Je vous laisse savourer l'exquise caricature d'Aislin parue aujourd'hui dans The Gazette:
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Pour les points de vente de la nouvelle version imprimée du ruefrontenac, le journal des lock-outés du Journal de Montréal depuis 21 mois, voir http://www.ruefrontenac.com section «Où le trouver?»
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Et un petit rappel répondant à la question: «c'est quoi, au juste, Sun Tv News?»…
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/06/16/sun-tv-news-arrive.aspx
(À noter toutefois que Kory Teneycke démissionnait cet automne de son poste…)
Faudrait nous expliquer un petit peu ce qui est si exquis ici dans cette caricature. A british joke ?
@ Désolée…. Si vous lisez les fausses manchettes… vous verrez très bien les liens… Et, pas «british» du tout….
J’ai d’ailleurs ajouté le lien pour expliquer justement, au cas où, ce qu’est Sun TV News…
Bonjour
Un seul oeil, une seule vision… de la droite, comme si ce n’était pas suffisant comme ça. L’empire Péladeau a trouvé un potentiel juteux dans le Canada anglais avec la sortie de cette nouvelle chaîne au Canada anglais mais comme c’est en pays étranger, le peu que j’en connais, c’est le Québec bashing.
Pour en revenir à Rue Frontenac et à leur combat syndical, il est plus que temps que les journalistes en Lock out forment un nouveau journal pour rivaliser et se faufiller entre Gesca et l’empire Péladeau, car à part quelques bons journalistes professionnels qui adorent faire leur métier, on sent que la convergence entre Radio-Canada et TVA, l’emporte sur l’information digne de ce nom. Si vous n’avez pas compris, c’est occupation double, Julie Schneider-Céline Dion versus la description de olympiades dans les Maritimes ou de la visite de la Reine dans grandes heures d’écoute alors qu’on l’on a n’en rien à cirer.
Je crois, au contraire, qu’il faut savoir apprécier les british jokes pour s’amuser de cette caricature là qui, si elle était passée dans la Presse ou le Journal de Montréal, n’aurait même pas fait sourire même si je sais ce que sera Sun TV news et ce qu’est le lock-out du Journal de Montréal avec tout le mouvement syndical contre M. Péladeau, ce qui rend service à la très fédéraliste grosse Presse de Montréal et à Radio-Canada itou.
J’ai de la difficulté à trouver que tous les torts seraient du même bord et je ne comprend pas plus le génie de cette caricature mal expliquée.
Madame Legault.. Peladroppings est plus que bonne.. Ayslin est trop au bout pour certains.
Bien oui M. Langlois, Peladroppings, expliquez-moi donc l’affaire en français, s.v.p.
Droppings pour chiures et/ou crottes et Pelad pour Péladeau ou pelade ou quoi ? Un jeu de mot ? 2 mots combinés en un ? En français, les chiures de Péladeau ? Qui s.v.p.? Suis-je le seul à n’y rien comprendre de comique ou de profond ou d’exquis ?
Suis-je déjà sur le bord de la sénilité ou du manque du sens de l’humour ?
@ Oui, là, j’avoue que….
Nouns avons quelques grands caricaturistes politiques au Québec. Aislin en est un, c’est certain. Et après toutes ces années, il n’a pas perdu un poil de son sens exceptionnel de l’ironie…
On a ici la preuve qu’on peut être pour un Québec où les jeunes et les autres peuvent s’épanouir et faire toute leur carrière en français. Mais, pour être à la mode il faut aussi savoir se divertir en anglais, à condition de pouvoir le comprendre encore. C’est surement pour les plus vieux.
Nouvelle demande : Exquise ironie ? Subtile aussi ? Tellement que je n’y ai encore rien compris malgré le fait que j’ai passé une partie de ma vie à la gagner en anglais au Québec.
Est-ce qu’une personne pourrait m’indiquer clairement la finesse ironique exquise dans cette caricature s.v.p. afin de me faire avancer dans la vie ?
Je sais qu’Aislin est un genre de génie de la caricature mais il faut encore pouvoir en saisir toute la subtilité quand il y en a.
@ Gilles Bousquet
Passez la dont celle-là. Des fois quand on l’a pas, on l’a pas. C’est ça qui est ça …
«Il te montre la Lune et tu regardes son doigt.»
[Proverbe africain]
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Mme Legault, même si je ne suis pas fluantly bilingual, je crois bien avoir compris cette « exquise caricature ».
À Gille Bousquet,
Je comprends votre étonnement. On milite pour un Québec unilingue français, et en attendant le Grand Jour on s’amuse et on gagne sa croute en anglais. Et en passant, on fait un peu de publicité pour les quotidiens anglophones.
Très bien M. Drouin, je compte sur vous pour m’expliquer la lune avec des mots clairs sur cette caricature ou n’importe qui ici qui croit avoir compris.
@Gilles Bousquet
Croyez-vous vraiment que je réussirai à montrer à un vieux singe comment faire la grimace ? Je n’ai pas cette prétention. Mais acceptez que je sois intimement persuadé de votre intelligence et de votre capacité à fonctionner à plus qu’un niveau.
«Si la médiocrité ne reconnaît rien qui lui soit supérieur, l’excellence, elle, reconnaît immédiatement le vrai génie.»
[Arthur Conan Doyle]
😉
La seul question qui importe est de savoir si la droite canadienne sert notre cause ou non. Je pense que les conservateurs définissent un Canada qui s’éloigne de nous. Et qu’en définissant un Québec selon nos intérêts et nos valeurs, cela donnera deux États qui s’éloignent un de l’autre.
C’est exactement ce que propose le Plan Marois:
http://www.vigile.net/Le-difficile-changement-de
Madame Legault, dans ce texte je reviens sur la porté (géopolitique) de la Révolution tranquille (question soulevée dans votre chronique précédente); et, j’en évoque une deuxième que suppose le Plan Marois, pour mettre fin au statu quo.
Cette caricature, Monsieur Bousquet, me semble appartenir à la catégorie des « inside jokes ». Ces blagues qui ne dérident en pratique qu’un auditoire assez restreint. Habituellement des personnes fréquentant un milieu donné et ayant de la sorte des intérêts (ou des préjugés) en commun.
Ici, le milieu en question est celui du journalisme.
En conséquence, ce type de comique n’amuse que très peu les autres à l’extérieur du cercle d’initiés. Ou, alors, ce qui pourra parfois les amuser pourrait n’avoir que très peu à voir avec ce qui amuse les initiés.
