Ce jeudi matin, suite, entre autres problèmes, au témoignage inutile d'hier d'un «expert» en «analyse et datation d'encres», Me Marc Bellemare a fait la déclaration suivante avant d'aller témoigner à nouveau devant la commission Bastarache:
«Au cours de l'été, j'ai exprimé publiquement les appréhensions que j'entretenais au sujet de cette commission. Les événements des derniers jours m'ont hélas donné raison. De toute évidence, les procureurs de la commission et les trois avocats du premier ministre ont bien peu d'intérêt à rechercher la vérité sur les influences indues exercées par des collecteurs de fonds du PLQ dans le processus de nomination des juges.
Depuis 3 semaines, ils se sont plutôt employés à détruire ma réputation de toutes les façons possibles en multipliant les attaques déloyales et les insinuations malveillantes, sous l'oeil complaisant du commissaire. Le tort qu'ils m'ont causé est irréparable.
Je n'ai pas la prétention d'avoir été le meilleur ministre de la Justice de l'histoire du Québec. Mais je tiens à rappeler que j'ai été nommé à ce poste par Jean Charest lui-même à cause de mes qualités d'honnêteté et d'intégrité. (…)
Les derniers jours ont été éprouvants pour moi et ma famille. Mais ils l'ont aussi été pour les dizaines de milliers de Québécois qui suivent les travaux de cette commission en direct à la télévision.
Ils se demandent à quoi rime ce cirque pitoyable, financé à coups de millions à même leurs impôts. Et leur confiance dans nos institutions judiciaires en est d'autant diminué. Je comprends et partage l'indignation de tous ces gens, mais je leur demande ce matin de ne pas généraliser. Je pratique le droit depuis plus de 30 ans et je peux vous dire que nous avons de bons juges et de bons avocats au Québec. Notre système judiciaire n'est pas parfait, mais il est certainement bien meilleur que le spectacle désolant qui se déroule ici. Merci.»
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Une chose est certaine: la perception qui s'installe dans l'opinion publique est que cette commission rechercherait moins la «vérité» que de miner la crédibilité de Me Bellemare – la clé aux conclusions éventuelles de Me Bastarache. La sortie percutante de Me Bellemare s'y ajoute et vient renforcer cette perception.
D'où la nécessité pour le commissaire Bastarache et les procureurs de la commission de se faire une tête sérieuse sur la nécessité urgente de revenir au mandat de celle-ci, soit: 1) les allégations de Me Bellemare sur l'influence indue qu'aurait exercée sur lui deux collecteurs de fonds libéraux dans la nomination de trois juges en 2003 et 2004, de même que l'approbation qu'en aurait donnée Jean Charest; 2) le processus de nomination des juges.
D'ailleurs, Me Battista, procureur en chef de la commission, a reconnu ce matin que la commission n'était pas «insensible» aux perceptions de la population…
Et a annoncé que la semaine prochaine, la commission siégera 5 jours de suite avec les témoins suivants: Georges Lalande, Guy Bisson, Michel Després, Norman MacMillan, Charles Rondeau, Franco Fava, Chantal Landry, Stéphane Bertrand et, enfin, Jean Charest.
Et le tout, en pleine rentrée parlementaire à l'Assemblée nationale…
Spéculation.
Pourquoi Me Bellemare a-t-il attendu six ans avant de lancer ces\ses accusations?
Parce que après cinq ans, les preuves de ce qu’il avance, (les livres de bord du Cabinet du Premier ministre) sont systématiquement détruites. Donc, impossible d’infirmer ou de confirmer, preuves à l’appui, ce qui est affirmé.
Pure spéculation de ma part. Mais hypothèse intéressante tout de même.
Dans un cirque pitoyable, les clowns sont rois… Jusqu’à la tombée du chapiteau.
Il s’agit effectivement d’un cirque pitoyable. Malheureusement celui que tout le monde attend, John James le clown en chef de ce spectacle, ne fera au mieux son entrée en scène que la semaine prochaine. C’est une très mauvaise mise en scène. Dans d’autres circonstances semblables la vaste majorité des spectateurs auraient quitté le chapiteau avant la présentation des premières pitreries.
Attendez-vous à voir un clown en fin de carrière, un clown qui ne fait plus rire personne, sauf ses fidèles disciples.
Faire de la pure spéculation ne peut que nous amener en dehors de la réalité. La politique-fiction peut bien peut bien aiguillonner notre intérêt, mais ça reste de la fiction. Autrement ça devient du délire.
Mais ce qui est la réalité c’est que Charest refuse toujours de nommer une commission portant sur la corruption et le financement des partis politiques. À la place, il en a mis une en place qui n’est qu’un écran de fumée, une diversion. Ici nous ne sommes plus dans la spéculation. Nous l’avons sous les yeux.
Oui, la commission Bastarache est un cirque pitoyable car les raisons réelles qui ont présidées à sa création tiennent du cirque politique à savoir la diversion et la vengeance et non la recherche de la vérité. On y voit bien la nature pitoyable d’un Charest et son gouvernement aux abois, pris de panique.
La rentrée parlementaire sera truculente …
Est-ce la faute de la Commission ou des avocats de la Commission si les deux principaux collaborateurs que Marc Bellemare avait lui-même choisis en 2003, ont affirmé chacun leur tour que, contrairement à ce que M. Bellemare avait affirmé devant la commission, il (M.Bellemare) ne leur avait jamais parlé de pressions indues, de pressions tout court ou même de démarches présumément faites par M. Fava ou Rondeau visant la nomination de juges.
Une Commission ou un tribunal devient sans doute un cirque lorsque les observateurs constatent que les principales allégations ne semblent pas tenir.
Lisons également ce qu’en dit Michel David, dans Le Devoir de ce matin: On peut prendre la parole de ses deux anciens sous-ministres, Michel Bouchard et Louis Dionne, quand ils critiquent les méthodes brouillonnes et le comportement brutal de M. Bellemare, qui n’avait manifestement ni le jugement, ni la compétence nécessaires pour gérer ce ministère.
Arrête ton cirque, JJ Charest.
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/le-cirque/comment-page-1/#comment-27401
COMMISSION BASTARACHE ET SON MANDAT
La Commission a dépassé les cadres de son mandat en consacrant une partie de ses audiences sur ce qui s’est passé au Ministère de la justice alors que Me Bellemare était ministre. Si un tel mandat avait été donné à la Commission, il est certain qu’il y aurait eu une levée de boucliers dans la population.
Quel ex-ministre n’a pas fait des coups maladroits ou des « mauvais coups », dans la gestion de son ministère? Même en supposant que Me Bellemare ait été le ministre qui, dans l’histoire du Québec, ait été le plus mauvais gestionnaire, cela n’a rien à voir avec le mandat de la Commission. Quant à la crédibilité de Me Bellemare, elle pouvait être appréciée sans que la preuve dépasse les cadres du mandat de la Commission.
Le mandat de la Commission Bastarache, relativement aux allégations formulées par Me Marc Bellemare, mettait en scène quatre (4) personnes : Marc Bellemare, Jean Charest, Franco Fava et Claude Rondeau. Les circonstances étaient simples, soit des rencontres ou appels téléphoniques mettant en scène ces 4 personnes, les rencontres ayant été faites à 2 ou à 3. Ce ne sont que ces rencontres ou appels téléphoniques, portant sur les influences indues, qui entraient dans le cadre du mandat de la Commission Bastarache, pour le volet « allégations de Me Bellemare ».
Maintenant que la Commission Bastarache s’est conduite d’une certaine façon avec Me Bellemare, elle devra se conduire de la même façon pour les 3 autres personnes impliquées, soit Jean Charest, Franco Fava et Charles Rondeau. Il ne peut y avoir deux poids, deux mesures. La Commission devra aller à la recherche des mauvais coups de ces 3 personnes, etc.. « On n’est pas sortis du bois ».
Qu’est-ce qui a mené à la Commission Bastarache? Pendant 7 ans, Me Bellemare n’a rien dévoilé de ce qu’il savait. Alors que la population réclamait une enquête sur l’industrie de la construction et sur le financement des partis politiques, M. Charest met Me Bellemare au défi de parler. Lorsque celui-ci parle, après avoir été délié de son serment, M. Charest le poursuit en justice, institue une commission sur le processus de nomination des juges, processus qui n’avait jamais été mis en cause par Me Bellemare.
Huguette Gagnon, Lévis
Mme Legault, vous continuez, comme une très grande majorité d’autres commentateurs, à nommer M. John James Charest…Jean Charest, même s’il n’a pas changé légalement son nom.
Nul ne peut changer son nom ou son prénom légal, sans en obtenir l’autorisation, après avis sur des médias, ce que n’a jamais fait M. John James.
Comment est-ce que cette Commission Bastarache peut prétendre faire témoigner Jean Charest quand c’est John James Charest qui va le faire à sa place ?
Bon !
Maurice Bellemare aurait donc été un piètre Ministre de la Justice ????
Et John James Charest comme PM ???
En ce qui me concerne , ce gouvernementdu PLQ aura été le PIRE gouvernement de toute l’histoire du Québec et Charest le PIRE Premier Ministre !
Conclusion , cette Commission met en vedette deux incompétents , par contre Bellemare semble avoir la sympathie du publique ce qui démontre la grande popularité de Charest dans cette histoire !
Et nous comprenons maintenant pourquoi Bellemare ne voulait pas participer à cette mauvaise pièce de vaudeville improvisée !
Gilles Bousquet,
Vous seriez gentil de nous dire d’où vous tenez vos preuves à l’effet que M. Charest n’aurait pas légalement modifié son prénom.
Maurice Asselin,
Le fait que vous ne connaissiez même pas le prénom du principal témoin devant cette Commission diminue considérablement la portée de vos autres arguments.
@George Paquet
Et le mien vous le connaissez ?
Franchement ! Vous me faite penser aux procureurs de John James Charest en mettant l’emphase sur des niaiseries !
M. Réjean Asselin,
Je m’excuse de ne pas vous avoir prévenu que je tentais de faire un peu d’humour, dans ce « cirque pitoyable », en pensant que vous utilisiez plutôt distraitement le prénom de Maurice, quand vous ne portiez pas suffisamment attention au prénom de votre interlocuteur.
Cher Monsieur, si ma réputation était mise en cause, comme c’est le cas de certaines personnes dans cette saga, je ne me priverais pas de demander des précisions très détaillées à celui ou à ceux qui m’accusent, même si certains trouvaient que ce sont des niaiseries.
Bonsoir,
Le vrai cirque, celui pathétique d’un arroseur arrosé et qui maintenant joue sa dernière carte, la restante, celle de la victimisation ! Et croyez en vos yeux et vos oreilles, cet < honnête homme > qu’est Maître Marc Bellemare a le terreau fertile pour à la fin, jouer cet effet de toge car le Québec entier aime bien la victime, une façon de s’y identifier. Il ne manque que les larmes et le tour est joué. Beau cinéma en effet pour certains mais spectacle pathétique pour d’autres qui sont conscients que : < Rira bien qui rira le dernier >. Un passage obligé comme il se doit….Merci, Erwan Basque.
Décidément, nous n’en sortirons apparemment jamais…
Tout ce cirque nous est aujourd’hui présenté gracieuseté d’un ex-ministre de la Justice dépité, ayant cherché à capitaliser au printemps dernier sur l’impopularité de Jean Charest et des libéraux. Mais le comportement revanchard de cet ex-ministre ne génère pas les dividendes attendus, sauf possiblement le fait que des sondages ont initialement révélés qu’une bonne majorité de la population croyait à ses allégations.
