Ce dimanche, lors de son point de presse tenu à la fin d'un conseil général du PLQ aux allures proprement suréalistes, Jean Charest a tenté très, très fort de faire porter l'attention sur les propos peu édifiants de Gérald Deltell, chef de l'ADQ, selon lequel le premier ministre serait un «parrain» pour la grande «famille» libérale. Voir: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/310958/conseil-general-du-plq-tout-debat-sur-une-commission-d-enquete-est-ecarte
À une journaliste lui demandant fort pertinemment si, en bout de piste, le discours politique au Québec ne «dérapait» pas en partie parce qu'il refuse toujours de tenir une enquête publique «que tout le monde réclame, finalement, même un militant chez-vous» (1), le premier ministre a eu une réponse tout à fait étonnante: «je regrette infiniment cette équivalence qui est fait /sic/ dans le raisonnement de blâmer la victime pour les gestes qui sont posés par les gens qui font ces choses-là et qui ensuite, blâment leur victime.»
C'est donc ici la deuxième fois en une semaine où le premier ministre, en quelque sorte, se positionne en «victime» du vocabulaire tenu par les partis d'opposition. Question, on s'en doute bien, de tenter de continuer à esquiver les allégations de plus en plus nombreuses et troublantes sur l'industrie de la construction, le crime organisé et le processus d'octroi de contrats gouvernementaux et en disant s'en remettre totalement à la «police»,
L'autre fois, c'était plus tôt cette semaine. Un député péquiste, face au refus du gouvernement de tenir cette commission d'enquête réclamée depuis un an et demi par 80% de la population, l'avait qualifié de «complice» du crime organisé. Le lendemain, M. Charest avait accusé Pauline Marois de «nuire» aux institutions québécoises. Et que, ce faisant, le PQ s'exposait à de «graves conséquences»…
Et pourtant, et pourtant…
Comme je l'écrivais ce vendredi dans The Gazette (2), la question ici est claire, nette et précise: au moment où le gouvernement s'apprête à dépenser en projets d'infrastructure de toutes sortes plus de 40 milliards de dollars en fonds publics, les Québécois n'ont tout simplement pas les moyens, dans tous les sens de l'expression, d'«attendre» docilement le dénouement d'enquêtes policières risquant s'étendre sur plusieurs années et ce, sans aucune garantie de résultats.
De toute évidence, les contribuables ne peuvent risquer ces années d'attente en soupçonnant que possiblement des dizaines et peut-être des centaines de millions de dollars de leurs impôts et de leurs taxes, finissent par être détournés par de mauvaises mains…
D'où l'urgence, politique ET financière, de tenir cette commission d'enquête pour y voir clair pour pouvoir ensuite AGIR en conséquence.
C'est pourquoi, dès qu'il se contente des enquêtes policières, le premier ministre fait fi de sa proche responsabilité en oubliant qu'en démocratie, ce sont les gouvernements qui sont élus pour gérer l'argent des contribuables, et non la police…
Et, tristement, en tenant de se présenter en «victime» des mots durs utilisés à son endroit par les partis d'opposition, le premier ministre se montre également déterminé à continuer d'ignorer la demande insistante de 80% des Québécois pour une enquête publique et indépendante.
À cet égard, voir le PLQ refuser même de «permettre» ne serait-ce qu'un semblant de débat sur cette question à son propre conseil général ne fera rien non plus pour rassurer la population.
Quelle ironie, dans les faits, de voir le chef de l'ADQ traiter le premier ministre de «parrain» au même moment où le Parti libéral impose la «loi du silence» dans ses propres instances…
Surtout, bien des Québécois verront que braquer les projecteurs sur le «vocabulaire» de ses adversaires – même lorsque certains qualificatifs témoignent d'un certain dérapage -, c'est tenter de ramener l'attention au «contenant» plutôt qu'au «contenu». Question de tenter de faire diversion.
