@ Raymond Bachand, ministre des Finances.
On s'en doutait fortement.
Je vous l'avais aussi prédit ce printemps sur ce blogue et dans mes chroniques.
Aujourd'hui, l'IRIS (Institut de recherche et d'informations socio-économiques) le confirme: la brochette de tarifs pour divers services publics – nouveau et augmentés – proposés par le gouvernement Charest dans son dernier budget, frappera la classe moyenne de plein fouet tout en réduisant l'accès à certains services publics. Ce qui en fait une mesure clairement régressive. Une approche à la sauce fortement «Lucide» – dans le sens «idéologique» du terme, et non dans son sens premier….
Extraits du communiqué portant sur l'étude de l'IRIS: «Nous avons étudié les effets de cette proposition dans quatre secteurs: la santé, l'éducation, les services de garde et l'hydro-électricité. Une famille ayant un revenu familial de 40 000$ après impôt et un enfant à l'université verra la part de son revenu consacrée aux tarifs augmenter de près de 11%. La même famille avec un revenu de 200 000$ verra sa contribution augmenter d'à peine 2%. Comme elles touchent cinq fois plus une famille à revenu moyen qu'une famille à revenu élevé, on ne peut nier que ces mesures sont régressives.» (…)
Cette étude a également permis aux chercheurs de l'IRIS de constater une tendance lourde dans les politiques de finances publiques au Québec. «Alors que ces nouveaux tarifs sont présentés comme une façon de renflouer les coffres de l'État, nous remarquons qu'il n'en est rien. Il s'agit plutôt d'un transfert de méthode fiscale: le gouvernement réduit les impôts pour les remplacer par des tarifs. Cette transition a pour effet de transformer les citoyens non pas en contribuables qui reçoivent des services, mais en clients qui paient pour des services. À terme, un service entièrement tarifé peut être très facilement privatisé que ce soit en tout ou en partie.»
Pour l'étude complète: http://www.iris-recherche.qc.ca/publications/la_revolution_tarifaire_au_quebec
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@ Photo: Cyberpresse
Il est écrit : « Une approche à la sauce fortement «Lucide» – dans le sens «idéologique» du terme, et non dans son sens premier…. »
Fait que, ça va faire plaisir à la droite qui sera moins pressé a fonder un nouveau parti politique pour faire passer ses priorités, vu que M. Charest s’en charge, en partie.
J’enseignais ça à mes élèves de 5e secondaire et ils comprenaient très bien.
Prochaine étape, peut-être http://www.finance-investissement.com/tendances/planete-finance-laissez-bruler-la-maison-il-n-a-pas-paye-ses-factures/a/32690.
@Denis Poitras
Votre référence : on dirait bien une histoire de newfies.
Le processus est bien connu. On baisse les impôts. Pour y arriver on coupe les services qui sont ensuite pris en charge par le privé qui alors fixe un tarif. Les plus riches se paient les services, les autres soit ils s’en passent, soit ils s’endettent.
Le ridicule c’est que les politiciens se font élire sur des promesses de baisses d’impôts. Il faut vraiment être con.
«Il ne faut pas prendre les gens pour des cons. Il y a déjà
assez de cons qu’on prend pour des gens.»
[Guy BEDOS]
Le temps est venu de cesser d’augmenter les taxes les impôts les assurances et les pensions etc… et de privilégier la rationalisation donc de fixer la fin des gaspillages des doublets fédéral -provincial, National -municipal , des collecteurs de fonds, des ministères inutiles, des administrateurs qui se multiplient comme des mouches .
50% d’impôts c’est déjà trop 10% suffirait si c’est bien administré et cela sans aucune coupure et sans surtaxer les travailleurs pour enrichir le patronat et les Bombardeurs de ce monde
Jean Narrache va redevenir a la mode bientôt dans les banlieues et en région.
Mission accomplie.
Ce qui veut dire que le prochain gouvernement qui ne sera sûrement pas libéral aura l’odieux d’entreprendre des coupures impopulaires pour réparer les dégâts laissés par trois mandats consécutif crapuleux et désastreux de John James Charest. La pieuvre libérale s’est émicée dans tous les rouages de notre économie comme un cancer généralisé. Il faudra administrer un remède de cheval à la population québécoise pour extirper les tentacules de cette pieuvre nauséabonde et corrompue, pour citer John James C.
Merci M. Charest.
Jésus Christ préconisait la pauvreté, l’absence de richesses matérielles, afin de favoriser l’évolution spirituelle.
Les boudhistes recommendent de ne posséder que huit articles pour être tout à fait zen et illuminé. J’espère qu’on y trouve du savont et une brosse-à-dents. 🙂
M. Bachand croit que le Christ et Boudha étaient sur la bonne voie. Il nous donne un petit coup de pouce. Cela nous touche profondément. Foin des biens matériels. Vive la pauvreté, même involontaire. Merci! M. Bachan. Que Dieu vous blesse énormément.
