D'autres témoins déjà entendus à la commission Bastarache l'ont qualifiée de «courroie de transmission», d'«entonnoir» et de «point de chute» au bureau du premier ministre Jean Charest quant aux nominations faites au gouvernement, sur les conseils d'administration et dans les sociétés d'État. Et ce, depuis l'élection du gouvernement libéral en 2003.
Son nom: Chantal Landry.
Aujourd'hui, lors de son témoignage très attendu, elle confirmait avoir accès à la «courte liste», pourtant «confidentielle», des candidats aptes à devenir juges proposés par le comité de sélection. Et qu'il lui arrive d'informer le PM de l'allégeance politique de certains d'entre eux. http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/actualites-nationales/201009/27/01-4327100-une-employee-de-charest-lui-mentionnait-les-allegeances-politiques-des-candidats.php
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/archives/2010/09/20100927-052223.html
Elle confirmait également que depuis 2003, elle cumulait à elle seule au bureau du PM les fonctions suivantes: 1) relations avec le Parti libéral du Québec; 2) références pour les embauches aux cabinets politiques et bureaux de députés; 3) références pour les nominations au gouvernement, dans les sociétés d'État et sur tous les conseils d'administration; 4) reçoit directement du chef de cabinet du ministre de la Justice la «courte liste» des candidats à la magistrature, leurs cv, de même que la recommandation faite par le ministre, puis elle communique le tout au PM pour avoir son avis et le communiquer ensuite au chef de cabinet de la Justice. Ouf….
Bref, ses responsabilités couvrent trois catégories de nominations: conseils d'administration, emplois «supérieurs» rémunérés (gouvernement & sociétés d'État), juges & tribunal administratif.
Même si son rôle de «responsable des nominations» ne soit jamais apparu à l'organigramme du bureau du PM, il reste que pour une seule personne, cela s'appelle exercer beaucoup de pouvoir dans l'entourage immédiat du PM.
Ce qui amène à penser qu'hormis le chef de cabinet lui-même, Mme Landry jouit de la confiance la plus totale du premier ministre.
Ce qui trouble encore plus, ce sont les quatre risques inhérents à un tel cumul de fonctions partisanes (relations avec le PLQ) et non-partisanes (nominations): 1) confusion des genres; 2) conflits possibles d'intérêts; 3) politisation exceptionnelle du processus de nomination dit des «emplois supérieurs» et possiblement à la magistrature: 4) rôle important joué par un collecteur de fonds du parti dans les nominations publiques «at large», si vous me passez l'expression…
Son titre officiel dans l'organigramme du bureau du PM: directrice des relations avec le Parti libéral du Québec. Mais encore une fois, le titre «responsable des nominations» n'y apparaît nulle part. (*Cette année, Mme Landry est devenue chef de cabinet adjointe du bureau du PM.)
Pourtant, cette «responsabilité» des nominations semble connue de plusieurs, depuis longtemps et pas seulement au PLQ. Un petit exemple parmi d'autres: cet article paru dans La Presse en 2006 présentant en effet Mme Landry comme la «resp. des nominations» au bureau du PM: http://www.vigile.net/Option-Canada-fait-des-vagues-a
Aujourd'hui, elle aura néanmoins donné un témoignage étonnant sous plusieurs aspects.
Quelques exemples:
– Tout comme M. Charest l'a fait la semaine dernière, Mme Landry a affirmé qu'en 2003, elle n'avait aucune idée, ni ne se serait même informée, de la manière dont fonctionnait le processus de nomination des juges sous les gouvernements précédents. (Mais est-ce vraisemblable dans la mesure où il existe un règlement à cet effet et où les les hauts-fonctionnaires du ministère de la Justice auraient pu également en informer facilement le nouveau gouvernement? Après tout, il s'agit ici de quelque chose de très important, soit la magistrature…)
– Mme Landry a confirmé recevoir directement la «courte liste» de candidats à la magistrature et en connaître le contenu, alors qu'il n'est pas prévu au règlement qu'une ou un employé du bureau du PM ait un tel accès à une liste pourtant «confidentielle».
– Mme Landry a dit aussi ignorer que cette liste est «confidentielle», mais dit qu'elle assurait néanmoins cette «confidentialité» en la verrouillant simplement le soir dans son tiroir de bureau. Même «confidentielle», elle reconnaît l'avoir communiquée pour avis à un autre ministre que celui de la Justice, soit Jacques Dupuis à la Sécurité publique.
– Mme Landry dit qu'elle n'a conservé aucune note de cette époque, qu'elle les jetait et aurait détruit ses agendas. (Un réflexe fort possible chez quelqu'un qui quitte un tel poste, mais est-ce vraisemblable pour une personne qui est encore et toujours au même emploi du même bureau de PM? La question se pose tout au moins.)
– Mme Landry a dit n'avoir vu aucun problème à recommander Jacques Champagne, un collecteur de fonds du PLQ, pour représenter le «public» sur un comité de sélection de juges. Il lui arrive aussi d'indiquer au PM l'allégeance politique des candidats.
– Mme Landry a confirmé avoir rencontré le collecteur de fonds libéral, Charles Rondeau, à plusieurs reprises en 2003-2004 pour monter des banques de données de candidats pour diverses nominations – des rencontres qui pouvaient parfois durer jusqu'à trois heures. Pourtant, elle a dit ne voir «aucune ingérence politique» dans un tel processus.
– Mme Landry a également dit ne pas voir de «problème précis» à être responsable de la liaison avec le PLQ tout en ayant accès au processus de nomination des juges.
– Mme Landry a aussi révélé que même si elle rencontrait toujours le PM seule à seul sur le sujet des nominations, l'agenda officiel indiquait néanmoins qu'Hugo D'Amours, devenu depuis attaché de presse du PM, était toujours présent…
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L'énigme de la fameuse rencontre du 2 sept. 2003 entre Me Bellemare & M. Charest:
Cette «erreur» répétitive dans les agendas du PM remet en question la fiabilité réelle de ces agendas imprimés du bureau du PM – des agendas dont, dans les faits, il existe plusieurs versions révisées par jour et modulées selon qu'elles vont au PM personnellement, à son «personnel politique» ou aux médias…
Le coup de théâtre de ce matin fut justement l'annonce faite par l'avocat de Me Marc Bellemare de la découverte présumée, par sa conjointe, de ses agendas sur disquette remontant à 2003. Rappelons que l'agenda du PM ne fait aucune mention de cette fameuse rencontre du 2 septembre 2003 au cours de laquelle Me Bellemare allègue avoir entendu le PM lui dire que si Fava et Rondeau, les deux collecteurs de fonds, lui disaient de nommer tel ou tel juge, alors «nomme-les!»)
D'ailleurs, LA citation fut sûrement celle de Stéphane Bertrand, chef de cabinet du PM jusqu'en 2007. Questionné sur cette fameuse rencontre énigmatique du 2 septembre 2003, plutôt que de dire, simplement, qu'elle n'avait jamais eu lieu, M. Bertrand a plutôt dit ceci: «tout démontre qu'au moment où on se parle», cette rencontre n'aurait pas eu lieu…. Je laisserai aux avocats le soin de reconnaître cette formule on ne peut plus classique…
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Bref, la journée fut étonnante, voire surréaliste.
Et le témoignage de Mme Landry fut étonnant et inquiétant, où les vraisemblances auront allègrement côtoyé les invraisemblances. Le tout confirmant à quel point une seule personne au bureau du PM peut détenir d'aussi importantes responsabilités de nature autant partisane que non-partisane….
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@ Photo: PC
L’histoire que raconte Mme Landry est cousue de file blanc. Elle aurait donc accepté un emploi surement très bien rémunéré 1) sans savoir en quoi il consistait,2) sans avoir pris connaissance de sa description de tâche, 3) sans avoir demandé comment ça se passait avant, 4) sans qu’on l’en aie informée, 5) sans connaître les règlements qui deviendront les assises de ses actions. Coudon, un peu plus et elle déclarait, sous serment, qu’elle ne savait pas que ça se passait à Québec …
N’oublions pas, à sa décharge, ce que Rondeau à déclaré : «Ça refoulait à la porte …».