Or, depuis que le cirque s’est mis en branle, on se rend compte qu’aucune de ses allégations n’a été corroborée par ses proches collaborateurs de l’époque. On constate également que celui-ci fait dans la fabulation, la méfiance à outrance, et s’avère apparemment incapable de travailler en équipe dans une ambiance conviviale.
Personne ne pouvant venir confirmer ce que Marc Bellemare allègue, lui seul paraissant flotter dans sa bulle, la seule manière de tirer tout cet embrouillamini au clair – en l’absence d’indices probants des prétendues malversations – est probablement de fouiller de plus près du côté de l’arroseur. Et si l’arroseur devient ce faisant l’arrosé, celui-ci n’a qu’à s’en prendre à lui-même.
On ne part pas à l’assaut sans biscuits. Et tenter comme notre arroseur arrosé vient de le faire (avec une nouvelle déclaration mielleuse) d’amener le peuple à s’apitoyer sur son cas à présent que son château de cartes s’écroule, que tout ce qui sort de son sac n’est que fabulation, c’est plutôt grotesque, voire même grossier.
Enfin, quoi que l’on puisse penser de Jean Charest ou de son gouvernement ou encore de son parti, cela ne devrait pas nous aveugler au point de ne pas voir qui est vraiment celui qui accuse. Parce que l’accusateur ici n’a jamais eu une réelle crédibilité – malgré les sondages – et suite aux dénégations déjà glanées lors des premières représentations du cirque, il pourrait être intéressant de voir les résultats de nouveaux sondages (relatifs au taux de crédibilité à l’égard d’allégations non-corroborées, lancées par un ex-ministre fort peu apprécié par son entourage lors de son bref passage au gouvernement).
Vivement de nouveaux sondages!
Et que le cirque remballe au plus tôt son chapiteau. Il y a mieux à faire pour tout le monde que de perdre son temps avec pareilles fabrications sans fondement. Pitoyable? Absolument.
Si je serais fédéraliste et voterais pour le PLQ je donnerais l’accolade a Bellemare plutôt que la bastonnade ! Ce type réuissira peut-être a dégommer Charest qui est le seul responsable de la descente aux enfers de ce gouvernement pourri !
Personnellement j’aimerais que Charest reste pour pouvoir enfoncé le clou encore plus profondément dans le cerceuil de ce gouvernement !
Cela me fait drôlement penser au sort du PLC lors du scandale des commandites !
Parlant de clowns…
Un autre événement du Grand Rire Bleu s’en vient a Quebec le 23 octobre prochain.
Vous saviez pas? Pauvres vous, vous n’avez pas la chance, comme moi de vous faire livrer la litiere a chat sous forme de papier journal.
Ben oui, vous autres, figurez-vous donc que dans le JdeM d’hier, sur l’une des rares pages qui ne contient pas une pub… Un encart publicitaire déguisé en « lettre du jour » de la part du Réseau Liberté Québec. Juste a cote d’une chronique maladive de Nathalie Elgrably-Levy de l’Institut Économique de Montréal, le fameux organisme de charité qui ne donne raison qu’aux riches et au libertariens républicains dans le « plus grand quotidien français d’Amérique ». Tellement grand ce quotidien qu’il peut rouler plus de 600 jours sans journalistes.
600 jours sans une approche équilibrée et professionnelles des faits. On dirait le manuel de prise de pouvoir d’un mouvement révolutionnaire corporatiste ou ploutocratique.
D’ailleurs, l’appel au GBS (le gros bon sens) est encore présent dans la conclusion du texte de Elgrably-Levy pour critiquer en même temps le plan de relance démocrate et le candidat néo-démocrate Thomas Mulcair, d’Outrement – la capitale mondiale du mouvement prolétariat, comme tout le monde sait.
Bref, tout cela pour dire qu’il est de plus en plus urgent de consulter la circulaire de PKP pour comprendre qu’un événement politique important s’en vient et qu’on le publicise comme si c’était un concert rock:
« Réveiller le vieux fond bleu »
Une sorte d’ostishow passé date organisé par des bougalous nostalgiques du Parti Bleu (tiens, on dirait la Marche Bleue…), l’Union Nationale et le Parti Conservateur du Québec.
A moins d’avoir la réincarnation de Maurice Duplessis (qui a déjà les deux mains sur le volant a Québec), je vois mal en quoi le retour d’une droite marginale serait une bonne nouvelle pour la classe moyenne du Québec.
D’autant plus que l’ADQ existe toujours et que cette formation a tourner en rond telle un vautour démagogique dans le ciel de Québec sans jamais se rendre compte qu’il faut une aile gauche, une aile droite et des ailes de poulet a profusion pour qu’un parti de centre-droit prenne son envol sur un territoire quelconque.
Sinon, l’initiative politique ne sert en rien la population mais plutôt les intérêts corporatistes les plus radicaux d’un pays en devenir ou d’une des Premières Nations Fondatrices de ce pays.
Pour plus de détails, ces quelques articles:
http://m.ledevoir.com/politique/quebec/296147/en-bref-jacques-brassard-au-reseau-liberte-quebec
Pour l’ancien ministre (Jacques Brassard), les écologistes sont à l’origine de «la pensée unique qui pèse comme une chape de plomb sur l’univers politico-médiatique».
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/09/01/003-reseau-liberte-qc.shtml
« Malheureusement, comme dans bien des sociétés où la planification socialiste des actions gouvernementales fait des gains, la déresponsabilisation de la population est navrante, soutenait Ian Sénéchal. Les Québécois semblent oublier qu’ils sont trop souvent réfractaires à des réformes qui leur permettront d’obtenir plus de libertés individuelles et ainsi soutirer des pouvoirs aux administrations publiques centrales. C’est en soutirant des pouvoirs à ces administrations que les Québécois réussiront enfin à combattre la corruption. »
Joanne Marcotte, réalisatrice de l’illusion tranquille, sera du parti, oh non, désolé, du party organisé a Ste-Foy, a conseillé Mario Dumont il y a quatre ans et a participé en tant que vice-présidente à la commission Castonguay sur la réforme du financement de la santé, qui faisait la promotion du partenariat public-privé.
Mais la blague ou le punch final est le suivant:
« Le seul invité prévu jusqu’à présent à l’horaire de la rencontre du RLQ du 23 octobre est Kory Teneycke, directeur de SUN TV News, une nouvelle chaîne de nouvelles en continu de Quebecor, et ancien directeur des communications du premier ministre du Canada, Stephen Harper. »
Eh oui, le même cave qui vient de se faire remplacer par Luc Lavoie cette semaine et qui a la police sur le dos dans l’affaire Avaaz vs PKP-Quebecor-Sun media.
Voilà, la boucle est bouclée! Attachez vos ceintures fléchées serrées parce que vos culottes vont tomber si vous vous imaginez que la droite qui se pete les bretelles en ce moment va cogner aux portes du pouvoir a Québec…
Ce message vous a gracieusement été offert gratuitement par un citoyen québécois écoeuré de se faire raconter n’importe quoi.
Criss, a force de VOIR des cons pareils dire des âneries pareilles et prendre exemple sur l’éléphant blanc américain républicain, ca me donne presque le goût de fonder mon propre mouvement sur Facebook pour mieux occuper mon « temps libres »…
Monsieur Perrier, vous qui êtes toujours si réfléchi et posé, je m’étonne un peu de votre naïveté dans cette affaire. Je vous l’accorde, ce Monsieur Bellemare n’est guère sympathique et probablement pas plus crédible que notre ineffable PM. Mais quelles preuves tangibles voudriez-vous qu’il produise en appui à ses allégations? Vous en connaissez, vous, des revendeurs de drogue, des prostituées, des tueurs à gages ou autres fiers à bras qui délivrent des reçus à leurs clients, ou qui acceptent d’être payés par chèque? Qui dit activité illégale dit secret, omerta, discrétion extrême et élimination des preuves. Que Marc Bellemare dise vrai ou non, il ne fallait quand même pas s’attendre à le voir débarquer avec des valises de documents à en-tête du bureau du premier ministre, des milliers d’heures d’enregistrements audio et vidéo, des talons de chèques et de jolies photos de famille sur lesquelles la haute gomme du pouvoir ferait des mamours aux bandits les plus notoires.
Les gribouillages de Monsieur Bellemare ne prouvent rien, j’en conviens, mais les dénégations de ses anciens collaborateurs ne m’apparaissent pas non plus comme des preuves en béton. Mensonge pour mensonge, il peut très bien y avoir collusion pour travestir la vérité, dans un camp comme dans l’autre. S’ils ont eux-mêmes trempé dans des activités plus ou moins louches, ce n’est sûrement pas d’eux que nous allons l’apprendre.
Pour ce qui est des nominations partisanes, je ne suis pas dans le secret des dieux, mais je sais de source sûre que les échanges d’enveloppes brunes sont monnaie courante (sans jeu de mots) dans le monde politique, au moins sur la scène municipale — et je n’ai aucun mal à imaginer que la situation est la même au niveau provincial et fédéral. C’est la conclusion à laquelle en arrive aussi la majorité de la population, raison pour laquelle la plupart de nos concitoyens accordent foi aux propos de l’ancien ministre.
Prenons un autre exemple: pendant des décennies, la population en général, les juges, les procureurs, la police et l’ensemble de l’appareil étatique savaient fort bien que la mafia montréalaise était dirigée par le clan Cotroni et pourtant, les Cotroni jouissaient de leur liberté pleine et entière, tout simplement parce qu’on n’avait pas assez de preuves contre eux pour les inculper. De même, ce n’est pas parce qu’on n’a pas de preuves concrètes de la corruption du régime qu’on ne peut pas flairer l’odeur de souffre qui s’en dégage… Peu importent les motivations de Marc Bellemare, il a simplement dit tout haut ce que nous étions de plus en plus nombreux à penser tout bas.
Voilà pourquoi toute tentative de miner sa crédibilité ne pourra que passer à côté de la plaque. Voilà aussi pourquoi Monsieur Charest se retrouve aujourd’hui dans une situation impossible: il ne peut pas davantage prouver son innocence qu’il n’est possible de démontrer l’existence de Dieu.
Un cirque tout ça? Bien sûr!!
Les ennemis des Libéraux comdamnent Charest sans la moindre preuve, et béatifient Bellemare au passage. Réjean Asselin, plus haut, a raison sur un point: La recherche d’un scandale des commandites ‘made in Quebec’, pour les écarter le plus possible du pouvoir aux prochaines élections.
Peu importe la vérité ici… Attiser la colère contre les Libéraux est le seul vrai but.
Quelle hypocrisie!
Charest est un visage à deux faces deux noms deux langues deux nations, deux salaires deux pensions deux paroles deux etc….
Steve, tu es encore en train de faire une montée de lait. Mais qu’est-ce que tu voulais dire au juste ?
Mme Gagnon vous faites une excellente mise au point. Vos commentaires sont également intéressants. J’ajouterais qu’à l’évidence la commission Bastarache a été créé de toute évidence par Charest pour faire œuvre de diversion.
M. Bertrand, qui a créé la commission Bastarache ? Quand on vit dans une maison de verre, on ne s’amuse pas à lancer des pierres.
M. Cormier, j’endosse votre texte à une exception près. Quand vous écrivez, «Monsieur Perrier, vous qui êtes toujours si réfléchi et posé, je m’étonne un peu de votre naïveté dans cette affaire.», plutôt que de parler de naïveté, j’évoquerais plutôt l’obstination et l’aveuglement. Ça correspondrait plus ce que ce monsieur a l’habitude de nous présenter.
