Petit cadeau qu'on ne peut que vouloir partager: une analyse brillante sur comment des «milliardaires» ont créé le phénomène du populisme de droite anti-étatique (ou «populisme ploutocratique»). (Le texte est en anglais).
Définitivement une analyse touffue à méditer et à conserver…
http://www.theglobeandmail.com/news/world/how-billionaires-bagged-the-tea-party/article1695897/
Les hommes d’affaires américains importants ont toujours été corrompus jusqu’à la moëlle.
Depuis le Mayflower, le mensonge et la duplicité ont été la marque de fabrique de ces gens qui ont réussi.
Au 19 sciècle, on retournait dans leur pays d’origine les immigrants qui avaient un emploi assuré aux USA. On ne laissait entrer que les immigrants qui arrivaient, la casquette à la main à la quête d’un emploi et on les envoyait dans les usines, les manufactures, les mines et les chemins de fer en constructions où ils étaient criminellement exploités souvent jusqu’à la mort » accidentelle » 🙂
Il y a toujours eu collusion entre les hommes d’affaires et les politiciens. Le seul politicien, dans l’histoire récente, qui ait tenu tête à ces rapaces fut FDR. On a voulu le renverser, manu militari. Il a échappé au complot grâce à l’officier qui a dénoncé le complot et les comploteurs : des gens du pétrole comme par hazard. Mais je m’égare.
Au USA, Corporate America en mène large, et apparement, Barak Obama n’est pas FDR. Il n’a pas le courage de mettre ces criminels à leur place, c’est-à-dire, sous la tutelle du gouvernement, de la société et de ses représentants légitimement élus.
Les journeaux, la télé, la radio sont contrôlés par ces mêmes intérêts cupides et voraces. La vérité est interdite d’antenne. La propagande occupe toute la place des média importants et populaires. On laisse s’exprimer des journeaux, magazines, périodiques, revues insignifiantes, qui ont peu d’impact et qui ne prêchent qu’à des convertis peu dangereux. Les masses ignorantes sont bercées dans leurs illusions et maintenues dans l’ignorance heureuse des gens qui croient tout savoir et savent peu en réalité.
Cet article que nous avons lu ouvre une fenêtre sur un monde trouble qui tient fermées les centaines d’autres fenêtres qui masquent leur turpitude et leurs crimes contre l’humanité. Au Québec, ce sont les Libéraux présentement au pouvoir qui couchent dans le même lit que ces hommes d’affaires véreux.
Quand la démocratie est baffouée, inefficace, impotente, la violence ouvre ses portes aux désespérés.
Merci Mme Legault pour cet article.
J’en suis moi-même surpris mais je suis d’accord avec le commentaire de M. Gingras. Aux USA il est extrêmement dangereux pour une administration fédérale de ne pas se coller un tant soit peu au grand capital. Même sous la présidence Clinton les banques, Wall Street et les très grandes entreprises ont imposé leurs vues et ont amené la présidence à promulguer des règles financières qui les avantageaient outrageusement au détriment des petits actionnaires et épargnants.
Mais une fois cet te constatation faite que fait-on ? Certain diront qu’on doit réduire le rôle de l’État. Mais ce faisant on accroîtra justement celui des joueurs abusifs et égoïstes qui se servent de leurs pouvoirs extrêmement puissants de leurs fortunes pour accroître encore plus leur pouvoir au dépend des plus faibles.
Ce ne sont pas les ploutocraties qui se préoccuperont des citoyens et travailleurs qu’elles exploitent. Alors qui peut le faire sinon l’État ? Mais l’État le veut-il ? Si la ploutocratie et l’État se confondent alors l’État dira : NON
A mon tour d’être surpris d’être d’accord avec M.Drouin sur un aspect de la question de l’indépendance nationale… 😉
Parce qu’on parle bien d’indépendance, ICI, n’est-ce pas ?
Si je ne m’abuse l’indépendance du pouvoir de l’État, qui est à mes yeux plus un Contre-Pouvoir qu’un pouvoir réel, est nécessaire afin de lutter ou faire contre-poids à l’énorme poids que fait peser dans la balance de la Justice américaine ou internationale la présence de « personnes morales » que l’on connaît mieux sous le titre de « corporation » en anglais ou de « compagnie » en français.
La raison pour laquelle je suis d’accord avec la nuance apportée aux propops de M. Gervais par M. Drouin tient en ces mots: « Mais une fois cet te constatation faite que fait-on ? Certain diront qu’on doit réduire le rôle de l’État. Mais ce faisant on accroîtra justement celui des joueurs abusifs et égoïstes qui se servent de leurs pouvoirs extrêmement puissants de leurs fortunes pour accroître encore plus leur pouvoir au dépend des plus faibles. »
Parce que c’est bien beau de critiquer le système politique actuel, qui est loin d’être parfait ou très loin de tenir ses promesses en terme de justice sociale, mais il faut bien se garder d’obtenir le résultat suivant lorsqu’on critique le système politique Anglais ou Américain, c’est qu’en voulant mieux d’État (et non plus d’État) on finit par jouer le jeu de ces fameux « ploutocrates populistes ».
Je préfère appeler ces derniers des capitalistes médiatiques. Cela évite de croire que nous avons affaire à une forme nouvelle de détournement du pouvoir politique vers des intérêts nouveaux.
Je suis aussi en désaccord avec l’usage du terme « néo-conservatisme ».
Le conservatisme de la Révolution Industriel est exactement le même que celui que nous connaissons ou celui qui émerge aujourd’hui.
D’ailleurs, l’article montre bien que si Randolph Hearst était de la vieille école, PKP est de la même école aujourd’hui.
Comme dirait Lavoisier, rien ne se perd, rien ne se crée, (en terme d’exploitation), tout se transforme. Simplement.
Hier, nous parlions de prolétariat. Aujourd’hui, nous parlons de cervotariat.
Hier, c’était la population rurale qui était en exode pour une meilleure qualité de vie. Aujourd’hui l’exode des citadins vers les banlieues prend la relève. Les mouvements de populations migrantes du siècle dernier font suite à ceux d’aujourd’hui et les même groupes xénophobes, conservateurs et intolérants refont surface progressivement et s’aligne sur les même discours qui avaient cours au début du XXe siècle.
Bref, je crois que l’anti-américanisme primaire nous priverait de la merveille de Constitution que représente celle des États-Unis. De plus, la séparation de TOUS les pouvoirs est de plus en plus nécessaire au Québec, en se basant sur ce modèle de SYSTÈME politique. Non pas en nous basant sur le type d’économie de marché ou de réglementation en cours.
Cela dit, la lutte pour la réforme de nos institutions démocratiques est très délicate dans la mesure ou plus nous allons remettre en cause l’ordre établi actuel SANS lui en substituer un nouveau, nous allons permettre à d’autres acteurs politiques ou d’autres think tank de démolir ce qu’il reste d’un État Providence que l’on a mis en place pour, justement, pallier les nombreuses lacunes que l’Église comportaient lorsque celle-ci était, tout comme l’État actuel, absolument partout: dans les hôpitaux, dans le business du bingo, dans l’Éducation et dans les services de première ligne offerts aux plus démunis. Mais ce n’est pas tout, l’État actuel a même pris la place de la pègre en se lançant dans le jeu et le commerce du tabac et de l’alcool. Ce qui cause un double discours qui plonge tout le monde dans une confusion éthique et morale évidente mais que personne ne veut admettre parce que, je vous le donne en mille, ça rapporte de l’argent au trésor public.