De l’humour ciblé. Voilà de quelle manière je décrierais ce qu’est une « inside joke ».
Et puis, ce qui sera hilarant pour les uns pourra par ailleurs faire bâiller les autres – quand bien même le gag ne serait pas du type « inside joke »…
(Ce n’est pas drôle à tous les jours d’être humoriste!)
M. Perrier, tout ce que j’aimerais savoir c’est, en quoi cette caricature pourrait amuser, comprendre la « inside joke » un p’tit peu.
Est-ce qu’Aislin cherche à rire de m. Péladeau en faisant un jeu de mot enfantin ou quoi ?
Ça a l’air très subtil mais évident puisque tous les lecteurs semblent avoir compris mais incapables de me l’expliquer…genre.
Je suis curieux de nature et n’aime pas demeurer dans le noir.
Aislin veut dire que M. Péladeau laisse sa trace partout et ne regarde que devant lui, il n y a pas de gris dans sa vision ,,tout est noir ou blanc.
Smpliste comme explication …
Hum…
Eh bien, Monsieur Bousquet, si certains ne faisaient surtout que comme s’ils avaient compris?
Personnellement, la caricature en question ne m’amuse pas particulièrement. Cela étant, peut-être bien que je suis de ceux qui ne l’ont pas comprise suffisamment pour la trouver drôle…
Et, enfin, comme je l’indiquais précédemment, « ce qui sera hilarant pour les uns pourra par ailleurs faire bâiller les autres ».
Cela étant, vous et moi sommes possiblement là à bâiller aux corneilles – tandis que certains veulent donner l’impression qu’ils se bidonnent… Ce qui est après tout possible, sait-on jamais. Par contre, s’ils se bidonnent effectivement, ce pourrait être pour d’autres raisons que dans le cas des « initiés ».
Et puis, nous avons encore – que je sache – le droit de ne pas rire de ce qui ne nous amuse pas! Non?
M. Bousquet,
En voici une juste pour vous, et c’est de bon coeur :
«Analyser l’humour c’est comme disséquer une grenouille. Il y en a que ça intéresse et les grenouilles en meurent.»
[Elwyn Brooks White]
Et pour tous les autres qui disent tout comprendre, y compris moi-même :
«La meilleure façon de manquer d’humour c’est d’affirmer qu’on en a.»
[Didier Nordon]
Excusez-moi j’en avais oubliés deux :
«Les lois de l’humour sont très sévères : on ne peut pas se moquer des victimes, des noirs des homos, des musulmans, des juifs, des handicapés … moi je dis : de qui se moque-t-on ? »
[Philippe Geluck]
Enfin, celle que j’affectionne par dessus tout :
«Se méfier des penseurs dont l’esprit ne fonctionne qu’à partir d’une citation.»
[Emil Michel Cioran]
Et puis tiens, une petite dernière, pour la route :
«Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux.»
[Alphonse Allais]
M. Bousquet, si je peux me permettre.
Je crois que la chiure de mouche est la clée de cette caricature. Aislin se moque de Péladeau. A ses yeux, un poids plume dans l’actualité et le monde du jourmalisme. M. Péladeau cultive l’argent, Aislin, les idées. M. Péladeau fait des affaires, Aislin de l’analyse politique.
M. Aislin vole haut; M. Péladeau vole bas.
Aislin ridiculise M. Péladeau. Un dessin vaut mille mots.
Qu’on me corrige si j’erre. 🙂
Cordialement.
Vous m’avez mêlé plus que je ne l’étais déjà.
De l’humour, ça peut s’expliquer, exemple : Dans le Journal de Montréal, une des dernières caricatures de Ygreck nous montre Mme Marois et M. Duceppe qui conduisent une vieille bagnole avec des jeunes embarqués dans une automobile sport qui les dépassent en disant : Tasse-toi ma tante pour faire référence à la lettre des 50 jeunes qui demandent à Mme Marois d’y aller plus vite avec la souveraineté. Une autre dans le J. de M. de ce matin : 2 jeunes pétards féminines, assises au bar qui se font reluquer par 2 vieux riches. Elles se disent : On va se mettre riches en,,,,,!, ce qui fait référence au récent jugement sur les conjoints de fait qui se doivent des aliments. C’est ça la joke.
Dans la caricature d’Aislin, nous voyons M. Péladeau avec un oeil dans le front avec une substance verte du côté gauche de la joue, comme commentateur de télé qui dit : To-day, more Peladroppings….
C’est quoi la joke ici s.v.p…..please ? Est-ce un peu scatologique ?
J’adore philippe Geluck. Quel esprit fin. Il en faudrait d’avantage comme lui.
J’adore son dessin du chat belge terroriste qui dit : » Je vais me faire exploser. Une fois. »
On ne fait pas mieux. 🙂
Sur sa joue gauche, c’est le fil tortillé de son écouteur, son oreillette. C’est du moins ce que je vois avec mes lunettes, le glaucome et la cataracte. 🙂
Dernier mot sur cette caricature.
Pour Aislin, les propos de M. Péladeau sont du pipi de chat. Ou, comme disent les Anglais : Parots droppings. 🙂
Cordialement.
M. Bousquet,
Êtes-vous sérieux ? Êtes-vous en train de nous monter un bateau ?
Une caricature n’est pas seulement une joke. C’est aussi un éditorial. Et je dirais qu’ici c’est bien là sont point fort. Elle met en exergue toute la critique relativement à la création de cette nouvelle chaine de TV. Revoyez ce dossier. Peut-être allez-vous finir par comprendre. À moins que votre incapacité à comprendre cette caricature ne soit qu’un canular; ça ça serait assez fort. Si c’est le cas félicitations. Sinon ….
«L’ironie et l’intelligence sont soeurs de sang.»
[Jean-Paul Richter]
Avec ma loupe, je vois bien que M. Gingras a raison, c’est le fil tortillé de son écouteur, son oreillette.
Pour ce qui est des propos de M. Péladeau qui serait du pipi de chat, c’est la meilleure explication mais pourquoi un oeil dans le front ? Je ne savais pas que nos Anglos avaient une expression du genre : Parots droppings qui serait : Merde de perroquets qui fait scatologique…un petit peu.
Je ne suis pas encore rendu à l’exquis de la chose mais ça pourrait venir.
Désolé! Je suis comme Oscar Wilde, je résiste à tout, sauf à la tentation.
