autres freinent.
Quelle époque opaque!
Comment rattrapper un robinet qui fuit?
Le concombre masqué. Merci
http://www.leconcombre.com/bio/suite-01.html
Gilles Bousquet et Denis Drouin ne savent pas ce que René Lévesque allait faire à Ottawa en 1981-’82. Remarquez que je crois qu’il n’en avait pas une idée très claire lui-même.
Est-ce que vous croyez que les indépendantistes, comme Parizeau, Larose et autres Landry ou Beaudoin lui auraient pardonné s’il était revenu à Québec en disant qu’il était prêt à signer la nouvelle Constitution canadienne, car il avait obtenu un arrangement qui confirmait, entre autres, que le Québec demeurait un partenaire dans un Canada uni.
Ou bien il n’y avait déjà plus d’indépendantistes au Québec, ou René Lévesque se faisait traiter de tous les noms et se voyait forcer de renoncer à son titre de chef du PQ.
Je répète, que croyez-vous que René Lévesque allait faire à Ottawa s’il avait les convictions que vous croyez qu’il avait?
M. Paquet aurait intérêt à ne pas se répéter quand il tente de deviner ce que pouvait penser M. Lévesque en 1981.
Salut M.Bousquet
Plus haut, je plaisantais…
Bonne soirée.
Gilles Bousquet,
Je n’essaie pas de deviner ce que René Lévesque allait faire à Ottawa en 1981-’82. Je vous le demande. Car moi, je pense que René Lévesque jouait double jeu. Comme Jacques Parizeau vis à vis l’Accord du lac Meech. Jacques Parizeau était contre l’accord du lac Meech. Tous les observateurs s’accordent pour soutenir Il est devenu favorable lorsqu’il a obtenu la conviction que cet Accord ne serait pas ratifié.
Est-ce que vous voyez le jeu, M. Bousquet? Si vous êtes un vrai indépendantiste, vous êtes contre tout arrangement qui maintiendrait le Québec dans un Canada uni. Mais, si les autres partenaires rejettent le moindre projet qui aurait favorisé le Québec, même modestement, on lance de hauts cris.
Alors, mon opinion, c’est que René Lévesque, s’il était un vrai indépendantiste, ne pouvait pas, sincèrement, aller négocier avec les autres premiers ministres un arrangement qui aurait maintenu le Québec dans un Canada uni. Ou il revenait à Québec comme un traître ou il y revenait, comme on le voit maintenant, comme un opposant perpétuel, auréolé du symbole de défenseur des intérêts du Québec.
@Georges Paquet
Et vous , j’imagine que vous le savez. Si c’est le cas vous pourriez peut-être éclairer notre lanterne. Autrement ce n’est que baliverne. Essayez de ne pas juger cette époque et leurs évènements avec les yeux de 2010.
——————————
@Mario Goyette
Je ne comprends rien de ce que vous dites. Plus de clarté SVP. Arrêtez de vous cacher derrière l’ambiguïté. Ça ne poigne plus…
À tous :
Bonne nuit je vais au lit avec …. 😉
À lundi peut-être, si Dieu me prête vie ….
M. Paquet, qui sait ce que M. René Lévesque pensait à un moment ou à un autre. Pourquoi le demander ?
Bonjour
Dorénavant, je vais éviter les blogues les soirs de pleine lune qui se cache derrière les nuages, je manque de clarté…
Bon, c’est l’aube, je pars à la pèche à la rivière en eau moins trouble.
Bonne vacance à tous.
M. Bousquet,
Réfléchir et se demander ce que l’autre pense, c’est essentiel pour éviter de se faire passer un sapin… Car après, il est souvent trop tard. C’est ce qui est arrivé au Québec. M. Lévesque voulait certainement plaire à son électorat, et certainement à ses plus ardents supporteurs, mais il se croyait également plus malin, avec en poche de qu’il croyait être un droit de veto. Il s’agissait de faire semblant de négocier et ensuite d’invoquer le droit de veto, pour revenir au Québec « Grand défenseur des intérêts du Québec ».
Pour appuyer les arrangements qu’il avait négociés en catiminie, avec 7 autres premiers ministres, et pour refuser le projet de M. Trudeau, M. Lévesque a invoqué ce supposé droit de veto, en 1981, dans une lettre à M. Trudeau qui a soumis la question à la Cour suprême. On sait depuis, que ce droit de veto avait été la manifestation politique de rapports de forces entre Ottawa et le Québec, utilisé entre autres par Robert Bourassa en 1971 (pour rejeter l’Accord de Victoria), mais qu’il n’avait pas de fondement juridique.
Pour dire le moins, on peut affirmer que ce droit de veto politique, et ces rapports de forces entre Ottawa et Québec ont été mal utilisés, et même bradés par un Premier ministre, assez mauvais négociateurs…
M. Bousquet,
Si vous consultez les bons documents, vous constaterez que l’Union européenne n’est pas une confédération. C’est l’exemple le plus techniquement et politiquement achevé d’une fédération. Une seule monnaie, pas de droit de vto et les plus importantes décisions prises à la majorité.
Pas besoin de changer de paradigme, changeons de pays. That’s it.
D’ailleurs, de passage dans Papineau, Michael Ignatieff disait ne pas voir dans la salle des communautes mais un pays.
Le probleme, c’est qu’il ne voyait pas le Canada mais le Quebec de demain.
Pauvre Michael, le Quebec est une grande Nation, il faudra un jour le comprendre… mais 30 ans a l’exterieur du Canada, ca ne doit pas rendre l’operation evidente.
Le plus drole dans tout ca, c’est qu’il accuse le PCC de diviser les canadiens.
A ce que je sache, les conservateurs sous Mulroney ont tout faits pour unir le pays en passant par la grande porte et la on devrait comprendre qu’un touriste liberal dans son propre pays pourrait nous offrir une solution de rechange?!
Non, on a vote bleu foncer pendant des annees avant de se retrouver dans le rouge de Chretien, que monsieur Ignatieff considere comme un maitre de la politique, on ne reviendra pas en arriere simplement pour feter le 250e anniversaire du Canada.
Tant au provincial qu’au federal, mon nom et mon NON est QUEBECOIS.
Le niaisage. Ca suffit!!
Vous rajouterez les accents qui manquent, mais le messages restera le meme.
Il est temps de « casser maison ».
@ MM. Bousquet et Paquet
L’Amerique n’est pas l’Europe.
Arreter de vous obstiner a comparer des pommes avec des poires pour trouver comment faire un panier de crabes plus plaisant!
Bonjour,
Si paradigme il y a, c’est que les Conservateurs de Monsieur Steven Harper essaient de ravir le centre de l’échiquier politique Canadien aux Libéraux de cet altier et brillant universitaire de Michael Ignatieff ! En plus, les Conservateurs gouvernent avec un programme à la sauce libérale, soit par l’interventionnisme de l’État comme de bons libéraux. Les électeurs Canadiens sauront choisir au moment opportun entre le succédané et le véritable produit de la gouverne actuelle, soit cette sauce libérale. Ah ! Si le défunt Monsieur René Lévesque vivait encore, il y verrait sûrement une bonne alternative et un < beau risque avec les Conservateurs >, et les nationalistes québécois n’ont pas su encore dans leur confusion expliquer si c’était soit un < beau risque ou un mauvais risque > en appuyant tout au long de la campagne électorale avec leur machine bleue en plus le < p'tit gars de Baie-Comeau >. Beau risque ou mauvais risque, c’est pas grave, car l’Histoire Québécoise est devenue habituée de se mentir à elle-même, étant une version de l’Histoire Officielle trafiquée avec le temps pour les besoins de la Cause. Merci, Erwan Basque.
M. Boudrias, changer une fédération en confédération, c’est se faire un État « pays » qui confie à un organisme communs, certaines compétences jugèes plus utiles de cette façon. Quand un des États confédérés décident de se retirer de l’organisme commun, il peut le faire. Exemple : Si la Grèce voulait se retirer de la zone Euro et créer sa propre monnaie, elle pourrait le faire mais risquerait de voir cette monnaie peu acceptée à l’extérieur de ses frontières et même..à l’intérieur.
M. Paquet a écrit plus haut : «l’Union européenne n’est pas une confédération. C’est l’exemple le plus techniquement et politiquement achevé d’une fédération. Une seule monnaie, pas de droit de vto et les plus importantes décisions prises à la majorité. »
Erreur M. Paquet, Les membres de l’Union européenne peuvent se retirer de la monnaie connune, l’Euro. La Grèce songe à le faire et l’Angleterre ne l’a même pas adopté. Chaque pays de l’Union fait encore partie de l’ONU et promulgue les lois sur son territoire, collecte ses taxes et impôts etc.
Chaque confédération est un cas particulier qui doit être aménagée selon les besoins exprimés, suite à une entente entre ses partenaires. Nous pourrions consevoir une confédération qui pourrait être acceptable à la grande majorité des Québécois et des Canadiens du ROC avec ententes sur une possible double nationalité québécoise et canadienne. « Sky is the limit » sur ce que nous pourrions en faire mais, pas unilatéralement et pas sans une solide majorité de Québécois qui seraient consultés sur un projet clair.
Puisque de mettre les points sur les « i » ou encore les barres sur les « t » peut parfois avoir une certaine utilité, sinon à tout le moins un certain intérêt ou être une manière comme une autre de passer le temps, voici ce que le dictionnaire Le Petit Robert donne comme définitions pour les mots Fédération et Confédération.
Fédération:
Groupement, union de plusieurs États en un seul État fédéral.
Confédération:
Union de plusieurs États qui s’associent tout en conservant leur souveraineté.
Selon ces définitions, le Canada serait ainsi une fédération tandis que, en ce qui concerne l’Union européenne, celle-ci a toutes les allures d’une confédération.
Mais peu importe.
Idéalement, une réorganisation de l’entente entre les actuels partenaires canadiens devrait viser la mise en place d’une véritable confédération. Selon la définition qu’en donne le dictionnaire. Et en accord avec ce que Monsieur Bousquet et moi-même estimons capable de répondre aux aspirations propres de chacune des régions canadiennes.
Si le Québec réussissait à négocier une véritable confédération canadienne, nous pourrions même jusqu’à suggérer qu’une bonne partie des affaires extérieures aillent à l’organisme commun.
Quel Québécois rêve nuit et jour, pour le Québec seul, à un siège à l’ONU et à l’OTAN ? Des ambassades en Afghanistan, en Iran et dans tous les pays d’Afrique, et ailleurs itou ? Parfait, dans certains plus importants pays pour notre économie mais pas plus.
Les CONSféféralistes ride again et ces fédéralistes canadians pensent vraiment nous violer la loi référendaire avec leurs fausses promesses une troisième fois en nous faisant voter pour que le Québec soit bêtement minoritaire et colonisé éternellement
Vive le Québec libre et ouvert sur le monde et ça presse pour vider le Québec de ces pleutres .
Tout à fait, Monsieur Bousquet.
Visons l’atteinte du possible, même si la route en demeure parsemée d’embûches par-ci par-là, plutôt que la réalisation quasi-utopique du peu probable. Un peu probable qui n’apporterait d’ailleurs rien de plus que ce que l’atteinte du possible permettrait.
Ainsi, une véritable confédération canadienne serait apte à satisfaire tout le monde et son père. Au Québec et ailleurs au Canada. Sauf, évidemment les irréductibles tenants d’un fédéralisme bien corseté ou ceux d’une souveraineté sans concession.
Et puis, j’ai vraiment l’impression que nos actuels partenaires canadiens, a mari usque ad mare, sont mieux disposés qu’ils ne l’ont jamais été pour y aller d’un changement qui leur accorderait davantage d’autonomie sur leur propre territoire régional.
Profitons donc de cette circonstance favorable pour inciter tout le monde à revoir la formule associative canadienne. Cela serait avantageux pour nous, ici au Québec, et pour nos alliés canadiens ailleurs au pays.
Un réaménagement qui serait gagnant-gagnant.
Incroyable de lire des propos bas de gamme des confédéralistes qui pensent vraiment que les canadians vont partager les pouvoirs de leur fédération royalistes orangiste et raciste
Il faut être bête
Bravo M. Perrier ! Spécialement dans votre dernière intervention. Bien écrit et clair sauf pour ceux qui aiment autant ne pas comprendre ou qui en sont incapables.
Reste à vendre l’idée d’une confédération à un de nos partis politiques provinciaux, qui aurait une bonne chance de gagner la prochaine élection, ce qui serait pas mal moins de travail que de s’en former un.
