Lorsque la caricature et les vieux préjugés prennent le desssus sur l'analyse….
Une petite devinette: qu'ont en commun ces deux «unes» du magazine Maclean's?
Celle d'aujourd'hui:
Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2010/09/24/001-Maccleans.shtml
Et celle du 9 novembre 2009:
Source: http://www2.macleans.ca/2009/07/08/macleans-covers-gallery-2009/mac_cover_091109/
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Un premier indice: les deux articles principaux ont le même auteur /le mot «corrupt» est apposé sur le Québec au complet dans un cas, et sur Montréal, dans l'autre…
Et si c’était vrai ?
Ça fait combien de fois qu’on réclame une commission d’enquête sur la corruption ? Si le présent gouvernement la refusait de peur de montrer au grand jour la réalité ?
Allons-nous faire la tête parce que c’est le Maclean’s qui le dit ?
Ce peut-il que ce qui était anecdotique à une époque soit devenu endémique aujourd’hui ?
Il n’y a pas de quoi s’énerver. Je lis la même chose, dans les journaux québécois depuis des mois…
Bonjour
Un article qui date du 24 septembre 2009 qui compare Montréal à Palerme.
http://journalquebecpresse.org/modules/news/article.php?storyid=2365
Quand l’argent est le nerf de la guerre, ça donne des résultats surprenants, hier comme aujourd’hui.
Jean Pelletier à l’enquête Gomery » Nous étions en guerre. » et
Franco Fava à la Commission Bastarache
Ça va être la guerre!|
.http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/fava/#comments
Il ne manque jamais de volontaires, au Canada anglais, pour cracher sur le Québec.
Selon Patrick Lagacé, chez Christianne Charest ce matin, l’auteur est un de ses bon amis, qui vit au Québec et est parfaitement bilingue. Il connnaît le Québec.
Cela dit, nous savons tous que les titres ne sont pas choisis par les auteurs mais bien par quelqu’un d’autre dont c’est la fonction. Il faudrait donc avoir lu l’article pour en connaître la teneur et la rigueur.
Le Québec n’a pas le monopole de la corruption au Canada. La médaille d’or, en ce domaine, passe de province en province, au fil du courant de la vie. Dans le livre » Above the Law » dont j’ai déjà parlé il y a longtemps, l’auteur s’est fait un devoir de sortir du placard de chaque province quelques squelettes juteux qui ne faisaient pas honneur à leurs auteurs. Aucune province n’a été épargnée. Comme disait Jésus Christ : Que celui qui est sans péché lui jette la ptemière pierre « .
Evidemment, avec le régime Charest la récolte est bonne. Pour le moment, les réflecteurs sont sur nous. Attendons que ça passe et profitons en pour faire le ménage.
Un bon respire tout le monde!
Attention, messieurs dames au réflexe catholique de tendre l’autre joue. La corruption au Québec est le fruit d’un milieu fédéraliste ultra pourri de Québec la capitale à l’administration municipale de Montréal. La corruption existe au Canada dans ses rapports d’organisations avec les pays africains cela concerne le gouvernement fédéral d’Harper tout comme sur un autre angle ses liens étroits avec les compagnies qui exploitent les sables bitumineux albertain suscite la perplexité.
Le Macleans est disons le un torchon tout court bon pour lire dans les cabinets de dentiste et ce genre de publication canadian en l’occurrence sert à nourrir la xénophobie marquée d’une proportion inquiétante de la population canadienne.
Quant au journaliste c’est un inqualifiable individu dont les explications dans un français difficile témoignent d’un caractère doctrinaire qui associe modèle d’intervention de l’État à corruption.
À sa place, je regarderais le dernier film sur le capitalisme et le poids des lobbys aux É.U de Micheal Moore. C’est un film documentaire anglophone qu’il devrait comprendre, le français est seulement en option sur le DVD c’est pas comme au Québec!
Pauvre type va et honte à ce petit Canada d’analphabètes.
J’avoue avoir pouffé de rire en voyant cette couverture assez hallucinante merci… n’en croyant tout d’abord pas mes yeux. Car, commençant à peine à oublier les deux canicules des dernières semaines, je me retrouvais face au bonhomme carnaval avec sa ceinture fléchée et sa valise débordant de belles piastres. J’ai été vraiment désarçonné par une telle association de choses « ayant pas rapport », comme disent les jeunes. C’est vraiment une chance que le ridicule ne tue pas. Ni l’hypocrisie. Car, le ROC n’a pas de leçon de morale à nous donner même s’il ne s’en est jamais privé.
Toute cette corruption est le fait des forces actives du statut quo au Québec.Ce sont là les dommages collatéraux du fait de notre statut politique.
Voilà une conclusion à laquelle le Québec doit arriver le plus tôt possible; et à laquelle le ROC n’arrivera jamais pour des raisons idéologique ; et, pourtant elle s’impose d’elle même.