Vraiment ils nous prennent pour quoi au PLQ ? Des demeurés ?
Un autre aspect qui ne touche pas au mandat de Bastarache : avons-nous idées de toutes les nominations partisanes qui ont pu se faire sur les conseils d’administration de diverses organisations par Chantal Landry et sa gang ? Est-il possible d’évaluer la totalité des budgets administrés par ceux et celles qui ont fait l’objet de ces nominations partisanes ? Et ça c’est aussi notre argent. Mais c’est normal ça refoulait aux portes …!
Un autre question intrigante : le nom de D’Amours apparait quasiment toujours à l’agenda pour des réunions mais il n’était jamais là. Pouvez-vous imaginer que si ça faisait l’affaire de Charest il aurait participe aux réunions ce monsieur D’Amours. «C’est bien certain M. le commissaire, la preuve c’est que son nom est dans l’agenda. C’est comme avec Bellemare, M. le commissaire, mais à l’envers. Bellemare ne pouvait pas être en réunion avec le PM : son nom n’apparait pas à l’agenda du PM.» N’est-ce pas là l’indication d’un double standard ?
Donc plus ça va, plus ça pu. Plus ça va, plus j’ai l’impression de faire rire de moi. Et ça «j’agui ça!» ; – ) vous avez pas idée …
Bonjour
La réalité dépasse la fiction. Dans la petite vie, Claude Meunier a réussi à nous faire rire grâce à une montre-bracelet qui sonne lorsque qu’on ment.
Aujourd’hui, Chantal Landry aurait déclenché l’hilarité générale si elle en avait porté une.
Elle est une très mauvaise menteuse dont les mensonges ne trompent que Laroque et Lapierre à TVA.
http://www.youtube.com/watch?v=Uxkff6Hz0fg
Mme Legault.
1-Si vous aviez bien écouté les analystes, vous sauriez qu’il n’y a pas de règlement qui régirait le processus de nomination des juges, une fois que les noms des trois candidats qualifiés aient été transmis au ministre de la Justice.
2-Vous n’êtes pas sans savoir que les hauts fonctionnaires qui travaille près des ministres et dans leur cabinet ont été soumis à des enquêtes et ont recu l’autorisation de traiter des documents confidentiels, très confidentiels ou secrets.
3- Je trouve très intéressant que Mario Goyette observe que Jean Lapierre et M. Larocque à TVA ne soient pas très critiques du témoignage de Mme Landry. Comme vous avez pu l’observer, Larocque et Lapierre étaient des partisans inconditionnels de Marc Bellemare. Il faut croire que certains témoignages les ont incités à modifier leur opinion. Et je suis certain qu’ils ne sont pas les seuls. Je remarque que celà ne se réflète pas encore dans les très récents sondages. Mais, à mon avis, ce n’est qu’une question de temps.
L’ensemble des éléments significatifs se dégageant des témoignages si même de la part de témoins liés à l’omerta libérale vont dans le sens des affirmations de Bellemare. Même La Presse de Power Corporation commence à tater le terrain pour un départ prochain de Charest.
(…)Le sondeur a scruté les réponses de ceux qui croient que M. Charest doit quitter son poste. Selon 50% d’entre eux, il devrait partir «immédiatement» et 41% sont d’avis qu’il doit jeter l’éponge dans «les prochains mois». Seulement 7% optent pour «la fin de son mandat», qui peut s’étendre jusqu’en 2013. De tels résultats sont prévisibles quand on constate que 62% des gens font peu ou pas du tout confiance à Jean Charest pour «rétablir la confiance des citoyens envers son gouvernement». Seulement 16% des répondants le croient désormais capable de renverser la vapeur. (….)
http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/commission-bastarache/201009/27/01-4326852-charest-doit-quitter-son-poste-dit-une-majorite-de-repondants.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4326848_article_POS1
M.Paquet
Je ne sais pas si vous êtes un amateur de hockey, mais ce que vous venez d’écrire, c’est comme si vous tentiez de nous faire croire que René Lecavalier et Lionel Duval étaient neutres lorsqu’ils décrivaient La soirée du hockey à l’époque.
Laroque et Lapierre, tout de même, ils se prosternent à votre cause fédéraliste canadienne au plus profond de leurs convictions, en faisant quelques écarts une fois sur dix, entre les élections.
Jean Lapierre est un libéral toujours suffit de l’écouter. À un point tel que La Presse dans son sondage propose son nom en tant que remplaçant de Charest. (…) Les résultats du sondage indiquent que parmi une liste de personnalités connues, l’ancien ministre fédéral Denis Coderre arrive en tête avec 13%, contre 7% pour Nathalie Normandeau, candidate «naturelle». Jean Lapierre, animateur bien connu, devance même Mme Normandeau de deux points dans l’ensemble de l’électorat. (…)
Les Desmarais nous aiment tellement qu’ils voudraient nous infliger un autre petit avocat de province, connaisseur des soirées bénéfices du PLC.
Sur le sujet.
Le financement envers le PLQ est trop généreux de la part d’entrepreneurs qui font participer leurs employés aux contributions envers les partis dont le PLQ s’avère le parti financé de façon décisive parce qu’au pouvoir. Du financement on passe aux collecteurs de fond qui peuvent récompenser des avocats militants qui ont aussi donnés pour la caisse électorale. À ce stade on dépasse le stade des suggestions. Historiquement le PQ a été épargné par le pouvoir de l’argent à cause du projet souverainiste perçu par les entrepreneurs comme instable et fortement rejeté par eux. Toutefois le PQ étant moins radical, on le sait maintenant, il n’est pas à l’abri de ces opérations de détournement de la loi de R.Lévesque par des prêtes noms. Il faudra que sa direction s’engage à ce que le financement des partis se fasse dans le futur par l’État. Sinon il donnera des arguments à Q.S qui le confronte à sa gauche et qui a obtenu des témoignages contre la collusion que le PQ n’a pas obtenu.
http://www.ledevoir.com/societe/sante/296990/ppp-en-sante-de-genereux-dons-au-plq
Une collaboration entre PQ et QS serait souhaitable, elle reste douteuse.
@Georges Paquet
De toute évidence, vous n’êtes pas si jeune que ça. Vous avez donc sans doute entendu parler de la commission Gomery qui dévoila ce qui est maintenant connu comme étant le scandale des commandites. Donc vous devriez faire un effort pour vous en rappeler. À moins que vous ayez une mémoire sélective …
Avez-vous souvenance d’avoir vu défiler devant M. Gomery tout un aréopage de personnages tous aussi purs les uns que les autres. Je ne sais pas si Gomery a des droits d’auteur sur sa pièce. Peut-être pourra-t-il intenter des poursuites contre Bastarache et ses témoins pour plagiat tellement que la ressemblance devient de plus en plus frappante avec le défilement des témoignages.
Il y a aussi eu, un peu plus au sud ce que l’Histoire retiendra comme le Watergate. Certains de ces acteurs, dont le Président, avaient eux aussi été«enquêtés» par les autorités compétentes et déclarés compétents pour avoir accès à des documents très secrets. Là aussi la commission Bastarache nous remémore des évènements historiques plutôt marquants.
Alors, M. Paquet faites-nous grâce des remontrances à Mme Legault. Ça devient risible et vous en même temps. : – o
«Le fanatisme est aveugle, il rend sourd et aveugle. Le fanatique ne se pose pas de questions, il ne connaît pas le doute : il sait, il pense qu’il sait.» [Elie Wiesel]
À ne pas oublier: UN SONDAGE qui aujourd’hui plaçait M. Lapierre à 13% avec un autre candidat pour le remplacement de M. Charest. Voilà qui change un peu les analyses de notre caméléon national. Et dire qu’à chaque fois, un TVA lui redonne la parole, et avec quelle difficulté, ce Monsieur Lapierre joue de l’impartialité. Parfait pour les libéraux. À suivre
Comme ça il y en a qui commencent à penser que les financiers, officiels et occultes du PLQ sont en train de lâcher Charest. Pas bête ! La job aurait pu être faites par les «backbenchers» libéraux. Peut-être qu’ils ne sont pas assez courageux car trop lâches. Alors il faut ce qu’il faut, hein !
