Eh bien. Ça y est: «Marc Bellemare met sa menace à exécution. Il réplique à Jean Charest en le poursuivant à son tour pour 900 000 $. Un représentant de l'avocat est venu déposer jeudi après-midi au palais de justice de Québec une demande reconventionnelle.
Me Bellemare plaide que la poursuite en diffamation intentée contre lui par M. Charest est une «poursuite bâillon». Il estime que le premier ministre est l'artisan de son propre malheur parce qu'il aurait incité l'ex-ministre à faire des révélations. Aussi, il est demandé à la cour d'annuler la poursuite du premier ministre si elle a été faite au nom de Jean Charest et que son acte de naissance indique plutôt John James Charest.
Le premier ministre est poursuivi pour 600 000 $ à titre de dommages et intérêt, et 300 000 $ à titre de dommages punitifs.» Source: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/laffaire-bellemare/201009/02/01-4312137-marc-bellemare-poursuit-jean-charest-a-son-tour.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2
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Et voilà donc comment la décision de M. Charest de poursuivre Me Bellemare pour 700 000$ en diffamation en même temps qu'il créait une commission pour enquêter sur des allégations qu'il affirmait pourtant dans sa propre poursuite être mensongères, prend maintenant pour le gouvernement la forme d'un boomerang politique et juridique.
Mais tout cela était couru.
De fait, le problème ici pour M. Charest, comme je l'expliquais la semaine dernière à l'émission C'est bien meilleur le matin, est le suivant: poursuivre Me Bellemare tout en instituant la Commission Bastarache introduisait un dangereux ver dans la pomme de toute cette saga en plaçant le premier ministre dans une situation de conflit potentiel d'intérêts.
Sans présumer de «qui dit vrai», politiquement, M. Charest se devait plutôt de choisir entre les deux.
Ou bien, en tant que particulier, il poursuivait en diffamation Me Bellemare. Ou bien, en tant que premier ministre, il créait une commission chargée d'enquêter les allégations de son ancien ministre de la Justice. Et il le faisait, comme on dit, pour «aller au fond des choses» et donc, sans présumer lui-même de «qui dit vrai».
Mais la pire décision était de faire les deux à la fois. Pourquoi?
Parce que si M. Charest, le citoyen, estimait que les allégations de Me Bellemare étaient fausses, il n'avait qu'à poursuivre ce dernier. Mais le faire, point à la ligne.
Or, le ver dans la pomme ressemble fort à ceci: le premier ministre usant des fonds publics pour tenir une commission chargée d'«enquêter» des propos qu'il jure être faux dans sa propre poursuite contre celui qui les a tenus – Me Bellemare.
Ce qui, on ne s'en sort pas, à tort ou à raison, créé l'impression d'un premier ministre se servant de fonds publics pour «laver» sa réputation en plus de sa propre poursuite en diffamation.
Mais aussi, pour la population, un tel choix de la part du premier ministre risquait de créer une dissonance politique majeure. À savoir: pourquoi dépenser des millions de dollars des contribuables pour «aller au fond des choses» sur des allégations qu'il affirme lui-même être de toute façon mensongères?
Bref, poursuivre Me Bellemare en même temps que le premier ministre instituait la commission Bastarache, cela risquait fort d'être trop.
Pis encore, dans un tel contexte, la création de cette commission, et la manière expéditive et d'apparence intéressée dont elle le fut, risquait également d'être reçue par Me Bellemare comme étant possiblement un abus de pouvoir de la part du premier ministre.
C'est d'ailleurs ce qu'allègue Me Bellemare dans sa demande reconventionnelle d'aujourd'hui.
En plus d'avancer que la poursuite du 14 avril 2010 de M. Charest contre lui aurait eu comme objectif principal de le «bâillonner» et de l'«intimider» en niant «le droit à la liberté d'expression» de tout citoyen engagé dans le débat public entourant la question de la tenue ou non d'une commission d'enquête élargie sur l'industrie de la construction et le financement des partis politiques. Et ce, avance-t-il aussi, tout en lui faisant subir un mitraillement de questions et d'insinuations sur sa vie personnelle et professionnelle dans le cadre des audiences télévisées de la commission Bastarache.
Ou encore, que selon l'entrevue au préalable accordée par M. Charest le 14 juillet dans le cadre de sa propre poursuite, ce dernier aurait dit avoir «très peu de souvenirs» des détails de ses rencontres avec Marc Bellemare du temps où celui-ci était ministre de la Justice, alors que ce dernier dit en avoir «un souvenir très précis».
Ce qu'avance donc Me Bellemare dans sa contre-poursuite, entre autres choses, est qu'en créant cette commission, non seulement le premier ministre aurait «utilisé abusivement l'ensemble des pouvoirs que la loi met à sa disposition en tant que premier ministre pour décréter la tenue d'une commission d'enquête sur les propos» de Me Bellemare.
Mais selon ce dernier, M. Charest aurait aussi «utilisé de manière abusive son poste de président du Conseil exécutif pour ordonner la tenue d'une commission d'enquête alors qu'à titre de l'un des principaux intéressés, il aurait dû ne pas participer aux délibérations du Conseil exécutif et s'exclure totalement du processus décisionnel de ce dernier».
Et donc, «au même titre», ajoute la demande reconventionnelle de Me Bellemare, M. Charest «n'aurait pas dû participer à la rédaction du mandat de la commission ni au choix de son président».
À suivre….
@ Photo: La Presse Canadienne
Ce n’est pas par esprit de contradiction de ma part mais, à voir cette nouvelle enjambée de Marc Bellemare, peu après que ses allégations ait commencé à prendre du plomb dans l’aile lorsque scrutées de plus près, eh bien cette nouvelle enjambée de celui-ci me donne l’impression que l’ex-ministre commence à trouver la soupe un peu trop chaude à son goût…
Alors, petite manoeuvre de diversion, petite marche en forêt (comme dans Boucles d’or et les trois ours) le temps que la soupe refroidisse un peu.
Mais si Marc Bellemare n’apprécie pas une soupe bien fumante, pourquoi donc l’avoir à ce point chauffée et surchauffée si longuement?
Parce que c’était certain que le premier ministre Jean Charest n’allait pas tout bonnement se laisser traîner dans la boue, lui ainsi que son gouvernement et son parti, en raisons d’allégations non-étayées provenant d’un ex-ministre à présent frustré par ses échecs répétés des dernières années. Un ex-ministre dont les motivations avaient drôlement des allures revanchardes plus qu’autre chose.
Et un ex-ministre accusateur qui s’est longuement obstiné à ne pas vouloir aller témoigner à la commission, sous le prétexte qu’il ne s’agissait qu’un piège lui étant tendu. Mais qui a finalement dû aller montrer le contenu de son sac à tout le monde. Un contenu qui, lorsque scruté de plus près, ressemble de moins en moins à ce qui avait été claironné des mois durant.
Cette soupe était devenue brûlante. Seule chose à faire donc, créer une diversion, le temps que la chaleur baisse un peu. D’où cette idée d’une contre-poursuite. Inutile de chercher midi à quatorze heures ici. Cette contre-poursuite de Marc Bellemare ne vise essentiellement qu’à permettre à la soupe de refroidir.
Bien entendu, je me doute que certains – sinon plusieurs – seront en désaccord avec cette interprétation que je donne à cette nouvelle enjambée de Marc Bellemare. C’est néanmoins la plus plausible que je puisse voir, en tenant compte de toute cette « Affaire Bellemare-Charest ».