L’oeil dans le front me fait penser au Cyclope de l’Odyssée : pas trop intelligent. Bête et méchant, et l’esprit au ras des pâquerettes. Si on a une meilleure explication, je suis tout oeil. 🙂
Peut-être verrons-nous apparaître Ulysse dans une prochaine caricature…
Bien oui M. Gingras, M. Péladeau en Cyclope bête qui émet de la merde de perroquets, quelle délicatesse ! Autres explications ?
» Je ne savais pas que nos Anglos avaient une expression du genre : Parots droppings qui serait : Merde de perroquets qui fait scatologique…un petit peu. » M. Bousquet
Vous seriez surpris, M. Bousquet, d’entendre avec quelle facilité certains anglos plongent dans la scatologie et le sexe de mauvais goût lorsqu’ils sont confrontés à une situation désagéable. Les Américains remportent la palme avec des expression que me garderai bien de répéter ici. L’écoute de films américains vous mettra la puce à l’oreille. En anglais tout de même. Les traductions françaises ne rendent pas justice à la vulgarité de nos voisins du sud. Ils sont champions.
J’ai fréquenté les anglophones pendant 40 ans, quotidiennement, et je garanti mes dires. Je parle d’expérience. Cela dit…
C’est ce qui fait la particularité de nos jurons à couleurs de sacristies. Dans les autres cultures, ai-je entendu dire à Radio-Canada, radio et télé, on s’en prend normallement aux personnes, à leur moralité, ou à des fonctions corporels ayant trait au transit intestinal. 🙂
Nous, nous avons plus de classe. C’est sans doute l’héritage de nos ancêtres Gaulois et Latins qui s’en prenaient aux dieux et aux éléments : Mère nature. Lire Astérisque, Tintin pour une meilleure compréhension. 🙂
Toujours cordialement.
Bien oui M. Gingras, je connaissais déjà leur fucking : Fucking french, fucking everything.
Merci pour vos éclaircissements
Cordialement.
Et le flegme britannique, alors?
Si les anglophones du continent nord-américain, tant les Canadiens que les Américains, se vautrent allégrement dans la « scatologie et le sexe de mauvais goût » (dixit M. Gingras, qui nous le confie d’expérience ci-haut), la palme en ce qui concerne les propos choquants revient haut la main aux Anglais, à mon avis.
Sous des dehors placides, avec l’air de commenter le temps qu’il fait ou autre chose de peu d’intérêt, les Anglais excellent à servir les pires grivoiseries… mais des grivoiseries exquisement emballées dans des tournures faussement innocentes.
La vulgarité chez ceux-ci n’est pas apparente en surface, comme chez les Canadiens et les Américains, mais sous une couche lustrée en accord avec les convenances.
Leurs grossièretés ont du décorum, s’apparentant ainsi (pour illustrer la chose) à de la gastronomie, à des plats raffinés pour fins gourmets. Tandis que, dans le cas des anglos nord-américains, cela sent et goûte le plus souvent le fast food un peu quelconque.
Par ailleurs, si j’ose dire, pour ce qui est des Québécois francophones, on se retrouve bien familièrement – pour ne pas même écrire familialement – dans la bonne vieille populaire « binerie » – copieusement lardée de « sacristainerie », en prime. Question d’assaisonner quelque peu l’autrement banale assiettée de légumineuses, probablement.
Bon, je ne sais plus trop si tout cela m’a ouvert ou coupé l’appétit…
Enfin, je termine ces réflexions (nullement scientifiques, mais résultant simplement de près de soixante ans d’observation personnelle du monde qui nous entoure) en vous suggérant, si cela avait l’heur de vous intéresser un peu, de faire ce que je fais souvent en soirée le samedi: regarder PBS entre 19h00 et 22h00.
On y passe habituellement des séries humoristiques britanniques, que je visionne toujours avec les sous-titres pour tâcher de ne rien rater, étant donné que je vois et entends plutôt mal (depuis une intervention chirurgicale majeure de plus de 14 heures subie en 2004).
En passant, vous seriez étonné de lire – ou de tenter de lire, devrais-je plutôt écrire – le charabia invraisemblable de plusieurs des sous-titres qu’on propose aux malentendants lors des émissions « en direct ». La première fois que j’en ai fait l’expérience, il y avait à l’écran une dame, médecin spécialiste, qui était une ostéopathe. Les sous-titres qui défilaient nous informait toutefois que celle-ci était en fait « os thé aux pattes »…
Je suis resté là, fasciné, à m’intéresser uniquement aux sous-titres les plus invraisemblables qui se suivaient, oubliant complètement les propos véritables de la dame, le caractère autrement sérieux de ce qu’elle racontait.
Chers amis, on trouve de tout aux endroits les plus inattendus. Et l’humour ne fait pas exception à la règle.
Cher M. Perrier, mes condoléances les plus sincères. Perdre l’ouïe est une catastrophe catastrophique.
Nos politiciens sont de leurs côtés sourds du coeur, ce qui est pire pour notre société. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
J’adore les comédies britanniques moi itou.
Bon courage!
Un gros merci pour votre sympathie à l’égard de ma condition, Monsieur Gingras.
Mais, permettez que je vous rassure un peu: je ne perds pas l’ouïe. Plutôt, j’ai un quasi-insupportable acouphène perpétuel dans mon oreille gauche. Comme si je me collais continuellement l’oreille sur un appareil qui bourdonne, tel un réfrigérateur bruyant, par exemple. L’oreille gauche va bien, quant à elle.
Tout comme mon oeil gauche, le seul qui me reste depuis l’opération de 2004 ayant au moins eu le mérite d’enlever tous les tissus cancéreux qui menaçaient alors mon existence.
Mais, comme je m’efforce depuis toujours de considérer les choses du bon côté, ce passage d’il y a quelques années au bord du gouffre m’a permis de découvrir le monde des sous-titres. Un univers où le charabia domine en roi et maître lorsque l’émission sous-titrée en est une « en direct ».
À cet égard, les pires sont les sous-titres de Météomédia. On n’y comprend habituellement pas un traître mot. À se demander d’ailleurs pourquoi Météomédia se donne même la peine de fournir des sous-titres.
Peut-être bien pour faire bonne mesure avec la remarquable fiabilité de leurs prévisions…
Enfin, je suis bien content d’avoir appris que vous appréciez vous aussi les comédies britanniques. Elles ont de la classe – même lorsqu’elles enfilent les pires grivoiseries!
Bonne fin de journée.