Vous ne trouvez pas que ça commence à ressembler à un si mauvais film de peur que ça devient comique …
Bon bien, moi mon poulain c’est le nouveau député de St-Laurent. Fournier, qu’il s’appelle ? Il est propre de sa personne, bien mis et poli ( de ce temps-ci du moins). Je mettrais bien un vieux 5 piastres sur ce cheval car tant qu’à en prendre un nouveau, ils vont en prendre un vieux et pis qui est élu. C’est plus pratique …
Y a-t-il un qui prend les paris ?
D.Drouin. On mentionne la candidature de N.Normandeau parce qu’elle serait cheffe du PLQ et pm devant P.Marois. Comme elle manifeste une certaine autorité en tant que politicienne. Le problème en ce qui la regarde c’est qu’elle fait partie de ce gouvernement qui a détourné sans scrupules une loi qui valorisait sur papier le financement populaire des partis par des contributions individuelles tout comme elle est solidaire d’un gouvernement libéral qui refuse une commission sur le financement des partis et non sur la seule stricte nomination des juges.
Reste que la relève fédéraliste conservatrice incluse avec les Bernier et Verner s’ajoutant aux Coderre, Lapierre (des fois que), Cauchon puis évidemment le conseil des ministres actuel de Charest se détermine comme ordinaire. À force de faire le jeu de la réaction et des profiteurs, d’une privatisation de la santé, de l’avenir du français, de nos ressources naturelles, de notre environnement naturel. Les politiciens fédéralistes nous tuent.
Je ne vais pas risquer de me faire écarteler sur la place publique. Je vais donc laisser passer la tempête de vent fort violents alimentés par le souffle du commando péquiste. Mais pas avant d’avoir dit que j’ai vu et entendu distinctement Jean Lapierre soutenir, plus d’une fois, sur TVA (LCN), que Jean Charest ne pourrait pas s’en sortir, et qu’il fallait s’attendre à « un derby de démolition » organisé à l’encontre de Marc Bellemare, tellement les allégations de Marc Bellemare étaient solides et sérieuse, et tellement les citoyens croyaient en ces allégations.
J’ajouterai également que les comparaisons qui sont faites, plus haut, avec les match de hockey sont tout à fait appropriées. Nos amis commentateurs me semble donc espérer davantage une réplique de la Commission Gomery, révélant de beaux scandales, démonisant les libéraux, et tout ce qui n’est pas indépendantiste, plutôt qu’une recherche de la vérité.
Enfin, il ne faut pas s’étonner que les partisans d’un parti, qui n’a pas de programme, et un leader faible, s’ennuient du pouvoir et se donnent comme mission de détruire, par tous les moyens, tout ce qui les empêche de retrourner au pouvoir. C’est comme si, plutôt que d’encourager son équipe, toute l’énergie passait à crier « chou… ou… » à l’équipe adverse. Dans ce cas,il faudrait crainde que l’intérêt pour se sport disparaisse et que l’assistance diminue régulièrement.
Au revoir.
G.P.
Le lieu du crime:
http://www.premier-ministre.gouv.qc.ca/premier-ministre/bureau-du-premier-ministre.shtml
Jean Charest était il présent sur les lieux le 2 septembre 2003.
S’il y a une preuve matériel que OUI, alors la débarque sera historique. Gageons que plusieurs « enquêteurs » sont sur le cas de faire cette démonstration.
En attendant M Charest n’a pas encore présenter d’alibi. Compte tenue de son poste de Premier ministre cela ne devrait pas poser de problème.
Bonjour,
Mais jusqu’où va la capacité d’indignation des péquistes qui leur colle aux flancs comme si c’était une seconde nature ? Madame Chantale Landry a fait preuve d’un professionnalisme évident en gardant sa contenance et en ripostant avec assurance aux attaques feutrées de l’avocat de Monsieur Marc Bellemare qui avait l’allure d’un gamin essayant de faire sortir de l’eau d’une roche. Qu’elle en même large devrait se souligner par un immense bravo et au moins la solidarité de toutes les femmes du Québec qui au moins avec les libéraux au pouvoir avec l’équipe de Monsieur Jean Charest donnent la priorité dans beaucoup de postes en priorisant beaucoup de postes de pouvoir qui sont dévolus aux femmes. Lucidité enfin retrouvée ont pour mantra certains péquistes qui quittent le navire en étant tout simplement écoeurés de vivre côte à côte avec une équipe qui a seulement l’indignation comme mode de vie. D’aucuns s’inquiètent que Madame Chantale Landry en mène large mais jusqu’où serait allée cette indignation à la péquiste si dans le Conseil des Ministres, une femme libérale aurait eu le poste de Ministre des Finances tandis que son époux de mari avec qui elle partage le même lit tiendrait les rennes du bras financier de la Province de Québec soit la SGF pour Société Générale de Financement fondée en 1962 par Monsieur Jean Lesage ?
Finalement, se pourrait-il que des mauvaises langues affirment d’un tel duo dans des postes stratégiques que : < Ça, c'est du Power avec du torque en plusse ! > . Merci, Erwan Basque.
M. Paquet a raison d’écrire : «C’est comme si, plutôt que d’encourager son équipe, toute l’énergie passait à crier « chou… ou… » à l’équipe adverse. Dans ce cas, il faudrait craindre que l’intérêt pour se sport disparaisse et que l’assistance diminue régulièrement. »
Réflexion correcte. Un fédéraliste déçu par le chef de son parti favori ne vire pas facilement souverainiste. Il s’abstiendra ou votera pour un autre parti fédéraliste comme l’ADQ, bien avant de voter pour le PQ.
Plus les chefs souverainistes taperont sur Charest, déjà discrédité chez les Québécois, plus ils en feront un genre de martyr qui pourrait, à la limite, lui regagner la sympathie de ses supporteurs.
Ce qui s’avère surtout « étonnant… et inquiétant » ici, c’est le pas si allègrement franchi entre polyvalence ou responsabilités variées et pouvoir allégué (du fait d’un cumul de tâches).
Et puis, il y a cette idée quelque peu fascinante que « confidentialité » équivaudrait presque à un petit secret subrepticement murmuré à l’oreille d’une seule personne.
En somme, ce qui est apparemment dénoncé à présent, c’est la compétence de Mme Landry et surtout le fait que, vu cette compétence, elle a depuis longtemps toute la confiance du premier ministre.
Pour le cas où certains ne seraient pas familiers avec la chose, je vous dirai simplement que le poste qu’occupe Mme Landry en est un d’assistante administrative de direction, un poste qui requiert grande compétence et polyvalence.
Personnellement, avant de devoir ramasser mes pénates et rentrer me bercer à la maison, j’ai eu le plaisir et le privilège d’avoir quelques assistantes douées et fiables. Des assistantes indispensables, de quasi seconde peau. Mais, si formidablement utiles à l’égard de l’organisation du train-train quotidien ces valeureuses assistantes pouvaient-elles être, celles-ci ne détenaient toutefois aucun pouvoir décisionnel sur quoi que ce soit.
Ça, c’était de mon ressort. Point.
Alors, comme je l’écrivais au début de ce commentaire, ne confondons pas polyvalence et pouvoir. Parce que ceci n’implique aucunement cela. Ne fabulons pas à imaginer avoir trouvé des éléments répréhensibles là où il n’y en a pas. Car cela ne fait véritablement que miner la crédibilité d’une argumentation qui s’appuierait de la sorte sur pareille confusion.
Je me demandais pourquoi Lapierre , cette énorme mémère , avait changé de ton concernant la Commission Bastarache !