Enfin, ce qui est important, c’est de ne pas tout confondre et croire qu’une compagnie multinationale américaine existe vraiment. La compagnie a son siège social aux États-Unis, mais ce n’est pas une créature nationale. Il s’agit avant tout d’une excroissance du système colonial qui avait cours à l’époque de la grande lotterie impériale européenne, à laquelle s’est substituée un pouvoir corporatif APATRIDE qui ne connaît ni limites ni frontières et s’en fait une fierté d’ailleurs.
C’est ma façon de VOIR les choses, à vous de me dire si la cause de l’indépendance nationale vaut la peine qu’on forge une constitution qui puisse tenir compte de la nécessité de brider ce que Duplessis appelait les Trusts, à son époque, et ce qu’on appelle aujourd’hui les Corporations…
Plus ça change, plus c’est pareil ? Pas tout à fait.
à suivre…
captcha: mietal militarization, funny thought…
Sur le même sujet, lire cet article du New Yorker sur les frères Koch: http://www.newyorker.com/reporting/2010/08/30/100830fa_fact_mayer
Réussir l’indépendance pour garder le même moule… Non merci!
Il faut l’indépendance et la révolution des moeurs des individus alphas à la tête de la société et une constitution respectable. C’est-à-dire que l’on respecte, dans les faits.
Les USA ont une des plus belle constitution de la planète. Ho Chi Min s’en inspirait. Les Américains qui tirent les ficelles ont taillé en pièces cette merveille d’humanité et aujourd’hui, cette constitution ne vaut pas le parchemin sur lequel elle est écrit.
@ M. Boudrias
Je m’appèle toujours Gingras, pas Gervais. 🙂
Sans rancune.
re: M. Boudrias
Je n’ai jamais évoqué l’indépendance nationale. Mon propos n’a rien à faire avec «la cause de l’indépendance nationale». Je pense que laissée à elle-même toute société sur la planète risque de tomber dans les griffes de «sa» ploutocratie locale ou de celle qui aura intérêt à la mettre sous son joug. Je parle ici de ploutocratie qui s’installe plus ou moins fortement dans toutes sociétés.
La constitution américaine est-elle si merveilleuse ? Elle a ses lacunes et ses limites sans doutes comme toutes les autres constitutions. Par exemple une constitution qui permet à tout citoyen de se promener en publique avec un pistolet chargé sur lui n’est pas très merveilleuse.
Vous dites :«l’État actuel a même pris la place de la pègre». Je pense plutôt que la pègre est rendue dans l’État. Pourquoi pensez-vous que Charest ne veut pas de commission sur la corruption ? De plus, ne pourrait-on pas dire que la pègre occupe les trous que l’État ne comble pas ? À l’époque de la prohibition n’est-ce pas la pègre qui s’occupait de la distribution de l’alcool ?
Être souverain est un état normal pour une Nation. La constitution vient en corollaire de l’indépendance. La constitution précisera, entre autres, comment s’exercera le pouvoir. On ne fait pas l’indépendance pour s’offrir une constitution. Les poissons ne sont pas apparus pour que l’eau puisse exister.
“The Kochs are on a whole different level. There’s no one else who has spent this much money. The sheer dimension of it is what sets them apart. They have a pattern of lawbreaking, political manipulation, and obfuscation. I’ve been in Washington since Watergate, and I’ve never seen anything like it. They are the Standard Oil of our times.”
– extrait interressant du New Yorker cite plus haut par monsieur Plante
Ce qui me frappe surtout dans cet article du New Yorker, c’est la peinture que l’on voit a l’arrière-plan.
Très révélateur du caractère guerrier de ce tycoon de 70 ans.
70 ans. Libertarien. Anti-ecolo. Une bombe H avec cela ? Belle combinaison qui laisse penser que le milliardaire qui a déjà presque un pied dans la tombe ne sera pas trop bouleversé ou détourné de sa conquête du monde lorsque Greenpeace ou n’importe quel « watchdog » soulignera que les compagnies de ces deux frères Koch sont les plus grands marchands de « scepticisme climatique ».
Le profit avant tout, la poursuite du bonheur des actionnaires majoritaires et le reste, on s’en fout puisque les marchands de canon prendront la relève en déclenchant une guerre quelconque a un endroit stratégique.
Non seulement les frères Koch n’en seront pas ébranlé outre mesure mais cela leur fera une opportunité d’affaire de plus. Car si le nerf de la guerre en politique, c’est l’argent. En terme de guerre, le moteur de la guerre moderne c’est le carburant et les usines d’armement localiser en terrain « neutre », loin du théâtre des opérations.
D’ailleurs, au journaliste qui se plaignait de n’avoir rien a rapporter, Randolph Hearst aurait répondu par téléphone: fournissez-moi l’article et je vous fabriquerai la guerre….
Ok, je me trompe dans le nom de M. Gingras et j’en suis bien désolé.
Toutefois je suis stupéfié de constater que vous ne connaissez pas bien l’origine de la Constitution Américaine, chers messieurs.
Tout d’abord, il est important de rappeler ce que représentaient les treize colonies originales: pas grand-chose, pas si riche que cela, qui avait l’avantage d’être loin de la maison-mere considérée avec les années de colonisation par les colons américains rapidement comme étant une source de tyrannie inacceptable.
D’ou la nécessité du Second Amendement, fondé en principe avant toute chose sur la nécessité d’avoir les moyens de renverser la tyrannie, sous quelque forme que celle-ci puisse prendre.
Bref, les Pères fondateurs des USA de l’époque se méfiaient comme de la peste de VOIR leur nouveau gouvernement LOCAL, national, fédéraliste et REPUBLICAIN, être perverti par un despote (éclairé ou non).
Le XVIIIe siècle imposait ce type de disposition, ce type d’amendement.
Il s’agit d’un amendement, pas de la pierre d’assise ou d’achoppement de la Constitution Américaine.
Pierre d’assise: division des pouvoirs basée sur les travaux de Montesquieu, intellectuel français ayant visité la Perse – a peu près l’Iran actuelle – pour mieux écrire ces fameuses « lettres persanes ». Une correspondance moins bien connu que « l’esprit des lois » du même bonhomme. Un texte fondateur critiquant sévèrement le modèle féodal « amélioré » développé en France comme en Angleterre.
Bref, objectif principal: séparer le pouvoir législatif (chambre des rep) du pouvoir exécutif (le Sénat) du pouvoir juridique (cour suprême des différents états américains et cour suprême des États-Unis d’Amérique).
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Pierre d’achoppement, maintenant, pour continuer a user du langage franc-macon a l’origine de ce pays: la poursuite du bonheur comme idéal américain.
Et c’est ICI que l’on se doit d’être philosophe et très critique face a l’utopisme protestant et lui substituer un idéal plus révolutionnaire et plus Français de France ou de Nouvelle-France: liberté, égalité, fraternité.
Ainsi, si vous ne parlez pas d’indépendance ICI. Moi, oui. Toujours. Sans cesse. Sans relâche. Jusqu’à épuisement des stocks.
Et si en plus, on ose me dire qu’on peut planifier concrètement et réellement un nouveau pays en terre d’Amérique SANS établir une Nouvelle Constitution, alors les bras m’en tombent!
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Comment peut-on rassembler au-delà de la race canadienne française du chanoine Groulx, rallier les hommes et les femmes au-delà des divergences religieuses si on n’assoit pas le tout sur de solides bases laïques et, finalement, comment peut-on mettre en opération un véritable changement SANS improviser stupidement et dangereusement un pays???
