L'entrevue dont tout le monde parle aujourd'hui fut accordée plus tôt cette semaine à Benoît Dutrizac du 98.5 par M. Georges Lalande, ancien sous-ministre à la réforme des tribunaux administratif. M. Lalande semble y corroborer certains des propos de Me Marc Bellemare.
Pour l'écouter: http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=77887
Quant à la réaction du caucus libéral après ces deux journées de témoignage de Me Bellemare: http://www.cyberpresse.ca/dossiers/commission-bastarache/201008/26/01-4310011-les-liberaux-serrent-les-rangs-derriere-jean-charest.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS3
Et, enfin, quant à l'horaire à venir de la Commission Bastarache: http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/08/20100826-161011.html
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Et voici justement, sur le sujet des interventions publiques faites par de futurs témoins de la Commission, dont messieurs Jean Charest et Georges Lalande, un communiqué tout juste émis par la Commission Bastarache:
COMMUNIQUÉ – POUR DIFFUSION IMMEDIATE
CNW : DIFFUSION QUÉBEC DE BASE
À propos des déclarations publiques des parties et des personnes appelées à témoigner.
Québec, le 26 août 2010 – Les règles de procédure et de fonctionnement de la Commission d'enquête sur le processus de nomination des juges du Québec n'interdisent pas aux parties de faire des déclarations publiques et la Commission ne peut interdire à quiconque de s'exprimer publiquement. Dans sa déclaration d'ouverture du 14 juin, le Commissaire exprimait le souhait pressant que les participants et intervenants restreignent leurs interventions publiques, dans l'unique but de faciliter la bonne marche des travaux de la Commission. Il disait que les parties doivent exercer de la retenue pour assurer une procédure juste pour tous ceux qui sont impliqués.
Le Commissaire renouvelle son appel à la retenue des parties ainsi que des personnes appelées à témoigner.
– 30 –
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Caricature: Garnotte, Le Devoir, 16 juin 2010
¡Basta! Tu fais ce que Fara te dis.
Jacques Dupuis doit regretté d’avoir démissionné sitôt; c’est ce qu’il l’amusait le plus faire la vague en l’honneur de Jean Charest en tappant des mainsl à l’Assemblée nationale, surtout quand les kodaks sont là.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201008/08/01-4304903-jacques-dupuis-tire-sa-reverence.php
M. Lalande a tout simplement confirmé que ces pressions, recommendations, tentatives d’influence étaient monaie courante en ces domaines.
C’est exactement ce que M. Charest a finement dit : Il n’y a pas eu de pressions » indues « . Sous entendu : Il y a eu les pressions habituelles, coûtumières, rituelles. Rien d’indue. La routine, quoi.
Et on fait tout un cirque avec ça… 🙁
Un processus de favoritisme qui en bout de ligne se traduit par des contrats gouvernementaux sans appel d’offre pour des entreprises qui ont contribués à la caisse électorale du PLQ ce n’est pas une banalité, S.Gingras. Le fond de la commission Bastarache sur la nomination des juges repose malgré le désir de Charest sur le processus de financement des partis politiques et du contournement de la loi sur la démocratisation de la vie politique voté par le premier gouvernement Lévesque.
La banalisation de la corruption au nom d’un cynisme royal est un échec du raisonnement. Cela c’est la stratégie des mercenaires de Power Corporation et de La Presse pour rouler le peuple dans la farine. Ne mangeons pas de ce pain là.
Bonjour,
Toujours, oui toujours, les nominations des juges ont été politiques ! Rien de neuf sous le soleil. C’est que la séparation des pouvoirs s’exerce après la nomination point à la ligne car à quoi servirait le pouvoir politique si ce n’était pas le cas ? Et si les péquistes étaient honnêtes, ils affirmeraient tout de go qu’ils ont fait exactement la même chose et personne ne leur reproche car il en est ainsi. Serait-ce encore une façon d’essayer de trouver < les raisins de la colère > pour mousser la Cause moribonde qui est dans un état plutôt comateux ? Merci, Erwan Basque.
M.Basque
Avant de relativiser* comme vous le faites si bien et c’est loin d’être terminé, connaissant Jean Charest qui a l’art de retourner les situations pénibles contre ses adversaires; je vous le demande: Pourquoi avoir déclenché cette commission bidon dont personne ne voulait au Québec, sauf l’arroseur arrosé?
