Mais que se passe-t-il donc au PQ alors qu'il y a à peine trois semaines, face à un gouvernement de plus en plus impopulaire, il trônait au sommet des sondages depuis des mois, frôlant même les 50% chez les francophones?
Aux rumeurs persistantes de création d'un «groupe de réflexion» aux ambitions de parti politique par les ex-ministres péquistes François Legault & Joseph Facal s'est ajoutée aujourd'hui, à deux jours d'un Conseil national du PQ, une sortie fracassante d'un Bernard Landry s'opposant au refus de Pauline Marois de s'engager à tenir un référendum si elle prend le pouvoir.
Dans la mesure où elle sera soumise en avril prochain à un vote de confiance lors du Congrès de son parti, la question commence à se poser: assisterions-nous à, tout au moins, le début de l'ombre d'une tentative de putsch tranquille?…
Mais même hormis cette question, une chose au moins est sûre: depuis trois semaines, le leadership de Mme Marois est loin d'être un long fleuve tranquille…
Bref, difficile d'échapper à l'impression que Pauline Marois arrivera dimanche à son Conseil national en quelque sorte coincée entre un Bernard Landry disant vouloir un référendum plutôt qu'un gouvernement péquiste faisant dans le rapatriement de pouvoirs d'Ottawa et le duo Legault-Facal sur le point de quitter leur vieux nid péquiste pour mieux s'envoler à droite et surtout, loin de la souveraineté comme objectif politique?…
Donc, on verra bien dimanche, de même qu'au cours des semaines qui suivront, si les appels d'aujourd'hui de la chef péquiste porteront ou non quant à la nécessité pour les péquistes de se «mobiliser» pour faire élire un «gouvernement souverainiste», mais sans engagement électoral à tenter de réaliser son option si elle devenait première ministre…
Or, de fait, rien de bien surprenant à ce qui se passe. Après tout, il est de ces vieilles rivalités d'ex-chefs et/ou ex-candidats à la chefferie qui ne semblent tout simplement pas vouloir s'estomper avec le temps… Il y a un peu dans tout cela quelque chose qui ressemble étrangement à des tentatives de miner le leadership de la chef actuelle.
Mais il reste aussi que, historiquement parlant, les chefs du Parti québécois ont toujours subi des «tirs amis» /sic/ du moment où ils ne s'engageaient pas résolument à tenter de réaliser son option. Pensons à René Lévesque après 1981, Pierre-Marc Johnson pour l'ensemble de son oeuvre, Lucien Bouchard lorsque les militants ne pouvaient plus nier qu'il ne travaillait pas très fort à créer ses fameuses «conditions gagnantes» et même Bernard Landry lorsqu'il obtint un vote de confiance qu'il jugea insuffisant pour rester…
Lorsqu'elle est devenue chef après le passage catastrophique d'André Boisclair, Mme Marois disait apporter dans sa «corbeille de la mariée» la «modernisation» de la social-démocratie, mais aussi l'abandon d'un engagement et d'un échéancier référendaires.
Il reste maintenant à voir si ce dernier tiendra la route jusqu'au Congrès d'avril 2011…
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/10/22/001-PQ-Landry-Legault.shtml
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Et tenez, si le sujet du leadership de Mme Marois vous intéresse, voici ma chronique du 14 octobre dans The Gazette:
http://www.montrealgazette.com/life/wake+call+Marois/3669512/story.html
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Et pendant ce temps…..
@ Photo: Globe and Mail.
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Bref, c'est à suivre….
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Addendum:
@ Dans La Presse du 23 octobre, ce texte de Pierre Châteauvert, ancien DG du PQ, se portant à la défense de Pauline Marois est certes partisan, mais contient aussi quelques rappels statistiques intéressants:
http://www.cyberpresse.ca/opinions/201010/21/01-4334843-marois-un-poids-pas-du-tout.php
Deux choses toutefois à noter:
1) Le fait qu'il se soit senti porté à écrire ce texte trahit tout de même une certaine inquiétude quant aux phénomènes que je décrivais hier dans le billet ci-haut;
2) Dans mon billet, je parlais de «tirs amis, une expression consacrée, mais dans son texte, M.Châteauvert parle carrément d'un «tir groupé» dont, selon lui, Mme Marois serait la victime… Intriguant…
Première réaction. Il y a ce sondage organisé par les magiciens de Crop que J.Legault n’a pas inséré dans son article.
http://www.vigile.net/Francois-Legault-prendrait-le
Correction à faire, une coquille. (…)
-Aux rumeurs persistantes de création (réation) d’un «groupe de réflexion» aux ambitions de parti politique par les ex-ministres péquistes François Legault & Joseph Facal s’est ajoutée aujourd’hui, à deux jours d’un Conseil national du PQ, une sortie fracassante d’un Bernard Landry s’opposant au refus de Pauline Marois de s’engager à tenir un référendum si elle prend le pouvoir. (..)
GUTS ….est ce qui manque..
Sur le sujet.
Questions.
-Remettre en question le leadership Marois au nom du refus d’un référendum sur la souveraineté?
-Remettre en question le leadership Marois au nom de son rejet populaire, de son bilan ministériel, par sexisme, de sa personnalité, de sa force d’autorité?
-L’auteur de l’article, J.L, n’a pas mentionné que B.Landry s’oppose au mouvement parti Legault-Facal.
-Opportun le Parti Legault ou l’intervention encore une fois nébuleuse de Landry au moment de la légitimation des écoles passerelles?
-S’interroger sur les motivations de Gesca-La Presse avec ce sondage cherchant à préparer deux voies de rechange à l’élection d’un gouvernement du Parti Québécois. Réélection du PLQ minoritaire ou élection du Parti Legault-Facal.
-Des souverainistes de sensibilité péquiste dont je suis qui appuient le PQ plus que sa cheffe ne croit pas que le mouvement Legault-Facal aligné sur la planète Lucien Bouchard ne puisse même agir pour abolir la loi 115 sur la passerelle scolaire. La souveraineté chez Legault-Bouchard n’étant plus qu’une ancienne référence disqualifiée. Le Parti Legault c’est entendu est pour le STATUT QUO national!
– Des souverainistes péquistes dont je suis ne sont pas dupes des difficultés de Pauline Marois et seraient prêts malgré que son leadership soit supérieur à celui d’A.Boisclair à faire réévaluation de sa position de chef. Considérant que les médias feront chœur autour de F.Legault C’EST ÉCRIT À L’AVANCE que SRC, TVA qui serait pro Legault vont faire la vie dure à Pauline Marois. Il serait temps que Gilles Duceppe pense faire barrage à la machine occulte Legault-Facal-Bouchard et à ce qui restera du PLQ chez les francophones.
Parfois, j’au de la sympathie pour les gens victime d’ingratitude populaire programmé par médias interposé.
Dans le cas de « matante Pauline », ce n’est plus de l’ingratitude, c’est carrément de la mauvaise foi, de l’impatience crasse et de l’injustice bien mélangé.
A ceux qui auraient la mémoire courte, Bernard Landry et son ego latin sont responsables de la chute du PQ et du premier succès de Jean Charest.
Landry, c’esr l’homme du chiffon rouge. C’est le chef qui a forcé les fusions en s’inspirant de Toronto, la ville reine. C’est l’homme qui a osé imposer les employés a pourboire de la pire des façons. C’est l’homme qui a dressé les employés au salaire minimum contre les assistés sociaux pour garder la classe moyenne tranquille durant toutes ses conneries.
Cerise sur le gâteau, c’est a la fois l’homme qui poussait l’excellente idée du dollars américain en se pensant plus intelligent que notre plus important partenaire commercial.
WTF?!
Putch mais putch égale.
Laissez cette femme s’exprimer, pour l’amour du saint-creme!
Je suis vraiment fatigué de ce manque flagrant de confiance que les militants continuent d’offrir a cette femme.
Franchement, c’est honteux.
L’impression qui persiste depuis plusieurs années, est celle d’un groupe de rêveurs en train de foutter un cheval déjà mort.
Trop de Péquistes sont incapables de faire confiance à leurs chefs qu’ils cherchent à discréditer sur toutes les tribunes dès qu’il ou elle est élu(e), ce qui va finir par les perdre.
Tous les ex-chefs du PQ en ont souffert, même M. Lévesque.
La grosse Presse se plaignait cette semaine que les gros noms ne se bousculent pas au portillons du nouveau parti. D’ou ce sondage pour convaincre les candidats qu’ils se joindraient à une parti de pouvoir.
La question qui se pose est de savoir pourquoi Gesca-La Presse est si empressé de voir ce nouveau parti advenir?
Simplement que face au discrédit complet du PLQ et la perspective d’une prise de pouvoir par un PQ sur lequel Paul Desmarais semble n’avoir aucune influence, les forces du statu quo panique.
Mais pourquoi paniquer si. selon M Landry, Mme Marois a largué la souveraineté. Parce que les forces du statu quo ont compris ce que bien des indépendantistes n »ont pas compris: Le Plan Marois loin de nous éloigné de la souveraineté, est le seul chemin qui nous y mène. Cela les forces du statu quo l’ont compris… c’est pourquoi ils sont si pressé avec cette stratégie qui ne vise qu’à diviser le vote francophone. Et leur permettre de garder le contrôle sur notre État pour continuer à le piller.
M Legault et Facal l’ignore t il.
L’article de Lessard plus complet sur le sondage magique sur un nouveau parti parce que c’est nouveau et parce que c’est un produit La Presse de Power Corporation.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201010/22/01-4334941-le-projet-de-legault-recoit-un-fort-appui.php
Si on le relit cet article sur le sondage, des problèmes de logique semblent s’en dégager.
(…) Si des élections avaient lieu cette semaine, l’hypothétique parti de François Legault récolterait pas moins de 39% des suffrages. C’est presque autant que le PLQ et le PQ réunis, qui récolteraient respectivement 21 et 22% des suffrages.
C’est au PQ que le nouveau parti fait un peu plus mal puisque 28% des électeurs péquistes et 22% des libéraux donneraient leur appui à François Legault. (…)
22% d’électeurs libéraux francophones seraient prêts à appuyer F.Legault c’est encore beaucoup d’appui virtuel appréhendé pour un ex péquiste. D’autres bizarreries sont à dénicher dans ce sondage..
Sur le fond de l’article de Josée Legault. Faudrait t-il croire que les souverainistes convaincus ou pressés peuvent espérer de l’intervention de B.Landry que le PQ pourrait s’engager à tenir un référendum sur la souveraineté. Comment? Dans quelles conditions? Avec quelle préparation et développement d’un projet bien conçu? Le PQ peut t-il improviser avec la souveraineté sur un coin de table comme ça en mettant l’accent sur le grand soir sans rédaction d’une constitution québécoise ouverte au débat démocratique déterminant les grands principes d’un Québec pays? Ou selon Josée Legault, l’urgence pour le Québec serait de réaliser la souveraineté le plus rapidement possible. La souveraineté à la pièce du PQ sous Marois et soutenu par G.Duceppe du Bloc ne serait qu’une pure sottise.
En réfléchissant sur l’article de J.Legault, trop d’aspects dans l’article ne sont t-ils pas soulevés en même temps alimentant la confusion.
Parti Legault ou pas le PQ sera encore légitimement là et ce sera le bordel électoral au Québec avec trois partis majeurs qui se divisent l’électorat francophone dans un parlementarisme britannique ouvert qu’au bipartisme! Pendant que Montréal s’anglicise à la vitesse V.
M. Paquet écrit : « C’est quoi votre alternative ? Souhaiter la réélection de M. Charest en vous abstenant de voter pour le PQ que vous discréditez ? Ou quoi d’autre ? »
N’enterrez pas ce cheval trop vite M. Paquet. Le cheval nouveau, pas encore parti pour partir, est encore à l’écurie sans que nous connaissions ses forces et même, s’il a bien 2 pattes de chaque côté ou les 4 pattes du même bord.
