@ Vic Toews
Pendant que le gouvernement Harper s'entête à rendre facultatif le questionnaire long du recensement de Statistique Canada et ce, contre une montagne d'avis scientifiques contraires – dont celui du patron démissionnaire du StatCan -, le voilà qui entend financer la «sécurité» de certains «temples» de groupes religieux.
C'est que, selon Vic Toews, le ministre de la Sécurité publique: «The unfortunate reality is that Canada is not immune from violent acts that target individuals or groups based on their race, culture, religion or identity»
(Tr.: La triste réalité est que le Canada n'est pas à l'abri d'actes violents, qui ciblent des individus ou des groupes, basés sur leur race, leur culture, leur religion ou leur identité.)
Sans jugement aucun porté sur les «temples» en question ou les montants, voilà surtout un autre bel exemple de ce que j'appelle la stratégie de clientélisme chirurgical du Parti conservateur sous Stephen Harper. Lequel vise à séduire électoralement, entre de nombreux autres «segments» de la population canadienne, les éléments les plus socialement conservateurs de communautés ethno-religieuses – autrefois la chasse gardée du Parti libéral fédéral….
Mais c'est également un autre bel exemple du discours de la «peur» qu'il aime aussi entretenir dans la population… Depuis quelques semaines, on voit que cette «peur» entretenue comprend même, aux yeux du gouvernement, le danger imaginaire de voir des Canadiens emprisonnés pour avoir refusé de répondre au questionnaire long obligatoire du recensement… (Car, quitte à le répéter, aucun Canadien ne fut jamais emprisonné pour cette raison.)
Voir aussi: http://www.canada.com/nationalpost/news/toronto/story.html?id=bd3ce823-3e69-45b0-a0c4-dac7098b4993
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Sur les derniers développements dans la saga du recensement, voir: http://www.ledevoir.com/politique/canada/293358/le-recensement-sera-volontaire-point
Ainsi que la chronique de ma collègue Manon Cornellier dans Le Devoir de ce matin: http://www.ledevoir.com/politique/canada/293346/la-nouvelle-noirceur
Autre suggestion de lecture: une analyse percutante des années Harper et de l'état de la démocratie canadienne: http://www.ottawacitizen.com/news/less+proud+country/3330366/story.html
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@ Photo: Archives, CNN
Une chance « qu’on vous a » Mme Legault, même pendant les vacances !
Vous êtes une source fidèle de renseignements ! Si plus de gens vous lisaient, on aurait notre pays et nos lois ! Merci !
Dans
http://www.thestar.com/news/gta/crime/article/840938–ottawa-funds-temples-to-protect-against-hate-crimes
on lit: « On Tuesday, the federal government granted more than $60,000 to three Toronto-area institutions … »
Harper veut le vote des immigrants, comme les Libéraux le font depuis toujours.
N’oublions pas que les Québécois, par leurs impôts envoyés à Ottawa, acquittent le quart (25%) de la facture de ces dépenses …
La dernière annonce du parti de Stephen Harper va tout à fait dans le sens de la droite pure et dure.
Le 29 août 2009, un petit entrefilet perdu dans un recoin de La Presse annonçait qu’une subvention de $220,000 allait être attribué à dix synagogues et écoles juives de Montréal pour se protéger encore mieux des crimes haineux et » améliorer le sentiment de sécurité au sein des minorités culturelles. »
http://accommodementsoutremont.blogspot.com/2009/09/le-repere-des-heavens-angels.html
Pour parodier Jean Chrétien » Un jour ce sera fini les enfants qui jouent dans la cave avec des armes atomiques. »
On savait cette engeance intelligente. En voici encore une preuve. Très malin. Peu à peu, on grignotte une majorité éventuelle qui permettra de réaliser le maximum de dégats, sans entraves.
Il n’y a rien comme retourner les armes de l’adversaire contre lui.
Quelle bande de salauds ces Réformistes\Alliancistes\Conservateurs. Des fossoyeurs de notre pays, tel que nous le connaissions. Oui! On peut désormais parler à l’imparfait. L’entreprise de démolition est en marche et prend graduellement de la vitesse.
On nous prépare des lendemains qui vont chanter faux.
@ à lire aussi, une analyse percutante des années Harper et de l’état de la démocratie canadienne depuis (en anglais): http://www.ottawacitizen.com/news/less+proud+country/3330366/story.html
La bonne nouvelle provenant de ce gouvernement républicain à l’américaine installé à Ottawa qui veut absolument se démarquer des libéraux fédéraux tout en les transformant par leurs politiques en l’équivalent des démocrates américains c’est que les Canadiens de souche de centre ou centre gauche qui vivent dans les provinces libérales sur le (plan des moeurs) de la Colombie britannique et surtout de l’Ontario ne pourront maintenir leur vision idyllique d’un Canada uni, ouvert, démocratique et enclin au progrès. Les Canadiens d’origine britannique sont maintenant confrontés à l’importation au Canada du modèle de division politique proprement américain. Aux É.U, le nord, l’Est et l’Ouest appartiennent aux démocrates libéraux pendant que le Sud principalement et le Middle West sont d’appartenance républicaine conservatrice.
Si l’Ouest canadien dont l’Alberta est la province phare à travers relativement les conservateurs de Harper tentent à partir d’Ottawa mais assurément à partir d’Edmonton sur le moyen terme d’infléchir durablement le cours de la politique canadienne. l’Ontario sera contrainte d’évaluer sa capacité de maintenir son poids politique et économique dans ce Canada des sables bitumineux.
Si des nouveaux décideurs québécois de qualité supérieure émergent, ceux ci dans ce Canada pourront jouer des divisions croissantes entre les provinces du centre à Vancouver et Toronto et celles conservatrices de l’Ouest.
Si une fissure politique canadienne créé l’occasion de futurs cassures, rien n’interdira le Québec d’en profiter de cette instabilité afin de recréer la coalition nécessaire pour procurer au Québec la souveraineté et les clés lui permettant de disposer de son avenir.
C’est souvent la politique du pire qui fait mal qui provoque l’instabilité nécessaire pour forcer les citoyens et secondairement les politiciens de trouver la force d’agir pour mettre fin au statu quo canadien qui finalement n’aura réussi pour un temps certes de faire taire les aspirations québécoises mais qui en même temps aura préparé le lit après tant d’incurie libérale sous Chrétien et Martin à l’émergence d’un pouvoir conservateur à l’américaine à Ottawa!
C’est connus que les canadian financent à plein les sectes protestantes anti catholiques et les médias et associations des minorités ethniques car les orangistes très minoritaires au Canada dominent en divisant et en erradiquant le catholicisme qui est seul à menacer cette grande divisons capitaliste d’exrtrème droite royaliste .
Diviser pour affaiblir et règner
Je viens de lire l’article du « Ottawa Citizen » suggéré par Madame Legault – oui, oui, le très pro-séparation du Québec, gauchiste, communiste, anarchiste « Ottawa Citizen » – et comme je suis traducteur de métier, je ne résiste pas à l’envie de vous livrer ces quelques perles que j’y ai glanées :
Physicienne de grand renom, pacifiste, écrivaine, compagnon de l’Ordre du Canada et SURVIVANTE DES CAMPS DE LA MORT NAZIS, Ursula Franklin exprime sa « profonde inquiétude face à l’absence et à l’érosion de la démocratie au Canada ». Quand elle voit des ministres fédéraux tenir des conférences de presse pour annoncer des lois qui n’ont même pas encore été débattues à la Chambre des communes, elle y voit un contournement du processus démocratique. Et quand elle entend le premier ministre affirmer qu’il ne « fait pas confiance » à l’opposition, elle y voit du mépris pour la démocratie elle-même. « Qui veut vivre dans un pays où ceux qui ne pensent pas comme vous sont jugés indignes de confiance? », demande-t-elle.