Or, les contribuables, eux, se préoccupent nettement plus du «contenu», à savoir quelle quantité de leurs impôts risque de continuer à être dilapidée et détournée et ce, jusque dans les coffres du crime organisé?
Car n'est-ce pas eux, en bout de piste, les véritables «victimes» dans toute cette saga des «3 C» – collusion, corruption, construction?
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(2) http://www.montrealgazette.com/news/Charest+ducks+weaves+construction+probe/3816276/story.html
@ Caricature: Garnotte, 12 nov. 2010, Le Devoir.
L’Omerta règne chez les fédéralistes libéraux
à un contre 499
Bonjour Mne Legault
Business as usual, Aux USA comme au Canada, on ferme les yeux sur les activités criminelles de la mafia, en échange la mafia nous protège contre le terrorisme et subventionne les campagnes électorales. C’est pas vrai que la prostitution est plus vieux métier du monde, c’est le gangstérisme suivi pas loin des politiciens.
http://www.cisc.gc.ca/annual_reports/annual_report_2004/ports_2004_f.html
P.S. Gérald Deltell aurait pu se contenter de traiter JJ Charest de voyou, on aurait pu VOIR Michou défendre son conjointdans aux infos.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/11/12/002-vendredi-proces-pkp-src.shtml
Les partis d’oppositions ont traversé la ligne rouge et c’est tant mieux. Ils restent au citoyens et aux médias à faire de même (oublier Gesca et Radio Cadenas) . Il ne s’agit plus de réclamer une enquête publique, dans l’intérêt national, nous en sommes à faire tomber le gouvernement de toute urgence !
Comment. En mettant le maximum de pression sur les députés du PLQ pour qu’ils se désolidarisent de leur parti. Et s’ils refusent. Il vivront avec leurs décisions et finiront dans la poubelle de l’histoire. Comme les 74 députés libéraux du PLC qui avaient voté le rapatriement de la Constitution de Trudeau.
On en est là.
Le Parrain Charest exige des excuses de Deltell. Un match à suivre… qui ne va pas tourner à l’avantage de Charest. En redonnant le micro à Deltell, il lui permettra de frapper le clou et installer ce nom de Parrain dans l’imagination du publique.
Monsieur Charest disait aussi en parlant de Pauline Marois et du projet souverainiste que le PQ nuirait à l’économie du Québec. Nuire à l’économie du Québec! Monsieur Charest n’a pas de leçon à donner sur la santé de l’économie, lui qui d’une part a profité si je ne m’abuse d’un bonus de 75 000 $ sur une base annuelle pendant tout près de 10 ans, et ce, à l’abri de l’impôt.
L’enquête publique presse, car la non-gouvernance à ce niveau nous fait perdre des sommes gigantesques qui seraient justement très utiles à la santé économique du Québec. L’entêtement du gouvernement Charest dans plusieurs dossiers dégrade assurément l’économie du Québec dans son ensemble. Monsieur Charest devrait être redevable à l’ensemble de la population québécoise, mais selon toute vraisemblance, il ne m’apparaît redevable qu’à ceux qui le maintiennent au pouvoir à l’intérieur d’une structure circulaire où les fonds publics sont dilapidés dans un système corrompu d’octroi de contrats à ceux qui contribuent largement à la caisse du parti libéral. Les fonds publics sont doublement détournés à l’avantage de quelques élites enivrées par le pouvoir de l’argent.
Monsieur Charest me semble de toute évidence être un : « junkie » du « scratch my back I’ll scratch your ».
Je pense à juste titre que la carrière politique de Monsieur Charest est terminée ici au Québec. Je pense qu’il le sait très bien. Ma crainte est qu’il tente de nous faire subir par mépris le « syndrome de la terre brûlée » ou « après moi le déluge ». Je pense qu’il pourrait faire beaucoup de tors au Québec si on le gardait encore trop longtemps au pouvoir.