Pauline Marois se débrouille dans son rôle. Elle n’a pas néanmoins le chien, l’instinct du tueur régulier, la capacité par ailleurs de faire partager sa personnalité au peuple face à L’OFFENSIVE en COURS des DESMARAIS qui tentent de S’OFFRIR deux CHEVAUX de course pour battre le PQ. Les majuscules ne sont pas employées par plaisir, elles servent à mettre en scène que deux empires médiatiques vont faire courir leurs journalistes et pour F.Legault et pour le prochain chef libéral.
Les rumeurs persistantes comme quoi Québécor et Karl Péladeau seraient en arrière du Parti Legault demande l’ébauche d’une prise de conscience sur la machine de guerre anti souveraineté et anti patriotique qui est en cours. Power Corporation n’est pas seul en cause qui appuirait toujours le PLQ et en sourdine le Parti Lucide de Legault. Le PQ qui propose un programme évolutif sur la souveraineté, toujours au centre peut t-il réussir avec madame Marois à contrer cette double offensive de Power Corporation et de Québécor?
Au moment de cette réunion d’un groupe de droite extrêmiste avec cette rumeur du Parti Legault situé au centre droit, Le PQ en maintenant son programme en se positionnant au centre gauche devra peut être avec un autre chef répondre par la bouche de ses canons à cette double contre offensive qui jouera sur L’IMAGE.
Pendant que les forces du statu quo mettent en place leur stratégie, un bon nombres d’indépendantistes n’arrivent pas à comprendre que nous sommes dans un changement de paradigme et continue à tirer au flanc du seul véhicule qui peut y mener à la souveraineté.
Le paradigme qui a prévalu jusqu’à l’arrivée de Mme Marois au PQ était è l’effet qu’on arrive à la souveraineté en convaincant suffisamment de monde pour obtenir une décision démocratique majoritaire. Sans égard au forces qui s’y opposent. Cette approche est une leurre.
Ce qui mène à un changement de statut c’est un rapport de force favorable entre le Québec et l’État canadien. Et rien d’autre.
D’ou le changement de paradigme: Bâtir ce rapport de force.
Et c’est à partir de l’État du Québec que ce rapport de force peut se bâtir: D’ou le Plan Marois.
Ce que certains indépendantistes ne comprennent pas, les forces du statu quo eux le savent: Le déterminant de la politique c’est l’État.
M. Bouchard qui écrit : «le PQ, peut être avec un autre chef ».
Désolé de vous l’écrier mais, vous ne l’avez pas du tout comme souverainiste, si vous en êtes encore un.
Tirer sur son chef actuellement, en suggérant de le remplacer, est une tare de péquistes, depuis M. Lévesque, que vous avez attrapé, à moins que ce soit vous qui tentez de corrompe les péquistes à diminuer leur chef comme tous les autres avant.
M. Bouchard : « Pas l’écrier mais l’écrire » S’cusez !
Quelle est la motivation de Landry ? Où veut-il en venir ? Je lui rappel qu’un parti dans l’opposition n’est pas bien placé pour organiser et tenir un référendum sur la souveraineté. Aurait-il une crotte sur le cœur ou a-t-il un égo démesurément gros ?
Il y a dans le PQ des éléments qui ne sont pas capables de travailler avec d’autres si ce n’est pas leur opinion qui est mise de l’avant. Pouvons-nous intelligemment penser construire un pays avec une gang qui à la première occasion se plante des couteaux dans le dos ou s’amuse à se donner des jambettes. Devinez qui est mort de rire.
Les sondages indiquent une certaine réalité ou ils ne l’indiquent pas. Alors tenons un sondage où on évaluerait la possibilité que PQ prenne le pouvoir s’il promet de tenir un référendum sur la souveraineté le plus rapidement possible après son élection. Nous verrons bien le résultat.
Désespérant !
«La différence essentielle entre un jeune con et un vieux con réside dans le temps qu’il leur reste à être cons.»
[Jean Dion]
C’est avec oui l’État provincial du Québec existant qu’un certain rapport de force peut s’établir contre Ottawa en défendant des actions législatives, des décisions définissant sans l’ombre d’un doute le caractère national des Québécois, seul peuple de nature francophone à posséder le cadre d’une province canadienne ou l’équivalent aux É.U d’un État américain en Amérique du Nord. À partir de cela, préparer un référendum sur la maîtrise par le gouvernement du Québec d’un secteur clé comme les communications et la portion Québec de Patrimoine Canada est susceptible d’être gagnant et de créer une pression incroyable et contre Ottawa et la Cour suprême même car le juridique y compris canadien ne peut pas contrer la supériorité du mouvement politique soutenue par la décision populaire.
La stratégie du grand soir de l’indépendance n’a pas marché. Il est normal de changer le tir et là Power Corporation semble paniquer pas devant la défaite future des libéraux mais devant une victoire péquiste qui irait de l’avant avec cette voie et à cette condition bien sûr. En autant que P.Marois soit résolue à agir ou puisse être élue. Les réflexions de J.C.Pomerleau me semble pertinentes ce que certains souverainistes ne comprennent pas.
Alors là, les médias que je boycotte présentement par dégoût depuis leur indifférence face à l’adoption de la loi 115 vont donner un temps d’entenne à un parti brûlé comme le PLQ et surtout favoriser l’essor d’un parti qui va nous ruiner par l’augmentation des tarifs gouvernementaux et par son insensibilité nationale.
Les blogueurs progressistes et patriotes fédéralistes compris ont un devoir de s’insurger contre la manipulation médiatique, contre les futurs faiseurs d’image du type à la Robert Bourassa comme on a connu dans les années 70. Bourassa monsieur image nous à fait avec Trudeau le coup de la Brink’s on s’en souvient!
Et si on sortait pour un instant des sentiers battus pour envisager la situation sous un autre angle. Nos médias nous ont habitués de longue date à considérer que seul le Parti québécois était menacé de disparition (des columnists fédéralistes comme Chantal Hébert en ont fait leur spécialité au fil des ans).
Pourtant, si on y regarde de plus près, le parti au pouvoir est en passe de perdre toute crédibilité dans l’électorat francophone (à force de descendre le PLQ commence à ressembler au PLC-Q ). Évidemment, dans les circonstances, les vautours sont aux aguets. Des gens veulent sans doute quitter le navire, mais pour aller où? Chez Deltell? La secte anarcho-capitaliste de Maxime Bernier? En tout cas, pas au PQ, l’ennemi héréditaire.
Dans l’éventualité où Legault va chercher une bonne partie du vote libéral francophone (et du vote péquiste trop éloigné du centre pour être à l’aise avec le centrisme de Mme Marois), on peut se demander si une représentation hors-Montréal formée de deux partis souverainistes (PQ et QS) des fédéralistes mous de l’ADQ et de la patente à Legault (qui serait forcément plus nationaliste que le PLQ actuel) ne pourrait pas permettre de rebrasser les cartes au sujet de la question nationale.
Quant au commentaire de M. Landry. Comme de nombreux militants
@ Merci pour l’indication de la coquille! Quant à la référence aux propos de M. Landry sur Legault-Facal, elle est clairement dans le lien ci-haut menant à l’article paru ce matin dans La Presse sur ce même sujet.
Et quant au sondage, le site quebecpolitique.com en faisait ces quelques observations, mais «sous toutes réserves» selon leur propres termes:
http://www.quebecpolitique.com/2010/10/sondage-crop-doctobre-2010/?utm_campaign=&utm_medium=twitter&utm_source=twitter
Bonjour
Pour aller loin en mer, il faut ménager sa pagaie. (Proverbe mauricien)
Les bourrasques de vent ne signifient pas nécéssairement la tempête. Si les québécois se laissent attirer facilement par le champ des sirènes, Pauline Marois a montré qu’elle peut naviguer en troubleen évitant les récifs de la Commission Bastarache et le champ des sirènes des Lulus.
Bataille navale.
« Alors qu’Il se présentait devant la passe dite El Freo, le cotre La Mulata de huit canons a été attaqué par le brick-goélette anglais Untaded de douze canons, qui, s’était approché en arborant fallacieusement le pavillon français, a tenté de s’emparer de lui.
Nonobstant la différence de tonnage, il a soutenu la cannonade très vive, qui a causé de grands dommages aux deux parties, ainsi qu’une tentative d’abordage des anglais. Lesquels on réussi à mettre trois hommes dans le cotre où ils n’ont trouvé que le trépas et ont été jetés à la mer. Les deux navires s’étant séparés, le combat s’est poursuivi avec acharnement pendant une demi-heure jusqu’à ce que La Mulata, en dépit du vent contraire, eût pu franchir la passe et se retrouver de ce côté grâce à une manoeuvre notoirement risquée consistant à s’engager dans le passage du milieu avec seulement quatre brasses de fond en son centre et très près du récif de la Barqueta; manoeuvre des plus périlleuses qui a laissé l’anglais sur l’autre côté, son capitaine n’osant poursuivre plus avant du fait des conditions de vent et de l’incertitude du fond. »
« Comme toujours tu as trompé cet innocent, et tu as gagné par des artifices. » Appollonios de Rhodes.
P.S. La bataille navale ci-haut mentionnée provient du roman Le cimetière sans nom d’Arturo Pérez-Reverte.
La maladresse et l’incompétence ne vont pas nécessairement de pair: ainsi Pauline Marois n’est pas Tony Tomassi…
Si le PQ, ses militants et la majorité des Québécois sont incapables d’apprécier le difficile et ingrat travail de la chef de l’opposition et sont incapables de voir au delà de ses faux-pas… alors là les amis on est mal barré!
So what si elle a une grosse maison la madame? So what si elle porte du Chanel la madame? Son engagement passé et présent ne se dément pas. La madame est maladroite OK, mais elle est crissement plus engagée socialement que son ancien collègue devenu « scab » ou que celui qui déshonore actuellement, et un peu plus chaque jour, la fonction de premier ministre du Québec…
Qu’au Québec on marche pour un club de hockey, pour un colisée, pour une radio patentée ou pour dénnoncer la fusion de Ville d’Anjou à Montréal… Que 200,000 personnes manifestent contre la guerre en Irak, mais que personne ne se mobilise pour notre langue – la première expression de notre culture – … me désole et me donne, de plus en plus, des envies de migration…
N’est-ce pas madame Marois qui s’est engaggée à annuler la loi 115 advenant une élection du Parti Québécois?
Rien que pour ça, elle a mon vote…
Trop de chefs (ou ex, bavards sinon…) et de moins en moins d’indiens. Le salut n’est pas nécessairement à droite. Il faudra revoir la mission de l’État, voir ce qu’il devrait faire, comprendre ce qu’il peut se permettre de faire, l’annoncer et, après les élections, le faire.
Une observation:
B Landry est suicidaire.
Un constat:
B Landry se sert de ses sous-marins néo-cons (Legault-Facal et al.) pour torpiller le leadership de P Marois, dont on chuchote depuis longtemps que son flair et son jugement politiques lui font régulièrement défaut, ce qui pourrait s’appliquer aussi a ce papy-flingueur nostalgique du temps de Keynes, de Hayek, de Pearson, d »Eisenhower, Khroutschev, De Gaulle, Churchill, d’Hammarskjöld et d’U Thant, un temps révolu, quoi.
Un autre constat:
La mouvance souverainiste se disperse comme une tache d’huile au contact du détergent depuis que le PéQ n’a pas su retenir ses éléments les plus turbulents, mais aussi ses plus militantEs motivéEs partiEs s’égarer dans l’extrême-gauche chiâleuse, improductive, irréaliste et jusqu’au-bout-iste de la chimère Sr Françoise Kadhir.
