@ Me Suzanne Côté & Me André Ryan
Aujourd'hui, à la Commission Bastarache, l'avocat du gouvernement, Me Suzanne Côté, de même que celui de Jean Charest, Me André Ryan (1), ont jeté plusieurs lignes à l'eau en contre-interrogeant Me Marc Bellemare.
Leur objectif commun: en termes juridiques, on appelle cela «tester» la crédibilité d'un témoin. En termes politiques, on appelle cela tenter de miner la crédibilité d'un témoin.
La raison en est simple: la mission officielle de Me Michel Bastarache est d'établir si les allégations de Me Bellemare sur une influence indue exercée sur Me Bellemare par des bailleurs de fonds libéraux dans la nomination de trois juges et l'approbation supposée du premier ministre, sont vraisemblables et crédibles.
Donc, on s'y attendait: «établir» ou «tester» la crédibilité de ce témoin par qui le «scandale» est venu devient la stratégie principale des avocats représentant le gouvernement, le premier ministre et demain, le PLQ.
Mais aujourd'hui, sans présumer de «qui dit vrai?», ce «test» est allé un peu loin. En premier, les deux avocats ont mis beaucoup de temps à questionner Me Bellemare sur de menus détails (rencontres, dates, personnes présentes ou non à des rencontres présumées, etc…).
Dans ce «test» de crédibilité s'est aussi ajouté un certain nombre de questions et de sous-entendus visant directement ou indirectement le «caractère» de Me Bellemare, ses «valeurs», ses «vertus», ses relations d'amitiés, ses raisons réelles ou non, intéressées ou non d'avoir démissionné.
Me Ryan y allant même d'une référence à cette histoire complexe et pénible entourant les circonstances de vie de sa fille rendues publiques au printemps 2003, laquelle était aussi éloignée du mandat de la Commission qu'un ours polaire peut l'être des plages de Varadero… Une référence qualifiée de «cheap shot» par l'avocat de Me Bellemare.
Ou encore, à savoir si Me Bellemare aurait parlé ou non «off the record» à certains journalistes… (Il a répondu «non»). (Dont principalement à un cadre pour le Journal de Montréal en lockout.)
Dans une telle atmosphère, il ne fut donc pas surprenant d'entendre Me Bellemare y allé de son côté avec des descriptions peu flatteuses sur Jean Charest, du genre «M. Charest n'avait pas d'intérêt pour la magistrature (…) et la justice» ou «C'était pas des dossiers politiques aussi importants que la F-1»…
Si de «tester» la crédibilité du témoin Bellemare est de bonne guerre, comme on dit, il reste que Me Bastarache, lequel est intervenu à quelques reprises pour stopper certains questionnements du genre, aura du plain sur la planche sur cet aspect.
Présidant une commission dont la propre «crédibilité» fut remise en cause par diverses sources, il est clair que de laisser les avocats du gouvernement, de M. Charest et demain, celui du PLQ, «tester» trop durement celle de Me Bellemare sur des questions qui n'ont rien à voir avec le mandat de sa commission, ne ferait rien pour établir cette même crédibilité essentielle aux travaux de la Commission. Et aujourd'hui, il est en effet intervenu lorsque nécessaire.
À suivre demain…
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@Photo: Reuters
(1) Pour savoir qui sont les avocats à la Commission: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/295325/les-nouveaux-acteurs-de-la-commission-bastarache
(*) Sur une autre note, voici en quels termes le site http://www.droit-inc.com/ faisait état du passage remarqué de Me Côté le 16 janvier 2009 comme débatteur à l'excellente mais défunte émission La joute de Télé-Québec (* j'ai participé moi-même à la première de l'émission): http://www.droit-inc.com/article2146-Suzanne-Cote-gagne-a-la-tele-
Elle fut d'ailleurs présentée par l'animateur Stephan Bureau comme un «plaideur redoutable». Et, je vous le donne en mille, un des sujets de débat était «la liberté d'expression des députés»…
Et oui, Me Côté avait remporté la victoire contre les deux autres débatteurs…
http://lajoute.telequebec.tv/index_relache.aspx
Je suis en train de me demander si pour Bastarache et sa commission, «avoir la peau de Bellemare» et «remplir son mandat» sont des expressions équivalentes. À date on a plus l’impression qu’on vise à avoir la peau de Bellemare.