M. Mitriou, savez-vous pourquoi nous resterons jusqu’à la fin de cette pantalonnade ? C’est que le billet d’entrée nous coutera des millions de dollars. À ce prix là, je reste jusqu’à la fin.
En terminant je répète ce que j’ai écrit plus haut : «Oui, la commission Bastarache est un cirque pitoyable car les raisons réelles qui ont présidées à sa création tiennent du cirque politique à savoir la diversion et la vengeance et non la recherche de la vérité. On y voit bien la nature pitoyable d’un Charest et son gouvernement aux abois, pris de panique.»
Après que l’expert eut répété à de nombreuses reprises qu’il ne lui était pas possible de dater le document,la procureure de Charest(dont le visage s’inscrirait plus harmonieusement dans quelque film d’horreur) lui demande s’il pouvait estimer l’écart de temps entre deux encres!!!
Pas futée.
M. Drouin…
Vous êtes certain que vous comprenez le français?
1) Accommodements raisonnables, « scandale » lancé par l’empire Quebecor: TVA, JdeM – récupération par Mario Dumont – résultat: commission Bouchard/Taylor;
2) Allégations de Me Marc Bellemare, TVA a le « scoop » et la machine se remet en marche – récupération de la patente par qui? Les amis du journal: Duhaime, Elgraby-Levy, Facal, etc. – le RLQ rapplique et après avoir remis en question les institutions de l’état Québécois, on prépare le prochain lavage de cerveau sur fond bleu…
Il vous faut un troisième exemple de tempête médiatique initiée par Quebecor?
Vous êtes quelqu’un d’intelligent, vous êtes approuvé chez Lisee, a la SRC lorsque vous faites des commentaires, tout comme moi, alors je me demande: vous êtes vraiment curieux, insultant ou vous cherchez a attirer l’attention sur votre ton modéré et tout ca?
Je peux vous donner le sein pendant encore longtemps mais, en attendant, je vous donne le résultat du dernier sondage : on croit un peu moins Bellemare mais on ne croit pas davantage Charest.
Question: ou sont passé les autres points de pourcentage?
Remarque: Jean Charest a toujours la majorité de la population contre lui.
Réflexion: la campagne de salissage ratisse trop large et entache les institutions (Pauline Marois) et remet en question le respect qui est du a la fonction de PM (Bernard Landry).
Bref, doit-on être honorable avant d’être PM ou le simple fait d’être PM vous rend-t-elle honorable comme le fait d’être pape vous rend infaillible depuis 1870 (concile de Vatican I) seulement…?
A votre tour de prendre le crachoir.
Make my day, monsieur Drouin.
MM Bousquet et Paquet:
M Charest est enregistré membre du Barreau du Québec sous le nom de John James Charest. Cela semble confirmer qu’il n’a pas changé son prénom pour celui de Jean.
Sur le site officiel du Barreau ( http://www.barreau.qc.ca/repertoire/index.jsp?Langue=fr ) on lit:
« Charest, John James – Premier ministre du Québec »
@Steve Boudrias (17 sept. 2010, 11:26)
Règle générale, quand c’est écrit clairement je comprends assez bien le français et un peu moins l’anglais. S’il fallait participer à quelques blogues pour devenir intelligent, beaucoup seraient «upgradés» tout de go. Vous devrez reconnaître, mon cher Steve, que généralement on n’attire pas l’attention avec un ton modéré, vous-même devez en savoir quelque chose. Pour ce qui est d’être insultant, la seule chose
que je peux répondre c’est qu’on se mouche quand on a le nez morveux.
Je vous prierais de garder votre sein pour d’autres. Votre production lactée m’apparait bien douteuse, autant en quantité qu’en qualité. Quant au crachoir, je vous le laisse tout entier. Vous en avez ferez sans doute un meilleur usage que moi qui n’as aucune envie de cracher quoi que ce soit.
«Il ne faut pas prendre les gens pour des cons. Il y a déjà
assez de cons qu’on prend pour des gens.»
[Guy BEDOS]
P.S. Bien heureux d’enjoliver vos heures; merci !
Merci à M. Saint-Arnaud pour la précision qui devrait informer correctement à M. Paquet qui aime bien excuser ou couvrir M. Charest.
Contrairement à M. Charest, M. John Truner ne fait pas changer son nom à Jean Turner quand il vient faire un tour au Québec.
Les arrivistes, les ambitieux, les faibles, les hypocrites changent leur nom. J’en ai côtoyé pendant 36 ans, à Ottawa.
Les autres se tiennent debout.
Que va nous révéler cette commission? Rien que nous savions déjà. Qui ne connaît les secrets de Polichinel? C’est exactement ce que nous vivons : un spectacle de marionnettes, déjà vu mille fois dans l’histoire de l’homme. Le pouvoir corromp. Le pouvoir attire les ambitieux et ses cohortes de parasites.
La vrai démocratie n’est possible que dans une très petite société. Passé un certain seuil, la démocratie fait ses valises et l’hommerie s’installe.
Quand le message est désagréable, on attaque le messager, M. Bellemare.
René Lévesque avait mis en place un protocole de nomination des juges qui était à l’épreuve des ingérences. M. Bourassa a respecté ce protocole car il le mettait à l’abri des parasites. M. Chrarest à volontairement ignoré de protocole car il voulait faire plaisir aux amis. Quand on est petit on ne voit pas loin. M. Charest est petit.
Monsieur Gingras, j’adore votre conclusion: « Quand on est petit, on ne voit pas loin ». Et j’ajouterai que ce sont ces mêmes « petits provincialistes » qui veulent garder le peuple québécois « petit » en l’empêchant de devenir égal aux autres peuples qui ont un pays. Quant au cirque, monsieur Bellemare n’est pas sans tache mais il l’a lui-même avoué, ce qui le rend plus crédible que John-James, qui refuse de faire la lumière sur la corruption, les pressions des collecteurs de fonds du PLQ et le financement des Partis politiques du Québec.
@ M. Drouin
Je m’attendais à plus qu’une série de boutades ou de rebufades de votre part en guise de réponse. Je suis déçu. 😉
—
Bon, est-ce que quelqu’un se rappelle pourquoi la série télévisée sur le monde politique diffusée à la SRC s’appelait le Bunker/le Cirque ?
Et ça, ça vous rappelle quelque chose :
Bunker/le cirque: la SRC tente de racheter sa bourde
Landry et Charest refusent toutefois de participer à l’émission spéciale de la rentrée
http://www.ledevoir.com/non-classe/8664/bunker-le-cirque-la-src-tente-de-racheter-sa-bourde
Extrait pour les paresseux du clic:
« Accusée de partisanerie pour avoir déroulé le tapis rouge devant le chef de l’ADQ, Mario Dumont, afin de présenter la satire Bunker/le cirque lors de l’émission spéciale de la rentrée, Radio-Canada a tenté hier de racheter sa bourde politique en invitant le premier ministre et le chef de l’opposition officielle à se joindre à «la fête».
Ni Bernard Landry ni Jean Charest ne participeront à l’émission, dont l’enregistrement est prévu ce soir. Au bureau du premier ministre — au «bunker» —, on se montrait tranchant devant la soudaine préoccupation d’éthique de Radio-Canada dans ce dossier. «Ils ont fait leur choix, qu’ils vivent avec», a laissé tomber l’attaché de presse de M. Landry, Hubert Bolduc. »
—
Autrement dit, l’éthique concerne tout le monde et pas seulement le monde politique.
Ainsi, si on est en droit de douter de tout: du réchauffement climatique, du témoignage de l’un et l’autre à la commission Bastarache, etc., on doit bien aussi rester SCEPTIQUE, pas cynique, face à certaines manipulations médiatiques ou satiriques.
Tout le monde a son petit agenda caché. Les politiciens, les journalistes, les patrons de télécoms, etc.
L’important c’est le croisement de l’information. Se nourrir à plusieurs rateliers à la fois pour demeurer fringuant comme un bel étalon cherchant sa belle jument excitée par le bout-en-train désigné.
Mais je m’égare en clopinant dans le pré comme ça.
Les libertariens n’arrêtent de nous casser les oreilles avec le déficit de l’État mais ne parlent jamais des énormes trous qui se creusent dans certaines caisses électorales quand on ajuste les règles de financement de certains organismes ou de certains partis politiques.
En fait, pour que l’on parle à nouveau de démocratie ou de renouveau démocratique au Québec, il fautdrait insister, comme le fait monsieur Gervais sur la dimension territoriale et non pas administrative de l’État.
Pourquoi ? Parce que :
1) ça ramène le projet d’indépendance sur une base rationnelle et logique qui met la vie du citoyen et son action quotidienne au centre de l’activité politique au cours du mandat d’un futur gouvernement indépendant ;
2) la proximité des élus avec les électeurs est non seulement souhaitable, elle est indissociable de la bonne marche d’un état démocratique hyper-moderne ou cyber-moderne ;
3) la proximité du parlement avec le lieu de résidence du citoyen doit être à la fois géographique et bureaucratique (cybernétique, si vous préférez un terme plus post-moderne).
Où j’ai été pêcher ça ?
Dans un exemplaire du Foreign Policy, qui disait que la mondialisation allait renforcer les nationalisme au lieu d’en marginaliser le discours ou le détourner de son premier mandat: conscientiser un groupe d’individus et les mobiliser autour d’un projet de société.
Et, bien entedu, je puise allègrement dans le langage écologique des années 1970 où l’on préconisait l’intégration holistique des ministères d’un État plus pertinent dans les paramètres d’un dialogue plus axé sur le « penser global, agir local ».
SMALL is beautiful. Mais ce n’est pas trop beautiful pour être vrai, pratique ou réalisable.
Il suffit de connecter les fils ensembles ou les sans-fils ensemble.
Where there’s a will, there’s a way. A way out of this mess. Une manière de s’éloigner du cirque.
En résumé, on peut aisément renouvelé le discours indépendantiste en démontrat que le fédéralisme est scélorosé, disproportionné et anachronique. Ce système rodé durant le XIXe siècle a déjà trop perduré. Le rapatriement d’un Constitution étrangère et l’enchâssement d’un Charte des droits individuels qui nie la volonté de changement d’une majorité n’est pas anticonstitutionnelle. Non, elle est contre-productive et va à l’encontre du bon fonctionnement de la démocratie participative et représentative.
Les principes républicains sont supérieurs au principes monarco-constitutionnels en cela que cette dernière subordonne le pouvoir et la volonté d’un chef politique toute autre forme de pouvoir légitime et limitatif de ce pouvoir absolu entre les mains d’un seul individu.
Et comme le pouvoir corromp celui qui l’exerce sans discernement, sans jugement; eh bien, il est également susceptible, ce pouvoir, s’il est absolu, de corrompre absolument. Même un chauffeur d’autobus qui a les deux mains sur le volant d’un État mal en point comme le Québec.
Bon, je m’arrête là. J’ai d’autres chattes à fouetter et je dois aller me moucher… parce que j’ai le rhume solide. Dans le monde des médias, on appelle cela l’influenza technologique.