C’a commence bien avec les premiers échos du témoiniage de Charest.Monsieur n’a pas une mémoire parfaite….après tout Bellemarre non plus ne l’a pas et pourtant… vous du public, qui suivez cette histoire,ça ne sonne t’il pas familier? cette petite phrase « Je ne me souviens plus! ».Je parie avec le clairvoyant M.Perrier un petit $2 que dans les mois qui vont suivre, sa mémoire ne vas pas s’amiliorer…M.Bellemarre ne seras plus le seul maintenant a être pris dans un tir croisé(crossfire) entre 2 enquêtes a essayer d’éviter des contradictions présumés.Bonne chance John James.
Pour mais je continue de croire que quelques individus très puissants et très insatisfait du gouvernement pelquiste et de son chef.
Avec des élections fédérales de plus en plus probables (a cause de la chute du PCC aux dépends du PLC et le fait que l’économie canadienne risque un ralentissement majeur dans les prochains mois), il est évident qu’il serait plus agréable pour Stephen Harper que son seul partisan du statut quo fédéraliste au Québec ne soit pas un empecheur de tourner a Droite aux prochaines élections.
Tout le monde sait qu’il est toujours payant pour le PLQ de partir une petite guerre fédérale-provinciale pour redorer le blason nationaliste afin de remonter dans les sondages.
Ainsi, tout comme le Bloc s’alimente aux nationalistes canadiens mous et francophones pour remporter certaines circonscriptions, combien de fois le PLQ a fait de même dans le passé pour s’adjoindre le vote des nationalistes québécois ne voulant rien savoir d’une troisième visite chez le dentiste.
A cela s’ajoute la création du RLQ.
Une autre epine dans le Q du Bloc, du NPD et du PLC au Québec.
Ces trois partis étant plus a gauche ou interventionniste dans leurs manière de gouverner, un mouvement de droite comme le RLQ viendra mettre de l’eau au moulin libertarien au sein du PCC tout en nourrissant une troisième voie provinciale au Québec jusqu’aux prochaines élections.
Ceux qui pensent que le fond de duplessisme est disparu dans la Belle Province ne recoivent pas les courriels que je me ramasse indirectement et qui montre clairement qu’une position moins tolérante envers les immigrants en général et les musulmans en particulier fait son chemin en région. Sans parler que la classe moyenne et les femmes au foyer commencent clairement a montrer des signes d’impatience face a deux paliers de gouvernement qui gonfle au lieu de se faire plus discret auprès des plus pauvres ou des individus qui font passer réussite professionnelle et ouverture sur le monde avant la famille et la religion catholique.
Définitivement une clientèle régionale que seul le PCC ou un nouveau véhicule de droite pourrait canaliser. A moins que la renaissance de l’ADQ se concretise au dépend du PQ.
Car si on commence a vendre l’indépendance des Québécois a l’unité en adoptant des politiques adaptées aux travailleurs autonomes, aux personnes âgées et aux femmes au foyer en scandant un slogan autonomiste qui dirait « travail, famille, patrie », dieu sait jusqu’où une société vieillissante qui opère un relatif repli sur lui-meme pourrait aller ?
D’autant plus qu’une telle approche frapperait sans aucune hesitation toute forme de contestation anarchiste, communiste et alternative au niveau de la globalisation de l’économie.
—
Bref, tout cela pour dire que les coups de force a la Bellemare ne forment pas nécessairement une base élargie au PQ dans trois ans.
cela pourrait aussi au RLQ de faire comme le defunt RAP ou feu le RFP a gauche du spectre politique et revamper l’ADQ par la bande ou servir de tremplin a une nouvelle élite de droite qui reprend sa place de plus en plus dans les médias en ce moment.
L’intervention et le succès média et, surtout, juridique laisse croire que celui-ci pourrait très bien revendiquer le scalp de John James pour dire aux Québécois que le party des granolas est fini.
Le retour du cheuf charismatique et sans peur est de retour sur l’écran radar du Québec.
Les partisans de l’illusion tranquille et de papa a raison prépare eux aussi leur entrée en scène.
A suivre avec une pôle de dix pieds et un petit sac brun…
@Steve Boudrias
Vous avez vraiment une fixation. Un proverbe africain dit :« Tu lui montre la Lune et il regarde ton doigt.» On ne parle pas ici du PQ, du RLQ, de l’ADQ et tuti quanti. Qu’est-ce que vous avez à tout ramener toujours à vos sornettes et élucubrations carabinées ?
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Revenons à nos moutons. Je suis entièrement d’accord avec vos observations et votre questionnement, Mme Legault. Charest fait comme si l’appareil gouvernement lui appartenait. Sauf que ceux et celles qui paieront la note salée ( plusieurs millions de dollars) seront encore une fois les citoyens, cochons payeurs de taxes. Tout ça pour une bataille de coqs.
Désolant !
John James Charest devrait être obligé de signer son véritable nom et pourrait être poursuivi pour au moins 101 malversations contre la Nation Québecoise et même contre ses anciens ministres et contre la Caisse de dépôt .
Si cet ennemi juré àvait le moindre honneur il quitterait le Québec avec sa gang des commandites
Des millions de $ pour la Commission Bastarache, d’autres millions (en Avocats, Juges et système judiciaire) pour des poursuites et contre-poursuites, tout ça parce que John-James refuse la vraie enquête, une Commission d’Enquête sur la Corruption, le Collusion et le financement des partis politiques québécois, que veulent 80% des Québécois, les 3 autres Partis au Québec, en plus de beaucoup d’autres organismes… Des millions$ en vain pour nous garder dans l’ignorance le plus possible (Les auditions du BAPE se feront pendant les travaux d’exploration qui seront ensuite trop avancés pour reculer, et les dommages faits…), comme avec le refus du moratoire sur le gaz de schiste.
C’est très étonnant comme on retrouve beaucoup de proverbes à travers le monde qui attirent notre attention sur le caractère ironique des situations où est pris qui croyait prendre parce qu’il croyait trop prendre justement. Dans la Bible, par exemple, aux versets 16 et 17 du psaume 7: « Qui creuse un trou et l’approfondit, tombe dans la fosse qu’il a faite. Son crime lui revient sur la tête, sa violence lui retombe sur le crâne. » Il faut tirer de cela, comme les rédacteurs de proverbes, une leçon utile pour nos propres vies… Ceci dit sans vouloir faire la morale à quiconque, comme de raison! 🙂
Psaume 7, 16 & 17
Chassez le naturel, il revient au galot.
Chasse le surnaturel, il t’attend au carrefour.
