Dans une entrevue accordée ce matin à l'animateur Paul Arcand, Jacques Parizeau est revenu sur le énième psychrodrame qui, depuis des années, suivent habituellement ses rares sorties publiques…
Pour l'écouter: http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=83194
Tout comme je l'avançais hier dans une entrevue à l'émission Maisonneuve en direct (1) de la Première chaîne, M. Parizeau, avec sa constance et sa clarté habituelles, s'en est tenu à un débat d'idées et non de «personnalités»….
Et là, je vous le confie très franchement. Que cet aspect central de son modus operandi, autant en politique que depuis son départ, semble encore échapper à autant de personnes au Québec, cela ne cessera jamais de m'émerveiller. «Pour» ou «contre» ses prises de position, nul ne pourrait pourtant nier qu'elles sont en effet d'une très grande constance.
Il a donc répété, comme il le fait d'ailleurs depuis 1996,, qu'à son avis, le PQ n'est pas suffisamment préparé en vue de la tenue éventuelle d'un référendum.
Et s'il vient aujourd'hui le répéter, c'est essentiellement parce qu'il y a un congrès du PQ en avril 2011. Ce qui, bien entendu, veut dire que d'ici là, de nombreux débats auront lieu dans ses instances…
Sur la question de la «préparation», son observation était et demeure fondée.
Quant à ses déclarations de cette semaine sur Gilles Duceppe – également comme je l'avançais hier à la Première chaîne -, il a précisé ce matin que cela n'équivalait pas pour lui à un désaveu du leadership de Pauline Marois. Bien au contraire, semblait-il dire. Car, encore une fois, ses propos portaient essentiellement sur la préparation insuffisante du PQ dans le «dossier» de la souverainté et d'un futur référendum, de même que sur le discours, disons, plus clair d'un Gilles Duceppe – un discours qu'il semblait présenter en exemple. Point. Mais qui veut dire ce qu'il veut dire…
Maintenant, pour la suite des choses… Joseph Facal donnera ce soir une conférence à l'Action nationale.
À suivre…
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(1) Pour l'écouter: http://www.radio-canada.ca/emissions/maisonneuve_en_direct/2010-2011/chronique.asp?idChronique=123152
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@ Photo: Globe and Mail
La logique de M. Parizeau est claire, pas de doute mais elle ne tient pas compte du fait que les Québécois fédéralistes, qu’il faut convertir aux vertus de la souveraineté, sont dans le confort qui les rend assez indifférents ou contre le projet du Québec de quitter le Canada ou que le Canada sorte du Québec. Peur de perdre son job, sa maison, son chalet, son char, ses vacances aux États et le golf et sa télé de 50 pouces, dans la salle de jeu, ses Rocheuses avec des postes frontières possibles avec l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et me^me le Labrador, même si on ne s’y rend pas souvent.
Le chômage est descendu à presque 5 %, ce qui fait que, même si vous faites un beau plan du Québec indépendant, en leur disant actuellement, que le Québec conservera la monnaie canadienne, les frontières canadiennes avec les États-Unis, le commerce canadien et la nationalité canadienne mais que l’indépendance du Québec va mieux protéger le français à Montréal, s’il n’est pas Montréalais ou de Brossard ou si c’est un Québécois anglophone, ils s’en balancent, autrement, il s seraient déjà souverainistes, depuis un certain temps.
Actuellement, 40 ou 45 % sont en faveur de la souveraineté du Québec et même 51 % ne ferait pas une forte incitation au ROC pour négocier quoi que ce soit à moins de faire confiance à sa grande ouverture démocratique.
En cas de courte victoire du OUI, Ottawa tiendrait probablement un autre référendum au Québec demandant : Est-ce que vous voulez vous séparer du Canada OUI ou NON. Ça pourrait changer le résultat ou, comme l’a écrit M. Chrétien dans ses mémoires, le ROC ne s’occuperait même pas d’une courte victoire du OUI du genre 50,5 %.
La constance de M. Parizeau, c’est beau mais ça peut aussi vouloir dire qu’il est demeuré prise dans un vieux modèle, sans tenir compte du désir majoritaire de sa population, bien décrits par M. Yvon Deschamps : Le Québécois a le cœur à gauche, la poche à droite et désire un Québec souverain dans un Canada uni. Tout ça est possible mais faut y aller avec un canif, pas une hache. C’est possible dans une véritable confédération canadienne d’États souverains…au centre. Le parti qui adopterait cette option unificatrice aurait de bonnes chances de la réaliser…me semble.
Pour mieux digérer ce qui précède, voici ce qui devrait devenir notre hymne national québécois vu que nous avons déjà le drapeau qui irait avec lui à la place du O Canada qui va mieux avec le drapeau canadien :
http://www.youtube.com/watch?v=uNnepxk-N04
Il est bien naïf de croire que le ROC négocierait le sourire aux lèvres et la main tendue. Le ROC nous passerait dans le tordeur, encore et encore, jusqu’à la dernière goûte. Le ROC n’est pas notre ami, ne l’a jamais été et ne le sera jamais. Le ROC a des intérêts, pas des sentiments. Des émotions, certes, mais de bons sentiments à notre égard, que neni non point.
Qui est-ce qui soutient Jean Charest? Qui nous a envoyé Jean Charest. Certes pas nos amis.
Si jamais une confortable majorité de Québécois, de 66 à 75 % votait Oui, les négociations seraient hardues, semées d’embuches et contraires à nos intérêts fondamentaux. Le ROC ne veut même plus négocier à l’intérieur de la constitution. Il n’est plus intéressé. Alors négocier avec un étranger, un paria, un apostat, pensez-donc… On ne nous fera pas de cadeaux, sauf empoisonnés.
Cela dit, à vaincre sans périls on triomphe sans gloire. Ce n’est pas de moi. 🙂 Oui, je sais, c’est de Corneille, Le Cid. Moi aussi j’ai lu Tintin.
M. Gingras, la seule chose que voudrait le ROC est de nous angliciser afin de diminuer le risque de séparer le Canada par le milieu, qui ne serait plus coast to coast.
Le Québec, après un référendum sur un choix constitutionnel, qui aurait donné un solide OUI, aurait à négocier l’affaire avec le ROC, en tout ou en morceau. Si le Québec ne fait pas sa sortie de la fédération actuelle avec le ROC, il va le faire contre le ROC.
Nous le savons que le ROC ne veut pas changer mais la Cour suprême du Canada a statué qu’il est tenu de négocier les changements constitutionnels clairs, voulus clairement par les Québécois mais, tant que les Québécois ne s’entendent pas majoritairement sur ce que serait de tels changements, l’affaire arrête là. Pas besoin de se faire arrêter par le ROC.
La seule affaire qui ne serait pas ardue et semée d’embûches est d’accepter la situation constitutionnelle actuelle. La simple séparation du Québec du Canada sans négociation préalable, oublions ça parce que le plus grand obstacle à ça vient du Québec plus que du ROC.