Le meilleur moyen d’aller nulle part politiquement, économiquement, constitutionnellement et nationalement, c’est de constamment tourner en rond.
Le Parti Québécois, c’est en quelque sorte un embouteillage d’autos-tamponneuses – avec sièges éjectables (inclus en équipement standard)…
Beaucoup de bruit et très peu de kilométrage.
J’ai bien apprécié votre texte, M. Boudrias.
Quand à moi, M. Landry a gagné le droit de se taire. Ma mémoire incertaine me rappèle que lorsqu’il était au pouvoir, il attendait lui aussi les conditions gagnantes. Alors! De quoi je me mêle?
MM Lévesque et Parizeau se sont lancés à l’eau. M. Lévesque en craignant avec raison l’échec; M. Parizeau en espérant contre toute attente le succès. On connait la suite.
M. Landry a perdu toute crédibilité en ce qui me concerne. Lui, ce fils spirituel autoproclamé de René Lévesque, s’est prononcé contre la nationalisation des éoliennes, et appuie, à chaque fois que l’occasion se présente, l’entreprise privée contre l’entreprise d’état. Ce faisant, M. Landry n’est plus respectable, et ce qu’il dit, désormais, m’indiffère royalement. Aux autres d’en faire autant. C’est tout ce qu’il mérite.
M. Lévesque pensait peu de bien de M. Landry, lire sa biographie, et on sait maintenant pourquoi.
@ Dans La Presse de ce matin, ce texte de Pierre Châteauvert, ancien DG du PQ, se portant à la défense de Pauline Marois est certes partisan, mais contient aussi quelques rappels statistiques intéressants:
http://www.cyberpresse.ca/opinions/201010/21/01-4334843-marois-un-poids-pas-du-tout.php
Deux choses toutefois à noter:
1) Le fait qu’il se soit senti porté à écrire ce texte trahit tout de même une certaine inquiétude quant aux phénomènes que je décris dans le billet ci-haut;
2) Dans mon billet, je parlais de «tirs amis, une expression consacrée, mais dans son texte, M.Châteauvert parle carrément d’un «tir groupé» dont, selon lui, Mme Marois serait la victime… Intriguant…
Le Parti Québecois n’a pas le choix il doit bouger à gauche au centre et à droite en renforcisant la coalition indépendandiste et alors les divisions commandées à droite et à gauche par les commandités connus nuiront à Charest au liieu de nuire au PQ
J’aime bien Pauline Marois. C’est une personne simple, chaleureuse, à l’écoute des autres — à des années-lumière de l’espèce de caricature de Castaphiore qu’on en fait dans les journaux, ou d’incompétente hystérique et hautaine que ses adversaires politiques répandent allègrement.
D’accord, elle manque un peu de charisme, mais certainement pas d’expérience ni d’intégrité. Je trouve qu’elle mériterait d’avoir sa chance, et je pense qu’elle pourrait agréablement nous surprendre dans le rôle de première ministre.
Qu’elle fasse l’objet d’un « tir groupé », cela me paraît incontestable; mais je ne suis pas certain que l’attaque origine de son propre parti, quoi qu’on en pense.
C’est dans la nature même du PQ de critiquer ses chefs et de remettre en question les grandes orientations du parti. C’est son chef fondateur, René Lévesque, qui l’a voulu comme ça — même si, de son propre aveu, il a vécu chacun des congrès du PQ auxquels il a pris part comme une véritable séance de torture. Il ne faut pas oublier que ce parti est né d’une coalition de personnes issues d’horizons très divers, les unes très à droite, les autres très à gauche, la plupart de centre droite ou de centre gauche, unies par l’objectif commun de l’indépendance nationale. Il est donc normal que les idées et les points de vue s’y affrontent. On peut reprocher bien des choses à René Lévesque, un homme qui a finalement vécu plus de cuisants échecs que de grandes victoires, mais tout le monde, y compris ses plus farouches adversaires, reconnaît qu’il était un grand démocrate, toujours respectueux de la volonté populaire, et aussi digne dans la défaite que dans la victoire. Voilà pourquoi il est vénéré de pratiquement toute la population québécoise et même d’une bonne partie du Canada anglais.
C’est dans cette optique qu’il a voulu ce parti ouvert, démocratique, transparent — très différent des autres partis, fortement hiérarchisés, où les militants n’ont guère l’occasion de se faire entendre que dans les courses à la chefferie, et où il est fort malvenu de critiquer les chefs et les éminences grises ou de contester les positions officielles. À preuve : la crise actuelle du PLQ au pouvoir ne suscite guère de critiques parmi les membres de ce parti en chute libre. Si c’était le PQ qui se trouvait dans cette situation, on entendrait hurler des péquistes en furie de l’Abitibi à la pointe de Gaspé.
Bref, ce parti a les défauts de ses qualités et les qualités de ses défauts. À mon sens, il est injuste de le juger à l’aune des autres formations politiques, parce qu’il ne fonctionne pas de la même façon. Et c’est très bien ainsi, selon moi. On ne peut pas proposer un changement aussi radical que la construction d’un nouveau pays tout en cultivant le secret et l’opacité.
En revanche, la transparence du PQ l’a souvent desservi, parce qu’elle le force à jouer cartes sur table pendant que les autres peaufinent leurs stratégies dans l’ombre. Au PQ, la dissidence peut et doit s’exprimer ouvertement, alors qu’ailleurs, il faut trois ans à un ex-ministre pour oser lancer quelques timides pointes à l’endroit de son ancien chef (suivez mon regard)…
Pour en revenir à Madame Marois, même si je ne suis pas convaincu par son plan d’accession à la souveraineté « par la bande », je serais enclin à laisser la chance au coureur. Après tout, force est d’admettre qu’un nouveau référendum serait suicidaire à l’heure qu’il est. Et si c’était l’actuelle chef du PQ qui avait raison, après tout?
Comme plusieurs l’ont justement souligné ci-dessous, il est clair que les médias des groupes Gesca et Québécor mènent le bal contre Pauline Marois. Toutefois, cette stratégie pourrait fort bien se retourner contre eux. Souvenez-vous du second mandat de Pierre Bourque à la mairie de Montréal : au début de la campagne électorale, il traînait de la patte dans les sondages et les médias, la grosse Presse à Desmarais en tête, ne perdaient pas une occasion de le ridiculiser et de le traîner dans la boue. La manoeuvre était si grossière que pour finir, les électeurs ont trouvé cet acharnement suspect et on réélu le maire Bourque haut la main!
Si Pauline Marois peut garder la tête hors de l’eau pendant l’année ou deux qui nous séparent des prochaines élections au Québec, il se pourrait fort bien qu’elle bénéficie d’un phénomène comparable, et que le bon sens finisse par l’emporter sur l’arbitraire et le mensonge. C’est la grâce que je lui souhaite… et que je nous souhaite à tous. Même si, je le précise, je ne suis pas, n’ai jamais été et ne serai jamais membre du PQ — ni d’aucun autre parti, d’ailleurs.
La prochaine fois, Madame Marois aura quand même mon vote.
Quant au rôle de Bernard Landry dans tout ça… C’est aussi dans la nature du PQ que ses anciens chefs viennent se positionner dans les grands débats qui secouent le parti… et disons que certains anciens chefs vieillissent moins bien que d’autres.
Une intervention énergique de P.Marois au Conseil du PQ. Les députés comme la cheffe se sont prononcés contre le projet Legault.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/298697/conseil-national-du-parti-quebecois-marois-sermonne-legault-et-landry
Ma position sur P.Marois en déçoit plusieurs. P.Marois est un bon leader sur le plan organisationnel, si elle a fait des erreurs en tant que ministre, elle en a fait aussi de bonnes choses. Les garderies à sept dollars c’est une bonne politique pour la natalité qui devrait être rappelé plus souvent. Le problème de P.Marois c’est sa capacité de ne pas seulement obtenir du respect c’est celui d’être capable également de se faire aimer davantage de la population voire là je touche un tabou d’être capable de se faire élire P.M en tant que femme politique. La caricature de la Castafiore ne témoigne pas tant sur la personne de P.Marois que sur une relative misogynie existante tout de même sur une femme qui aspire au premier poste au sommet de l’État.
En accord avec la présence des femmes en politique, je me méfie de ces hommes et électeurs imbéciles qui jetteront leur dévolu sur un F.Legault ou n’importe qui plutôt que de voter pour une femme.
En politique, là encore je suis cru et vulgaire, il faut toujours tenir compte de l’analphabétisme politique ou de l’analphabétisme tout court dans une portion importante de la population. La proportion de gens qui votent dans l’ignorance des enjeux n’est pas négligeable et ce sont ces gens là qui font avorter des élections. J.J.Charest n’est t-il pas la preuve de ce que des électeurs incompétents sont capables de faire.
Il y a des opinions choquantes qu’il faut aussi exprimer.
Petit mot poli du côté de C.Perrier. Regardez monsieur du côté des forces du statu quo, il y a là un ménage très important qui doit être fait.
@Alain Cormier
Votre analyse, M. Cormier, est tout à fait intéressante. Mais ce qui m’intrigue est l’expression :« c’est dans la nature […] du PQ de […]». À quoi peut bien tenir cette propension à saboter, d’une façon ou d’une autre, ce qui ou ce quoi semble se démarquer à un moment ou un autre au sein de ce parti ? En fait manquerait-il au sein du PQ d’un certain ciment qui serait de nature à assurer la cohésion de ses membres.
Se pourrait-il que si le PQ avait cette cohésion et n’était pas l’otage de saboteurs toujours prêts à lancer une grenade pour oui ou pour un nom, des personnages comme Legault ou Facal seraient encore au sein du parti et accepteraient d’y faire, le moment venu, une lutte pour le leadership. L’accession à la tête du PQ a toujours été considérée comme étant suicidaire. Alors il semble plus approprié, moins autodestructeur, moins suicidaire pour certains de mener le combat à l’extérieur du PQ.
J’avais pensé que passer quelque temps dans l’opposition aurait pu changer les choses pour PQ, le guérir de sa principale tare, son autodestruction. Mais ça semble un mal incurable, un cancer qui de rémission en rémission, fini toujours par avoir le dernier mot.
«La mort n’est, en définitive, que le résultat d’un défaut
d’éducation puisqu’elle est la conséquence d’un manque de savoir-vivre.» [Pierre DAC]
Le PQ est un parti cannibale. Ils se mangent entre eux. Au sujet du nouveau parti il y a quelques jours, Marois disait: « Ce sont des oui-dires, on verra bien ». Le ton n’est plus le même aujourd’hui: « Ce sont les nouveaux Libéraux »!! Aie! Alerte rouge! Démonisons maintenant!
Personnellement, si cette formation peut empêcher une majorité Péquiste à la prochaine grande débandade, ils ont mon vote d’avance…
Ca paraît qu’on est à la mi-mandat, by the way: La ferveur Souverainiste est toujours à son maximum pendant cette période et dès qu’on va entrer en mode électoral, vous allez voir, ca va s’estomper, histoire de vouloir projeter une image de ‘bon gouvernement », pour rassurer les matantes.
On est pas sortis du bois.
P.s, vous ne trouvez pas que Landry a l’air de dire « Vous me regrettez, hein »?
Ciao!
Bravo monsieur Cormier et merci de partager avec nous votre analyse de la chef de l’opposition officielle…
En rappelant le fait que le PQ ne ressemble en rien au PLQ et surtout en soulevant l’idée de la dissidence; vous m’avez rappellé qu’il y a plusieurs années, un ami militant m’avait invité au congrès de l’aile jeunesse du PLQ… J’en ai retenu que la dissidence n’y avait pas sa place… mais alors là pas du tout.