Proverbe togolais
Bonjour,
Avec cette contre poursuite, Monsieur Marc Bellemare vient totalement perdre le peu de crédibilité qu’avait ses propos antérieurs. Une bravade qui laisse présager encore une fois un retour en politique active sur la scène provinciale car il est bien évident que son statut d’avocat reposera sur un socle d’argile. Un indice qui ne ment pas en jouant la cassette des nationalistes de tout crin et de tous poils qui s’amusent comme larrons en foire sur cette idiotie du vrai nom de Monsieur Jean Charest. Comme si le fait d’avoir sur son certificat de naissance un nom anglophone était un crime de lèse-majesté en soi afin de pouvoir le rouler dans la boue auprès de cette droite réactionnaire qui veulent d’un chrétien dans la fosse aux lions de la vindicte populaire et tellement insipide que le Québec entier devrait en rougir. Seulement la convergence de Québécor a relevé ce détail en passant dans la moulinette du gros populisme cet état de fait, étant la chaîne la plus écoutée par les nationalistes québécois. Avec les nationalistes québécois qui lui vouent une admiration sans bornes et qui le croient aveuglément strictement par leur haine viscérale du gouvernement libéral, le Québec entier en paiera le prix, soyez en sûrs car Monsieur Marc Bellemare, cet homme de droite qui se sera mis la magistrature à dos n’aura plus beaucoup le choix que de retourner en politique et c’est ce qu’il veut réellement non pas par supputation mais en suivant son parcours pas si tortueux de son besoin d’être sous les feux de la rampe. Cela n’a pas marché avec les libéraux n’ayant pas une direction bicéphale, cela a été un échec probant pour lui en essayant rien de moins que la mairie de Québec et maintenant, vous les péquistes, ne tuez pas trop vite la peau de l’ours libéral en criant victoire mais vous viendrez pleurer encore une fois quand Monsieur Marc Bellemare aura sa niche à l’Action Démocratique du Québec et que la peau de l’ours suspendue au salon de cet arriviste sera bel et bien la peau des péquistes retourné comme un groupuscule comme un tiers parti côte à côte avec Monsieur Amir Khadir. Avec l’émergence d’une nouvelle droite qui pointe au Québec, la table est mise pour celui qui veut savoir et non pas strictement croire. Merci, Erwan Basque.
Bonjour,
Même en se croyant et s’affichant surnaturel, le mot galop prend un < p > en voulant monter sur ses grands chevaux ! En voulant être prolixe, on perd et son latin et son français, rien de moins ! Merci, Erwan Basque.
Mais, M. Basque, les derniers sondages indiquent que 80 % des Québécois croient que M. Charest est un menteur et moins de 20 % croient qu’il dit la vérité. Est-ce que vous voulez dire qu’il y a 80 % de nationalistes québécois au Québec ?
Pourquoi est-ce que M. Charest a changé son prénom s’il n’en avait pas honte ? C’est complètement illégal sans en faire la demande formelle et publiée même si c’est légal d’avoir un prénom anglophone sur son certificat de naissance.
Est-ce que M. John Turner se fait appeler Jean Turner au Québec ?
@Erwan Basque
Mon cher petit Erwan,
Je commence à mieux comprendre les motifs de vos interventions. Les expressions que vous utilisez nous mettent aussi nettement sur la piste que si nous suivions un troupeau d’éléphants. « Haine viscérale», «se sera mis la magistrature à dos», «ne tuez pas trop vite la peau de l’ours libéral», etc.
De toute évidence, votre aigreur vous pousse à ne voir que ce que vous voulez bien voir. Sans doute vos expériences passées … 😉
Vous écrivez «Avec cette contre poursuite, Monsieur Marc Bellemare vient totalement perdre le peu de crédibilité qu’avait ses propos antérieurs.» Doit-on comprendre que le fait d’initier une poursuite enlève la crédibilité au citoyen ?
Vos suppositions gratuites quant au retour de Bellemare en politique s’appuient sur quoi ? Mais plus fondamentalement qu’est-ce que ça change au fond du problème ?
Vos assertions et généralisations gratuites ne vous honorent pas. Loin s’en faut. Je suis un nationaliste québécois et je ne voue à Bellemare aucun culte ni admiration. Cessez de parler pour les autres et de leur attribuer des intentions qui sortent tout droit de votre imaginaire et probablement de votre aigreur.
La qualité de vos sophismes démontrent bien la grande intelligence de celui qui les formules. Mais du coup on y voit aussi l’esprit tordu et revanchard de son auteur. Faut le savoir mon petit Erwan.
«Les ruses et les machinations ténébreuses ont été imaginées par les hommes pour venir en aide à leur lâcheté.» [Euripide]
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@ mr Basque
Je ne m’attendais pas a recevoir une leçon de français en même temps qu’une confirmation de ce que je crois de votre part.
Pour votre information, avec la reforme de l’ortograf, on pourra écrire ognon sans problème au Québec.
Alors, si je vous écrit au son avec un BB qui ne corrige pas toutes mes fautes de frappe, eh bien, je ne vais pas blâmer Resarch In Motion de ne pas me donner un outil parfait pour m’exprimer en français sur un BLOGUE.
Je n’écris pas au Devoir en écrivant ICI même si ce je « fais ce que dois ».
Cela dit, vous prenez un peu trop la mouche en me prêtant des aspirations ou des dons surnaturels.
Soit vous ne connaissez rien au Togo, soit vous ignorer a quoi sert l’evangelisation des « sauvages » dans le processus de colonisation.
Un processus qui s’est fait en espagnol, en allemand et en français dans ce petit pays d’Afrique encore sous dictature militaire.
Je vous suggère de vous informer sur le bonhomme Olympio qui s’est fait tirer dessus lors de sa tentative de prise de pouvoir démocratique, cher yovo, comme dirait les mama Benz de ce pays dans la deche.
Non, ce que j’entend par « surnaturel » tient dans la combinaison fatale entre usage de la religion (contestation du programme d’éthique et religion) et politique (l’ADQ n’est toujours pas fan de cette initiative si je ne m’abuse).
Alors, pour ceux qui m’accusent de faire une fixation en continuant a personnaliser le débat ou en oubliant de préserver la fonction de PM de toute forme de coup d’état possible imaginée et placée au ralenti dans la tête des gens en proclamant la fin du temps pour justifier le pouvoir infini du câble, dois-je rappeler que ce qui est bon pour minou est bon pour pitou?
Autrement dit, si Pauline Marois est prudente en n’exigeant rien du PM en fonction, contrairement a Kadir qui suggérait sa démission pour manque d’honneur, eh bien, ca s’explique.
Vous n’avez qu’a lire la section débat ou Bernard Landry met en garde ses troupes contre tout « appel au massacre » a l’assemblée nationale sur le site Cyberpresse.
On peut casser du sucre sur le nationalisme Québécois mais il faudrait en faire autant sur le Nation bodybuilding du Canada de minuit Chretien ou Michael « true patriot love » Ignatieff. Sans oublier Stephen « VTT F-18 » Harper.
Entre deux nationalisme, il faut choisir le moindre. Le moins dommageable pour la fonction politique et la démocratie participative et équitable.
Toujours si on veut rester dans une société juste, bien sur.
PS: je vous conseille la lecture de Trudeau aux éditions Penguin Canada ou Boreal, vous allez découvrir un Elliott pas mal plus excité que moi. Sinon, je vous conseille John English, premier tome surtout. Très édifiant et instructif comme lecture sur le « père du Canada » moderne. Ou, si vous preferez, vous pouvez lire le Winnipeg Free Press – si je ne me trompe pas – et lire les propos d’un ancien ambassadeur Anglais faire un tres modeste eloge a votre idole actuelle, monsieur Basque.
Amicalement parlant,
Il y a quelque chose de dommage à mettre les projecteurs toujours sur les mêmes sujets : d’autres évènements se retrouvent dans l’ombre. Ce qui plait bien à certains politiciens.