Bonsoir,
Et dire que dans les faits, le bonhomme Carnaval a toutes les misères du monde à boucler son budget dans les exercices comptables en frôlant constamment les déficits, étant cassé comme un clou. En le montrant ainsi dans le reste du Canada les poches pleines, ce rondouillard sympathique au yeux de nos amis Canadiens qui venaient par dizaine de milliers fêter dans la ville de Québec pour aider le sympathique bonhomme d’arrondir ses fins de mois et boucler son budget, nos amis anglophones jugeront peut-être que maintenant, assez c’est assez ! En cessant de venir ici en laissant des retombées de dizaines de millions de dollars, nos compatriotes laisseront le jovial personnage avec un bilan dans le rouge. Merci, Erwan Basque.
M Martineau a la même lecture. La corruption est un sous produit du fédéralisme:
http://martineau.blogue.canoe.ca/2010/09/24/la_une_du_maclean_s
Le Québec souverain serait exempt de corruption (Merci M Basque). Il s’agit d’un autre débat, pour le moment le cancer est du même coté de la cloture (fédéraliste)
Reconstruire la fonction publique serait un bon départ. Tout ce cirque a pris de l’ampleur avec l’amaigrissement de la fonction publique afin d’obtenir le déficit zéro.
En distribuant à l’entreprise privée les fonctions et responsabilités qui étaient l’apanage de la fonction publique on a alimenté la bête qui a pris du poids et du volume avec les années. Aujourd’hui, les affairistes ont pignon sur rue et roule carosse doré, à nos frais.
Ah! La belle province.
Premièrement je trouve assez loufoque que le Bonhomme Carnaval est été utilisé pour cet article sur la corruption au Québec. Ce personnage représente la ville de Québec avant-tout et la ville de Québec est maintenant la ville canadienne par excellence du Québec au Canada !
Je suis un indépendantiste avoué et invétéré et pourtant cet article dans le Maclean’s ne me révolte pas du tout car il est véridique. Depuis que Charest et le PLQ sont au pouvoir il ne fait aucun doute que nous sommes gouvernés à la façon d’un République de bananes ! Les petits amis s’en mettent plein les poches de façon révoltante et en plus ils viennent s’amuser comme des fous dans une Commission arrangé avec le gars des vues et nous mentir en pleine face avec le sourire !
Avec Charest au provincial et Tremblay au municipal il est sera très difficile de nous enlever le titre de la province la plus corrompue ! Et si aux prochaines élections le PLQ ne se fait pas laver complètement nous serons encore en position pour remporter le titre une deuxième fois !
Ce qui me fait gerber c’est la désinformation,
l’hyprocrisie et les mensonges de ceux qui prétendent dire la vérité sous serment.
Quand l’élite ment au peuple à pleine télé
il faut pas s’étonner des ennemis internes
et externes essayant d’en tirer profit.
Au mieux on pourra peut-être
remercier le Macleans de nous avoir aider
à faire le ménage sinon; qu’ils se regardent donc
dans le miroir de leur mensonges
xénophobes et hypocrites.
Ce qu’ont en commun ces deux Unes?
À mon avis elles se posent en modèle de vertu
sociétale alors que l’aristocratie financière libérale
dicte leurs politiques éditoriales par médias
interposés.
Comme le dit M. Marissal dans la conclusion de son article ce matin: « On peut légitimement s’offusquer de telles âneries, mais franchement, elles font plus de mal à leur auteur et au magazine qui les publie qu’à la «tribu» dont elle prétend avoir percé les secrets. »
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/vincent-marissal/201009/25/01-4326538-le-mystere-de-la-short-list.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_aujourdhui-sur-cyberpresse_267_accueil_ECRAN1POS1
Al Capone n’a jamais été poursuivi pour ses crimes notoires, c’est son train de vie exagérément supérieur à ses revenus officiels qui ont permis aux incorruptibles d’Éliot Ness de l’envoyer terminer ses jours à Alcatraz.
http://www.google.ca/imgres?imgurl=http://www.magnoliamafia.net/mafia/album/Al%2520Capone.jpg&imgrefurl=http://www.magnoliamafia.net/mafia/album/&h=494&w=500&sz=204&tbnid=M58DbyHuahl6BM:&tbnh=128&tbnw=130&prev=/images%3Fq%3DAl%2BCapone&zoom=1&q=Al+Capone&hl=fr&usg=__r1P9UTuUcyCJnpgdI8wGKJXFVH4=&sa=X&ei=b-6dTPu3NcH7lwfU–yGCg&ved=0CDkQ9QEwBA
Maclean dit la vérité concernant la corruption des commandités mais oublie de dire que ces corrompus sont des fédéralistes au service de Maclean et d’Ottawa et fait l’erreur de s’en prendre à une image internationale de la Nation Québecoise.