Bellemare pourrait avoir n’importe quelle motivation pour faire les déclarations qu’il a faites, l’important est de savoir s’il a raison ou non. Point, à la ligne.
Si on veut aller sur ce terrain, je me demande ce qu’aurait à gagner Bellemare si ses allégations s’avéraient. À part de pouvoir dire «j’avais raison», on ne voit pas d’autres objectifs spécifiques qu’il pourrait poursuivre. Il ne fait plus de politique et je n’ai pas entendu de rumeur sérieuse lui prêtant cette intention.
Il est évident que si les procureurs du PLQ, ceux de Charest et ceux du Gouvernement ont des comportements hargneux et vindicatifs et que si Bellemare résiste aux coups de butoirs, alors je ne donne plus cher de la peau de Charest si tant est qu’elle vaut encore quelque chose.
Peut-être devrions-nous nous pencher plus spécialement sur la crédibilité du PLQ. Lui aussi a beaucoup, beaucoup à perdre, énormément plus que Bellemare.
Comme vous dites Mme Legault, à suivre …
La Commission n’aura pas besoin de tester la crédibilité de M. Charest, nous la connaissons déjà dans les affaires de notre caisse de dépôts, du déficit du Québec qui ne devrait pas être en 2009 et 2010 et de l’affaire des PPP qui devaient économiser de l’argent au Québec etc..
Si les avocats de la commission questionnent M.Bellemare sur sa responsabilité du déplacement ou départ du ministère de la justice de gens comme madame Brigitte Pelletier ou monsieur Pierre Legendre en baptisant le tout de partisannerie cela n’a rien d’équivalent à des collecteurs de fond qui en retour du financement du PLQ offrent des postes de juges à des avocats qui sont des militants libéraux. Par cet aspect du contre interrogatoire des avocats Ryan et Côté on ressent la difficulté de leur part de neutraliser les affirmations de M.Bellemare qui sont en symétrie plutôt avec de nombreuses allégations et un certain nombre de faits démontrés sur le gouvernement libéral depuis deux ans.
Un ancien ministre qui admet jusqu’à sa démission avoir joué le jeu du favoritisme en retour de l’espoir de réformes devenues avortées par les décisions du pm Charest, je le répète ce n’est pas facile de mettre en échec ce genre de témoignage parce que le témoin Bellemare en s’exprimant se trouve à dire de façon indirecte –moi aussi, je n’ai pas été blanc comme neige comme membre de ce gouvernement.-
Le plus difficile sera de tenter de faire tomber les préjugés des journalistes et chroniqueurs qui ont déjà pris pour jugement définitif les derniers sondages qui, selon la sagesse élémentaire, devraient être tenus pour très éphémères et fluctuants.
Bonsoir,
Et si par un noir dessein, Monsieur Marc Bellemare en lui prêtant des intentions bien sûr, avait le but inavoué de retourner en politique provinciale sous la bannière de l’Action Démocratique du Québec avec la situation actuelle où tout ce qui grenouille de nationalistes québécois est à ses pieds ! Belle perspective en étant sûr et certain que Monsieur Gérard Deltell lui ouvrira la porte toute grande ayant retrouvé un allié de droite naturel qui cadre avec la vision autonomiste de l’ADQ. Encore une fois, les péquistes se retrouveront gros Jean comme devant en se faisant ravir l’opposition officielle si ce n’est tout simplement pas le pouvoir. Car Monsieur Marc Bellemare a passé à la tivi et maintenant n’est plus un nobody……. Merci, Erwan Basque.
Le rêve éveillé de M. Basque : «M. Bellemare avec l’ADQ» maintenant que son poulain le PLQ « son chien semble mort» afin de barrer la porte au PQ, son cauchemar éveillé.