Nous pouvons lire ici que plusieurs Québécois ne font pas, malgré nos nombreuses explications, la différence entre une fédération et une confédération qu’ils prennent pour du fédéralisme renouvelé ou ce sont des solides séparatistes enragés qui ne veulent rien savoir du ROC qu’ils qualifient de tous les noms. Le genre de ceux ne prendraient même pas la monnaie canadienne comme sécurité, même si suggéré M. Parizeau.
Il semble que ça va être long en explications, vu que notre fédération actuelle a été faussement nommée confédération en 1867, ce qui mêle nos Québécois francophones souverainistes, pas à peu près.
M. Guay écrit : «Il faut être bête»
M. Guay, il faut commencer par savoir ce que NOUS, principalement, les francophones majoritaires du Québec, voulons comme option constitutionnelle sans trop nous occuper de ce que veut le ROC. Si nous ne commençons pas par cette étape, le reste ne peut pas venir, nous allons geler dans notre situation actuelle…point,
Si, par l’idée rassembleuse, en théorie, d’une véritable confédération, nous allions chercher, disons, 60 % de OUI de notre population, nos négociateurs seraient plus que ferrés pour aller se présenter au ROC en leur disant : Voici ce que veut 60 % de Québécois. Pas« 50,5 % qui donnerait pouvoirs à nos représentants provinciaux.
Notre Cour suprême l’a statué : Le ROC est tenu de négocier une demande constitutionnelle claire et majoritaire du Québec. Il faut s’en souvenir. Le ROC devrait alors comment il se joindrait à cette confédération « une véritable », en 1 ou 5 morceaux. Ce serait leur choix. Certainement pas en 10, une aberration actuelle fédérative.
Pour ce qui serait de « propos bas de gamme », vous semblez vous y connaître comme peu d’autres pourraient le prétendre, Monsieur Guay…
Et puis, quoi de plus satisfaisant ou valorisant pour soi dans la vie que de dénigrer l’autre, de vociférer contre ceux cherchant la bonne entente qui serait mutuellement profitable entre voisins.
Bon, assez perdu de temps ici.
MM. Bousquet, Boudrias et Guay, je ne vais pas vous faire un cours de science politique, mais quand les personnages politiques européens et les experts juridiques nous disent que c’est ce qu’ils ont toujours voulu et que maintenant leur système est un système fédéral, il faut trouver de meilleurs arguments que les vôtres pour les contredire.
L’Union européenne a une personnalité juridique qui lui permet et même l’oblige à négocier et à signer des traités au nom de tous ses membres. L’Union européenne a un Président permanent, un ministre des
Affaires étrangère (qui applique une politique commune), un service diplomatique centralisé avec des Missions (ambassades) dans tous les pays, un siège à l’ONU et un siège à l’OMC, comme dans bien d’autres organisations qui lui permet et l’oblige, comme aux Conférences sur l’Environnement, à parler au nom de tous ses pays membres. De plus, ce n’est qu’une question de temps et de stratégie pour que les ambassades des pays européens ne soient plus que des bureaux culturels et que les sièges des pays européens (la France et la Grande-Bretagne), au Conseil de sécurité de l’ONU ne soient occupés que par un seul représentant qui sera le Président de l’Union européenne.
Ajouter à cela, le fait que la Cour européenne peut renverser toute décision des cours des pays membres et que les décisions importantes se prennent désormais à la majorité, que le Parlement européen, élu au suffrage universel a un droit de regard sur toutes les politiques de l’Union net que les pays membres sont à mettre en place une politique et des mécanismes de gestion économique et financière au niveau de l’Union. À titre d’exemple, les pays mem res seront désormais obligés de soumettre leurs projets de budgets à la Commission européenne, avant de les soumettre à leur propre parlement.
Les experts nous convainquent que les Systèmes européens et américains sont en tout point comparables. Les États ont conservé des prérogatives, mais le pouvoir est situé au niveau fédéral.
G.P.
.
@ M. Bousquet
Vous croyez vraiment que nous allons sortir de l’impasse constitutionnelle en switchant le Canada d’un mode federationnel a confederationnel??
Vous negociez cela comment? Avec de la bonne foi et du wishful thinking?
1) la population se prononce comment et de quelle maniere en faveur de ce « changement »?
2) une fois que le ROC accepte ce changement encore plus important que 10 lac Meech, on organise la superstructure selon quel mode electoral?
3) pourquoi le ROC serait un partenaire plus seduisant que les USA? Qui decide quel partenaire est plus avantageux pour l’etat du Quebec?
4) qu’est-ce qu’on fait de l’ALENA?
5) et si le Quebec ne voulait pas d’armee ou considerait l’OTAN comme une organisation anachronique?
Je veux bien penser out of the box mais je vous le dis: sii la constitution canadienne est une boite de Pandore, imaginez la mise en place d’une union americaine dans laquelle la population serait mise a l’ecart…
Changer pour pire en imitanntt l’UE, non merci!
L’independance est porteuse d’un peu plus d’espoir politique de changements plus importants, selon moi. Ni l’autonomisme, ni le confederalisme ne pourront tracer une voie nouvelle pour la Nouvelle-France de l’Amerique du Nord Britannique. Oui, je suis vraiment en train de dire que le Quebec devrait changer de nom en devenant un PAYS.
Bref, et si la tendance ou l’innovation politique menait vers plus de petits etats et moins d’integration a une superstructure bureaucratique inefficace ?
@ M. Paquet
Vous faites dire beaucoup de choses aux experts juridiques.
Nous ne votons pas pour que des experts nous disent ce qui est possible ou pas.
La politique est l’art du possible. Pas un concours de bonnes ou mauvaises solutions.
Vous semblez avoir beaucoup d’admiration pour les superstructures complexes qui eloignt les gens du centre des decisions majeure.
N’est-ce pas un peu trop… naif de croire que la diversite du monde est mieux servie de cette maniere?
J’ai des doutes et des connaissances qui vivent au quotidien l’UE et on ne me dit pas que c’est le paradis sur terre. Au contraire.
Prudence.
Même André Pratte, l’éditorialiste de La Presse que l’on ne peut guère soupçonner d’être de gauche et encore moins souverainiste, affirme que ce gouvernement conservateur de Stephen Harper est une disgrâce pour le Canada :
http://www.cyberpresse.ca/place-publique/editorialistes/andre-pratte/201007/22/01-4300551-le-saccage-conservateur.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_andre-pratte_3288_section_POS1
Si André Pratte le dit…
M. Boudrias écrit : « Vous croyez vraiment que nous allons sortir de l’impasse constitutionnelle en switchant le Canada d’un mode federationnel a confederationnel??
Réponse : OUI
Vous negociez cela comment? Avec de la bonne foi et du wishful thinking?
Réponse, Avec un référendum qui aurait donné 60 % de OUI aux négociateurs québécois sur une véritable confédération.
1) la population se prononce comment et de quelle manière en faveur de ce « changement »?
Réponse : Par référendum ou par un parti élu avec plus de 50 % des votes à une élection. Un référendum serait préférable.
2) une fois que le ROC accepte ce changement encore plus important que 10 lac Meech, on organise la superstructure selon quel mode électoral?
Réponse : La Cour suprême canadienne a décrété que le ROC devrait négocier le choix clair et majoritaire constitutionnel du Québec. Est-ce assez clair ?
3) pourquoi le ROC serait un partenaire plus seduisant que les USA? Qui decide quel partenaire est plus avantageux pour l’etat du Quebec?
Réponse : Ici, vous avez un bon point. Un très bon point. Rien n’empêche le Québec de se confédérer aux USA.Ça pourrait même faire partie des négociations avec le ROC. Une alternative intéressante sauf pour les Québécois qui aiment mieux le ROC que les États-Unis. Une affaire à réfléchir sérieusement
4) qu’est-ce qu’on fait de l’ALENA?
Réponse : Selon vous, un problème ? Nous l’adoptons directement comme nouvel État ou à travers la confédération canadienne. Peu importe.
5) et si le Québec ne voulait pas d’armee ou considerait l’OTAN comme une organisation anachronique?
Réponse : Si le Québec se séparait, est-ce qu’il aurait une armée québécoise ? Est-ce que le Québec ferait partie de l’Otan ? Est-ce que nos Voisins canadiens et américains accepteraient que nous n’en fassions pas partie et sans armée pour la défense du continent ?
Je veux bien penser out of the box mais je vous le dis: sii la constitution canadienne est une boite de Pandore, imaginez la mise en place d’une union americaine dans laquelle la population serait mise a l’ecart…
Réponse : C’est vous qui venez de suggérer l’alternative américaine que vous critiquez immédiatement ici.
Changer pour pire en imitanntt l’UE, non merci!
Réponse : Pas imiter l’union européenne, nous en sommes incapables. Ils sont plus de 20 États, des riches et des pauvres. Chaque confédération doit être unique. Est-ce que vous considérez la France mal prise dans l’Union européenne ? Elle devrait s’en retirer ? Comme l’Europe pourrait faire face aux autres blocs économiques sans une union ?
L’indépendance est porteuse d’un peu plus d’espoir politique de changements plus importants, selon moi. Ni l’autonomisme, ni le confederalisme ne pourront tracer une voie nouvelle pour la Nouvelle-France de l’Amerique du Nord Britannique. Oui, je suis vraiment en train de dire que le Quebec devrait changer de nom en devenant un PAYS.
Réponse : Il y a déjà eu d’autres noms de suggérés pour un Québec séparé comme : La Laurentie, Canada francophone, Nouvelle France etc.
Des changements, dans un Québec séparé que confédéré, plus importants comme quoi ? Un exemple s.v.p,
Bref, et si la tendance ou l’innovation politique menait vers plus de petits etats et moins d’integration a une superstructure bureaucratique inefficace ?
Réponse : Les fédéralistes disent qu’ils aiment un grand État et les souverainistes, un petit État. Ce n’est pas la grandeur qui compte mais l’efficacité, j’imagine.
La fédération actuelle accumule les dédoublements de responsabilités ce qui serait éliminé dans une véritable confédération.
M. Paquet, les personnages politiques européens et les experts juridiques peuvent bien dire que c’est ce qu’ils ont toujours voulu et que maintenant leur système est un système fédéral, ça voudrait dire que la France pourrait maintenant être nommée Province de France à la place de La France. Elle serait devenue une simple province de l’Europe. Non-monsieurr !
L’Union européenne ne peut même pas tenir ses membres à utiliser l’Euro comme en Angleterre. L’Europe peut bien détenir un siège à l’ONU mais ça n’a pas éliminé les sièges de ses pays-membres qui ont chacune leurs propres politiques extérieures, ce que je trouve bien inutile, à la fin.
M. Bousquet, vous êtes un peu dur d’oreille.
Mais oui. La France a maintenant moins d’autonomie dans le système de l’Union européenne que le Québec n’en possède dans le système fédéral canadien. Appelez celà comme vous voudrez.
Je vois comme vous que tous les pays de l’Union européenne n’ont pas encore adopté l’euro, comme leur monnaie. Ce n’est qu’une question de temps pour certains, une question politique pour d’autres, et une question tehnique pour ceux dont l’économie ne leur permet pas encore de satisfaire aux conditions d’adhésion à l’euro. Remarquez que le Vatican et la Slovénie viennent de s’ajouter aux États qui ont adopté l’euro. L’Union européenne est encore dans un processus dynamique.
Pour la suite, vous devrez suivre l’actualité…
M. Bousquet,
L’Union européenne, par la voix de son Président ou de sa Ministre des Affaires étrangères exprime sur la scène internationale la potition unique de l’Union européenne sur les questions de politiques, de paix et de sécurité. Les pays membres de l’Union européenne n’ont plus « chacun leurs propres politiques extérieures ».
Je vous invite à suivre davantage l’actualité.
G.P.
M. Bousquet,
L’Union européenne s’exprime désormais d’une seule voix, dans les Institutions internationales. Celle de son Président ou celle de sa Ministre des Affaires étrangères.
Non, les pays membres de l’Union européenne n’ont plus « chacun leurs propres politiques extérieures ».
Je vous invite à suivre l’actualité de plus près…
Toutes ces interventions offrent une belle illustration du cauchemar constitutionnel dans lequel nous sommes plongés. Le débat public n’est plus possible dans ce pays. Tout est teinté rouge ou bleu, tout vire à la foire d’empoigne et à l’échange d’invectives, tout est toujours ramené à LA maudite question jamais réglée.
Et après, on se demande pourquoi les jeunes sont démobilisés et désabusés!
Quelqu’un se souvient-il du sujet du billet de Madame Legault, ci-dessus, que nous sommes supposés commenter?