Un journaliste allemand venu couvrir le sommet du G20 à Toronto a affirmé que les clôtures de Toronto lui rappelaient le mur de Berlin et Checkpoint Charlie.
Ned Franks, professeur de sciences politiques à la retraite et expert constitutionnel, suggère, à propos du Premier ministre Harper : « Nous devrions l’appeler le roi Stephen Premier du Canada, parce que c’est bien ainsi qu’il se comporte. »
Une dernière, pour la route : Jeffrey Simpson, chroniqueur au « Globe and Mail » (un autre journal à la solde du PQ, de Québec solidaire, de la CLAC et des puissants lobbyistes de gauche, sans doute), rapporte qu’à I’issue du sommet du G20 en Italie, en juillet 2009, Harper a déclaré : « Je ne crois pas qu’aucune taxe puisse être considérée comme une bonne taxe ». (Précisons ici que le mot « taxe », en anglais, recouvre à la fois les notions de taxes et d’impôt sur le revenu.) Et le réputé chroniqueur du « Globe and Mail » de commenter : « [c’est] l’une des déclarations les plus stupéfiantes, révélatrices et, pour tout dire, ignorantes qui aient jamais été formulées par un premier ministre… très, très effrayant, socialement et politiquement. »
Voilà, je vous laisse méditer là-dessus…
(P.S. : Pour ceux que ça intéresse, une pétition circule actuellement pour dénoncer ce gouvernement antidémocratique. Tapez « voices voix » dans Google, vous la trouverez facilement – dans les deux langues officielles.)
N’empeche, dans certains cartiers de Montréal, les arabes n’osent plus sortir tout seul le soir.
Je crois qu’il faut répéter que le vote des Québécois pour les candidats du Bloc québécois contribuent à maintenir Stephen Harper au pouvoir. C’est un fait historique que les gouvernements à Ottawa étaient défaits ou élus selon le nombre de sièges qu’ils obtenaient au Québec et en Ontario. Or Stephen Harper, sachant que les Libéraux ne prendront pas beaucoup de sièges au Québec (les Conservateurs non plus d’ailleurs), concentre ses énergies sur sa stratégie du « clientélisme chirurgical », et comme le souligne Josée Legault, il sera toujours heureux de diriger un gouvernement minoritaire de façon autoritaire. Dans le cas présent, l’Ontario se retrouve presque seule à faire contrepoids aux Conservateurs de l’Ouest.
Donc, il ne faudrait pas que les électeurs bloquistes se surprennent outre mesure de cette situation. À moins que, comme plusieurs, ils se moquent éperduement de ce qui arrive au niveau fédéral, ignorant qu’ils en sont également les victimes consentantes.
Merci Mme Legault pour cet article du Citizen. Cela me rassure sur la justesse de mes analyses et de mon jugement. 🙂
Quel fasciste, ce Harper.
Sieg Heil! à l’horizon, malheureusement.
Herr Harper a un petit jugement, un petit cerveau et trop de pouvoirs. Il ne doit jamais obtenir de majorité à Ottawa.
Mme Jean aurait dû dire non à M. Harper. Il ne lui a pas pardonnée de l’avoir retenu pendant des heures la première fois. La deuxième fois, il a tout simplement informé la GG, par téléphone, la dernière des impolitesses, qu’il prorogeait le parlement. Tient toi! Au diable le protocole et les bonnes manières.
Allons voter en masse contre Harper et ses sbires démocraticides. En se bouchant le nez, s’il le faut.
Harper a renoncer aux votes québécois pour les remplacer par « les votes ethniques », lesquelles sont plus proche des valeurs conservatrices que de celles des libéraux:
http://www.vigile.net/Le-recensement-les-Conservateurs
………..
Pierre Bouchard:
« Si des nouveaux décideurs québécois de qualité supérieure émergent, ceux ci dans ce Canada pourront jouer des divisions croissantes entre les provinces du centre à Vancouver et Toronto et celles conservatrices de l’Ouest. »
Vous avez raison.
Si les Libéraux étaient plus honnêtes, plus responsables, ils feraient une, ou des alliances avec les autres partis de l’opposition et auraient énormément plus de chances de former un gouvernement.
Tout est dans la manière. Il faut démoniser Herr Harper, preuves à l’appui, ce n’est pas le choix qui manque, et convaincre les électeurs, de l’Atlantique au Pacifique, que les Conservateurs sont les ennemis mortels de nos valeurs traditionelles.
Il s’agit, ni plus ni moins, de sauver le Canada auquel on tient et de défaire cet ennemi de l’intérieur qui lui n’aime pas ce Canada, preuves à l’appui encore une fois. Il faut concentrer notre feu destructeur de l’ennemi et sauveteur du pays sur ces ennemis mortels pour nos valeurs, en place depuis au moins les années trente, années de crise inhumaine.
Les Conservateurs souhaitent revenir à ses années bénies où les maudits pauvres en bavaient, c’était leur Karma, et où les riches buvaient du champagne et mageaient du caviard. Le temps béni, quoi. La justice naturelle : les riches en haut du pavé, les pauvres dans la rigole.
Herr Harper et ses acolytes ont besoin d’un bon psy.
M. Paquet,
On vous l’a déjà dit. En votant pour le Bloc, les Québécois constituent le dernier rempart contre une majorité conservatrice. Le Québec (13%) envoie, toute proportion gardée, une proportion plus faible de députés conservateurs au Parlement que l’Atlantique (28%), l’Ontario (48%), les Prairies (87%) ou la C.-B. (61%)
Le parti que vous semblez soutenir devrait plutôt tenter d’aller chercher des sièges en Ontario et dans l’Ouest s’il aspire à reprendre le pouvoir. Mais ce parti et son chef semblent à bout d’arguments pour changer la tendance de fond dans le RoC. Ça, c’est tout de même pas de la faute du Bloc!
Ce n’est pas en répétant la même bêtise à chaque enfilade que votre argument deviendra plus vrai.
La politique Canadienne est complètement dominé par l’Alberta, Ce que l’on oublie c’est que deriière l’Alberta il y a les majors pétrolières américaines qui dominent complètement ces pions politiques. Le Canada est devenu un petro state c’est ce qui explique sa métamorphose.
Le Bloc, en laminant la base électorale des libéraux fédéraux au Québec, aura permis à Harper au de s’installer pouvoir et catalyser la transformation politique de ce pays. Bref à le rendre de moins en moins désirable pour le Québec.
Comme je le disais dans le message précédent, c’est aux Canadiens de régler leurs affaires d’une certaine manière.
Il se joue présentement une joute politique au Canada à laquelle nous ne sommes pas invités, à moins de se comporter en groupe ethnique comme les boudhistes de la banlieue de Toronto qui vont quêter 55 000 $ pour des caméras de surveillance.