Voilà pourquoi les fédéralistes corrompus interviennent si fort contre cette propagande anti Québec
Dans les années 1960 Maclean faisait de tels torchons contre les indépendantistes supposément au service de Moscou et contre paradoxalement l’Église catholique du Québec
Et ça marche car ces torchons de propagande Canada trainent dans tous les bureaux durant des années
Bonjour,
Sur la chaîne des nouvelles continues de LCN, Monsieur Gilles Duceppe a affirmé qu’il ne demanderait pas d’excuses au Maclean’s en affirmant haut et fort que les gens du reste du Canada ne méritent pas ça et que la plupart d’entre eux sont < du ben bon monde >, l’ayant constaté maintes et maintes fois dans ses pérégrinations sur le sol Canadien. Bien évidemment qu’il a le siège à Ottawa dans la province voisine et le coeur au Québec, c’est peu dire. Merci, Erwan Basque.
On ne relève guère le fait que John James Charest s’est déclaré « à l’aise » avec les pratiques mafieuses: donner des postes aux membres de la grande « famiglia » libérale! Il a livré notre État aux grands collecteurs de fonds de la caisse libérale.
En plus des postes, il livre à ses amis notre territoire et notre santé (gaz de schiste).
Dire que cet homme s’est autoproclamé « grand bâtisseur du Québec », alors que c’est à un travail de destruction que nous assistons, et que l’histoire retiendra.
Le Québec est en grand danger.
Bonjour,
Et pendant ce temps, qui ne dit mot consent, disait le vieux proverbe ! Soit en feignant l’indifférence car ne pouvant ignorer, Monsieur François Legault et Monsieur Joseph Facal sous l’oeil bienveillant de Monsieur Lucien Bouchard s’apprêteraient à fonder un nouveau parti nationaliste de droite qui éviterait de parler d’un référendum en reléguant celui ci à tout jamais aux calendes grecques, ce nouveau parti verrait le jour à l’automne afin de rallier tous les nationalistes lucides en les départageant de ceux qui ne le sont pas. Et quand le feu est pris dans la cabane, cela se dessinait depuis un certain laps de temps, faut croire ! Merci, Erwan Basque.
Le Maclean’s fait dans la provocation, le sensationnalisme et le bas de gamme toujours populaire auprès d’une certaine populace bourrée de préjugés. Une recette qui cartonne toujours.
Pas de quoi s’en faire.
Cette façon simpliste et opportuniste de rejoindre un public-cible friand de présumés scandales, d’interpeller de ces lecteurs toujours avides de lire des révélations juteuses à propos d’un énorme bataclan de choses douteuses et bien fumantes, eh bien ce n’est rien d’autre que de la presse-poubelle. Et certainement pas du journalisme.
Quant aux auteurs de torchons de ce genre, avant d’être de quelque couleur ou allégeance politique que ce soit, ce sont principalement des opportunistes, des vendeurs d’un certain type de copie.
Qu’ont donc en commun les deux couvertures que présente ce billet?
Tout simplement une grossière illustration d’un mercantilisme à tout prix, destiné à faire tourner rondement les presses et résonner le tiroir-caisse. Cette fois, le faire-valoir de service est le Québec. Et à d’autres moments, ce sont des cibles différentes. (On ne peut tout de même pas « espérer » avoir le « traitement de faveur » à tout coup…)
Chacun son tour, donc – et pas de bousculade dans la salle d’attente s’il vous plaît. Tout le monde sera servi – et même resservi. Promis. Avec le temps…
Pendant ce temps, M.basque se comporte comme les trois singes de la bêtise, il ne voit rien, n’entend rien et ne dit rien de la corruption libérale.
Madame Legault, un texte de vous écrit en 2007 sur les trop nombreuses commissions d’enquête.
C’est la faute à personne
http://www.vigile.net/C-est-la-faute-a-personne
Je ne suis pas d’accord avec ceux qui banalisent ce reportage du Maclean’s. Se pourrait-il qu’effectivement la corruption soit très répandue au Québec ? Se pourrait-il que le Maclean’s disent une certaine vérité mais pour les mauvaises raisons ?
Nous sommes très nombreux à réclamer une commission sur la corruption, le financement des partis politiques liés au blanchiment de l’argent par l’attribution de contrats de construction à des organisations mafieuses.
Nous avons eu droit à une diversion, un écran de fumée ; la commission Bastarache.
Mais voici qu’on apprend que Charest, le maître corrupteur, a modifié, sans doute au profit de son parti politique, le Parti libéral du Québec (PLQ) et des ses généreux donateurs et amis, le processus de nomination des juges pour y ajouter une toute nouvelle étape qui vise essentiellement à faire entrée la politique là où elle devrait être exclue. Tous les analystes le moindrement intègres y voient là une initiative inacceptable qui doit être dénoncée.