Remplacer Charest par Lapierre ne changera rien a la réputation peu enviable de ce parti . En plus l’énorme mémère semble avoir beaucoup d’expérience dans les petites affaires en coulisses et probablement dans l’échange d’enveloppe !
Tant qu’ a Coderre , le petit Roi » Twitter » , sa réputation de mémère gigantesque risque de lui nuire en plus de son copinage avec la majorité des acteurs du scandale des commandites .
Lapierre ou Coderre pour remplacer Charest c’est quatre trente sous pour une piasse !
Bonjour,
Qu’il n’est donc pas étonnant que la plupart des péquistes sont condamnés à ce que l’on nomme dans le < joual du pays le méméring >. Après tout, on est dans la société distincte, n’est ce pas ? Le Québec évoluant tranquillement et pas vite a passé par < Le Temps d'une Paix > avec Mémère Bouchard et maintenant avec Mémère Marois, nous avons enfin dépassé le cap de la turbulence pour passer au Temps d’une Indignation……Merci, Erwan Basque.
Je veux d’abord indiquer que je ne suis pas libéral, ni péquiste, ni solidaire, ni d’aucun autre parti, ne sachant pas encore à quel saint me vouer. Ce qui m’étonne dans le témoignage de Mme Landry, ou ce qui détonne devrais-je dire, c’est qu’elle est à la croisée de toutes les informations importantes qui passent par elle semble-t-il, même les plus confidentielles comme la fameuse « liste courte », alors qu’elle ne sait (ou ne veut savoir ou prétend ne savoir) rien sur les usages établis avant elle de même que sur l’aspect éthique de son boulot qui combine trop de fonctions en conflit d’intérêt. Vraiment, ce qu’il en faut de la complaisance (ou de la mauvaise foi) pour appeller cela de la « polyvalence »! Il faut vraiment être teindu rouge pour ne pas voir ce nez au milieu du front. « Une courroie de transmission » dit-on d’elle, parce qu’elle transmettrait tel quel et sans réfléchir? En tout cas, elle réfléchit suffisamment pour ajouter des « post-it » quand l’envie lui en prend, sans autre explication que son « c’est comme ça », et étrangement sur une information aussi essentielle pour le PM que l’allégeance du candidat au PLQ.
J’aimerais faire remarquer comment les principes moraux des chantres du PLQ s’étirent au fur et à mesure que les témoignages entendus nous amènent sur les sentiers de la corruption. Tout à coup des comportements suspects deviennent des vertus. Des complices de décisions partisanes deviennent des héros défenseurs de hauts principes moraux.
Vous savez, dans une armée les mercenaires ont toujours le loisir de quitter les rangs. Quand ils appuient sur la gâchette, que ce soit devant un enfant, une femme ou n’importe quels innocents, ils le font pour l’argent, pour le salaire. Mais pour certains, s’additionnent comme pour de braves petits soldats qui ne font qu’obéir aux ordres, un idéalisme puant qui les pousse à un zèle obscène. Je crois que plusieurs des témoignages entendus jusqu’ici appartiennent à ces catégories.
J’ai déjà démissionné d’un poste car on m’imposait des conditions qui venaient en conflits avec mon sens de l’intégrité. «Qui ne dit mot, consent.» Obéir aux ordres est très rarement une excuse.
Mme Landry, volontairement, occupe depuis 8 ans un poste où ses responsabilités sont plus étendues que ce qu’il y parait. Elle le fait à la frontière de l’efficacité partisane et de l’efficacité du fonctionnaire. Elle a accepté ce poste sans en connaître la description de tâche, sans savoir comment ça se passait avant son arrivée. Ce poste était nouveau pour elle, mais pas son activité partisane. Elle a donc importé vers ses nouvelles fonctions qu’elle ne connaissait pas, les compétences partisanes que sans doute elle maitrisait fort bien. Cela laisse supposer qu’elle a été recrutée pour les compétences rattachées à son poste : la partisanerie.
Quant aux habituelles insinuations vicieuses portant sur «l’indignation à la péquiste» ce que j’en dit c’est qu’une merde, qu’elle soit péquiste, libérale ou adéquiste, reste une merde. Je ne suis pas de ceux qui ont pris l’habitude de se boucher le nez pour ne pas la sentir.
«La haine rend non seulement aveugle et sourd mais incroyablement bête.»
[Konrad Lorenz]
Je ne sais pas si les indépendantistes sont « paranoïaques », comme aime à le suggérer notre ami Erwan, mais je constate que certains farouches partisans du PLQ et de son chef accomplissent un acte de foi qui confine à la schizophrénie. Car il faut vivre dans un univers mental bien particulier, totalement à l’abri de la réalité, pour ne pas voir le nez de Charest qui s’allonge un peu plus chaque fois qu’il ouvre la bouche. En l’entendant affirmer, avec un empressement suspect, que « la rencontre du 2 septembre 2003 n’a jamais eu lieu », je pouvais voir une grosse enseigne au néon qui scintillait au-dessus de sa tête avec le mot « MENSONGE » en lettres de trois pieds.
Ça m’a rappelé l’épisode du yacht de Tony Accurso — vous vous souvenez? Trois de ses ministres au moins avaient été vus sur ce yacht; mais notre ineffable PM a déclaré avec aplomb qu’il leur avait posé la question et qu’ils lui avaient affirmé que c’était faux — donc, c’était faux. Affaire classée; couleuvre avalée. Il faut le croire sur parole, notre PM. Sans poser de questions. Sans douter; jamais.
Ma parole, mais c’est Dieu, ce mec! C’est le Verbe incarné! C’est la Vérité faite chair!
Alors, le voleur n’a pas volé puisqu’il dit qu’il n’a pas volé, l’assassin n’a pas tué puisqu’il dit qu’il n’a pas tué, le violeur n’a pas violé puisqu’il dit qu’il n’a pas violé… Savez-vous que si la police menait ses enquêtes de cette façon, en présumant toujours de la bonne foi et de l’honnêteté des suspects, elle n’arrêterait pas beaucoup de bandits?
Je me souviens d’un temps où le PLQ était un parti politique crédible. Maintenant, ça ressemble de plus en plus à une secte. En 1960, le slogan de la campagne était « maîtres chez nous »; en 2010, ce pourrait être « crois ou meurs ». Triste destin pour le parti d’Adélard Godbout, de Jean Lesage et de Robert Bourassa…
S’il reste des libéraux sincères dans la salle, je leur suggère de faire le ménage de leur parti au plus sacrant, en commençant par se débarrasser de ce chef qui est une véritable disgrâce. Et s’ils sont assez bêtes pour le remplacer par un deux de pique comme Lapierre ou Coderre, tant pis pour eux. Ils en subiront les lourdes conséquences. Le seul moyen, pour le PLQ, de s’éviter le long purgatoire auquel est présentement soumis le parti frère sur la scène fédérale, c’est de se distancier nettement de la direction actuelle et de donner un coup de barre salutaire vers plus de transparence, tout en proposant aux Québécois un projet de société enthousiasmant, comme ont su le faire les trois grands premiers ministres susmentionnés.
Quant à ceux qui s’obstinent à défendre Charest envers et contre tout, ils se préparent des lendemains qui déchantent: le beau frisé est désormais en plein naufrage, et ils risquent fort de se noyer avec lui.
Je suis toujours étonné de toute l’acrimonie entre fédéralistes et souverainistes québécois, chacun penchant continuellement sur son bord jusqu’à, probablement, la mort.
Nous ne pouvons pas passer notre vie à nous indigner, à nous pomper et à nous enrager, faut juste mieux voter, ce qui est moins stressant et beaucoup plus utile et intéressant.
En attendant, entre 2 élections, critiquons les mauvaises situations sans les inutiles insultes de mauvais ton qui ne gagneront jamais de nouveaux adeptes à son option. Nous sommes tous dans une Nation.
Il me semble qu’on (je ne limite pas à madame Landry) ne fasse montre d’aucun sens critique ni éthique. La distinction entre le parti, le gouvernement et l’État ne s’est pas faite.