Ainsi est dans une certaine pénombre l’attitude du NPD et de son chef Layton sur le projet de loi privé de la députée conservatrice Candice Hoeppner visant l’abolition de l’enregistrement des fusils de chasse. (projet de loi C-391)
De plus en plus je trouve que discuter des péripéties des épisodes de la commission Bastarache revient à discuter des épisodes de Virginie. Ça finit plus de finir et justement l’important sera de savoir comment ça va finir. C’est pas comme un candidat du parti Marijuana, lui il sait comment ça va finir avant même que ça commence (Ça dépend de la force du rondin…;-) )
Alors peut-on échanger sur autre chose Mme Legault ?
P.S. L’affaire Bellemare reste tout de même captivante, comme sport naturellement.
L’addition de deux valeurs négatives donne un résultat positif, en mathémathique du moins. (une commission et une poursuite)
M. Charest, en s’acharnant contre Me Bellemare, qui n’en valait pas la peine, entre nous : » Le chien aboie, la caravane passe « , a donné dans l’opinion publique, à Me Bellemare, un place qu’il ne méritait pas.
M. Charest s’est tiré dans le pied avec du gros calibre. Ayoye!
En changeant son nom, de façon non officielle, M. Chrest a tout simplement désiré augmenter ses chances d’être élu au Québec. On passe mieux avec un, des prénoms français. Au bureau aussi, les collègues ambitieux anglicisaient leur nom. Ils étaient convaincus que, ce faisant, l’affaire était ketchup. Ils devenaient l’un des leurs, » one of the boys « .
M. Charest réagi à la perception qu’il a de ses intérêts, immédiats ou à longs termes.
Cette histoire ne nous apprendra rien d’utile. Comme une bataille de chats de ruelles pour un spectateur humain. Intéressant du côté animalier, mais qui n’apporte rien côté beure dans les épinards. Un divertissement dispendieux pour le contribuable.
Que ne discutons nous pas du choix politique de nos dirigeants en faveur du gaz de schiste au lieu de favoriser la géothermie qui règlerait tous les problèmes de chauffage de nos habitations, édifices à bureaux, logements et usines, etc. Et je ne parle pas des éoliennes…
Nos dirigeants sont des boutiquiers incapables de voir plus loin que le bout de leur nez. Le manque de planification à long terme coûte très cher à une société. Pourquoi toujours ce court terme. A qui cela profite-t-il?
Ah! misère.
Bonjour,
Et s’il y a un ver dans la pomme, même avec des déclarations à l’emporte pièces d’un ancien Ministre de la Justice qui n’avait même pas besoin d’un agenda, qui se targuait de ne point en avoir besoin étant doté d’une mémoire phénoménale pour certaines choses mais qui ne se souvenait pas du tout de ce qui venait en contradiction avec ses dires lorsque les procureurs du Gouvernement du Québec et des libéraux l’interrogeait à fond pour pouvoir ensuite le moment venu le mettre en boîte. Face à un juge aguerri comme Monsieur Michel Bastarache, rien de pire qu’un accusé au non verbal chancelant et à la mémoire strictement sélective.
Simplement mon opinion qui semble ne pas faire l’affaire de Monsieur Drouin et de son acolyte surnaturel qui aime bien < galoter > dans le pré, en voulant leur rappeler qu’au lieu de l’incessant gazouillis des péquistes, ne me demandez surtout pas de penser comme vous les nationalistes étant un Canadien ouvert à tous habitant la nation des nationalistes québécois dans un Canada UNI. Merci, Erwan Basque.
Vous avez raison M. Gingras. Il y a tellement d’autres sujets sérieux et importants qui pourraient faire l’objet de nos réflexions. En plus je suis enclin à penser qu’il y en a plusieurs, à Québec, à Ottawa ou ailleurs aussi qui sont bien contents de ne pas avoir les projecteurs braqués sur eux. En ce sens, Bastarache devient une excellente diversion.
Mais ne nous trompons pas, la commission Bastarache est importante ne serait-ce que pour nous permettre de garder à l’œil tous ces rapaces …
En effet le silence et le désintéressement sont les meilleurs armes des requins et des mafieux. Mais on devrait être capable de marcher et mâcher de la gomme.
«Le critère d’une intelligence de premier plan est la faculté pour l’esprit d’envisager simultanément deux idées opposées tout en continuant d’être capable de fonctionner.»[F. Scott Fitzgerald in The Crack-Up]
@Erwan Basque (16:15)
Mon petit Erwan, votre dernier paragraphe est plutôt nébuleux. je mets ça sur le compte de votre vieil ulcère. 🙂
Mais je vous rappellerai que je n’ai aucun acolyte dans ce qui nous occupe ici.
Un Canadian qui croit au Canada n’est-il pas un nationaliste ? Doit-on penser que le Canada n’est pas une nation. En fait poser la question c’est un peu y répondre. En effet j’oubliais que le Canada est composer d’au moins deux nations, la nation québécoise et l’autre. Je vous laisse vous-même la nommer selon votre humeur et celui de votre vieil ulcère.
«En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables.»
[Georges Clemenceau]
@ Serge Gingras
Si l’addition de deux négatifs en vient à donner un jour du positif, ce ne sera très certainement pas en mathématiques. Vous semblez confondre avec la multiplication (plus optimiste) où le produit de deux négatifs donne effectivement toujours du positif. Ceci dit, la politique, obéissant davantage aux règles de l’action que de la réflexion, elle viole parfois délibérément les règles du droit, des mathématiques, de la logique et même, ô sacrilège, celles de la grammaire.
Bonjour,
Avec de telles histoires de vers dans les pommes québécoises sur le plan politique, pas un seul Canadien ne s’en étonnera car avec leur lucidité et leur pragmatisme à la British, les Canadiens savent bien que le politique, c’est tout cela ! Money talk peu importe le parti qui prend le pouvoir et il en sera toujours ainsi excepté dans la société distincte dans un Canada uni ou la foule courroucée s’indigne comme un seul homme, c’est à dire en bloc quand les libéraux sont au pouvoir et le Parti Québécois dans l’opposition. Comme une bonne raison d’avoir enfin les raisins de la colère requis pour faire lever la Cause Nationale qui recule au lieu d’avancer même dans une telle conjoncture Finalement, pour remettre les pendules à l’heure, il n’y a pas un seul Canadien qui s’inquiète de l’éventualité de la séparation du Québec car l’affaire est classée depuis 1995 et < That business like usual > . Sachant pertinemment qu’avec la Loi sur la Clarté, jamais les nationalistes québécois oseront aller à l’abattoir avec une question claire comme au Monténégro. Les Canadiens ne sont pas des candidats pour des ulcères car leur pays existe en étant accueillant pour tous les peuples et religions de la Planète, car ici, dans l’ouverture d’esprit, vous faites comme chez-vous en étant chez-nous. Alors comment se révolter contre la vertu ? Le nationalisme ne peut porter ce nom au Canada. Merci, Erwan Basque.
Merci Monsieur Cyr de cette correction. 🙂 Comme disent les anglophones : Je demeure assis corrigé.
Pour ce qui est du reste de votre intervention, je ne peux qu’y souscrire… 🙁
Pas jojo tout ça.
À l’évidence, le biais systématique de ce simulacre de procès, introduit par la concordance non fortuite d’une poursuite intentée par celui qui, non content de posséder les leviers informationnels du pouvoir, se permet en outre d’instituer une commission chargée d’éluder le fond de la question du trafic des influences en en restreignant le mandat à celui du seul processus de nomination des juges, ne trompe personne.