@Denis Drouin
» Je suis en train de me demander si pour Bastarache et sa commission, «avoir la peau de Bellemare» et «remplir son mandat» sont des expressions équivalentes. À date on a plus l’impression qu’on vise à avoir la peau de Bellemare. »
Je ne partage pas cette impression négative; Me Bastarache me semble parfois avoir envie de sauter au visage des contre-interrogateurs mais il n’a pas intérêt à le faire et ainsi justifier une évocation en Cour supérieure (comme Jean Chrétien l’avait fait avec le juge Gomery).
Je l’ai déjà écrit, Me Suzanne Côté a raté une occasion de se taire quand elle s’est objectée trop rapidement, dès que le mot « construction » était prononcé. Elle aurait dû laisser la défense du mandat de la Commission au procureur de la Commission, perçu comme moins partisan. Ses objections ont contribué à créer, ou alimenter l’impression que Jean Charest a des choses à cacher.
À terme, ses objections auront nui à la crédibilité de son client.
Je ne me souviens pas de sa prestation à feue La Joute, dont je déplore la disparition. Mais devant la Commission, à date, si j’étais son supérieur hiérarchique, j’.aurais davantage de remontrances que de félicitations à lui adresser.
For the sake of full disclosure, j’analyse la performance des plaideurs depuis plus de 40 ans, d’abord à titre d’étudiant, puis à titre de plaideur néophyte dans une jungle de rapaces, puis à titre de rapace plutôt sournois, puis à titre de Tribunal qui reçoit les arguments des jeunes plaideurs. Ouf!
Tout ce que Me Côté réussit à établir, c’est la crédibilité de Bellemare.
Le témoin est brillant. Il laisse subtilement planer un doute sur sa capacité de lancer une bombe qu’il ne voulait pas faire exploser.
Une anecdote: je laisse à chacun d’en tirer la conclusion de son choix, eu égard à ce commentaire qui précède.
Dans une affaire de divorce, ma cliente me raconte un jour que son ex l’a informé de l’intention de son avocat de lui parler de on habitude de participer activement au Lady’s night de l’établissement X. Je connaissais les penchants de l’avocat. « Madame Chose, l’avez-vous déjà vu, vous, l’avocat de Monsieur, à l’Hôtel? »
You bet, me répondit-elle. Je lui demande de raconter. Quand il lui a demandé imprudemment et avec suffisance s’il est exact qu’elle se saoule régulièrement à cet endroit, la réponse a désarçonné le plaideur: « Vous avez raison, Me Truc. Même qu’il m’arrive de vous voir danser sur une table, torse nu et verre à la main.
« Je n’ai plus de questions, Votre Seigneurie ».
J’ai l’impression, en voyant témoigner Bellemare, que c’est un peu le message qu’il lance à ses « bourreaux »: si vous sortez les griffes, je sors les miennes…
@Gilles Bousquet
Heu, pas si farfelue qu’elle en puisse avoir l’air, j’hypothèse de Monsieur « Et merci, de Erwan Basque ». Marc Bellemare n’est pas un homme de gauche. Il me fait parfois penser à un homme en quête de parti-qui-servirait-de-plateforme-à-ses-idées, alors que l’ADQ est un parti en quête de leader charismatique, en quête d’idées, en quête de membres.
Au cas de mariage, Bellemare apporterait à l’ADQ une dot généreuse.
«Et oui, Me Côté avait remporté la victoire contre les deux autres débatteurs…»
J’étais un auditeur passionné de la Joute. Quiconque a porté attention au déroulement du vote a constaté que le gagnant n’était pas nécessairement le meilleur débatteur, mais celui disposant du plus gros «fan club». Or, celui de Mme Côté était non seulement nombreux, mais ses membres présent à l’émission sont ceux qui ont donné le plus de fil à retordre à Stephan Bureau. Ils faisaient des ovations à chaque intervention de leur candidate, aussi insipide ou excellente soit elle. Ils interrompaient et même huaient les autres participants.
Bref, sa victoire à la Joute n’est pas vraiment un fleuron à sa carrière, et sa performance à la commission Bastarache montre à quel point sa réputation est surfaite.
On me reprochrera peut être de vouloir monopoliser le débat mais l’hypothèse de mr Basque, eh bien, n’est pas tout a fait la sienne.