Comment peut-on oublier que Franklin a basé son occupation du territoire sur le mode de rassemblement des tribus autochtones et autonomes déjà présentes sur le territoire avant leur extermination lors du processus d’expansion vers le Far West?
Comment peut-on oublier la visite de Franklin, Jefferson et bien d’autres en France pré-révolutionnaire?
Comment peut-on ignorer les tentatives de ralliement du même Franklin en ambassade a Montréal au debut du XIXe siècle, peu avant la révolte (administrative) patriote dans le Haut et (carrément armée) le Bas Canada? Avant la trahison des clercs et notre subordination religieuse aux bondieuseries anglaises et loyalistes / royalistes?
Comment oublier le fait que les opérations de guérilla menées par des colons de la Nouvelle-France ont longtemps tenu en respect les petites colonies britanniques avant la fédération de celles-ci?
Auriez-vous oublié toute votre histoire???
Bon, j’ai appris la mienne de la bouche d’un prof issu de la première vague d’immigration en provenance du Maghreb et fait ma première année de collège sous la supervision accidentelle du co-fondateur du RIN, Andre d’allemagne, mais ce n’est pas une raison pour ignorer qui a fait quoi et quand et, surtout, que nous sommes bien plus que « quelque chose comme un grand peuple »!
NOUS sommes la promesse enracinée en terrain hostile qui ne demande qu’a pousser comme du monde!
Regardez au Sud et dites-moi combien de temps le processus d’émancipation des Noirs américains a pris et par quels détours ils sont passés avant de VOIR l’un des leurs prendre le pouvoir. Nous, cela fait déjà plus de 40 ans que Trudeau l’a fait en prenant le contrôle du « mauvais » pays.
Enfin, pensez aux années 1960 et a la lutte pour les droits civils et imaginez ce que nous étions, Québécois, a la même époque!
Alors, nous devrions regardez les États-Unis et cracher sur la force d’émergence, l’appui de cet empire democratique et le symbole d’un changement encore récent en la personne d’Obama parce que les multinationales de ce pays se comportent en sauvages comme toutes les autres compagnies du reste du monde?
Give me a break. C’est quoi votre modèle de rechange? Le Ghana? Le Tibet? Cuba??
Ce monde – dans lequel nous ne sommes que de passage – carbure dans une bonne mesure à coup de voeux pieux, d’illusions, d’idées fixes et d’un tas d’autres panacées sociales. De bien utiles expédients sans lesquels nous serions bien incapables de traverser les multiples contrariétés qui se présentent immanquablement et constamment sur notre route.
Et c’est ainsi que l’on se cherchera inlassablement la meilleure forme d’encadrement politique, la recette par excellence grâce à laquelle le gâteau sera toujours réussi. Et on fouillera ici et là, on retournera plein de trucs, on consultera et on discutera, espérant enfin la dénicher cette succulente recette.
Mais, existe-t-elle vraiment, cette merveille gastronomique?
Voici, présenté autrement, ce que le poète français Charles Baudelaire (1821-1867) avait à dire sur pareille recherche:
« Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. Celui-ci voudrait souffrir en face du poèle, et celui-là croit qu’il guérirait à côté de la fenêtre. »
( Pièce XLVIII, Le Spleen de Paris)
De tous temps, la quête du mieux a été à notre agenda de vie. Et le spectre des possibilités s’étend du populisme le plus élémentaire à la ploutocratie la plus dictatoriale. Avec une multitude de nuances entre ces extrêmes.
Or, on aurait à ce qu’il semble finalement bouclé la boucle, réalisé l’inimaginable quadrature du cercle. Nous voilà ainsi avec le rutilant nouveau modèle d’encadrement politique, le populisme-ploutocratique. De quoi plaire et déplaire à tout le monde, simultanément. Un improbable tour de force.
Comment berner le plébéen au profit du patricien.
Sauf que, si réelle que puisse être la mauvaise fortune du bon peuple, aux prises avec d’insensibles profiteurs bien nantis, il serait peut-être indiqué de méditer un peu cette petite phrase de Fernand Vandérem (1864-1939), romancier et dramaturge français:
« Non, le peuple n’est pas meilleur que les riches, mais moins riche, il ne peut pas autant se permettre. »
(Gens de Qualité)
En d’autres mots, « L’occasion fait le larron », comme le veut le proverbe. Et « Le loup ne saurait être un agneau, ni l’agneau être un loup » – (Hé, hé… celle-là, elle est de bibi…).
«Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur.»
[ Winston Churchill ]
La connaissance de l’histoire est surtout importante, à mon avis, pour nous éviter de commettre les erreurs du passé. Arrêtons d’avoir la nostalgie du passé et vivons dans le XXIème siècle que diable !
Les USA ne sont pas un empire démocratique. Loin s’en faut. C’est une ploutocratie qui utilise les tribunaux à ses propres fins, point à la ligne. Ouvrons-nous les yeux.
Misere, c’est un peu court comme repliques… mais je comprends votre point de vue.
Ne cherchont pas de midi a quatorze heures. Continuons dans le meme sillon infertile de la souverainete-association.
Continuons a croire que la France nous enverra un Lafayette du XXIe siecle.
Attendons le miracle en pronant le realisme ou le scepticisme poetique de Beaudelaire. Vous m’excuserez mais je prefere Lamartine rayon poesie. J’aime meme Rimbaud en matiere d’ouvroir litteraire des possibles.
A quoi bon citer Churchill aussi souvent alors que le meme homme traitait Ghandi de « fakir a demi-nu ».
Je prefere m’inspirer de l’auteur du « time is money » en la personne de Benjamin Franklin qu’on voit d’ailleurs sur la photo illustrant cette entree de blogue.
Je citerais meme Bourgault qui disait, entre deux joints, que si un Quebecois etait nee aux Etats-Unis, il n’aurait jamais appris qu’il etait né pour un petit pain.
Je trouve dommage cette idéologie de la soumission au Vieux Continent tout comme j’ai grand peine a comprendre cette allergie anti-américaine.
Et puisqu’on doit limiter le cadre de nos citations, je préfère m’en remettre a René l’evesque et rappeler qu’il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va.
Je dirais même plus: il faut vivre ses rêves et non rêver sa vie. Tout en sachant où l’on vit. Je préfère être le bon voisin d’Obama que le cousin lointain de Sarkozy ou bien l’ami de Harper ou du descendant tsariste qui se prend pour Trudeau père en ignorant le fils.
Il y a du très bon et du très mauvais chez tous nos voisins. Il n’y que chez nos véritables alliés que nous trouverons des amis ou des compatriote.
Pour votre information, Parizeau a étudié l’économie a Londres mais c’est a wall street qu’il a trouvé les moyens financiers de notre plus belle nationalisation.
Bay street ne voulait rien savoir et les banquiers de la rue St-Jacques.
C’est comme ça que je vois les choses en ce moment.
Mais ce sera toujours aux Québécois de savoir s’ils veulent vivre libres ou heureux d’être des subordonnes toute leur vie.
Pour ma part, je refuse d’être un concierge dans mon propre pays.
Pas de taxations sans représentation l’extrème droite de la Radio Poubelle de Québec city s’est emparé de cette mode de destruction de la moindre justice sociale
Le mouvement Tea Party est un mouvement populaire des États-Unis d’Amérique, partisan du libertarianisme et du moindre État, dont l’émergence a eu lieu au début de la présidence Obama. Son nom fait référence à la Tea Party de Boston, un événement historique qui a marqué les débuts de la révolution américaine contre la monarchie anglaise au xviiie siècle.