PS: Bien le bonjour à tous les Twiterriens de ma part!
captcha: 1925, unshosec
Bonsoir,
Bien évident pour ceux qui veulent savoir et non pas strictement croire, le vent se lève et tourne contre Monsieur Marc Bellemare. Et ceux qui en sont cruellement déçus attaquent à qui mieux mieux ceux qui osent se défendre des attaques invraisemblables de ce Monsieur Bellemare qui comme on dit en anglais < put a lot of shit in the fan > et sentant le tapis qui lui glisse irrémédiablement sous les pieds éprouve maintenant le besoin de se victimiser. La belle affaire ! Merci, Erwan Basque.
« Un cirque pitoyable » C’était la question du sondage maison de TVA: 89 % des répondants sont d’accord avec Me Bellemare.
« Est-ce la faute de la Commission ou des avocats de la Commission si les deux principaux collaborateurs que Marc Bellemare avait lui-même choisis en 2003… » – Georges Paquet, 16 septembre, 17h59
= = =
Essayez de tenir le même raisonnement, M. Paquet, en ayant maintenant en tête les vraies choses.
Non, ces deux collaborateurs de Bellemare, qui sont venus témoigner, ce n’est pas Marc Bellemare qui les avait choisis.
C’est le bureau du Premier Ministre.
C’est du moins ce qui ressort des témoignages devant la Commission.
« le vent se lève et tourne contre Monsieur Marc Bellemare. Et ceux qui en sont cruellement déçus attaquent à qui mieux mieux ceux qui osent se défendre des attaques invraisemblables de ce Monsieur » – Erwan Basque, 21h17
= = =
Erwan,
Ou bien le vent se lève contre Charest pour avoir toléré la corruption dans le processus de nomination des juges, ou alors le vent se lèvera contre Charest pour avoir nommé un incompétent et un menteur à la tête du ministère… et pour avoir refusé la démission de cet incompétent quand il la lui a offerte, suite aux révélations concernant sa fille.
Dans un cas comme dans l’autre, Charest n’est-il pas à blâmer?
Vous les aimez, n’est-ce pas, les Libéraux?
Soit. Alors dites-moi, mon cher Erwan, quel est le nom du Parti que représentait Marc Bellemare?
Dites-moi, mon cher Erwan, si John James n’a pas choisi Marc Bellemare dans le seul but de battre ces maudits péquisses que vous aimez tant haïr?
Un peu de cohérence, SVP.
Merci, Warren Peace
Les opinions émises vont d’un extrême à l’autre. Pour quelques uns, minoritaires faut-il dire, Il est impossible que l’actuel premier ministre et son gouvernement puissent être corrompus. Ce sont des inconditionnels alliés enfermés dans une logique qu’ils sont les seuls à comprendre.
Pour d’autres, plus nombreux, et je fais parti de ce groupe, l’accumulation des allégations, des interrogations, des déceptions au cours des années de pouvoirs de ce gouvernement et de son chef, fait pencher la balance en sa défaveur.
À cela s’ajoute, pour moi, une vision irréconciliable du rôle de l’État dans la société. Alors que les partis politiques orientés plus vers la droite (le PLQ et le PC) tendent à réduire le plus possible l’importance de l’État et de remettre à l’individu le développement et l’accroissement de la richesse, d’autres partis politiques considèrent que la richesse et le bien-être des individus est avant tout le résultat de la concertation de l’État et de l’individu.
Ainsi même s’il n’était pas corrompu, je ne serais pas capable de soutenir le gouvernement Charest. Bref je pense que je pourrais me définir comme un social-démocrate.
Quand au duel Charest-Bellemare, je trouve tout à fait déplorable qu’il se fasse aux frais des contribuables et je pressent qu’il se finira sans gagnant, mais avec trois perdants: Charest et son gouvernement, Bellemare et les CITOYENS.
En terminant, je ne pense pas que Bellemare se «victimise». Je reprends une idée déjà exprimée : deux filous ne sont pas moins des filous au seul prétexte de leur empoignade mutuelle
Retour léger dans le temps:
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/yves-boisvert/201008/30/01-4311151-portrait-de-bellemare-en-ministre.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_meme_auteur_4311518_article_POS3
Retour dans le temps plus important:
http://www.canoe.com/archives/infos/quebeccanada/2007/11/20071130-132437.html
Profil Wikipedia de l’homme fort qui s’oppose au PM du Québec.
Extraits choisis intéressants pour ceux qui croient que Me Bellemare est un ange tombé du Ciel, six ans en retard:
« Bellemare est ministre de la Justice lorsque le juge Jean-Guy Boilard se retire d’un mégaprocès des Hell’s Angels à Montréal. Le ministre Bellemare porte alors plainte contre le juge au conseil canadien de la magistrature qui blanchit le magistrat. »
On apprend également le détail suivant:
« …il (Bellemare) lance une pétition en ligne pour encourager la venue du pape Benoît XVI à Québec en juin 2008 »
Les JO, le football de la CFL et le pape a Québec: toutes des idées émises par cet ancien député de Vanier.
Se pourrait-il que deux personnes soient inspirées par la même source de financement ou par le même réseau d’influence: Bellemare et Labeaume, même sérail politique?
Bref, des le 11 novembre 2007 (!), on titrait déjà dans le Soleil « du pain et des jeux » en critiquant la candidature de Marc Bellemare a la mairie de Québec.
—
Anyway, même si ce n’est pas le procès de Me Bellemare ICI, on peut se demander ceci:
– est-ce que les motifs de ce combat de coq sont aussi innocents que cela ou si peu importants que cela? ;
– est-ce que c’est possible qu’il y ait une mise en scène économique derrière tout ce « cirque mediatico-juridique »?
– est-ce qu’on parle assez du fait que 400 000$ ont été offert par une personne morale pour le financement du PLQ?;
– est que Tomassi a encore l’intention d’être assis avec les libéraux cet automne ou siegera-t-il comme indépendant?
– est-ce que le dépôt est vraiment prévu pour coïncider avec le début des activités de la LNH ou c’est moi qui spécule?
Bonjour,
Une ligne directrice suit le parcours de cet < honnête homme > , je veux dire cet arriviste et < loose cannon > que fut Monsieur Marc Bellemare . Sur un coup de gueule, il lance de la < bouette > et éclabousse tout sur son passage, comme en font foi ses déclarations incendiaires qui ne tiennent pas du tout la route. Peut-être que par naïveté, en profitant de la conjoncture, il défonça des portes ouvertes comme si un disciple de Thémis ne savait pas que les ficelles du politique sont tirées par le vrai pouvoir, celui de l’argent. Et tous ceux qui en font des gorges chaudes devraient au moins se souvenir du scandale d’Oxygène 9 où le ministre Gilles Baril dut démissionner tout en pleurs suite à cet orchestration menée de main de maître par Monsieur Raymond Bréard. Je Me Souviens de quoi exactement ? …….A ce qu’il semble, certains se souviennent strictement de ce qui fait leur affaire afin de justifier ce déchirage de chemises collectif des nationalistes. Et maintenant, constatant avec stupeur que le tapis se dérobe sous ses pieds, avec encore un autre bel effet de toge, il joue la victimisation face à ses bourreaux qui ne font simplement se défendre et faire la démonstration que les dires de Maître Marc Bellemare ne valaient pas plus que le bout de carton sur lesquels ils furent griffonnés par cet être brouillon comme pas un .
Finalement, Cet être en manque de visibilité antérieurement se devraient d’être poursuivi pour assumer en grande partie les coûts de cette Commission Bastarache, même si au tout début, le bon ti-peuple en a eu pour son argent en croyant à tort que les accusés avaient les épaules rivées au tapis…….Alouette, je te plumerai…..Merci, Erwan Basque.
M. Basque possède une vaste culture anglophone, ce qui le qualifie pleinement pour être l’agent provocateur ici. La preuve se trouve quand il écrit plus haut, cette expression anglaise très peu connue du commun québécois :«< put a lot of shit in the fan >.
Pour un présumé Français d’origine du genre francophone à la naissance, bravo pour votre bilingue culture !
M. 1% Erwan Basque est une perle rare, que nous sommes chanceux de l’avoir parmi nous. De nos jours, ils sont rares les gens très satisfaits du gouvernement Charest, moins de 1% de la population selon un sondage récent.
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/le-chiffre-monsieur-1/4054/
Charest prépare sa sortie en donnant notre gaz à ses amis pour gazer nos finances
Invariablement ils (les fédéraliste) reviennent toujours sur Oxygène 9, mini scandale du PQ. Ils n’ont que ça à se mettre sous la dent.
Monsieur Basque, le proces d’intention de Jean Charest n’a pas eu lieu encore.
Alors, ce que vous reprochez aux pequistes (leur manie de vendre la peau de l’Autre avant de l’avoir ecouter), vous en etes atteint également avec vos histoires d’alouettes en extase devant la colere populaire.
Doit-on vous rappeler que cette commission est une operation de relations publiques menees par des incompetents, des avocats competents en cour criminelle qui sont completement perdus lorsqu’ils font du theatre a la television.
« Nous sommes, nous du Parti Liberal du Quebec, chanceux d’avoir ce chef de gouvernement, Jean Charest »
Monsieur Fournier, nouvellement elu avec 22% des electeurs dans St-La.
J’ai bien hate de l’entendre le beau parleur irlandais aux yeux bleus se faire aller le cheveux boucler et le tremolo dans la voix.
On verra alors qui rira bien et qui rira le dernier.
@Erwan Basque
Mon petit Erwan, il est intéressant que vous parliez de mémoire sélective. Dans toute votre diatribe portant particulièrement sur l’«auto-victimisation» de Bellemare vous passez sous silence que dans sa poursuite contre Bellemare, Charest se pose aussi en victime. Deux poids deux mesures mon petit Erwan ?
Votre entêtement à voir en tout cela un conflit alimenté par des nationalistes devient ridicule. Vous me faites penser, mon petit Erwan, au clergé catholique qui à son époque voyait le diable partout, surtout quand leur vision idiote du monde était contrariée. Leurs bûchés ont accueillis des milliers d’innocents. Votre paranoïa finira par vous jouer des tours, mon petit Erwan. Méfiez-vous …!
Samedi premier entraînement des Canadiens de Montréal avec public.,
Dimanche le 26 premier match préparatoire au centre Bell.
Lundi le 20, retour de la Commission. C’est le cas de le dire on va patiner.
C’est tellement grossier…tout ce méli mélo Bastarache,que je suis sans mots. Ou devrais-je dire que je ne tiens plus à commenter.
Je vais me concentrer sur les Canadiens en souhaitant que la farce de la direction soit moins indigeste que l’année dernière.
Pierrette Grégoire, Magog.
Bonjour,
Depuis belle lurette, c’est à dire qu’il y a une mèche que je suis le parcours de ce politicien atypique et populiste que ce Monsieur Marc Bellemare ! Cet honnête homme a énormément plus de couenne de politicien que de la couenne d’avocat qui ne se digère guère. Monsieur Marc Bellemare en bon politicien populiste fréquentait le < Gros Hector >, ce haut lieu de la gastronomie fast-food de Québec comme les politiciens populistes de Montréal fréquentent < La Banquise ou Maaaam Bolduc. Quoi de plus racoleur que de se taper une poutine et un Pepsi devant le village dont les rumeurs diront le soir même < Qu'il est des nôtres car il a mangé sa poutine comme nous-autres >.
En effet, comme si ce n’était pas assez, il se veut un amateur de sport, bonsoir ! Et il n’en manque pas une ! La question que les avocats à la Commission Bastarache auraient dû poser à Maitre Marc Bellemare au tout début aurait du porter sur quelle est l’équipe préférée de cet honnête homme et si cette équipe avait gagné ou perdu en ce fatidique soir où il griffonna sur un carton ses fameuses notes. La réponse est peut-être dans cet embrouillamini qui laisse quelque peu pantois car le fait de perdre ou gagner aurait pu avoir une forte incidence sur le brave homme.