Évidemment, une américanisation de la politique canadienne accompagne ces changements. Il s’agit d’une acculturation à laquelle nous résistons mieux au Québec en raison de notre culture nationale. S’ensuit une série de différences irréconciliables qui nous forceront à prendre nos distances. Qu’il s’agisse d’une véritable confédération, de la souveraineté-partenariat ou de l’indépendance n’a pas tant d’importance que ça au fond.
[ » Le 29 août 2009, un petit entrefilet perdu dans un recoin de La Presse annonçait qu’une subvention de $220,000 allait être attribué à dix synagogues et écoles juives de Montréal pour se protéger encore mieux des crimes haineux et » améliorer le sentiment de sécurité au sein des minorités culturelles. »] – Mario Goyette
Ce à quoi j’ajoute qu’un « honorable » commentateur (aussi humble que son pseudo), faisait récemment étalage aux quatre coins de la blogosphère (bin oui, une sphère avec des coins!) du coût exorbitant de la protection des synagogues si on le compare à ce qu’il en coûte pour assurer la sécurité d’une église catho ou d’une mosquée.
Ce à quoi je conclus par ailleurs que le coût de la protection des synagogues pourrait sans doute être moins élevé si un certain État du Moyen-Orient se montrait plus tolérant à l’égard de populations qu’il prend en otage.
Puisque notre bon Premier Sinistre a a coeur de couper dans le gras, il me semble que s’il cessait d’être le plusse meilleur ami de cet État dont la forme (sur une carte géographique) évoque celle d’un poignard, et s’il faisait pression sur cet État-là, bin, on pourrait économiser un peu d’argenten subventions.
Je disais ça de même, là…
Comme je le disais plus haut, l’Alberta impose se intérêts énergétiques à Ottawa; cela fut particulièrement évident lors de la dernière conférence de Copenhague, ou le Canada est apparu comme le paria de la communauté internationale. En serait il autrement si les libéraux reprenait le pouvoir. La réponse est NON, le centre de gravité du pouvoir politique est passé à l’Ouest vers les provinces pétrolière et l’alternance n’y changerait rien. Voici pourquoi:
http://www.vigile.net/La-fin-du-Canada-de-Trudeau
Le Québec carbure à l’écologie, est francophone, pacifique, endetté et se méfie des religions et l’Alberta, au pétrole polluant, est anglophone, est guerrier, riche et Dieu, la reine qui le représente est le centre de leurs vies.
Les Albertains pourraient bien se tanner et finir par vouloir se séparer de ces incroyants de l’Est sans morale et sans sables bitumineux.
Aujourd’hui dans The Globe and Mail on a l’exemple parfait de ce que je disais plus haut: Ottawa ne peut se doter d’une politique nationale sur la réduction des gaz à effet de serre qui nuirait aux intérêts énergétique de l’Alberta. Québec, l’Ontario et la Colombie Britannique, ont pris le relais pour élaborer une politique (crédits carbones):
http://www.theglobeandmail.com/news/politics/ottawa-praises-three-provinces-set-to-introduce-cap-and-trade-system/article1655271/
Bref les provinces suppléent au gouvernement central lequel est devenu l’appendice des provinces pétrolières.
M. Pomerleau,
Est-ce que vous ne pourriez pas nous résumer votre point de vue. J’ai déjà suffisamment lu d’élucubrations et de pelletage de nuages sur vigile.net, pour ne pas avoir envie d’y retourner.
Monsieur Paquet !
La raison principale pourquoi le Bloc connaît un tel succès n’est rien d’autre qu’un manque de confiance important de la majorité des québécois francophones envers les deux formations fédéralistes que sont le PLC et PCC . Un gouvernement minoritaire avec les Conservateur ou les Libéraux est pour moi sans importance et même que je préfère cette situation à un gouvernement majoritaire de l’un ou de l’autre, qui pourrait être très néfaste pour le Québec bien entendu.
Votre petite chanson partisane n’a pas beaucoup d’impact et pour cause, nous savons tous et toutes au Québec qu’un candidat fédéraliste francophone qui gagne ses élections devient automatiquement un GRAND canadian et un bien PETIT québécois.
Ce n’est certainement pas avec des Josée Verner, Maxime Bernier, Justin Trudeau, Denis Coderre et Stéphane Dion que le Québec sera est entre bonnes mains. Pourquoi pensez-vous que les Québécois votent majoritairement pour le Bloc ? Par défaut tout simplement !
Personnellement je vote Bloc et si jamais le Bloc disparait je vais simplement annuler. Pas question pour moi de voter pour des Justin Trudeau et des Maximes Bernier !
Si tous les Québecois votaient pour le Bloc Harper et Ignattieff prendraient leurs trous avec leurs parasites royalistes et leur faux système fédéraliste
Claude Boucher mentionne avec justesse et je cite :
Il s’agit d’une acculturation à laquelle nous résistons mieux au Québec en raison de notre culture nationale.
S’ensuit une série de différences irréconciliables qui nous forceront à prendre nos distances.
Fin de la citation
Le Canada et le Québec sont effectivement en train d’évoluer et de construire leur avenir sur des modèles de société très différents dont certains aspects seront de plus en plus diamétralement opposés.
Les Québecois continueront à supporter majoriatirement le
Bloc Québecois parce qu’elle identifie ce parti politique à l’évolution actuelle et future de notre société que ce parti ou ses électeurs soient souverainistes ou non.
Le projet de société « républicain créationiste imbécile » proposé par le gouvernement conservateur deviendra au fil du temps une antithèse telle face aux aspirations « centre-gauche » des québecois que le nombre ( 12 ) de députés conservateurs élus au Québec diminuera graduellement
au fil du temps, surtout que déjà 4 de ces comtés sur les
12 sont très facilement regagnables par le Bloc aux prochaines élections fédérales.
En même temps, le programme politique actuel du PQ de récupérer un maximum de pouvoirs déjà prévus pour le Québec dans la constitution canadienne et l’élimination de toutes les intrusions du fédéral dans les champs de compétence du Québec est la bonne approche compte tenu
de l’évolution séparée des sociétés canadiennes et Québecoises.
On appelle cela faire « L’Indépendance Tranquille » du Québec, par défaut, par l’entremise des actions divisives des conservateurs et par l’intérieur même du Canada, comme un
Cheval de Troie.
Ce qu’on est incapable de changer, il faut au moins le décrire.
Rainer Werner Fassbinder.
Aujourd’hui, nous sommes tous le Numéro 6. Nous nous battons pour mettre fin au CDI canadien (Contrat de dépendance infinie). Au risque de VOIR rebondir une grosse boule blanche sur la plage, chargée de nous ramener dans l’île salvatrice monarchique btitannique.
You must conform!
http://www.youtube.com/watch?v=9TfdA9fWb_g&feature=related
Premier mythe: Stephen Harper est un grand stratège politique. Heu… Si c’est être un grand stratège que de transformer la saison morte de la politique pour mettre tout l’appareil gouvernemental dans l’eau chaude pour des conneries, on a pas la même définition du mot stratégie…
Deuxième mythe: le PCC est le seul parti a développer sa stratégie politique sur les sondages et a enrichir les sondeurs et autres fabricants de focus group. Peter Donolo, nouveau consigliere de Michael Ignatieff, ayant servi sous les ordres de Jean Chrétien, était a la tête de Strategic Counsel, une firme de sondages, justement. Depuis l’arrivée de Donolo et depuis le départ de Flanagan, le PCC vivote et n’avance plus que dans la mouvance Olympique et le PLC restructure son message de plus en plus sur le terrain.