Mais ici au Québec ces individualistes liberta- RIENS sont paradoxalement fédéralistes monarchistes et totalitaristes loi C20 et américanisés de la tête aux pieds en allant surtout vers les pieds .
Dommage de toujours tout ramener à la souveraineté, comprendre implicitement celle du Québec si ne me trompe pas. Dommage, car le problème de la présence des ploutocraties est universel et s’est amplifié dramatiquement avec l’émergence et la vigueur de la mondialisation et du libre échange.
Alors, sommes-nous capable d’élargir nos horizons et notre réflexion pour concevoir la réalité planétaire du problème ?
Être «américanophile» devient problématique quand on en vient à souhaiter avant tout le devenir et que toute la planète le soit également. Jamais la planète n’a connu de peuple plus guerrier que les USA. Je ne désire pas y ressembler pour tout l’or du monde. J’ai d’autres idéaux.
Merci M. Palnte pour cet article de fond sur ces criminels à cravates. De vrais sociopathes.
En lisant cet article, que je ne saurais trop recommander, je n’ai pu m’empêcher de revoir dans ma tête certains scénari de la série 24 heures chrono…
Comme quoi la réalité dépasse la fiction.
Merci encore une fois.
Les Pères fondateurs des USA souhaitaient que les USA ne ressemblent jamais à l’Angleterre, le Grand Satan de l’époque. A cet effet, ils s’étaient prononcés contre une armée de métier. Une armée de métier sert à envahir, pas à défendre le territoire. C’est pourquoi il était du devoir de chaque famille américaine de posséder une ou des armes à feu pour repousser l’envahisseur : une milice.
Après avoir vu de leur propres yeux de quoi était capable une armée de métier, l’armée anglaise : l’invasion de Washington et l’incendie de la Maison-Blanche, les Américains ont compris que seule une armée de métier pouvait rivaliser avec une autre armée de métier. Donc acte.
L’armée de métier, la fonction crée l’organe, devint rapidement une amée d’invasion et d’impérialisme, ce que les Pères de la nation américaine avaient désiré ardemment ne jamais voir. Autres temps autres moeurs…
Aujourd’hui, il est facile de circonvenir les mesures prisent par les Père de la nation en contrôlant chaque position clée qui est sensée empêcher un groupe d’individus de tout contrôler. Par exemple, le lobby pro-israélien contrôle 75 % du Sénat. Ce faisant, ce lobby contrôle la politique du Moyen-Orient de la Maison-Blanche. Le Président a les mains liées.
La Chambre des représentants est contrôlée par le lobby de l’armement. En plaçant dans chaque état une usine d’armement qui fourni du travail à des habitants des ces états, il devient suicidaire pour un politicien ambitieux de s’opposer à l’industrie, car ipso facto, il risque de créer du chômage dans son état. Il fallait y penser.
Quand à la Court Suprème, il est facile de faire chanter quelques uns de ses membres, personne n’est blanc rinso, et c’est exactement ce qu’à fait l’Eglise de scientologie pour obtenir le statut d’Eglise et les exemptions de taxes qui l’accompagne.
Si les USA n’étaient peuplés que de gens honnêtes, la Constitution américaine serait un modèle de vertu. Comme ce n’est pas le cas, elle est pour le moment, un vulgaire morceau de chiffon que l’on brandit pour l’édification des naïfs ignorants de la vrai nature des Américaine Alphas, et un vulgaire torchon dont on se sert pour se torcher, comme on dit vulgairement.
Le Président Obama manque à ses devoirs. Il ménage la chèvre et le sous 🙂 en écrasant pas les adversaires de ses politiques sociales, fiscales. Il permet à ses adversaires sociopathes de dicter impunément l’ordre du jour. M. Obama est une victime consentante.
Si FDR a laissé la vie sauve à ses ennemis qui voulaient lui faire la peau, Obama, lui, tend l’autre joue, en bon chrétien, et leur permet même de frapper plus fort. Obama n’est pas l’homme de la situation. On avait placé beaucoup d’espoir en lui. Il a déçu.
Si on disait : » Il est minuit, Dr Schweitzer! « , on doit dire : il est moins cinq, Président Obama. Réveillez-vous!
Sans trop n’égarer personne sur le sujet de ce billet, je vous conseille M. Gingras une lecture au sujet de la force des lobby dont le lobby pro-israélien: Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine. Auteurs: John-J Mearsheimer et Stephen M. Walt.
On apprend que les élus pro-israéliens (démocrates ou républicains) ont obtenu de gros sous de la part du lobby (IPAC, en autre) pour aider à diffuser leurs politiques israéliennes.
La Nordique Nation
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/patinage-politique/comment-page-1/#comment-25611
@ M. Plante
🙂 J’ai en effet ce livre dont j’ai interrompu la lecture tellement elle faisait monté ma pression. J’y retournerai un jour.
Je me suis inspiré de ce livre, ce que j’en ai lu, parcouru, pour affirmer que 75 % du Sénat américain est à la solde du lobby pro-israélien. La Maison-Blanche a les mains liées et c’est Israël qui mène le bal pour ce qui est de la politique au Moyen-Orient.
D’ici que les Américains s’éveillent et se rendent compte qu’Israël tirent les USA vers le fond du gouffre, le mal sera fait.
J’ai lu, plus tôt sur Vigile.net, l’article du professeur Chaussudosky sur la la future guerre de » prévention » contre l’Iran, et là encore, les intérêts immédiats d’Israël passent avant les intérêts à longs termes des Américains dans cette région. Hier l’Irak, demain l’Iran, Israël a toujours des ennemis à éliminer.
Avec des amis pareils…
Cordialement
@ M. Gingras, votre intervention de 14:23 est extrêmement bien construite et je ne vous dirai pas que vous errez en disséquant morceau par morceau ce qui reste encore de vivant de l’esprit de la Constitution Américaine.
Bien entendu, je ne suis pas aussi pessimiste que vous et je n’ergoterai pas sur les pourcentages de contrôle ou de corruption de chacune des branches du pouvoir politique aux USA en ce moment.
Je ne suis pas un admirateur aveugle des USA d’aujourd’hui mais bien des 13 petites colonies ayant décidé de s’unir afin de rompre avec Londres et son rayonnement impérial sur le monde.
Je conviens que l’on s’est affairé avec zèle et vigueur a corrompre une très bonne initiative politique.
Une idée que je conçois encore comme étant largement d’inspiration Française, directement issus des Lumières.
Mon autre problème avec les USA est le « In god we trust ». L’idée de la theocratie qui s’ignore et qui cherche a provoquer une autre théocratie républicaine: l’Iran.
De mon point de vue, un État doit être indépendant de toutes références a Dieu ou a tout autre dieu. La laïcité dans le service public est incontournable afin que chaque citoyen puisse être traité équitablement par l’état.
Cela dit, je suis bien convaincu de perdre mon temps en apportant cette précision et en approuvant une bonne partie de vos critiques – sans pour autant partager votre anthipatie excessive envers Israël, le seul État démocratique a essayer de survivre au coeur du Moyen-Orient. Inutile de me dire qu’un lobby pro-israelien contrôle la knesset…
Ce qui ne veut pas dire que je sois sionniste. Je crois simplement que l’état hébreu gagnerait beaucoup a investir dans une entreprise diplomatique plus imaginative et moins unidirectionnelle.