J’apprécie le côté humain et personnel de vos interventions et les grivoiseries britanniques itou.
Nous comprenons que chaque culture possède sa spécificité comme celle des Québécois, perçue dans les Paradis du sud par les amigos : Les tabarnacos en spidos avec bedon ben gros, à la place sur le dos.
Je voulais écrire : à la plage sur le dos. Pas à la place, s’cusez !
Heureusement qu’il n’y a pas que des contrariétés dans la vie…
Et puis, même à travers les moments difficiles, il vaut mieux repérer le côté pouvant contenir un élément – si ténu soit-il parfois – pouvant amuser au moins un tout petit peu, que de déprimer.
Car, comme l’a si sagement écrit Jean de La Bruyère (1645-1696):
« Il faut rire avant d’être heureux de peur de mourir sans avoir ri. »
Là-dessus, bonnes « grivoiseries britanniques », MM. Gingras et Bousquet!
Si au moins M. Charest et Cie s’abreuvaient de comédies britanniques, nous aurions droit à un spectacle moins désolant à l’Assemblé nationale.
M. Charest est peut-être trop nord-américain pour voler si haut. Non seulement sa fibre morale est-elle déficitaire, mais son niveau de culture n’atteint pas les hauteurs de ses obligations et devoirs. S’ il avait de la classe, on aurait un prix de consolation.
Aux Coulisses du pouvoir, ce midi, on parlait de l’art de quitter ses fonctions à un moment judicieux. Je crois que M. Charest a raté sa chance et devra subir l’ignominie que son prédécesseur à subie : l’expulsion bête et brutale. Pour le moment, il sévit, pour le plus grand plaisir de ses maîtres.
Cela dit, il faut demeurer prudent, il n’est pas impossible que son successeur soit pire encore, un émule de Stephen Harper par exemple. Dieu nous en garde. 🙁
Il me souvient avoir lu une légende historique au sujet d’une femme qui priait ferme pour que les dieux prêtent longue vie à dictateur impitoyable. Les espions s’allèrent rapporter la dévotion incongrue de cette femme au dictateur qui la fit mander devant sa personne. Il lui demanda de justifier ces prières favorables à sa personne alors que tous les autres souhaitaient sa mort dans les plus brèfs délais. Elle répondit que étant vieille, elle avait traversé plusieurs régimes et qu’elle avait constaté que tous les régimes subséquents étaient pires que les précédents. Alors, pour éviter pire encore, elle souhaitait que ce dictateur reste en poste le plus longtemps possible afin d’éviter la dégradation de sa qualité de vie. Le dictateur la trouva mauvaise, on le comprend. Je ne me souviens plus de ce qu’il advint de la dite dame. Je crois qu’elle fut renvoyée sans autre forme de procès. Peut-être fut elle bastonnée, pas trop fort, pour la forme.
Je crois que tant que le PQ ne constituera pas une menace pour le PLQ, Jean Charest restera bien en selle, les deux mains sur les rênes du pouvoir. A vaincre sans périls…
Quelle perte de temps pour cette caricature très peu exquise pour moi.
C’est la première fois que je me sens béotien.
J’appelle cela de la pollution d’un blogue politique.
Un appel général.
J’attends toujours la réponse qui m’indiquerait ce qui est exquis, drôle et de génie dans cette caricature.
Oh Guys.. get a life !!! Arrètez de faire simple..
Move On.On.On.
Pas surprenant qu’ on fête l’ anniversaire de toutes nos défaites, de nos terroristes et quoi encore
C’est le temps de devenir adultes les gars.
Moi ‘a 70 ans je veux voir mes petits-enfants de 10, 12 et14 ans regarder en avant pas en arrière. J en ai assé de discourir sur ce qui aurait pu etre et non pas ce qui sera.
M. Langlois, il me semble que vous n’êtes pas obligé de discourir ici ni de lire qui vous semble des simplicités.
Pas nécessaire de faire la morale aux autres et de leur indiquer un meilleur chemin à suivre.
Vivre et laisser vivre…genre.
@ Raymond Saint-Arnaud, Etat du Quebec(sic)
Vous avez bien raison. Vous êtes béotien et vous participer vous aussi à la pollution.
«La poule qui chante le plus haut n’est pas celle qui pond le mieux.»
[Thomas Fuller]
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@F. Langlois
À votre âge vous devriez commencer à comprendre que pour atteindre un but, il faut bien commencer par y rêver.
«La difficulté, ce n’est pas de rêver, mais d’accepter et de comprendre les rêves des autres.»
[Zhang Xianliang]
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@Gilles Bousquet
Votre entêtement à ne pas comprendre est stupéfiant. Comment la baleine pourrait-elle comprendre le désert ? Un indigène de la Papouasie peut-il imaginer une tempête de neige par – 20 degré ?
Vous n’êtes pourtant pas une baleine ou un Papouasien me semble-t-il !
M. Drouin, il serait plus simple de fournir une explication claire « comme la prochaine question au prochain référendum » que de m’écrire continuellement que je devrais comprendre l’idée exquise qui y est incluse ou qu’il me manque de culture anglophone pour y arriver.
Je compte sur vous pour y aller avec toute votre bonne volonté. Si c’est un caricaturiste d’un journal anglophone qui veut rire de son compétiteur francophone qui n’a qu’un oeil et des déjections…pas fort. Fait que, ça prend autre chose pour la chose exquise.
À moins que vous ne saisissiez pas la chose vous-même, sans l’avouer.
Merci M. Drouin pour l’accent.
Par contre, j’apprécierais plus votre pensée personnelle sur les sujets discutés que les multiples citations dont vous émaillez vos contributions.
Pour faire comme vous:
» La culture, c’est comme la confiture; moins on en a, plus on l’étend » (Un illustre inconnu)
M. Saint-Arnaud a bien raison. J’en profite pour ajouter, pour la réflexion : Un tien vaut mieux que deux tu l’auras et…l’enfer c’est l’autre ou les autres et…pourquoi répondre quand on peut s’abstenir de le faire ? etc…Amen
M. Bousquet,
Comme je vous aime bien, même au risque de faire un fou de moi ( alors nous serons au moins 2 😉 ) je me risque à une explication, pour vous, tel que je comprends cette caricature toute anglophone.
Premièrement regardons l’ensemble de la caricature. D’abord on remarque que le style du personnage correspond à ce que fait habituellement l’auteur. Donc nous pouvons tout de go identifier l’auteur. Pas de surprise là.