Sommes-nous encore capables, dans ce pays, de faire autre chose que lancer de la boue sur « l’autre » camp?
Merci tout de même à ceux et celles qui, dans un camp comme dans l’autre, font l’effort d’avancer des arguments rationnels sur un ton civilisé, sans constamment chercher à rabaisser leurs adversaires politiques. Hélas, vous êtes trop peu nombreux et l’on n’entend que ceux qui hurlent plus fort que les autres… ou qui débitent des insanités.
C’est lamentable, vraiment.
Comme il serait agréable que nous soyons, malgré nos divergences, respectueux les uns envers les autres… Comme il serait plaisant que nul n’ait recours à la condescendance, au mépris serti de politesse ou encore aux exagérations, qui, bien souvent, discrédite d’emblée leurs auteurs et ajoute assez peu au plan des idées…
Maintenant, permettez-moi de vous dire pourquoi, selon moi, l’instauration d’un « vrai » modèle confédéral canadien, pour souhaitable qu’elle soit en termes pragmatiques, est vouée, de manière tout aussi pragmatique, à l’échec.
Un: Les institutions canadiennes veilleront toujours aux intérêts du ROC d’abord. Les décisions du plus haut tribunal du Canada en sont, à mon avis, la meilleure preuve.
Deux: En toute chose, l’une des conditions essentielles au changement est la nécessité… Désolé, mais la situation constitutionnelle actuelle convient tout-à-fait à la majorité de nos concitoyens, aussi un changement me semble-t-il improbable. Ne dit-on pas en anglais que si ça marche on n’y touche pas: « Well friends, for 75% of Canadians it aint broke. Therefore there is no need to fix it… »
En français maintenant: « Pour 75% des Canadiens, ça marche, donc on a pas besoin d’y toucher… »
Trois: Cet aspect est plus subtil, mais néanmoins il est fondamental. Je l’appelle la disposition. Dans quelle mesure le ROC est favorablement disposé au Québec d’abord et à ses doléances ensuite? Certains indices tendent à démontrer que la disposition envers le Québec oscille entre l’agacement poli et l’antagonisme pur…
Bref, s’il faut-être deux pour danser, pis que la fille ou le gars veut pas… quand bien même le DJ serait bilingue et la bière gratis, ça fera pas des enfants forts…
@ M. Bousquet
Vos reponsws ne sont bonnes que si vos futurs interlocuteurs parlent le meme langage que vous.
Or, ce ne sera pas le cas.
La raison pour laquelle il faut poursuivre sur la voie de l’independance politique sans se laisser enfirouper par des montages « financiers » a l’europenne, c’est que la culture monolitique de l’amerique du nord aura de plus en plus dminfluence a mesure que notre masse critique diminuera.
Croire qu’on fera face a des gens qui voudront nous accomoder pour la couleur de nos beaux yeux, c’est faire preuve de beaucoup d’imprudence culturelle.
Un jour, on devra choisir une voie. Pas un compromis ou une patente a gosse administrative.
—
Cela dit, je ne vous dis pas que les USA sont mieux que le ROC. Je vous dit simplement que votre piste de solution prendra tellement de temps a se negocier qu’on sera devenu une tribu avant qu’on abandonne le tout en cours de route. Comme lors du Lac Meech.
—
@ M. Paquet
Laissez tomber un peu l’actualite euro et voyez ce qui se passe en Acadie lorsqu’on discute de. Droit linguistique et de l’Anglo flag. Vous viendrez me parler de federalisme evolutif par la suite.
—
@ M. Cormier
le desistement face a l’adversite est aussi « lamentable » que ce que vous denoncez ici. Non?
Cher Monsieur Boudrias, je ne prône pas le désistement face à l’adversité. J’ai abondamment fait état, ailleurs dans ce blogue, de mes convictions indépendantistes et de mon indignation face à tous ceux, justement, qui baissent les bras et s’empressent d’enterrer la « cause » alors que nous avons fait match nul il y a tout juste quinze ans… à peine une minute dans l’histoire d’un peuple.
Seulement, en disant cela, je ne prêche qu’à des convertis… et je ne m’attire que des injures de la part de l’autre camp. Et le portrait n’est pas plus rose pour nos amis fédéralistes — je songe à ceux qui sont capables d’aligner quelques phrases cohérentes en français correct, bien sûr, et non à ceux dont tout l’argumentaire se résume à déverser des fleuves de fiel sur les séparatisss…
Cela dit, je ne suis pas aveugle au point de ne pas m’apercevoir que dans « mon » camp aussi, certains arguments ne volent pas haut… mélange de paranoïa, de xénophobie et de notions historiques mal comprises, amalgamées sans nuances aucunes.
En fait, je constate seulement que la majorité des interventions à caractère politique ou social, dans ce blogue comme ailleurs dans le cyberespace québécois, ne dépassent guère le niveau d’une cour d’école où l’on se harangue à coups de « m’a t’péter la yeule », « t’est laitte pis tu pues » ou « mon père est plus fort que l’tien ». Il m’est moi-même arrivé — bien que je le regrette — de succomber à l’hostilité ambiante et d’aller me rouler dans la boue avec quelques-uns des plaideurs quérulents qui sévissent ici.
Disons qu’on est loin de l’agora des anciens Grecs et de la dialectique platonicienne…
Dès lors, je me demande : peut-on encore parler de débat public? Comment qualifier ces séances de défoulement collectif qui ne nous mènent nulle part? Et comment aborder d’autres sujets que la sempiternelle chicane fédérale-provinciale, qui nous revient toujours en pleine face comme un fichu élastique noué à nos appendices nasaux?
Personnellement, je suis de ceux qui croient que cette question DOIT être réglée d’une façon ou d’une autre, sous peine de rester prisonniers de notre cercle vicieux constitutionnel… et de nos querelles stériles. Mais les partisans du statu quo, vous le constatez comme moi, restent majoritaires… et comment les convaincre de revoir leurs positions, s’ils se bouchent les oreilles et récitent un mantra?
Je n’ai pas de réponses à ces questions. Je ressens seulement une grande lassitude.
Enfin, je retrouve l’usage d’un clavier réel et français. 😀
@ M. Cormier.
Ne vous laissez pas décourager par les dérapages du ‘dialogue » toujours difficile sur un blogue. On ne peut pas juger de la qualité d’un débat politique à ce qui se passe sur une tribune téléphonique ou une tribune internet, aussi libre et convivialble celle-ci puisse-t-elle l’être.
De plus, il faudrait peut-être rappeler aux « jeunes » que les moins jeunes n’ont jamais vécu à une époque ou le consensus parfait et sensuel existait au Québec ou au Canada… ou n’importe ou ailleurs, tant qu’à y être.
En démocratie, il faut convaincre ou séduire le nombre suffisant de gens afin de faire pencher la balance du pouvoir populaire ou électif en sa faveur ou en la faveur du projet politique que nous avons en tête ou dans le coeur.
@ Objecteur Conscient
Je partage votre avis quant au scepticisme serein qu’il faut conserver face à toute forme de proposition fédérale ou confédérale.
Ne serait-ce que pour honorer la mémoire des échecs passés et pour ne pas revivre l’Histoire récente.
Déjà, le PLC nous fait à nouveau « le coup des hélicoptères » transformé en objection de façade face aux chasseurs convoités sans appels d’offre par le PCC.
PLC, PCC, même combat, même victime collatérale : les Québécois. De souche, pas de souche ou autre. En anglais comme en français. Dans toutes les couleurs du spectre.
S’il y a une leçon à prendre du passé, c’est que les fantômes sont nombreux à hanter le forum, l’espace public: le fantôme de Trudeau avec le petit Justin, le fantôme du Lac Meech avec le mutisme de Mulroney, le fantôme de Jean Chrétien qui revient prendre sa place auprès d’Ignatieff comme si on était en plein opéra.
« Un NON, c’est un OUI », le changement s’en vient mes amis, et toutes ses conneries là, on a déjà donné.
Comme dirait la SAQ, consommez avec modération le message de nos bons amis fédéralistes. L’ivresse est éphémère mais le mal de Bloc est durable. 20 ans à se chercher de l’aspirine ou des advil, ça commence à être « fatiguant », je l’avoue !
Mais il ne s’agit de « fatigue culturelle », comme on voudrait nous le faire croire. Il s’agit d’impatience face à l’incompréhension forcée et à tous les Tarzan du salut public.
J’ai mal à mon pays, disait l’Autre… De défaite en défaite jusqu’à la Victoire, confirmait l’Autre.
re: Objecteur Conscient
Voilà une analyse assez objective de la situation canadienne. Je l’aime bien.
En serait-on rendu à l’usure pour voir poindre une solution. Le Bloc est un empêcheur de tourner en rond pour le ROC. C’est un fait. Mais le Bloc est légitime et il continuera à taper sur les nerfs de bien des Canadians pendant encore quelques élections. Et j’aime ça.
Le changement de paradigme évoqué pourrait-il n’être que ça : bouter le Québec hors du Canada ? Quant à moi j’en serais fort aise.
Mais avouons que la farce serait bien bonne …
77 messages. Éloignement du sujet des conditions de réélection de Harper pour se retrouver en débat souveraineté-fédéralisme.
La réalité, le Québec devrait être autant un pays de langue française avec 94% de locuteurs que le Mexique ou l’Argentine qui souverains eux sont hispanophones.
L’indépendance n’étant pas arrivé en 1837, c’est depuis 1960 toute une histoire pour convaincre 70% de Québécois francophones aujourd’hui que le Canada est un fossoyeur à la source de notre identité culturelle. C’est là que quelque chose ne fonctionne pas. Lorsque les gens de la région de Québec dont la majeure partie des grands parents et ancêtres sont venus de Normandie il y a 300 ans et plus et que ceux ci s’identifient davantage d’une façon troublante à l’image internationale de la ville de Québec qu’à l’avenir du Québec. Que si l’identité locale de la capitale retienne tant d’attention en moussant par exemple un festival d’Été qui vend 150,000 laisser passer en invitant des artistes anglophones plutôt que la défense de la langue française d’expression québécoise c’est qu’au sein de notre identité nationale, il y a comme une fissure qui se joue entre le Montréal francophone et Québec.
Ce qui pour une nation minoritaire dans un Canada royaliste, anglophone et multiculturel qui a lui volé sa feuille d’érable, son identification première et son hymne national c’est tout à fait lamentable. On sait par exemple que le Ô Canada a été composé par Calixas Lavallée pour la fête de la Saint Jean et les Canadiens devenus spécifiquement français d’alors. Le Ô Canada est devenu depuis l’hymne national d’un Canada anglo faussement bilingue. Ce n’est particulièrement qu’au centre Bell-Molson que l’on tente de nous le faire croire à ce Canada.
Sur la question Harper. Le projet de nouvelle représentation de la chambre des communes avec ajout de sièges pour l’Ouest et l’Ontario contre 0 ou 1 pour le Québec est sur les tablettes pour combien de temps? Probable pas pour longtemps après la prochaine élection fédérale au printemps au plus tard, le projet reviendra pour rendre insipide le Bloc et son pouvoir de blocage. En attendant, les conservateurs vendent leur conservatisme au Québec en favorisant des régions clés justement comme Québec et la Beauce en encourageant un certain clientélisme qui leur permet l’accès tout au moins à un gouvernement minoritaire dans les conditions du système électoral actuel.
Harper ne favorise pas que le conservatisme au Canada, il encourage au Québec les régions susceptibles de lui tomber dans les bras. Relevons tout de même l’échec du Bloc devant l’offensive Harper dans la capitale depuis 2006. Un échec cuisant qui semble persister selon des sondages plus ou moins serrés entre Bloc et P.C à Québec.
Propos politiques souverainistes pessimistes? Le pessimisme est le début de la sagesse ou du sursaut en transformant un aphorisme qui est de je ne sais qui?
M. Objecteur Conscient, vous écrivez : « Les institutions canadiennes veilleront toujours aux intérêts du ROC d’abord. Les décisions du plus haut tribunal du Canada en sont, à mon avis, la meilleure preuve. »
Pas dans le cas de l’avis de notre Cour suprême qui a statué qu’un désir clair, clairement exprimé par le Québec, obligerait le ROC à négocier. Dur à prendre pour le ROC et les fédéralistes.
Si votre raisonnement était bon, ça voudrait dire que l’Union européenne ne protégerait que ses membres importants en bafouant les petits pays pauvres de l’Union, parce qu’ils sont minoritaires et faibles. Ils ne le feraient probablement pas de peur de les perdre à un autre bloc et pour des raisons d’éthique.