D’après moi toujours, la mise sous tutelle de Jérusalem par l’UNESCO ou l’ONU afin de remettre aux croyants des trois religions du livre un endroit ou il pourrait être possible de faire se rencontrer des imams, des prêtres et des rabbins qui comprennent l’enseignement dont ils sont les dépositaires en pratiquant réellement une discipline spirituelle qui ne repose pas sur la haine de l’Autre.
De plus, je n’embarquerai pas dans la thèse du complot développée par Michel Chossudolsky, intellectuel évoqué par un autre intervenant sur ce blogue, parce que je l’ai rencontré a l’UQAM lors d’une conférence organisée par le Rassemblement pour une Alternative Populaire et j’ai été plus que déçu d’entendre son point de vue sur l’engagement politique traditionnel. Inutile et futile, selon lui. Ce que je n’accepterai jamais.
Je ne souffre pas non plus la parano « theologiquement » absurde et tordue des libertariens même j’y suis exposé régulièrement pour des raisons personnelles car les apôtres de Beck sont nombreux. Mais le nombre de fidèles ne justifient en rien leurs prétentions dangereuses pour la préservation des libertés civiques.
Au contraire, les activistes du Tea Party movement sont d’une inculture et d’une incohérence tout a fait navrante. Sans parler du fait qu’ils sont manipulés par les ploutocrates dont il est question ICI.
Enfin, je ne me fais pas d’illusions sur la popularité de mon point de vue sur la nécessité de travailler dans le sens de l’indépendance du Québec, la création d’un État renouvelé, pacifique et plus près de la population. Je suis aussi conscient qu’on pourrait avoir l’impression que l’indépendance politique ne mettrait pas la population québécoise a l’abri d’une mondialisation de plus en plus inhumaine et profondément inéquitable envers plus du 3/4 de la population du globe.
Je voudrais bien arriver avec une solution politique qui semble plus hype ou plus « in » pour donner a certains l’impression de laisser le passé derrière mais, non, je crois que l’entreprise du PQ mérite d’être menée a son terme car on ne s’arrête pas au seuil d’un accomplissement alors qu’il y a plus que jamais de très bonnes raisons d’envisager cette indépendance et d’espérer que celle-ci soit porteuse d’une autre vision de l’exercice du pouvoir démocratique.
De toute façon, la réaction générale ne m’étonne guère puisque je ne crois pas du tout que la démocratie puisse fleurir et s’enraciner davantage en Amérique du Nord.
Le Brésil, l’Inde et l’Algérie, a cause de leurs positions géographiques stratégiques, pourraient donner cette impulsion nouvelle et vivace a ce « moins pire de tous les systèmes » qui veut que le pouvoir issu de la population citoyenne, se développe de manière responsable et participative pour le bien du plus grand nombre de gens vivant sur un territoire précis et autonome.
Le communisme ou le socialisme, très peu pour moi. L’anti-semitisme, non merci. L’anarchisme… Je ne crois pas que l’ordre moins le pouvoir soit moins utopiste que mon « americanophilie », qui est en fait la reconnaissance d’une grande conception de la politique issue d’une époque ou la Raison et la Passion de vivre libre s’exposaient a nouveau sous le lustres de Lumières oubliées au coeur du Moyen-Age, une grande noirceur dont nous avons eu un bref aperçu, ICI, au Québec.
Cordialement,
Captcha: entradi Stephan.
Mon cher Boudrias,
Votre éloquence et votre culture m’impressionnent. Mais votre vision politique est fortement éblouie par les lumières du passé. Nous sommes au XXIème siècle et la chose politique a changée. Une certaine partie de votre pensée vie dans le passé comme le décrivait il y a plusieurs décennies Toffler dans le Choc du futur. Soyez dans le présent et constatez qu’un retour en arrière est impossible.
Je pense qu’aucun modèle politique actuel ne nous permettra d’éviter d’une façon certaine les écueils mis en lumière par l’article que Mme Legault propose.
Je crois que la meilleure avenue à emprunter est de prendre en compte les leçons du passé et les abus d’aujourd’hui pour remodeler courageusement l’actuel système démocratique afin de le faire correspondre aux attentes des citoyens, pas à celles de l’actuelle ploutocratie internationale dont Wall Street, les bourses et les grandes banques sont les instruments pour agir sur les gouvernements.
Je crois que si on veut réellement changer les choses, on doit cesser d’affaiblir l’État. Il faut que les citoyens l’investissent totalement et le renforcent par des lois et règlements qui permettront justement aux citoyens de mettre au pas les ploutocratie de la planète. Faire fondre le pouvoir de l’État c’est comme annihiler le système immunitaire d’un corps. Les cancers les plus redoutables ne peuvent être vaincus que par un accroissement important du système immunitaire.
La ploutocratie est un cancer particulièrement virulent qui exporte ses métastases au quatre coin du monde.
« L’absence de volonté et la lâcheté devant l’action représentent de grands défauts pour les dirigeants alors condamnés à l’impuissance.»
[Jiang Zilong]
M. Drouin
Je n’ai jamais prétendu être un futuriste, même si le mouvement existait en Italie avant Benito Mussolini. On y célébrait la vitesse, le génie mécanique et toute la quincaillerie qui vient avec.
Je ne me défendrai pas d’être vieux jeu ou dépassé en matière politique.
Je suis de la vieille école. Celle qui travaille lentement et lit tout aussi rapidement.
J’aime par contre la technologie qui oblige a écrire avec les pouces, pratiquement une lettre a la fois pour le même motif puisque cela ralenti un élan trop prononcé vers le tabula rasa.
Mais on ne fait pas un pays ou une Constitution tout seul dans son coin. J’en suis parfaitement conscient.
Si j’aime affirmer mon attachement pour le XVIIIe siècle, c’est que j’y percois le meilleur de nous mêmes en matière de réflexion politique.
Si le XIXe m’intéresse, c’est pour les différents changements imposés par la Révolution industrielle sur les population et je voue un culte envers bien des écrivains de cette époque: Zola, surtout. A cause de j’accuse, son pamphlet extraordinaire prenant la défense de Dreyfus et qui annonce déjà l’arrivée du fascisme et de la haine des juifs en Europe. J’aime aussi cet auteur a cause de son roman L’argent, qui expose déjà toute la folie d’une speculation boursiere prenant des allures de lotterie infernale avalant l’individu, la finance et l’état lui-meme dans une lutte acharnee contre d’autres nations, d’autres hommes représentatant une réalité différente, une sensibilité différente et une autre conception du bonheur et de la dignité humaine.
Parfois, souvent en fait, je pense a Germinal et je revois a la fois notre passé miserable collectif et la misère incorporée partout dans certaines économies émergentes. Je me souviens aussi de la cellule Germinal et d’une réunion anarchiste a organisée par Jaggi Singh et j’entends encore un camelot de la presse rouge se lever dans l’assistance pour me traiter de démocrate, comme si c’était une insulte ou presque une injure faite a leur humanité, a leur expérience et a l’exercice éprouvant de leur droit de manifester. De leur droit légitime a la dissidence dans le cadre d’une société libre et démocratique.
Nous étions aux lendemains des manifestations contre le sommet de Québec, dans un local du cegep du Vieux Montréal.
Anecdote! Crieront certains qui ne souffrent pas le rappel d’un souvenir qui ne coincide pas avec leur idée du plusse beau pays du monde.
Et pourtant, le passé y embrassait l’avenir avec émotion pour mieux engendrer le présent que nous connaissons.