A ce que je sache, c’est moi qui ai fait le rapprochement entre les intérêts du PCC dans ce scandale et je crois même qu’un certain mr Cormier s’est fait sérieusement rabrouer sur un vice de procédure par le juge Peace.
Anyway, le PCC et l’ADQ ont toujours fait bon ménage.
Et cela remonte a loin puisque j’étais dans la machine lors de la première campagne au cours de laquelle Jean Charest a mordu la poussière.
J’ai confiance,disait le slogan.
Et je me souviens avoir croisé au Lion d’Or Jean Lapierre (alors animateur a CKAC en compagnie de Jean Cournoyer).
A l’époque, Lapierre disait de l’ADQ était un bon parti parce qu’il organisait les plus beaux party : ceux qui attirent les plus belles femmes.
Ça c’est pour le contexte.
Là où ça devient intéressant, c’est quand un eclaireur allianciste est venu nous visiter.
Le bonhomme en question, dont je tairai le nom parce que j’ignore quelles sont ses fonctions actuelles et au sein de quel parti, avait la réputation de brûler des bruns dans des cendriers.
Comme j’avais pour ma part la réputation de ne me laisser impressionner par personne, j’avais mis au défi le peddler de ce parti de faire la même connerie devant moi.
Évidemment, lorsque j’ai fait savoir a ses « admirateurs » que je le ferais embarquer par la GRC pour atteinte a la monnaie royale canadienne, j’ai eu droit a un tête a tête avec le monsieur – très entreprenant en construction dans le GTA ainsi qu’a vancouver par la suite – des plus interessants.
Jamais je n’ai oublié ce moment de vérité sur le côté frondeur et hors la loi du politicien de profession.
Enfin, j’ai eu encore de plus belles révélations au cours de l’élection de Jean Chrétien, a la belle époque des commandites et après le scandale de Grand-Mere.
Bref, tout cela pour dire que le vederariat de Bellemare sert un plus grand dessein que l’ADQ et un parti dont la richesse et la grogne envers Jean Charest est toujours palpable. Car n’oublions pas que c’est surtout le PM de la Belle Province qui a privé Harper d’une potentielle majorité aux dernières élections. Sa sortie contre la vision culturelle de Harper au cours de la campagne fédérale avait sonner durement plusieurs bons aspirants francophones au Quebec. Un croc en jambe que Stephan n’a certainement pas été oublié par tous les conservateurs qui ont vu leur agenda de Droite partir aux chiottes.
A suivre dans St-Laurent…. et lors du prochain scrutin fédéral.
Rendons a César ce qui lui appartient: c’est Vincent Marisal qui m’a fait penser a l’ADQ.. et mon parcours personnel m’a fait VOIR le reste.
Bonjour,
Seulement Jacques de Chabannes peut revendiquer une idée de La Palice, même si quelques imposteurs s’y essaient ! Monsieur Marc Bellemare étant courtisé en 2003 par l’ADQ a failli faire le saut mais aller dans un tiers parti à l’époque ne l’intéressait guère. Voulant être sûr de passer ses réformes, le cheval gagnant en devenir, les libéraux de Monsieur Jean Charest ont mis le grappin dessus en espérant percer le mur de droite de Québec en considérant Monsieur Marc Bellemare comme un poulain de droite mais à remettre à sa place une fois au pouvoir. Rien de nouveau sous le soleil excepté pour certains qui ont besoin de se valoriser en dansant la danse du < smatte > en se coiffant du bonnet de l’âne…..Merci, Erwan Basque.
À vouloir tout ramener à une question de motivation, si Bellemare veut revenir en politique active, s’il veut se joindre à un parti ou à un autre, bref on perd de vue l’essentiel : le rôle que le politique joue dans l’administration de la justice est-il justifiable ou non ?
Tout le reste n’est que futile potinage.
J’ai bien hâte de voir comment seront traiter les futurs témoins dont Charest et cie. Allons-nous également tester leur crédibilité ?
je sais qu’il peut être frustrant pour certains de se faire rappeler a l’ordre gentiment lorsqu’ils font face a des arguments issus de gens, de militants qui ont fait ou oeuvrer véritablement sur le terrain au sein d’organisation politique bien réelle et officielle
On est un peu prompt a réduire le témoignage d’un commentateur anonyme mais quand il s’agit d’extrapoler bêtement sur les points remporter par son parti par le témoignage d’un seul ex-ministre,là, on ne se gêne pas pour dire n’importe quoi.