Vous AJOUTEZ : « »Pour 75% des Canadiens, ça marche, donc on a pas besoin d’y toucher… » »
Oui là, parce que le OUI est battu aux référendums DE 1980 ET 1995 mais si le OUI gagnait avec, disons, 60 % CONTRE LA FÉDÉRATION ACTUELLE, là, l’affaire ne marcherait plus. Elle serait brisée « broken ». La peur de perdre le Québec et de se faire couper le pays en 2 morceaux inégaux devrait faire son œuvre dans le ROC…pas avant.
Vous ajoutez : «la disposition envers le Québec oscille entre l’agacement poli et l’antagonisme pur…»
Normal, si les Cris voulaient partir avec la moitié du Québec, notre réaction oscillerait aussi entre l’agacement et l’antagonisme.
Presque arrivé au 80e sous-sol du billet de Madame Legault, situé loin au-dessus de nos têtes au rez-de-chaussée, possiblement que quelques clarifications (de type définition et constatation) pourraient s’avérer utiles et pertinentes.
Donc, au département des définitions, il y a le mot « paradigme ». Il ne s’agit pas d’une figure géométrique. Selon le dictionnaire, ce mot signifie 1: « Mot-type qui est donné comme modèle pour une déclinaison, une conjugaison. » ou 2: « Ensemble des termes substituables situés en un même point de la chaîne parlée. »
Pas très clair tout ça…
En d’autres mots, disons plus simplement qu’un paradigme, c’est comme un modèle, une approche à l’égard de quelque chose qu’il est habituel d’adopter. C’est comme une marche à suivre reconnue.
Dans le cas qui nous occupe, comme l’explique Mme Legault, le modèle en politique est de viser l’obtention d’un gouvernement majoritaire. Sauf que, en ce qui concerne Stephen Harper, la chose paraît assez improbable – d’où cette idée de ne tenter d’obtenir qu’un troisième mandat minoritaire. Le changement de paradigme, quoi.
Ce petit brouillard dissipé, passons maintenant au département des constatations. Comme tout le monde s’en sera rendu compte, peu importe le point de départ, tout abouti toujours au débat fédéralisme / souveraineté. À croire que, s’il fallait faire un dessin illustrant ce qu’est la politique au Québec, l’icone le plus représentatif serait vraisemblablement un entonnoir.
De la sorte, les commentaires suite aux divers billets de Mme Legault ne sauraient échapper à cette tendance lourde et, somme toute, incontournable . De fil en aiguille, les interventions finissent toujours par ramener le sujet débattu à cette bipolarisation opposant le fédéralisme à la souveraineté.
On pourrait penser que plusieurs commentaires sont hors-sujet. Mais, à mon avis, ces commentaires ne sont en fait que le développement inévitable qu’aura initié le sujet. Du fil en aiguille.
Et maintenant, je remonte au rez-de-chaussée…
L’avantage de la Nation Québecoise est de bien connaître ses ennemis et spécialement ses ennemis fédéralistes du Québec qui travaillent pour les Canadians contre tous les intérêts du Québec . L’histoire est là pour nous le confirmer reste à ne plus jamais faire confiance à ces traîtres et à leurs colonisateurs qui leur lavent le ceveau
Peut-on me dire comment se fait-il qu’il n’y personne ici qui s’insurge contre Michel Guay et sa rhétorique-cliché BEURRÉE TELLEMENT ÉPAISSE?
Qui ne dit rien consent?
Ou seul les commentaires allant à l’encontre des dogmes souverainistes sont dignes d’être rabroués?
Ras-le-bol!
@ Michel Bertrand :
Parfois, il vaut mieux laisser braire qu’alimenter la verve d’un personnage délirant… Avez-vous déjà essayé d’argumenter avec un fanatique religieux? C’est une perte de temps et rien d’autre.
Les fédéralistes ont aussi leur héraut surréaliste qui intervient régulièrement dans ce blogue, et personne ne s’en formalise non plus. Personnellement, j’en éprouve parfois un léger agacement, mais quand on les envisage sous un angle burlesque, ces pensées pachydermiques deviennent tout à fait réjouissantes.
Et puis, c’est le prix à payer pour vivre en démocratie : tout le monde a le droit d’exprimer son point de vue, même ceux qui n’ont rien d’intelligent à dire. L’indifférence et le mutisme sont les seuls remèdes à ces irritants du débat public.
N’est-ce pas Cicéron qui disait qu’engager un débat avec un faible d’esprit, c’était prouver qu’on l’était également? (À moins que ce ne soit Diogène?)
Que diable, détendez-vous, mon vieux! Mieux vaut en rire, croyez-moi.
@ Alain Cormier:
Je trouve votre argument amusant dans la mesure où, malgré le fait que vous essayez de tempérer, votre partisannerie prend quand même le dessus…
Non seulement vous ramenez mon raisonnement à un excès d’émotivité, et vous prêchez l’indifférence, mais vous prenez le temps en plus de critiquer une position fédéraliste fort connue ici et que vous trouvez stridente 🙂
Mon point est autant plus valorisé…
Cicéron ou Diogène, peu importe… Il y a mieux qu’en rire: Il y a faire autre chose ailleurs.
Allez, assez perdu de temps.
@ Monsieur Bousquet,
Démographiquement, le Québec ne représente que 25% – approximativement – de la population Canadienne. De ce fait, quand bien même nous réclamerions tous et toutes, au Québec, la révision du modèle actuel ainsi qu’une nouvelle constitution; il restera toujours bien 75% de nos concitoyens du ROC qui n’en auront rien à cirer, ou, plus élégamment, qui aurons d’autres préoccupations, d’autres défis…
Au final, la décision du plus haut tribunal Canadien relative à l’obligation d’Ottawa de négocier devant un mandat clair, pourra toujours faire l’objet d’un énième appel, d’un décret, ou de je ne sais quelle entourloupe transformant au mieux un processus long, en un processus interminable, ou au pire carrément mener au refus de reconnaître le résultat en évoquant, par exemple, quelque vice de procédure ou quelque manque de clarté…
À toute négociation le succès est tributaire d’un rapport de force et de la bonne foi des parties en présence.
La disposition du Canada envers le Québec en général et ses doléances en particulier, fait ainsi et aussi appel à l’idée de ‘bonne foi » des parties en présence: aussi c’est en me fiant à mon expérience empirique de Québécois vivant au sein de l’ensemble canadien que je conclus que la réconciliation, pour souhaitable qu’elle puisse être, me semble irréaliste dans la mesure où il n’existe aucun rapport de force ou une disposition marquée en ce sens dans le ROC.
Je vis dans le Canada tel qu’il est pas tel que j’aimerais qu’il soit.
Une dernière chose, jamais je n’ai éprouvé d’agacement ou d’antagonisme face aux amérindiens, désolé. Probablement parce que je suis métissé comme la plupart d’entre-nous…
Salutations,
Objecteur Conscient, vous présumez de la mauvaise foi du ROC, avant, pendant et après que le Québec passe de l’état de province à celui d’État.
Ma suggestion n’est pas, comme vous l’écrivez :: «la révision du modèle actuel ainsi qu’une nouvelle constitution » Elle est de sortir le Québec de la constitution actuelle « même si nous n’avons pas consenti à y entrer » pour devenir un État tout en négociant une participation à une entente de confédération. Ça mes semble assez clair.
Les Québécois francophones, à 25 % 10 % ou 45 % au Canada, nous serions quand même minoritaires. Pas besoin d’être majoritaires pour tirer des bénéfices. Si et quand les autres parties ne jouent pas franc-jeux, il s’agit juste d’en sortir si nous le désirons, à moins d’y être pris, comme en prison, ce qui n’est pas le cas, dans une véritable confédération.
Le Canada n’agirait pas tellement autrement si c’était l’Ontario ou l’Alberta qui voudrait se séparer du pouvoir central. Il va tenter de conserver tous ses morceaux sauf si la population d’une de ses provinces est assez massivement pour se retirer, ce qui n’est pas encore notre cas. Pourquoi ? Parce que la simple solution de la séparation fait peur à trop de nos compatriotes qui sont encore fédéralistes, malgré les dangers d’anglicisation, ce qui donne des pourcentages au OUI, trop bas dans les sondages, ce qui a été aussi le cas en 1980 et 1995…simple.
Le ROC n’est pas meilleur ni pire qu’un autre voisin ou un autre pays. Faut pas le prendre pour une menace mais comme une occasion de continuer à y faire des affaires à la place de s’y faire boycotter parce que nous nous séparons sans négociations préalables. Ce n’est certainement pas de leur faute si trop des nôtres sont encore fédéralistes.
Monsieur Michel Guay souhaiterait peut-être que les fédéralistes québécois soient obligés de porter une feuille d’érable rouge en brassard afin de mieux identifier l’ennemi caché actuellement.
Vos propos sont tellement radicaux et votre haine de l’ennemi tellement viscéral, votre version de l’histoire tellement biaisée, que vous devenez par le fait même une annonce ambulante contre le nationalisme ethnique qui semble vous animer.
Merci d’illustrer si clairement pourquoi beaucoup de gens se méfient des nationalistes extrêmes et pourquoi la majorité de Québécois ne se rallieront jamais à votre version de notre « libération« .
Obligation de négocier est loin, très loin d’une obligation de résultat. Les Québécois souverainistes ne revendiquent pas la négociation mais la souveraineté. Une négociation qui n’en fini plus est une façon de noyer le poisson. Alors cessez cette ritournelle qui, si il n’y a pas un rapport de force important d’un côté comme de l’autre, ne mène nul part.
N’oublions cette belle petite loi de Stéphane Dion sur la clarté qui donne un jocker dans les mains du fédéral. Encore une fois le rapport de force que pourrait établir le Québec souverainiste prend ici encore toute son importance.
Alors je reviens encore sur cette idée de faire en sorte que le ROC en arrive à souhaiter le départ du Québec. Cette stratégie qui pourrait être très efficace pourrait compter, pour sa réalisation, sur la présence du Bloc en tant que trouble-fête patenté. Juste pour ça je continuerai à l’appuyer.
Je suis entièrement d’accord avec tout ceux qui disent que le Canada est présentement irréformable. C’est seulement quand il sera brisé que les choses pourront changer. On est encore très loin de la coupe aux lèvres. En attendant, vive la guérilla politique !
Si deux parties sont obligées de négocier ce n’est seulement après que ces négos achoppent, que la partie peut procéder unilatéralement invoquant la mauvaise foi de l’autre partie.
Le seul rapport de force qu’un Québec peut avoir avec le Canada, c’est un résultat retentissant, clair et fortement majoritaire de sa population en faveur du projet. Tout le reste n’est que de la sémantique inutile, car tant qu’une vraie majorité de Québécois ne verra pas l’utilité de l’indépendance, des comparaisons avec tel ou tel pays ne sont que paroles en l’air.
Si deux parties sont obligées de négocier ce n’est seulement après que ces négos achoppent, que la partie peut procéder unilatéralement invoquant la mauvaise foi de l’autre partie.
Le seul rapport de force qu’un Québec peut avoir avec le Canada, c’est un résultat retentissant, clair et fortement majoritaire de sa population en faveur du projet. Tout le reste n’est que de la sémantique inutile, car tant qu’une vraie majorité de Québécois ne verra pas l’utilité de l’indépendance, des comparaisons avec tel ou tel pays ne sont que paroles en l’air.
Nous tenons à vous rappeler quelques règles de la nétiquette de Voir.ca:
– Pour les commentaires et échanges qui s’adressent de manière répétée à un petit groupe d’internautes, l’usage des blogues personnels des membres est recommandé;
– Les réactions à un billet de blogue se doivent d’être en lien avec le sujet initial;
Prière de vous assurer que vos réactions sont conformes avec la nétiquette avant de les soumettre :
http://www.voir.ca/community/netiquette.aspx?section=100
Pour toute question ou commentaire sur les règles s’appliquant aux blogues, veuillez contacter le webmestre (message privé ou [email protected])
Objecteur Conscient, vous présumez de la mauvaise foi du ROC, avant, pendant et après que le Québec passe de l’état de province à celui d’État.
Je me permets de commenter M. Nismou, qui a absolument raison d’écrire : «Le seul rapport de force qu’un Québec peut avoir avec le Canada, c’est un résultat retentissant, clair et fortement majoritaire de sa population en faveur du projet. Tout le reste n’est que de la sémantique inutile, car tant qu’une vraie majorité de Québécois ne verra pas l’utilité de l’indépendance, des comparaisons avec tel ou tel pays ne sont que paroles en l’air. »
En résumé, les Québécois perdent leur temps à se demander si le ROC va vouloir une demande ou une autre du Québec »le projet à trouver » : Séparation simple; souveraineté-association ou partenariat, fédération actuelle, Meech…quoi ?. Avant, il faut savoir ce que les Québécois veulent solidement de façon majoritaire. Me semble que c’est simple. Pour le savoir, faut leur demander dans des sondages plus élaborés, mais nous n’osons pas, de peur de la ou des réponses…probablement. Des questionnaires de sondages à choix multiples avec plein de statistiques utiles pour savoir le POURQUOI.