Et nous avons bien vu comment Toronto a dressé la foule sans même s’encombrer de savoir si un tel était journaliste ou si un autre avait un comportement hostile au système d’exploitation illegitime et soutenu par leurs propres représentants politiques.
J’ai jamais voté pour ça ? Non je n’ai jamais appris ça a l’école surtout. Ce n’est en RIEN compatible avec notre démocratie de vitrine. Et, surtout, c’est un affront honteux envers le parlementarisme lui-meme!
C’est un rejet tellement abject et puissant de la participation citoyenne et de l’implication de la société civile que ça en devient évident: la violence symbolique de l’état qui vient remettre en question le pacifisme et la soif de justice légitime de toute une population impliquée et concernée par la vie collective et les principes les plus nobles a la base de la constitution du Canada.
C’est grave. Ce n’est pas rien. C’est même célébré par les médias !
« Lock them up! » titrait le Macleans, comme si du vendalisme en plein jour en face du plus lourd contingent de policiers était une banale dérive anarchique.
Stupefiant d’inconscience et de cynisme.
…
Ce n’est pas tout. La folie du gros bon sens crasse s’est emparé de Jeffrey Simpson du Globe dernièrement.
En voulant jouer les grands sages de la real politik, celui-ci est parti dans un délire argumentaire hallucinant sur les vertus de la ligne dure en matière de résolution pacifique des conflits terroristes en parlant du conflit au Moyen-Orient et ce, en citant l’Irlande du Nord et l’Angleterre en exemple!!!
Un editorialiste CANADIEN PACIFIQUE qui avoue candidement que les traités de paix se négocient bien mieux quand les deux partis en présence ont eu recours a une violence innaceptable.
Wow.
Et ce bon monsieur de faire la morale aux lifer d’Ottawa dans un autre texte et contexte.
Dans le même journal où on remercie presque le Bloc de savoir bien trouver la voie diplomatique pour résoudre nos différents internes, on recommande presque aux autres de se taper sur la gueule et ensuite, quand les deux camps seront hors d’haleine, de trouver assez de souffle pour trouver une solution a la guerre fratricide qu’ils se livrent depuis des lustres.
Et après on se demande pourquoi l’image du Canada ternie a l’étranger et pourquoi les gens votent moins et pourquoi le parlement canadien est étranger a toute forme de résolution intelligente du climat hostile et improductif de notre politique intérieure…
Can’t argue with logic, dit-on souvent. Mais où est la logique canadienne aujourd’hui, je vous le demande?
Elle meurt pour des motifs absurdes de domination économique et énergétique comme une partie de notre jeunesse engagée dans l’armée parce qu’on leur a fait croire qu’ils allaient sauver le monde habillé comme des messagers de la mort affichant un sourire Colgate.
Du dentifrice démocratique en remplacement d’une véritable politique diplomatique qui accepterait de discuter avec le diable au lieu de tenter vainement de le tuer en créant des milliers de martyrs.
Comment peut on avouer vouloir gagner le coeur et l’âme des Afghans si nous n’en n’avons pas nous mêmes ?
Désolant et tragique a la fois. Mais surtout deshonnorant pour tout le monde…
@Steve Boudrias (07 sept. 2010, 08:29)
Peut-être ne suis pas à votre hauteur intellectuelle mais votre long texte me semble un peu loin du sujet et du XXIème siècle.
Alors je pose directement une question : Quel rôle devrait jouer l’État devant l’agression des ploutocraties qui l’infiltrent et manigancent pour le contrôler ?
La droite populiste sans état est aussi exécrable que la gauche populiste trop d »état .
Ce que le Québec doit choisir contre ces faux fédéralistes US et Canadian c’est un équilibre entre trop d’État et l’Anarchie des bandits esclavagistes Liberta-Riens
@ M. Drouin
J’aime beaucoup votre question, comme dirait les politiciens qui s’occupet davantage de sondages et de focus group au lieu de simplement être à l’écoute, non, être au service de leurs citoyens.
Le problème, c’est que les bonnes questions sont souvent posées par des gens qui refusent de porter les réponses à ceux qui en ont réellement besoin, de ces fameuses réponses: la population.
Si je vis autant dans le XVIIe, c’est que je suis un indépendantiste Québécois et que notre premier rendez-vous manqué avec l’Histoire était là. C’est pas grave. On a manqueé le coche.
Vous me dites, « Quel rôle devrait jouer l’État devant l’agression des ploutocraties qui l’infiltrent et manigancent pour le contrôler? »
Rien de plus simple. Créons un État fondé sur cette lutte.
Le Canada participe maintenant d’un autre dynamique. Il est ailleurs. Autrepart que là où Trudeau avait vainement tenté de le lancer: vers le pacifisme, la diplomatie et l’idéal d’une société juste.
D’ailleurs, à ces débuts en politique, Trudeau se gardera bien de donner des détails sur ce qu’il entend par là. Sa conception de la Justice sera à l’image de sa philosophie. Elle sera personnalisée par son rôle de ministre de la Justice sous Pearson.
On a tendance à oublier à quel point la politique canadienne était boring ou super plate avant lui.
On oublie qu’il a été l’un des premiers, sinon le premier à comprendre la mise en scène politique nécessaire pour mener un combat politique par le biais de la tribune médiatique.
On oublie aussi qu’un homme important des Prairies, MacLuhan, le grand manitou des médias, avait de l’admiration pour sa démarche et comprenait son attitude frondeuse. Trudeau frappait l’imagination. Charmait. Réussissait à convaincre sans vraiment vaincre la bête.
Hier comme aujourd’hui, ce n’est pas les Anglais, le régime brittanique ou n’importe quoi de ce genre qui bloque la pleine possession des individus par eux-mêmes… et par conséquent, le meilleur contrôle de la population élective des leviers de son économie, de son autonomie.
J’aimerai bien vous dire: faisons le pari de Trudeau comme d’autres agnostiques avant moi on fait le pari de croire en Dieu afin d’espérer des heures plus belle, un temps plus radieux.
Je ne suis pas de ce bois-là. Je ne me réchauffe plus aux promesses périmées et passées date du mythe du « bien commun » auquel croyait beaucoup les Québécois (ou les canadiens français de l’époque) lors de l’édification du Canada, en 1837. Le Commonwealth est une vue de l’esprit autant que le multiculturalisme est une utopie dérisoire, un échec.
Et puisque le Canada est vérouillé a double-tour, qu’il n’est pas possible d’y insuffler un peu plus de démocratie participative, plus d’indépendance entre les pouvoir judiciaires, législatifs, exécutif et médiatique; eh bien, je prend le « short cut » de l’indépendance nationale et de l’impératif de la Constitution nouvelle.
Et vous m’excuserez de ne pas considérer une constitution comme étant un objet de discorde comme on l’a constamment présenté. Chrétien lui-même, celui qui a signé le document au nom du Québec en 1982 ridiculisait le texte en mentant sur sa propre profession d’avocat lorsqu’il en parlait.
Pouvez-vous me dire comment l’ensemble des lois fondamentales d’un territoire organisé autour d’un contrat social juridique de ce type peut-il devenir une boîte de Pandore à chaque fois qu’on l’invoque ou qu’on veut y faire le moindre amendement ?
C’est bien Chantal Hébert qui répète tout le temps que le Canada a une Contitution du XIXe siècle, rapatriée au XXe qui ne s’applique pas convenablement aux impératifs démocratiques d’une société du XXIe siècle, non ?