Si Charest et son gouvernement dévoyé ont osé polluer, souiller un processus sacré dans notre mode de fonctionnement politique, la séparation de la justice et de l’exécutif, n’y a-t-il pas lieu de penser que le même genre de manipulation a sans doute été faite ailleurs dans l’administration publique. Plusieurs ministères octroient pour de millions et des millions de dollars en contrats. Pour ce qui de celui des transports on doit plutôt parler de milliards de dollars. Alors imaginez …
Beaucoup ont dit que la création de la commission Bastarache n’était qu’une opération de diversion. Malgré cela, elle pourrait tout de même, à son corps défendant j’oserais dire, nous mettre sur la piste troublante de la réalité de la gestion ténébreuse du gouvernement Charest.
Il est de bonne guerre de dénoncer un tel reportage du Maclean’s. J’en suis. Mais de grâce, ne nous laissons leurrer. Ce gouvernement, celui de Charest est profondément corrompu et pourri jusqu’à l’os. Déjà, de certains faits révélés à la commission Bastarache, une odeur de putréfaction se dessine, elle émerge comme les asticots de la charogne.
Personnellement, j’approuve ce titre et ne suis nullement étonné de l’analyse de ce journaliste qui dit bien et précise que l’analyse concerne des gouvernements corrompus. Autant pour la Ville de Montréal que pour l’État du Québec.
Que l’attention soit portée sur le Québec alors que le Québec prend toute l’attention et qu’avec notre belle diversité, marque d’originalité dans cette belle Fédération, qui de plus se fait régulièrement siphonner par le groupe formé par la famille Power Corp., qui donc peut s’étonner de l’image que l’on projette.
En ce qui concerne Bonhomme Carnaval, il est le symbole de toute la pyramide qui est à la base de l’esprit néo-libéral qui persiste à préparer les futurs représentants de la classe économique qui se prépare à envahir la classe politique par le canal du parti libéral . Rappelons-nous les Pelletier, Lamontagne, et tous ces joyeux petits chefs d’entreprises qui se créent une aura socialo-politique pour une élection à venir.
Chose certaine, ça va mal pour nos exploiteurs , au point même que les intérêts Power Corporation sont bloqués dans leur sentier vers le pétrole en Alberta, TOTAL n’ayant pas rempli ses exigences au niveau environnemental.
M. Charest est sous respiration artificielle; avec lui, toute sa construction structurelle politique allant de sa machine de financement jusqu’aux suppôts qu’il a placé à la Caisse de Dépôt.
Tout va bien, notre portrait psycho-social est à jour; il ne reste plus, dans le processus d’auto-psychanalise, avec l’aide de journalistes critiques et impartiaux,
qu’à faire preuve d’existence, aussi croche et non honorable que l’ wroteon soit.
Je m’excuse pour le dernier mot. Ce n’est pas un rot, mais une partie du captcha qui s’est inscrit au mauvais endroit.
Un peu comme la partie consultation de la « SHORT LIST » des juges par le cabinet
(Mme Chantal Landry) et le regard aigu de M. Charest dans le processus de nomination des juges.
C’est qui Môman le bonhomme sur la photo, »yé tu assez beau, j’veux aller le voir ce bonhomme à la ceinture flèchée ». !
Puisse ce cliché nous rappeler que dans 4 ou 5 mois, fin janvier début février, ce sera le Carnaval de Québec. Un carnaval unique, une ville resplendissante ou vous rencontrerez des gens sympatiques et accueillants. Venez seul, entres amis, en famille, chanter, danser, jouer dans la neige et participer à pleins d’activités qui fera aimer notre belle saison de l’hiver. N’oubliez pas le BONHOMME CARNARVAL DE QUÉBEC À QUÉBEC, il est beau notre bonhomme !
Et chapeau à Monsieur Lebeaume de vous être abstenu de commenter !
Bonjour Mme Legault,
Je vous écoute à la SRC et je me dis que ce sont les femmes qui ont les rennes de l’anti-corruption et donnent le ton aux hommes.
Bravo !
Bonne couverture sur le lien à faire entre les auteurs (le même) sur le « Québec-bashing.
***
……. » « Il n’y a pas de quoi s’énerver ». Je lis la même chose, dans les journaux québécois depuis des mois… : Gilles (ou Georges) Paquet.
Elle est bien bonne, venant de M.Paquet.
Que dit-il en fait ? : « il n’y a pas de quoi s’énerver »…puisque ceux qui sont visés sont tous les québécois ; incluant évidemment les anglos et les allos québécois. Donc, il se fout que le mal soit répandu (apposé) sur le Québec au complet ; pourvu que les nationalistes soient salis, aussi !