Monsieur a déjà lui aussi connu des « errances ».
1-Quand il ne s’est pas défendu de toutes les attaques mesquines qui lui étaient adressées suite à « l’argent et les votes ethniques » alors qu’il pouvait très bien se défendre,tous les leaders ethniques ayant pressé leurs troupes de voter NON.
2-La promesse de trouver des jobs pour tous les fonctionnaires fédéraux alors qu’il s’agissait de se débarrasser de tout l’appareil fédéral.
3-Le fait que l’indépendance nous coûterait à chacun l’équivalent d’une caisse de 12 quand il s’agissait de s’enrichir en économisant une bureaucratie gouvernementale au complet.
4-M.Parizeau a aussi cessé depuis longtemps de répéter POURQUOI il faut faire l’indépendance.
Encore une fois, M. Parizeau a dit : » … des votes ethniques… » pas les votes ethniques.
Et il avait raison. Le fédéral a été plus que malhonnête dans toute cette hsitoire. En 1980, Trudeau nous a menti et trahi. En 1995, Chrétien nous a méprisé, non sans raisons, il faut l’avouer. Toute la campagne du Oui, risible à plus d’un titre, et, pour finir, une question avec pricipale et subordonnée qui permettait d’affirmer tout et son contraire, comme on l’avait prévu, moi le premier.
Ce deuxième référendum était un échec sur toute la ligne. La clarté était absente, du discour et de la question. Ce ne fut pas notre plus belle heure. On a donné à nos adversaires toutes les munitions dont ils avaient besoin pour nous flinguer et ils ne s’en sont pas privés.
Lorsque des gens, favorables au Oui, désiraient en savoir plus sur un Québec indépendant, on leur répondait qu’on allait pas donner tous nos arguments à l’adversaire avant le début des négociations. Des questions légitimes, des réponses rassurantes par leur clareté restaient donc hors du débat. Dans le doute abstiens-toi, dit l’adage. Le Non a donc gagné. Personnellement, j’ai annulé mon vote, par rage devant cette ineptitude (mépris?) de la part de nos dirigeants à jouer cartes sur table pour nous, les électeurs qui devaient décider de notre sort. C’est nous d’abord qu’il fallait convaincre, ou du moins éclairer, sur la suite des choses : on vote Oui, et après? Que passa? C’est pas de vos affaire avait-on l’impression de se faire répondre. Faites-nous confiance! Comme certains ont fait confiance à Trudeau en 1980? Chat échaudé craint l’eau froide. Voilà pourquoi on a perdu. Nos élus péquistes ne nous ont pas fait confiance au point de répondre à nos questions légitimes, fondamentales. Laissez ça aux experts. Eh! bien les amateurs leur ont dit : Merde!
Quotidiennement,il faut que les leaders indépendantistes répètent sans relâche pourquoi nous serions plus libres et plus prospères sans le fédéral.
Et cela sans seriner niaiseusement que le Québec n’obtient pas sa part de retombées dans les milliards de dépenses militaires entre autres faites par le fédéral.
Il faut dénoncer la dépense,et non quêter les retombées hostie.
@ Roger Warren
Entendrons-nous encore une fois la complainte de la valse-hésitation des enfants qui, à trente ans, se demandent encore s’ils doivent quitter la maison de leurs parents pour voler de leurs propres ailes. Certains parents les retiennent pour la pension qu’ils en tirent. Le ROC veut notre bien et il l’a.
Que de contorsions Mme Legault ne fait-elle pas pour en arriver à ne mettre en opposition flagrante Jacques Parizeau et Pauline Marois.
Regarde, comme dirait un citoyen de la belle ville de Québec. J’ai entendu de mes deux oreilles, M. Parizeau dire que le PQ N’était bien préparé pour défendre devant l’électorat un projet d’indépendance du Québec. Et, quelques secondes plus tard, je l’ai entendu dire que Gilles Duceppe était un meilleur « vendeur » de l’idée souverainiste que Pauline Marois.
Et Mme Legault, qui ne sait plus ce qu’il adviendra de ce beau PQ, nous dit avec assurance qu’il ne s’agissait pas d’un désaveu du leadership de Pauline Marois. Qu’est-ce qu’il lui faut? Une pancarte sur laquelle serait écrit en gros caractère: « Pauline Marois dehors…
Non, M. Paquet, M. Parizeau ne fait qu’indiquer à Mme Marois quoi faire si elle désire avoir son appui solide autrement, vous avez raison, il va dire : Dehors Pauline Marois ! Un amour conditionnel…genre.
Entre-temps, Mme Marois a un autre chat à fouetter, M. Michaud à s’excuser ou à s’expliquer et, ça presse. Elle a eu tout le temps d’y penser depuis 10 ans
Un référendum sur la souveraineté dans quelles conditions?
Si la mécanique référendaire du grand soir est usée qu’elle est le produit de l’idée d’un homme: Claude Morin qui n’a jamais proposé qu’un moyen pour faire l’indépendance. Pourquoi faire du référendum une fin en soi?
J.Parizeau a surtout parlé d’une pédagogie sur la souveraineté qui devrait effectivement être faite en tout temps par le PQ cela devrait aussi concerner cet autre parti qui se prétend souverainiste le dit nommé Québec Solidaire.
Que ce soit le PQ ou QS, voilà des partis qui s’en tiennent surtout aux débats quotidiens sur les problèmes politiques et sociaux correspondant aux attributions de l’État provincial du Québec.
Pourquoi? Effet de la machine médiatique qui créé sa pression sur l’actualité que pour l’évènement en soi. Les intérêts immédiats de tous les politiciens souverainistes compris comme Pauline Marois, Amir Khadir afin de prendre le pouvoir ou d’améliorer la position électorale future du parti.
Ou encore parce que le subconscient collectif québécois est prédisposé à une voie ou à un paradigme de l’attente qui consiste à faire l’option d’une prudence infinie devant toute action décisive. Ce point semble frappant.
En faisant parenthèse ici sur ce paradigme que le camp souverainiste en 1995 ne pouvait tenter qu’une approche rationnelle et autrement prudente afin de convaincre de faire du Québec un pays. Après 150 ans d’optique de la survivance pour le peuple Canadien Français abusivement marqué par la morale catholique et ses avatars depuis l’acte d’Union de 1840 jusqu’à la révolution étrangement qualifiée de tranquille de 1960. Le camp souverainiste en 1995 ne pouvait ni tout expliquer sur le comment de la souveraineté ni non plus d’agir comme si la souveraineté allait de soi et se passait de raisons expliquées.
À partir de l’actualité la plus récente, comment ne pas voir que ce projet de parti des Legault-Facal semble s’inscrire avec opportunité à travers ces penchants pour L’ATTENTISME ou d’une prudence qui en deviendrait perverse chez les Québécois. Ce que la responsable, auteur principal du blogue a saisie comment cet ATTENTISME récemment est dans le paysage au Québec.