J’aimerais tant vous dire que le présent est tout ce qui compte, monsieur Drouin. J’aimerais tant vous sortir un lapin de mon chapeau et crier: voilà le tour de magie qui nous libérera tous.
Mais non, je suis honnête et très verbeux avec vous: l’indépendance est une occasion unique de changement à saisir en groupe. La crise politique canadienne est une opportunité, non pas seulement pour les péquistes ou les bloquistes, elle l’est avant tout pour les gens solidaires du reste du monde. Les gens qui se sentent citoyen de ce monde à part entière.
Et ce que nous pouvons faire de mieux pour tous les peuples de la terrre qui croule dans la misère noire ou dans l’apathie la plus abjecte et la moins porteuse d’espoir, c’est d’avoir le courage de quitter une maison propre, belle et grande pour en fonder une plus petite. Plus chaleureuse, plus pacifique et moins indifférente au reste du monde.
Mais la voie que je trace est celle d’un engagement volontaire. Pas payant. Qui ne repose pas sur le « gros bon sens » et le simplisme que l’on singe plutôt que de le comprendre et de l’accepter comme un défi qu’on se lance à soi-même.
C’est la voie qui remet en question le confort et l’indifférence qui rend notre vie ensemble, en tant que collectivité, en tant que Nation à la dérive sur les eaux mouvantes de la mondialisation si misérable.
L’altermondialisme n’est pas un anti-mondialisme. Une porte fermée sur le monde. C’est au contraire une ouverture politique inédite. Un idéal pratique qui pourrait transformer un « petit » territoire en immense laboratoire politique. En une tentative de renversement nouvelle d’une tendance dommageable pour nos lois, pour notre environnement et pour l’avenir de ceux et celles qui viendront.
Que ceux-ci soient nos enfants ou les enfants de la misère qui pousse à la migration vers d’autres territoires, la mort dans l’âme.
Personnellement, j’en suis rendu là dans ma réflexion sur l’état, la citoyenneté et l’indépendance. Que personne ne me suive ne me chagrine pas, monsieur Drouin.
Ce qui me fait de la peine, c’est de VOIR que le rêve est lui-même interdit, qu’il n’a plus droit de cité. Qu’on ne l’incite même plus à comparaître devant le tribunal des Nations en deuil de Justice.
J’aimerais que tout soit plus simple. Qu’un échange se limite à un duel cherchant à déterminer qui a tort et qui a raison.
On veut que j’aie tort. Soit. Parfait.
On ne s’engage pas en politique parce qu’on croit que nous avons la science infuse ou pour servir les intérêts de Pierre-Jean-Jacques.
On se lance en politique lucidement et solidairement avec les autres, nos semblables qui s’accrochent si fort à leurs différences, parce qu’on est curieux de VOIR leur réaction lorsqu’enfin on les surprendra.
Lorsqu’ils auront enfin un rêve à partager parce que toute la richesse du monde semble vouloir et devoir être en les mains que de quelques puissants capitalistes et quelques dirigeants d’empires médiatiques.
On se défend contre le mensonge et le vol en cherchant la vérité et les moyens de récupérer ce qui nous appartient en propre: notre pays, nos vies en commun, notre communauté.
—
Voilà pour la réponse courte.
Et voici pour les notes en bas de page que personne ne lira de toute façon.
Lorsque j’observe le XIXe siècle, de chez moi, et je m’interroge sur l’Acte de Québec en n’oubliant pas ce qui l’a provoqué: les rébellions ratées de la période de 1837-1838.
J’essaie de comprendre pourquoi Papineau se réfugie aux État-Unis, pourquoi Delorimier perd la vie et pourquoi Hypolite Lactôt est exilé en Australie, cette belle prison continentale bâtie par l’Angleterre au milieu du Pacifique.
J’essaie ensuite de comprendre les motivations de Georges-Étienne Cartier et je me souviens du fait qu’on a pas demander l’avis de la population du Québec par référendum avant de créer le Canada. Et je me demande alors pourquoi le PQ d’aujourd’hui s’obstine à faire un référendum pour établir la souveraineté du Québec? Si le Canada peut naître sans consultation populaire, pourquoi le Québec doit-il s’engager sur la voie référendaire pour justifier sa prise de pouvoir sur lui-même?
J’essaie de ne rappeler les raisons, les motifs de notre union originale et les causes de notre disparition: le réseau ferroviaire, la tentation américaine d’indépendance (hier face à Londres, aujourd’hui face au pétrole), la possession du monde agricole par le clergé au bénéfice de l’état passager.
1867. C’est si proche et si loin à la fois qu’on en devient presbyte et myope à la fois des deux côtés de la clôture.
Puis, j’en arrive au XXe siècle. Une dépression, deux guerres mondiales et autant de conscriptions. La belle affaire. Les années folles. La folie des hommes. La guerre.
Du traité de Westiminster au rapatriement de la Constitution, il n’y a qu’un pas. L’espace d’un trou d’eau, d’un pays fondé par 10 pères entre deux mers. Une aberration qui ne durera pas plus longtemps que l’émancipation de toutes les forces contradictoires en présence sur un même territoire avec un agenda différent.
Deux référendums se tiennent au cours de ce dernier siècle. Deux à Terre-Neuve, pour l’inclusion à la Confédération; deux pour la dissociation du Québec du reste du Canada.
Et vous savez ce qu’on dit, monsieur Drouin ?
Jamais deux sans trois. On n’a jamais une troisième fois la chance de sombrer dans la répression des efforts d’émancipation légitime et naturel d’un peuple fondateur en hibernation depuis si longtemps en terre d’Amérique.
Désolé pour la longueur du texte… mais c’est de votre faute. Vous posez une bonne question précise. Je précise ma réflexion pour vous donner une bonne réponse. Une réponse qui fait en sorte que je ne me mens pas à moi-même. J’aime bien le Canada, je travaille pour une compagnie situé hors du Québec mais je ne suis pas canadien. Je ne suis pas haineux non plus. Je suis simplement fatigué de ne pas être pleinement moi-même et chez moi dans mon pays, au Québec.
On peut m’en vouloir de chercher à avoir raison. On ne peut pas m’en vouloir si je refuse d’avoir tort. Je ne suis pas du genre à m’excuser d’être là ou de prendre ma place. Ceux qui me la refuse ne se gêne pas pour le faire. C’est leur job de critiquer, détester et saper le moral du monde. Mon travail est tout autre. Celui de montrer une Manière de voir différente, basé sur un savoir commun qui nous rend moins immonde et rend l’air ambiant moins déprimant et l’atmosphère moins nauséabonde.
cordialement,
captcha: South giroushe
Pour monsieur Gingras, qui disait que Obama décevait.
Ce lien qui démontre qu’il a plutôt raison d’être déçu, en effet:
http://www.novethic.fr/novethic/finance/legislation/etats_unis_reforme_financiere_consequences_incertaines/131028.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok
Vous connaissez l’expression « Bandits à Cravate »? Elle décrit très bien ce dont il est question ici!