Pourtant il sait pertinemment que le tout provient depuis 40 ans de sa famille : de Jean Chrétien du PLC (commandites)… et…de J.J. Charest du PLQ (les 3 « C » ) en passant par Pierre Elliot (qui a trompé et fait feu 3 fois sur les Québécois : 1970-1982-1990) : TOUS…des LIBÉRAUX.
Mais il fait l’innocent, comme Monsieur Perrier d’ailleurs, qui affirme lui aussi qu’il n’y a « Pas de quoi s’en faire.»
***
………. « Et chapeau à Monsieur Lebeaume de vous être abstenu de commenter ! » L.Savard.
Vous avez raison Madame, il devait se taire comme il le fit lorsque Harper et Mme Jean déclarèrent que la fondation de Québec par Champlain était la fondation du Canada !
Bonne journée,
JRD
Il faudrait remettre au sommet du palmarès la chanson « Libérez-nous des libéraux! » Elle exprime un besoin plus urgent que jamais! Libérons-nous de la corruption, du mensonge dit avec tellement d’aplomb qu’il passe pour la vérité, libérons-nous de la destruction du Québec! Car après les Libéraux, il faudra reconstruire. Reconstruire avec une industrie de la construction libérée de ses mafieux elle aussi!
Je demande aux fédéralistes honnêtes de dénoncer la corruption du gouvernement qu’ils ont élu! Je leur demande d’être du côté de la population qui voit son argent s’envoler dans les poches des amis libéraux, qui paie 30 à 40% de plus que ses voisins pour les routes et la construction! Je leur demande de cesser d’appuyer l’inacceptable! De cesser de banaliser la corruption comme le fait John James Charest!
Sacré M. Charest. Ineffable de candeur, de naïveté et de franchise.
Oui, il voit la liste des candidats destinés à être juge. Le règlement dit que le gouvernement nomme les juge. Il est le chef du gouvernement, donc il est autorisé à voir cette liste d’heureux élus. Le gouvernement, c’est lui. 🙂
Pourtant, ses nombreux prédécesseurs, de M. Lévesque à M. Landry, en passant par M. Bourassa, s’étaient bien gardés de voir cette liste, et avec raison. M. Charest favorise l’approche Duplessis, les deux mains sur le volant, dans tous les dossiers : C’est moi le chef!
Pour sa défense, il avance que c’est une question d’interprétation du règlement. Lui l’interprète comme ça. Point final. Heureux homme.(ironie)
@ Suzanne Lachance 10:47
Votre souhait est exaucé.
http://www.youtube.com/watch?v=ukuH4aGVxFY
On n’a pas besoin d’attendre le verdict du juge Bastarache, car on sait déjà par les propos de quelques-uns, qu’il n’y a plus d’étanchéité entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire au Québec. C’est une vraie honte, c’est inacceptable, et cela justifierait la destitution de JJ Charest par le lieutenant-gouverneur, qui pourrait déclencher des élections.
Mais le lieutenant-gouverneur a-t-il l’indépendance nécessaire pour accomplir son devoir? Ou n’est-il qu’un autre pantin de la même bande de copains?
@ Mario Goyette: merci, j’apprécie l’intention! Mais vous comprendrez qu’on n’y est pas encore…
« A la nomination d’une petite minorité corrompue, la démocratie substitue l’élection par une masse incompétente. » George Bernard Shaw
Mais…. il y a un mais… Si cette masse, qui est incompétente de part le fait qu’elle est divisée, irrésolue ou encore éparpillée, se décidait à Affichez son écoeurement, à sortir dehors?
Affichez votre écoeurement ici:
http://www.facebook.com/group.php!/group.php?gid=148591528511227&v=wall
Dommage que Monsieur Dubois ait apparemment été trop occupé, ou possiblement pressé par le temps, pour vraiment lire mon commentaire précédent.
Parce qu’alors, peut-être aurait-il compris ce que j’ai effectivement écrit.
Pour tenter de résumer, je faisais valoir qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer outre mesure lorsque certains individus, en mal de sensationnalisme, publient de la bêtise dans le but de vendre de la copie à une frange de lecteurs raffolant de controverses et de scandales.
Pourvu que le tiroir-caisse se remplisse, voilà tout ce qui compte pour pareils gribouilleurs. Un jour, un tel sera leur cible, et demain ce sera un tel autre. Faire tourner les presses seul importe réellement.
Considérant cela, j’y ai donc été de ces quelques mots (cités hors contexte et manifestement incompris par Monsieur Dubois): « Pas de quoi s’en faire. »
(D’ailleurs, si on devait s’en faire à chaque fois qu’un imbécile ou un malveillant déversait de son fiel, on n’en finirait plus de s’indigner…)
La corruption vient plus facilement et plus rapidement avec les PPP qui sont rendus aux foyers de personnes âgées comme nous l’indiquent nos journaux bien informés.