Monsieur Pomerleau, vous avez raison, nous devons faire tomber le gouvernement Charest de toute urgence.
Un vote de non-confiance pour destituer le gouvernement Charest à Québec, est-ce faisable?
@ Bonsoir. J’espère que ceci répond à votre question: «Le déclenchement d’élections générales dépend de deux variables: un vote de non-confiance de la part d’une majorité de députés dirigé contre le gouvernement;
la volonté du premier ministre, chef du pouvoir exécutif, de dissoudre l’Assemblée avant ou à la fin de son mandat de cinq ans.»
Extrait de: http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/vote/a-propos-du-systeme-electoral-quebecois.php?n=2
» Comme les 74 députés libéraux du PLC qui avaient voté le rapatriement de la Constitution de Trudeau. » M. Pomerleau
Juste remarque M. Pomerleau. Vous êtes un fin analyste.
Le parti avant tout. Le pays? On s’en fout.
Bêêêêh! Voilà ce qu’il sont. De vrais moutons.
Quelle nation désolante.
Un vote de non confiance ne peut réussir que si un nombre suffisant de Libéraux votent contre leur propre gouvernement.
On peut toujours rêver. Mais ce n’est pas impossible. Un sursaut de conscience inespérée. Ouais! 🙁
Un fier parrain avec son beau passeport canadien et sa grosse caisse électorale débordante pour faveurs obtenues. Même Duplessis n’était pas allé aussi loin. Nous avons ici le champion toutes catégories, de tous les temps, en cette matière. Misère.
Madame Legault,
C’est pour ça que Affichez votre écoeurement existe
http://www.ecoeurement.com
S’il y a 5-6 députés libéraux qui deviennent indépendants et vote avec l’opposition, le vote de non confiance va faire tomber le gouvernement.
Comment font ces députés libéraux pour se regarder dans le miroir chaque matin?
Il fallait voir ce militant isolé tenté de faire débat pour une commission d’enquête sur la construction seul dans une foule de faux militants les yeux dans le vide ou dirigés vers le plancher pendant qu’il faisait sa demande. Le reportage de TVA d’hier soir magistral permettant pour une fois d’oublier les commentaires girouettes du lobbyiste libéral Lapierre.
J.J.Charest c’est Duplessis, les faveurs partisanes, les contrats amis, un club privé au sommet du gouvernement sans une once d’idéal. Un gouvernement du Québec versé dans le clientélisme dépourvu de cette intuition d’autonomie provinciale qui aura sauvé jadis le bilan du régime Duplessis du désastre. J.J.Charest ment, gouverne le Québec comme un boutiquier, lui et ses sous ministres ne gouvernant le Québec qu’en appliquant le Prince de Machiavel et ses formules cyniques sur l’art de tromper le peuple.
Charest ce n’est que du déni, de la manipulation, de l’arrogance surajoutée en permanence, un discrédit vivant de la fonction de premier ministre du Québec à l’égal d’un Sarkozy qui a rabaissé le métier de Président en France. Charest et Sarkozy finiront tous deux par mordre la poussière électorale soit par la démission forcée ou par la pulvérisation par les urnes.
J.J.Charest honte à sa médiocre personne est indigne de sa fonction. Ne lui en déplaise, G.Delteil a visé juste à son égard en le traitant de parrain de la famille libérale. Que Charest le poursuive, il aura de la difficulté à gagner sa cause parce que l’expression de Delteil reste essentiellement métaphorique, elle ne sera pas captive des tribunaux.
M. Bouchard, comparer John James, à genoux devant Ottawa, à Duplessis est un genre d’insulte à M. Duplessis qui a confronté Ottawa avec son impôt provincial et a fait accepter notre drapeau national, le fleurdelisé.