Troisième mythe: le PLC a besoin de former une coalition avec le NPD pour reprendre la direction du Canada. Faux. Le PLC se présente déjà comme une coalition politique en elle-même rassemblant des progressistes pragmatiques ayant de meilleures antennes que le PCC en Ontario et dans certaines circonscriptions du Québec.
Quatrième mythe: le PLC a besoin d’offrir quelque chose a Pierre-Jean-Jacques pour espérer remporter la prochaine élection. Faux. Michael Inactif n’a qu’a attendre que le PCC se pende lui-même avec la corde qu’il achète a grands frais avec des deniers publics. D’ailleurs, le tour bus du chef du PLC n’est rien d’autre qu’un moyen de diversion pour laisser le champ libre aux lemmings imbéciles qui font n’importe quoi pour faire les machettes et occuper l’attention des Canadiens. A Harvard, on appelle cela « beware the busy manager ». Les conservateurs sont totalement désespérés et essaient de s’acheter des votes au lieu de continuer a prôner un agenda réformiste et une politique fiscale prudente.
Cinquième mythe: le PLC ne peut pas remporter un gouvernement majoritaire avec Michael Ignatieff ou le PCC ne peut être majoritaire sans le Québec. Faux. Les deux partis peuvent faire ce qu’ils veulent a condition que l’un des deux remportent la bataille de l’Ontario.
Sixième mythe: un cultural war est nécessaire pour que les libéraux remportent la prochaine élection. Faux. Le PLC va adopter la plateforme abandonnée par le PCC et dire aux Canadiens que Michael Ignatieff a eu cette idée en parlant au Canadiens. Le PCC va crier au viol ou au vol mais le bon samaritain libéral lui répondra qu’il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée et le public comprendra que Michael est sain d’esprit pas a peu près et les nationalistes mous qui votent pour le Bloc a condition que le PQ ne monte pas dans les sondages vont comprendre de quel bord leur pain va mieux être beurré cet hiver. Le Bloc va perdre des circonscription aux prochaines élections et aussi son chef.
Huitième mythe: le Québec est un rempart contre le conservatisme. Absolument pas. La réalité des derniers résultats électoraux démontrent que le centre-droit au Québec l’emporte haut la main sur toutes les tendances gauchistes. Il n’y a que dans certains médias que l’on entretient cette idée essoufflée de résistance progressiste. La révolution tranquille a été le fait de très peu de personnes très éduquées et bien intentionnées qui jettent sur la Belle Province un regard sceptique quant aux résultats actuels. De plus, le Québec est rempli de résistants de la dernière heure. En fait, l’Union Nationale survivait encore avant que le PQ la rende obsolète sur le plan de l’identité nationale. Tout comme l’ADQ disparaîtra a son profit dans moins de quatre ans. Tout le modèle québécois est en train de partir en vrille parce que papy ne fait plus de résistance ni de desobeissance civile efficace et que les WIFIls de la liberté d’aujourd’hui se contrefoutent du sort de leur voisin et, encore plus, du clochard qui les empêche de coucher dehors dans des sacs de couchage pour s’acheter un iphone 4G tranquille…
Neuvième mythe: Stephen Harper est un homme de l’Ouest. Faux. Monsieur est né physiquement en Ontario et a fait son rebirth politique dans l’Ouest. Nuance. Et il est d’autant plus ironique que cet Ontarien de naissance soit aujourd’hui incapable d’accomplir son rêve parce qu’il est incapable de revenir chez lui… Et ce, même avec l’aide du « dream team » de Mike Harris parmi ses proches conseillers ou alliés! LoL
Dixième mythe: la droite est unie derrière le leadership de Harper et il n’y a que Ignatieff pour se faire jouer dans le dos. Faux. Flaherty, Bernier et bien d’autres a l’extérieur du cercle des convertis aux forces de l’ARC sont en rang pour prendre sa place. Une rumeur court toujours quant au destin de Capitaine Canada. Soit pour le Sénat (ce qui m’etonnerait), soit pour la direction du PCC (ce qui serait hilarant puisque Charest pourrait détruire deux fois plutôt qu’une les conservateurs au Canada !).
Onzième mythe: le NPD est maintenant un joueur majeur sur l’échiquier politique canadien. Faux. Le parti anarchiste est devenu la principale force politique du pays. Avec un taux d’abstention qui frise les 40%, ceux qui prennent le pari d’envoyer chier tout le système l’emportent de beaucoup sur le faible 22-23% d’intention de vote que va chercher Jack Layton. Un score pas ben ben plus reluisant que Ed Broadbent, en passant.
Douzième et dernier mythe: il faut faire court et résumer sa pensée a l’extrême sur un blogue en utilisant l’insulte, l’exagération, la dérision, le mépris, la provocation burlesque, la collaboration d’un troll ou l’ensemble de ces techniques pour avoir de l’impact dans une discussion.
Les libéraux reviennent au pouvoir majoritaire s’ils sont en mesure de provoquer des élections en automne.
Les conservateurs perdront leur gouvernement minoritaire en hiver s’ils provoquent des élections a ce moment-la.
Peu importe le scénario, les bloquistes vont reculer dans les intentions de vote a mesure que le printemps 2011 s’approchera. Time is not on their side. La population est tellement écoeurée d’en apprendre sur la manière dont fait de la saucisse parlementaire en ce moment qu’elle votera pour n’importe qui pouvant lui assurer quatre ou cinq ans de break politique. Le slogan de la prochaine campagne liberale: voter pour nous et on va vous crisser la paix partout dans le monde. En Afghanistan comme au Canada.
Enfin, c’est la dernière crise que provoque Harper et il le sait. Son bunker est au courant. Le hello kitty qui aime les Beatles va se faire sortir par celui a qui il a offert son prochain GG. Bonne nouvelle pour la Wild Alliance. Pour le PQ… On verra. Il s’agit la d’un jeune parti qui a vieilli bien vite après le passage de Bernard « je parle en latin a tout le monde » Landry. Espérons que Pauline sait parler français et que son anglais sera meilleur un de ces jours…
Aux prochaines élections fédérales, pour qui et surtout pour quoi voter ?
Pour le NPD centralisateur? On n’en veut pas du NPD centralisateur, qui veut que le fédéral contrôle la santé et l’éducation au Canada, alors que ce sont des juridictions exclusivement provinciales. Non merci. Il ne prendra jamais le pouvoir, pas plus que le Bloc.
Pour le PLC commanditeux et qui a imposé au Québec sa Constitution niant à toute fin pratique le rôle fondateur des canadiens-français et des Québécois, le parti du vol du référendum de 1995, le parti de la clarté-camisole-de-force? Non merci.
Pour le PC de Harpeur? On n’en veut plus de guerre en Afghanistan (qui aura coûté 5 milliards aux Québécois) et de gens qui veulent mettre des enfants en prison. On n’en veut pas d’un parti qui bafoue le parlementarisme, donc la démocratie. Non merci.