Vous dépassez les bornes!
Le concombre masqué. Merci.
http://www.leconcombre.com/bio/img1/concombre-bornes.JPG
«Le seul rapport de force qu’un Québec peut avoir avec le Canada, c’est un résultat retentissant, clair et fortement majoritaire de sa population en faveur du projet »
Pas tout à fait. L’Assemblée nationale a voter à l’unanimité contre la Constitution de 1982. Ce choix clair n’est pas effectif, elle s’applique. Plus de 70 % du Québec rejette le statut quo, il s’applique. Le Kosovo vote pour l’indépendance, légalement, elle n’est pas encore effective.
Ce qui mène à un changement de statut c’est un rapport de force favorable entre différents États. Dans le cas du Québec ce rapport de force devra être bâti pour le rendre favorable. Ce qui se fera par une deuxième Révolution tranquille. Donc, au changementde paradigme de Harper qui a pour conséquence de définir (et d’éloigner) le Canada sans le Québec. Un autre paradigme apparait: Celui de définir le Québec sans le Canada: Le Plan Marois vise exactement ce but. Ce faisant donner de la consistance à l’État du Québec (Constitution et indépendance énergétique), augmenter ainsi sa potentialité pour le placer dans un rapport de force favorable.
Et le Référendum dans tout cela, il ne vient que formaliser, de jure, un changement de statut qui est réaliser dans les faits, de facto. Le peuple a compris cela d’instinct, les analystes tardent à le comprendre.
Terre-Neuve et son frondeur premier Ministre Danny Williams pourrait être la bougie d’allumage qui réveillera les québécois, car malgré un moratoire québécois, il préfère ignorer la frontière sous le St-Laurent et commencer le forage en pillant les réserves sous notre frontière. C’est la Cournne qui tranchera, comme autrefois pour le Labrador.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201003/16/01-4261357-terre-neuve-lorgne-le-gisement-old-harry.php
M. Pomerleau, selon vous, augmenter ainsi la potentialité du Québec pour le placer dans un rapport de force favorable avec le ROC viendrait d’une constitution du Québec et de l’indépendance énergétique ?
Ça voudrait dire que l’indépendance énergétique du Québec ferait mieux plier le ROC que notre Assemblée nationale qui avait voté à l’unanimité contre la Constitution de 1982. ce choix clair n’est pas effectif et qui s’applique quand même ?
Mais, M. Pomerleau, c’est le fort désir des Québécois de sortir du Canada qui pourrait débloquer la souveraineté du Québec, pas l’indépendance énergétique vu que les Québécois, se sentant déjà indépendant avec leur énergie, pourraient bien penser qu’ils sont assez indépendants comme ça. C’est un couteau à 2 tranchants.
M. Nismou a raison, à la fin. Nous avons beau nous renforcir ou nous affaiblir, c’est la volonté d’une solide majorité,de Québécois, pour une solution constitutionnelle, qui va décider du sort du Québec, selon sa perception de notre situation et de celle qui serait, après la souveraineté.
Un vrai rapport de force autre serait : Une armée plus forte que l’armée du Canada. Si nous avions envahi Ottawa en 1982, il n’y aurait pas eu de nouvelle constitution. Ce n’est pas notre énergie éolienne ou de pétrole dans le golf, dont l’exploration est contrôlée par le fédéral, qui ferait la différence.
Une solide majorité de Québécois à vouloir sortir du Canada n’a pas d’alternative à la souveraineté du Québec. Je crois que cette volonté n’est pas là encore parce que trop de Québécois craignent plus actuellement les effets de la souveraineté que ceux de la fédération actuelle anglicisante et centralisatrice.
Les souhaits les vœux, ne constituent pas la base d’un rapport de force. Seul une volonté politique incarner dans un État capable d’agir avec envergure peut constituer un rapport de force.
Une deuxième Révolution tranquille peut elle donner une potentialité à déterminante à notre État. Revenons à la première Révolution tranquille: l’État moderne a été structuré (le terme d’État du Québec est apparu dans le discours), des leviers économiques majeurs ont été mis en place (potentialité). Une dynamique a été créer qui a transformer la majorité des acteurs politiques qui l’on mis en place de fédéralistes à souverainistes. Et la changé l’identité d’un peuple de canadien français à québécois (en adéquation avec le territoire). Et a donner naissance à un mouvement souverainiste de masse: Seul l’état agit avec envergure.
Une deuxième Révolution tranquille nous mènera juste un peu plus loin dans une direction opposée (Constitution et indépendance énergétique) au Canada lié à l’ agenda de l’Alberta.
Pour ceux que le sujet initiale intéresse encore, voir :
http://www.themarknews.com/articles/1907-when-smart-parties-make-stupid-decisions
C’est tout à fait dans la veine.
Bonsoir,
En changeant de paradigme, la prochaine question référendaire aura, et la Loi sur la Clarté l’oblige, une question claire avec une majorité claire comme le dernier référendum sur une sécession qui eut lieu au Monténégro en 2006. Et la Commission de Venise statua que la Loi sur la Clarté de Monsieur Stéphane Dion se devait d’encadrer le référendum Monténégrin. Un habit sur mesure fait pour le Québec qui a déjà servi pour la séparation du Monténégro. Point n’est besoin de dire qu’une jurisprudence a été crée et que la Loi sur la Clarté s’appliquera dans le lieu où elle était destinée, et ce sous la loupe des Hautes Instances Internationales dont la Commission de Venise fait parti.Et même Monsieur Jacques Parizeau voulait une question < plus claire >. Il faut refaire ses devoirs et changer de paradigme. Merci, Erwan Basque.
Il m’est difficile de suivre le raisonnement de M. Pomerleau, malgré ses explications.
La révolution tranquille a amélioré notre situation au Québec sur certains aspects mais ça n’a pas donné plus de pouvoirs à M. Lesage que ceux qu’avait, à la fin de son mandat, M. Duplessis envers Ottawa qui est encore le maître de ses 10 provinces depuis 1867.
Nous pouvons faire comme les 9 autres provinces : Progresser dans le Canada mais, ici, le problème est pour ceux qui veulent changer ou se débarrasser de la constitution actuelle, prise dans le ciment dur, par Messieurs Trudeau et Chrétien.
Pour sortir de la constitution actuelle, ça prends une solide majorité de Québécois qui veulent voter oui à un changement « à déterminer ». Sans ça, aucun gouvernement provincial, si fort et/ou déterminé soit-il, ne peut agir en ce domaine sans l’accord d’une solide majorité de Québécois.
Un référendum sous l’égide de l’ONU, cela mettrait du poids dans la balance.
Une question simple et claire. Une organisation internationale pour superviser le tout. Ça serait croquignol. 🙂
Pendant ce temps, à la ferme, comme disent les Américains, Herr Harper continue son travail de sape de notre démocratie et de notre filet sociale. Il est très snoro, ce Harper.
Continuons à débattre de constitution, même si ce n’est pas le sujet au point de départ, pendant ce temps, les sapeurs sapent sans être inquiétés.
Misère!
M. Gingras, demanderait quoi aux Québécois dans ce référendum surveillé par l’ONU ? LA question serait ? Ça serait pour quand ?
Dans le cas du Monténégro la Serbie a signé un protocole contenant deux conditions:
UN: Accepté le résultat
DEUX: Un encadrement du processus de transition si le OUI l’emportait.
Le Monténégro avait établi ce rapport de force de facto avant le Référendum qui n’a fait que formaliser cet état de fait. Dans le cas du Kosovo l’indépendance est proclamée mais n’est pas effective encore, because le rapport de force n’est pas établi.
Le premier rapport de force que le Québec a établi avec Ottawa, dans la foulé de la Révolution tranquille, fut de faire reconnaitre par le Canada que le Québec pouvait choisir la souveraineté (cette doctrine est récente) en fait de déploguer le gouvernement central, lequel ce reconnait de jure comme un État de convenance que l’État naturel (Province) peut faire disparaitre (c’est pas rien). Pensez à la Russie qui déplogue l’URSS, une super puissance.
Le deuxième rapport de force est de faire reconnaitre le Québec comme État nation et d’amener Ottawa a accepter que le Québec se définisse en fonction de cette réalité géopolitique. Cette acceptation se fera suite à une série de faits accompli en conjoncture avec la poussé autonomiste de l’Alberta, Cette conjoncture fera sauter le statut quo.
Cher Monsieur,
La question serait :
Ou bedon. Désirez-vous que le gouvernement du Québec négocie une nouvelle constitution assymétrique où le Québec trouverait son compte?
Ou bedon. Désirez-vous quitter le Canada et former, ipso facto, un nouveau pays?
Répondre : Oui
Répondre : Non
CQFD
🙂
Et pour quand? Dans le prochain mandat du PQ. CQFD itou.
Cordialement!
Vous discutez tous (ou la plupart) du sexe des anges comme des ados qui veulent refaire le monde et en profiter pour se débarrasser des méchants. Vous admirez, comme moi d’ailleurs ;-), vos propres constructions plus théoriques et hypothétiques les unes que les autres.
Pendant ce temps il y a quelqu’un qui fait adopter des lois, des règlements et tout le pataclan. N’est-ce pas ce qu’évoque ce vieux proverbe :« Les chiens aboient et la caravane passe.»
Un peu de pragmatisme SVP . Revenez sur terre pardieu ! Comme dirait Bismarck, un peu de realpolitik mes amis.
Il manque à M. Gingras l’option : « Désirez-vous rien changer pantoute », pour celles et ceux qui voudraient voter pour cette option là ?
Faudrait aussi penser à indiquer, sur les bulletins de vote, les conditions de notre divorce avec le ROC. La monnaie canadienne serait utilisée dans le nouveau pays du Québec ? Si nos Cris et nos Inuits anglophones continuent de voter NON, eux qui réclament la moitié du Québec, est-ce qu’on ne s’en occuperait pas et on les expatrierait en Ontario s’ils nous fatiguent trop avec cette revendication là ? Et nos Anglophones du ‘West Island et ceux de Westmount, la même chose ?
Est-ce que nous allons demander de conserver notre nationalité canadienne et nos nouveau-nés, après la souveraineté du Québec, est-ce qu’ils hériteraient, comme nous de la nationalité canadienne en plus de la nationalité québécoise ?
Des postes-frontières seraient prévues entre le Québec et l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et le Labrador pour modérer le flot d’anglophones au Québec ?
Si Terre-Neuve s’obstinait encore à creuser des dangereux puits de pétrole dans le Golf e St-Laurent, risquant notre environnement, est-ce que notre police serait fassez errée pour aller attaquer cette province nordique et froide, même si leur « premier » a un tempérament qui se réchauffe quand il pense au Québec ? Nous pourrions lui donner ainsi une autre occasion d’encore moins nous aimer. Est-ce qu’il pourrait nous couper l’éleectricité du Labrador pour se venger.
Il y a tellement d’autres affaires intéressantes à penser sur la souveraineté du Québec mais je m’arrête ici même si je pouvais y passer la nuit.
Mais, M. Drouin, entre les élections, vous voudriez que les Québécois attaquent la caravane pendant qu’elle passe ? Vous faites quoi de mieux que les chiens qui aboient, M. Drouin ? Vous demeurez silencieux ? Vous avez pris le maquis ? Vous complotez contre nos gouvernements qui adoptent des lois et des règlements ?
Faut pas prendre ses contemporains pour des chiens, même au figuré…quand même.
Nous admirons Bismarck qui devait capoter sur la realpolitik. Me semble que c’est ce qui nous arrive aussi…ici.
Dans mon avant-dernier paragraphe à M. Gingras, j’ai écrit : « notre police serait fassez errée » à la place de « notre police serait assez ferrée ».
S’cusez, c’est une simple erreur, pas de l’humour facile.
Changer de paradigme au niveau national, mais changer de paradigme au niveau international.
Après avoir pris pour acquise la possibilité qu’une large majorité de Québécois voteraient un jour pour l’indépendance, certains bonzes de la souveraineté soutiennent que, suite au jugement de la Cour internationale de Justice sur le cas du Kosovo, la pression internationale se ferait si forte que le gouvernement fédéral se verrait forcé de négocier une séparation éventuelle du Québec selon les exigeances du Québec.