À partir de cet attentisme difficile à vaincre, la position Parizeau aussi constante et cohérente soit telle est elle la meilleure?
Les doubles positions sur la souveraineté qui passent après un grand travail pédagogique:
1- soit par une élection référendaire faisant la somme des voix du PQ et de QS soit 50% plus un des suffrages obtenus dans une élection pour réaliser la souveraineté.
2- soit de réaliser la souveraineté progressivement par le lancement d’au moins deux référendums précis sur l’acquisition au Québec de nouvelles compétences arrachées au fédéral à travers des résultats dans les 60 à 65% de suffrages populaires.
Voilà deux voies plus novatrices pour se rendre vers la souveraineté tout en agissant avec urgence pour le français à Montréal et à Gatineau en abolissant entres autres la loi 115 sur les écoles passerelles.
La solution Parizeau pour un référendum classique sur la souveraineté à travers les tricheries du pouvoir fédéral dont il a parlé il y a deux jours ça ne fonctionne pas!
Il faudrait cesser de croire au référendum de Claude Morin qu’on à soupçonné de l’avoir inventé ce référendum afin de créer une situation de blocage contre le PQ, obligé non de passer d’étapes en étapes ce qui aurait pu aboutir dans d’autres circonstances mais là de s’étouffer dans l’étapisme imaginé par Claude Morin qui peut être pour vrai aurait été agent de la GRC!
Le référendum est un moyen usé, corrompu, vicié à sa source qui n’aura servi qu’à entretenir l’échec de la possibilité de la souveraineté. En pleine période d’inertie, d’une sorte d’attentisme devenu pervers devenue une pure jouissance pour les idéologues de la lucidité bidon. Faut t-il entretenir l’autre extrême et imaginer un référendum kamikaze à la sauce 80 ou version 95 amélioré mais encore perdant?
Y répondre, rappelle le principe du vaccin. C’est en inoculant une partie du microbe (le poison) dans l’organisme qu’on le protège contre ce même microbe.
C’est en tenant compte de l’attentisme québécois que le PQ avec vigueur doit repartir avec la souveraineté sur de nouvelles bases pas par le référendum étapiste de Morin cela a été essayé par d’autres approches.
En attendant encore dans le sens pervers, la déclaration de monsieur pourrait aboutir au suicide du PQ lui même, il ne resterait plus alors comme parti souverainiste que QS dans l’hypothèse du nouveau parti de droite fédéraliste et d’un rejet populaire des Québécois contre le référendum classique sur la souveraineté.
10 personnes ou 60, 100 liront ce message c’est peu ça sert au moins à dire le désarroi d’un citoyen devant des plaques tectoniques dans la politique québécoise qui n’aboutissent qu’au NÉANT APPRÉHENDÉ.
Notre sort est entre nos mains. A nous de jouer!
Pour ce qui est de l’affaire MIchaud, en effet, Mme Marois a manqué, manque toujours l’occasion de redorer son blason et de corriger l’infamie que l’on a fait à M. Michaud. Qui Mme Marois craint-elle d’offenser? Le lobby juif? M. Bouchard?
Comme l’écrivait un des participants à ce forum, les neuf députés de l’époque qui restent à l’Assemblée nationale, maintenant qu’ils sont mieux informés, éclairés devraient demander pardon à M. Michaud de l’affront impardonable, de l’injustice fait à un homme courageux et admirable à plus d’un titre.
Quand on est petit…
M. Gingras, vous avez LA réponse. Si un des députés fautifs s’excuse, il va enrager M. Bouchard, vu que ça confirmerait qu’il avait tort d’avoir poussé cette insulte à notre Assemblée nationale en décembre 2000.Je crois que M. Bouchard est assez épeurant pour avoir fait hésiter les excuses de ces députés péquistes coupables, pendant 10 ans.
Selon moi, le lobby juif s’en balance parce qu’il a déjà déclaré qu’il ne considère pas que M. Michaud pourrait être un antisémite.
J’ai trouvé Mr Parizeau un peu vague quant à l’appui à Mme Marois.Mme Marois à elle seule ne peut pas porter le flambeau de la souveraineté du Quebec.Il lui faudra beaucoup d’appuis.En tant que citoyen du Quebec,j’aimerais un jour vivre la souveraineté mais entre le désir et la réalité je crois qu’il y a une semblemarge.Mr Parizeau dit qu’il faut faire le réferendum quand on sera prêt.Je pense que je ne vivrai pas cela tout de suite.D’après Mr Parizeau le processus de préparation semble assez long.Je continue de rêver à un Quebec souverain mais le projet va-t-il se réaliser un jour?Je suis optimiste mais réaliste.
« Vas falloir qu’on s’habitue que dans un parti d’idée, par définition on discute d’idées» Jacques Parizeau
Avant de se questionner sur son avenir, le PQ doit se faire pardonner son passé, principalement dans l’affaire Michaud. Le premier à l’avoir fait correctement et clairement, sans chercher d’excuses et de justifications, comme l’avait fait M. Landry est M. Joseph Facal hier.
Voici un extrait du discours prononcé par Joseph Facal le vendredi 29 octobre 2010 devant la Ligue d’Action Nationale.
« Mesdames et messieurs,
Je suis très honoré d’avoir été invité par la Ligue d’Action nationale, qui lutte depuis si longtemps pour l’avancement de la nation québécoise.
Je vous remercie aussi pour votre accueil si aimable.
Il y a presque dix ans jour pour jour, l’Assemblée nationale votait la motion de blâme que l’on sait à l’endroit de M. Yves Michaud.
J’ai voté en faveur de cette motion.
Ce fut un geste injuste et irréfléchi que je regrette. »
Chapeau M. Facal ! Aux 109 autres députés maintenant.
Je voulais écrire aux 108 autres incluant M. Landry qui a regretté sans s’excuser correctement.
Nous reconnaissons les plus grands, ceux qui reconnaissent leurs fautes.
Assez loufoque la situation politique au Québec. Des souverainistes et des fédéralistes de droite qui songe à créer un parti politique de » coalition » pour remettre le Québec sur la bonne voie économique ! Des souverainistes qui voudraient récupérer tout les points d’impôts d’Ottawa et des fédéralistes qui considèrent le Canada comme NOTRE pays devant Dieu et devant les hommes ! Coalition ??????
Un PQ encore pogné dans son option référendaire et une chef impopulaire qui tente de survivre face aux bombardements des belles-mères du même parti !