Tout un chacun est au courant, à partir du travail des journalistes d’enquête, des entorses à la démocratie parlementaire au cours des années de pouvoir de celui qui, étant aux commandes de l’État, prétend afficher à la face de tous sa vertu, décrétée à force de légalisme tortueux, tel qu’il s’exprime dans les arcanes de la Commission Bastarache. Le ver était dans le fruit bien avant que ne se mettent en place tous ces paravents. Le tribunal de l’opinion publique avait déjà des témoins qu’il pouvait appeler à la barre pour contredire les menées de ces procureurs de fortune appelés en renfort pour tenter de déminer le terrain. Nous ne sommes plus de l’époque de Tacite où les détenteurs du pouvoir avaient droit de vie ou de mort sur leurs opposants, mais nous avons droit à leurs succédanés qui tentent de le faire moralement.
Bienvenue à Red Rock Jonction
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/duel/#comments
Bienvenue à Red Rock Jonction
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Josée Legault prend un long détour pour nous redire qu’elle s’en remet aux sondages (électroniques, rapides et non scientifiques) pour se former une opinion sur l’issue de la saga Bellemare-Charest. Comment enterprèteriez-vous autrement sa déclaration à l’effet que les gestes de Marc Bellemare sont un Boomerang politique et juridique.
Habituellement, un Boomerang vous met K.O. Donc, pour Josée Legault Marc Bellemare gagnera la partie, comme il semble gagner, pour l’instant, la cote de l’opinion publique, grâce aux écrits et déclarations des journalistes qui, ayant l’option péquiste rivée au cerveau, ne souhaitent que le départ de Jean Charest et des libéraux, espérant gagner par défaut, puisque le PQ n’a pas de programme de gouvernement depuis déjà quelques années.
Je suis également étonné que Josée Legault soit impressionnée par le montant énorme et disproportionné de la poursuite de Marc Bellemare contre Jean Charest. Les avocats les plus sérieux nous assurent que les juges ne sont pas impressionnés par ce genre de bravade. Ils rendront un jour, un jugement sur le fond de la question.
Le fond de la question nous invite à nous demander si une action comme celle de Marc Bellemare a des chances de gagner en reposant sur la plainte que La poursuite de Jean Charest contre lui visait à l’empêcher de parler, alors qu’elle repose effectivement sur ce qu’il a dit.
Voici une réflexion intéressante de Lise Payette, dans Le Devoir d’aujourd’hui: »Cette commission n’est pas celle que nous attendions. Elle n’aura pas été inutile cependant si elle permet à ceux et celles qui la regardent chaque jour de comprendre que la politique n’est jamais faite seulement par des anges. »
Monsieur John James Charest semble de plus en plus en mode « sauve qui peut « et cette commission Bastarache (lui qui est le champion des commissions bidons depuis qu’il est en poste) lui explosera en plein visage. Grand bien lui fasse. Les sondages montrant un appui largement favorable à Monsieur Bellemare sont significatifs. Le manque de confiance en notre PM John James Charest n’est pas une surprise et cela depuis quelques années déjà.
Les gens ne sont pas aussi crétins que le PLQ l’espérait. Charest n’est pas aussi « fin renard « que son image nous laissais voir. Cette poursuite de Bellemare en est la preuve et les propos de madame Legault dans ce billet sont assez éclairés.
La bataille de crédibilité entre Bellemare et John James Charest est tant qu’a moi secondaire ce qui me semble important c’est de constater que Charest a mis sur pied cette commission Bata ache pour détourner l’attention de la population qui réclamait une enquête sur la corruption dans le milieu de la construction et du financement des partis politique.
L’arroseur arrosé !
Bien sûr il reste quelques fans de John James Charest qui se démènent comme des anguilles pour nous faire avaler la couleuvre ! Faut écouter Isabelle Maréchale au 98.5 FM pour s’en rendre compte !
PS : Le PLQ ne fini plus de s’enliser et le dossier du gaz de schiste nous en donne encore une preuve évidente. La parade des ti n’amis qui se poursuit !
Il est où le problème?
Marc Bellemare dit à des journalistes qu’il a nommé trois magistrats compétents, dont les noms lui auraient été suggérés par des citoyens avec lesquels il a ensuite passé des soirées au restaurant et des journées au golf. Et que le premier ministre était au courant. M. Bellemare nous dit ensuite qu’il a démissionné, quelques mois plus tard, parce que le premier ministre lui aurait dit, après réflexion, que le « no-fault de Lise Payette tenait encore la route, et valait encore mieux que le projet qu’il lui aurait promis d’examiner.
Réfléchissez ensuite à ce que nous dit Lise Payette dans Le Devoir du 3 septembre: « Cette commission n’est pas celle que nous attendions. Elle n’aura pas été inutile cependant si elle permet à ceux et celles qui la regardent chaque jour de comprendre que la politique n’est jamais faite seulement par des anges. » Et à ce qu’écrivait Yves Boisvert dans La Presse du 31 août: « Il faut être un bien insignifiant ministre pour ne pas s’en soucier, ne pas lire les listes, recevoir des ordres. Surtout quand une de vos obsessions est… le processus de nomination des juges administratifs! »
Il est où le problème?
Est-ce qu’on ne devrait pas s’occuper des vraies questions de politique, d’économie, d’éducation, d’environnement ou de santé, et laisser les spécialistes vérifier si le processus de nomination des juges peut ou doit être modifié pour une raison ou pour une autre. Et les avocats déterminer, s’il y lieu, quelles sommes chacun devrait verser à l’autre pour mettre fin à cette affaire.
G.P.
@george paquet
Justement voilà l’autre problème de Charest et de son gouvernement ! En plus des commissions bidons ils sont incapable de s’occuper d’économie , d’éducation , de la santé et de l’environnement !
PS : Franchement essayer de déchiffrer les mots ci-bas relève de l’exploit !
@ mr Paquet
De tous les intervenants qui exposent un certain scepticismee ICI, vous êtes celui dont je respecte le plus le point de vue.
Toutefois, Michel C. AUGER, dans son billet du 3 septembre 2010, remet en question la théorie du « y’a rien là, dans le fond ».
Or, selon un SPÉCIALISTE, ces gens compétents que vous appréciez tant et que les politiciens ont de la misère a défendre ou a écouter, trop occupé qu’ils sont de s’applaudir entre eux lorsqu’ils créent un projet de loi qui va diviser l’opposition et jeter dans la plus navrante confusion.
Bien sûr, il ne s’agit que de l’avis d’un individu mais celui-co a deux mérites:
1) briser la belle unanimité qui dit « tout va bien madame la marquise »;
2) baser son étude comparative sur ce qui se fait en la matière chez nos voisins provinciaux.
A suite…
Pendant ce temps-la, a Ottawa…
« Recensement: trop tard pour faire marche arrière Ottawa — Il est déjà trop tard pour ramener le formulaire détaillé obligatoire de recensement affirme le gouvernement fédéral »
Et Stephen Harper imite Ignatieff et devra changer de bras droit lui aussi pour mieux crosser le monde au printemps 2011:
« Stephen Harper perd son bras droit Ottawa — Le chef de cabinet du premier ministre Stephen Harper, le très discret Guy Giorno, serait sur le point de quitter son poste pour retourner auprès de sa famille. Son départ ne serait prévu que pour la fin de l’année, mais déjà la machine à rumeurs s’emballe pour lui trouver un remplaçant. »
Syndrome Jacques Dupuis au PCC? Fort probablement.