C’est le propre de la liberté d’expression.
Nul n’est obligé de savoir de il parle vraiment avant de s’exprimer et je respecte ça.
Cela étant dit, on devrait réfléchir un peu de temps en temps.
Se dire, comme le journaliste du Soleil de Québec, que la politique est avant tout une question de matière grise. Cerveau et zone grise.
Enfin, en combinant relations publiques et exercice du droit, on mine difficilement le « office credibility » de Bellemare.
On chasse deux lievres a la fois…
Et quand un autre ex-ministre, celui de la Famille Liberale, Tony Tomassi, affirme ne pas avoir décidé s’il siégera à titre de député indépendant à la reprise des travaux parlementaires, le 21 septembre. On peut raisonnablement penser que rien ne va plus pour Jean Charest ET le PLQ, non? Ou bien Tomassi lui aussi manque-t-il de jugement?
Qui ment, qui a raison. C’est la population qui le decidera.
Le but de la commission sera de faire des recommandations.
Quel mal y a-t-il a s’interesser aux motifs d’un homme qui fait cavalier seul de cette facon? Pour faire comprendre, peut-etre difficilement et peniblement pour certains, que la politique est un art. L’art du possible et l’art du compromis.
Le PM a negliger le compromis au detriment de ce que le pouvoir rend possible. C’est sa principale faute de frappe.
L’autre, c’est d’avoir jouer le jeu du nationalisme au moment ou il devait appuyer un PM federaliste montrant des signes d’ouverture dans certains domaines.
Stephen a beaucoup de defauts mais il n’a pas celui de manquer de memoire vive.
Quand Andre Pratte dit d’un PM de province qu’il sombre dans le crypto-nationalisme, il faudrait peut-etre mettre ses interets politiques ou personnels en retrait et laisser passer le nouveau roi…
Mais non.
C’est toute la beaute de la chanson de geste politique. Ceux qui la raconte le mieux se font dire qu’il danse ou s’offre en spectacle en public.
Plus facile a dire qu’a prouver quand on connait a la fois mon age et l’etendue de mon CV. Mais je ne vous ferai pas le reproche de pas savoir de quoi vous parler lorsque vous parlez d’un individu anonyme en public.
Ce serait pousser l’audace un peu trop loin, n’est-ce pas?
PS: lorsqu’un votre biographe prend la peine de vous rappeler a l’ordre en public, c’est que votre vie politique ne suit pas la tengente qu’on avait imaginer pour vous en haut lieu… et pourtant, Pratte a ecrit sur Charest lui-meme pour lui rappeler que suivre la tendance independantiste, si elle semble payante a court terme, celle-ci ne peut que creer davantage de confusions dans l’esprit des gens…
Depuis Duplessis, rarement aura-t-on vu un PM de province s’avancer aussi loin sur le terrain du nationalisme sans etre independantiste ou autonomiste. Ce n’est pas rien. Mais ce n’est toujours pas assez pour certains adversaires et c’est beaucoup trop pour des allies objectifs ou certains appuis financiers ou mediatique.
« Quand on ne s’occupe pas de politique, la politique s’occupe de nous. »
Peu importe a quel nous on fait reference. Et si j’ai raison ou tort. L’avenir nous le dira bientot.
Merci de me lire aussi attentivement quand meme. J’aime bien la chanson de Daniel Lavoie, franco-manitobain en passant… 😉
« Y’a des jours de plaine, on voit jusqu’a la mer…. »
Hé! hé! Marc Bellemare serait-il en service commandé?
Commandé par qui?
Je dis ça comme ça…
P.S. : Ça empire sans cesse, ces « captcha » : on s’arrache les yeux sur ces fichues lettres.
À date Bellemare est crédible à 100% et les 40 témoins de Charest perdent la face à toour de rôole surtout le fils de Claude Ryan