Or rien n’est plus loin de la réalité.
Supposons qu’un de ces jours, certainement pas avant 2027, les Québécois acceptaient de tenir un nouveau, et probablement dernier référendum, et qu’une majorité votait pour le oui, il est pour le moins utopique de suggérer que la Communauté internationale, évoluant, comme elle le fait, vers une gouvernance mondiale et une interdépendance qui remplacera dans bien des régions la souveraineté nationale, fasse pression sur un pays souverain de la façon dont en rêvent certains ténors de l’indépendance.
Cette pression internationale ne viendrait certainement pas des États-Unis (qui ne voudraient pas voir la turbulence annoncée se manifester à leur frontière. D’autant plus qu’ils croient fermement aux bienfaits du fédéralisme). Elle ne viendrait pas non plus de la France, dont le président a dit récemment que personne n’arriverait à le convaincre « que le monde a besoin de plus de division », et qui a écrit à Pauline Marois et Gilles Duceppe: »Je souhaite que cette nouvelle relation franco-québécoise s’épanouisse en harmonie avec la relation que la France entretient avec le Canada dans son ensemble. » Cette pression ne viendrait certainement pas de l’Espagne (qui a suffisamment de questions éa résoudre avec le pays Basque et la Catalogne) ni de la Chine (qui a ses préoccupations avec le Tibet et Taïwan), ni de la Russie (qui a ses problèmes en Tchéchénie). Et c’est évidemment sans compter le très probable refus de la Grande-Bretagne et des pays du Commonwealth.
Chers amis indépendantistes, continuez à cherchez-vous-mêmes d’où pourrait bien venir une éventuelle pression sur le Canada pour entrevoir la partition de son territoire. Vous constaterez que le monde change rapidement et qu’il faut changer de paradigme d’une Communauté internationale sympathique, car cette Communauté, au prise avec une gouvernance mondiale complexe et inquiétante, n’est plus très fort disposée à entretenir de petites ou de grandes turbulences.
Enfin, au sujet de l’avis de la Cour internationale de Justice sur le cas du Kosovo, les meilleurs analystes soutiennent que cet avis rendra plus difficile, pas moins, les tentatives de séparations plus ou moins turbulentes.
G.P.
Le Plan Marois ?? Wow, est-ce comme le 1000 jours avant la souveraineté de Landry, les conditions gagnantes de Bouchard, le coffre à outils de Boisclair ou encore la cage à homards de Parizeau ?
Si c’est clair et net qu’une bonne majorité de Québécois exigent l’indépendance , et bien le ROC et la communauté internationale vont suivre. Mais de poser des petites questions d’école primaire comme le propose M. Gingras ne mènera nulle part.
M. Basque a tout à fait raison. Pensez-vous vraiment que la France va balancer pour longtemps ses relations avec le Canada parce qu’une petite majorité de Québécois aurait voté pour un statut flou mi-figue mi-raisin ?
Avant de reconnaître un Québec indépendant, la communauté internationale va attendre que le Canada le fasse en premier. Penser autrement c’est rêver en couleur. Le Canada ne peut pas négocier l’indépendance du Québec avant d’avoir la certitude que c’est la volonté des Québécois qui sont jusqu’à nouvel ordre des Canadiens aussi.
Prétendre qu’un petit OUI en 1995 sur « les accords du 12 juin« autorisesait une éventuelle déclaration unilatérale d’indépendance est une risée. Aucun pays n’aurait reconnu le Québec avant le Canada. On parle ici de droit international comme s’il s’agissait d’une constitution . Si le général Mladic, auteur du génocide de Srebrenica, peut se promener impunément, quoi penser du droit international ?
J’aimerais bien que la loi sur la clarté s’applique au Canada envers les québécois qui n’ont jamais adhéré de plein gré à ce pays malgré le rapatriement unilatéral de la constitution en 1982.
Acceptez-vous le statu-quo ou la nouvelle constitution canadienne?
Admettons que le fédéral propose de nouvelles offres aux québec, quelles sont-elles et seront-elles soumises par référendum ou imposées de force?. Curieux que le poids de la preuve joue seulement du côté Québécois et jamais à l’inverse depuis la conquête.
M. Paquet a raison sur quelques points dans sa dernière intervention vu que plusieurs pays développés craignent, comme la peste, d’éventuels mouvements séparatistes sur leurs territoires, ils ne sont pas très sympathiques aux séparations des pays développés comme eux sauf si la séparation se fait aux dépens d’un pays jugé pas très important.
Exemple : Le Monténégro, avec seulement 620 000 citoyens, a été rapidement reconnu, quand son parlement a voté son indépendance en 2006. Il fait maintenant partie de l’Union européenne.
Ça prend une solution constitutionnelle qui pourrait rallier environ 60 % de Québécois afin d’impressionner le ROC, pour commencer et le reste du monde, pour finir. Si ce n’est pas la simple séparation, faudrait trouver autre chose à part le statu quo.
M. Goyette, c’est parce qu’il est toujours plus difficile de se sortir d’une situation que d’y entrer : Mariage, Mafia et Méprisée imposée fédération.
Le Québec est coupé en 2 entre fédéralistes et souverainistes. C’est quoi la solution ici ? Couper le Québec en deux, les fédéralistes d’un bord avec le Canada et les souverainistes de l’autre, séparés ? Un groupe du côté de Québec et l’autre, de Montréal.
Autre solution : Un Québec souverain dans le Canada : Une vraie confédération après une entente préalable Québec-Canada, une formule : Gagnant-gagnant.
M. Nismou a aussi raison d’écrire : «Pensez-vous vraiment que la France va balancer pour longtemps ses relations avec le Canada parce qu’une petite majorité de Québécois aurait voté pour un statut flou mi-figue mi-raisin ? »
Le statut flou mi-figue-mi-raisin devrait être, dans un premier temps, accepté solidement majoritairement par les Québécois, dans un deuxième temps, par le ROC en bloc ou en partie et dans un dernier temps, par les autres pays, si ça se rends là.
M.Bousquet.
Le Québec ne s’est jamais marié avec le Canada, sinon par la force. Trouvez-moi une date? Comme pour Terre-Neuve.
M. Goyette, 1867.
Nos ancêtres qui nous ont marié au Canada
Les pères de la Confédération , Conférence de Charlottetown.
La Confédération fut d’abord convenue à la conférence de Charlottetown à Charlottetown, dans l’Île-du-Prince-Édouard en 1864, bien que cette dernière n’ait pas réellement adhéré à la Confédération jusqu’en 1873. Les points particuliers furent la plupart du temps examinés à la Conférence du Québec, à Québec, plus tard en 1864, et lors d’une dernière conférence à Londres en 1866. Le tableau suivant donne la liste des participants aux conférences et indique leur présence à chaque séance. Ils sont connus en tant que pères de la Confédération.
Liste des pères de la fédération, faussement nommée confédération, qui représentaient le Québec : Sir George-Étienne Cartier, Jean-Charles Chapais, Sir Alexander Tilloch Galt, Sir Hector-Louis Langevin, Thomas D’Arcy McGee, Sir Étienne-Paschal Taché
M.Bousquet
Donnez-vous la peine de lire l’histoire de Georges-Éthienne Cartier qualifié de traitre à cette époque, un conservateur en passant.. Le Québec, un des deux peuples fondateursdu Canada, est devenu une simple province.
http://www.republiquelibre.org/cousture/GECARTIER.HTM
Bien oui, mais il y a souvent 2 côtés à une médaille même s’il semble que tous ceux qui sont fédéralistes sont considérés traites par plusieurs souverainistes mais M. Cartier, même s’il a fuit, après le soulèvement de 1837, comme M. Papineau, aux États-Unis, a réalisé plusieurs choses pour les francophones du Québec. Il a fuit parce qu’il avait participé activement Exemple d’actions positives de M. Cartier :
John A.Macdonald avait tenté de changer les règles du jeu à la dernière minute, et de transformer le projet fédératif de la conférence de Québec en une union très centralisée qui aurait fait perdre aux Canadiens-français les quelques pouvoirs que la fédération originale leur accordait. Cartier s’opposa fermement aux manigances de Macdonald, menaçant même de dissoudre le gouvernement. Macdonald n’insista pas.
Nos élites avaient peur, en 1867, de se faire envahir par les États-Unis. Ils ont choisi de demeurer des Canadiens sous la couronne britannique.
@ M. Gingras
Vous faites bien de revenir sur le sujet initial de cette entree de blogue en donnant pour reference l’article « When smart people make stupid decisions ».
Des individus intelligents peuvent effectivement prendre des decisions stupides – c’est-a-dire qui vont totalement a l’encontre de leurs interets personnels et collectifs.
Toutefois, cette constatation ne s’applique pas que dans le domaine politique. Et cela ne s’applique pas qu’au PCC.
Ne nous leurrons pas, la strategie qui vise a diviser pour regner ou a fragmenter a l’infini l’electorat pour se degager un espace de manoeuvre pour penetrer dans la zone payante de la majorite ou du maintien au pouvoir dans les conditions actuelles n’est pas le propre uniquement des partis a Ottawa ou ayant une vision federaliste du Quebec.
D’ailleurs, tres peu de gens au PQ semblent realiser encore aujourd’hui le fiasco des fusions municipales.
Pas tant dans le principe de rassemblement et d’economie mais dans la maniere de proceder a un changement. Que ce soit changer de paradigme ou non. Peu importe.
La question n’est pas la.
De plus, dans la derniere edition du Macleans, on va egalement dans le meme sens en ajoutant que toute la periode de stimuli economiques orchestree par le chef d’orchestre Harper a donne lieu a tout un tas de depenses totalement deconnectees de la realite ET des besoins de la population.
Voyez-vous l’impact enorme de cela?
A force d’elire ou de porter au pouvoir des sans dessein qui font dans le weird science comme le fait le PCC avec moins de 40% des voix exprimees, on permet a un parti decentralisateur (au niveau de la division des provinces entre elles) qui pratique un mode de communication tres fortement centralise dans le bureau du PM.
Ce qui pose la question suivante: les canadiens auraient-ils mieux ete servis par une coalition de partis essayant de maintenir leur cohesion face aux attaques d’un seul vainqueur electoral (le PCC) ou ont-ils ete achetes maladroitement par un parti qui s’est servi d’une grave crise de confiance en l’economie afin de seduire des clienteles diverses en achetant des voix a l’unite?
La question se pose donc autrement: est-ce que le PLQ a fait autrement avec son slogan « L’economie d’abord, OUI »?
En tant qu’electeurs intelligents votant comme des clients d’une SAQ en detresse, avons-nous vote pour le bon parti ou commis une decision totalement stupide?
Bref, on en revient au theoricien Flanagan un instant. Celui-ci pretend que les grandes idees rassembleuses ou les projets ambitieux ne sont plus valables comme arme de persuasion massive dans le cadre d’une campagne electorale (perpetuelle dans le cas du Canada puisque le gouvernement is on limbo meme en pleine saison estivale!). Celui-ci pretend fort pretentieusement que les initiatives de principes ou les demarches solidaires en politique sont inefficaces et rendent vulnerable la machoire de tous les partisans d’un parti politique qui fait dans la realpolitik quasi scientifique.
A-t-il tort aux vues des resultats electoraux?
Je crois que oui mais je constate que non, dans le sens ou la boxe n’est pas uniquement une question de technique ou de tactique. Elle est aussi une question d’endurance et d’intelligence emotionnelle – de compassion durable et responsable.
To be continued…
PS: parler de souverainete sans parler de federalisme est impossible mais continuer a devier la conversation malgre un rappel a l’ordre tres clair du site VOIR me semble un manque de respect ou de serieux face a mme Legault et face a l’equilibre du pouvoir actuel… et je ne suis pas le seul a le croire ICI.
« (…)continuer a devier la conversation malgre un rappel a l’ordre tres clair du site VOIR me semble un manque de respect ou de serieux face a mme Legault et face a l’equilibre du pouvoir actuel… et je ne suis pas le seul a le croire ICI. »
Merci Monsieur Boudrias pour ce rappel à l’ordre fort bienvenu. Et encore une fois, votre analyse vise en plein dans le mille!
Le lien proposé par Monsieur Gingras est excellent et très éclairant. Je me tue à le dire* : on a grand tort de sous-estimer Stephen Harper. Il sait très bien ce qu’il fait et n’agit jamais sans calcul. C’est un personnage machiavélique — dans tous les sens du terme.