Il y a 4 jugements possibles :
1- La Commission d’enquête publique Bastarache donne raison à Bellemarre
2- La Commission d’enquête publique Bastarache donne raison à Charest
3- Le juge donne raison à Bellemarre pour les poursuites privées Charest/Bellemarre
4- Le juge donne raison à Charest pour les poursuites privées Charest/Bellemarre
Charest jure que les allégations sont fausses. Si Bastarache lui donne raison dans l’enquête publique, il empoche $900000 dans le privé. Même scénario idéal pour Bellemarre.
Mais quel jugement arrivera en premier? Le privé ou le public? et le jugement du privé peut-il influencer celui du public? et vice-versa? (on va faire une enquête héhé!)
Si Bastarache donne raison à Bellemarre mais que le juge donne raison à Charest dans le privé…..il arrive quoi? Sa réputation n’est pas lavée, mais il empoche $900000?
Est-ce-que les mêmes événements peuvent être vrais d’un bord et faux de l’autre?
Cette guerre entre fédéralistes anti Québecois est une véritable chance pour la Nation Québecoise qui arrivera grâce à cela à mieux connaître ceux qui au service d’ Ottawa détruisent le Québec et volent nos matières premières et vident nos Caisses
@ Claude Perrier
Toujours « nice » de vous lire. Belle plume, analyses et interprétations bien senties, mais cette fois, ça ne passe pas la rampe! Avez-vous lu le billet de Josée Legault? Et l’actualité concernant tout ce dossier?
Les Libéraux et le PM sont dans la « shnout » monsieur! Qui a senti et sent encore la soupe chaude? Vous dites: « Cette soupe était devenue brûlante. Seule chose à faire donc, créer une diversion, le temps que la chaleur baisse un peu. » Vous vous trompez de personnage monsieur. Vous parlez de Charest ou Me Bellamare là? On est confus! C’est Charest qui porte pourtant vos accusations. Ce sont Charest et ses chums les maîtres des tours de magie et des diversions (sur ce sujet, on commence à avoir de l’expérience comme population). D’où cette idée d’une commission qui, comme vous le mentionnez, » ne vise essentiellement qu’à permettre à la soupe de refroidir. » Fort de ses « allégations non-étayées aux allures revanchardes » et au contenu douteux vous semble-t-il, Me Bellemare donne pourtant bien des maux de têtes aux Libéraux et surtout à leur Parrain. Facile pour Charest de claironner en hurlant aux loups que Bellemare a tout faux. De surcroît, il intente un procès contre le traître Bellemare, fallait pas se sentir « safe ». Alors Charest dit: faisons la lumière, MAIS il a tout faux! Vous faites référence à Boucles d’or et les trois ours. Il serait plutôt convenable de citer Le Petit Chaperon rouge des frères Grimm ici. Nul besoin de vous faire part de la distribution. Le chasseur, c’est le public. 🙂
Toujours au sujet de l’allégorie de la soupe chaude dont vous tentez de nous faire avaler, vous dites: « Mais si Marc Bellemare n’apprécie pas une soupe bien fumante, pourquoi donc l’avoir à ce point chauffée et surchauffée si longuement? » Et pourquoi si JJCharest n’apprécie pas une soupe bien fumante, pourquoi donc l’avoir à ce point chauffée et surchauffée si longuement avant de créer cette « commission »? Pis encore, elle chauffe encore bazouelle! Le PM du Québec baisse le feu, le monte, et là ça bouille à gros bouillons et on a toujours pas de commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction dont la majorité des Québécois réclame depuis des lunes. On commence à en avoir souper des agissements douteux de JJCharest!
Bellemare se défend en toute légalité comme il peut face à ces yennes libérales. Entouré et attaqué des quatre points cardinaux, par des intervenants en faillite de subtilité (ressortir l’histoire de sa fille ex-danseuse, faible de la part de l’avocat de JJCharest), il tente simplement de renforcer la perception en sa faveur. Car encore une fois, elle est là la « game ». Qui plus est, on ne saura JAMAIS la Vérité. Que des interprétations partisanes de gens sûrement bien intentionnés. Non? S’agit maintenant de savoir lesquelles sont plus plausibles que les autres. Encore une fois, certaines interprétations ne passent pas la rampe, n’est pas M. Perrier?
Une bataille d’image, de perception voilà tout! Et la population n’est pas dupe. Et le jury que forme les Québécois perçoit JJCharest comme le pilleur, le profiteur et comme celui qui ne travaille pas pour eux (le dossier gaz de schiste est un exemple de plus). Aux yeux des Québécois, il ne passe plus la rampe!
C’est comme au théâtre: le public n’est pas dupe, si les acteurs sonnent faux, ne sont pas sincères dans leurs « jeux » de la vérité, ça ne passe pas la rampe et ils n’y croient pas!
Bon appétit monsieur… Charest! Pour ce qu’il reste de viande après l’os… Le chasseur de loup guette…
Et les Libéraux ont le culot de poursuivre leur plan de destruction de NOTRE richesse et de la dilapider aux privé: http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-federales-2009/enjeux/environnement/201009/03/01-4312621-gaz-de-schiste-a-t-on-manque-le-bateau.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_254_section_POS1
M. Marc Hamel, directeur du rescensement à Statistique Canada, nous informe que Statistique Canada a, un mois et demi avant l’annonce par le Ministre Clement, changé le formulaire selon les désires du gouvernement. Ce qui tent à donner raison au ministre qui affirmait que Stats Can était d’accord. N’est-il pas?
La démission spectaculaire et tardive du Statisticien en Chef n’est intervenue qu’après l’intervention publique de l’ancien Statisticien en chef, M. Ivan Fellagi.
Qu’en penser? Il faut penser que si M. Fellagi ne s’était pas prononcé, il n’y aurait pas eu de démission de son successeur. Voilà ce qu’il faut penser.
Pendant ce temps, à Québec, on se regarde le nombril et on s’enquête, se poursuit à qui mieux mieux comme s’il n’y avait pas de dossiers plus importants pour la nation.
Le commissaire Bastarache a-t-il pour mandat de suggérer un nouveau mode de financement pour les partis? Je ne crois pas. Après cette enquête, où on aura appris que tout le monde il n’est pas beau, tout le monde il n’est pas gentil, on se retrouvera gros Jean comme devant avec des financiers qui tiennent mordicus à influencer les partis au pouvoir, peu importe les partis.
» Money talks » disent les anglophones. Il serait temps de bailloner cette argent corruptrice.
Bon dimanche!
Pour le gaz de schiste on a osé comparer cette richesse véritable avec la politique de Maurice Duplessis et sa tonne de fer à une cenne.
La qualité du fer de la côte Nord était pauvre, médiocre, même si elle était abondante en quantité.
Le gaz de schiste vaut de l’or, et le gouvernement l’a donné à l’entreprise privée pour un plat de lentilles. C’est pire que ce que Duplessis a fait. Et on se refuse à renationalier le gaz et le pétrole qui se trouveraient au Québec. Trahison, voilà le mot qui surgit à l’esprit. Mais pas à l’esprit du Parti Libéral du Québec.