Une expérience formative et éclairante en y repensant bien.
salutations,
Définition récente de ce que serait le projet-parti Legault: -Il réunirait une coalition de personnalités de différents horizons et aurait pour leader François Legault, ancien ministre du Parti québécois. Sans avoir la souveraineté comme objectif, le parti se positionnerait comme très nationaliste et de centre droit.-
Tiens c’est nouveau, il semblait que ce parti voulait retrancher toute la question nationale de son éventuelle gouvernance du Québec. C’est que la première version d’un projet est pourtant toujours la bonne la plus sincère, il y a de quoi douter du changement.
Étant donné que selon les magiciens de CROP, ce parti inexistant pourrait prendre le pouvoir avec l’appui de 42% des francophones, 26% chez le PQ et 19% chez les libéraux.
L’équipe Legault supporté par de hautes sphères aurait donc réajusté le tir.
Dialogue imaginaire et plausible entre Legault et Facal.
-Joseph (Facal), tu crois qu’on est allé trop loin dans notre désir d’évacuer la question constitutionnelle dit François Legault-.
-Certainement répond Joseph, j’avais pourtant dit à Lucien (Bouchard) que d’évacuer la langue, les conditions du vivre ensemble, l’identité ce serait trop pour la base de notre électorat logé dans les classes moyennes francophones.
François réagit à son tour. -Joseph, je reconnais que notre parti ne devrait pas finalement répéter l’erreur de l’ADQ qui a évacué la question du Québec entre 2002 et 2007 à un point tel qu’il a fallu la question des accommodements pour que le parti de Dumont gagne l’opposition officielle. –
-Effectivement François, la souveraineté on la met dans le placard mais gardons nous une gêne envers à peu près la question identitaire québécoise. Nous pourrons toujours maintenir la flamme de l’identité québécoise sans trop l’allumer, Lucien notre mentor ne nous a t-il pas démontré comme premier ministre que nous pouvions en tant que politiciens nationalistes symboliser la sécurité nationale sans agir, sans établir de correctifs ou d’amélioration à la loi 101 déjà à l’époque fortement ébranlé par les tribunaux!
-Juste Joseph, répond François, il s’agira pour notre possible gouvernement d’évaluer la situation linguistique sur une période de 15 mois. Peut être même pourrons nous nous épargner l’effort pénible d’abolir la loi 115 si rien d’alarmant ne se pointe dans des études souvent trop criardes pour apparaître crédibles.
-Tu sais François, notre effort consistera surtout à établir les conditions gagnantes d’une bonne administration des finances publiques et de la redéfinition d’un individu québécois plus productif, devenu lucide parce qu’enfin libéré d’états d’âmes stériles.-
C’était le dialogue des deux larrons pour être méchant.
Conclusion de ma pièce de théâtre de deux sous, le projet-parti Legault devrait ressembler à une boîte de céréales Corn Flakes avec des petits cadeaux à l’intérieur! En attendant, réjouissons nous, J.Facal n’est plus certes souverainiste néanmoins toujours nationaliste.
http://www.vigile.net/La-bavure
Québec politique dit ceci du sondage Crop, les hyper liens ont leurs limites: (…)
-La Presse, Le Soleil ont publié ce matin les résultats du sondage CROP du mois d’octobre. Nous avons hésité avant d’y consacrer un article car les informations qui y sont rapportées sont parcellaires, que le libellé des questions n’est pas rapporté fidèlement et qu’n’y a aucun rapport d’analyse pour contre-vérifier. Pour tout dire, nous avons l’impression d’être les dindons de la farce en rapportant des demi-données sur des questions pas trop claires sans trop savoir comment les données ont été colligées.- (…)
http://www.quebecpolitique.com/2010/10/sondage-crop-doctobre-2010/?utm_campaign=&utm_medium=twitter&utm_source=twitter
Pauline Marois est un boulet pour le Pq, n’en déplaise à monsieur Châteauvert. D’ailleurs, ce monsieur était conseiller du Pq sous Bernard Landry qui fût de tout évidence l’un des premier ministres les plus mal conseillé de l’histoire du Québec, avec le résultat que, contre toute attente, Jean Charest a pris le pouvoir.
Pauline Marois ne passe tout simplement pas dans l’opinion publique. Elle appartient au passé. Fusion municipale, mises à la retraite massives, déficit zéro, piètres réformes de l’éducation, bref, de graves erreurs qui lui colle à la peau.
« Elle contrôle le parti comme jamais auparavant » nous dit monsieur Chateauvert. En effet! Tellement que celui-ci est exsangue de ses éléments les plus dynamiques. Madame Marois est incapable de ralier le mouvement souverainiste derrière elle. En lieu et place, elle a préfèré s’en débarrasser.
En définitive, elle est peut-être chef, mais elle n’a rien d’un leader charismatique capable de gavaniser les forces vives qui sont nécessaires à l’aboutissement du projet de pays. Elle n’est donc là que pour satisfaire ses ambitions de Madame, c’est-à-dire devenir première ministre.
Ce genre d’ambition personnelle n’intéresse pas les Québécois. La politique est devenue une forme de « Star Académie ». Les programmes sont très peu connu et les élections sont davantage un concours de popularité que d’autres choses.
Dans ce contexte, seul un très grand leader peut vaincre à coup d’idées. Car n’oublions pas que l’électorat vote d’abord contre un gouvernement et non pour un parti ou pour un programme. Voilà pourquoi Pauline Marois et son désir de consécration n’ont plus leur place.
(…) Elle n’est donc là que pour satisfaire ses ambitions de Madame, c’est-à-dire devenir première ministre. (…)
Au delà de l’effort argumentatif réel de M.Lévesque sur le pourquoi de son rejet de Pauline Marois. Cette phrase en dessus n’en témoigne pas moins par le prisme de l’interprétation populaire des perceptions qui se font sur les politiciens.
La cruauté ah! De la perception de l’image des politiciens qui fondée ou pas s’accroche sur certains d’entre eux. On a souvent fait métaphore de Monsieur pour Jacques Parizeau cela lui à moins nui il apparaît que le
-madame- pour Pauline Marois.
Qu’importe, Pauline Marois n’est pas nulle dans son rôle, comme P.M, elle ne peut que faire mieux que Charest. Le fond de la situation c’est: Peut t-elle faire la lutte contre Legault et secondairement à un nouveau chef libéral? Peut t-elle faire déplacer le citoyen-électeur pour voter le jour de l’élection? L’abstention électorale avantage toujours le PLQ ou le parti le plus conservateur.
La politique contient sa complexité. Si l’engagement d’un parti progressiste mobilise le citoyen. L’absence d’un parti de gauche engagé sur la souveraineté à 150km à l’heure doit t-il pour autant favoriser par l’abstention, la réélection libérale ou l’élection du parti sur papier, Legault.
Doit t-on pour autant oublier l’existence du chef libéral actuel, J.J.Charest P.M de l’arrogance et de Je Gouverne le Québec pour moi et ma clique!
Entre la Pureté du politique et l’Impureté politique ça ne sert à rien de se perdre non plus.
J’aimerais savoir si M.D.Lévesque a une meilleure idée du B.Q et de Gilles Duceppe. Oui, non?
En réponse à Monsieur Bouchard
Si Charest démissionne et qu’une Nathalie Normandeau se pointe le nez au PLQ, ou encore si Legault se présente avec une équipe, les Québécois délaisseront le Pq encore plus si Madame Marois en est toujours le chef.
Le Parti québécois n’a toujours été rien d’autre qu’une alternative pour la population. On a élu le Pq mais rejeté son projet. Et tout ce que le Pq a fait comme gouvernance provinciale lui a atrocement nuit d’un point de vue électorale. Des gens votent encore contre le Pq en raison des fusions. C’est tout dire!
Quand ce parti aura-t-il un chef assez courageux pour parler exclusivement de souveraineté et pas seulement dans les conseils nationaux mais partout et en tout temps? Je l’ignore.
Pour ce qui est du Bloc Québécois, il perd son temps depuis des années. Les députés devraient faire comme André Arthur. Aller chercher leur chèque et revenir au Québec non pas conduire un autobus mais bien pour faire la promotion de la souveraineté. En lieu et place, ils perdent leur temps sur d’obscures commissions parlementaires fédérales qui ne servent à rien car jamais elles ne changeront ce système pourri et corrompu.
Premièrement je crois que Bernard Landry est encore frustré d’avoir donner sa démission comme chef du parti et depuis ce temps ses déclarations démontre bien cette frustration. Landry est un souverainiste de la première heure, sincère et loyal mais il semble mal vieillir et son obsession pour un prochain référendum rapide est pour le moins suicidaire. Imaginons un gouvernement du PQ élu minoritaire avec une PM impopulaire s’empresser de faire un référendum !!!! Landry est un grand narcissique tout comme Bouchard, des types qui ont eu la chance de continuer l’œuvre de René Levesque et ils ont échoués !
Pauline Marois a beaucoup de qualités mais ne semble pas avoir celles qu’il faut pour diriger le PQ en cette période ou le monde politique au grand complet est discrédité par les populations . Par contre accuser les membres du PQ d’être dur et parfois despotiques envers leur chef est pour le moins ridicule. Contrairement au PLQ ou le chef est tellement autoritaire que les membres et les sous-fifres de celui-ci tremblent juste a l’idée de parler contre l’autorité Suprême qu’il représente! Au PQ les gens sont plus libre de s’exprimer. Faut comprendre qu’au PLQ le vrai chef est ailleurs et que les membres du parti marchent toujours les fesses serrées ! Pensez-vous sérieusement que les membres du PLQ sont encore fier et derrière leur chef John James Charest ? Dans ce parti l’hypocrisie fait aussi partie de la culture d’entreprise !
Actuellement, dans cette atmosphère de corruption, la majorité des gens regardent ailleurs que dans les vieux partis en espérant trouver la perle rare comme semble représenter le pseudo-nouveau parti de Legault ! Que les membres du PQ essaient de convaincre la population de la compétente de Pauline est tout à fait normal mais le résultat ne semble pas leur donner raison. Je suis un souverainiste libre et j’ai toujours voté pour le PQ mais force est d’admettre que l’impopularité de Madame Marois face a un gouvernement du PLQ en déroute est pour le moins problématique et qu’advenant une victoire très minoritaire de PQ rien ne sera gagné, surtout pas un référendum précipité de façon irresponsable. Je parle bien sûr d’une victoire minoritaire du PQ ce qui est pour le moins un scénario » positif » car actuellement tout porte à croire que le PQ pourrait aussi se retrouver encore dans l’opposition ou simplement en troisième position.
Les souverainistes ici, tirent dans le dos de leur chef Mme Marois. C’est celui ou celle qui aurait les meilleurs arguments. La même chose s’est passée avec tous les chefs du PQ depuis M. Lévesque, ce qui est un manque d’esprit pratique que de tenter de sortir son chef dès qu’il ou elle est élu(e).
Aie, l’adversaire c’est le PLQ, sauf pour les fédéralistes !
Pour contrer les divisionnistes fédéralistes Pauline Marois doit former immédiatement un trumvirat gauche centre droite en leur coupant l’herbe sous les pieds .
Ex.: Drainville, Marois Landry
Alors Pauline Marois briserait son manque de charisme comme avait fait Parizeau avec Dumont et Bouchard .
autre triumvirat + Duceppe, Marois Drainville
@Gilles Bousquet
Je suis un souverainiste libre et je ne tire dans le dos de personne . Je constate tout simplement ! Madame Marois ne m’impressionne pas et je n’ai pas l’intention de me transformer en meneuse de claque pour une équipe qui semble en arracher sur le terrain et ne pas vouloir remédier à la situation !
» Dans une saison, vous pouvez perdre un match, mais, tant que vous n’en perdez pas trop, vous pouvez toujours gagner le Superbowl. »
R.J. Ellory, Les anonymes.