Un PLQ en déroute aux odeurs nauséabondes qui s’enfarge continuellement dans ses dossiers comme présentement le gaz de schistes et les petits amis du privé qui rêvent de nous exploiter en l’exploitant , la loi 115 qui favorise encore les petits amis bien nantis des communautés culturelles francophobes et des Elvis Gratton francophones qui rêvent d’entendre leurs enfants rire dans la langue des Rocheuses , d’une commission bâtarde du nom de Bastarache qui nous à couté les yeux de la tête pour finalement réaliser que la dite commission était en fait un procès contre un ex ministre qui osa s’en prendre au parrain de la clique et…..
L’ADQ qui regarde de tout les côté pour être sûr qu’il n’y aura pas une autre brique qui leur tombera sur la tête comme celle du parti de Legault ! Un parti aussi a la déroute qui ne tient que le temps que prendra l’autre parti à se réaliser.
Et QS un parking de la gauche-gauche du Québec supposément souverainiste ( ?) Qui semble encore plus mêlé que le PQ concernant la démarche vers la souveraineté advenant leur prise du pouvoir !
Concernant Parizeau et sa déclaration favorable a Gilles Duceppe je suis complètement en accord avec lui par contre je suis contre la tenue d’un référendum dans un premier mandat peut importe la situation politique et l’état de l’humeur des québécois.
Voyez comment la politique au Québec peut avoir un impact majeur sur les individus ! Je suis aussi mêlé que tout ce beau monde et j’ai l’impression de faire parti du grand TOUT québécois !
M. Facal a même ajouté : «Elles viennent tard, mais j’offre à M. Michaud, en mon nom personnel, s’il veut bien les accepter, mes excuses les plus sincères. »
Qui dit mieux ?
Bravo M. Facal.
Il est le seul qui ait appelé un chat un chat. Il n’a pas tergiversé, il a plaidé coupable, point final. Chapeau bas.
Qu’a dit M. Michaud?
Si M. Bouchard terrorise encore certains du PQ… Je n’ai pas une haute opinion de ces pleutres. Tous les dictateurs terrorisent leur entourage.
M. Lévesque semait-il la terreur? je n’en ai pas souvenance. Ce n’est pas impossible, mais ce n’est pas légendaire.
Domimer par la peur est le propre des faibles.
J’attends la suite et le défilé des héros qui auront le courage de suivre les traces de M. Facal. C’est là qu’on va séparer le bon grain de l’ivraie. Il ne faudra pas voter pour un lâche qui craint LULU.
Le troupeau de moutons qui ont blâmé M Michaud feront-ils bientôt amende honorable en s’excusant de leur erreur de jugement? Ils remonteraient ainsi dans mon estime.
Quant à l’instigateur de cette motion de blâme, pourra-t-il mettre son gros ego au pas en s’excusant lui aussi auprès de M Michaud. En cette période d’Halloween, le Bonhomme Sept Heures ne fait plus peur à personne.
@Pierre Bouchard.
Vous écrivez :«l’acquisition au Québec de nouvelles compétences arrachées au fédéral à travers des résultats dans les 60 à 65% de suffrages populaires.» Cette possibilités, quoi que théorique, si elle se réalisait, ne risquerait-elle pas de nuire à l’accès à notre pleine souveraineté ? J’y vois là un risque réel. En fait je pense que si le ROC voulait réellement se débarrasser de l’idée de souveraineté du Québec, il n’aurait qu’à offrir une souveraineté à la pièce. À un moment donné, les citoyens québécois n’oseraient jamais faire la souveraineté complète si le ROC (Ottawa évidemment) offraient au Québec plus de pouvoirs dans des domaines judicieusement choisis. C’est basé sur cette idée que j’ai déjà évoqué le concept selon lequel le mécanisme de la souveraineté du Québec pourrait bien se comprendre à partir de l’idée d’un curseur, et non pas d’un interrupteur on/off.
Mais je ne crois pas que le ROC soit rendu là aujourd’hui et dans un avenir prévisible. Rien ne m’amène à le penser maintenant.
Vous me semblez fort pessimiste sur l’avenir du Québec. Peut-être avez-vous raison. Mais je continu à penser qu’il soit toujours possible qu’il en aille autrement. Mais la nature humaine étant ce qu’elle est, il y a fort à parier que moins le Québec revendiquera, plus le ROC accroîtra son arrogance envers lui et plus, alors, le Québec sera motivé à revendiquer.
Avec la présence du Bloc à Ottawa, devenant de fait un empêcheur de tourner en rond, se pourrait-il que de guerre lasse, le ROC en vienne qu’à souhaiter le départ du Québec? Tenons en compte, dans cette hypothèse, qu’il pourrait arriver que velléités d’autonomie accrue ici et là dans le ROC peuvent également émergées.
Quant à moi, j’essaie de ne jamais oublier la principale raison de mon adhésion à l’idée de souveraineté pour le Québec : le Québec doit pouvoir prendre toutes les décisions nécessaires pour assurer son plein développement et son avenir. S’il advenait que d’autres éléments du ROC en viennent à partager, pour eux-mêmes, cette idée, peut-être que cette idée pourrait se réaliser autrement que comme nous pouvons l’imaginer aujourd’hui. Mais, et c’est peut-être là un paradoxe, allez savoir, la seule façon de rendre ce changement possible, c’est de ne pas y croire, c’est-à-dire faire comme s’il était impossible, donc obligation de continuer à se battre pour la souveraineté telle qu’on la voit aujourd’hui.
Que voilà de nombreuses hypothèses ! Tout n’est pas jouer, loin de là.
Allez ! Haut les cœurs!
«Le critère d’une intelligence de premier plan est la faculté pour l’esprit d’envisager simultanément deux idées opposées tout en continuant d’être capable de fonctionner.
On devrait … pouvoir reconnaître que les choses sont sans espoir et être néanmoins déterminé à faire en sorte qu’il en aille autrement.»
[F. Scott Fitzgerald]
Vous écrivez : «Avant de se questionner sur son avenir, le PQ doit se faire pardonner son passé,». Sincèrement j’aurais été encore plus d’accord avec vous si vous aviez écrit : EN PLUS de se questionner ….
Je suis très souvent surpris de constater la propension qu’on peut avoir à penser en terme binaire, c’est à dire, c’est un ou c’est deux. C’est blanc ou c’est noir, c’est oui ou c’est non. Ainsi nous nous enfermons dans une logique qui ne nous autorise que difficilement à sortir de nos ornières mentales.
Quant à l’affaire Michaud je pense que l’Assemblée nationale a fondamentalement erré en condamnant cet homme comme elle l’a fait, même en se remettant dans le contexte de l’époque. Car justement, le recul nous permet de constater toute l’ignominie du geste qui ne pourra être réparé que par l’Assemblée nationale du Québec. Les excuses à la pièce pourraient être les bienvenues, mais jamais elle n’effaceront cette misérable tache.
«La vengeance déguisée en justice, c’est notre plus affreuse grimace…» [François Mauriac]
@Réjean Asselin 30 oct. 2010, 08:21
Vous écrivez : «je suis contre la tenue d’un référendum dans un premier mandat peut importe la situation politique et l’état de l’humeur des québécois.»