Faudrait peut-être se poser la question, oui la mafia opère au Québec dans la construction et la voirie mais une bonne partie des activités du crime organisé se fait dans des ports, aéroports et frontières internationales de juridiction fédérale. Jean Charest le sait mais il ne dit rien, pour protéger le système fédéral canadien sans doute. Alors au lieu de se crêper le chignon au Québec entre nous, que fait la GRC dans les réserves indiennes frontalières, dans les ports et aéroports?
L’autonomie provinciale de Duplessis réelle par certains gains n’a jamais été suffisante pour annuler le conservatisme social et culturel sous Duplessis ce que la conférence de Marc Laurendeau à la BNQ la semaine dernière a bien illustré. La conférence sera diffusé au Canal Savoir en décembre.
Il y a un immobilisme d’époque sur le fond de Charest avec Duplessis qui se compare très bien. Parenthèse finale: le nationalisme autonomiste de
-notre butin à prendre- à Ottawa peut être circonstanciel ou forcé ne doit tout de même pas être une fin en soi.
Cherchez des poux chez des gens n’est pas la meilleure façon de s’exprimer, ne croyez vous pas monsieur?
Le député de mon comté, Vimont, se nomme Vincent Auclair. Ça fait plus de six mois que je lui demande de siéger comme indépendant afin qu’il puisse participer à un vote de non-confiance envers le PLQ corrompu de Charest. Mais Auclair préfère continuer à être associé à toute cette corruption qui empeste le climat politique québécois. C’est son choix et j’espère qu’il en supportera les conséquences.
Se dire la victime dans de telle circonstance, c’est l’argument des plus faibles. C’est bien ce que fait Charest le faible devant la population mais le Parrain au gouvernement.
Gérald Deltell a raison. (Sur un air connu) «Parle plus bas car on pourrait bien nous entendre ….»
M. Bouchard, je ne vous cherche pas des poux, avec vous, je suis assez d’accord.
Je ne viens pas ici défendre le premier ministre. Les responsabilités vont avec la fonction. Dans un an ou deux, il devra rendre compte de son administration. Et peut-être l’Opposition aura-t-elle un programme à présenter, à ce moment là.
Dites-moi, quel courage faut-il pour inventorier, mille fois plutôt qu’une, répéter et enfler des « allégations » que l’on se renvoie à qui mieux mieux?
Je ne sais pas si quelqu’un à raison de se sentir victime dans ce concert de lamentations, mais à mon avis, la principale victime de ce tourbillon est la vérité, elle-même. Tout le monde se défend, et les journalistes en premiers: « On n’accuse personne, on ne fait que répéter des allégations que quelqu’un à entendues quelque part ».
Et la seconde ce sont les lecteurs de journaux et de blogues qui commencent à faire une indigestion de toutes ces régurgitations sans fondement juridique, dans un vide d’idées et de réflexion. Et plusieurs se tiennent un peu loin de ces courants d’air médiatiques qui entraînent dans tous les sens, la merde qu’one ce renvoie les aus aux autres.
M. Paquet, le sujet ici n’est pas la merde mais la mafia, la construction, à l’opposition et notre bon gouvernement qui refuse à 75 % de Québécois, même à la police, une commission d’enquête quand, même en Europe, il est connu que notre mafia en mène large au Québec.
Pourquoi est-ce qu’il refuse, selon vous ? Même si notre gouvernement pensait que ça ne serait pas utile pour découvrir des criminels, il devrait normalement accepter mais, il semble avoir peur de se faire découvrir des vilains mottons dans le gruau gouvernemental Libéral.
Ce qui est pour le moins extraordinaire, c’est que presque tous les Québécois, des plus simples aux plus brillants, comprennent parfaitement qu’il faut fermer le robinet à lequel s’abreuve la mafia et ses acolytes afin que nos impôts cessent de nous appauvrir et d’engraisser la pieuvre et ses amis, puisque les Québécois sont bien d’accord entre eux pour payer des impôts à l’état mais non à la mafia et aux bénificiaires de la corruption: Pour cette raison ils réclament, d’urgence, une enquête publique, afin de pouvoir connaître le fonctionnement de la combine, de manière à pouvoir la faire cesser et pour prévenir qu’elle ne recommence. Presque tous,… sauf la grande famille libérale, à une exception près (qui n’a pu y recueilir ne fut-ce qu’un seul appui pour l’appuyer)!