On ne distingue pas non plus les nominations des juges (le judiciaire étant une des trois branches de l’État) de celles des hauts fonctionnaires (exécutants du gouvernement) et des administrateurs des sociétés d’état (décideurs pour le gouvernement sans la responsabilité ministérielle).
On ne se garde pas une petite gêne. Pas surprenant ensuite que les entrepreneurs ne fassent pas trop de distinctions et veuillent mettre les mains dans le beurre.
@Erwan Basque
« Bonjour. Ayant été éduqué dans les deux langues, une mère Brintanique mais de mère Française (Bretonne) et d’un père franco-Ontarien né à Ottawa, j’ai toujours été entre l’écorce et l’arbre »
Toujours entre l’arbre britannique et l’écorce franco-bretontarienne? N’êtes-vous point capable de sens critique à l’égard de la famiglia rosso?
Vous écrivez aussi: « Madame Chantale Landry a fait preuve d’un professionnalisme évident en gardant sa contenance et en ripostant avec assurance aux attaques feutrées de l’avocat de Monsieur Marc Bellemare qui avait l’allure d’un gamin essayant de faire sortir de l’eau d’une roche. »
= = =
Professionnalisme? Elle constitue l’antichambre de John James depuis 2003, et elle ne sait pas encore – en 2010 – que la liste courte (short liste) ne peut pas être montrée au ministre Dupuis? Très professionnel, en effet.
Professionnalisme? Même pas foutus, elle pis sa gang, de vérifier auprès des gens déjà en place comment ça marche… ni même foutus de vérifier auprès de l’entourage de Robert Bourassa ou de Daniel Fils Johnson et de leurs ministres de la Justice. Come on, Bertrand!
Professionnalisme? D’une part, elle jure que l’appartenance politique d’un candidat à la magistrature n’a aucune importance; d’autre part, elle prend la peine d’écrire « il est libéral » sur un post-it. Et quand l’avocat de Bellemare lui demande (comme un « gamin essayant de faire sortir de l’eau d’une roche ») pourquoi elle perd son temps à écrire « libéral », elle répond comme une gamine qui vient de se faire prendre à conter des menteries au monsieur.
Quelle est la couleur de vos oeillères rouges, dites-moi?
Bonjour, en voulant encore par procuration prendre leur revanche sur les Rouges, faute d’avoir une équipe gagnante au Parti Québécois. Merci, Erwan Basque.
Encore de l’indignation primesautière de péquistes frustrés jusqu’au trognon ! Et que dire de cette dame qui livre la marchandise et le Québec entier, surtout les femmes se devraient d’en être fières car les femmes pour la plupart ont beaucoup de misère pour la plupart d’adhérer au nationalisme en constatant les dégâts causés par ceux ci en charcutant les mesures sociales dans cette société distincte par son matriarcat car ici, les femmes ont toujours porté la culotte en étant responsables et surtout beaucoup plus matures que leur gamin de mari qui < trippe sur les sports et la souveraineté> car l’esprit de gang leur donne l’impression d’être des forts. Et bravo encore à Madame Chantale Landry d’être si forte dans votre rôle et beaucoup de femmes du Québec sont fières de vous et laissez aller les grandes gueules qui parlent pour ne rien dire car cette émotion de l’indignation est mauvaise conseillère. Et comme on dit dans les régions rurales ou plus éloignées qui furent votre lieu de naissance, vous êtes une femme forte et qui est faite pour < la grosse ouvrage > au lieu de certains lambins qui n’ont d’horizon que les amateurs de sports bonsoir et qui
» M. Bertrand a plutôt dit ceci: «tout démontre qu’au moment où on se parle», cette rencontre n’aurait pas eu lieu… »
Ah! Les subtilités de la langue…
Autrement dit, tant que vous n’apporterez pas la preuve du contraire, notre vérité sera la seule vérité. Ce qui ne veut pas dire que nous disons la vérité. Cela veut dire que vous ne pouvez pas prouver que nous mentons. Nuance.
C’est ce qu’on appèle jouer sur les mots. Le mot clé, dans la sortie de M. Charest après le témoignage de M. Bellemare était » indue « . Il n’y a pas eu d’influence indue. Donc, il y a eu influence puisque indue qualifie le mot influence. Analyse grammaticale élémentaire. Et aussi analyse psychologique. Pour M. Charest, tout baigne. Tout est dans l’ordre naturel des choses. Ça marchait comme ça sous Duplessis, et ça marche comme ça chez nous. Il faut toujours faire plaisir aux amis et il est très important de graisser la machine, sans ça, elle s’enraie. Tout le monde comprend ça.
Que les prédécesseurs de M. Charest, depuis René Lévesque aient crû bon de ne pas fonctionner de cette manière lui importe peu. Moi, je marche comme ça. Point final. Le favoritisme, j’aime ça et je le pratique, très bien d’ailleurs. 🙂
Oui, il y a de la corruption au Québec, comme ailleurs au Canada, mais Québec sait faire, et nous en avons la preuve devant nous. Non seulement on sait faire, mais on s’en vante. On a même une commission d’enquête qui en démonte le mécanisme. Spectacle gratuit, mais pas pour toute la famille. Pour publique averti seulement. Ayez vos seaux près de vous pour y vomir à l’aise et fréquemment.
Ah! La belle province. On ne s’en lasse pas.
Mon petit Erwan,
Je dois dire que votre dernière contribution à ce blogue ressemble plus à un cloaque opaque qu’à l’expression claire de vos idées. Vous vous laissez aller mon petit Erwan. Un peu plus de rigueur dans l’expression de vous idées nous permettrait de mieux les comprendre, voire de les appréciées à leur juste valeur, si tant est qu’elles en ont. Remémorez-vous la célèbre aphorisme de Nicolas Boileau …Peut-être serez-vous alors plus habile à exprimer votre admiration envers cette «courroie de transmission.»
N’est-ce pas Buffon qui a dit : «le style c’est l’homme !»
Aussi objectif que la commission, les tristes commentaires
Basqu’arache.
Bien d’accord avec Buffon. A-T-On besoin, vraiment besoin d’un Erwan Maclean.
Cette commission mets en cause un ministre libéral vs un PM libéral… et n’inclue pas d’autres intervenants. On peux-tu laisser les péquisses tranquille.
L’un des derniers commentaires de Basqu’Arache s’est vue refusé, alors qu’il parlait de pantalon et de couple. Il nous revient maintenant avec le lit au complet.
Doit-on vraiment souffrir de tels argumentaires…
Pauvres péquistes et souverainistes (je parle des plus bornés qui sont légion)! Pauvres libéraux et fédéralistes!
L’athée politique que je suis en train de devenir à un rythme accéléré rigole de plus en plus et rit même à gorge déployée lorsqu’il voit et entend ces curés de la souveraineté ou du Canada qu’il faut à tout prix sauver. Moi, je n’en peux plus de tous vous lire et vous entendre émettre vos conneries et vos actes de foi inconditionnelle.
Ce qui détruit le Québec, lequel est passablement amoché, ce ne sont pas les maudits séparatistes ou les fédéralistes écoeurants. Ce qui mine et dévaste le Québec, c’est le sempiternel débat, stérile et radoteux, qui oppose les partisans des deux options.
Si je n’avais pas conservé un bon vieux sens de l’humour «rhinocérien», je ne saurais plus trop ce que je dois faire, coincé dans ce pays qui évoque l’Absurdistan.
Heureusement qu’en dehors du Canada et du Québec, il y a une pléthore d’«ailleurs», lesquels, d’ailleurs, me consolent de la stérilité des débats d’ici.
JSB
« Comme j’entrais dans ce village, je fus conduit par un bruit étrange vers une place pleine de monde au milieu de laquelle, sur une estrade, deux hommes presque nus, chaussés de lourds sabots de bois, solidement fixés, se battaient à mort.
« Quoique loin d’assister pour la première fois à un spectacle sauvage, un malaise me prenait à entendre certains coups de sabots au corps, si sourds, si souterrains.