Pourquoi ? Quand voyez l’opportunité de tenir un référendum ? En voyez-vous la nécessité ? Une élection référendaire peut-elle être envisagée.
Josée Legault tiens vraiment à devenir la meilleure contorsioniste dans l’arène politique. Elle fait tout ce qu’elle peut pour nous convaincre qu’il n’y a pas de chicane dans le Parti québécois. Elle nous dit que Pauline Marois ne doit pas se sentir irritée par les propos de Jacques Parizeau, et qu’en fait elle est certaine que Mme Marois est très heureuse des conseils qu’on lui donne.
Cependant, su j’étais Pauline Marois, je serais très loin d’être réconfortée.
Voyez ce que M. Parizeau lui envoie, comme compliments.
– Il dit que le PQ, auquel Mme Marois appartient depuis 30 ans et qu’elle dirige depuis trois ans, est mal préparé pour faire la promotion de son option première, la souveraineté.
– Il dit que la PQ aperdu l’habitude de discuter des idées
– Il dit que Gilles Duceppe ( le rival avoué et repenti de Mme Marois)prononce des discours fantastiques.
– Il dit que le PQ ne peut pas ne faire que parler de souveraineté « sans dire ce que l’on fera avec. »
– Il dit que le PQ doit mieux informer ses membres et les citoyens sur ses choix. Un Québec indépendant voudra-t-il conserve le dollar canadien, voudra-t-il avoir sa propre armée, voudr-t-il que les citoyens conservent indéféniment la citoyenneté canadienne?
Et Josée Legault voudrait que Mme Marois et nous, prenion celà comme des félicitations pour le travail bien fait! Point d’exclamation. En effet on s’exclame…
À moins d’être de très mauvaise foi, il faut reconnaître que Jacques Parizeau est un homme supérieurement intelligent.
Et puis, je me rappelle encore comment j’aimais vraiment le regarder à la télévision alors qu’il présentait son nouveau budget, à la fin des années 70, en costume trois pièces et cette allure de satisfaction personnelle qui évoquait quelque peu le gros docteur des Belles Histoires des Pays d’En-Haut…
Mais cet homme intelligent n’a pas – et n’a jamais eu – la touche politique, pas de charisme populaire. Que des opinions, des certitudes même, émises comme étant des vérités incontournables. Son droit le plus strict, bien sûr. Mais un droit qu’il serait plus sage, si sa «cause» lui tient suprêmement à coeur, d’éviter d’utiliser.
Mais M. Parizeau aime s’exprimer.
Cela étant, une manière certaine de jeter la bisbille dans le camp souverainiste pour ses opposants consiste à l’inviter à venir, à chaque quelques temps, dire le fond de sa pensée dans les médias. Immanquablement, cela créera un malaise dans les rangs souverainistes – et obligera à éteindre des feux plutôt qu’à bâtir.
Depuis longtemps, Jacques Parizeau – et ce, malgré toutes les qualités qu’il pourrait par ailleurs avoir – est à l’évidence le « talon d’Achille » du mouvement souverainiste.
Et voilà vraisemblablement où se situe sa véritable « constance »…
@Denies Drouin
Un troisième référendum perdant ferait reculer le projet souverainiste pour un sacré bout de temps et compte tenu du viellissement de la population et le peu d’intérêt que représente ce projet pour les nouveaux arrivants il faudra utiliser un prochain mandat du PQ pour en faire la promotion , faire la preuve qu’un Québec souverain est préférable au Satu-Quo ( pour les indécis ) et gouverner de façon responsable et SI les conditions semblent appropriés choisir une date pour un prochain référendum dans un deuxième mandat , ou simplement faire de cette prochaine élection une élection référendaire !
Le référendum coûte que coûte peu importe les conditions me semble suicidaire selon moi !
Bonjour
Visa le noir, tua le blanc.
Dans les dernières semaines à l’Assemblée nationale, on a eu deux fois la rare occasion de VOIR les députés libéraux courir après les journalistes pour faire une apparition, sur un air de V,la l’bon vent.
Les Normandeau, Bachand, Fournier, Hamad, St-Pierre, ect, sur la défensive habituellement ont sauté comme larons en foire devant les micros suite à un sondage bidon sur l’hypothétique parti de centre-droite de François Legault, plaçant Pauline Marois presque qu’à égalité avec Johnny Cash. Puis la dernière sortie de Jacque Parizeau, qui semble donner aux contortionnistes libéraux les ailes leur permettant de fuir une fois pour toutes les rivages corrompus où il sont échoués dans la mélasse avec leur épave pleine de trous dans la coque.
Pourtant seul un miracle pourrait sortir le parti libéral du marasme sans fond où il baigne dans l’opinion publique et il faudra plus que les prières de JJ Charest à Saint Frère André au Stade olympique pour améliorer leur sort peu envieux puisque leur Dieu Desmarais se bat présentement comme un diable dans l’eau bénite avec le chroniqueur Richard Martineau et Yves Michaud, le robin des banques..
.http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/chroniques/richardmartineau/archives/2010/10/20101030-073400.html
Félicitations à M. Goyette pour sa trouvaille : «Johnny Cash» pour John James Charest, qui le décrit très bien vu que Johnny « John » est son vrai nom de baptême et qu’il fait du cash en extra sur son salaire ordinaire plus les succès historiques, pour sa caisse électorale du PLQ, qui déborde en masse à l’année de généreux donateurs à la recherche d’un permis de garderie ou d’un petit contrat « comme le chantait M. Raymond Lévesque » de ciment qui prend du temps parce que payé au temps.
M. Poirier décrit bien M. Parizeau, je me souvient d un discours au Canadian Club de Toronto ou M. Parizeau faisait plus british en apparance que tous ceux assis aux tables.
M Parizeau est ‘a l ‘aise avec les gens d’affaire plus qu’avec les voteurs ordinaires. Souvent les intellectuels ne comprennent pas la vraie vie.
A l’émission Les coulisses du pouvoir à Radio-Canada, animé par Daniel Lessard, le chroniqueur invité Pierre Duschesne a du tempérer, corriger, remettre à l’ordre à deux reprises le gescayen Vincent Marrisal au sujet de la prétendue « chicane » dans les rangs du P.Q.. Pourtant pas un séparatisse Pierre Duchesne qui avoue bien malgré lui que ce sont des discussions à ciel ouvert plutôt que de la « chicane », mais devant un Vincent Marissal en service commandé qui dirige le tir libéral plutôt que d’informer, je me demande si Pierre Duchesne restera longtemps invité dans ce panel fédéral à tout crin.