* Ce mot existe t’il? Peut importe, au Québec, il a sa place.
M. Charest s’est fait prendre la main « les 2 mains » entre l’arbre et l’écorce « entre Bastarache et Bellemare », son bébé. Pas trop bon pour ses 2 mains sur le volant du Québec qu’il a posées en décembre 2008.
Bien mordu qui croyait mordre.
Bonsoir,
Assez difficile de comprendre le cheminement des péquistes dans cette histoire ! Les péquistes hurlaient à tous vents que la Commission Bastarache se voulait une commission bidon dirigée par un ami des libéraux et étant comble de l’indignation, un libéral en plus. Et même le Parti Québécois refusa d’être représenté par un procureur qui aurait pu contre-interroger le témoin Monsieur Marc Bellemare. Ce qui pour le péquiste n’était pas crédible le devient pourtant en observant l’indignation fortuite de ces nationalistes qui, soudainement et unanimement ne s’enfargent pas dans les fleurs du tapis et se retournent sur un 10 sous ! Pourtant, une fois l’interrogatoire terminée et que les tiers auront droit de parole, les péquistes s’indigneront à nouveau du crime de n’avoir pu prendre la parole. Émotifs qu’ils sont, oubliant sans cesse que les absents ont toujours tort, ce sera encore la sempiternelle cassette de la faute des autres. Merci, Erwan Basque.
Les aventures potagères du concombre masqué, qui vote vert.
La révélation d’un humour différent, irrationel et explosif: le non-sens.
http://www.leconcombre.com/bio/potage/potage-preface.html
M. Basque ne se contente pas seulement de dénoncer les péchés et les écarts péquistes mais il va jusqu’à deviner ici ceux qu’ils vont bientôt commettre. Il a des idées fixes contre ce parti maudit dans son esprit, ce qu’il ne changera pas avant sa mort et…plus encore.
@ M. Bousquet
On aurait pu nommer cela : La commission Basquarache.
Pourquoi pas Jean Narrache?
Cette commission, ces révélations, ces réfutations, ces contradictions… un assez mauvais roman-savon, tout compte fait. Et le pire, c’est qu’il est douteux qu’on y apprenne vraiment quelque chose.
Bien sûr qu’il s’en dira beaucoup, des choses. Mais, comme tout ce qui sera dit sera aussitôt contredit et que la grande absente de la confrontation est la crédibilité, à quoi cela nous avancera-t-il?
Et c’est ainsi que ce mauvais roman-savon – à moins d’un très improbable rebondissement – se terminera après un moment dans la quasi-indifférence générale.
Et puis, possiblement que la seule véritable (quoique éphémère) contribution de toute cette affaire pourra être constatée le soir de l’Halloween si parmi les Frankenstein, Dracula, vilaine fée Carabosse et autres monstres attroupés à votre porte vous distinguez un petit Bellemare…
Vous saurez alors que l’ennuyeux exercice dans l’art de la contradiction qu’est cette commission aura au moins eu une retombée utile – en venant ajouter au choix de déguisements possibles le soir du 31 octobre.
C’est vraiment la cata! Ça vas influencé la politique québécoise pendant des années! Comme les comendites au fédéral, pareil! Et la source de tous ça,,,
Je suis consterné de lire certains propos. À les entendre c’est comme si la politique ne servait qu’à influencer des nominations qui ne devraient jamais se faire suite à des pressions politiques.
Ce cynisme, voir cette acceptation de comportements qui frisent la corruption est inacceptable et doit être combattue et dénoncée. Si un tel comportement devait recevoir l’absolution comme le suggère certaines opinions exprimées ici ou là alors pourquoi le premier ministre ne fait-il pas régulièrement des conférences de presse pour annoncer quelles nominations il entend soutenir. S’il ne le fait pas c’est que ça serait d’aller à l’encontre des sains principes de gestion publique qui recherchent justement que ces nominations soient faites sans l’influence politique et qu’il doit donc le faire en secret.
Chaque intervention politique dans l’attribution d’un poste ou l’octroi d’un contrat si elle n’est pas publique, doit être dénoncée et rendu effectivement publique. Quand un homme ou une femme publique agit en catimini pour pistonner quelqu’un, il doit être dénoncé.