Comprendra-t-on une fois pour toutes que le bi-partisme, c’est FINI au Canada? L’ère des deux partis gouvernement-opposition est révolue parce qu’anti-démocratique. Ce n’est pas démocratique, car un parti peut être au pouvoir alors que la majorité des gens est contre eux.
Apprenons à vivre avec la concertation et la coalition plutôt qu’avec le parti unique qui ne représente que 36% de la population. Alors, la solution est la coalition et la concertation entre les divers partis pour gouverner dans les intétêts de l’ensemble des citoyens et non pas dans l’intérêt d’un seul parti.
Je crois que la seule solution pour les Québécois actuellement, en attendant la souveraineté du Québec, est d’avoir à Ottawa un gouvernement de coalition où le Bloc aura son mot à dire et où on ne pourra pas cross(…) le Québec comme les gouvernements majoritaires libéraux et conservateurs l’ont fait dans le passé.
Avec le Bloc, nous aurons le choix de voter pour un parti qui n’est pas inféodé au ROC. Avec le Bloc, “Heureusement on a un parti propre au Québec”, dans tous les sens.
La pertinence du Bloc s’accroît avec le temps, quand on voit l’inanité, la fourberie et l’insignifiance des autres partis.
Amis bloquistes,
Si cette situation fait votre affaire, j’imagine que vous allez arrêter de vous plaindre.
G.P.
M Harper s’aliène de plus en plus les Québécois. Il travaille sans le savoir pour la souveraineté du Québec.
Le Canada n’est pas UN vrai pays, il y a en réalité DEUX pays au nord du 45e parallèle.
Deux langues, deux mentalités, deux pays.
« C’est justement le petit nombre de députés conservateurs qui sont élus au Québec qui permettent à Stephen Harper de former un gouvernement minoritaire, et par conséquent c’est l’absence, ou le petit nombre de députés d’un parti de l’Opposition, en mesure de gouverner, qui perpétue cette situation ». – Georges Paquet
= = =
J’ose espérer, Monsieur Paquet, que vous n’utiliserez pas, pour me décrire, le qualificatif que vous avez utilisé pour décrire M. Boucher.
J’ai analysé les résultats du scrutin de 2008, comté par comté. Quand un candidat terminait CONFORTABLEMENT 2e derrière le Bloc, je lui ai concédé la victoire. Dans 18 comtés, le résultat était « too close to call »,
Là où le Bloc n’avait pas réussi à faire élire son candidat, j’ai réparti ses votes en fonction de certaines affinités naturelles (les préoccupations des électeurs bloquistes me semblent partagées davantage par le NPD que par le PCC ou le PLC), mais là où le NPD était trop loin derrière, je l’ai considéré incapable de séduire suffisamment d’électeurs du Bloc. Par contre, quand le NPD tirait de l’arrière par 500 voix…
Au cas de doute, j’ai attribué un tiers de comté, ou un demi comté selon le cas, aux partis qui auraient eu des chances de l’emporter. Méthode empirique, certes, mais c’est quand même plus fiable que « rien pantoute ».
J’arrive donc au résultat suivant:
PLC , 27 comtés relativement certains, plus « entre 7 et 11 » comtés additionnels
PCC, 27 comtés, plus « entre 5 et 8 »
IND: André Arthur, foncièrement Conservateur
NPD: 2 comptés, plus « entre 1 et 4 »
= = =
Les Conservateurs ont obtenu 143 sièges, lors du dernier scrutin en 2008, dont 10 au Québec. Sans le Bloc, ils en auraient eu entre 17 et 25 de plus.
Les Conservateurs étaient à 12 sièges (en réalité, 11; André Arthur vote avec Harper) d’un gouvernement majoritaire. Sans le Bloc, ils auraient obtenu un minimum de 160 des 308 comptés. Et sans doute 165.
M. Boucher avait donc raison: le Bloc a empêché Stephen Harper d’obtenir le gouvernement majoritaire qu’il souhaitait.
= = =
Je n’ai pas fait le même exercice pour l’élection générale de 2006. Mais à l’oeil, avec ou sans le Bloc, le Canada aurait quand même élu en 2006 un gouvernement minoritaire, vraisemblablement conservateur.
Je crois que vous devez des excuses à M. Boucher. Désolé…
Le PLC est composé de trop d’arrivistes pour faire, pour le moment, les choix qui s’imposent pour réaliser une coalition stratégique avec l’opposition.
Qui trop embrasse, mal étreint. Certains Libéraux influents n’ont pas encore compris que l’heure des grands changements avait sonnée. Ils sont encore dans le passé. Ce temps est terminé. Il y a chez les Libéraux des esprits éclairées qui soutiennent cette stratégie d’alliance, on l’a vécue sous M. Dion. Cette stratégie est morte avec l’arrivée du Comte Ignatieff, digne représentant de la vieille école moribonde et condamnée à disparaître, faute de pertinence.
Le NPD n’est pas imperméable aux changements. Il s’aura mettre de l’eau dans son vin si on sait s’y prendre. Dans une négociation, les deux partis doivent faire des concessions pour atteindre un objectif commun et désirable pour le bien de la nation. Des personnes de bonne volonté savent s’entendre.
Servir la nation rend les concessions plus faciles. Lorsqu’on est là pour sa petite personne, c’est plus difficile. Ce que l’on cherche : des serviteurs de l’Etat, pas des maîtres esclavagistes comme le PCC.
Le Bloc peut très bien soutenir sans être partie, bien que cela ne me défriserait pas du tout qu’il fasse parti d’un gouvernement de coalition. Les Québécois ont aussi le droit de gouverner le Canada. Tant que le Québec fait parti du Canada il a le droit de s’assoir à la table des décideurs. Au moins, avec le Bloc, on est assuré qu’il ne soutiendra pas une ou des politiques contraires aux intérêts vitaux du Québec. Honnêtement, je ne crois pas cela possible, mais on peut toujours rèver.
On a déjà écrit que les jours de Herr Harper étaient comptés s’il ne parvenait pas à obtenir un gouvernement majoritaire aux prochaines élections. Nous n’avons aucune garantie que son remplaçant serait une amélioration. Après tout, il viendrait du même arbre…
« Pourquoi pensez-vous que les Québécois votent majoritairement pour le Bloc ?«
Le bloc a reçu 38 % des votes aux dernières élections, c’est bien plus près du tiers que de la majorité.
« Le Canada n’est pas UN vrai pays, il y a en réalité DEUX pays au nord du 45e parallèle.
Deux langues, deux mentalités, deux pays.«
Si les vrais pays se limitaient à ceux qui n’ont qu’une seule langue, la liste de « vrais pays« serait bien courte. Au Québec nous comptons beaucoup de langues amérindiennes. Faudrait éliminer l’Irlande, la France, la Belgique, la Suisse, l’Espagne, l’Italie, la Roumanie, la Russie, l’Ukraine, les pays baltes, la Suède, le Danemark, la Finlande, presque tous les pays d’Afrique, l’Inde, la Chine, l’Iran, le Mexique, etc etc S’il fallait que chaque nation ait un siège à l’ONU (il y a 6000 langues au monde) faudrait louer le Madison Square Gardens pour l’assemblée générale.
« On a déjà écrit que les jours de Herr Harper étaient comptés s’il ne parvenait pas à obtenir un gouvernement majoritaire aux prochaines élections. Nous n’avons aucune garantie que son remplaçant serait une amélioration. Après tout, il viendrait du même arbre… » – Serge Gingras
= = =
Du même arbre Canadian Alliance / Reform Party, certes.