@ Claude Perrier
De toute évidence vous connaissez très mal ce grand homme d’État qu’est Jacques Parizeau, ses réalisations comme haut fonctionnaire qui a servi dans tous les gouvernements depuis Jean Lesage jusqu’à René Lévesque comme conseiller et son parcours politique, Cet homme aurait pu faire une carrière d’économiste de réputation internationale sans se soucier de son peuple et aurait ainsi fait fortune. Il a plutôt choisi de prêter son intelligence et autres qualités au mieux être de son peuple. Voyez-vous, Monsieur Perrier, comment la politique peut être petite quand elle n’est pas éclairée ?
L’imposture, l’investiture libérale (pardon) dans le comté dfe Kamouraska- Temiskouata ressemblait plus à une veillée funéraire qu’à autre chose. John James Charest déguisé en épouvantail à moineaux, la candidate libérale en dame plume et les garde du corps en garde du corps. C’est le jours de l’Halloween; les libéraux ont de la suite dans les idées…
À Mario Goyette,
Ça doit être difficile de trouver plus partisan aveugle que vous. C’est en effet vincent Marissal qui a répliqué à Pierre Duchesne qu’il fallait appeler les choses par leur nom. Quand on voit de la chicane, que sa ressemble à de la chicane et quand les membres du PQ disent qu’il y a de la chicane. On a l’obligation de dire qu’il y a de la chicane.
Vous croyez sincèrement que Pauline Marois ne doit pas se sentir irritée par les propos de Jacques Parizeau, et qu’en fait elle serait très heureuse des conseils qu’on lui donne en public.
Mois, si j’étais Pauline Marois, je serais très loin d’être réconforté.
Voyez ce que M. Parizeau lui envoie, comme compliments.
– Il dit que le PQ, auquel Mme Marois appartient depuis 30 ans et qu’elle dirige depuis trois ans, est mal préparé pour faire la promotion de son option première, la souveraineté.
– Il dit que la PQ a perdu l’habitude de discuter des idées
– Il dit que Gilles Duceppe ( le rival avoué et repenti de Mme Marois)prononce des discours fantastiques.
– Il dit que le PQ ne peut pas ne faire que parler de souveraineté « sans dire ce que l’on fera avec. »
– Il dit que le PQ doit mieux informer ses membres et les citoyens sur ses choix. Un Québec indépendant voudra-t-il conserve le dollar canadien, voudra-t-il avoir sa propre armée, voudra-t-il que les citoyens conservent indéféniment la citoyenneté canadienne?
Et vous voudriez que Mme Marois et nous, prenions celà comme des félicitations pour le travail bien fait!
Mais M.Paquette, cessez de chercher plus partisan aveugle que moi, il y a vous, en réponse à votre affirmation. La religion libérale, pas pour moi. Ne le prenez pas mal si je n’élabore pas plus avec vous, l’envie me manque.
Ottawa a le choix. Soit il nous donne des » bombons » jusqu’à rendre la sécession » non nécessaire; soit il attend notre louisianisation.
Pour le moment, je mise sur la louisianisation. Ça ne mange pas de pain et ça se fait tout seul. Surtout quand un Jean Charest souffle sur les braises pour entretenir la flame.
Le cheval de Troie est bien en place à Québec. Ses quatre roues sont coulées dans le ciment et Jean Charest à les deux mains sur les rennes. Hue! Cocote.
Avez-vous écouté l’Univers de… en fin de semaine. Grande place à la culture française, une fois de plus. (ironie) N’est-ce pas symptomatique? Pouvons-nous demeurer francophones très longtemps dans ces conditions?
Sur la rive sud, près de Montréal, j’ai de petits neveux et nièces, 100 % francophones, qui parlent englais entre eux. Pourquoi? Je préfère croire que c’est pour se dire des secrets devant leurs jeunes frères et soeurs. Il me souvient que mes soeurs ainées me faisaient ce coup-là lorsque j’étais très jeunes. Alors, peut-être n’y a-t-il pas là de quoi s’en faire…
Nez en moins, ce qui se passe à l’Univers de… semaine après semaine, m’intrigue, pour dire le moin.
Bonne semaine!
Des fois, la réalité dépasse la fiction ou le hasard fait bien les choses.
Tenez, la semaine dernière, on apprenait par la voix de M. JJ.Charest que la réforme de la carte électorale amorcée par le DGE démissionaire Marcel Blanchet qui se retrouve présentement devinez où? en Afrique, est suspendue.
Là, dans le comté comme par hasard de Kamouraska-Témiscouata, bin c’est la cousine de la femme du premier ministre de retour de Boston comme déléguè du Québec qui se présente à l’élection partielle fière d’annoncer que le comté va rester dans la « carte électorale » pour l’éternité. C’est ti pas beau ça?
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/politique/provinciale/archives/2010/10/20101028-211921.html
La clarté dans l’écriture est importante. J’ai échoué pour être compris la dernière fois que je me suis manifesté ici.
M.Drouin, je considère que le PQ doit regarder toutes les options quant à la réalisation de la souveraineté. Comme plusieurs, je m’interroge sur le référendum typique sur la souveraineté qui n’interdit pas l’ingérence du pouvoir fédéral dans la campagne référendaire comprenant les manipulations sur l’octroi de la citoyenneté canadienne pour les nouveaux immigrants, les dépenses électorales monstrueuses comme au moment du love in, l’intimidation par des lois fédérales.
Que le PQ pense à la voie de la souveraineté à la pièce c’est un espace ouvert contrairement au référendum classique de Claude Morin sur la souveraineté association qui est difficile à réaliser positivement. Ottawa ne veut pas reconnaître le Québec dans sa différence francophone. Tous les moyens doivent être utilisés pour démontrer le refus d’Ottawa de respecter les Québécois. Si sur un référendum sur les communications gagné à 66%, Ottawa refuse de négocier, la pression populaire devrait monter.
le référendum classique n’a abouti à rien jusqu’à maintenant cette démarche peut être essayé. Et si Ottawa accepte de négocier sur des nouveaux pouvoirs sur l’immigration, la langue française, la culture, les communications, il y a un risque pour la souveraineté toutefois le plus grand risque dans la situation actuelle d’impasse politique c’est de ne pouvoir rien faire contre la perte d’influence du Québec dans le Canada actuel. Le plus grand risque touche peut être à la diminution de la population francophone de souche comme d’immigration dans le Québec même! Aucune légitimation des écoles passerelles ne doit être faite ni durable suite à la loi 115 c’est pourquoi, monsieur Drouin, le PQ doit prendre le pouvoir.
Et face à la souveraineté, le PQ doit en faire une démonstration pédagogique convaincante en préparant par exemple, une constitution de la nation québécoise et en s’ouvrant à tous les moyens pour s’en rapprocher et qu’il tente donc d’innover pour le trouver ce moyen de faire de la province du Québec éventuellement un pays. Élection référendaire par coalition de partis: PQ, QS, souveraineté à la pièce, deux voies existantes qui devraient être explorées pour avancer sans s’écraser dans le statu quo comme les libéraux du Parti Libéral de la trahison des Québécois du Québec!!