En détruisant des institutions comme Statistiques Canada, Droits et Démocratie et tutti quanti, il est tout à fait conscient de s’aliéner un électorat urbain, cultivé et qui penche vers la gauche mais, en bon démagogue populiste, il sait qu’il engrangera davantage de voix au sein d’une large tranche de la population farouchement individualiste, qui nourrit une haine viscérale de l’État, des intellectuels et de tout ce qui peut ressembler à une « élite » socioculturelle, et qui penche nettement vers la droite.
S’il peut se permettre d’embrasser un nouveau paradigme en se satisfaisant d’un gouvernement minoritaire, c’est qu’il a compris que le Bloc québécois, au fond, sert bien ses intérêts en rendant pratiquement impossible la prise du pouvoir par les deux autres grands partis du ROC, bien incapables de s’imposer sans l’appui du Québec. Un appui dont il peut désormais se passer lui-même — tant que le Bloc restera une force politique chez nous.
Mais avons-nous le choix de ne pas voter pour le Bloc? Que nous proposent les autres partis?
Encore un cercle vicieux… Harper les cultive. En toute connaissance de cause. Nous sommes piégés.
*Laissez-moi mourir (Prévert)
Impressionné par votre dernier message M. Boudrias qui était très dans le sujet et par une de vos phrases : «Je crois que oui mais je constate que non » Qui indique clairement que l’on peut croire le contraire de ce que l’on constate. Je suis en train de tenter de l’approfondir.
Si nous nous éloignons, à l’occasion du sujet principal, ce n’est certainement pas par manque de sérieux ou de respect. Il y a des rectifications à apporter pour ne pas trop laisser passer des erreurs de certains commentateurs, selon le point de vue de chacun.
Le Québec est déjà un pays indépendant par sa position politique PQ et BLOC par sa langue par son droit par son anti royalisme et anti totalitalisme par son histoire , par sa religion , par sa culture, par sa sociale démocratie et son rejet de l,exrttrème droite Harper et Ignatieff et de la constitution bidon de 1982 etc… Il nous reste à voter pour notre ouverture au monde et la fierté d’être représenté dans toutes les instances internationales et enfin de voir notre drapeau Fleur de Lysée flotter aux olympiques et dans tous les pays du monde devant nos ambassades .,
Merci M. Boudrias. Vous êtes un gentilhomme. 🙂
Je joins mes compliments à ceux de M. Cormier au sujet de votre analyse. Pan! dans le mil.
Herr Harper et sa clique de Néo-con(servateurs), comme on les appèle aux USA, sont le pire danger pour notre démocratie depuis 1867.
Nous savons tous que le peuple québécois n’a jamais été consulté de 1864 à 1867, au sujet de l’adhésion de la province à ce pacte fédératif. D’ailleurs, que je sache, aucune province n’a tenu de référendum pour sonder les reins et les coeurs de citoyens qui contaient pour du beurre à l’époque.
Diviser pour règner, est vieux comme le monde. Mais comme nous ne vivons qu’une fois, chaque génération doit apprendre les dures lois de la vie, et les sociaux-psychopathes à la tête de ce monde, la planète, le savent. Ils en profitent donc pour faire leur beure, à nos dépends. Quand près de la moitié des Canadiens supporte la décision de Herr Harper au sujet du recensement, on peut croire que ce gouvernement à la voie libre jusqu’à plus informé.
Ne pas aller voter a un coût immense pour la société qui souffre de ce mal. C’est la porte ouverte à tous les excès contre nos droits acquis de hautes luttes et au prix du sang, comme je l’ai écrit récemment. Nous avons le devoir de ne pas trahir nos pères qui se sont battus pour ces droits, nos droits.
L’extrème droite et l’intégrisme religieux sont deux ennemis de la démocratie. En Europe, le Vatican et l’Eglise Orthodoxe d’Europe central ont joint leurs forces pour combattre une décision de la Court européenne qui avait décrété que la présence de crucifix dans les écoles, présumément laïques, allait à l’encontre du droit des parents à une école neutre au point de vue religion(s). Normallement, ces deux Eglises ne fraternisent pas. Mais les deux se sentent menacées et unissent leurs forces obscutantistes pour garder le contrôle qui leur reste. Mais je m’éloigne du sujet de Mme Legault. 🙂
Continuons le combat!
M. Cormier,
Si la menace la plus imminente à notre mode de vie est l’élimination d’un questionnaire quinquennal obligatoire, ou la diminution d’une subvention à un quelqu’onque organisme obscur, je crois que nos problèmes sont insignifiants à comparer avec la plupart de l’humanité.
M. Harper a beau avoir ses torts, et visiblement il en a, mais de le comparer aux Nazis sous Hitler est une insulte à tous ceux qui ont péri et survécu au barbarisme hitlérien.
Quant à la laïcité tant défendue, comment expliquer le crucifix de Duplessis qui trône à l’Assemblée nationale ?
L’exagération est l’ennemi du dialogue et de la bonne entente.
« L’exagération est l’ennemi du dialogue et de la bonne entente. »
Je ne vous le fais pas dire, Monsieur Nismou. Vous me prêtez des propos que je n’ai pas tenus et des intentions que je n’ai jamais eues.
Où donc êtes-vous allé pêcher que je parlais de laïcité? Je ne vois vraiment pas ce que cela vient faire dans les reproches que vous m’adressez. Citez-moi le passage où j’ai abordé cette question?
Vous qualifiez Statistiques Canada de « quelconque organisme obscur », et c’est moi qui exagère?
J’ai effectivement parlé de dérive fasciste à propos de Stephen Harper, mais je n’ai jamais affirmé que ses politiques étaient assimilables à celles du parti nazi dans les années 1930, ou que Harper était la réincarnation de Hitler. Je voulais seulement souligner le fait que les dictatures totalitaires commencent toujours par s’en prendre à la liberté d’expression, en particulier celle des journalistes et des intellectuels, parce qu’il est impératif, pour un dictateur, de s’assurer d’abord le monopole de la manipulation de l’opinion publique. C’est à ce prix seul qu’il est possible non seulement de se hisser au pouvoir, mais surtout de s’y maintenir longtemps : en bâillonnant toute opposition. Au Québec, un Duplessis (puisque vous en parlez) avait fort bien assimilé la leçon dans les années 1940 et 1950. Bien sûr, Duplessis n’était pas Hitler; mais il n’a pas laissé, dans l’histoire, la marque d’un grand démocrate respectueux des droits de ses concitoyens. Il s’est comporté en véritable petit dictateur de province.
Ce sont les mêmes recettes que Harper s’applique maintenant à reproduire à l’échelle du Canada.
Je prêche peut-être pour ma paroisse, mais je travaille dans le domaine de la culture, et je suis à même de constater tous les jours le saccage que ce gouvernement fait subir aux institutions culturelles canadiennes. Quant au recensement, les données qu’il permet de recueillir sont infiniment plus précieuses et utiles que vous ne semblez le croire : elles permettent de déterminer, par exemple, les besoins d’une région en termes de nombre de lits d’hôpital, de routes, de subventions à l’agriculture, d’aide aux familles à bas revenu, etc. Le retrait de ce questionnaire long par le gouvernement actuel ne peut avoir qu’une seule signification : le saccage de l’État ne fait que commencer dans ce pays, et il ira en s’amplifiant dans les mois et les années à venir, à moins qu’on n’y mette rapidement un frein.
Voilà pourquoi j’estime que ce gouvernement a des tendances fascistes, oui qu’il peut être qualifié de protofasciste. Et j’en profite pour rappeler que Hitler n’a pas commencé par des massacres : il a commencé par se faire élire, en toute légitimité. Je ne crois pas que Harper ira aussi loin que Hitler, bien sûr — le contexte n’est plus le même, et le Canada n’est pas l’Allemagne — mais je n’ai pas du tout envie de me croiser les bras en regardant passivement jusqu’où il est prêt à aller.
Quant à nos problèmes « insignifiants », ils le sont peut-être pour vous, mais certainement pas pour ces citoyens canadiens, de plus en plus nombreux, que ce gouvernement honteux livre sans vergogne aux pires tortionnaires de la planète. Une autre façon détournée de rétablir la torture et la peine de mort en catimini… selon la méthode éprouvée de Harper et de ses sbires. Ce n’est pas parce que ce gouvernement s’en lave les mains qu’il n’a pas de sang sur sa feuille de route.
Cela dit en tout respect et avec la plus infinie compassion pour les victimes du nazisme — homosexuels, communistes, tziganes — sans oublier, bien sûr, les 6 millions de martyrs de la Shoah. Néanmoins, ce n’est pas parce que notre sort n’est en rien comparable au leur que nous devons accepter tout et n’importe quoi de la part d’un gouvernement… disons antidémocratique, si le terme vous choque moins.
Vous pouvez juger la comparaison excessive, mais elle n’est certainement pas illégitime, à la lumière des récents événements.
M. Cormier,
La deuxième partie de mon dernier billet se référait à d’autres commentateurs, j’ai oublié ma préface à M. Gingras et je m’en excuse.
Comparer Hitler à Stalin, Mao, Pol Pot , je veux bien, mais à Harper et son gouvernement minoritaire est risible et exagéré. Accuser Harper de répandre la torture et la peine de mort en catimini est encore de l’exagération honteuse. Vous ne croyez pas que Harper ira aussi loin que Hitler , une phrase de sophiste s’il y en a une. Jusqu’où ira-t-il, pensez-vous ? Des camps de concentration mais sans les fours ? Un seul poste de télé, un journal, une chaîne radio, c’est ça que vous croyez? Entre antidémocratique et nazi selon vous il n’y a qu’une nuance. Les nazis ont commis le plus grand génocide de l’histoire humaine et vous en êtes à les comparer avec l’abolition d’un sondage, c’est faible faible comme comparaison malgré votre petit mot de respect envers les millions de victimes.
Si vous aviez eu de la parenté victimes des nazis, vous n’oseriez jamais écrire de tels propos.
@ M. Nismou
Il ne s’agit pas d’affirmer qu’une affirmation est insultante ou meprisante envers les victiimes ou les proches des victimes de la Shoah pour que ce soit vrai.
En fait de sophisme, vous vous debrouille bien et en matiere de rhetorique frisant la banalisation extreme des preoccupations de chacun en les comparant avec le reste de la misere humaine prise dans son ensemble, vous faites un peu fort.
Un peu trop, d’ailleurs.
Bref, prenez le temps de bien lire les nuances faites par l’interlocuteur que vous cherchez a discrediter ici. Et j’espere que vous rendrez compte que vous lui pretez des intentions et des affirmations qui depassent de loin les propos veritables de M. Cormier.
—
@ M. Basque
Vous etes un original, vous.
Vous croyez vraiment qu’il s’agit de VOIR le nom de Hitler apparaitre quelque part pour decreter hors de tous doutes possibles que la conversation est irremediablement perdue dans un trou noir duquel aucune forme de lumiere ne peut s’echapper.
La loi Godwin n’esdt pas un argument en soi et ne peut etre invoquee comme telle lors d’une discusiion en ligne sans que l’on vous accuse de trollisme.
En effet, donner un point Godwin a quelqu’un parmi bien d’autres ne remet pas en question la participation de tous. Il s’agit betement de vouloir declarer nulle et non-avenue une conversation publique qui nous derange.
Dommage parce que vos premieres interventions avaient un certain merite.
Le probleme ou la facilite de vos interventions messieurs sont tres axes sur la provocation et l’antagonisme imaginaire ou suggestive.
Votre ton et votre pertinence serait davantage palpable si vous nous instruisiez davantage de votre point de vue sur le billet de la dame qui tient ce blogue pour que nous soyons eblouis a notre tour par votre coherence, votre respect de l’adversaire et votre manque de prejuges face au point de vue qui ne fait pas votre affaire.
Cela dit, M. Clement est toujours dans l’eau chaude et cela fait deja partie du menu d’ouverture des nouvelles de CTV.
Et a ce que je sache, CTV n’est pas tout a fait un repere d’indepandantistes…
Bref, le damage control continue et madame Legault a bien identifie le point de friction qui empeche le PCC d’embrayer la vitesse de croisiere que lui offrirait un gouvernement majoritaire. Un gouvernement qui, sans mener a un genocide, pourrait mener a un regne hautement discutable du point de vue des droits de la personne. Dire d’un parti qu’il n »est pas si mal uniquement parce qu’il ne peut etre compare en tous points a un regime totalitaire ne changera rien au fait que le PCC a deja mis le NPD sur ecoute electronique sans que cela ne derange personne. Comme si c »etait de bonne guerre. Or, ce ne l’est pas dans le cadre d’une societe qui se dit libre et democratique.