Les dons à la caisse électorale attirent les contrats et les nominations qui attirent les dons qui facilitent les réélections….Simple.
Quand c’est écrit dans les revues, nous déchirons nos chemises, même si c’est vrai. Faudrait commencer par mieux voter, quand c’est le temps.
Je trouve assez ironique que tout le monde soit là à s’indigner de ce que le « McLean’s » ait repris en couverture ce que nous sommes si nombreux à dénoncer haut et fort, dans ce blogue et ailleurs, depuis des mois. Nous hurlons sur tous les toits que le Québec est envahi par les poux, et quand un observateur de l’extérieur, après s’être bien gratté la tête, nous traite de « pouilleux », nous voilà tous à jouer les vierges offensées!
De même, le « Montréal bashing » n’a pas pris naissance au Canada anglais; il sévit au Québec depuis près d’une décennie. Et si le ROC prend le train en marche, ça prouve seulement que quelques-uns ont les oreilles assez grandes, là-bas, pour entendre les échos de ce qui se passe ici. Certes, c’est fait sans finesse et ça traduit souvent une profonde incompréhension de la société québécoise dans toute sa complexité, mais il n’y a quand même pas là de quoi s’immoler par le feu.
La nation québécoise manque cruellement de confiance en elle. Nous aimons bien rire des « newfies », de Sarkozy ou du Tea Party, mais dès qu’un étranger à l’humour douteux nous prend pour cibles, nous déchirons notre chemise sur la place publique.
Je suis d’accord avec Monsieur Perrier : il n’y a pas de quoi fouetter un chat, c’est seulement de l’humour bête et méchant — et plutôt médiocre, de surcroît. Je me demande comment nous réagirions si les petits comiques du Canada anglais avaient autant de talent et de mordant que les auteurs de la défunte revue « Hara-Kiri »?…
Pauvre Québec, deviendras-tu adulte un jour?
Bonjour,
Pauvre Québec, deviendras tu adulte un jour ? Ainsi conclut Monsieur Alain Cormier en jetant un triste constat sur la société québécoise en constatant les enfantillages dont nous sommes les témoins impuissants à tous les jours. Ne serait-ce pas ce que Monsieur Lucien Bouchard affirma candidement dans une sortie récente où certains le clouèrent au pilori lorsqu’il se confiait à Radio Canada que s’il avait été nationaliste, c’est dans le but que les québécois se prennent en main et s’assument enfin. S’assumer veut bien dire de quitter enfin l’enfance et de devenir adulte en étant responsable de soi-même et cesser de tout mettre sans vergogne sur le dos des autres, ce qui semble un trait de caractère assez enfantin, merci…..mais une cause à tout jamais perdue dans la confusion légendaire du québécois. Merci, Erwan Basque.
Lorsque je lis,avec un certain «blasement» et une totale inappétence, de nombreux commentaires «commis» (le verbe «commettre» n’est pas assez musclé) dans ce blogue, je me dis que la morale historique et pédagogique de cette grandiose histoire liée à un méchant magazine anglophone, c’est la suivante: le fédéralisme est coupable et responsable de toutes (absolument toutes) les «dégueulasseries» québécoises et un Québec souverain serait le lieu mondial (planétaire, interplanétaire et cosmique) privilégié et reconnu, là où enfin triomphent radicalement la pureté, la chasteté politique et l’impeccabilité des moeurs. Ici je me permets d’essuyer rapidement une larme furtive et émue.
Le Québec, je n’en peux plus de vivre dans cette porcherie sectaire et cadastrée (pour ne pas dire «castrée»). Et le Canada de Harper et des Albertains (entre autres) me rend éminemment nauséeux. Absolue est ma désespérance!
Je suis devenu, au fil du temps, un souverainiste hésitant mais de très nombreux (et pléthoriques) souverainistes m’enlèvent radicalement le goût de voter OUI lors d’un quelconque référendum. Le socialisme individualiste (cela existe et est merveilleux) est la seule piste sociale et politique qui me stimule encore.
Que cela ne m’empêche pas de proposer aux amis sécessionnistes (et aux autres, souvent plus critiques) cette réflexion qui m’a été inspirée par la méchante revue anglophone:
*****«Quiconque connaît le moindrement la vie sociale sait fort bien que les apparences sont souvent plus déterminantes que ce qu’on appelle la réalité. Je ne sais pas si la corruption sévit plus au Québec qu’ailleurs. Mais je sais que les Québécois sont forts en gueule et que de nombreuses commissions d’enquête ont parsemé l’histoire du Québec. Cela étant dit il est malheureusement clair que la corruption est répandue mais il ne faut quand même pas que les apparences deviennent démesurément trompeuses.»*****
JSB
Là, monsieur Cormier, je ne puis être d’accord avec vous. De la façon que vous écrivez, c’est comme si vous n’aviez aucune fierté de faire partie de la nation québécoise. On dirait un boxeur sonné dans son coin qui est en train de se demander ce qu’il fait dans le ring. Imaginez l’adversaire; il n’en fera qu’une bouchée.