Le PQ n’est guère plus qu’un gang de provincialeux nationaleux qui, depuis le départ de Jacques Parizeau, n’a qu’un seul intérêt, le pouvoir. Ce parti n’est plus que l’ombre du parti de l’ère Lévesque-Parizeau qui ,dans la foulée de la Révolution tranquille, réunissait les forces vives de tout le Québec pour faire l’indépendance. Le seul échec du tandem Lévesque-Parizeau aura été le vol des résultats du dernier référendum par les magouilleurs fédos, Jean Chrétien et sa suite de traîtres. Quelle désolation depuis LuLu « Soupe au lait » Bouchard ! La relève de politicien(e)s et militant(e)s du PQ, après l’éviction de ce qui restait de forces vives dans ce parti par LuLu, ne représente plus politiquement, à mes yeux, que le fantôme de la défunte Union nationale qui « slogan-ait », sous Daniel Johnson (père), « Égalité ou indépendance », une coquille vide.
Il y avait, au plus, quelques milliers de personnes à la marche contre la Loi 103\115. Quelle conclusion s’impose?
La réponse : l’indifférence. L’épuisement. Pour le moment.
Nous vivons, ces dernières années, un passage à vide. Les gens souffrent d’une écoeurantite aigüe de la question nationale, de la langue.
Tout n’est pas perdu. L’heure n’est pas venue, voilà tout. Avant l’heure, ce n’est pas l’heure. Après l’heure, ce n’est plus l’heure. L’heure c’est l’heure.
Pour le moment, entretenons la flamme, la veilleuse, et le moment venu…
Salut M.Gingras
Et comment croyez-vous que John James le sait que le monde est écoeuré de la langue?
Premièrement en nommant une ministre provenant du Nouveau-Brunswick où là-bas, on se bat pour le bilinguisme.
Deuxièmeme en recourant aux sondages internes qui lui donne le poul de la population, la caisse libérale pleine de plusieurs millions ne sert pas qu’à lui payer les extras de son salaire sous la table.
Et enfin, en nous écoeurant de tout, comme il sait si bien le faire.
Voila ce qui arrive quand les gamins s’aventurent à courir l’Halloween dans une impasse… de Westmount.
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/decorations/comment-page-1/#comment-31371
Pour mériter une bonne dose de crédibilité, quand on se met dans la position du critique radical, soit celle que semble vouloir acquérir M. Landry, il faut qu’auparavant le critique ait assumé ses choix. Or, quand on a démissionné de son poste, en faisant la moue, tout ça par ce qu’on ne récoltait pas au moins quatre-vingt pour cent des appuis en sa faveur, cette crédibilité en est fortement entachée en ce qui concerne la position du critique radical. Qui plus est, si les médias qui nous courent après et que l’on ne tient pas à distance raisonnable, ou qui sait, que l’on courtise peut-être, nous fournissent à tout bout de champ un miroir dans lequel on recherche son image, il se pourrait que le manque de crédibilité se double d’une image narcissique de soi. Cette analyse vaut aussi pour d’autres critiques que la sagesse populaire a tantôt qualifiés de «belles-mères ».
Alors, mis à part ces irritants ad hominem, il en est d’autres, encore plus graves et plus fondés, qui disent au bon sens qu’il faut attendre les pas de l’adversaire avant que de révéler sa stratégie propre. Les libéraux aux abois et les commanditaires de la droite qui tentent de crâner pour nous paraître plus surs d’eux-mêmes qu’ils ne le sont en réalité, nous invitent à la plus grande prudence en matière de critique et de stratégie. À bon entendeur, salut.
L’actualité fait ressortir beaucoup de distorsion, de chaos politique appréhendé au Québec.
-La rumeur met l’emphase sur le mouvement Réseau Liberté-Québec à la droite du projet Legault-Facal pourtant déjà bien logé à droite réunissant des noms d’illuminés du type É.Duhaime, M.Bernier, J.Filion, J.Brassard G.Delteil. Mouvement libertaire qui ne gène pas de s’associer à des mouvements canadians comme L’Institut Fraser et le Manning Center. Québécor associé à une nouvelle chaîne de droite canadienne était aussi présent à l’événement par un kiosque.
-Le projet Legault-Facal lui n’en n’est pas moins identifié à la droite centriste plutôt que libertaire, ce qui ne change pas nécessairement grand chose sur le fond d’une mouvance idéologique qui se détermine comme une vérité sacrée sans tenir compte de la faillite des économies dérégulées depuis 2008 qui sont synonymes de capitalisme financier vertigineux.
-Mouvance de droite québécoise prétendument dans l’opposition qui essentiellement veut liquider une question nationale non réglée en la glissant sous le tapis pendant qu’un gouvernement libéral de droite privatise les droits et l’accès des ressources tout en entretenant un réseau d’affaires (corruption) autour de lui.
– Un Parti Québécois devenue symbole et bouc émissaire d’une révolution tranquille honnie subirait de nombreuses pressions de certains courants précédemment nommés et de manière voilée de la part de médias privés ou de celui dont le financement public est fédéral afin d’être invité à la dissolution parce que passé date.
À première vue, une telle convergence d’intérêts à droite cela fait collusion ou complot appelez ça comme vous voulez. Si la convergence économique existe bel et bien, on le sait, elle est ouverte également à toutes les collusions. Il faudrait donc éclaircir en dehors de la neutralité conformiste au statu quo de Radio Canada, les rôles respectifs des deux grands empires médiatiques au Québec: Power Corporation et Québécor qui malgré les apparences de conflit violent entre les deux entreprises n’en donnent pas moins l’impression qu’ils sont des scorpions associés dans cette mouvance de droite faisant l’impasse sur la question de l’avenir du Québec et faisant chœur pour assurer la poursuite du démantèlement du modèle québécois entrepris maladroitement mais entrepris tout de même par le gouvernement de J.J.Charest depuis 2003.
-La question pour le mouvement de droite virtuellement le plus sérieux celui de Legault-Facal. En quoi ce projet dans l’ombre dont la rumeur est assourdissante se distinguerait de la nature profonde du gouvernement libéral actuel depuis sept ans? Si ce n’est de poursuivre une gouvernance faite sur mesure pour des intérêts privés confondus abusivement avec l’intérêt public des Québécois?
– Cette mouvance de droite dont on devine certains liens secrets entre les camps Legault-Facal-Bouchard et R.L.Q se donne telle mission de faire imploser le PQ ou son émergence si autre que virtuelle pourra faire éclater le PQ?
-Autre hypothèse. Toutes ces rumeurs autour d’une mouvance de droite qui s’agiterait avec fracas ne serviraient telles qu’à déstabiliser le PQ, à entretenir l’instabilité dans le PQ!
Les choses ne sont pas si simples. Il y a oui de l’analphabétisme politique au Québec. Il y a aussi des gens connaisseurs des enjeux sur tous les plans qui ne se feront pas embobiner si facilement par les rumeurs sur ce qui n’est que du marketing politique à l’origine suspecte.
Dans le contexte actuel des trois dernières semaines au Québec, il apparaît que l’abstention électorale, le cynisme, le désengagement politique ne serviront chez les Québécois que les plus grands desseins de ces forces obscures qui grenouillent principalement autour du PQ ciblé précisément. Les souverainistes convaincus impatients crachant sur le PQ incapables même d’opter pour Québec Solidaire comme deuxième choix préférant rester chez eux le jour d’une élection devraient considérer si leur aigreur sera encore utile devant l’offensive d’une telle réaction de droite au Québec avec fenêtre ouverte pour le statu quo national et la régression sociale.
En ce qui regarde Pauline Marois. Sa principale force comme chef se trouve dans sa capacité de maintenir une stabilité dans le PQ de lui assurer une cohérence quoiqu’on en pense de celle ci. Si dans quelques mois, le Parti Legault-Facal se matérialise, que la popularité de P.Marois ne s’améliore pas, le PQ n’aura d’autre choix que de se rendre à l’évidence que Pauline Marois ne peut gagner une élection que par défaut qu’elle est incapable réellement d’entraîner une adhésion populaire.
Le PQ face à cette mouvance de droite cela se dit en quelques mots devrait se positionner au centre gauche pas à gauche mais au centre gauche façon de se déterminer comme le parti de la vigilance, de la sauvegarde des acquis sociaux, de l’intérêt national et en même temps de l’encouragement aux initiatives personnelles. Le PQ aurait comme objectif de faire comprendre aux gens du Québec que le futur Parti Legault-Facal c’est le parti de l’identique prêt à remplacer le PLQ ou que Legault-Facal ou libéral c’est l’insécurité sociale et politique au programme.
Il ne s’agit pas ici de flinguer Pauline Marois. De faire de la persécution. Il s’agit d’être réaliste, de considérer toutes les options, de fonctionner selon les probabilités.
Deux noms immédiats comme chef pour le PQ. Gilles Duceppe pourvu d’une rigueur dans les dossiers, d’une vigueur capable d’ébranler l’adversaire politique identifié comme homme essentiellement au centre gauche, fortement expérimenté et ayant à cœur le destin du Québec.
Bernard Drainville au potentiel certain en tant que nouvel homme politique pourvu de convictions dont la sincérité personnelle ressort, potentiel charismatique semble t-il. Par sa personnalité, Drainville est tout le contraire de l’autoritarisme magouilleur et menteur d’un Charest ou du caractère sermonneur et colérique d’un Legault. Toutefois, comme chef, Drainville manquerait d’expérience, il serait toutefois sur cet aspect à pied d’égalité avec Legault ou par exemple avec une Normandeau si elle deviendrait cheffe du PLQ.
Bémol à retenir pour B.Drainville malgré son potentiel. Sa personnalité contient le défaut de sa qualité. Si son humilité de caractère satisfait notre vieux tempérament québécois de catholique refoulé et dégage une honnêteté de sa personne. L’excès de cette humilité dans la personnalité d’un homme politique ne doit pas devenir synonyme de caractère candide. Un mélange d’intégrité, d’humanité et de fort caractère définit l’homme ou la femme politique idéale que l’on trouve trop rarement au Québec aujourd’hui. B.Drainville devra se méfier d’un excès de candeur qui peut émaner de sa personne.
B.Drainville représente positivement pour l’essentiel comme homme politique un peu ce qu’à été René Lévesque, un patriote et un politicien partagé entre la gauche et la droite. Il serait un chef du centre et de la coalition pour le PQ contre l’avatar Legault ou le pourrissement libéral.
La politique ressemble beaucoup à ce qu’en a dit un certain Carl Schmitt, intellectuel de droite.
Il faut penser à travers les réflexes de la droite de cette façon, on se fait moins manipuler.
Prendre le venin de la droite en partie pour ne pas être vaincu.
Cette définition donc du politique que les Charest, Harper et Legault connaissent : Il s’agit pour Schmitt d’identifier la nature, ou la notion de territoire avec le contenu et les fins du politique. Pour Schmitt, le politique est le lieu de la distinction ami/ennemi. Cette distinction permet de donner au politique son objet spécifique, son objectif. Le politique est « ce qui est censé être atteint, combattu, contesté et réfuté ». Une collectivité s’identifie comme telle par opposition à ce qui est contraire. Une société se définit en opposition aux autres. Tout ce qui devient antagonique devient politique. La guerre est donc l’acte politique par excellence, car pour exister soi-même il faut repérer son ennemi et le combattre. (…)
M. Bouchard, félicitations pour vos beaux efforts, remplis de bonnes intentions mais, faudrait laisser faire Mme Marois un peu. Elle s’est bien entourée et elle voguevers une victoire calmement…me semble.
Pourquoi lui chercher des remplaçants à ce moment ? M. Lévesque avait réussi plein de choses avant de devenir chef du PQ comme nationaliser l’électricité comme ministre, ce que n’a pas du tout, rien qui s’y rapproche, M. Drainville.