Cher Monsieur au pénis mou. (Mes condoléances en passant) Si je parle avec tant de hargne, de haine et de mépris de Herr Harper, ce n’est pas parce que je crains une deuxième Shoa sous son règne, il aime Israel, c’est que ce triste sir est un fossoyeur de la démocratie et du filet social qui caractérise le Canada.
L’article que j’ai soumis à votre attention, vous ne l’avez sans doute pas lu. Vous devriez. Il résume, en quatre écrans, la pensée délétère de ces gens qui forment sa cohorte-Herr Harper- destructrice de nos valeurs humaines, de compassion, de sympathies, d’amour du prochain, lui et les siens, qui se prétendent bons chrétiens. Mon oeil, oui. L’Ancien testament est leur livre de chevet, pas l’Evangile. Trop indigeste.
Les néo-conservateurs, les Néo-con, en raccourci, veulent réintroduire la Loi de la jungle, la Loi du plus fort, comme aux USA. Mme Legault en a parlé à plusieurs reprises en se référant à M. Flanegan, le maître à penser de Herr Harper.
Ces gens-là ne peuvent encaisser la démocratie. Elle leur reste prise dans la gorge, les étouffe. C’est pourquoi la Loi de la jungle leur souri. Avec elle, il n’y a pas de sentiment. Les plus adaptés, les plus forts tiennent le haut du pavé et les autres encaissent. Le plus bel exemple de leur philosophie : BP et son mépris pour l’écologie, et pour tous ceux qui s’en préoccupent. Comble du mépris de ces gens-là : le président sortant de BP vient d’affirmer que BP n’avait rien à se reprocher et qu’elle, BP, avait parfaitement bien géré la crise qui nous hante. Il faut le faire. Ce type est alliéné, et il est un bel exemple de cette catégorie de psycho-sociopathes à la tête de l’Occident, le Canada compris.
Vos préoccupations sont petites, je suis désolé de vous le faire remarquer. Vous êtes trop près des arbre pour voir la forêt. Cherchez la vue d’ensemble, et je veux bien être pendu si vous ne changez pas d’idée.
Ces gens, les Néo-cons, sont des montres qu’il faut combattre de toutes nos forces, de toutes nos énergies. Il en va de notre liberté, d’expression pour commencer, et éventuellement, de notre liberté tout court.
Comme disaient les Français, La République est en danger. Et oui, il y a péril en la demeure, comme le rappelait un des nôtres dernièrement. Nous ne pouvons rester indifférent face au péril sérieux qui nous menace. Il faut agir et il faut nous exprimer, il faut protester, sans crainte.
Je m’interroge sur votre identité réelle. Il faut donc qu’elle soit bien connue pour que vous vous cachiez derrière un pseudonyme. Il y en a peu ici qui ont cette faiblesse. Levez donc votre visière, que l’on vous identifie. 🙂 Etes-vous si fragile que vous ne pouviez souffrir l’identification de votre précieuse personne? Herr Harper aussi aime les cachoteries.
Petit coquin, va.
Oui, on patauge dans un ingrat paradigme sclérosé.
Des fédéralistes ont prostitué les mots de Confédération et de Fédération au Canada. C’est pour cela que certains les appellent des FÉDÉRASTES.
L’histoire du Canada est une vaste farce en ce qui concerne la notion de fédération. La dérive a commencé dès 1867, avec la mal-nommée CONFÉDÉRATION, qu’on a ensuite appelée FÉDÉRATION, mais qui en pratique a tendu de plus en plus vers un état centralisé, sans respecter les compétences des provinces constituant la fédération. Les «provinces» canadiennes sont en effet des États, certes incomplets, infirmes mais des États incontestablement, avec leurs pouvoirs propres, leurs sphères d’intervention, leurs droits d’imposition directe, des États réunis dans une fédération, et non pas dans une «Confédération», autre manifestation de l’inculture politique et de la carence linguistique des «pères» canadiens-français qui ont contribué à la naissance de ce malheureux régime. Ils étaient à leur insu profondément anglicisés et pratiquaient la traduction littérale.
Les fédéraux se sont drapés dans le manteau de la « clarté ». Ce mot de clarté ne fait pourtant pas partie de l’histoire constitutionnelle du Canada. Était-ce de la clarté, en 1867, d’appeler « Confédération » ce qui, de toute évidence, n’en était pas une?
Plus près de nous, les pseudo-fédéralistes à Ottawa n’ont cessé d’étendre leurs tentacules centralisatrices étouffantes dans les champs de compétence du Québec. Des fédéralistes dignes de ce nom devraient plutôt défendre une vraie fédération, en respectant la répartition des pouvoirs. Que le fédéral se retire donc des champs de compétence provinciale et que le Québec récupère les points d’impôt que le fédéral lui a empruntés lors de la dernière guerre mondiale, mais qu’Ottawa a confisqués depuis. Il faut contrer l’action des pseudo-fédéralistes à Ottawa, et contrer le travail de sape continu des médias, inféodés au fédéralisme invasif et centralisateur, qui s’acharnent à rapetisser le Québec et à ralentir sa marche vers la souveraineté.
Il faut s’éloigner de l’impérialisme centralisateur d’Ottawa. Les souverainistes québécois veulent construire le Québec de demain avec tous ses pouvoirs. En 2006, le PIB du Québec s’élèvait à 230,6 milliards de $ US PPA, soit 19,7 % du PIB canadien. Le produit intérieur brut par habitant du Québec atteignait, en 2006, 30 143 $ US PPA, derrière Singapour et la France, mais devant l’Italie et l’Espagne. Le Québec occupe ainsi la 22e position en 2006 quant à son produit intérieur brut par habitant. . Sur le plan de la superficie de son territoire (1 667 441 km2), le Québec se placerait au 18e rang dans le monde. Le Québec n’est pas un petit pays.
Que le fédéral se retire des champs de compétence provinciale et qu’il transfère des point d’impôt au Québec. On doit revenir à l’esprit du fédéralisme, et s’éloigner de l’impérialisme d’Ottawa. Est-ce qu’on peut comme Québécois reprendre un peu de notre argent qu’on a envoyé à Ottawa ???
Vivement sortir le Canada du Québec ! (vous avez bien lu …)
Si vous me permettez, sur une note légère :
Les « alliancistes créationistes bibliques » actuellement au
pouvoir à Ottawa veulent abolir le changement d’heure
pour la période estivale et ce, partout au Canada.
Selon eux, cela donne une heure de plus d’ensoleillement
par jour et c’est donc la véritable raison du réchauffement
de la planète !!!
Excusez le
Guy LeVasseur
Rimouski
Pour revenir à pertinence de la chronique de Madame Legault. On a une photo de M Harper avec en arrière scène le drapeau du Canada. Ce dernier nous envoie la mains en voulant dire que le Canada vous fait des byes byes (Charlebois). Il s’agit d’une puissante métaphore, il est là le changement e paradigme: Le Canada va se définir sans le Québec.
Bientôt nous verrons une autre photo; celle de Madame Marois avec en arrière scène le fleur de lysé faisant elle aussi des byes byes (Charlebois).Le Québec se définira sans le Canada.
Les forces géopolitiques sous-jacentes qui mènent à cette mitose (processus de division naturel des cellules en biologie) sont déjà en place. Le Canada vit une profonde métamorphose et personne ne peut arrêter le processus: Le pouvoir est passé du central vers les provinces pétrolière qui montent en puissance; et, de l’Est vers l’Ouest.
Tout est dans la photo qui vaut mile mots: Le Canada nous dit bye bye.
A part une brève annonce à Radio-Canada hier sur un sondage pan-canadien mettant le Bloc Québécois en tête au Québec, suivi des conservateurs et libéraux loin derière et les libéraux en remontée en Ontario tandis que les conservateurs perdent des points, je n’en ai pas entendu parler aujourd’hui. Le Canada s’enlise dans le sable mouvant électoral, c’est peut-être pour ça qu’il reste immobile, pour gagner du temps mais le résultat reste le même.
Heureusement que les nationalistes ont les Conservateurs à démoniser…
Ce genre d’ennemi est parfait pour leur guerre idéalogique. Si ils n’existaient pas, les nationalistes les auraient inventés.
Le refus systématique et automatique de tout ce qui est féderal est un des commandements les plus importants des dogmes séparatistes.
Rien de nouveau ici.
M. Pomerleau, toujours pertinent, ce qui vaut mieux qu’être impertinent, prétend, probablement justement, que M. Harper nous envoie la main ici en voulant dire que le Canada vous fait des byes byes, un signe que le Canada va se définir sans le Québec.
C’est une interprétation qui en vaut une autre mais si ça s’avère, faudrait que nos fédéralistes se servent de la chanson de M. Brel pour tenter de retenir le Canada dans le Québec en allant la chanter, sur la colline parlementaire d’Ottawa. Cette populaire chanson commence comme suit :
Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s’oublier
Qui s’enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Si, après ça, ils nous lâchent quand même, c’est qu’ils n’ont pas de cœur…genre.
Le Conservateur Meech- Moins Charest est en train de mettre fin a ce qui reste de fédéralistes au Québec en nous montrant avec Harper le véritable visage royaliste totalitariste de ce vieux système britannique orangistes basé sur les mensonges le vol et les massacres par des mesures de guerres abusives .
Nous assistons à la fin des mensonges des fédéralistes
Il me souvient avoir lu dans les mémoires de Iric Kierans, ancien ami et allié de René Lévesque, jusqu’à la création du PQ, ancien ministre des Affaires sociales et aussi ministre à Ottawa, pas longtemps, que dès 1870, les fonctionnaires fédéraux avaient tenté d’envahir un champ de juridiction provinciale. A l’époque, c’était encore Londres qui avait le gros bout du bâton. Londres a intimé l’ordre à Ottawa de rester dans sa cour et de s’occuper de ses affaires.
Chassé le naturel, comme on dit, et il revient au gallop. Ottawa a toujours désiré plus de pouvoirs. Maintenant, avec la Cour Suprème dans son camp, il a la partie belle. Il suffisait d’attendre. Aujourd’hui, les provinces sont à la merci de l’appétit insassiable des mandarins d’Ottawa. Et on connait le phénomène : plus on mange, plus l’estomac grandi et plus on peut manger. Un cercle vicieux.
A quand un gouvernement québécois assez intelligent et visionnaire pour se lancer dans l’aventure de la géothermie. Cela devrait nous donner quelque répis, au moins dans le chauffage des bâtisses, maisons et autres structures habitables.
ok ok d’abord , je me range à vos arguments.
Harper est pire qu’Idi Amine, il nous mène directement à un système totalitaire et surtout avec l’abolition de formulaire long pour le prochain recensement, il nous prouve hors de tout doute qu’il est prêt à n’importe quoi pour mettre le Québec à sa place en orangiste/impérialiste/royaliste/fondamentaliste religieux/créationiste et tous les istes que vous lui mettez sur le dos.
Maintenant on fait quoi ? On élit le Bloc afin de garantir le pouvoir au PCC et on écrit des papiers sur les blogues souverainistes se scandalisant qu’il est encore au pouvoir.
Et bien dans 50 ans, le Québec sera encore dans le Canada et les souverainistes de salon seront encore enragés.
Je promets de ne plus jamais écrire de mensonges fédéralistes, le Canada étant un « failed state« on a trop hâte de s’en découdre . Au lieu d’envoyer de l’argent à Ottawa pour qu’il le gaspille, on l’enverra à Québec où, tout le monde le sait, aucun gaspillage n’est permis car le modèle québécois a déjà mis fin au gaspillage des fonds publics.
M. Nismou a raison de prendre les choses avec humour.
Je crois que la fédération actuelle, à 10 provinces, est pleine de défauts et il serait bon d’en sortir mais je ne crois pas que c’est un enfer voué au génocide des francophones du Québec ou ils commencent, depuis 1960 et principalement, depuis 1976, avec le PQ, à prendre leurs places dans l’économie capitalistes en se débarrassant de l’église catholique qui nous enseignant que la richesse est un péché juste en dessous de l’impureté. Gang de …..sépulcres blanchis.
Des changements, du français itou mais en préservant l’économie et la meilleure entente possible avec nos voisins, acheteurs de nos produits.
Les martyrs du Canada ne font pas avancer LA cause, parce que ça manque de crédibilité. Nous ne sommes plus les nègres-blancs d’Amérique depuis plusieurs années. Si nous devenons bilingues, nous le sommes encore moins. Sky is the limit s’tie.
Il tient le discours de nègres blancs et dit ne pas être un nègre blanc , c’est ça être colonisé avec un cerveau rapetissé qui parle por son colonisateur