En espérant que c’est plus clair pour les lecteurs occasionnels du web.
À mon avis, l’important, c’est l’objectif, celui de la souveraineté. Je ne dis pas pour autant que tout le reste, comme les moyens de l’entrevoir, soit de la littérature, mais enfin, cela demeure tout compte fait plus accessoire. Que l’on songe à l’atteinte de cet objectif à partir d’une élection se voulant référendaire, à partir de référendums plus ou moins partiels ou même, pas du tout partiels, cet objectif soude autour de lui toutes les troupes. Alors, honni soit qui mal y pense. Les quolibets des adversaires fédéralistes, ce ne sont que des palabres destinées à grossir des détails qui ne le sont pas autant qu’ils paraissent. J’irais même jusqu’à dire que ces exagérations de la part des adversaires lui sont même salutaires à cet objectif. Une mauvaise publicité ne vaut-elle pas mieux que le silence après tout.
Je veux bien que l’ego de qui se croit général se sente parfois frustré des stratégies qu’il ne préconise pas ou ne reconnaît pas pour les siennes, mais ce qui compte vraiment au final, c’est le moral des troupes de base, ces québécois en devenir. Et cette force d’appuis de base, ce n’est pas tellement de stratégies et de tactiques dont elle a faim, mais des objectifs visés à l’aide de ce moyen ainsi que de la nature de ces objectifs. Alors, dans cette perspective qui regarde vers l’avant, Pariseau ne s’oppose pas à Marois, ni l’inverse.
M.Goyette, ne vous attendez à rien des Coulisses du pouvoir qui est l’émission phare et institutionnelle de Radio Canada-RDI principalement sur la gouvernance du pouvoir fédéral, sa chambre des communes et son opposition officielle. Institutionnel sous entend tout ce qui est officiel, existant, réalités et traditions émanant de la politique canadienne à Ottawa. La couverture d’un Daniel Lessard mettra l’emphase sur les deux grands partis: PC d’Harper et PLC d’Ignatief, la condition politique et économique du Canada.
La couverture politique des provinces dans cette émission ne sera jamais que de nature provinciale et secondaire. La présence d’un Marrissal de La Presse dans cette émission de propagande super sophistiquée est dans l’ordre des choses. Il aurait du talent le Marrissal, il aurait presque converti M.Facal au Canada à force de le rencontrer dans l’émission molle de Bazzo à Télé Québec! Joseph Facal, si vous lisez Voix Publique, seriez vous sous l’influence de Vincent Marrissal. Un tel défatisme de votre part est suspect non?
En ce qui regarde les manigances du PLQ dans Kamouraska pour y gagner à quoi s’attendre d’autre d’un parti corrompu!
@Serge Gingras
Concernant l’Univers de … peut-être parlez-vous de l’invité, le chum à Véro, Louis Morissette. La dessus je suis entièrement d’accord avec vous. Je m’en suis d’ailleurs plaint à Radio-Canada. L’avez-vous fait ?
J’invite Mario Goyette a lire attentivement et calmement cet extrait de la lettre écrite par 50 membres du PQ, et à répéter, sans rire, qu’il croit comme Pierre Duchesne, qu’il n’y a pas de chicane au sein du PQ: »Si la chef du Parti québécois veut continuer d’associer son leadership à la poursuite et à la défense de cet objectif, de ce «plan Marois», c’est son droit le plus légitime. Les militants du parti devront quant à eux tirer leurs conclusions, et il ne faudra pas se surprendre d’en voir plus d’un tourner le regard ailleurs dans l’espoir de trouver une vision plus audacieuse de l’indépendance. »
G.P.
Je trouve personnellement que le silence, l’absence de commentaires des députés libéraux, dans un gouvernement aussi…controversé, entouré de tant d’accusations de toutes sortes, m’inquiete davantage que des chicanes intra parties d’un P.Q. qui au moins permet à ses membres d’exprimer leurs idées.
C’est vrai que le PLQ est le parti d’un seul portefeuille, qui offre à plusieurs la possibilté de s’enrichir . Il doit y etre mal vu de critiquer le nain qui les nourri. Certains appellent ca la ligne de partie. Alors que je concois qu’il s’agit du parti de certains qui y tendent leurs lignes.
M. Drouin. Je ne faisais pas allusion à un invité en particulier. Je désignais la plus grande part des invités de cette émission, depuis les débuts, l’an dernier, dont l’univers musical est de moins en moins français plus ils sont jeunes.
L’an dernier, j’ai écrit à Marie-France Bazzo pour attirer l’attention sur ce phénomène. On a répondu qu’on s’y intéresserait cette année, sans préciser quand.
Non, je n’ai pas écrit à Rad-Can pour m’en plaindre car je ne crois pas Radio-Canada responsable des choix musicaux de ses invités.
Pour ce qui est de la chicane au PQ, c’est une question de perspective, de perception. Les enfants confondent souvent une discussion animée entre parents. Pour eux, c’est de la chicane ou querelle. Dans les autres partis on » discute » au caucus, et ça barde parfois. Au PQ, c’est toujours sur la place publique.
Une élection référendaire règlerait la question pour un certain temps. Il me souvient que lors de la course à la direction du parti, Jacques Parizeau affirmait que avec lui, ça ne niaiserait pas, du verbe tergiverser. Il y aurait une élection référendaire. Un vote pour le PQ serait un vote pour la sécession, point à la ligne. M. Parizeau fut élu, et il y eut une élection bien normale, bien ordinaire et un référendun plus tard. Il faut se méfier des politiciens. Même des meilleurs. M. Lévesque était plus transparent. Mais…
Que d ‘écrivains
Que d’ écrits vains….
M. F. Langlois a raison mais, qu’est-ce qui n’est pas vain dans la vie sauf la vie qui finit, plus ou moins…assez mal en général ?
Pensée profonde, s’il en est une en ce monde.
A quelques mois du fameux vote crucial au congrès du P.Q., je trouve particulièrement avantageux que cette tempête dans un verre d’eau qui couve chez certains plus téméraires que d’autres, se fasse enfin à ciel ouvert. A court terme, ça profite aux libéraux qui en font leurs choux gras, encouragés par les médias mais si Pauline Marois en ressort grandie, son leadership s’en portera mieux.
En passant, vous n’êtes pas sans savoir que dans le hockey mineur au niveau atome ou pee-wee, les entraineurs subissent plus de pression de la part des parents quand ils trouvent que leurs bambins réchauffent le banc que présentement Pauline Marois.
Pour mener la danse, il faut savoir jouer du violon.
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/gouvernance/
Évidemment, n’étant pas personnellement souverainiste, ni péquiste, ni même politologue, je ne peux véritablement qu’y aller de commentaires (valant ce que peuvent valoir des commentaires de la part d’un observateur « externe »…) sur la situation semblant actuellement prévaloir au PQ.