De plus, et ce qui détonne le plus est de constater la force d’attraction que ce populiste exerce sur le petit peuple. Depuis Avril 2010 que son aura plane sur les nationalistes québécois. Et Maître Marc Bellemare jubilait et ses ouailles faisait de même en faisant la vague. Avec sa couenne de populiste, le mimétisme qu’il exerce est d’une évidence crasse car depuis que l’honnête homme a mal et même très mal, il joue la victimisation et le peuple bouchée bée, l’accompagne dans sa tirade en se sentant victime lui aussi de cette bande d’avocats véreux tous inféodés au pouvoir des libéraux. Encore une fois, sa force d’attraction joue son rôle.
Finalement, en me voulant suggestif, qu’il serait donc bon de voir ce redresseur de torts, cet empêcheur de tourner en rond aller vers le politique où il saura bien faire dans sa niche naturelle qu’est l’ADQ avec son bon ami de Québec, Monsieur Gérard Deltell.Quel candidat de choix pour cette formation de droite en allant chercher l’honnête homme qui a les nationalistes québécois à ses pieds et qui boivent littéralement ses paroles. Avec la magistrature que Monsieur Marc Bellemare se sera mis à dos, ce brave homme n’aura plus le choix que d’aller sur le terrain politique avec l’ADQ et tenter ainsi de rayer les libéraux du pouvoir car la droite québécoise est aux aguets pour rien d’autre que le pouvoir. Et faites moi plaisir, Monsieur Bellemare, à l’ADQ au plus vite car nous voulons enfin de l’action et non plus des discours creux. Merci, Erwan Basque.
Le concombre masqué dépasse les bornes.
Pendant que vous y etes, comment rattrapper un robinet qui fuit M.Basque?
http://www.bedetheque.com/album-12303-BD-Le-Concombre-masque-depasse-les-bornes.html
Moi je lis les gazouillis de Pascale Levesque sur l’amour universel en direct de la planète Twitter et j’adore son lien entre elle et un article important paru sur Rue Frontenac.
Intéressant si vous aimez les journalistes bien payés.
So lets dance
Put on your blue suede shoes
And dance the Blues (de St-Louis )
Ah oui, vivement le premier but de Lecavalier dans l’uniforme des Snowbirds de Tampa Bay.
On va entendre la foule et VOIR si Montreal est une vraie ville de hockey qui représente le Québec au complet.
PS: le mélange politique / hockey est un cocktail qui donne des ailes aux Red Bull 😉
Ainsi donc, Monsieur Cormier, je ferais preuve de « naïveté » dans cette affaire?. Après tout, c’est bien possible… Comme tout le monde, je ne saurais prétendre être immunisé à 100% de ce côté.
Mais, au moins, je refuse de sombrer dans la « crédulité ».
Le premier ministre Jean Charest, des membres de son gouvernement, et même d’autres de son parti et de son entourage pourraient avoir des tas de choses pouvant leur être de façon concluante reprochées que cela n’apporterait pas pour autant un iota de crédibilité aux prétentions de Me Marc Bellemare.
Si la pelouse de votre voisin, que vous ne voyez pas – cachée qu’elle est derrière de grosses clôtures – s’avère en fait un champ où foisonnent davantage les mauvaises herbes que du beau gazon bien vert et superbement entretenu, cela ne signifie en rien que votre propre pelouse soit quant à elle une petite merveille.
D’ailleurs, même si Jean Charest se révélait au bout du compte un fort mauvais jardinier, aucune démonstration crédible n’a jusqu’à présent été faite indiquant que Marc Bellemare aurait pour sa part le pouce vert… (Bien au contraire, il a été quasi-établi au cours des derniers jours que celui-ci a le pouce tendant bien davantage vers le noir…)
Alors, le fait que j’aie de très fortes réserves relativement à la crédibilité des allégations jetées à la une des médias par l’ex-ministre de la Justice ne signifie pas que j’absous à l’avance le premier ministre (advenant une démonstration vérifiable et étayée de magouilles dans lesquelles il aurait trempé, le cas échéant).
Pour le moment toutefois, les représentations du cirque tendent à infirmer les allégations ayant mené à la mise en place du chapiteau. Certes, il paraît assez compréhensible que Me Bellemare ne puisse en pratique nous fournir une vaste panoplie de preuves bien documentées pouvant confirmer ses dires.
Mais une telle évidence quant à la grande difficulté de démontrer la véracité de ce qu’il avance aurait dû être sérieusement prise en considération par l’ex-ministre de la Justice avant de partir en campagne. On ne lance pas à qui mieux mieux des accusations que l’on ne peut en pratique au moins minimalement prouver.
Et puis, jusqu’à présent, plutôt que de minimales preuves, ce sont de cinglants démentis concernant tout ce que raconte Me Bellemare que nous entendons.
Ce qui me donne cette impression que nous avons ici affaire à un individu dépité et déçu de n’avoir pu « réussir » son passage en politique et, plutôt que de blâmer sa propre incompétence, qui en aura rejeté toute la responsabilité sur Jean Charest.
Jusqu’à preuve du contraire, c’est là l’interprétation la plus plausible que je vois à toute cette affaire. Et si cela serait faire preuve de « naïveté », eh bien qu’il en soit ainsi.
@ monsieur Basque
Bienvenue du côté obscur de la Force Fédéralistotonomiste. LoL
xxL
Si vous n’existiez pas, il faudrait vous inventer.
Même chose pour feu Calgary, qui commentait en direct de la province du Twilight Zone écologique.
PS : si vous avez manqué le massacre des députés de la Chambre des Communes, cherchez LE commentaire de la rentrée parlementaire a Ottawa.
On jurerait entendre la voix de Conrad Black.
Décidément, ça va mal a la shop du plusse bo pays du monde…
M. Perrier écrit, au sujet de M. Bellemare : «il a été quasi-établi au cours des derniers jours que celui-ci a le pouce tendant bien davantage vers le noir..»
Ça veut dire quoi, avoir le pouce noir ? Jamais entendu ça avant.
Si c’est le fait que ses adjoints ont dit que l’atmosphère au ministère était moins bonne depuis l’arrivée de. Bellemare parce qu’ils ne comptaient pas autant de farces qu’avant pour la détendre, faudrait peut-être penser à autre chose de plus…sérieux.
M. Basque doit être un admirateur en secret du PQ vu qu’il suggère à M. Bellemare de joindre l’ADQ le prus vite possible pour le renforcir et mieux diviser ainsi le vote fédéraliste québécois.
Ça alors, Monsieur Bousquet! Je constate que vous avez relevé le point capital de ma réflexion précédente…
Bien sûr, je rigole un peu.
Donc, le passage allégorique où il est question de jardinage, mentionne cette qualité innée que nous appelons couramment « Avoir le pouce vert ». Une expression qui n’est pourtant pas au dictionnaire, du moins pas dans mon Petit Robert. Plutôt, ces lettrés reconnus du vocabulaire y vont à pleine main, avec « Avoir les doigts verts, la main verte ».
Peut-être bien que ça ne pousse pas aussi facilement par chez eux…
Bon. Le « pouce noir », à présent. Celui-là, c’est de mon cru. Possiblement pas un grand millésime, mais néanmoins une petite boutade qui se veut à l’opposé de ce que nous entendons par « pouce vert ». Donc, tandis qu’avec un jardinier au pouce vert les plantes resplendissent, si le jardinier à plutôt le pouce noir, celles-ci dépérissent rapidement.
Ce qui se serait produit dans le jardin du ministère de la Justice, à ce que nous avons appris il y a quelques jours. Parce que le nouveau jardinier n’avait pas le toucher très délicat, nous a-t-on dit.
Un jardin conséquemment devenu pénible à fréquenter.
Et, pour ce qui est de la suite de l’histoire, je vous renvoie à mon commentaire précédent…
M. Perrier, je rigole avec vous du pouce noir. J’ajoute que d’autres libéraux devraient avoir le pouce brun, à cause des enveloppes.
Pendant que la populace ne cesse d’ergoter sur la vertu de deux pantins, Il se passe des choses importantes qu’on espère garder bien calme.
Les décisions gouvernementales autour du gaz de schiste me font penser qu’encore une fois, comme ce fut le cas à d’autres occasions, le gouvernement Charest est animé d’une fougue bien suspecte. Où est l’urgence dans ce dossier ? Plus le temps passera, plus la valeur des gaz s’accroîtra. Se pourrait-il, encore une fois qu’on soit pressé de satisfaire les intérêts de petits amis et non de celui des citoyens. Des mouvements de personnel douteux se sont produits ces derniers mois. Étant donné que plusieurs députés libéraux et principalement des ministres, voire même Charest lui-même ne seront sans doute pas réélus assiste-t-on à la mise en place d’un plan B de leur part ?
Le gouvernement Charest, dans ce dossier, donne l’impression de se foutre complètement des intérêts de la population.
La commission Bastarache n’est qu’une diversion pour nous amener, en y attirant notre attention, à oublier des dossiers plus importants encore dont par exemple celui des gaz de schistes. Mais il y en d’autres. Des habitué(e)s de ce blogue pourraient sans doute en pointer.
Le grand jours est proche.
JJ Charest étire la sauce avant de faire ses adieux, dans le seul but de laisser le temps à ses successeurs ( Bachand, Normandeau, Fournier, ect.) de se faire la main. Un film de série B qui finit bien mal.
@ monsieur Drouin
Le mode de gestion de l’eau pourrait être l’un des dossiers importants que cette comédie Bastarache eclipse.
Surtout quand on pense aux redevances ridicules que percoivent les municipalités et la province.
@Steve Boudrias
Entièrement d’accord avec vous. De plus on pourrait évaluer les coûts des fuites que les réseaux municipaux n’arrivent pas à colmater fautes de fonds. L’efficacité n’est pas au rendez-vous dans ce domaine.
Il y a une preuve de claire avec la Commission Bastarache. Ce qu’on appel dans le jargon juridique: Une preuve de caractère, celui de Charest. Jusqu’où peut il se rendre dans l’instrumentalisation des institutions judiciaires pour arriver à ses fins et sauver sa peau et celle de son régime. Le pire de toute notre histoire
Maintenant imaginons les instrumentalisations de d’autres institutions comme Hydro Québec et la Caisse de dépôt par lui et sa clique.
On ne parle pas ici de corruption à la petite semaine. Dans ces 2 cas le passages au pouvoir de Charest coûtera au Québec des dizaines de milliards de dollars. Charest a traverser ici la ligne rouge pour atteindre à la trahison de de l’intérêt nationale sans que cela ne fasse réagir les observateurs.
Dans la filières énergétique M Daniel Breton (MCN21) a dit sur les ondes du 98,5, qu’il s’agit du « plus gros vol depuis 80 ans ». Dans une autre émission il nous explique comment le réseau libéral a dépouillé systématiquement le Québec de ses ressources; le détournement de l’héritage de la Révolution tranquille:
http://cism2.cism.umontreal.ca/128/20100914.09.00-10.30.mp3 .
Après avoir écouter cette entretient demander vous pas pourquoi Daniel Breton est barré à La Presse et la SRC; Le Devoir commence tranquillement à se redresse face à cet autre scandale du gaz, autrement plus grave que celui de Duplessis en 1958. À l’époque l’éditorialiste du journal avait qualifié Duplessis de Roi nègre. Qu’en est il de notre nouveau Roi nègre Charest .