Quand on attaque ma famille, c’est un peu moi qu’on attaque et alors là je me défends. Je ne jette pas la serviette.
Ce que cette attaque me dit, c’est qu’il faut serrer les coudes et s’il y a des pommes pourries, il faut s’en débarrasser. On ne coupera tout de même pas le pommier et le verger pour quelques pommes pourries.
Vous ne tendez pas l’autre joue M. Cormier mais vous souriez alors que votre indignation devrait avoir deux cibles: les pommes pourries et les vicieuses attaques du ROC.
Mais votre réaction donne prise à des commentaires jubilatoires comme ceux de M. Basque qui, pour faire image, doit mettre le cadran pour être certain de se réveiller en pleine nuit pour répandre son fiel sur le Québec. Voilà pourquoi il ne faut jamais baisser la garde et répondre coup pour coup.
Je vous ai lu plus pondéré et moins découragé. J’espère que vous n’aurez été affligé que d’un trouble passager.
Cher Monsieur Drouin, votre commentaire me réjouit fort — dans le bon sens du terme, soyez-en persuadé. Comme vous le voyez, tout arrive dans la vie — même une intervention de notre sympathique « meilleur ennemi », Erwan Basque, qui me fait l’honneur de me citer avec enthousiasme (sic!), au risque de m’amener à m’étouffer avec mon café!
Ce n’est pas du peuple québécois que je me distancie — c’est le mien également, je n’en ai pas d’autre et je n’en ai surtout pas honte. Je déplore seulement certaines attitudes, non pas « infantiles » mais plutôt adolescentes, « à fleur de peau », qui traduisent, selon moi, un profond malaise dans notre société. Dans ce psychodrame collectif qui est le nôtre depuis au moins une cinquantaine d’années, dans cette valse-hésitation entre indépendance et soumission, entre fierté et servilité, entre dynamisme et masochisme, j’ai peur que nous ne soyons en train de perdre notre âme, de nous écraser comme au lendemain des rébellions manquées de 1837-1838, de nous perdre dans un repli identitaire taciturne, frileux et contre-productif, qui fait surtout le jeu de ceux qui ont tout intérêt à nous voir ramper. Après octobre 1970 (je suis en train de lire « La Constellation du lynx » de Louis Hamelin, ce qui influence sûrement ma réflexion), après les deux référendums de 1980 et 1995, l’un raté et l’autre volé, après le rapatriement unilatéral de la constitution canadienne en 1982, après l’échec de Meech, après le scandale des commandites qui nous a « libérés des libéraux » fédéraux, certes, mais a aussi installé le Reform Party bien en selle à Ottawa, je sens que notre société s’essouffle, que le bel élan émancipateur qui nous a portés tout au long de la « Révolution tranquille » patauge à présent dans la mélasse, et que c’est notre nation tout entière qui ressemble aujourd’hui à un boxeur groggy.
Ainsi, les attaques les plus virulentes contre Montréal viennent généralement de Québec et, dans une moindre mesure, des « régions » du Québec bien plus que du ROC. Et pendant que nous nous entre-déchirons ainsi, le train de l’histoire passe — et il nous passe sur le dos.
Quand j’appelle de tous mes voeux un Québec adulte, je fais bien sûr allusion à un Québec indépendant, ayant enfin accompli ce « rendez-vous normal avec l’histoire » dont rêvait René Lévesque et qui, enfin maître chez lui, pourra se permettre d’accueillir avec un haussement d’épaules des insignifiances comme cette couverture du « MacLean’s » — laquelle, en soi, ne méritait pas tant d’émoi, eu égard à sa médiocrité foncière.
En matière de corruption des moeurs politiques, le Québec n’a certainement pas de leçons à donner, mais il n’en a pas non plus à recevoir. C’est la gouvernance de l’Occident tout entier qui aurait bien besoin d’un grand coup de balai — mais en comparaison, les écuries d’Augias n’étaient qu’une aimable plaisanterie…
Cela dit, je trouve le gouvernement actuellement en place à Québec assez difficile à défendre, même face aux pires racistes du ROC… pas vous?
Déjà penser devoir défendre notre société nous place sur la défensive. Je suis quant à moi un peu (c’est un euphémisme) fatigué d’occuper une position défensive.