« Le public ne parlait pas, ne criait pas, mais uhuhait. Râles de passions complexes, ces plaines inhumaines s’élevaient comme d’immenses tentures autour de ce combat bien ‘vache’, où un homme allait mourir sans aucune grandeur.
« Et ce qui arrive toujours arriva : un sabot dur et bête frappant une tête. Les nobles traits, comme sont même les plus ignobles, les traits de cette face étaient piétinés comme betterave sans importance. La langue à paroles tombe, tandis que le cerveau à l’intérieur ne mijote plus une pensée, et le coeur, faible marteau, à son tour reçoit des coups, mais quels coups!
« Allons, il est bien mort à présent! À l’autre donc la bourse et le contentement.
‘Alors, me demanda mon voisin, que pensez-vous de cela?’
– Et vous? dis-je, car il faut être prudent en ces pays.
– Eh bien! reprit-il, c’est un spectacle, un spectacle parmi d’autres. Dans la tradition, il porte le numéro 24.
« Et sur ces paroles, il me salua cordialement. »
–Henri Michaux, « Ailleurs »
Bonjour,
Étant anarchiste avec foi mais sans lois depuis belle lurette, depuis des lustres que je me moque du politique en jouant le jeu de ceux qui y croient en y allant de pédagogie par l’absurde. Et croyez-moi, ça pogne avec ceux qui en ont fait une religion ! En votant Vert par conviction pour leur donner une contribution par les urnes et pour éviter que le bulletin de vote soit trafiqué en ne m’empêchant pas les dons annuels à ces vrais bénévoles de Green Peace, je ne peux m’empêcher de penser qu’en arrivant à Montréal en 1964 pour y étudier, en marchant sur la rue et ce à tous les jours, je rencontrais quelqu’un venant en sens inverse qui en me croisant murmurait avec une main en porte voix comme une confidence : < On va les avoir, les maudits Anglais > et ce manège dura épisodiquement jusque dans le milieu des années 1980. Après surgit par dérision, je ne sais trop pourquoi un autre genre de messager avec la même technique en te croisant avec encore les mains en porte voix te murmurait en passant : < On va les avoir les péquistes > ! Alors, me disais-je, qu’il est bon que le vent tourne enfin dans ce Québec où il fait maintenant bon après le Refus Global que l’on prenne enfin le nationalisme par les cornes et que l’on peut enfin s’en moquer sans se faire trucider sur la rue…..et beaucoup l’ont finalement compris sur le tard mais enfin…. Merci, Erwan Basque.
Fuyez ! Riez ! La vie continuera sans vous et elle ne sera ni plus cruelle ni moins cruelle. Elle ne sera ni plus absurde ni moins absurde. Elle continuera.
Ceux et celles qui prennent emprise sur les autres n’en n’espèrent pas moins de vous. Les absents ont toujours tort.
L’incapacité à regarder un spectacle n’arrête pas le spectacle. Même le rhinocéros qui préfère regarder ailleurs n’a pas plus d’impact que la légère brise qui fait onduler la feuille de l’arbre.
Joignez-vous dont au poète chinois Su-Dong-Po qui disait :
« Notre vie ici-bas, à quoi ressemble-t-elle ? À un vol de corbeaux qui, venant à poser leurs pattes sur la neige, parfois y laissent l’empreinte de leurs griffes.»
Quoi que fort belles, à ces paroles, je préfère certains jours celles d’Albert Einstein qui invitent à l’action, ne serait-ce qu’intérieure:
«Je suis réellement un homme quand mes sentiments, mes pensées et mes actes n’ont qu’une finalité: celle de la communauté et de son progrès.»
On a toujours le choix …
De son propre aveu, sa tâche était de servir de lien entre les « bons Libéraux » et la nomination à des postes au gouvernement de John-James. Pour cela, elle avait aussi tout intérêt à ignorer les lois, les règlements qui empêchent le népotisme systémique de Charest de fonctionner. Il ne s’agit pas ici de nominations légales, de façon légitime et transparente, de militants par un gouvernement, mais de pressions par des collecteurs de fonds non-élus, pour nommer leur « petizamis » en détournant les lois et les règlements.
Bonjour,
J’aime beaucoup les textes de M.Baribeau et ses cris du coeur (celle-là au Devoir), je vais donc en faire profiter les blogeurs. La voici :
…. « La «sociologie» de la couleur qui confère la compétence!
Est-il «normal» que la couleur«rouge» soit celle de la compétence lorsque les camarades et apparatchiks libéraux détiennent le pouvoir politique? Et le «bleu» devient-il la couleur de l’ingéniosité lorsque les troupes péquistes prennent le pouvoir?
En fait, nous savons tous que les gouvernements, de toutes les allégeances, sont teintés et colorés, du moins dans une certaine mesure. De nombreuses décisions gouvernementales sont, pourrions-nous le penser, peinturlurées. Cela doit-il nous conduire sur les sentiers de la résignation et du fatalisme débilitant? Je pense que l’angélisme et le vertuisme ne seront jamais la règle absolue qui guide les gouvernements. Je pense qu’un certain «favoritisme» fera toujours partie des moeurs.
Mais il n’en demeure pas moins que certaines révélations sur le lien entre les allégeances politiques et les nominations à divers postes ne peuvent que nous amener à nous demander si le «système» ne pourrait pas se fonder sur une rationalité moins partisane.
En ce qui concerne les agendas de maître Bellemare, cela introduit une bribe de suspense dans une histoire, dans un «storytelling» qui a été jusqu’ici fade et plutôt quelconque.
Espérons que la commission et les observateurs vigilants, journalistes, citoyens et autres, ne vont pas tolérer les faux-fuyants. Le philosophe Vincent Cespedes définit ainsi le faux-fuyant: «Moyen détourné pour esquiver une question ou éviter de s’engager». Et Arthur Schopenhauer a aussi abordé la question: «Si l’on n’a pas trouvé la vérité, ce n’est pas seulement parce qu’on ne l’a pas cherchée, mais parce qu’à sa place on avait toujours l’intention de retomber sur une opinion préétablie, ou tout au moins parce qu’on ne voulait pas heurter une idée chère, ce qui obligeait à user de faux-fuyants contre les autres et contre soi-même.»
Si Bastarache ne cherche pas la vérité et n’évite pas les faux-fuyants, nous devrons crier: BASTA!
JSB
Bonne journée,
JRD
Au Club des Ex, Mme Lisa Fruela a rappelé que Jean Charest venait d’Ottawa et que là, le premier ministre voit la liste des candidats et que c’est lui qui nomme les juges des hautes instances.
Venant des hautes sphères, Jean Charest n’a pas songé un seul instant que » In partibus » on pouvait faire autrement. Et d’ailleurs, qui peut bien se soucier de ce les petits font quand les grands font déjà bien? Je vous le demande.
Question de culture. 🙁
malheuresement moi aussi je marche. Dans mon quartier, il ne reste que bien peu d’école francophone. Des 10 qu’il y avait du temps de mon primaire il en reste 1. Remplacé par des écoles privées anglophones, destinées à de petits Italiens et quelques écoles anglophones du publiques destinées à de petits Italiens.
Ma paroisse n’existe plus non plus. Destinée à la population Italienne de Laval. Changer le nom de l’Église. Fini les messe en francais. Nos morts ont leurs services dans des paroisses avoisinantes. Impossible maintenant d’avoir un service en francais, seulement en itaLien.
Sur les murs des commerces avoisinants des graffitis mentionnant Fung..la francaise, speak white fu… pq et encore d’autres….
C’est bon de savoir que le vent tourne au Québec. Que le monde est plus beau maintenant que la souveraineté perd des plumes et surtout que les méchants québécois abandonnent leur nationalisme, pour un autre, multiculturel si pressé d’etre regroupant, si pressé d’etre si ouvert aux autres communautés. Ne trainent pas des chicanes millénaires les autres communautés, s’entendent à merveille entre les autres communauté.