D’où peut bien venir cette idée saugrenue que la Commission Bastarache est un cirque pitoyable?
http://www.voir.ca/photos/paolomitriou/images/436118/original.aspx
Bonjour,
Un être émotif comme ce brave homme qu’est Monsieur Marc Bellemare ne peut que gaffer et son passé éloquent fait foi de tout ce qui lui arrive. En voulant profiter d’une conjoncture favorable au printemps avec le clientélisme nationaliste aux abois, quoi de mieux pour une petite vengeance personnelle que de lancer de la boue d’une façon intempestive et sans avoir réfléchi aux conséquences. L’honnête homme a toujours agi de cette façon en manquant de flair, de pif comme on dit dans le jargon. Maintenant est pris comme un rat celui qui voulait prendre. En politique, le politicien qui veut aller loin se doit d’être calculateur et surtout réfléchi. Tout chez ce brave homme relève de coups de gueule et advienne que pourra.
Finalement, en lançant de telles accusations, ce < loose cannon > ne s’attendait sûrement pas à ce qu’une Commission d’enquête soit mise sur pied car un parti de réflexion et de pragmatisme comme les libéraux savent bien ce que cela donne quand ils sont au pouvoir. Car dès que les libéraux prennent le pouvoir, rien n’est trop beau pour les nationalistes pour affirmer que le Québec devient à feu et à sang. Que voulez-vous ? Ils sont ce qu’ils sont et l’Histoire le prouve. En se voyant coincé comme un rat et obligé d’aller témoigner devant ses pairs, le brave homme ne pouvait se permettre de dire qu’il avait lui aussi un agenda car ses collaborateurs en avaient de leur côté et les heures et les dates auraient sûrement dû concorder et que le contenu fasse un tout face à l’appareil judiciaire. Monsieur Jacques Tétrault, son ancien attaché de presse affirma comme les autres collaborateurs que l’honnête homme prenait des notes de façon compulsive et c’est tout à fait normal qu’un Ministre de la Justice prennent au moins des notes, lui qui est un avocat de profession. Pitoyable qu’autant de gens aient pu croire une version alambiquée et cousue de fil blanc comme celle là en 2010 ! En se posant la question : < En connaissez-vous des avocats vous les nationalistes, qui ne prennent pas de notes, n'ont pas d'agenda en se fiant à leur mémoire et que pensez-vous d'un Ministre de la Justice en charge d'un ministère de plus de 3,000 employés qui prennent des notes eux-autres et que le Ministre n'en voit pas le besoin ? Mais pour quelqu'un d'avisé, ce n'est même pas étonnant de votre part car vous tous, vous ne voulez pas savoir, mais croire ! Et quelqu'un vous l'a déjà dit.....Ah ! Que Je Me Souviens en ayant point d'agenda......Merci, Erwan Basque.
La sortie de Charest en coulisse lors de la première journée d’audition de Marc Bellemare était-elle pragmatique et le fruit d’une grande réflexion ou simplement un moment de panique émotionnellement intense ?
Monsieur Basque continue a dire n’importe-quoi comme d’habitude !
Monsieur Perrier, Marc Bellemare est un personnage si insignifiant, au fond, que je serais désolé de vous avoir fâché pour si peu. Je ne crois pas plus que vous à la crédibilité du bonhomme, et je n’ai pas eu besoin de ses élucubrations pour faire mon lit en ce qui concerne John James Charest. C’est là, semble-t-il, que nous différons essentiellement : vous paraissez disposé à accorder le bénéfice du doute à notre PM, alors que je n’ai, pour ma part, aucune confiance en lui.
Ce type est entré relativement pauvre en politique et est bien décidé à en ressortir, sinon très riche, au moins à l’aise financièrement. Il y a des années que son cynisme me laisse pantois, que ses fréquentations plus que douteuses s’étalent au grand jour, que ses décisions pointent toutes dans la même direction — celle des renvois d’ascenseur et du patronage.
Duplessis fonctionnait de cette façon, mais il avait au moins à coeur les intérêts de sa province et une certaine affirmation nationale face à Ottawa. Bourrassa m’a souvent fait rager par sa pusillanimité, mais c’était un vrai honnête homme et un nationaliste sincère.
Rien de tel chez Charest, qui s’acharne au contraire à affaiblir la position du Québec sur la scène fédérale et à détruire l’héritage de Jean Lesage, de Daniel Johnson père, de Robert Bourrassa et de René Lévesque. Deux premiers ministres libéraux, un unioniste et un péquiste : vous m’accorderez, je l’espère, que mon indignation va bien au-delà de la politique partisane. 😉
Les récentes déclarations de la ministre Normandeau sur les gaz de schiste et de la ministre Saint-Pierre sur les écoles passerelles ne sont qu’un chapitre de plus dans la longue litanie du démantèlement de l’État québécois au profit des petits amis de Charest et de ses complices. Il est presque triste de voir ces ministres aussi démunies, incapables d’apporter un seul argument solide à la défense de mesures qui ne servent en rien les intérêts supérieurs de la nation et ne profitent, encore une fois, qu’à une poignée de privilégiés.
Voilà des mois et des années que l’on réclame de partout, à grands cris, une vaste commission d’enquête sur le financement des partis politiques et sur les rapports incestueux entre le gouvernement, l’industrie de la construction, certains chefs syndicaux et la mafia. Tout ce que le premier ministre Charest a trouvé à répondre à ces graves accusations, c’est cette ridicule commission Bastarache, tentative de noyer le poisson qui ne trompe personne (ou presque…) et dont l’existence même constitue, en quelque sorte, un aveu de culpabilité.
Quant à Marc Bellemare, ce n’est qu’un pion dans cette affaire; un écran de fumée; un arbre planté là dans le seul but de cacher la forêt. Ses motivations ne m’intéressent pas le moins du monde, pas plus que sa personne. Je ne perds pas de vue ce qui se cache derrière ce « cirque pitoyable » où les clowns rivalisent de pitreries pathétiques.
Amenez les lions, qu’on en finisse!
Le problème Basque c’est que c’est Charest lui-même qui a nommé Bellemarre à ce poste.
Se pourrait-il que Charest soit un incompétent qui aurait nommé un autre incompétent à un poste stratégique.
Quant au « clientélisme nationaliste aux abois » comme vous écrivez, je dirais que c’est plutôt vous qui êtes aux abois avec vos textes longs et pénibles à lire sur plusieurs blogues. Prenez du repos et revenez-nous dans une semaine. Après le témoignage de John James.
Monsieur Basque, même si nous ne sommes jamais d’accord, je trouve vos interventions assez divertissantes en général. Il y a cependant un mystère que j’aimerais éclaircir : où diable avez-vous pris que Marc Bellemare était nationaliste, ou qu’il travaillait pour les nationalistes, ou qu’il bénéficiait de l’appui des nationalistes?
Nationaliste, Marc Bellemare? Péquiste? Indépendantiste?
LE Marc Bellemare que Charest avait nommé ministre de la justice?
Nationaliste, LUI?
??????????????????????????????????
J’en suis comme deux ronds de flanc.
L’analyse, la synthèse, bref les propos de M. Cormier sont explicites et décrivent exactement l’environnement politique actuel au Québec dont sont responsables Charest et son gouvernement. Même MM Basque ( mon petit Erwan 😉 ), Perrier et Gingras ne pourraient honnêtement le contester.
Maintenant pouvons-nous mettre nos énergies sur d’autres dossiers que cette diversion tente ne nous faire oublier ?
Bonjour,
Au tout début des années 2000, alors que l’ADQ faisait flèche de tout bois dans la périphérie de la ville de Québec et dans la Beauce, à cette époque, certains voulaient < percer le mystère de Québec > et Monsieur Mario Dumont avait le vent dans les voiles strictement dans cette région et dans son fief de Rivière du Loup en jouant à fond la caisse la carte nationaliste de droite en étant d’une frilosité extrême en ce qui concerne l’immigration et essayait tant bien que mal d’orienter son parti vers la droite en parlant d’autonomisme et de privatisation.Ce qui était dans les cordes de Monsieur Marc Bellemare qui flirta avec l’ADQ en étant courtisé par celle ci, mais à l’époque l’ADQ était condamné et reléguée au rôle de tiers parti. Et cet honnête homme dont le but évident était de < PRIVATISER > les assurances étatiques ne pouvait le faire sans être au pouvoir. Et c’est à ce moment que les libéraux par opportunisme je l’avoue, lui offrirent un pont doré lui permettant d’au moins essayer avec un hameçon efficace de couper l’herbe sous le pied à l’ADQ en récupérant cet homme de droite qu’est Monsieur Marc Bellemare dans un strict but électoraliste.Les libéraux ayant compris depuis longtemps que le Québec se gouverne au centre-droit se sont servis de l’honnête homme probablement en se disant que faute de privatiser les assurances étatiques, le brave homme se contenterait d’un bon siège de Ministre. Car le but de cet honnête homme de droite était de tout privatiser au niveau des assurances, ce qui était son pain et son beurre dans le privé. Privatiser le tout en se servant du poste de Ministre de la Justice et par après démissionner pour aller cueillir les fruits de la privatisation avec beaucoup d’eau au moulin en prime pour son bureau d’avocat. Heureusement que sur le tard, les libéraux l’ont vu venir et ont tout de suite enlevé ses illusions de privatisation avec le résultat que l’on connait aujourd’hui. Merci, Erwan Basque.
Paolo….en fait ce sont des triplés séparés à la naissance….émouvant les retrouvailles…
http://www.facebook.com/photo.php?pid=221110&fbid=148211641883388&id=108919219145964&ref=nf#!/photo.php?pid=221110&fbid=148211641883388&id=108919219145964&ref=nf
» L’analyse, la synthèse, bref les propos de M. Cormier sont explicites et décrivent exactement l’environnement politique actuel au Québec dont sont responsables Charest et son gouvernement. Même MM Basque ( mon petit Erwan 😉 ), Perrier et Gingras ne pourraient honnêtement le contester. » M. Drouin
Incontestable en effet. Le gouvernement Charest est indéfendable. Il est pire que les sept plaies d’Egypte. C’est vous dire.
» The shit hit the fan. » Expression vulgaire américaine, comme savent l’être les Américains incultes. Les Anglais, pour les immiter, disent » The excrements collided with the rotating occilator. » 🙂 Pour détendre l’atmosphère.
Bientôt, nos yeux seront tournés vers Ottawa, le Grand cirque celui-là, où le sort du registre des armes longues sera joué, temporairement.
Entre temps, nous, les contribuables du Québec, devons défrayer les coûts d’une enquête de diversion que personne au Québec n’avait réclamée. Les deux mains sur le volant dans un véhicule qui tourne en rond sur une piste qui va nulle part. Oui! La belle province que voilà.
Je ne suis pas convaincu que M. Desmarais apprécie le comportement de son poulain… Je crois que M. Desmarais visait plus haut, tout de même.
Bon dimanche!
Victor Lévy Beaulieu sur la corruption des institutions par le régime libéral:
http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/September2010/19/c3159.html
@Erwan Basque
«Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage»
Êtes-vous capable d’objectivité mon petit Erwan ?
Et que pensez-vous du rôle gouvernemental dans le dossier du gaz de schiste ? Ou encore, que dites vous de la volonté gouvernementale de légaliser l’achat d’un droit constitutionnel ( loi 103) ? Avez-vous une opinion sur la volonté du gouvernement Harper de détruire le célèbre registre des armes à feu ?