Amen!
M. Gingras a raison de Jésus-Christ et Boudha qui ont tous les 2, raison. Il est prouvé que le malheur ou le mal-être vient de l’accumulation trop importante du matérialisme. Les dépressifs sont encouragés à se débarrasser de leurs biens graduellement jusqu’à ce que leur moral commence à leur lever.
Dans le même ordre d’idée, il est donc clair que notre gouvernement provincial veut actuellement notre bien, même si nous ne le prenons pas du bon côté. C’est le temps pour eux de le faire pendant qu’ils sont certains de ne pas être réélus. Ça va aider le prochain gouvernement à mieux redresser le budget provincial qui s’en va un peu trop chez le diable » dans le trou profond et creux » comme dans la chanson sur les lacs de Norvège de M. Noël.
Fait que, tous en chœur, remercions M. Bachand, un ex-souverainiste de longue date, collaborateur de m. Lévesque, pour tous ses bienfaits dans ses fonctions fédérales au provincial, qui lui font gagner sa vie très correctement, même un peu trop, ce qui va favoriser l’accumulation de matériel qui va lui baisser le moral, si ce n’est déjà fait. C’est la misère des riches ou des bien nantis.
@Mario Goyette
Êtes-vous certain que ce sont des coupures qu’il faut pratiquer ?
Faudrait peut-être cesser de réduire les revenus. Après, ou en même temps, pourrions-nous identifier des moyens pour accroître les revenus ? Par exemple la Colombie-Britannique perçoit beaucoup plus de revenus tirés des redevances gazières.
Faudrait peut-être sortir de nos ornières et s’efforcer à emprunter des chemins nouveaux. Ce qui est certain c’est que les besoins en services ne diminueront pas. Nous avons donc le choix. Ou Bien ce sont les mieux nantis qui ont accès aux services de qualités et les autres deviennent des citoyens de deuxième classe. Ou bien on fait en sorte d’assurer la même qualité de service pour tous les citoyens.
Voilà la question, comme dirait Shakespeare.
Mais moi je ne suis pas capable d’endurer des politiciens qui se font réélire sous la promesse de réduire les impôts sans dire que les services, à terme, seront coupés.
M.Drouin
Vous aimez les citations, en voici une de Bonaparte:
Comme les bourbons m’ont arrangé la France en quelques mois; il me fadra des années pour la refaire.
Mon point était qu’il sera bien difficile au Parti québécois en prenant le pouvoir de parler d’indépendance en coupant inévitablement dans les services et en donnant des primes de départ à tous les libéraux inutiles placés injustement par John James Charest.
La même chose s’est produite lors du dernier référendum perdu aussi à cause des fonctionnaires frustrés de la région de Québec après les mesures impopulaires de coupures salariales opérées par le P.Q..
http://www.vigile.net/6-400-nominations-liberales-de
Une bonne façon de combattre la pauvreté est de rendre les soins de santé inaccessibles aux indigents. Ainsi, ils deviennent de plus en plus malades, et, éventuellement finissent par mourir.
De cette façon, naturelle, les miséreux quittent notre monde et laissent derrière eux des malades qui s’ignorent, comme disait le Dr Knock.
Ici, à Aylmer, il faut s’inscrire, devenir membre d’une clinique privée pour avoir le droit de consulter un médecin. Bien sur, les non-membres ont aussi droit de voir un médecin. D’ailleurs, ils le voient entrer et sortir de son bureau, marcher dans les corridors, parler à sa secrétaire. Sauf qu’ils ne sont pas sur la liste des rendez-vous, et il n’y a aucune garantie qu’un médecin aura la grandeur d’âme de jetter un regard compatissant, prêter une oreille attentive sur le miséreux qui n’a pas les moyens de l’aider à payer le loyer ou l’hypothèque de la clinique. Car c’est à ça que sert la contribution » volontaire » de 50 $, 75 $, 100 $ voir même 150 $ et plus. Ce n’est pas pour consulter le médecin, soyons bien clair là-dessus. C’est pour aider les médecins à payer des frais afférents à la vie d’une clinique médicale : entretient, rénovations, achats d’intruments, salaires des infirmières, etc. Ça ne va pas dans les poches du médecin. Non! Non! Non!
Ah! le temps béni où la société était composée d’esclaves et de propriétaires. Evidemment, un bon esclave recevait des soins du médecin, si son maître l’appréciait. Mais si le maître ne l’appréciait pas… Alors là, par ici la sortie, et un petit tour sur le tas de détritus. Comme un chien mort.