Ensuite la couleur rouge est bien celle de la future chaine SUN News. Le sujet est donc évident et s’ajoute au titre. Vous remarquerez que la typographie est semblable à celle du site original de Sun News ainsi que le graphisme. Vous remarquerez le «Coming soon» qui lui diffère, installe un peu d’humour juste à cause de la calligraphie qui ressemble au font « Comic » de nos ordinateurs.
Maintenant à gauche du personnage, le texte lui aussi tout en rouge (comme sur le site de Sun News) reprend l’expression publicitaire du site. On y parle d’information-choc. Et là on indique, contrairement au site de Sun News on ajoute une référence directe au célèbre lockout des employés de Péladau. Donc en plus d’être un lieu de straight talk et d’information choc ce site est également celui des lockouts, sans doute du propriétaire PKP.
On voit donc que déjà la jambette est en place.
Venons en au personnage. Il est ridicule et risible tout en étant en continuité avec le style propre à l’auteur, notamment par ses oreilles et son crâne. Sa posture, son accoutrement, son oreillette, etc. montre sans l’ombre d’un doute que nous sommes en présence d’un présentateur-maison. Donc on rend déjà risible ce qui sera présenté par cet être grossier. Le cyclope était, dans les mythes, un géant, grossier, barbare et bête. Son œil unique peut donner place à des interprétations différentes : vision unique, monstruosité, etc.
Maintenant ce que dit le lecteur de nouvelles. Il évoque le nom de PKP joint à la fiente. Voilà donc une critique acerbe de l’univers de PKP. Aujourd’hui encore de la fiente de PKP faut-il lire. La seule présence de « encore » indique bien une continuité à mettre au débit de PKP.
Donc, globalement, sous l’apparence d’un dessin humoristique, l’auteur fait une critique féroce du nouveau canal Sun News en même temps qu’il qualifie le comportement de PKP méprisable et abjecte en l’assimilant à de la fiente.
J’ai donc pris 358 mots pour expliquer maladroitement et succinctement ce que Aislin a réussi à faire dans un dessin relativement simple qui en a fait sourire plus d’un, sauf vous évidemment.
Voilà mon explication. Je ne doute pas que vous allez y comprendre quelque chose. Mais peut-être vous n’y verrez rien de comique. C’est à vous de voir.
«Au pays des cyclopes, les borgnes sont aveugles.»
[Philippe Geluck]
Merci M. Drouin de cette explication multiple qui m’a fait plus sourire que la caricature qui me semble simplement bête et méchante envers un compétiteur, M. Péladeau, ce qui n’est pas particulièrement fort, principalement quand on fait appel à la scatologie. Une affaire des plus primaires.
À moins d’haïr M. Péladeau, ce qui n’est pas mon cas, je ne vois rien d’exquis ici, à moins d’explications supplémentaires trop subtiles au commun.
M. Bousquet,
Je comprends donc que vous aviez tout compris de cette caricature depuis le début, mais que vous n’acceptiez pas la ligne éditoriale. Il me semble que c’eut été correct, sinon respectueux de ceux qui vous lisent que vous ayez simplement dit : je comprends mais je suis en désaccord avez la critique à la base de cette caricature.
«Monsieur, ce que j’admire en vous, c’est que vous avez le courage d’être vous-même ; avec tout ce que cela comporte de ridicule !»
[Raymond Devos]
Non M. Drouin, je n’ai rien compris au début et je ne suis pas certain de bien comprendre maintenant pas plus que vos explications me semblent en valoir d’autres sans être en mesure de savoir ce que le caricaturiste a bien voulu dire.
Tout ce que j’ai vu c’est M. Péladeau avec un oeil dans le front comme le cyclope. Je ne voyais rien d’exquis à ça , ce qui continue mais je vais penser à autre chose de plus…simple. Simplicité, génie et clarté, qualités que possèdent Chapleau mais qui manquent à Aislin, assez souvent.
C’est pas nécessairement Péladeau. Peut-être juste un lecteur de nouvelles de la nouvelle chaine à Péladeau.
Chapeleau et Aislin ne sont pas plus différents que Tremblay et Racine. Mais pas moins non plus. Vous êtes vraiment le Papouasien qui essaie de comprendre une poudrerie de janvier: rien à y faire …
Chaque fois que je pense à BEL-ADO ATTARDÉ (Péladeau, dit PKP, en français moins irrévérencieux), je pense au DICTIONNAIRE QUÉBÉCOIS INSTANTANÉ de Benoît Melançon (et Pierre Popovic).
Voici comment ces joyeux drilles, ces gais lurons, ces «définisseurs», empêcheurs de tourner en rond, définissent LA CULTURE D’ENTREPRISE:
***«À-plat-ventrisme obligatoire.»
Et UN DÉCIDEUR devient alors: «Un patron qui a fini de consulter.»
Si jamais vous consultez cet éminent dictionnaire, paru en 2004, allez voir ce qui est affirmé à l’entrée PKP. Et vous verrez!
Cela étant dit, il est clair, à mes yeux, qu’exquise est la caricature d’Aislin.
JSB
M. Drouin, une chance que nous avons au Québec francophone, des esprits ouverts et multiples comme le vôtre qui comprennent l’étrange humour anglophone mieux qu’un Papou comprend une tempête de neige au Nunavut, pour nous l’expliquer afin que nous puissions en savourer toutes les subtilités.
M. Baribeau est d’accord que : « LA CULTURE D’ENTREPRISE veut dire «À-plat-ventrisme obligatoire.» ce dont serait coupable M. PKP, ce qui donnerait la permission au caricaturiste de le dénigrer, même si ce n’est pas clair ici, à part la partie scatologique de : Droppings.
Mautadit capitalisme, ça irait tellement mieux avec le communisme dans les journaux et partout itou.
@ Gilles Bousquet
Vous amputez gravement ma pensée. S’il y a une idée qui me marque depuis plusieurs décennies, c’est que tout n’allait sûrement pas mieux avec l’horrible système appelé COMMUNISTE. Quand j’étais prof de sociologie et que je parlais de l’échec du rêve communiste, il se trouvait toujours un m.-l. ou un nostalgique du vieux marxisme-léninisme qui m’interrompait péremptoirement pour me dire que le problème résidait dans le fait que toutes les sociétés dites «communistes» n’avaient pas été d’authentiques (et pures et dures) sociétés VRAIMENT communistes. J’ai passé ma tabarouette de vie à me demander ce qu’est LE VRAI COMMUNISME.