@ M. Boudrias
Merci de votre long texte. Je l’ai lu avec grand intérêt. Aujourd’hui, je suis intellectuellement épuisé, 18 trous de golf dans le corps, à pieds, pas en voiturette. J’aurai besoin de quelques bonnes nuits de someil réparateur pour recharger ma batterie. A mon âge…
J’aimerais tout de même apporter une correction à un de vos textes, cela en toute amitié, sans méchanceté. 🙂
Vous avez parlé de l’acte de Québec, vous vouliez sans doute parler de l’Acte de d’union. 🙂
Et enfin. Je lirai demain le texte sur Obama que vous avez aimablement porté à mon attention. Aujourd’hui, pas ‘apable. 🙂
En terminant, j’ai été heureux de lire que André Dallemagne a été votre professeur. Quelle chance vous avez eu. J’ai toujours eu un immense respect pour cet homme intègre et courageux.
Il y a tant à dire, mais je me tais, pour le moment…
Cordialement.
Je ne suis pas optimiste.
La démocratie est possible lorsque le nombre d’individus est petit. Lorsque la multitude apparaît, la dévolution des pouvoirs s’impose, et avec cet éloignement, le meilleur et le pire lèvent la tête. Comme les individus sans scrupules gagnent plus facilement que les gens honnêtes et respectueux, la corruption prend le dessus et la démocratie n’est plus que l’ombre d’elle même.
En ce moment, c’est le nouveau scandale du gaz naturel. Autres individus, même phénomène social. On n’en sort jamais.
De plus, au Québec, l’ignorance fait des progrès. Manipuler et exploiter des ignorants est du gâteau pour les individus Alphas. Il est impérieux d’instiller aux Québécois le respect quasi religieux de la connaissance et le respect religieux des maîtres, comme cela se voit dans les très vieux pays où les instituteurs et les gens instruits sont vénérés sans flagornerie. Tout simplement avec intelligence. Mais c’est un autre débat.
A demain!
Bonsoir,
D’entrée de jeu, pour certains naïfs qui pérorent encore sur le passé en se grattant le bobo du passé au 17ème et 18ème siècle afin de noircir la page et de déblatérer, à quoi sert d’être prolixe si la base de l’argumentaire repose strictement sur du vent ? Lors de la défaite du Oui en 1995, les plus déçus ne furent pas les nationalistes québécois qui ne savent même pas s’ils viennent ou s’en vont mais bel et bien < The Bilderberg Group > et le tout Wall Sreet était en deuil ne pouvant s’emparer du Québec pour une bouchée de pain ! Et oui, les plus fanatiques partisans de la mondialisation furent les nationalistes québécois qui les yeux fermés, revanchards jusqu’à la moelle prônaient le libre échange avec les États Unis avec le p’tit gars de Baie Comeau malgré l’opposition féroce des libéraux et du Nouveau Parti Démocratique appuyés par toute la gauche canadienne ainsi que par tous les syndicats qui se respectent. Avec la photo concernant la ploutocratie avec le billet vert pour appuyer le tout, comment ne pas rigoler de ceux qui braillent contre la prison dorée canadienne en s’étant cadenassé à double tour dans l’accord de libre échange,soit l’Alena dont les accords sont coulés dans le béton américain. Mais cela fait une belle jambe en s’indignant, n’est-ce pas ? Pérorer pour ne rien dire sur le 18ème et le 19ème siècle évite surtout l’atroce réalité de se regarder dans son miroir en se voulant contemporain. Après avoir flirté depuis 1978 avec l’adoption du dollar américain, certains nationalistes québécois aujourd’hui s’indignent de la mondialisation et balaient du revers de la main le fait qu’ils en furent responsables collectivement. Fuir le présent les yeux tournés vers la Conquête, les mesures de guerre et le rapatriement de la Constitution, c’est beaucoup plus vendeur ! Et dire que Monsieur Lucien Bouchard rêva que les nationalistes québécois s’assument enfin, oui enfin même si ce n’était qu’une fois ! Merci, Erwan Basque.
Ah ! Mon petit Erwan ! Vous ne pouvez résister à répandre votre fiel. Vous exprimez sans doute votre point de vue, pas celui de votre voisin. Fort bien.
Mais franchement mon petit Erwan, avez-vous l’impression d’ajouter une pierre dans la construction de l’édifice ? Mais c’est peut-être le contraire que vous souhaitez faire : œuvre de démolition. Si c’est le cas, c’est réussi. Il semble, mon petit Erwan, que vous avez passé une partie importante de votre vie à détruire les arguments des autres si bien qu’encore aujourd’hui vous continuez sur votre lancée et faites ce qui est le plus facile pour vous : détruire et ridiculiser.
«La passion détruite se transforme en passion de détruire.»
[Raoul Vaneigem]
Bonjour,
Et si l’étymologie de ce mot tiré du grec, soit ploutos pour la richesse et kratos pour le pouvoir voulait tout dire ! Les puissants groupes financiers dont Bilderberg Group est le plus puissant contrôlent l’argent qui est le nerf de la guerre. En se servant du politique comme courroie de transmission afin de jouer le populisme qui sied bien à la foule, les puissants financiers vendent leur salade infecte en favorisant la division des masses par l’entremise des politiciens dans le rôle de vendeurs de commerce. Ainsi, en faisant avaler la mondialisation qui est tout à l’avantage des puissants de ce monde à la plèbe à qui on affirmait que le tout serait favorable pour eux, les États Nations ont perdus tous leurs pouvoirs en étant sous l’égide de superstructure et le tout est coulé dans le béton à l’avantage du plus fort. En se souvenant du scandale du bois d’oeuvre…..Merci, Erwan Basque.
» De toute façon, la réaction générale ne m’étonne guère puisque je ne crois pas du tout que la démocratie puisse fleurir et s’enraciner davantage en Amérique du Nord. » M. Boudrias
M. Parizeau a indiqué le chemin, succinctement, en proposant d’être petit et heureux, au lieu de chercher absolument à jouer dans la court des grands, comme la grenouille et le boeuf.
Vous aimez le sciècle des lumières, j’en suis moi-t-itou 🙂 Cette philosophie, qui a inspiré comme vous le soulignez si bien les 13 colonies américaines, demeure toujours un objectif à atteindre.
Le Québec, étant tricoté serré, serait un terreau fertile pour cette floraison. Pour arriver à cette fin, il faut éduquer les gens, en masse, dans nos écoles, primaires, secondaires et aux CEGEPs. C’est un travail de longue haleine. Il faut revenir à l’enseignement des classiques, ce que vous avez connu, de toute évidence, et combattre férocement, sans merci, la facilité que l’on encourage parce que cette approche donne de meilleurs statistiques dans nos écoles.
Nous n’aimons pas l’échec, en haut lieu. Alors, au lieu de serrer la vis aux paresseux, on baisse la barre, comme pour les joueurs de tennis qui sautent allègrement par-dessus un filet haut de 18 pouces. Tout un exploit!
L’indépendance du Québec, telle que vous l’envisagez, est encore possible, mais nos adversaires sont nombreux, corriaces et sans scrupules. On l’a vu en 1980, où le PQ offrait aux Québécois l’occasion d’améliorer leur position sur l’échiquier canadien, la question fondamentale posée était bien celle-là, et les ennemis du Québec ont fait campagne pour le Non. Pas question pour le Québec d’améliorer son sort. Qu’il crève, le Québec. Ce sera bien mérité. Vive le Canada assimilateur et broyeur de la francophonie.
Pour finir. Sur la mondialisation, vous avez parfaitement raison. C’est une calamité qui profite à une infime minorité d’individus sociopathes dans l’âme. L’argent avant tout, et après nous, lorsque nous aurons tout détruit, le déluge. On s’en fout. On mourra riches. Les autres, pauvres, comme il se doit. C’est l’ordre naturel des choses pour ces criminels.
On a du pain sur la planche… 🙂