Un jour, il y aura des comptes à rendre, des comptes à payer. Alors là…
Attention! Attention!
Retour sur la scene de Jean Charest, « grand batisseur » devant l’eternel:
QUÉBEC – Le premier ministre Charest a convoqué le maire de Québec, Régis Labeaume, pour une rencontre au sujet de l’amphithéâtre mardi après-midi Labeaume, pour une rencontre au sujet de l’amphithéâtre mardi après-midi après quoi son gouvernement devrait annoncer très rapidement son engagement final.
– agence QMI, Quebecor media, proprio de Videotron et de l’infini grandeur d’ame du cable
Les historiens et le petit peuple eternellement reconnaissant se rappelleront de ce « grand » PM avec emotion en disant: « il a reussi a ramener les Nordiques a Quebec ».
Et on donnera une messe tous les ans en son honneur dans le salon rouge de la grande capitale nationale, la capitale vendue, la capitale vendue, et tous les vendredi saint, on hissera bien haut un maillot bleu et blanc jusqu’au toit de nouveau collisee de Quebec (du pain et des jeux, dira alors le citoyen Labaume) et on dira: cela est juste et bon.
Comme un miracle ne vient jamais seul, Josee Verner s’approchera au centre de la patinoire avec un chandail des Nordiques et proclamera la naissance du National de Quebec.
« Auparavant, le National n’etait que le reve un peu fou d’un gigantesque ecrivain Quebecois qui Lance et compte au Quebec, c’etait aussi le nom d’une vaillante entreprise de relations publiques toujours au service de la veuve du hockey et de l’orphelin de Bouchard, mais a present, ce grand reve etonnant a la mesure d’un pays immense comme le Canada vient d’atteindre la Sainte Trinite, mes amis! Grace a Stephen Harper et au concours Pepsi realiser a travers toute la province, le National represente desormais une equipe professionnelle de la LNH. Hosanna, hosanna, du plus haut des Cieux, admire comme dirait Ferron sous un Ciel de Quebec la nouvelle creature d’Ottawa, de Quebec et Videotron et apporte ta benediction sur le Quebec fier d’etre le fidele partenaire du O Canada depuis 400 ans! Rejouis toi peuple de Quebec, peuple du Quebec, car Quebec se marie a nouveau a Montreal sous le regard bienveillant et paternaliste d’un grand PM du Canada! Mon emotion est aujourd’hui aussi bouleversante que la compassion de Stephen Harper a l’egard du destin de Maher Arar… »
Une minute de silence resonnera dans l’arena fraichement construit.
Puis la police montee et de fiers representants de l’armee canadienne ecouteront avec un respect troublant les echos tonitruants du O Canada.
Finalement, les lumieres s’eteindront, on annoncera la fin du temps et la presentation exclusive des matchs du National sur le reseau de PKP et puis, solennelement, sous le follow spot, un vrai Quebecois, un gagnat de la coupe Stanley avec le CH tatouer sur le coeur s’avancera avec toute la grace d’un senateur d’Ottawa au centre de la patinoire et lancera a la foule, une larme a l’oeil: ceci est mon corps livrer pour vous, gracieusete de St-Hubert BBQ, et ce saint homme fera la mise au jeu devant le Quebec au complet, a genou devant son ecran plasma.
Alleluia! Alleluia!
Gloire a toi bonne Ste-Anne! Gloire a tous ceux qui m’auront permis de remporter la coupe et de ramener le hockey a Quebec.
Et les hommes se mettront a glisser sur l’eau glacee du nouveau collisee et la paix et l’harmonie seront de retour O Canada.
Repentez-vous, maudits bloquistes! Soyez honteux, bande de Grits! Ca vous la coupe solide, hein, bande de communistes neo-democrates?
Votez conservateur-liberal et le Ciel vous comblera de cadeaux et le gouvernement federal realisera vos reves les plus fous.
Votez Pedro, votez Harper.
Fatima peut aller se rhabiller, quand il s’agit de predire l’avenir, moi je dis.
Bon dimanche! Ne pechez point et allez en paix. Le bon dieu et sa main invisible s’occupe de toute.
Charest est mort de sa Bellemare.
Désormais, pour les réseaux d’argents qui contrôle ce parti, il s’agit de sauver la marque de commerce du PLQ. Comptons sur la médiacratie gardienne du statu quo fédéraliste pour œuvrer à cette mission.
Ce qui ressort clairement de la Commission Bastarache c’est une preuve de caractère: jusqu’où Charest peut se rendre dans l’instrumentalisation des institutions de l’État pour servir ses intérêts et ceux de son réseau. Bref, l’étendue du système qui sape l’intégrité de nos institutions.
Après Bellemare, le prochain dossier, autrement plus important, sur lequel il y aura collision frontale avec le régime libéral, est celui de l’énergie.
La chronique de la dépossession de nos ressources énergétique qui a commencer à s’écrire dans les médias (il commençait à être temps) devrait provoquer une dynamique politique qui risque d’emporter le régime libéral avant son terme (souvenons nous du Scandale du gaz qui a emporter le régime Duplessis).
Cette fois-ci la collision frontale se fera avec des groupes (éco-énergie) allié aux citoyens et le régime Charest pour reprendre le contrôle de nos ressources énergétique, systématiquement bradé par les libéraux au profits des tizamis: Le plus grand vol depuis 80 ans (Daniel Breton; MCN21; sur les ondes du 98,5) . Retenez ce nom. Le match est commencé……
JCPomerleau
Merci bien, Monsieur Plante. Un bon mot est toujours apprécié…
Mais, pour revenir à ce que j’écrivais dans le tout premier commentaire sur ce billet, il est très évident que le bol de soupe du premier ministre Jean Charest est trop chaud et que, peu importe qu’il souffle et souffle encore sur chaque cuillérée, cela demeure brûlant et toujours difficile à avaler.
Toutefois, que la soupe de l’un soit trop chaude n’empêche pas que la soupe de l’autre le soit également.
Ainsi, bien que l’ex-ministre Marc Bellemare n’ait pendant longtemps pas voulu passer à table (après avoir laissé entendre ceci et donner à penser cela de son ancien chef), il a fini – pour une raison qui m’échappe – par prendre place et se faire lui-même servir un bol. Un bol bien fumant, comme il semble à présent s’en rendre compte…
Même si, dans un premier temps, tout allait pour le mieux du côté de Me Bellemare (allégations non-étayées lancées alors que la popularité du premier ministre et de l’équipe libérale était au plus bas – donc moment stratégiquement propice pour asséner quelques coups « revanchards »), l’examen de plus en plus attentif des dires de l’ex-ministre révèle que ses propos sont assez chancelants. Des allégations non-corroborées par les faits eux-mêmes.
Constatant alors que sa soupe s’avère aussi chaude que celle de son ancien chef, l’ex-ministre aurait donc opté pour une mesure de diversion. Une contre-poursuite. De quoi se donner un peu de temps et espérer que son bol refroidira.
(Ce qu’il faut bien comprendre ici, c’est que ce n’est pas parce que le bol de Jean Charest s’avère très fumant que celui de Marc Bellemare ne peut pas l’être tout autant. Et si le premier aurait réagi avec la création d’une commission, le second réagit quant à lui avec une contre-poursuite. Cela étant, si la réaction du premier peut être qualifiée de mesure de diversion, la réaction du second en est une tout autant.)