Merci commentaires Basqu’arrache pour votre propre ouverture envers qui nous tentons d’etre. Je comprends bien dans vos non-propos que vous acceptiez si bien notre différence qui vous accueil encore malgré toute votre désobligeance à notre égard. Je comprends bien vos exigences envers nous qui vous recevons si mal, vous et tout ce que vous pouvez nous donner d’enrichissement pour notre mieux etre. Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi vous continuez à nous instruire de tant de connaissances, puisque nous n’en sommes pas digne. Vous qui avez une telle connaissance de l’humain et aussi du sous humain que nous sommes dans notre obstination à refuser l’autre, pourquoi vous abaissez-vous à nous instruire de votre intelligence.
A moins que ce ne soit un autre nationalisme, le vrai le pur…
Celui-là, je n’y accede pas, en plus je m’y refuse. Si pour le bonheur des autres il me faut me taire, je préfère ne pas me pliez à d’autres Basqu’arrache.
Vous comprendrez j’espère que vous me déplaisez et que jamais, jamais n’accepterai que vous nous définissiez..
sans au revoir
Louis Fontaine
@louis fontaine
Je crois percevoir dans vos propos une certaine colère. Souhaitez-vous évoquer les origines de cette colère ? Il vous serait sans doute profitable de pouvoir évoquer les sources de votre tension intérieure. Il serait malheureux que votre colère se transforme en haine, celle de l’autre, de l’arrivant. Car comprenez bien que l’étranger utilise les outils d’intégration qu’on lui offre et qui lui sont accessible. Les vrais responsables sont ceux qui lui ont offerts les outils qu’il a ensuite utilisés.
Quelle tristesse, Monsieur Fontaine! Votre commentaire m’a fait monter les larmes aux yeux. J’y sens tant de désespoir, tant de rage rentrée… et j’y suis d’autant plus sensible qu’il m’arrive, parfois, de ressentir la même chose — quand, par exemple, un restaurateur d’origine grecque ou chinoise, un patron de dépanneur d’origine pakistanaise, un chauffeur de taxi d’origine italienne me « sert » en anglais avec humeur, avec un évident mépris.
Quel gâchis… Comment en sommes-nous arrivés là? Pourquoi ce mur d’incompréhension entre nous?
Suis-je encore chez moi? Ai-je encore un pays? Ai-je encore une langue, une culture, un passé?
Mes ancêtres se sont-ils tant battus, tant agrippés à cette terre ingrate et inhospitalière pour en revenir à ces perpétuelles humiliations, comme au temps des seigneurs et des prêtres tout-puissants?
Et toi, mon âme, ma fille chérie, parleras-tu bientôt la langue de Lady Gaga, de Selena Gomez et de toutes ces starlettes états-uniennes dont tu t’entiches si fort, dans la candeur de ton adolescence? Mes petits-enfants, si tu m’en donnes un jour, comprendront-ils encore la langue de leur grand-père et de leurs arrière-grands-parents?
Toi-même, comprends-tu seulement l’importance vitale de préserver ta langue, ta culture, ton passé?
Et si la culture se réduisait maintenant aux jeux vidéo, à Facebook et à YouTube?
Et si notre cause était déjà perdue? Si nous étions en passe de devenir, en fin de compte, ces « Cajuns de l’an 2000 » que prophétisait jadis Steve Faulkner? Ce bon Steve noyé, lui aussi, dans un océan d’anglais, comme Vigneault, comme Félix, comme Miron et Nelligan et Grandbois et Aquin et Claude Gauvreau et Marie-Claire Blais et Plume et Richard Desjardins…
Oui, il m’arrive parfois, en contemplant les eaux noires de la rivière l’Assomption, d’y lire le terrible destin d’un peuple condamné…
Comment empêcher cela? Comment leur faire comprendre, à tous — autant aux immigrants qu’aux Québécois « de souche » qui, par frilosité, par naïveté peut-être, veulent croire à toute force que notre société francophone pourra encore s’épanouir, dans l’avenir, à l’intérieur du carcan « canadian » qui l’étouffe et l’asphyxie peu à peu, lentement, inexorablement?…
Je me dis que ce n’est pas possible; que nous n’avons pas le droit d’abandonner, de laisser faire, d’assister sans réagir à notre propre génocide « soft », à notre propre disparition.
Il nous faut donc reprendre le bâton du pèlerin, encore et toujours; convaincre par la persuasion, par la douceur, sans sombrer dans l’agressivité destructrice ni la xénophobie haïssable. Reformuler les arguments; expliquer inlassablement. Espérer, tant qu’il reste un souffle de vie. Et lutter, avant tout, contre le désespoir qui nous guette, contre le vertige du vide et la tentation du néant.
Et le premier front qui doit nous occuper est celui du politique : nous devons, impérativement, nous débarrasser des voyous qui, à Ottawa comme à Québec, s’acharnent à détruire tout ce que nos pères ont bâti. Voilà l’urgence; voilà le front sur lequel il nous faut lutter à présent.
Quant aux immigrants, il sera toujours temps, quand nous aurons récupéré tous les pouvoirs sur notre immigration, sur notre éducation, sur nos ressources, de leur expliquer gentiment que le Québec est une société française, qu’ils sont plus que bienvenus ici, mais que c’est en français que ça se passe chez nous…
Pour que vive encore la langue de Jacques Ferron… et pour que nous ayons toujours un pays bien à nous. Un pays où nos enfants et nos petits-enfants poursuivront fièrement la tâche de leurs ancêtres, riches d’une culture qui ne sera pas qu’un folklore, et ne se limitera pas à YouTube et aux starlettes clonées du showbusiness hollywoodien.
M. Cormier, je suis d’accord avec vous mais faut continuer de faire attention à nos résolutions qui sont un peu difficiles à suivre comme dans votre texte quand vous écrivez : Il nous faut donc reprendre le bâton du pèlerin, encore et toujours; convaincre par la persuasion, par la douceur, sans sombrer dans l’agressivité destructrice ni la xénophobie haïssable. Reformuler les arguments; expliquer inlassablement.
Vous ajoutez : « nous devons, impérativement, nous débarrasser des voyous qui, à Ottawa comme à Québec, s’acharnent à détruire tout ce que nos pères ont bâti »
Ici, le mot voyou, suite à vos bonnes intentions, me semblent de trop. Le genre de mot qui ne donne rien et qui peinturent nos fédéralistes dans leur coin. Ainsi insultés, directement ou à travers nos dirigeants, ils vont finir à être très difficiles à convertir à la souveraineté. Il vaut mieux de mieux voter sans se trop pomper entre-temps.
Monsieur Bousquet, merci pour votre commentaire, mais je m’empresse de préciser que je n’ai jamais traité quiconque de « voyou » du fait qu’il soit fédéraliste. Même si je ne la partage nullement, le fédéralisme est une option tout à fait respectable et je ne me permettrais jamais de dénigrer ses partisans.
Ceux que j’appelle « voyous », ce sont les dirigeants corrompus qui frayent ouvertement avec des bandits notoires; ceux qui bradent nos richesses naturelles et se font les complices des pires exploiteurs; ceux qui, sciemment, s’efforcent de détruire la Loi 101, de pervertir le syndicalisme, de réduire notre filet de sécurité sociale et de pousser notre nation vers l’assimilation. Cela va bien au-delà de la politique partisane, et croyez bien que si un dirigeant péquiste se comportait comme Jean Charest et ses sbires en ce moment, j’aurais des mots tout aussi durs pour fustiger ce que je considère comme une trahison des élus du peuple — de CERTAINS élus seulement, précisons-le.
La « correction politique » a ses limites; il ne faut pas avoir peur, parfois, d’appeler un chat un chat.
M. Cormier, vaudrait quand même mieux, nous concentrer sur des actions à faire à la place de faire l’honneur à nos adversaires, de les traiter de tous les noms, qu’ils soient coupables ou non.
Les enragés de la souveraineté sont ceux qui insultent les fédéralistes même s’ils avaient été, en premier, insultés. Nous avons déjà entendu : Fédérastes, vendus, traites etc.