Voilà des dossiers, comme bien d’autres, qui sont oblitérés par l’écran de fumée de la commission Bastarache qui pourrait bien être la motivation la plus importante à sa création. Pensez-y mon petit Erwan …
Mon petit Erwan, je vous le dit : vous êtes en train de tresser votre propre corde. C’est triste !
À Warren Peace,
Mais oui cher War and Peace, c’est bien M. Bellemare qui avait choisi son Directeur des Communications (Jacques Tétreault) et son Chef de Cabinet (Michel Gagnon). Dans tous les ministères, à Ottawa comme à Québec, le personnel « politique » du Cabinet d’un ministre est choisi par le ministre lui-même. Et quand le ministre change de Ministère ou quitte la politique, ces personnes n’ont plus de « job », mais elles ont, en priorité, l’option et le droit de postuler pour des postes permanents dans la fonction publique. Ce sont les Sous-ministres (comme Michel bouchard) et sous-ministres adjoints qui sont nommés, encore une fois à Ottawa et à Québec, par le Premier ministre. C’est pourquoi, les observateurs ont été étonnés que M. Bellemare se dise offusqué de s’être vu « imposer » un sous-ministre. Il ne savait pas, ou il avait oublié que tous les ministres sont dans la même situation.
Heil! voyez-vous ça, demain débute le forum international de la Climate Week à New-York, j’pense aller faire un p’tit discours. Tourlou!
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/agenda/
http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/environnement/27847-charest-conferencier-climate-week
Erwan écrivait à 07h43:
« En connaissez-vous des avocats vous les nationalistes, qui ne prennent pas de notes, n’ont pas d’agenda en se fiant à leur mémoire… …vous tous, vous ne voulez pas savoir, mais croire !… Ah ! Que Je Me Souviens en ayant point d’agenda……Merci, Erwan Basque. »
= = =
Basque, des avocats, j’en ai connus par centaines. Et non, ils ne tiennent pas eux-mêmes leur agenda, pour la plupart, ce job étant celui de leur secrétaire.
En 2003, je tenais moi-même mon agenda mais c’était un Palm, que je trainais partout. Le tout était versé dans mon PC, et les détails importants étaient versés au dossier correspondant (et donc assujettis au secret professionnel). Quant au reste, une fois les échéances passées, c’était effacé.
= = =
Et non, Bellemare n’est pas nationaliste. S’il l’avait été, je ne pense pas qu’il se serait débarrassé de Pierre Legendre pour le motif que le frère de ce dernier était un ancien ministre du PQ.
Est-il adéquiste? Ça me semble plausible. Mais l’ADQ regroupe des gens de droite, nationalistes comme fédéralistes. Allez donc jeter un coup d’oeil aux propos tenus par les 6 fondateurs du Réseau Liberté-Québec; ce sont des nationalistes? Non. Ce sont des adéquistes déçus du sort réservé à l’ADQ? Oui.
Et de votre côté, votre haine viscérale du nationalisme vous aveugle et vous fait dire n’importe quoi.
Qu’en pense John Bull?
Qu’en pense Warren Peace, aka Papitibi? Vous irez lire sur son blogue…
@Georges Paquet
Savez-vous comment et qui ont choisi les stylos, ceux à l’encre bleue et ceux à l’encre noire ? Et les tablettes, Il semble que Bellemare en ait utilisée une chez-lui. En était-ce une qu’il a piqué au ministère avec des stylos ou l’a-t-il acheté chez Bureau en Gros ? A-t-il gardé la facture ? Est-ce qu’il a passé cette dépense sur ses rapports d’impôts ? Voilà quelques questions pour lesquelles il serait intéressant d,avoir des réponses afin de mieux se faire une idée sur les pratiques portant sur la nomination des juges. Pouvez-vous vous mettre la-dessus ?
Merci d’avance,
DD
***DERNIÈRE HEURE***
http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/commission-bastarache/201009/19/01-4317118-charles-rondeau-20-visites-en-six-mois-au-bureau-du-pm.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B42_acc-manchettes-dimanche_369233_accueil_POS1
Que le cirque cesse et que la fête commence!!!!
20 visites, dont 14 pour parler de la nomination des juges !
Déjà les témoins qui doivent comparaître cette semaine (la semaine sur laquelle Charest comptait pour remonter la cote) se sont compromis avec des déclarations préliminaires. Le registre des visites au bureau du Pm risque de les mettre en contradiction comme c’est la cas avec Rondeau. On comprend maintenant pourquoi le bureau du PM tardait tant à produire ce registre. Il espérait le produire APRÈS que les témoins auraient été entendu . Maintenant le terrain est miné pour Charest.
La cellule de crise libéral est maintenant en mode « Full damage control »
Bonsoir,
Et Maître Battista, le procureur en chef de la Commission Bastarache a reconnu que la Commission n’était pas insensible à la population. Mais que sont les péquistes devenus qui jubilaient au même diapason que Monsieur Marc Bellemare depuis Avril 2010 et qui maintenant veulent éluder le sujet principal de ce billet en fuyant dans toutes les directions ? Il y a de ces jours où la raison reprend tous ses droits malgré que certains ne la retrouvent pas avec gaieté de coeur, mais sans arguments en pédalant dans le vide, je veux bien les comprendre après tout. Et c’est comme cela qu’encore, le meilleur salut est dans la fuite. Merci, Erwan Basque.
Me Bellemare a attendu 7 ans parce qu’il était lié par son serment. Il a fallu que le gouvernement Charest le délie de son serment, sur une partie seulement, pour qu’il puisse parler. Tant qu’il n’a pas été délié de son serment, il n’a pas parlé, étant loyal envers Charet et respectant son serment.
Par ailleurs, J’ESTIME IMPORTANT DE SOULIGNER QUE M. GUY VERSAILLES, qui s’occupe des relations publiques à la Commision, essaie de berner la population, à moins qu’il soit lui-même un ignorant de ce qui se passe devant les cours de justice. Il a pourtant assez d’avocats à sa disposition pour s’informer à ce sujet.
M. VERSAILLES a expliqué le comportement de la commission en disant que Me Bellemare n’avait « aucune preuve documentaire à l’appui de ses allégations ». M. Versailles, parmi la population, il y a des avocats, des juges, des juristes, etc., qui sont à même de voir si votre déclaration est conforme au droit ou pas. Tout d’abord, aucune cour de justice exige qu’une preuve documentaire accompagne une déclaration. Tous les jours, les juges décident de la crédibilité de deux (2) témoins (l’un qui dit « blanc », l’autre qui dit « noir »), en se basant uniquement sur les témoignages des 2 personnes impliquées (témoignages accompagnés d’aucun document) en utilisant les critères d’appréciation de crédibilité des témoins. C’EST RARE QU’IL Y AIT UNE PREUVE DOCUMENTAIRE POUR DÉPARTAGER entre les versions contradictoires mais, dans le cas de Bellemare, il y a une telle preuve documentaire, soit le carton de 2004. M. VERSAILLES, J’ESPÈRE QUE ME BATISTA CORRIGERA VOS INFORMATIONS.
M. Versailles, c’est la troisième fois que vous faites des affirmations, au sujet de Me Bellemare, qui ne sont pas conformes à la réalité. Avant que celui-ci témoigne, vous avez dit qu’il avait refusé de rencontrer la commission avant son témoignage public. On sait maintenant que Me Bellemare n’a pas opposé un tel refus mais qu’il a eu le choix, de rencontrer ou pas, la Commission avant son témoignage. Il a fait son choix. Deuxième écart de votre part, avant que l’expert en datation d’encre témoigne, vous avez dit que Me Bellemare devrait « réconcilier » son témoignage, ce qui n’était pas le cas. Me Batista a rétabli les faits et a dit que Me Bellemare n’aurait pas à réconcilier son témoignage. J’espère que Me Batista corrigera votre dernière affirmation qui n’est pas conforme au droit et à ce qui se passe devant les cours de justice.
Le mandat de la Commission Bastarache, relativement aux allégations formulées par Me Marc Bellemare, mettait en scène quatre (4) personnes : Marc Bellemare, Jean Charest, Franco Fava et Claude Rondeau. Les circonstances étaient simples, soit des rencontres ou appels téléphoniques mettant en scène ces 4 personnes, les rencontres ayant été faites à 2 ou à 3. Ce ne sont que ces rencontres ou appels téléphoniques, portant sur les influences indues, qui entraient dans le cadre du mandat de la Commission Bastarache, pour le volet « allégations de Me Bellemare ». La Commission n’a pas reçu le mandat de se pencher sur la gestion du Ministère de la justice, faite par Me Bellemare et, si un tel mandat avait été donné à la commission, il y aurait eu une levée de boucliers dans la population. LA COMMISSION BASTARACHE A DÉPASSÉ LARGEMENT SONO MANDAT.
Huguette Gagnon, Lévis
@Georges Paquet
» c’est bien M. Bellemare qui avait choisi son Directeur des Communications (Jacques Tétreault) et son Chef de Cabinet (Michel Gagnon). Dans tous les ministères, à Ottawa comme à Québec, le personnel « politique » du Cabinet d’un ministre est choisi par le ministre lui-même. »
= = =
J’éprouve la désagréable impression que vous me prenez pour un enfant à qui il faut tout expliquer.
Je vous retourne donc l’ascenseur.
Je viens de scanner rapidement la transcription des 5 jours d’audition consacrés au témoignage de Bellemare, en recherchant toutes les occurrences du mot « Tétreault » et en lisant quelques lignes en dessous. Et je n’ai pas trouvé ce que je cherchais ni n’ai le goût de me taper mille pages de transcription à l’écran…
Cela dit, pour toutes sortes de raisons que je n’ai pas à vous expliquer, je sais au moins aussi bien que vous comment fonctionne le cabinet d’un ministre et comment sont choisis les membres de sa garde rapprochée… règle générale.
Je ne vous parle pas de la manière habituelle de procéder, je vous parle du cas Bellemare en particulier. De mémoire, Bellemare a mentionné que Gagnon et/ou Tétreault lui avaient été imposés, et cela expliquerait (toujours de mémoire) pourquoi il ne les comptait pas dans le cercle de ses confidents. Ça peut venir des témoignages, comme ça peut venir des scrums. Mais j’ai entendu ça, et si je n’ai pas retenu la source, c’est parce que je ne m’attendais pas à trouver sur mon chemin pareil entêté.
= = =
Pendant que nous y sommes, parlez-moi donc des contradictions entre le
will say du témoin Rondeau et les entrées dans le registre des visiteurs?
Et ne venez pas me dire que je suis un fan de Bellemare. It ain’t so.
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Au risque de vous faire sursauter, j’affirme qu’un ancien juge de la Cour Suprême ne vaut même pas un modeste juge administratif quand vient le temps d’évaluer la crédibilité d’un témoin. Normal; la Cour suprême n’entend jamais de témoins et leur crédibilité est laissée à l’appréciation du juge qui a présidé le procès.
Cette caractéristique aura-t-elle dicté le choix de John James Charest? Je pose la question, tout simplement.
Quand j’évalue la performance de Bellemare à titre de témoin – indépendamment de ce que les autres auront pu affirmer qui puisse le contredire -, je le fais avec ma modeste expérience.
Et Bellemare « sonne » crédible.