S’il y a un système que je déteste et réprouve, c’est vraiment le système dit COMMUNISTE, lequel a, entre autres, permis la construction du fameux MUR (ou MURAILLE).
Mais mes réticences vis-à-vis de l’horreur communiste ne m’empêchent pas de me poser des questions sur l’horreur néolibérale et sur ces intellos de droite qui pensent que l’histoire est en phase terminale, maintenant que l’horreur communiste a presquement été exterminée. Il reste théoriquement la Chine et horriblement la Corée du Nord.
Cher M. Bousquet, vous m’attribuez des idées, thèses et théories qui ne sont pas les mêmes.
La définition que j’ai proposée de LA CULTURE D’ENTREPRISE se voulait un tantinet humoristique. Pardonnez-moi mais j’ai passé une partie de ma vie à être UN RHINOCÉROS dans le sens «ferronien» du terme.
Recevez mes meilleures salutations et quelques morceaux de ma corne rhinocérienne!
JSB
Je crois que M. Jean Serge Baribeau a mis le doigt sur le bobo. Subtilement. Pour apprécier cette caricature à sa juste mesure, il faut, premièrement, haïr M. Peladeau, ses semblables et ce qu’iIs représentent.
Pour ce qui est de l’ « échec » du communisme, il faut bien avouer que ce système n’a jamais existé dans toute sa pureté, ni édulcoré : l’amour du prochain fait que chacun travaille pour l’autre, par amour, et n’a plus aucun désir égoïste pouvant nuire au projet communautaire. Tout comme le christianisme, après lequel on attend encore, ce fondement d’amour universel brilla, brille par son absence. Les individus Alphas sont trop peu nombreux à vivre pour l’autre. Et c’est là la faille : l’égoìsme, parmis bien d’autres défauts congénitaux à l’espèce humaine.
Le communisme est une utopie, comme le christianisme. Il faut y travailler en prêchant par l’exemple. Je l’ai déjà écrit, mais il me fait plaisir de le redire. 🙂 Tordre les bras pour instiller la foi ne fonctionne pas.
Le communisme n’a jamais existé, où que ce soit, dans notre monde moderne, 19e, 20e sciècle car il est contre nature. Il n’existera jamais.
Saviez-vous que chez certaines colonies de fourmies, il est des rebelles qui n’acceptent pas leur statut d’ouvrières et que certaines osent s’élever au-dessus de leur condition. Les coupables sont rapidement rammenées à l’ordre à l’aide d’un remède chimique qui remet les déviantes dans le droit chemin. Le remède ayant la facheuse manie de s’évaporer, façon de parler, les fautives retombent dans l’erreur et elles sont alors exécutées, sans autre forme de procès. On ne rigole pas dans une fourmilière.
En conclusion, comme nous sommes tous de la poussière d’étoiles, tous les organismes animaux, dans le sens le plus large du terme, sont sujets à des défauts de manufactures. Chez les humains, il y a les Dick Cheyney, les George W, Bush, les Bill Clinton et les PKP, parmi des milions d’autres dégénérés qui ont le haut du pavé.
En résumé. Si vous haïssez PKP, la caricature vous sourie. Si vous ne le haïssez pas, cette caricature vous laisse froid. Personnellement, je n’ai aucune sympathie pour un être humain qui fait passer les profits avant la décence et le respect de ses frères humains. Son père, qui respectaient ses journalistes, les aimait s’y serait pris autrement. Avec plus d’humanité. Il n’y aurait pas eu de grève. Il n’y aurait pas eu de lockout, car M. Pierre Péladeau aurait agit avec humanité, avec intelligence, avec respect. Ce dont PKP est démuni. Ni respect, ni intelligence, ni humanité. Un vrai Cyclope.
A vous!
» J’ai passé ma tabarouette de vie à me demander ce qu’est LE VRAI COMMUNISME. » JSB
Pour que le vrai communisme soit, il faut 7 000 000 000 de St-Vincent-de-Paul, d’Abbé Pierre et autres du même accabit.
On est loin du compte, il n’y aura jamais de communisme, sauf si l’humanité est réduite à quelques centaines de spécimens, pas plus.
En Amériques, il y avait de petites communautés autarciques qui vivaient à la communisme : tous pour un et un pour tous. Il y avait abondance de vivres : fruits, légumes, poissons, oiseaux, gibier et ne pas oublier l’eau. Il y en avait pour tout le monde. Pas de pauvres, pas de riches. La vie était belle. Pas de guerre non plus : ils vivaient sur des îles, suffisamment loin du continent pour ne pas être embêtés par leurs voisins invisibles.
Les blancs, chrétiens par surcroit, arrivèrent, mirent de l’ordre là dedans, et les belles sociétés harmonieuses passèrent à l’Histoire. Fini les mauvais exemples. Fini les folies. La Loi du plus fort prévalue et prévaut encore.
Aux USA, les nouveaux élus Républicains ont promis de mettre la hache dans l’invention du diable mis sur pieds par Barakk Obama. Soigner des pauvres aux frais de la société. Non! mais. De qui se moque-t-on? Qu’ils crèvent. Mon argent, c’est mon argent. Point à la ligne. Ah! le Rêve américain… Quel cauchemard. Oui! on croit en Dieu. Oui! on dit l’aimer. Mais aimer son prochain… Alors là? Faut pas exagérer.
M. Charest a tout compris ça, lui.
🙂
Excellentes interventions précédentes.
Ni le communisme pur ni le capitalisme pur n’apporte la prospérité ni le bonheur aux humains. Ça prend un mélange d’entrepreneurs qui fonctionnent au profit, de travailleurs qui fonctionnent à salaire et de gouvernement qui fonctionne à la redistribution d’une partie de la richesse des uns et des autres et aux services aux uns et aux autres dans une démocratie…genre.
Il y en a qui ne comprennent pas que les entrepreneurs doivent être compétitifs si leurs entreprises veulent survivre. Le Journal de Montréal payait les plus gros salaires du secteur, ce qui ne peut durer longtemps en plus du fait que le domaine des communications changent. Aislin devrait comprendre ça puisque son journal The Gazette a passé à deux doigts de la faillite, il n’y a pas si longtemps.
@ Gilles Bousquet
Monsieur, je vous lis toujours avec plaisir et intérêt. Souvent je suis d’accord avec vous. Parfois je suis plus ou moins d’accord, plus ou moins en désaccord.