Enfin, je cède le temps de quelques lignes la place à un extrait du billet de Lysiane Gagnon paru dans La Presse du 4 septembre 2010:
« L’homme (Marc Bellemare) passe bien à la télé. Il projette l’image d’un bon gars ordinaire et sympathique. Il aura suffit de quelques jours pour qu’il devienne l’étoile de la commission Bastarache, voire une sorte de héros populaire, en dépit de la fragilité inouïe de ses allégations, de ses trous de mémoire et de l’amas de contradictions qui imprègne son témoignage (…). »
Et aussi:
« Il y a tellement d’invraisemblances dans son témoignage qu’on en reste bouche bée. »
« Quoi? Un vieux routier comme Franco Fava aurait été assez stupide pour remettre un don en espèces à un organisateur libéral au beau milieu du restaurant Michelangelo, et les deux hommes auraient compté une liasse de billets à la vue des clients de ce restaurant très couru par la classe politico-médiatique de la Vieille Capitale au lieu d’aller conclure la transaction en privé? »
« Quoi? Le politicien prudent et expérimenté qu’est Jean Charest aurait été assez sot pour intimer en toutes lettres à un néophyte, un homme dont il se méfiait au surplus, l’ordre d’obéir en tout temps aux collecteurs de fonds du parti? »
« Je ne dis pas que ces derniers n’exercent pas une certaine influence (…) Mais on sait bien que cette influence, si elle existe, s’exerce dans la discrétion. Le récit de M. Bellemare ne correspond pas à la pratique générale de la politique, encore moins au tempérament de M. Charest. »
Voilà. Le peu de crédibilité de Me Bellemare dans toute cette affaire devrait être de plus en plus apparent. Sa soupe, comme il s’en est dirait-on rendu compte, est trop chaude à son goût. Donc, une contre-poursuite en guise de diversion. Et on avisera subséquemment pour la suite des choses – une suite peu encourageante pour l’ex-ministre, peut-on désormais penser.
Ah oui, j’oubliais. Quelque 80% de la population croirait ce que raconte l’ex-ministre de la Justice. Et alors? Pendant des millénaires, tout le monde « savait » que la Terre était plate…
M.Perrier
Désolé de vous contrariez, il est faut de croire que nos ancêtres croyaient que la terre était plate, c’est un mythe. Je peux retourner à mes bouquins pour trouver le coupable (député) à Londres, je crois, qui a sorti cette histoire au 19e siècle. De toute façon, la terre n’est ni palte, ni ronde.
http://philo.pourtous.free.fr/Articles/Patrice/terreplate.htm
De par leur « pratiques », JJCharest et les Libéraux nous prouvent aujourd’hui que la terre est ronde. Ils nous auront, à tout le moins, rendu ce service.
Petit détail pour affaiblir les arguments de Mme Lysiane Gagnon citée ici grâce à M. Perrier: en 2003, Charest était tout sauf un politicien expérimenté. Lesdites conversations entre Me Bellemare et le PM ont eu lieu quelques mois après son accession au pouvoir. S’en ait suivi une succession de gaffes: mont Orford, PPP, changement de vocation de la Caisse de dépot, le CHUM, pour finalement le faire basculer en gouvernement minoritaire.
Alors expérimenté et prudent? Et son Jean d’Amour qui divulgua à la presse son salaire occulte du parti? De l’amateurisme ça, non?
Tergiversation et secrets, voilà tout! Des arrivistes comme JJCharest mentent à droite comme à gauche et n’ont aucun sens éthique! Pour toutes ces raisons et bien d’autres, personne ne réussira, malgré le titre d' »éditorialiste » qui agrémente leur signature et entrent dans la danse avec leur plume partisane, à me convaincre que notre PM était « expérimenté » en 2003.
Charest le fédéralistes pur et dur devra un jour ou l’autre payer pour les crimes qu’il commet contre la Nation Québecoise et le dernier de ces crimes avec sa gang de commandités qui se sont emparés du gaz Québecois en dessous de la table avec les Albertains pollueurs n’est pas le moindre de ses crimes
Clotaire Rapaille, le devin.
Avec le scandale libéral du gaz de shiste qui pointe à l’horison, il faut reconnaître que Clotaire Rapaille avait vu juste…. faire confiance aux libéraux de Jean Charest, faut être sadomasochiste.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201003/10/01-4259335-les-gens-de-quebec-sont-fiers-mais-complexes-dit-rapaille.php
J’ai hâte à mardi pour la suite de ce téléroman qui nous coûtera au moins 10 millions avec prolongation
Nous citer Lysianne Gagnon dans le cas qui nous intéresse c’est un peu demander aux partisans des Hells de défendrent Mom Boucher !
Franchement , la grosse Presse et ses scriboulleurs de la chose politique ont tous et toutes un devoir à accomplir , soit celui de faire de Bellemare l’ennemi No. 1 dans cette commission. Commission qui se retourne contre son créateur ! Cela me rappelle un classique du cinéma d’horreur , Frankenstein !
Un peu naïvement peut-être, j’ai toujours pensé que personne n’avait le monopole de la Vérité. Ou, à l’inverse, ne croupissait continuellement dans l’Erreur.
Et puis, plutôt que de me complaire dans des dialogues de sourds, dans des situations où chacun ne recherche vraiment que l’attention des déjà-convertis à ses arguments, je préfère – si possible – voir les deux côtés de la médaille. Ce qui permet le plus souvent d’élargir ses horizons, de mieux comprendre pourquoi telle idée plaît, ou telle autre idée déplaît, selon le cas.
Avec cette manière de considérer les choses, j’ai donc estimé pertinent de citer un peu Lysianne Gagnon. D’autant plus que ce qu’elle raconte est à des lieues de ce qui se raconte habituellement ici. Afin de jeter un éclairage différent sur un sujet d’actualité.
Peine perdue, apparemment…
@ M. Perrier
Vous tempérez maintenant vos propos avec ce dernier commentaire. Propos qui pourtant vous élèvent tout droit vers ce que vous appelez vous-même les « déjà-convertis ». En homme juste, vous observez les deux côtés de la médaille dans le cas qui nous occupe? Vous polissez pourtant qu’un seul côté, à vous lire…
Que de bonnes intentions, dites-vous. Pour élargir ses orizons, qui sont biens étroites ICI vous semble-t-il. C’est bien cela? « (…) ce qu’elle raconte est à des lieues de ce qui se raconte habituellement ici. »
Ceci dit, je suis tout-à-fait d’accord avec vous. On ne peut pas être contre la Vertu! Mais afin de prouver votre bonne foi dans ce que vous nous dites, il aurait été intéressant de citer AUSSI le dernier paragraphe de Mme Gagnon, ce que vous avez omis:
« Le problème c’est qu’il n’y a jamais eu un temps fort, de grands moments, une réalisation majeure, bref quelque chose qui puisse contrebalancer les erreurs et les omissions. Après sept ans d’un règne terne et décevant, la vilaine goutte d’eau fut son refus obstiné d’enquêter sur l’industrie de la construction. D’où le sentiment répandu que le premier ministre avait quelque chose à cacher et que le Parti libéral était indissolublement lié aux puissances de l’argent. Quand Marc Bellemare a surgi à l’avant-scène en brandissant la hache de guerre, les gens étaient disposés à le croire sur parole… »
Voilà l’autre côté de la médaille, M. Perrier!