Warren Peace
– plus de 30 ans sous la toge
– deux fois candidat à un poste de juge
– une fois désigné par le Barreau à titre de représentant sur un Comité de sélection
– membre retraité d’un Tribunal administratif
Et bien sûr, pas tout à fait ignorant des choses de la vie, ne vous en déplaise, Mossieu…
Mme Gagnon, j’aime votre rigueur. Maintenant, je vous demande une question soulevée par le reportage de M. Gravel où il fait part de son étonnement devant le fait que les registres des visites au bureau de Charest n’avaient pas été demandés par la commission Bastarache. Alors je me demande comment on peut expliquer cette absence de requête pour prendre possession de ces registres. Me Battista a-t-il fait une erreur ou lui a-t-on demandé d’attendre encore un peu pour les demander, peut-être assez longtemps pour avoir le temps des passer à la déchiqueteuse ? Qui aurait intérêt à les voir détruits ?
Bizarre non ?
Merci M. Gravel !
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RE: M. Basque
Y-a-t-il quelqu’un pour vous expliquer que nulle fuite n’est observable. En plus peut-on raisonnablement envisager vous faire comprendre que dans notre système parlementaire le rôle de l’opposition s’est justement de s’opposer au gouvernement, pas de le soutenir.
Quant à moi, mon petit Erwan, ne comptez pas m’avoir à l’usure. Je m’amuse trop à découvrir toutes les fadaises que vous inventez. J’admire votre courage mais vous ne vous rendez pas compte que le bateau de Charest est en train de couler, torpillé qu’il a été par ses propres manœuvres.
« C’est le propre des imbéciles de se tirer d’une situation fâcheuse en tombant dans une catastrophique.»
[Jean Dutourd]
Nos condoléances, à l’avance, aux 2 ou 3 fans de M. Charest qui devrait frapper solidement son Waterloo cette semaine à la Commission Bastarache. Avec ce que l’on apprend, il devrait être au tapis avant vendredi ou lundi ou mardi.
La peau de l’ours… Perrette et le pot au lait…
Et puis, il y a ces quelques mots de l’écrivain français André Suarès (1868-1948) qui pourraient bien s’avérer d’actualité ces jours-ci:
« En politique, la sagesse est de ne point répondre aux questions. L’art, de ne pas se les laisser poser. »
Alors, nous verrons bien…
Bonjour,
Depuis Avril 2010 que Monsieur Marc Bellemare a lancé un pavé dans la mare entraînant avec lui tout ce qui bouge de nationalistes québécois d’allégeances confondues. Cette fibre nationale s’excite facilement et s’atténue petit à petit avec le temps, l’épuisement aidant avec toute la logorrhée d’épithètes fallacieux lancées par les nationalistes ne les dessert surtout pas car de cette façon, ils s’épuisent et sont dès lors la preuve vivante qu’encore une fois, ils se sont excités pour rien. Encore deux ans pour le gouvernement à diriger le Québec et deux ans en politique, c’est aussi long que l’éternité. Il suffit de lire la lettre ouverte de Madame Denise Bombardier dans le Devoir de Samedi le 18 de Septembre pour comprendre simplement que tout est une question de feeling. Et pourquoi malgré tous ces pseudos scandales, la Cause Nationale ne remonte pas d’un seul cran et les appuis de confiance pour Madame Pauline Marois ne sont guère plus élevés dans une telle conjoncture. Et oui, les nationalistes aiment bien s’indigner en grimpant toujours dans les rideaux. Attendez que le hockey reprenne vie à l’automne et les nationalistes encore une fois s’indigneront pour autre chose. Juste avant les prochaines élections provinciales, une bonne prestation à Tout le Monde en Parle de Monsieur Jean Charest et le tour est joué en promettant quelques améliorations aux mesures sociales et en disant son amour pour le Québec, son Amour indéfectible pour la Nation des Québécois et des Québécoizzzes et comment en ce jour, il les a enfin compris. Et l’affaire sera sans aucun doute dans le sac car économie d’abord et avant tout avec des grues dans le Ciel et des pépines sur le bord des routes massacrées de la Belle Province….Et ça, c’est vendeur, une grue qui s’élève au Ciel. Merci, Erwan Basque.
J’ai lu la lettre de Madame Bombardier à laquelle notre ami Erwan fait allusion. Je n’avais jamais rien lu d’aussi faux-cul; c’est un monument de flagornerie. À croire que la dame se cherche un job au bureau du premier ministre…
Les grues qui s’élèvent au ciel, en ce qui me concerne, ça n’a rien de vendeur; c’est seulement une preuve de plus que l’argent des contribuables sert à engraisser quelques gros entrepreneurs qui contribuent à la caisse du parti au pouvoir. Bien sûr, ça crée de l’emploi au passage; mais à ce compte-là, le trafic de drogue et la prostitution en créent aussi — et l’on n’a pas besoin de cartes de compétence pour en profiter…
Quant au « nationalisme » de Marc Bellemare, je laisse Monsieur Basque à ses contradictions : n’est-ce pas lui-même qui nous rappelait, plus haut, que l’ancien ministre était un champion de la privatisation? Or, un nationaliste ne prône pas la privatisation — par définition, il est plutôt en faveur de la nationalisation, ce qui tombe sous le sens. Et c’est bien pourquoi le nationalisme pue au nez des néolibéralistes de tous poils.
La construction d’édifices, à bureaux ou de rapports, n’est pas forcément signe de prospérité. En Chine, on a construit des gratte-ciel à tire larigot et ils sont pour la plus part vides d’habitants. Les Chinois n’ont pas les moyens de les habiter.
Alors, les pépines à l’oeuvre dans nos rues ou champs ne signifient pas la prospérité économique, loin de là. Cela signifie que les constructeurs ont foi en l’avenir immédiat ou à court terme. Ils peuvent avoir tort.
J’ai bien aimé la remarque de M. Basque qui souligne qu’un juge de la Court Suprême n’est pas des plus indiqué pour questionner et juger de la crédibilité d’un témoin. Un juge de première instance est beaucoup plus habilité à ce faire. D’ailleurs, je trouve le juge Bastarache plutôt taciturne dans ces fonctions… Sans doute sera-t-il plus disert au moment du rapport.
Et, pour finir, il est en effet bien curieux que les parties n’aient pas exigé plus tôt dans la procédure la saisie des documents de Québec du bureau du premier ministre. Nous avons les documenet de Montréal, mais ils sont parfaitement inutiles en la circonstance. De toute façon, on peut fréquenter les bureaux du premier ministre sans laisser de traces, n’est-ce pas? Marc Lalonde, en octobre 70, n’a pas signé le registre lorsqu’il a rendu visite à Robert Bourassa, en catimini. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de traces qu’un visiteur ne s’est pas présenté.
Ce que j’aimerais savoir, c’est pourquoi M. Charest n’a pas respecté la procédure mis en place par René Lévesque, suivie par Robert Bourassa et abandonnée par M. Charest. Le procureur de Me Bellemare aura-t-il l’intelligence de lui poser cette question fort pertinente? Nous le saurons cette semaine. 🙂
Charest n’a vraiment pas de coeur d’endurer cela sans se sauver dans son pays
Le gouvernement Fava Rond dos est en train de tomber, Charest passport Canada devra reprendre son véritable nom
LA CRÉDIBILITÉ DE ME BELLEMARE ET DE M. CHAREST, EN REGARD DES 8 CRITÈRES D’APPRÉCIATION UTILISÉS PAR UNE COUR DE JUSTICE
1) un témoignage affirmatif prévaut sur un témoignage de pure négation;
Le témoignage de Me Bellemare, qui est affirmatif, prévaut sur celui de M. Charest qui est de pure négation;
2) la version affirmée doit être raisonnable et plausible ou vraisemblance;
Avec la preuve faite des interventions des collecteurs de fond, la version affirmée par Me Bellemare est plausible et vraisemblable;
3) la constance dans les déclarations;
Il y a constance dans les déclarations de Me Bellemare et de M. Charest;
4) l’intérêt du témoin au litige;
M. Charest a intérêt à nier; Me Bellemare a démontré qu’il avait été loyal envers M. Charest pendant 7 ans et que c’est parce que celui-ci l’a sommé de dire ce qu’il savait qu’il a décidé de parler, après avoir été délié de son serment de Ministre, sur un aspect seulement.
5) la manière de témoigner
Me Bellemare a répondu aux questions alors que M. Charest ne répondait jamais aux questions mais il a plutôt fait un discours politique, ne témoignant presque jamais sur les faits : un témoin doit témoigner sur les faits, et non pas faire de discours politiques. M. Charest ne reconnaît jamais rien : même quand Me Bertrand lui dit qu’il serait « mal pris » s’il admettait avoir dit ce que Me Bellemare affirme qu’il lui ait dit, M. Charest ne reconnaît pas cela. Il répond à Me Bertrand : « c’est votre interprétation ». Pourtant, il était facile de dire qu’il aurait été « mal pris ». Un témoin qui ne reconnaît pas une évidence mine sa crédibilité
6) la réputation du témoin;
Cette réputation doit être analysée dans le cadre du mandat de la Commission Bastarache. Tous les témoignages sur la gestion du Ministère de la Justice dépassent le cadre de la Commission : ils n’auraient jamais dus être admis.
Dans le cadre de la procédure de nomination des juges, à part les 3 nominations sous influence, l’intégrité de Me Bellemare est irréprochable. Quant À M. Charest, il a été prouvé qu’il n’a pas suivi le Règlement qui donne la prérogative au Ministre de la Justice de faire la recommandation du juge à nommer. De plus, M. Charest a démontré qu’il n’avait pas de moralité dans le processus, trouvant cela normal que Mme Chantal Landry, responsable des nominations, ait accès à la « short list » et que celle-ci ait des contacts fréquents avec un collecteur de fonds du Parti libéral.
7) le mobile ou l’animosité pouvant motiver un témoin;
Me Bellemare n’avait pas d’animosité envers M. Bellemare : il a même écrit des articles élogieux sur lui après sa démission. Dans son témoignage, M. Charest a démontré de l’animosité envers M. Bellemare, essayant de le salir dans sa gestion du Ministère de la justice, un aspect qui ne fait pas partie du mandat de la Commission Bastarache. À la fin de son témoignage, sans doute conseillé par son avocat, il a eu des bons mots pour Me Bellemare mais il n’a pas réussi à faire oublier sa « mesquinerie » antérieure;
8) la probabilité de la survenance des faits déclarés.
Avec la preuve de la façon dont les collecteurs de fonds du Parti libéral intervenait, il y a probabilité de la survenance des faits déclarés par Me Bellemare. De plus, le carton de 2004 renforce la probabilité de la survenance des faits. Par ailleurs, le témoignage de Me Lalande, appuyé également par des notes contemporaines, renforce également la probabilité de la survenance des faits. M. Fava a dit à Me Lalande exactement ce qu’il a dit à Me Bellemare (dires de M. Fava, notamment sur les juges, sur le fait qu’il était un ami de Jean Charest, sur le fait qu’il était avec M. Charest le soir de l’élection de 2003 : important, c’est M. Fava qui a déclaré cela, et non pas Me Bellemare, celui-ci ayant pris la peine de dire qu’il n’était pas avec M. Charest lors de la soirée des élections mais que c’était M. Fava qui lui avait dit qu’il était avec M. Charest. On sait maintenant que ce n’est pas vrai mais le menteur est M. Fava, et non pas Me Bellemare.
Conclusion : en utilisant les critères d’appréciation de la crédibilité des témoins utilisés par les cours de justice, Me Bellemare a plus de crédibilité que M. Charest.
Huguette Gagnon, Lévis
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