On dirait que les libéraux n’habitent pas la même planète ni le même territoire que les autres Québécois, ce qui est asez alarmant, considérant que ce sont eux qui dirigent actuellement cet état et qui ont entre leurs mains son avenir et celui de sa nation,… d’autant plus alarmant qu’ils s’apprêtent, après avoir essayé de nous vendre l’opinion qu’il faut améliorer les finances du Québec et atteindre le plus rapidement possible à l’équilibre budgétaire, à nous abreuver, très prochainement, de coupures dans les services et de mesures fiscales, directes et indirectes, de nature à nous saigner encore plus, nous qui le sommes déjà beaucoup trop et, en même temps, ils nous refusent cette enquête qui pourraît, vraisemblablement, permettre à l’état de récupérer une bonne partie sinon la totalité ces millions ou, peut-être, de ces quelques milliards, qui lui font défaut actuellement et que, comme déjà susmentionné, ils viendront prochainement chercher, autrement, dans les poches des citoyens du Québec: On ne dirait pas qu’ils gouvernent pour le peuple mais margré et contre lui! Pourquoi?
Qui sont en effet les véritables victimes de, ce que l’on pourrait qualifier, »cette désinvolture libérale »?!
M. Georges Paquet
Dois-je comprendre de votre commentaire (15 nov. 2010, 04:16) que vous préfèreriez le silence ? Dans notre système de justice qui n’est pas parfait mais qui a tout de même certaines vertus, il se met en branle à partir d’allégations.
Or quand l’autorité politique, Jean Charest, résiste à la volonté générale de faire la lumière sur des allégations le concernant directement, je trouve qu’il y a abus d’autorité, voire même de conflit d’intérêt.
Comment douter du sérieux de ces allégations quand même les autorités policières et les procureurs de la couronne souhaitent eux-mêmes la mise en place d’une commission publique d’enquête pour faire la lumière dans ce dossier ?
Le fait de s’entêter à défendre l’indéfendable risque de faire passer pour de l’entêtement et de la restriction mentale et ainsi mettre sérieusement en doute les capacités de l’auteur de tels agissements. Vous entez-vous visé ?
Quand on recherche la vérité, on doit accepter de prendre tous les moyens pour la débusquer. Notre société a dépasser les moyens médiévaux (la fameuse question) pour y parvenir. Mais le refus obstiné d’utiliser les travaux d’une commission d’enquêtes suggère des motifs inavouables. Ainsi les partisans aveugles du PLC regrettent encore amèrement que Martin aie mis sur pied une telle commission d’enquêtes.
Les aveugles partisans du PLQ craignent avec raison que les éventuelles conclusions d’une commission d’enquête publique telle que réclamée mette fin au règne du PLQ et de Jean Charest au Québec. Doit-on sacrifiée la recherche de la vérité de peur qu’on découvrira des choses qu’on ne voudrait pas voir ?
Avez-vous peur de la vérité M. Bousquet tout comme Jean Charest en a peur ? Votre attitude comme celle de Jean Charest nuit fondamentalement à mettre en lumière la vérité sur toutes ces allégations. Vous souhaitez que ces allégations soient rejetées ? Alors la meilleure façon de le faire n’est pas de mettre le couvercle sur la marmite. Alors la meilleure façon de le faire est d’instaurer cette fameuse commission d’enquête publique qui vous fait si peur comme elle fait peur à Jean Charest.
Ne dit-on pas qu’il n’y a pas de fumée sans feu ?