J’ai bien connu, dans un tout autre domaine, des personnes aux prises avec des conditions très sévères de handicaps. Certaines étaient aussi autonome que moi et peut-être vous aussi. Par contre, j’en ai connu d’autres qui étaient les premières à faire de l’humour sur leur propre condition par peur d’avoir à subir l’humour méchant des autres. «Comme je ris de moi-même, t’as pas besoin de rire de moi.» Position défensive !
Concernant des situations aussi sérieuses que celles que nous vivons présentement au Québec, je veux bien en faire un sujet d’humour mais jamais à nos dépends. Il ne s’agit pas non plus de prendre la mouche pour un oui ou pour un non. Mais regardons l’intention derrière le trait. Le Maclean’s étant loin d’être une revue humoristique, ses intentions m’apparaissent alors assez claires. Autant nous ne devons pas banaliser l’état de corruption endémique que nous vivons au Québec, autant nous ne devons banaliser les attaques vicieuses dont notre société fait l’objet dans le Maclean’s.
J’attaquerai sans répits nos dirigeants corrompus et le système qui permet à la gangrène d’exister et de se propager. Mais je n’hésiterai pas non plus à ouvrir un autre front pour livrer bataille à ceux qui nous attaquent de l’extérieur.
Pour moi cet article du Maclean’s est autant une pourriture que la corruption du gouvernement Charest. Il n’est pas question pour moi que l’un devienne l’excuse de l’autre.
«Les lois de l’humour sont très sévères : on ne peut pas se moquer des victimes, des noirs des homos, des musulmans, des juifs, des handicapés … moi je dis : de qui se moque-t-on ? »
[Philippe Geluck]
😉
Bonsoir,
Avec un immense plaisir, j’accueille votre sens de l’humour et l’honnêteté requise que vous avez manifesté lors de votre critique de la société québécoise alors que beaucoup de québécois montent aux barricades en hurlant et en déchirant leur chemise lors d’un commentaire venant de l’extérieur les confronte. Très souvent en ne sachant même pas pourquoi mais l’important est de suivre la meute, suivre le courant. Et si je vous ai cité, étant en grande partie d’accord avec vos propos sur les enfantillages qui tournent le plus souvent au ridicule. Et croyez moi, ce n’est surtout pas dans mes habitudes de critiquer une intervention qui ne fait pas du tout mon affaire étant libéral d’opinion et surtout pour la liberté d’expression. En vous citant, j’étais d’accord avec votre lucidité et votre franchise.
Finalement, en me voulant informatif, je veux préciser que le fait d’être constamment sur la défensive comme un être assiégé de partout n’est pas de la défensive mais plutôt de la paranoïa. Un méchant problème car la paranoïa se traite difficilement que par des doses de cheval d’antidépresseurs. Et dans les caractéristiques psychopathologiques de la parano, le paranoïaque qui refuse son état en se pensant sur la défensive tout simplement se distingue par sa psychorigidité où avec sa pensée psychorigide. Un des principaux symptômes paranoïdes est que le patient n’accepte aucun ARGUMENTS EXTÉRIEURS, souvent même de la part des siens ou de ses alliés objectifs. Avec humour, je sais bien que vous êtes capable d’en prendre afin de pouvoir aider quelqu’un qui en souffre et s’en prend à tout ce qui bouge. Merci, Erwan Basque.
Bonsoir,
En voulant spécifier que mon commentaire précédent se voulait un immense merci pour Monsieur Alain Cormier afin que certains pères fouettards ne se sentent pas visés. Désormais, feu la liberté d’expression en voulant protéger la susceptibilité de certains en marchant sur des oeufs. Merci, Erwan Basque.
Est-ce John James qui se cache sous l’habit du Bonhomme Carnaval?
Bonjour,
En questionnant l’indignation péquiste, se pourrait-il que cette indignation courroucée et démesurée soit inversement proportionnelle aux frustrations nationalistes depuis 1995 et qui leur font perdre le Nord ! En constatant la fuite de beaucoup de leurs meneurs de claque depuis quelques années, y aurait-il quelque part un héros mythique qui viendrait les sortir de leur torpeur en utilisant non pas des slogans fumeux et racoleurs pour les exciter au lieu de les calmer avec une simple boussole, ce dont ils ont le plus besoin ! Et pourquoi pas Monsieur Joseph Facal avant qu’il ne fonde un nouveau parti car le tout urge bien évidemment……Merci, Erwan Basque.
Encore une autre démonstration raciste du peuple Canadian contre le peuple québécois. Mais un fait qui les démasque tout à fait, c’est lorsque les Québécois, dans un instant de fierté, tendent à se responsabiliser en tant que nation, les Canadians lancent des « We love you » hypocrites pour nous reprocher ensuite de toucher « leur » péréquation. Si ça leur coûte tant de nous endurer dans leur Fédération, pourquoi les millions $ de propagande pour nous « tolérer »?
bashing, la suite….:
http://www.vigile.net/Ontario-la-province-la-plus