Mais d’un point de vue strictement religieux, Harper fait partie de l’aile « progressiste » du PCC, en ce sens que contrairement à plusieurs ministres de son Cabinet, il n’est pas créationniste.
C’est déjà un gros, gros, gros PLUS, non?
Par contre, à défaut d’être créationniste, le créateur du cabinet était peut-être un peu crétin
A la UNE du Publi-Sac de Quebecor aujourd’hui, l’interprétation d’un sondage Léger & Léger auprès des Québécois.
Ceux-ci le trouvent confiant mais hypocrite.
1) En quoi est-ce une nouvelle ?
2) Que doit-on comprendre d’une telle UNE ?
Quelque chose me dit que le Québec n’est peut-être pas aussi monolithique que certains voudraient le faire croire ICI…
—
@ Nismou
Je crois que vous marquez un point ICI. Encore faudrait-il que ce soit dans le filet des souverainistes.
Il faudrait que les pequistes ou les bloquistes soient des suprématie du français pour que votre sortie soit tout a fait convainquante.
Bien entendu, le combat pour la langue est une obsession pour des éléments externes au PQ ou au BQ.
A l’intérieur, la ligne de ces deux partis est loin d’être aussi claire que certains le prétendent.
Le véritable enjeu de l’indépendance est davantage culturel que linguistique. N’en déplaise a Joseph Facal, la langue n’est pas le seul vecteur culturel d’une nation.
Le nationalisme civique et l’intégration culturelle de la jeunesse quebecoise de souche dans sa propre culture sont bien plus importantes.
Bref, l’élection a venir sera spectaculaire ou ne sera pas. La victoire, elle, sera participative et collective ou elle ne sera que le fait d’une clique politique mieux organisée que l’adversaire.
@Yalpé Nismou
Si tous les fédéralistes étaient affligés du mal dont votre pseudo laisse entendre que vous êtes malheureusement affligé, ne vous en faites pas pour… l’inDÉBANDANCE du Québec. Ça va… venir.
M. Warren Peace,
Je ne dois d’excuses ni à vous ni à M. Boucher. Les libéraux ont traditionellement remporté un majorité de sièges au Québec. Je maintiens que l’Ontario et le Québec ont été les deux provinces qui ont fait la différence dans la défaite ou l’élection d’un gouvernement majoritaire. On ne peut pas extrapoler, comme vous le faites, les résultats d’un vote ou d’un sondage comme si les autres facteurs ne jouaient pas. Par exemple, quand les sondages donnent les conservateurs en avance, il est fréquent que les votes libéraux s’expriment en masse et empêchent l’élection de candidats conservateurs. Mais si ce phénomènenne joue pas, on ne peut pas deviner ce qui serait adevenu si… si… si… On ne peut que constater que le jeux des sondages et des élections ne fonctionne pas, et que les résultats cont ce qu’ils sont. Les Conservateurs sont au pouvoir, et ils pourraient bien y demeurer encore un bon bout de temps.
Mais, comme je l’ai dit plus haut, si la situation vous convient, vous ne trouvez certainement pas de raisons de vous en plaindre.
G.P.
« Au moins, avec le Bloc, on est assuré qu’il ne soutiendra pas une ou des politiques contraires aux intérêts vitaux du Québec.«
Faux, il faudrait ajouter: aux intérêts vitaux >du mouvement souverainiste> du Québec. C’est la grande faiblesse du Bloc que de croire que les intérêts du mouvement souverainiste sont exactement les mêmes que ceux du Québec tout entier. Le Québec possède des intérêts supérieurs qui, n’en déplaise aux souverainistes, sont parfois en nette contradiction avec ceux du mouvement.
Les accords du Lac Meech en sont un exemple . Les souverainistes étaient tellement contre qu’ils ont tout fait pour dérailler le processus. Un observateur non partisan conclut facilement que ces accords représentaient une amélioration substantielle pour le Québec. L’échec du Lac Meech fut un tonus remarquable pour le mouvement souverainiste. La faveur populaire pour la souveraineté a même atteint son paroxysme suite à l’échec de Meech.
@ Peace, Yalpé Nismou
Oui, en effet, le Grand Soir, ça sera la grande débandade…
Jeu de pseudos. On m’a dit récemment ici qu’il fallait mieux en rire.
Le Canada sur le bord de l’implosion.
Avant d’accuser les souverainistes de vouloir briser le pays, le Canada se débrouille très bien tout seul pour y arriver.
Nous voulons de l’action! insiste Harper en Septembre 2006 à propos de la réforme du Sénat. Au bout d’un 4e projet de loi à la Chanbre des communes… Rien, niet, nothing.
Comme le disait Chateaubriand dans ses mémoires d’outre-tombe:
L’immobilsme politique est impossible; force est d’avancer avec l’intelligence humaine.
Le Canada s’est enfermer dans une cage constitutionnelle et à jeter la clé pour ne pas satisfaire les autochtones, les québécois, les Sénators…
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2010/04/06/128563.shtml?auteur=2092
L’Alberta, centre de décisions du Canada. Le Canada et sa réputation internationale vont plonger. Une occasion pour le Québec de retrouver son souffle politique. Le Bloc bloque la députation fédérale québécoise, toutefois il respecte trop les règles du parlement fédéral, le Bloc s’institutionnalise trop à Ottawa. Ce que peuvent percevoir des jeunes québécois lorsqu’ils se déplacent encore pour voter car de plus en plus de jeunes d’ici sont tentés par le N.P.D.
Le Bloc n’est pas parfait, gardons notre sens critique.
@Georges Paquet
Ce n’est pas à ceux qui votent Bloc qu’il faut s’en prendre et accuser de maintenir Harper au pouvoir. Nous ( car je m’inclus) n’avons pas à prendre cette responsabilité qui ne nous appartient pas plus à nous qu’à tous les autres.
La solution est bien simple: que le PLC et le NPD jouent leur rôle d’opposition, prennent leurs responsabilités et boutent Harper et ses sbires dehors. Ils peuvent le faire mais n’en ont p-as le courage.
Permettez-moi de prendre un moment pour vous dire tout mon plaisir de lire les propos de ce cher Warren Peace — il y avait bien longtemps me semble-t-il? –, c’est bon de vous lire à nouveau.
En fait, vous constituez, comme M. Boudrias, un excellent remède à la dysfonction, fut-elle érectile ou argumentaire…
M. Georges Paquet:
« Je ne dois d’excuses ni à vous ni à M. Boucher. Les libéraux ont traditionellement remporté un majorité de sièges au Québec…On ne peut pas extrapoler, comme vous le faites, les résultats d’un vote ou d’un sondage comme si les autres facteurs ne jouaient pas »
C’est pourtant ce que vous faites en affirmant péremptoirement que le Bloc a empêché le PLC de prendre le pouvoir en 2008.
Vous avancez, pour seul argument, que le Québec est un terreau fertile pour le PLC. Ah oui? Depuis 1984, le Québec a élu plus de Conservateurs que de libéraux…
Vous rêvez encore de la vague rouge de 1980, alors que seul Roch Lasalle avait échappé au balayage?