Enfin, vous semblez accuser tout un chacun qui n’est pas de votre avis de jeter «la merde qu’one ce renvoie les aus aux autres»(sic, sic et re sic). C’est peut-être que vous souhaitez la garder bien cachée même si elle empeste l’atmosphère et empoisonne tout le système dont elle vie.
M. Carré, vous semblez ne pas avoir lu mes commentaires correctement. J’ai écrit que M. Charest avait peur de la vérité c’est pourquoi il ne voulait pas de commission d’enquête.
Pourquoi est-ce que vous écrivez : «. Avez-vous peur de la vérité M. Bousquet tout comme Jean Charest en a peur ? » Je souhaite, au contraire, cette enquête. Faudrait lire correctement.
M. Bousquet,
vous avez raison c’est mon erreur. Je m’en excuse.
J’interpelais M. GEORGES PAQUET, pas vous.
Encore une fois toutes mes plates excuses.
Benoit Barré
Deux Conservateurs d’origine, M. Harper craint Dieu qui donne la vie et M. Charest, craint la mafia qui donne au parti.
« …mais une bonne partie des activités du crime organisé se fait dans des ports, aéroports et frontières internationales de juridiction fédérale. » M. Goyette
Merci M. Mulroney.
C’est le gouvernement Conservateur qui, sous couvert de combattre le déficit fédéral, a aboli les corps policiers des ports nationaux et le corps policier du CN. La disparitions de ces deux institutions a facilité les agissements du crime organisé.
Après le 11 septembre 2001, on s’est mis à embêter les passagers des aéroports, mais on a laissé les criminels de droit commun s’en donner à coeur joie dans les entrepôts de ces mêmes aéroports. Cherchez l’erreur.
Viens d’entendre Mme Normandeau chez Maisonneuve. Elle a eu une belle formule oratoire révélatrice. Je paraphrase.
L’Enquête Marteau va donner les résultats que nous voulons obtenir. 🙂
Je comprends par cette précaution oratoire que l’Enquête Marteau n’en donnera pas plus que le gouvernement ne veut faire connaître. Me trompe-je?
Je viens de signer cette pétition électronique : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-1123/index.html
Le nombre de signataires monte à vue d’oeil… Je ne me fais pas d’illusions sur son impact, mais ça fait du bien de s’exprimer!
J’ai appris une information très intéressante ce midi à propos de Robert Bourassa. Après avoir lancé la CECO, il aurait eu peur pour sa peau et habité plusieurs hôtels successivement afin d’assurer sa sécurité.
Est-ce vrai?
@ Bon lundi.
Pétition: voici d’ailleurs le texte paru cet après-midi sur Cyberpresse :
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201011/15/01-4342871-petition-pour-la-demission-de-charest.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2
Dernière rumeur qui prend de l empleur a Ottawa.
Duceppe et Harper aurait fait une alliance..Duceppe appuit le prochain budget et en retour reçoit une aréna pour Québec .
Il prend la place de Madame Marois, gagne les prochaines élections et devient Prime Minister de Québec. Pas d élections fédérales avant 2012. Et au revoir Ignatieff.
Pour ma part, je considère très ingrat le fait de traiter le parrain de Charest. Je crois qu’il y a une limite à ne pas dépasser quand ont veux insulter quelqu’un, et le parrain ne mérite pas un tel traitement. Honte à vous M. Deltell.
Malheureusement le parrain ne peut faire parvenir de mise en demeure à personne, je l’aurais très bien vu faire une offre à M.Charest pour l’amener à démissionner, disons, de facon élégante…Au moins notre P.M. aurait pu faire là le seule geste positif de sa trop longue carrière politique. Carrière dans le sens St-Eustache du terme…
À 22:30 il y avait plus de 28,000 signatures de la pétition demandant la démission de Charest.
À 22:35 il y en avait plus de 29,000.
La moyenne est pas pire.
M. Georges Paquet, allez-vous signer cette pétition ?
À 23:42 : 43,751 signatures pour exiger la démission de Charest.