Pour ce qui est de M. Duceppe, il a choqué quand il avait l’occasion de venir chez du PQ et il est perçu trop à gauche pour Québec, ce qui n’est pas un défaut au fédéral où il ne peut pas prendre le pouvoir.
M.Bousquet. J’ai tenté de dégager une perspective en deux parties sur la situation politique actuelle au Québec. Pauline Marois concerne une partie de mon texte seulement. Vous pouvez penser ce que vous voulez, moi aussi ou d’autres ici.
Vous pouvez bien taper librement et publiquement sur Mme Marois, c’est votre plein droit et ça devrait aider correctement M. Charest qui devrait se réjouir de vos écrits, ce que ferais si j’étais à sa place. Vous n’êtes pas le seul, c’est un sport de souverainistes de n’être jamais satisfait de leurs chefs depuis M. Lévesque. Même M. Parizeau s’est fait montrer la porte après le référendum de 1995.
@Jean-Pierre Gascon
WOW! Quel politologue perspicace vous faites. Votre analyse est … transcendantale.
«Il ne faut pas prendre les gens pour des cons. Il y a déjà
assez de cons qu’on prend pour des gens.»
-Guy BEDOS
Pourquoi changer de chef à la tête du PQ ? Pour en mettre un autre qu’on aura tôt fait d’assassiner une autre fois ?
Dans le cas présent, il me semble que le problème de la chef du PQ n’est pas sa personne en soi mais bien tous les piranhas qui lui tournent autour, prêts à la bouffer. Après elle, ce sera le suivant : Drainville, Duceppe ou même Curzi. Amenez-le ; il ne fera pas vieux os.
De tous les commentaires que je lis, plusieurs sont carrément en dehors de toute réalité et ils s’installent dans un monde irréel, ne tenant en compte que les bribes qui correspondent à l’idée simpliste d’une situation politique québécoise tronquée.
Que voulons-nous en fin de compte, nous les souverainistes et les indépendantistes ? Voulons-nous avoir le plein contrôle de tous les domaines de notre vie collective ou voulons-nous avoir un espace pour pouvoir continuer à gueuler et à chialer comme les ados le font contre leurs parents et l’univers en entier tout en recréant le monde selon leurs croyances et leur logique boiteuse, encore à construire ?
Des députés péquistes disent ne pas être là pour gérer une province, mais un pays. Alors à ceux-là je dis attendez que le Québec soit un pays pour vous lancer en politique. S’ils veulent mettre la charrue devant les bœufs, on n’a pas besoin d’eux. Mais déjà on assassine ceux et celles qui n’ont pas la même idée de pays, soit étant trop à gauche, soit étant trop à droite. Il serait peut-être intéressant de faire noter que le pays n’est même pas encore fait et que les fédéralistes se tordent de rire en admirant nos batailles intestines qui ruinent notre crédibilité au yeux de ceux et celles qui n’ont pas encore fait de choix. N’oublions-pas que beaucoup de ces derniers triment extrêmement dur pour uniquement s’assurer de leur quotidien et de celui de leurs enfants. Planifier leur avenir et celui de leurs enfants est un luxe qu’ils ne croient pas avoir les moyens de ce payer. Alors imaginez ce qu’ils peuvent bien penser de nos querelles coupe-gorge !
Il y a un job à faire, ici et maintenant. Il y a des priorités à identifier qui doivent s’appuyer sur le respect des citoyens et sur la volonté de les aider. La première est de bouter dehors le gouvernement Charest corrompu et traître à notre Nation. Pouvons-nous, pour des raisons idéologiques, prendre le risque qu’aux prochaines élections ce même gouvernement corrompu soit reporté au pouvoir ? Je ne suis pas capable d’imaginer cette hypothèse. Si ça devait se produire à cause de notre incurie et notre incapacité à travailler ensemble, je pense que je me construis une cabane au fond des bois et je n’en sort plus : trop de colère, trop de honte.
«La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent.» [Albert Camus]
Pauline Marois doit former un triumvirat de droite centre et gauche pour contrer les deux nouveaux mouvements divisionnistes au service des fédéralistes
Il y a ceux qui voudraient bien que Mme Marois laisse sa place comme chef du PQ et ceux qui lui disent quoi faire, les gérants d’estrades qui se prennent pour le calife à la place du calife comme le personnage de bande dessinée Iznogoud créée en 1961 par René Goscinny et Jean Tabary.
Personne, mieux que Mme Marois, sait quoi faire pour faire avancer LA cause de la souveraineté du Québec. Que celles et ceux qui y croient s’y joignent. Françoise d’un bord et François de l’autre, aiment probablement mieux être chefs d’un parti de gauche et de droite, qu’adjoints d’un plus grand du centre.
M. Bousquet, vos dernières remarques me semblent très sensées. Les égos de certains semblent trop gros pour passer dans la porte.
Il faudrait revenir à l’actualité, c’est à dire la réalité qui s’actualise, le ici et maintenant. J’observe qu’il y a au Québec un gouvernement corrompu avec à sa tête un chef pitoyable, menteur et cynique. Écoutez ce qu’il vient de dire au XIIIe Sommet de la Francophonie à Montreux, lui qui n’a pas hésité à saboter les efforts pour faire du français au Québec une priorité. Cet être vil continu à parler des deux côtés de la bouche avec des accents de sincérité qui ferait pleurer ma mère et mon père dans leur tombe. Remarquez que je n’ai entendu aucun journaliste relever cette contradiction. Bon, je l’ai peut-être manquée. On verra bien.
Donc, j’estime que ce chef et ce parti, corrompus tous les deux, devraient être écartés du pouvoir le plus rapidement possible.
J’observe aussi qu’il y a un autre parti politique, le PQ avec à sa tête une chef qu’on reconnait comme honnête et compétente. J’ajoute que pour les avoir entendus et vus plusieurs fois intervenir fort adroitement et avec compétences, les membres parlementaires de son équipe sont solides et je dirais prêts à prendre le pouvoir. Nous sommes ici très, très loin de la compétence approximative de l’opposition officielle précédente, l’ADQ.
J’observe également que les autres partis d’opposition à Québec ne sont pas en position de changer la donne électorale dans un avenir prévisible. Quant à l’hypothèse d’un possible nouveau parti politique, gardons-nous bien de vendre la peau de l’ours un peu trop rapidement. Nous sommes encore loin de la coupe aux lèvres.
Donc en considérant ces réalités qui m’apparaissent évidentes, je me dis que si tous ceux et celles qui ont un impact politique signifiant dans notre société, réussissaient à faire corps pour s’assurer d’éradiquer la corruption et la traîtrise à Québec, peut-être n’aurions-nous pas à attendre 2 ans pour y arriver.
À vouloir être trop stratégiques, à vouloir se positionner à trop long terme, nous risquons de sacrifier l’immédiat et rendre vain toutes stratégies et n’importe lequel positionnement.
«L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.»
[Blaise Pascal]
@Denis Drouin
Je ne suis pas politologue, je suis simple observateur de ce qui a été le PQ depuis René Lévesque jusqu’à maintenant. Sachez que lors du départ de Jacques Parizeau ce parti a enterrer le projet de pays. Le fait que 50% des Québécois (62% des francophones) aient voté en faveur de la souveraineté le 31 octobre 1995 aurait normalement dû avoir comme effet de fouetter les troupes de votre parti pour continuer le combat contre le régime colonialiste Canadian, et ce, tout en assumant une gestion responsable de l’État Québécois, le PQ avait toujours pu marcher et mâcher de la gomme en même temps avant LuLu. Mais non, docilement LuLu s’est couché et a évincé de ce parti ce qu’il lui restait de forces vives. Quel motif autre que « le pouvoir pour le pouvoir » (l’intendance coloniale-provinciale) puisse expliquer un tel revirement de la part de ce parti ?
PS: Connaissez-vous un autre qualificatif que « con » pour les interlocuteurs qui peuvent être, aux yeux d’autres intervenants, une source non partisane d’informations ?
Non, M. Gascon, il n’y a pas 50 % de Québécois qui ont voté pour la souveraineté, ils ont voté pour la souveraineté-partenariat. Pour la souveraineté simple, il y en avait environ 40 % comme en 1980. Ce sont les sondages quelques mois avant le référendum qui le confirmaient.
@ Gilles Bousquet
Les pays de l’Union européenne sont tous souverains.
@Jean-Pierre Gascon
Oui je connais d’autres qualificatifs que j’utilise selon à qui je parle ou selon ce qui est dit. En voici un autre : enfoiré.
«Qu’il soit noir, juif ou arabe, un type bien est un type bien et un enfoiré sera toujours un enfoiré.» [Guy Bedos]
Quoi qu’il en soit, personne ne peut enterrer un projet de pays. Bien sur on peut s’en remettre à tout un chacun pour ne pas avoir à prendre la responsabilité de le faire vivre. Ce qui est déplorable est cette attitude un peu cynique de chialer pour chialer.
«Il est fréquent qu’un homme évite de se poser les questions qui comptent vraiment, pour ne retenir que les réponses qui lui plaisent.»
[François Barcelo]
Bien oui M. Gascon, je suis en faveur que le Québec prenne l’exemple du projet de l’Union européenne pour fonder une véritable confédération canadienne d’États souverains à la place de la fédération centralisatrice actuelle.
La simple souveraineté sans association avec le ROC ou les États-Unis, ça ne passera simplement pas assez fort pour réussir…simple. C’est ma prédiction à cause du confort et de l’indifférence québécoise dans le Canada actuel.
Les gens ont le droit de s’interroger sans se faire traiter de -chialeux- voire indirectement d’enfoirés. Ce qui a été dit sous ce nom c’est que oui si la machine du nouveau parti se met en branle à travers le soutien tacite et curieux des médias que l’équipe de députés de l’opposition officielle du PQ en souffre que la possibilité de désordre électoral provoque la réélection libérale ou l’élection de politiciens confondant le bien public avec le contrôle fanatique du budget de l’État québécois.
Ce sera une responsabilité chez les dirigeants péquistes de déterminer si P.Marois sera la chef adéquat capable de se faire élire parce que sans douter que madame Marois ferait un meilleur premier ministre que Charest le cynique arriviste (plus fier de ses origines irlandaise que québécoise), encore faut t-il que le chef existant de l’opposition officielle trouve le moyen de faire accéder son parti au pouvoir!!
Sur la question d’un référendum sur la souveraineté pour la prochaine élection, en défaisant le programme d’une souveraineté progressive sur des champs de compétence, le PQ deviendrait complètement confus avec ou sans P.Marois comme cheffe. J.Parizeau, Lisette Lapointe connaissent t-ils un plan de mobilisation nationale, une façon de recréer une énergie collective propice à un référendum sur la souveraineté? Nous entendons leurs propositions avec curiosité et respect. Quant à l’intervention de B.Landry, sa logique, personne n’en n’a trouvé le sens. M.Parizeau garde sa cohérence d’homme politique, B.Landry pas vraiment.
D’accord avec M. Bouchard quand il écrit : « Ce sera une responsabilité chez les dirigeants péquistes de déterminer si P.Marois sera la chef adéquat »
Mme Marois avance vers la victoire, si jamais elle la ratait, vous pouvez être rassuré qu’elle ne pourra se maintenir longtemps comme chef.
Une majorité de membres du PQ sont des spécialistes du dégommage de chefs depuis le temps de M. Lévesque. Ils sont plus forts pour se séparer de leur chef que de trouver une nouvelle façon de nous séparer du ROC.
» Les pays de l’Union européenne sont tous souverains. »
Que neni non point. En devenant membre de l’UE, tous ces pays ont sacrifié une part importante de leur souveraineté. Finis les beaux jours.