Il y a 30 ans de cela. La bonne partie des électeurs de 1980 est décédée. Tout comme Trudeau, qu’ils avaient élus. Et aucun électeur de moins de 46 ans en 2010 n’avait le droit de vote en 1980. Intéressant, quand on sait que la moitié des Québécois est âgée de moins de 41 ans!
S’il vous plait de vivre dans la nostalgie d’un passé révolu depuis 30 ans, grand bien vous en fasse, monsieur; pour ma part, je vis au présent, et la réalité du présent, c’est que le vote fédéraliste des francophones, dans le Québec contemporain, favorise davantage le PCC que le PLC.
= = =
« Mais, comme je l’ai dit plus haut, si la situation vous convient, vous ne trouvez certainement pas de raisons de vous en plaindre. »
Et qu’est-ce qui vous fait dire que la situation me convient, au juste?
En réalité, je m’en désole (de cette situation), et probablement bien plus que vous ne vous en désolez vous-même.
Mon analyse du vote n’a rien à voir avec mes convictions personnelles. Votre analyse à vous, par contre, c’est du wishful thinking.
Dans un comté où le Bloc obtient 17000 voix, le PCC, 15000 et le PLC, 2500, vous croyez que la disparition du Bloc donnerait le comté aux libéraux par la seule force de votre pensée? Pour ma part, je préfère voir clair et constater – même si ça me met en rogne – que c’est le Conservateur qui remporterait ce comté si le Bloc devait se saborder.
Votre partisanerie vous aveugle.
Je vous mets d’ailleurs au défi de citer une étude sérieuse – une seule! – démontrant que n’eut été de la présence du Bloc, Stéphane Dion serait devenu premier ministre en 2008. Une seule, monsieur Paquet.
Mais vous ne trouverez pas.
Bonjour Objecteur,
Je suis flatté, et vous suis reconnaissant; l’oubli est une bien triste chose.
Plus triste encore, c’est l’oubli des politiques un peu tristes qui permet à la bêtise d’être encore plus bête et de nous rendre encore un peu plus tristes.
Il n’y a que la lumière qui puisse nous libérer de Grande Nouèrceur qui nous vient de l’Alberta.
Fait divers.
Vic Toews a une ressemblance avec Jack Layton, chef du Nouveau Parti Démocratique fédéral. En 2003, il a temporairement rasé sa moustache afin d’empêcher la confusion. Il a subséquement prit part au dîner de cons de la galerie de la presse parlementaire en 2004.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vic_Toews
La réputation d’une personne est-elle plus importa
Ce n’est pas d’hier que nous entendons que la justice n’est pas parfaite. Par contre, de plus en plus la justice devient inégale dans ses jugements. Se peut-il que maintenant la réputation de quelqu’un soit plus importante que la vie d’une personne. Ici je compare la cause du juge Yves Alain, qui lui, a été arrêté, car son taux d’alcool était trois fois supérieur à la limite permise et qui a reçu une amande de 1300$ et celle de Jeff Fillion qui aurait porté atteinte à la réputation de Soph…
Le juge Yves Alain pourra continuer d’exercer
Par : Droit-inc.com le : 2007-08-21 14:21 EDT
Image d’article
Malgré avoir été reconnu coupable de conduite avec facultés affaiblies
Yves Alain, juge à la Cour supérieure du Québec, peut continuer d’exercer ses fonctions judiciaires.
Ainsi en a décidé le Conseil canadien de la magistrature, qui a annoncé aujourd’hui les conclusions de son examen d’une plainte contre le juge Alain.
Le juge Alain a été arrêté le 7 décembre 2006 par la police pour conduite avec facultés affaiblies et reconnu coupable de cette infraction par la suite.
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Le Conseil canadien de la magistrature termine son examen d’une plainte contre le juge Yves Alain
Ottawa, le 21 août 2007- Le Conseil canadien de la magistrature a annoncé aujourd’hui les conclusions de son examen d’une plainte contre l’honorable Yves Alain, juge à la Cour supérieure du Québec. La plainte a été déposée par le juge en chef du Québec, l’honorable Michel Robert.
Conformément aux Procédures relatives aux plaintes du Conseil, la plainte a été transmise à l’honorable John D. Richard, juge en chef de la Cour d’appel fédérale et vice-président du Comité du Conseil sur la conduite des juges. Le juge en chef Richard a examiné la nature de la plainte concernant la conduite du juge Alain le 7 décembre 2006, lorsque ce dernier a été arrêté par la police pour conduite avec facultés affaiblies et reconnu coupable de cette infraction par la suite.
Le juge en chef Richard a examiné la conduite du juge Alain ainsi que les commentaires que ce dernier a fournis en réponse à la plainte. Le juge en chef Richard a constaté que le juge Alain a exprimé de sincères regrets et qu’il a reconnu que sa conduite ce jour-là était manifestement déplacée et qu’elle pourrait avoir terni l’image de la magistrature. Il a aussi constaté que le juge Alain a assumé l’entière responsabilité de son comportement, qu’il a plaidé coupable aux accusations portées contre lui et qu’il a accepté sans poser de questions la peine proposée par le procureur.
Le juge en chef Richard a indiqué très clairement que la conduite avec facultés affaiblies est une infraction qui doit être fortement dénoncée. Selon les circonstances, un juge qui se livre à un tel comportement pourrait ne plus être en mesure d’exercer ses fonctions judiciaires.
Dans ce cas-ci, bien que les actions du juge aient été manifestement incorrectes, le juge en chef Richard a fait observer qu’il s’agit d’un incident isolé, que le juge Alain a reconnu la gravité de l’affaire et qu’il s’est engagé à éviter une telle conduite dans l’avenir. De plus, le juge en chef Richard a fait remarquer que le juge Alain jouit d’une excellente réputation parmi les juristes et qu’il a toute la confiance de son juge en chef et des principaux membres du milieu juridique. Par conséquent, le juge en chef Richard a conclu que le juge Alain peut continuer d’exercer ses fonctions judiciaires de manière juste et objective.
Jean Charest et les juges
Si les révélations de l’avocat Marc Bellemare à l’effet que les grands financiers du PLQ ont leur mot à dire dans la nomination des juges au Québec s’avèrent fondées, il faudra en conclure que Jean Charest n’apprend pas de ses erreurs.
Il faut savoir que ça fait au moins 20 ans que Jean Charest joue avec le feu en entretenant des relations fort particulières avec le judiciaire. Dès 1990, ce dernier a dû abandonner le poste de ministre de la Jeunesse et du sport amateur qu’il occupait dans le cabinet conservateur de Brian Mulroney, et ce, parce qu’il s’était permis de téléphoner au juge Macerola pour défendre l’entraîneur Marc St-Hilaire, dont il jugeait injuste l’exclusion de l’équipe canadienne aux Jeux du Commonwealth. L’avocat Charest devenu ministre ne semblait alors pas comprendre l’importance de l’indépendance du judiciaire eu égard au politique. Malheureusement pour lui, il est tombé sur un juge plus zélé que les autres, juge qui ne tolérait absolument pas les pressions politiques et qui a, à cause de cela, dénoncé publiquement Charest. De ce fait, ce dernier a dû démissionner.