Mais lorsque j’ai lu votre réponse concernant ma définition de la culture d’entreprise, j’ai eu l’impression de retourner dans les années 1950, de me retrouver en pleine guerre froide et de sentir les vieux effluves du maccarthysme. Une personne n’est quand même pas COMMUNISTE parce qu’elle se permet d’émettre, avec un certain persiflage, des réserves vis-à-vis du capitalisme, du néolibéralisme et de PKP.
Comme vous le suggérez dans un autre texte, moins rageur, nous sommes aujourd’hui confrontés au fait que le prétendu communisme a été un échec retentissant alors que le capitalisme néolibéral entraîne de sérieux problèmes de dimension planétaire. Et le néolibéralisme est d’autant plus «baveux» que son vieil adversaire décrépit a fini par s’effondrer presque totalement.
Je voulais vous faire part de ces remarques, ce qui ne va pas m’empêcher de lire vos textes, souvent toniques et roboratifs.
JSB
Merci M. Baribeau pour vos bons mots sauf sur mes observations sur le communisme.
Selon moi, il n’y a que 2 systèmes économiques : Le communisme et le capitalisme avec ou sans dictature ou démocratie.
Le socialisme me semble seulement du capitalisme mieux contrôlé qui redistribue une partie de la richesse. Le communisme serait un genre de du capitalisme d’état comme l’était l’URSS sous Staline.
@Gilles Bousquet
Je vois que vous continuez à penser en binaire. Je comprends que vous ayez de la difficulté à saisir les subtilités de la caricature de Aislin tout en vous éloignant de la scatologie qui semble vous obnubiler.
Donc il n’y aurait que le communisme ou le capitalisme. Alors où placez-vous le coopératisme et le mutualisme ?
M. Drouin, c’est M. Harper le binaire avec les bons sur son bord et les méchants sur l’autre.
Le coopératisme et le mutualisme sont un genre, une variété de communisme d’entreprise. Les coopérants et les mutualistes se donnant des services en commun d’où le mot communiste ou communisme.
Je n’ai rien contre ce genre de communisme qui doit être en compétition avec l’entreprise privée pour vivre et survivre sauf pour le communisme d’État qui introduit le principe partout au pays.
Soyez un peu moins sévère avec les concepts ou les idées émises avant de trop les condamner.
@Gilles Bousquet
Je vois mal ce que le mouvement coopératif a en commun avec le communisme. Peut-être confondons-nous les termes. Le coopératisme et le mouvement coopératif, selon moi, s’appuie sur les mêmes valeurs et comme tels n’ont si peu à voir avec le communisme, sinon rien du tout. Ainsi je vois mal comment nous pourrions affubler le Mouvement coopératif Desjardins de l’épithète communiste, de près ou de loin. Je pense que les mutuelles naviguent dans les mêmes eaux.
Si vous remontez jusqu’à Platon peut-être que là nous pourrions voir une très, très lointaine parenté l’activité coopérative et le communisme.
M. Drouin ouvre une hypothèse intéressante comme alternative au communisme et au capitalisme. Il serait peut-être inspirant d’y réfléchir.
Le mouvement coopératif n’en est pas un basé sur le capital et le profit, il est basé sur des citoyens qui se donnent des services en commun là où les services, par l’entreprise capitaliste privée, sont insuffisants.
Si le mot communiste en scandalise, enlevons le et plaçons ce genre d’organisation sociale dans une autre case pour faire un univers économique plus large que binaire mais, comme les profita des coopératives, ne sont que des trop-perçus, redistribués aux usagers qui en sont les propriétaires, nous ne pouvons pas placer ce type d’entreprises dans le cas du capitalisme.
C’est vrai, comme l’écrit M. Labelle, que le coopératisme est une bonne solution au capitalisme. Un communisme d’entreprise de bon ton.
M.Bousquet
Pourquoi tenez-vous tant à parler de communisme même si vous l’enveloppez de l’expression d’entreprise de bon ton ? Il n’y a pas de communisme dans une coopérative. Ainsi on parle de capital, d’intérêts sur des parts, de ristournes distribuées au prorata des activités. Et au lieu de profit on utilise le terme excédent (euphémisme ?). La coopérative peut devenir un réel outil d’enrichissement personnel. On est donc loin du communisme.
Donc le coopératisme n’est ni capitalisme ni communisme. Exactement comme le disait M. Labelle et le suggérait M. Drouin.
Benoit Carré
@ Denis Drouin et Gilles Bousquet
Moi, j’adhère dans une large mesure aux thèses et convictions du sociologue-philosophe Edgar Morin, lequel préfère fonctionner selon UNE LOGIQUE TERNAIRE plutôt qu’en fonction d’une logique binaire. Il n’y a pas de dogme absolu en la matière mais je pense que la pensée binaire conduit aux pires impasses intellectuelles et idéologiques.
Je donne donc raison à Denis Drouin et je pense que M. Bousquet aurait intérêt à reconsidérer sa logique binaire, donc obscurantiste.
JSB
Bon, vu que la logique ternaire est meilleure, j’accepte de créer dans mon esprit un troisième chemin, entre le capitalisme et le communisme « qui semble faire peur », le coopératisme afin de ne pas être taxé d’obscurantisme, vilain mot, contraire à la clarté, comme une mauvaise question de référendum.
@Jean-Serge Baribeau
Merci. Je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait que la pensée binaire risque très souvent nous amener dans une impasse. Voici donc encore une fois, car je l’ai déjà présentée, une citation que je considère l’une des plus importantes pour moi. Elle m’a littéralement ouvert l’esprit et m’a permis de repousser certaines apparentes limites. Implicitement elle fait appel à la notion de LOGIQUE TERNAIRE que vous évoquez si bien.
«Le critère d’une intelligence de premier plan est la faculté pour l’esprit d’envisager simultanément deux idées opposées tout en continuant d’être capable de fonctionner.
On devrait … pouvoir reconnaître que les choses sont sans espoir et être néanmoins déterminé à faire en sorte qu’il en aille autrement.»
[F. Scott Fitzgerald in The Crack-Up]
P.S. Alvin Toffler l’a utilisé en exergue d’un de ses essais : Les cartes du futur
M. Carré écrit : «La coopérative peut devenir un réel outil d’enrichissement personnel. On est donc loin du communisme.»
Le but premier d’une coopérative n’est pas l’enrichissement personnel. Personne ne se met riche avec une coopérative mais tous se donnent des services qu’ils désirent au prix coûtant…à peu près. C’est une entreprise de l’économie sociale. Enlevez le mot communisme pour lui substituer coopératisme si ce mot vous fait peur ou vous semble inexact. pas de problème, je suis 100 % en faveur du coopératisme dont je fais la promotion de façon active à l’année. Je suis membre d’une Caisse Desjardins et d’une coopérative funéraire et m’assure avec Desjardins itou.