Il faudra que le Québec négocie une entente qui ressemble d’avantage à la Constitution Suisse où les responsabilités sont sans ambiguités.
L’UE ressemble à une cage à Homard. Non merci! 🙂
Pour que John James Charest et Gesca La Presse s’en prennent autant à Pauline Marois, c’est signe qu’on la craint, me semble.
Son endurance devant les « bourrasques » est un gage de fiabilité qui rehauuse la valeur du produit à la longue.
M. Gingras, la Suisse est un paradis fiscal pour les fraudeurs. Elle a conservé son franc, n’a pas voulu embarquer complètement dans l’Union européenne mais a signé quelques ententes bi latérales avec l’Union.
Selon vous, est-ce que la France serait moins souveraine, dans l’Union européenne que le Québec dans le Canada ?
Nous parlons de pays souverains qui ont confié une partie de leur souveraineté à l’union européenne…me semble. Ils n’ont pas reculé à provinces, non ?
Vouloir s’associer avec des ennemis mortels relève de la folie pure et dure
Le Québec indépendant doit s’associer qu’avec la centaine de pays amis
M. Bouchard,
Loin de moi l’idée d’assimiler vos propos à du chialage. Bien que je n’endosse pas tous vos propos, j’y ai toujours reconnu une évidente volonté d’analyse honnête. Toutefois je suis également obligé de reconnaître que les propos de certaines personnes sont loin d’atteindre la qualité des vôtres. Autant je revendique le droit de vous rendre hommage, autant je n’hésiterai pas à dénoncer la bêtise de d’autres et particulièrement la malhonnêteté intellectuelle quant elle se pointe. Mais vos remarques m’inciteront à mieux arnacher mes relents d’adolescent idéaliste. Merci.
Ceci étant dit, revenons au sujet offert par Mme Legault. Je tente depuis longtemps de m’expliquer les raisons qui font que tous les chefs du PQ ont eu maille à partir avec un groupuscule ou l’autre au sein de ce parti. Ce qui me questionne également c’est la propension continuelle des mécontents d’aller sur la place publique pour monter en épingle leurs divergences, alimentant du coup les médias qui adorent se repaître de petites nouvelles sordides au seules fins d’assurer leur tirage, de faire la nouvelle. Remarquons que la plupart ne s’en privent pas, ce qui s’explique par les orientations idéologiques de leurs propriétaires.
À quoi tient cette culture au sein du PQ qui fait en sorte que ses membres et supporteurs/militants ne s’alignent que très timidement, si tant est qu’ils le font, derrière leur chef. C’est comme si la constitution-même du PQ empêchait l’existence du ciment nécessaire à assurer la cohésion du groupe. Celui qui présentement incarne le mieux cette tare n’est-il pas Bernard Landry lui-même ? À quoi tient le fait que tous les chefs de ce parti ont goûté à cette médecine ? C’est comme si dans l’ADN-même du PQ existait un anticorps qui a la caractéristique de déclencher une réaction auto-immune visant à se débarrasser de leurs chefs.
Qu’il y ait des luttes de pouvoir en coulisses je le comprends fort bien. Mais au sein du PQ c’est comme si ces luttes intestines devenaient la raison d’être de ce parti.
Les péquistes peuvent-ils avoir le sens de l’État ? Le Québec a un besoin urgent de pouvoir compter sur un leadership fort à sa tête afin de pouvoir se débarrasser du gouvernement pourri, corrompu et traître de Charest. Or le PQ semble être le mieux placé pour l’exercer. Mais qu’observons-nous ? L’apparition et la prolifération de coupe-jarrets et de saboteurs qui prennent un malin plaisir à saper l’autorité de celle qui pourrait, le plus rapidement et le plus efficacement, jouer un rôle déterminant sur la scène politique québécoise. Toutes ces personnes préfèrent mettre l’éclairage sur leurs divergences plutôt que travailler pour le plus grand bien de l’État.
«On considère le chef […] comme un homme à abattre, ou une vache à traire. Peu voient en lui le cheval qui tire le char.»
[Winston Churchill]
M. René Lévesque n’a jamais considéré le ROC comme l’ennemi mais comme un futur partenaire. Nous avons des Canadiens-français qui vivent dans le ROC comme nos cousins, les Acadiens.
Nous pouvons faire des affaires avec une centaine de pays mais…nous associer ? Une association mondiale ?
Les Québécois souverainistes qui considèrent le ROC comme un ennemi peuvent bien s’en fabriquer un ainsi. Quand tu sèmes le vent…
@ Denis Drouin
Monsieur, je crois que les chefs de parti reflètent non seulement les idées de leurs militants mais aussi leurs qualités et défauts personnels; LuLu « Soupe au lait » Bouchard est aussi hystériquement moralisateur et paternaliste. Son égo lui a heureusement fait quitter la gouvernance coloniale du Québec. Plutôt que de « se relever les manches et continuer le combat pour la souveraineté », vous ne pouvez nier que LuLu a baissé les bras et s’est rendu aux scélérats, que la souveraineté n’est plus qu’un slogan électoral au sein de votre parti. Se pourrait-il que dans un futur proche, le PQ fasse amende honorable et reprenne véritablement le combat à partir de là où Jacques Parizeau (comme chef de parti) l’a laissé ?
Je me permets de présenter un commentaire qui a été publié dans LE DEVOIR:
Jean-Serge Baribeau
Abonné
lundi 25 octobre 2010 10h41
***Visèrent le chef et tuèrent le parti!***
Décidément le Parti québécois ne cessera jamais d’être un parti suicidaire et autodestructeur qui, néanmoins, renaît régulièrement de ses cendres, de plus en plus rares et de plus en plus dispersées.
C’est un parti qui a rarement pensé à la relève, au rajeunissement et au «rafraîchissement» de ses manières et de ses idées. La tentative Boisclair a fini par «enfanter» un avortement de calibre majeur.
Pauline Marois n’est assurément pas la pire des politiciennes. Mais Landry et elle sont devenus, au fil du temps des dinosaures qui «s’inter-engueulent» à qui mieux mieux pendant que le bateau de la souveraineté (et de la «social-démocratie») prend l’eau.
Je ne dis pas que les vieux doivent s’effacer ou s’auto-éliminer. Ils ont encore beaucoup à apporter, ne serait-ce qu’une certaine sagesse. Mais quand donc verrons-nous se distinguer et s’illustrer des jeunes de grande valeur, lesquels, selon Camil Bouchard, sont là, «caviardés» par de nombreux patriarches (ou «matriarches») qui refusent de quitter la scène.
Triste, triste est la situation du PQ! Et je plains Pauline Marois, elle qui doit naviguer entre les diverses forces, certaines plus souverainistes, d’autres plus «progressistes» (voulant gouverner au centre-gauche). Il y a aussi les inévitables conflits de personnalités.
Enfin, nous verrons bien!
JSB, sociologue des médias
M.Drouin, je n’a rien à redire de vos commentaires, ils sont appropriés dans la forme et le fond, ils ne plairont pas à tous comme c’est le cas pour chacun d’entre nous.
Sur Pauline Marois, je lui trouve des qualités comme aussi des défauts si ce n’est que sur le fond, si le projet de nouveau parti réussit à se matérialiser qu’il n’est pas défait à la source par des allégations de financement trouble et autres problèmes de constitution, toutes les options devront être évaluées par le PQ avant qu’il ne soit trop tard.
M.Drouin, la majeure partie des dites élites se comporte depuis 1867 comme si le Québec par son État provincial maîtrisait complètement son avenir. Comme si de 1867 à 1914-1918, moment de la crise grave de la conscription et d’une certaine remise en question, ce qui était appelé le Canada français pouvait trouver sa place dans un Canada qui n’a jamais été essentiellement que le descendant de la colonie britannique de l’Amérique du Nord. Aujourd’hui encore, une partie importante de la dite élite du Québec se définit dorénavant à travers une identité québécoise tout en même temps en continuant de vouloir maintenir le Québec dans le Canada. Trouvez la logique.
Le peuple de son côté a cru en bonne partie ses notables, ses évêques, ses prêtres dans le Québec d’avant 1960. Après une période d’insurrection surtout dans la jeunesse entre 1966 et 1980. Le peuple québécois dans son subconscient semble surtout depuis le sursaut de 1990-1995 se contenter en bonne mesure du statu quo, toutes générations comprises.
Après les crises de la conscription des deux guerres mondiales, les mesures de guerre d’octobre 1970, le ressentiment vécu de deux référendums perdus. Les Québécois rouspètent contre la gouvernance libérale la plus objecte qui soit en attendant que quelque chose se passe sans plus et encaissent la loi qui légitime les écoles passerelles.
En attendant, si les Québécois se débrouillent avec le statu quo, ils ne trouvent mieux jour après jour que de se manifester dans la dissension, la fragmentation, dans une sorte de quasi indifférence sèche.
L’intellectuel, Jacques Beauchemin a tenté de décrire une société québécoise forte de son atomisation depuis la dite révolution dite tranquille. C’est une tentative d’explication, un essai de se comprendre.
C’est hors sujet ce commentaire quoique cette division générale politique et sociale québécoise tel que décrite ne finirait que s’exprimer d’une manière dans le PQ de 2010. F.Legault et J.Facal, eux mêmes feraient tout pour ajouter à cette dissension semer la zizanie dans l’orbite politique elle même pendant que le PLQ en tant que parti d’affairistes connaît l’unité d’un milieu mafieux redevable du respect de la loi (omerta) du silence.
Dès le départ le PQ souffrait de vices de formes, de maladie congénitale. Comme les Apôtres au début de l’Eglise, qui croyaient le retour du Christ imminent, ils s’accomodaient plus ou moins des différences individuelles sachant que le mal insuportable disparaîtrait sous peu.
Mais le Christ ne vint pas, et l’Eglise éclata, avec le temps, laissant sur la place une organisation corrompue par le pouvoir et la soif de pouvoir.
Le PQ me fait penser à cette organisation, bien intentionnée au départ et foutue à l’arrivée. Dans le PQ, il y trop de points de vues incompatibles. On ne peut être de gauche, de centre et de droite à la fois et travailler en harmonie. Il faut faire le ménage.
Pour ce qui est de la Suisse, en réponse à une question qui m’a été posée plus haut, les Québécois, en majorité, souhaitent un Québec fort dans un Canada uni. On y peut rien. Alors, l’image de la Suisse me sourie. Faute de merles on mange des grives.
Maintenant, le ROC acceptera-t-il de négocier avec un adversaire qui s’affaibli de jour en jour? Laissez-moi rire.
Mais comme je l’ai déjà écrit, le Canada anglais est capable de faire une bourde monumentale qui nous cimentera à nouveau, comme au lendemain de Meech. Ce sera le moment.
Entre temps, sur une note plus gai, la terre est en train de changer de pôles. Ça va barder pour tout le monde. Nos petits problèmes constitutionels seront relégués à l’arrière plan. Tout est relatif dans la vie.
Primo vivere, n’est-il pas? 🙂
Le beurre et l’argent du beurre.
On vote pour rester au Canada mais on aimerait être perçu comme un pays. Schizophrénie?
On a pas le courage de trancher le noeud gordien. Comme on fait son nid on se couche.
Bien oui M. Gingras, un comme la France, un pays qui reste dans l’Union européenne avec monnaie européenne.
La France n’aurait pas le courage de trancher leur nœud gordien comme nous ?
Il faut écouter Y.Michaud sur ce qu’il dit sur L.Bouchard et J.J.Charest, un piège tendu par deux ex conservateurs de l’équipe Mulroney.
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=82863
Oui, je l’ai écouté. Tout est exact incluant tous les députés qui ont voté à l’aveugle « ne sachant pas sur quelles paroles ils s’offusquaient ». Un lot de suiveux de chefs à notre Assemblée nationale qui étaient prêts à tout.