Autrement on rentre dans une spirale qui conduit directement aux trafics d »influences et à la corruption. Si les mœurs politiques, tous partis politiques confondus, tendent vers cette déplorable pente alors il faut dénoncer et combattre cette tendance et ses mœurs. Allons-nous nous retrouver comme en Russie où près de 50% du PIB serait engloutie dans la corruption ? (re: La Presse)
Alors ceux qui pardonnent, comme ceux qui condamnent sur la seule base partisane sont ceux qui espéreront, à la première occasion, profiter à leur tour du magouillage et de la corruption à leur seul profit. «Tu leur montre la Lune et il regarde ton doigt.»
Ceux qui démissionnent le font parce les méthodes mafieuses de Charest et ses commandites sont des pièges à rats à vie .
Ils démissionnent ces fédéralistes piégés pour sauver leur carrières et leurs familles donc leurs renommées
Je suis d’accord avec M. Perrier. Cette commission est parfaitement inutile. C’est un divertissement futile qui a pour but de détourner notre attention des problèmes fondamentaux qui nous sucent le sang.
M. Charest a sauté sur l’occasion inespérée, fournie par M. Bellemare, de faire tout un spectacle qui détournera l’attention pendant un certain temps.
Nous avons devant nous du théatre de mauvais goût, à nos frais.
Merci M. Charest. Vous être un maître du divertissemenet. Chantal Hébert avait raison de dire, à TLMEP, que vous êtes le politicien le plus amusant qu’elle connaisse. Vous êtes à la fois le Roi et le fou du Roi. Faut le faire. 🙁
Je vais aller jouer au golf pour oublier tout ça. 🙂
Je suis d’accord avec M. Perrier. Cette commission est parfaitement inutile. C’est un divertissement futile qui a pour but de détourner notre attention des problèmes fondamentaux qui nous sucent le sang.
M. Charest a sauté sur l’occasion inespérée, fournie par M. Bellemare, de faire tout un spectacle qui détournera l’attention pendant un certain temps.
Nous avons devant nous du théatre de mauvais goût, à nos frais.
Merci M. Charest. Vous être un maître du divertissemenet. Chantal Hébert avait raison de dire, à TLMEP, que vous êtes le politicien le plus amusant qu’elle connaisse. Vous êtes à la fois le Roi et le fou du Roi. Faut le faire. 🙁
Je vais aller jouer au golf pour oublier tout ça. 🙂
@Erwan Basque
« Toujours, oui toujours, les nominations des juges ont été politiques ! Rien de neuf sous le soleil. »
= = =
La question n’est pas de savoir si les nominations des juges sont politiques; elle est de savoir s’il y a eu trafic d’influence.
Je connais la chanson. Primo, j’ai déjà été désigné par le Barreau du Québec pour siéger sur un « Comité de sélection de personnes aptes à être nommées juges ». Secondo, j’ai déjà moi même posé ma candidature pour un tel poste. Tertio, je sais qu’il existe, ça et là, des « faiseursde juges » . Des « king makers ». Par mes contacts, j’ai été au coeur de l’action, parfois, selon qu’un Parti ou l’autre était au pouvoir…
Les nominations par le PQ sont politiques. Content, là? En région, tous les professionnels du droit se connaissent, et tout le monde sait quels sont les appuis politiques des collègues et adversaires. Là où il nous arrivait de nous tromper, c’est quand un Libéral qu’on attendait pas passait devant devant le Libéral dont la nomination était pressentie.
Même chose chez les Péquistes.
Mais la question n’est pas là.
Prenons l’exemple suivant: l’avocat A et l’avocat B dirigent deux bureaux concurrents. Un poste de juge est à combler. B y est intéressé, tout comme C, D, E, F et G. G semblerait favori, en raison de ses compétences, et il jouit d’appuis solides.
Si B obtient le poste et vend son burea à A, à prix d’aubaine, pouvez-vous imaginer que A aurait pu « graisser » la patte de quelqu’un pour favoriser la candidature de B et ainsi acheter son bureau et en tirer profit?
C’est ça que je considère inacceptable.
Pas la nomination d’un juge péquiste par un gouvernement du PQ, ou la nomination d’un juge libéral par un gouvernement libéral.
Comparez doc des pommes avec des pommes!.