Nous avons élu nos gouvernements, par notre faute. Nous devons en prendre le blâme collectivement et en souffrir, en attendant, avec les moyens pour simplement voter autrement.
Si certains de nos compatriotes n’ont pas peur de se faire assimiler, angliciser ou coloniser et/ou qu’ils s’identifient à la majorité…ils en ont le plein droit sans passer pour des pestiférés comme eux ne devraient pas faire de même avec les souverainistes québécois vu qu’il y a, à peu près autant de Québécois d’un bord comme de l’autre. Deux camps intelligents mais avec des priorités différentes….simplement.
J,ai écouté attentivement le témoignage et c’est évident qu’elle contredit John James Charest et elle présente une mémoire sélective digne des bouffons.
En plus lorsqu’elle laisse croire comme Charest qu’elle ignore la loi ou l’interprète à sa façon tout son témoignage devient loufoque et elle va même jusqu’à témoigner contre Dupuis sans le savoir.
Je crois que ses cheveux devant ses yeux l’empèchent de voir clair dans la partisanerie maladive qu’elle admet avoir dans ses choix
On a rappelé au Club des Ex que la majorité des clients des écoles passerelles est francophone…
Pour le moment, nos élus au pouvoir, sont le digne reflet des électeurs qui ont voté NON en 1980. On récolte ce que l’on sème.
A pleutre, pleutre et demi.
@ Monsieur Bousquet:
On peut dire que vous avez de la suite dans les idées, vous!
Je suis entièrement d’accord avec vous sur ce point : les insultes du type « fédérastes », « traîtres », « vendus », etc. ne font absolument pas avancer le débat, et ne servent qu’à braquer chacun sur ses positions. D’ailleurs, de telles épithètes infamantes ne me viendraient jamais à l’esprit pour qualifier nos concitoyens fédéralistes.
Que ce soit dit une fois pour toutes : je n’ai rien contre les fédéralistes, je les respecte, je les aime, et j’en compte même quelques-uns dans ma famille. J’ai d’ailleurs fait l’éloge à plusieurs reprises, dans ce blogue, d’anciens premiers ministres fédéralistes comme Adélard Godbout, Jean Lesage, Daniel Johnson père et Robert Bourassa. Et je suis un fervent admirateur de Jean Lapointe (plus comme acteur que comme chanteur), de Jean-Louis Roux et de Robert Charlebois, de grands artistes québécois qui sont aussi des fédéralistes notoires.
Plus encore : au risque de passer pour un traître, même si l’indépendance reste mon premier choix, je serais tout à fait disposé à envisager sérieusement un projet visant à faire du Canada une vraie confédération d’États plus ou moins souverains, voire une proposition de fédéralisme « renouvelé » n’allant pas en-deçà de Meech. C’est dire si je reste ouvert d’esprit sur la question. Mon voeu le plus cher, c’est que nous sortions enfin de cette crise constitutionnelle endémique et puissions passer un autre appel.
Je n’ai rien, rien, rien contre les fédéralistes. Nothing. Nada. Et s’il m’arrive de croiser le fer avec eux, c’est toujours en toute amitié, dans le plus grand respect — avec reconnaissance, même, car leurs arguments m’obligent à préciser ma pensée.
(Bien sûr, je fais ici abstraction des fanatiques de tous poils qui, dans un camp comme dans l’autre, ne savent que lancer de la boue et réciter des mantras : ceux-là, je m’efforce autant que possible de les éviter.)
Si j’ai parlé de « voyous », c’était surtout pour faire le lien avec le sujet du présent blogue qui est, je vous le rappelle, la commission Bastarache. Plus précisément, je songeais, en écrivant ce mot, aux scandaleux détournements de fonds publics dont nous sommes, ces années-ci, les témoins impuissants, tant à Ottawa (commandites) qu’à Québec (construction, PPP douteux, etc.). Or si un crime est commis, c’est qu’il se trouve quelque part un criminel pour le commettre; si le pouvoir est dévoyé, il l’est nécessairement par des voyous.
Voilà exactement où je voulais en venir avec ce mot qui vous trouble si fort. Ça n’avait rien, mais rien du tout à voir avec le sempiternel débat entre souverainistes et fédéralistes. Que l’on soit l’un ou l’autre, il me semble que l’on peut légitimement s’indigner de ce que le pouvoir soit systématiquement détourné au profit d’une poignée de profiteurs — quelle que puisse être l’orientation politique de la « poignée » en question. C’est cette poignée-là que je traite de voyous, et personne d’autre.
Votre insistance à faire cet amalgame entre ce mot fatidique, d’une part, et mon plaidoyer en faveur du Québec français, d’autre part, tend à donner raison au pessimisme de Monsieur Baribeau, qui déplore que nous soyons incapables, au Québec, de nous extraire de ce maudit clivage « souverainistes/fédéralistes » pour aborder d’autres sujets tout aussi importants. S’il est vraiment impossible d’exprimer quelque idée que ce soit sans être automatiquement ramené à ce pénible affrontement qui n’en finit plus, vous conviendrez avec moi, je l’espère, que cela ne contribue pas non plus à faire avancer le débat…
Par ailleurs, je n’ai pas élu les gouvernements que je subis actuellement, ni à Ottawa ni à Québec, et je ne me sens nullement responsable des mauvais choix de mes concitoyens. Il se trouve simplement que mes choix à moi sont minoritaires… pour l’instant, en tout cas. Mais ça, vous l’aviez sûrement déjà compris, j’en suis sûr. 😉
Malgré mes objections, le ton de vos commentaires est très bon, c’est ce qu’il faut faire…aussi souvent que possible.
Il ne faut pas oublier que dans la liste de voyous de ceux visés, il y a M. Rousseau, nommé par M. Landry, un souverainiste bien déclaré, qui a perdu le plus de dollars canadiens dans l’affaire de notre Caisse de dépôts » 11 milliards de trop » avec les papiers commerciaux. Ayoye !
Fait que, des voyous, il y en a partout et il serait mieux de ne pas compter les pires dans les 2 camps opposés.
Je crois que le plus loin que pourront aller les Québécois, avec une majorité solide, serait une véritable confédération d’États souverains. La simple séparation non négociée…oublions ça, ils ne voudront pas en assez grand nombre. J’espère que nos chefs souverainistes se rendent compte de la chose et qu’ils vont agir pour ajuster leurs tirs vers un objectif réalisable.
Merci à Messieurs Cormier et Bousquet pour la grande qualité de leurs propos.
Après tout, nous sommes tous dans le même bateau, ici au Québec. Alors, c’est vraiment trop bête que nous nous entre-déchirions comme certains le font si aveuglément.
Avant d’être de telle option politique ou de telle autre, nous sommes tous d’abord et avant tout Québécois. Tâchons de nous en rappeler avant de tomber à bras raccourcis sur l’autre qui ne voit pas les choses du même oeil…
Merci M. Perrier qui, avec d’autres, hélas pas assez nombreux, ne passent pas le temps libre à se pomper inutilement la constitution à la place de prendre la résolution de bien voter à la prochaine élection et d’accepter la réalité du présent…entre-temps, ce qui tend à adoucir le tempérament.
Entre gens raisonnables et de bonne volonté, on arrive toujours à s’entendre… Je sais que je mets parfois un peu de poivre dans mes propos — je suis quelqu’un d’assez passionné, et une longue pratique de la poésie et de la chanson n’est certainement pas étrangère à ma propension aux images un peu brutales (j’ai été parolier pour plusieurs groupes rock — ça marque!)
Néanmoins, j’apprécie énormément d’être contredit avec autant de pertinence et de civilité. Comme je l’ai dit, cela me force à approfondir ma réflexion et à préciser ma pensée, quelquefois même à changer d’avis sur certains sujets. À quoi peut bien servir le débat, en fin de compte, sinon à se coucher moins idiot le soir venu?
Monsieur Bousquet, ce fut un plaisir d’échanger avec vous.
(P.S.: captcha : Harper locall — ça ne s’invente pas!)
M. Cormier, le plaisir a été mutuel.
À la prochaine…