Oui, c’était le bon temps. Des gens riches, propriétaires d’esclaves, parfois, souvent, instruits, comme Aesope, soummis et industrieux. Soyons patients, ça reviendra bien un jour. Ne dit-on pas que l’Histoire se répète? Entre temps, les Libéraux du Québec préparent le terrain.
L’Assurance-maladie pour tout le monde et pour toutes les maladies. Qui est l’irréfléchi qui a proposé pareille chose? Un gauchiste, certain.
Vivement une bonne épidémie qu’on nous débarasse de cette vermine calamiteuse. Maudits pauvres! Vivent les riches!
@Mario Goyette
Justement ce que je dis c’est que nous pouvons, si nous sommes un peu imaginatifs, trouver des solutions qui ne s’appuieront pas sur des coupures de services. Ce serait la solution facile. Il faudrait plutôt aller chercher tous les argents possible là où on les trouve. C’est là qu’il faut être imaginatif et sortir des sentiers battus.
En passant avez-vous remarqué que lorsque je cite j’utilise les guillemets, puis j’indique l’auteur. Je vous donne un exemple :
«Se méfier des penseurs dont l’esprit ne fonctionne qu’à partir d’une citation.»
[Emil Michel Cioran]
@Denis Poitras
Ça laisse songeur en effet!
http://www.finance-investissement.com/tendances/planete-finance-laissez-bruler-la-maison-il-n-a-pas-paye-ses-factures/a/32690
Je ne vois qu’une seule solution. Gagner 200 000 et plus.
Non, non, pratiquons simplement la simplicité volontaire qui fait économiser et qui est bon pour l’environnement itou…simple.
Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, nous dit dans son livre « Le triomphe de la cupidité », ce qu’on doit mettre en place pour éviter un appauvrissement collectif.
Son livre est très bien documenté et très critique à l’égard des banques et des mécanismes qu’elles ont mis en place pour littéralement spolier des millions de gens, des politiques ayant été appuyées par Greenspan et Bush. La position de gauche de Stiglitz par rapport à la politique se résume ainsi : la politique est là pour s’assurer de l’efficacité de l’économie et s’assurer que les pauvres ne manquent pas de l’essentiel.
Ici au Québec, on dirait qu’on continue à prendre nos ordres de la mafia économique de Wall Street. Pourtant, ne devrait-on pas se méfier des conseils provenant de l’autre côté de notre frontière. La dernière crise économique a été très révélatrice sur le fait qu’on ne peut pas faire confiance aux sociétés privées américaines de notation de crédit telles que Standard and Poor’s Moody’s et une autre dont le nom m’échappe, car elles avaient comme Greenspan favorisé les stratégies mafieuses des grandes banques en toute connaissance de cause.
Les politiques économiques du Québec, suivant la crise 2008-2009, s’inscrivent dans le courant de la droite néolibérale américaine, rien de surprenant à ce que la classe moyenne s’appauvrisse encore davantage. Les lucides, le budget Charest n’est rien d’autre qu’un vieux ramassis des idées purulentes des « Chicago Boys », l’école néolibérale de Friedman : privatisation, déréglementation et réduction des dépenses sociales.
http://npa06nice.free.fr/IMG/article_PDF/article_a61.pdf
Lisez Stiglitz! Très éclairant!
Même Bernard Landry semble y perdre son latin. Hum! Je dis ça, car il a tenu récemment sur les ondes de la radio de Radio-Canada, des propos qui m’apparaissaient pro privatisation. Il critiquait les intellectuels, les artistes, en leur prêtant je crois de fausses idées où ces derniers auraient une mauvaise perception des patrons dans les entreprises privées, enfin quelque chose du genre. Lisez donc Stiglitz, Monsieur Landry, si ce n’est pas déjà fait! Plusieurs intellectuels ne critiquent pas nécessairement les dirigeants d’entreprises, mais le patronats et ses lobbys, celui qui s’est immiscé au sein même de nos gouvernements, celui qui dicte ses lois, ce qui se passe actuellement sous le gouvernement Charest et par extension sous le gournerment Harper ne laisse place à aucune ambiguïté possible, l’influence du privé sur la gouvernance me semble beaucoup trop grande.
Où va-t-on lors que le ministre Bachand dit en le paraphrasant : il est normal qu’en temps de crise économique, que lorsque qu’un père ou une mère perd son emploi, qu’on doive emprunter pour nourrir sa famille, et lorsqu’on retrouvera un emploi, alors on remboursera. Des propos tels que ceux-ci devraient faire sursauter une majorité de gens, car c’est reléguer la sécurité sociale aux institutions de crédit. Je dirais avec sarcasme : bien sûr suivons l’exemple des États-Unis, ainsi nous serons certains d’appauvrir notre population laquelle finira par demander aussi des bons alimentaires, tout comme plus de 30 millions d’Américains demandant ces bons chaque mois.
Incompétents!