M. Bousquet,
Il n’a jamais été mentionné ici que le but premier d’une coopérative est l’enrichissement personnel. On a parlé de «outil d’enrichissement personnel.» Il y a une différence.
Vous parlez de prix coûtant. Rien dans la loi des coopératives fait obligation de pratiquer une telle politique de prix. Tout dépend des règlements dont se sera doté la coopérative dont celui précisant son statut.
La coopérative est essentiellement une entreprise privée, communautaire, avec des règles de fonctionnement qui sont très différentes de l’entreprise privée basée sur l’actionnariat.
Le capitalisme devient à un moment donné un outil de paupérisation d’une partie de plus en plus importante de la population. La coopérative combat justement un tel phénomène. C’est quant à moi une de ses principales qualités.
M. Labelle, je suis d’accord avec votre intervention. L’idée du prix coûtant est à la base vu que le surplus sur coût chargé est retourné en bonne partie aux utilisateurs par des ristournes à la place de retourner dans les poches des capitalistes et la démocratie y est supérieure avec une personne, un vote à la place d’une action, un vote, qui favorise les riches.
À ceux que cela concerne,
Je ne voudrais pas avoir l’air d’en rajouter, mais il suffit de lire un tant soit peu concernant les multiples facettes de la pensée philosophique et politique, même pour le seul dernier siècle, pour se rendre compte à quel point il ne suffit absolument pas d’une logique binaire, ni même tertiaire, pour appréhender même de fort loin, toute la complexité de cette pensée.
Cela vaut aussi bien pour tout le spectre de la gauche, comme pour l’ensemble du spectre de la droite, des nuances plus ou moins centristes aux nuances les plus extrémistes. La pensée politique et philosophique est constamment en évolution et cent fois sur le métier l’ouvrage est remis. Cela ne fait pas pour autant de leurs auteurs autant de Bossuet, puisque pour penser clairement, il s’en trouve fort peu au fil d’un siècle. Mais enfin, ce fourmillement intellectuel vaut mille fois mieux que les raccourcis boiteux et superficiels de la pensée unidimensionnelle. Bien à vous.
@Marc Audet
Je dois dire que vous avez raison. Lorsque j’ai parlé d’Edgar Morin et de sa perspective TERNAIRE plutôt que BINAIRE, je présentais un exemple d’un des nombreux aspects de la riche pensée de Morin.
En fait, la thèse essentielle d’Edgar Morin, c’est que nous passons à côté d’à peu près tout si nous n’acceptons pas de PENSER LA COMPLEXITÉ, si nous refusons de réfléchir et d’analyser en nous appuyant sur LE PARADIGME DE LA COMPLEXITÉ, en refusant les simplifications outrancières et débilitantes.
En ne parlant que de la perspective TERNAIRE, j’ai mutilé et rétréci la pensée de ce grand sociologue-philosophe qu’est Edgar Morin.
JSB
M. Jean-Serge Baribeau
Tout est tellement compliqué qu’on ne s’en sortira jamais. Prenez l’éducation des enfants. S’il fallait tout prévoir, tous les petits bobos, toutes les possibles expériences désastreuses qu’ils pourraient vivre, on en ferait jamais.
Ce qu’il faut, c’est avoir une vision claire de ce qu’on veut. Puis de se faire confiance qu’on y arrivera bien. Évidemment, plus on pourra compter sur des grandes compétences dans les domaines clés, meilleures seront les chances de succès.
J’espère que mes réflexions ne vous apparaissent pas trop comme des «simplifications outrancières et débilitantes».
Benoit Carré
Le Capitalisme n’est pas mal en soi. Tout est dans la manière.
Nous avons été trahits par nos élus, et le sommes encore. Je pense entre autres au fameux Sommet des 23, en Europe, au début de la crise actuelle, où les chefs de ces nations avaient la possibilité de remettre la main sur les rênes du vrai pouvoir en imposant un modus operandi aux banques et autres institutions financières. Désormais…
Mais non. On s’est bien gardé d’exploiter l’occasion inespérée pour se remettre en selle et retrouver la place qui revient de droit aux élus, dans un système démocratique.
Encore une fois, on a joué le jeu dicté par les banquiers et les financiers, comme s’il leur revenait de droit de contrôler la planète : l’argent parle, alors on écoute, on se tait. Sauf pour acquiesser.
Les individus Alphas, encore eux, détestent les contraintes. Berlusconi est un exemple parfait de ce model prédateur. Ces individus, s’ils ne sont pas contrôlés par des élus plus forts qu’eux moralement et par le mandat qu’Ils ont reçu des électeurs, ces individus Alphas vont remuer ciel et terre pour prendre le haut du pavé et nous en faire baver.
Nous avons été trahits par nos élus qui ont rendu les armes sans même se battre. Obama a-t-il restauré les mesure parfaitement efficaces mises en place par FDR au début de son premier mandat? Mesures qui avaient fait leurs preuves au cours des dizaines d’années où on les a respectées. La réponse est non. Et pourquoi? Parce que Obama est un gars de la gagne en ce domaine. Il avait le pouvoir. Il avait l’opinion publique derrière lui, mais il n’en fit rien. Obama n’est pas dans le camp des gagnent petits. Il est dans le camp ennemi : Wall Street et Cie.
Le mal est dans l’homme, pas dans le capitalisme qui peut très bien être géré par les hommes qui comprennent le système et ses faiblesses, ses dangers, ses injustices potentielles.
Capitalisme, oui. Pour créer la richesse. Socialisme, oui. Pour partager, distribuer la richesse obtenue par le capitalisme sous haute surveillance.
Tout est dans la manière. Tant que nos politiciens manqueront d’envergure, de vision. Tant que nous serons dirigés par des boutiquiers, nous vivrons ce que nous vivons depuis la victoire des individus Alphas sociopathes et la défaite des politiciens arrivistes, ambitieux qui ont vendu leur droit de regard pour un plat de lentilles.
Trahits par nos élites, comme toujours.
Eh! Merde. Je m’en vais jouer au golf. Quelques trous pour retrouver une certaine quiétude. Je ne suis pas encore zen. 🙂