Le chroniqueur Yves Boisvert indiquait, à la suite de la plus récente sortie de Marc Bellemare, que la pratique voulait que les gouvernements ne choisissent pas nécessairement les meilleurs candidats pour occuper les fonctions de juge. L’important étant de choisir des candidats compétents, certes, mais provenant de l’intérieur du même camp politique. Pratique qui a toujours semblé plaire à la gang à Charest.
En 1991, Léo Daigle et Paul-Marcel Bellavance ont été nommés juges à la Cour supérieure. Jusque-là, rien d’anormal. Mais le dossier devient plus inquiétant dès que l’on souligne le fait que Daigle a été des années durant (avant de devenir juge, bien sûr) un organisateur politique de Jean Charest. Bellavance, quant à lui, avait jusque-là occupé le poste de président de circonscription pour les conservateurs à Sherbrooke. Il s’agit ici de deux hommes qui étaient des militants de Jean Charest.
En 1981, 74 députés fédéraux Libéraux du Québec ont voté contre les intérêts du Québec. On avait pas besoin du scandale des commandites pour les discréditer ad vitam eaternam. Ce simple fait suffisait.
M. Chrétien a été élu Premier ministre de canada malgré l’absence de soutient du Québec. C’était une première.
Malheureusement, Herr Harper peut très bien réaliser le même exploit. D’où le besoin de coalition contre ces anti-Canadiens pro-Américains.
En passant, M. Parizeau a récemment admit que les accords de Meech étaient un grand danger pour la solidité du Canada. Il s’est bien gardé d’en souffler mot au moment où le combat faisait rage. Comme quoi, toute vérité n’est pas bonne à dire, à certains moments… Le coquin.
Les accord de Meech, après le passage de John James Charest, n’étaient plus les accords de Meech, première cuvée. Comme la Loi 101 après le passage par la Cour Suprême…
Bonne nuit!
Les insinuations malveillantes de Louis Fontaine.
Comment M. Fontaine peut-il sérieusement débuter son texte en disant: « Si les révélations de l’avocat Marc Bellemare à l’effet que les grands financiers du PLQ ont leur mot à dire dans la nomination des juges au Québec s’avèrent fondées, il faudra en conclure que Jean Charest n’apprend pas de ses erreurs. »
M. Fontaine sait pourtant que Marc Bellemare n’a fait aucune révélation et qu’une fois que tous les obstacles réels ou imaginaires aient été levés, M. Bellemare refuse de se présenter devant tous ceux qui l’invitent à dire ce qu’il dit qu’il a à dire.
Et M. Fontaine, en toute amitié pour le juge Yves Alain, rapelle avec longueur et moultes détails, les problèmes qu’a eu ce juge, pour avoir été pris à conduire son véhicule avec un taux d’alcool au dessus de la limite officielle.
On doit probablement en attendre d’autres du genre, de la part de Louis Fontaine. Quand on a un parti pris, c’est pour longtemps…
G.P.
Je n’ai pas vu les commentaires de M. Paquet à ma réponse d’hier soir. Ça n’a pas d’importance, parce que plusieurs personnes que je remercie, sont allées aux sources et ont fait les mêmes calculs que moi.
N’empêche que le problème du Parti libéral du Canada reste entier. La dernière fois, Dion a fait élire 77 députés et Harper 143. La majorité requise est de 155.
La seule manière pour Ignatieff de remonter la pente et de mettre en place un gouvernement, c’est d’aller rafler des sièges aux conservateurs, et l’endroit c’est d’abord et avant tout l’Ontario, hors Toronto. C’est là que Chrétien a fait ses majorités des années 90.
Ignatieff a besoin de renverser 33 ou 34 sièges et la plupart de ces sièges-là sont à l’ouest de l’Outaouais. J’espère pour lui que ses conseillers le savent.
» Se peut-il que maintenant la réputation de quelqu’un soit plus importante que la vie d’une personne. Ici je compare la cause du juge Yves Alain, qui lui, a été arrêté, car son taux d’alcool était trois fois supérieur à la limite permise et qui a reçu une amande de 1300$ et celle de Jeff Fillion qui aurait porté atteinte à la réputation de Soph… » – Louis Fontaine
= = =
Je vais devoir corriger, M. Fontaine.
Vous confondez la justice pénale, la justice civile et la justice administrative..
C’est une loi fédérale (le Code criminel) qui fait de la conduite en état d’ébriété un crime. Le Code prévoit une peine d’emprisonnement lorsqu’il y a récidive. Le juge Allain n’a donc bénéficié d’aucun traitement de faveur; l’amende de $1300 est conforme à la jurisprudence et je précise que ja Justice, à cet égard, n’a rien d’arbitraire.
La « plainte disciplinaire » devant le Conseil de magistrature appartient au domaine du droit administratif. Il n’aurait pas été convenable qu’il juge lui-même des personnes accusées de facultés affaiblies mais cela n’arrivera pas; ce sont des juges de la Cour du Québec, nommés par Québec, qui entendent les causes de facultés affaiblies. Juge à la Cour supérieure, le juge Allain a été nommé et est payé par Ottawa.
Les destitutions de juges pour cause de « mauvaise conduite » se comptent sur les doigts de la main.
Il y a eu le juge Landreville, en Ontario, dans les années 60; coupable de corruption et destitué par le gouvernement Pearson. Il y a eu le juge Robert Flahiff, à Montréal, coupable de blanchiment d’argent alors qu’il était avocat mais condamné après qu’il eut été nommé juge. Flahiff avait fait l’objet d’une demande de destitution mais il a préféré démissionner et recevoir sa pension!
Vous aurez noté que les accusations sont plus lourdes, pour ces deux juges, que le cas du juge Allain; vous évoquez avec raison le danger qu’il a pu constituer en conduisant avec .025 mais ce dont il était accusé, c’était une infraction pour laquelle la peine attendue est une simple amende.
Résulta prévisible, donc, devant le Conseil de la magistrature. Prévisible, dans le sens de « conforme au droit ».
Il y a eu le juge Cosgrove, dont vous lirez l’histoire avec intérêt: le pire cas de nomination politique (nommé.juge par le cabinet Chrétien alors qu’il était encore ministre dans le cabinet Chrétien… Faut le faire! Premier cas de destitution pour cause d’incompétence crasse!
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/yves-boisvert/200904/02/01-843016-lexpulsion-dun-incompetent.php
= = =
Quant à l’affaire Fillion-Chiasson, là, il s’agit d’une affaire civile. Il ne s’agissait pas ici de punir une conduite douteuse, mais d’évaluer le préjudice causé à Sophie Chiasson en raison de cette conduite douteuse, et ce, à la lumière de la preuve offerte et de la jurisprudence en matière de diffamation.
Diffamer, ce n’est pas un acte criminel. Mais celui qui abuse de sa liberté d’expression s’expose à une condamnation au civil. C’est le cas de Jean-François Fillion.
La question est pourtant simple. Peut-on etre Juge et manquer de jugement, au point de conduire sa voiture et représenter un danger pour la société dont on a un mandat des plus strictes, et les privilèges qui y sont associés.
Il semble que pour un Juge devant un autre Juge ce soit le cas…
L’apparence de justice, plutot que toutes tergiversations de type juridique, en prend pour son rhume. Une petite ponce avec ca pour faire passer l’affaire…
@ monsieur Boucher
Votre commentaire est digne de mention.
Je doute que les conseillers du chef du PLC ignore ce fait mais le chef passera-t-il la rampe ?