Comme d’autres, j’y décèle un certain vent de fronde, une poussée de sédition que les récentes interventions publiques de Jacques Parizeau et d’une cinquantaine de jeunes dissidents (avec leur « lettre ouverte ») sont à fomenter. Ce n’est pas encore la mutinerie – mais le coup se prépare, à ce qu’il semble vu de l’extérieur.
Alors, pourquoi se fait-il qu’une formation politique, qui devrait avoir le vent dans les voiles (compte tenu de la grande défaveur populaire dans laquelle s’empêtre depuis la dernière année le gouvernement libéral), offre-t-elle un si piteux spectacle duquel la cohésion fait manifestement défaut? Encore un peu, et cela pourrait bien venir, le PQ sera là à laver de grosses brassées de son linge sale en public…
L’obvservateur « externe » que je suis en est venu à l’explication suivante: le problème du manque de cohésion apparent au PQ tient vraisemblablement au fait que cette formation tente de concilier une « rencontre des impossibles ». Un improbable ralliement entre des souverainistes impatients et des souverainistes plus pragmatiques.
Des approches diamétralement opposées.
Cela étant, il ne serait pas étonnant que le PQ finisse par éclater en factions distinctes avant longtemps. En deux partis politiques. Les impatients tiennent de moins en moins en place, et les pragmatiques ne sont pas particulièment disposés à foncer têtes baissées dans un mur.
Un schisme qui pourrait se produire avant possiblement le printemps, même.
(Mais, comme je l’écrivais en commençant, je ne suis ni souverainiste, ni péquiste, ni politologue. Qu’un simple observateur « externe », constatant comme plusieurs autres que de gros nuages noirs obscurcissent de plus en plus le ciel.)
@Claude Perrier
M. Perrier, ne comptez pas trop la-dessus. Avec le temps, le PQ semble bien avoir appris à fonctionner avec ce problème. Il fait parti de son histoire.
Mais la question qui me fascine plus c’est : comment se fait-il que le PQ existe-t-il toujours malgré ce handicap ?
Vous avez raison M. Perrier, un autre nuage qui s’est ajouté avec la parution récente du livre sur l’affaire Michaud, qui nous rappelle l’injustice du 14 décembre 2000, par un vote unanime de 109 députés qui blâmait M. Michaud, un des leurs, comme un antisémite et un raciste, ce qui était totalement faux.
M. Landry s’en était excusé partiellement, du bout des lèvres et des dents, M. Facal s’en est excusé totalement et Mme Beaudoin, je ne sais pas trop comment mais il reste encore 8 députés du PQ, qui ont participé à la sale affaire, qui n’ont pas pris le temps de s’excuser depuis maintenant 10 ans.
Faudrait qu’ils en profitent pour se réveiller et s’excuser maintenant, au plus coupant, ça fait assez longtemps. Ils sont : Pauline Marois, Agnès Maltais, Nicole Léger, Claude Pinard, Sylvain Simard, François Gendron, Stéphane Bédard et Danielle Doyer.
Si ces députés ne le font pas, je ne donne pas cher de leurs chances de se faire réélire ni de devenir « première » du Québec. Ils ont condamné un des leurs, sans savoir ce qu’il avait dit, un défenseur du français au Québec et un souverainiste de la première heure, qui l’est encore, malgré cet affront innommable de son clan.
Voici les députés des autres camps ont participé, M. Dumont de l’ADQ et les Libéraux qui siègent encore à notre Assemblée nationale : Jean Charest, Pierre Paradis, Yvon Vallières, Laurence S. Bergman, Fatima Houda-Pepin, François-Henri Gautrin, Jean-Marc Fournier, Pierre Marsan, Line Beauchamp, Geoffrey Kelly, David Whissell, Yvon Marcoux, François Ouimet.
Si vous allez sur le Blog de Chantal Hébert dans le Toronto Star, vous verrez a quel point les canadiens sont désintressés de ce qui se passe ici. Les belles-mères connait pas et
fffftt au PQ. Mme Marois qui ne s ‘exprime pas en anglais n’aura pas grand chance de se faire écouter. Quand ‘a Duceppe il sifflera dans le vent.
Et a C. Charette ce matin il y avait Ignatief. Mme Charette lui a demandé si il suivait ce qui se passait au PQ depuis 1 semaine et il a dit
OUI et je trouve cela très amusant !!!cristec local
Evidemment, qu’il se réjoui. Tout ça, c’est du petit lait pour nos adversaires. Mais M. Ignatieff ne perd rien pour attendre. Le ras-de-marée contre lui, de sa gagne, va le surprendre en plein sommeil éveillé.
Rira bien qui rira le dernier, Comte Ignatieff. 🙂 Il a autant de chances de devenir le prochain premier ministre que André Boisclair en avait.
Nous aussi on va rire.
http://blogues.canoe.ca/michelhebert/non-classe/leternite-sera-liberale/
Effectivement, Monsieur Gingras…
Ne devient pas calife à la place du calife qui le veut!
Malheureusement, mon commentaire n’a pas accompagné le lien que j’ai donné à 17:56. suite à une erreur.
On reproche aux jeunes de ne pas s’intéresser à la politique, seulement les plus de 40 ans.
Et bien hier-soir en voyant les deux jeunes souverainistes discuter de leurs options sur un panel de RDI, j’ai été charmé par leur sincérité leur conviction et par la manière réfléchie d’atteindre leur rêve de vivre dans le pays Québec. Si Vincent Marissal de la Presse veut appeller ça de la chicane, j’espère qu’au parti libéral la loi du silence accablant se perpétue.
Ne perdons plus notre temps comme nation de rêver renouveler la constitution des canadians , allons directement à notre indépendance au rapatriement de tous nos impôts et à notre ouverture rentable au monde comme pays
Well, well, well… Pauline Marois persiste et signe : un pays oui; un référendum non.
Eh bien dans ces conditions, je ne pourrais pas voter pour le PQ aux prochaines élections (ce sera la 2e fois consécutive).
L’ex-péquiste fru que je suis pave peut-être ainsi la voie à Jean Charest (pour qui je ne voterai pas non plus), mais je me dis que tant qu’à avoir des gens malhonnêtes au pouvoir, autant que ce soit des pros…
Tout parti provincial qui propose actuellement le statu-quo propose aussi le chaos et les chicannes éternelles.
Réveillez-moi quand vous voudrez avancer.
Deux commentaires Monsieur S. Gingras. D’abord vous méprisez grandement le peuple québécois qui devrait renoncer à l’Indépendance parce que le ROC serait « méchant »!?! Ensuite, les Québécois, une fois la Souveraineté acquise, n’ont rien à craindre de la réaction du ROC; tout au contraire, ils pourront négocier d’égal à égal (enfin!) avec le peuple Canadian (sic) et ce sont les Canadians qui ont tout à perdre à refuser de négocier, la dette, entre autres…