Malgré mes nombreuses demandes, mon député péquiste n’a jamais voulu ou pu m’expliquer pourquoi il avait voté contre M. Michaud.
Ce vote de blâme contre M. Michaud est une honte nationale et tous les députés qui y ont participé, devraient s’excuser bien bas mais ils sont trop fiers pets.
Une expérience a été faite avec un quizz télévisé, tous les participants devaient peser sur un bouton afin de faire subir un choc électrique à celui qui ne donnait pas la bonne réponse. Tous ou presque se sont exécutés. À la fin de l’émission qui était arrangé pour tester l’aveuglement humain dans certaines situations, des psychologues ont informés les participants comme quoi ils avaient servis de cobayes et que l’émission n’était qu’une expérience, etc. La ligne de parti propre au parlementarisme britannique est conforme à tous les aveuglements devant le pouvoir du chef de parti. Chefs de parti qui font et défont les campagnes électorales d’ailleurs.
Une ligne de parti au PLQ inébranlable plus que jamais. Tous ces députés libéraux dans le lit sale de J.J.Charest et son 75,000 dolllars de bonus c’en est écoeurant!
M. Bouchard,
Vous parlez donc d’une culture de colonisé que le peuple québécois fut pendant plusieurs générations. Peut-être vivons-nous toujours les séquelles d’une telle situation.
Dans cet état il serait bon aussi de constater que certains avaient trouvé une façon payante de vivre ce colonialisme : se mettre du côté des maîtres afin des les aider à garder le contrôle du petit peuple. Leurs bons offices leur donnaient des avantages matériels ainsi qu’un prestige évident. Là aussi cette situation, au cours des générations a laissé des séquelles. Peut-être trouvons là plusieurs politiciens québécois fédéralistes qui perpétuent ce réflexe de se coller aux dirigeants fédéraux et en les assurant de leurs loyaux services.
Nous pourrions passer des années et des années à analyser et à évaluer les analyses. Mais d’analyses en méta analyses nous restons bien loin de l’action, de la solution.
En passant, l’expérience que vous relatez a été faite il y a 20 ou 30 ans. On s’est servi des mêmes conclusions notamment pour expliquer pourquoi la population allemande avait suivi Hitler dans ses abominations.
M. Gingras,
Ce que vous dites concernant la pluralité des points de vue des péquistes est intéressant. Mais n’est-ce pas là prendre l’ombre pour la proie. Peut-il exister un moyen de synchroniser, de rassembler tous ces intérêts pour atteindre une cible commune : un pays ? Il faudrait faire remarquer que les citoyens québécois ne feront jamais preuve d’unité si leurs leaders passent leur temps à se planter des couteaux dans le dos et à se faire des jambettes. Les leaders devraient être capables d’oublier leurs différents le temps d’atteindre l’objectif commun. Après nous déciderons d’aller à gauche ou à droite. Est-ce à ce point utopique ? Autrement, nous allons passer tout notre temps à régler des détails pendant que d’autres atteignent leur but : l’assimilation des Québécois francophones comme l’avait recommandé il y a longtemps Lord Durham.
«Vivez si m’en croyez, n’attendez à demain.
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.»
[Pierre de Ronsard]
@ Messieurs Bouchard et Drouin.
L’expérience à laquelle il est fait allusion s’appelle « l’expérience de Milgram ».
Cette dernière visait à mesurer le degré de soumission à l’autorité des candidat(e)s. L’idée derrière l’expérience origine des procès de Nuremberg, où furent jugés les criminels nazis, et où la plupart des accusés ne se reconnaissait aucune responsabilité relative au rôle qu’ils avaient joués dans l’application de « la solution finale » ou si l’on préfère de génocide juif, des camps…
Milgram troublé par l’absence de questionnement moral de chacun des acteurs, et leur évocation constante de l’autorité à laquelle ils se soumettaient, pour expliquer et ou excuser leurs crimes, en vint à élaborer l’idée de son expérience.
Permettez-moi de joindre ce lien utile:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram
La soumission à l’autorité est toujours d’actualité…
250 de colonisation orangiste ça suffit
Vive le Québec libre et représenté dans tous les pays du monde
Rapatrions au Québec tous nos impôts tous nos pouvoirs et tous nos fonds consolidés ( assurances banques bourses taxes etc..)
Que des étrangers à Ottawa puissent nous endetter ce n’est pas normal c’est bête, idiot et honteux
@Objecteur Conscient
Merci de m’avoir rafraichi la mémoire. Vous dites : «La soumission à l’autorité est toujours d’actualité… ». Je suis entièrement d’accord avec vous. En corollaire, nous pourrions prétendre que souvent, il serait bon de faire comprendre à certaines personnes ou groupes de personnes que ce qu’ils considèrent comme étant l’autorité n’est en fait qu’un groupe d’intérêt ayant des objectifs spécifiques.
Cette activité pédagogique est sans doute nécessaire pour amener des citoyens à revoir leur allégeance, souvent un apriori, envers telle ou telle option politique notamment.
«L’obscurité ne chasse pas l’obscurité, seule la lumière peut le faire.»
[ Martin Luther King ]
Tout le plaisir est pour moi; avoir une pensée bien à soi et faire usage de son libre arbitre en tendant vers ce qui est juste est chose ardue…
J’en arrive à la conclusion que sans altruisme nous ne faisons que passer du temps sur terre, plutôt que vivre…
Luther King en est un exemple magnifique… On lui doit aussi, de sa lettre à Birmingham, cette phrase puissante « Nul n’est tenu d’obéir à une loi qui est injuste »…
Heureux d’avoir ravivé votre mémoire et salutations…
L’entrée dans l’Union Européenne était volontaire. Je ne suis pas convaincu qu’il y ait une porte de sortie. On pouvait voter de ne pas y entrer, la Suisse a choisi de ne pas le faire. La france et l’Irlande on dû s’y prendre à deux fois, car les adversaires de l’entrée avaient très bien cerné la question : c’est un pensez-y bien. Tout ne sera pas rose dans l’UE.
Comme avait dit René Lévesque : Le Canada n’est pas le goulag. Ce qui sousentendait bien des choses. Si le Canada était un goulag, nous aurions voté pour la sécession il y a belle lurette. Mais nous sommes comme la grenouille dans l’eau chaude : c’est pas si mal, après tout. Et pendant ce temps, le cuisinier monte le feu, poco a poco, pianissimo, et on aime ça. 60 % d’entre nous n’y voit que du feu. Passez muscade et vogue la galère. En route pour la Louisianne, je le crains. 🙁
Pour ce qui est de l’affaire Michaud. Si ces pleutres, les députés de l’époque, avaient la moindre vergogne, ils feraient tous amende honorable à M. Michaud, sur la place publique, dans une lettre collective écrite aux journaux et aux radios, télés. Mais ces gens sont des lâches qui détestent avaler des couleuvres. Cette conduite commune d’absence de remors est-elle sympthomatique de notre collectivité qui choisie de rester au Canada? La solution la moins pénible?
Il y a des petits gestes qui en disent long. Celui-là, le refus de demander pardon à la victime d’une injustice criante, hurle la bassesse. Je déteste ces gens-là.
@ Serge Gingras
Il ne faut surtout pas sous-estimer L’IMPORTANCE DE L’AFFAIRE MICHAUD.
Cette dite affaire est l’une des pires «entorses» à LA LIBERTÉ D’EXPRESSION dans l’histoire du Québec des 50 dernières années. Évidemment j’exclus ici LA CRISE D’OCTOBRE.
Mes meilleures salutations, Serge Gingras!
JSB
@ Serge Gingras
Il ne faut surtout pas sous-estimer L’IMPORTANCE DE L’AFFAIRE MICHAUD.
Cette dite affaire est l’une des pires «entorses» à LA LIBERTÉ D’EXPRESSION dans l’histoire du Québec des 50 dernières années. Évidemment j’exclus ici LA CRISE D’OCTOBRE.
Mes meilleures salutations, Serge Gingras!
JSB
@Serge Gingras
Il semble qu’il existe des provisions légales relativement à la volonté d’un État de s’extraire de l’UE. Un référendum à cet effet semble être nécessaire indépendamment des règles constitutionnelles de l’État désirant sortir de l’UE. Vous trouverez à l’article 50 DU TRAITÉ SUR L’UNION EUROPÉENNE ET DU TRAITÉ SUR LE FONCTIONNEMENT
DE L’UNION EUROPÉENNE que vous pouvez consulter ici:
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ%3AC%3A2010%3A083%3AFULL%3AFR%3APDF
Il me semble évident qu’un État européen qui ne serait pas souverain ne pourrait pas adhérer à l’UE. C’est tout aussi évident qu’un État ayant adhéré à l’UE a librement accepté de partager voire même de remettre des domaines où il était souverain à un tiers : l’UE.
Conclusion : sans la souveraineté des États concernés, l’UE aurait été impossible. C’est le cas pour la Canada et ses constituants. La loi sur la clarté de Dion m’incline à penser que le Canada est un peu un goulag. On ne nous a jamais demandé notre avis pour y adhérer en 1867, on nous imposé la présente constitution et on nous impose les modalités de sortie. Jamais dans ces conditions l’UE n’aurait pu exister.
Merci M. Drouin.
M. Baribeau. Ave!
Pour ce qui est de l’affaire Michaud, on constate, une fois de plus, qu’on est jamais aussi injuste, cruel, sans merci que contre les gens qui sont près de nous.
Durant la guerre d’Espagne, les staliniens faisaient d’avantage le coup de feu contre les socialistes que contre les franquistes.
On se rappèlera aussi que les apôtres ont voulu faire la peau à Paul, qui n’était pas un apôtre mais près d’eux, parce qu’on l’accusait de déviasionisme. Il prêchait aux gentils et n’imposait pas la circoncision aux convertis, et d’autres broutilles. On ne rigole pas avec ces choses-là. Ça commençait bien, l’amour du prochain. Kin! toi.
On se retrouve aux prochains sujets, qui sont déjà annoncés. Ça ne dérougit pas. 🙂
Les 9 fautifs députés du PQ qui siègent encore à notre Assemblée nationale devraient déclarer qu’ils ne regrettent pas d’avoir voté à l’aveugle ou s’excuser de l’avoir fait, à la place de se cacher dans le silence des coupables qui sont incapables de reconnaître leurs torts et de s’en excuser. Qu’ils s’expliquent rapidement. !
Même M. Landry, qui s’est excusé, l’a fait du bout des lèvres en disant, dans une récente entrevue radiophonique, que M. Michaud n’avait peut-être pas fauté mais avait tenu des propos pas très habiles, pour excuser un peu son vote aussi ignoble que les autres députés qui, aujourd’hui, devraient être au moins…dépités. Nos 9 députés dépités, parlez !
M. Landry qui qualifiait les paroles de M. Michaud de pas très habiles devrait se rappeler qu’il a émises des bien pires dans son passé sans recevoir de blâmes officiels de notre Assemblée nationale.
Quand on a fauté, il ne faut pas s’excuser du genre : C’est quasiment de sa faute, s’il ne m’avait pas cherché, je ne l’aurais pas frappé. Si on a été bête et méchant, faut simplement l’avouer ou dire, j’avais raison de le frapper. On ne peut pas avoir raison ou tort en même temps…genre.
Michaud est une grande yeule qui dit n’importe quoi partout et le PQ ne voulait pas de ce trouble fête et à constater comment il se laisse ce Michaud récupéré par les fédéralistes le PQ à bien fait de l’exclure
Si M.Guay nous donnait un exemple ou deux qui ferait que M. Michaud serait un trouble-fête, ça nous aiderait à le suivre sur ce chemin.
Et si M. Michaud en était un, est-ce une raison pour l’accuser, à notre Assemblée nationale, d’un chose qu’il n’avait jamais dite ?