La moyenne continue d’être bonne.
M. Georges Paquet, votre nom fait-il parti des signataires ?
Charest est un sans coeur il ne pense qu’à lui et ses parrainés
*****LA COUARDISE A UN NOM: PLQ*****
Depuis quelques mois il est beaucoup question de l’échec de la gauche, hélas incapable de se renouveler et d’ouvrir de nouvelles avenues fécondantes. De manière concomitante on fait souvent allusion à une éventuelle poussée de la droite.
À mes yeux le Parti libéral du Québec est un parti de droite relativement «centriste», qui maintient certaines politiques «progressistes» car il n’a pas le choix, sociologiquement et culturellement.
En l’an 2000, les péquistes et tous les autres députés ont condamné Yves Michaud d’une manière aveugle et totalement intolérable. La plupart des élus n’étaient même pas au courant de ce que Michaud avait réellement dit. Ce fut là un déni majeur et inoubliable de cette liberté d’expression qui nous est si chère. Ce fut un crime intellectuel, une insulte à la démocratie.
Et maintenant ce sont les libéraux qui, en plein conseil général, ont totalitairement refusé de s’engager dans un débat concernant la tenue d’une enquête publique sur la construction. Le drapeau de la liberté doit, en l’occurrence, être remis de manière solennelle, à ce Martin Drapeau qui, seul contre tous, a réclamé que son parti ait au moins le courage d’arborer le drapeau blanc et d’aborder cette épineuse question. Personne (absolument personne) n’a voulu appuyer sa proposition alors que de nombreux libéraux sont inquiets, ce qu’ils osent dire lorsqu’ils sont dans les coulisses.
J’ai été syndiqué CSN pendant 37 ans et des réunions syndicales, j’en ai vécu des centaines, dans diverses instances. Et sauf erreur de ma part je n’ai jamais vu de situation comme celle-là. La règle, lorsque quelqu’un veut faire une proposition, c’est qu’il se trouve au moins une personne capable de lever la main pour appuyer cette proposition, laquelle sera vite défaite si la majorité n’est pas d’accord. Mais trouver un «appuyeur», c’est au moins rendre possible un débat.
Jean Charest n’est peut-être pas un parrain dans le sens mafieux du terme. Mais il tient bien, très bien même, les rênes de ce parti stagnant et rempli de poltrons. Pendant que les péquistes ne cessent de se quereller d’une manière souvent absurde, les libéraux, quant à eux, simulent une unanimité qui n’existe pas.
C’est le triomphe insolent de la veulerie!
Jean-Serge Baribeau,
*****LA COUARDISE A UN NOM: PLQ*****
Depuis quelques mois il est beaucoup question de l’échec de la gauche, hélas incapable de se renouveler et d’ouvrir de nouvelles avenues fécondantes. De manière concomitante on fait souvent allusion à une éventuelle poussée de la droite.
À mes yeux le Parti libéral du Québec est un parti de droite relativement «centriste», qui maintient certaines politiques «progressistes» car il n’a pas le choix, sociologiquement et culturellement.
En l’an 2000, les péquistes et tous les autres députés ont condamné Yves Michaud d’une manière aveugle et totalement intolérable. La plupart des élus n’étaient même pas au courant de ce que Michaud avait réellement dit. Ce fut là un déni majeur et inoubliable de cette liberté d’expression qui nous est si chère. Ce fut un crime intellectuel, une insulte à la démocratie.
Et maintenant ce sont les libéraux qui, en plein conseil général, ont totalitairement refusé de s’engager dans un débat concernant la tenue d’une enquête publique sur la construction. Le drapeau de la liberté doit, en l’occurrence, être remis de manière solennelle, à ce Martin Drapeau qui, seul contre tous, a réclamé que son parti ait au moins le courage d’arborer le drapeau blanc et d’aborder cette épineuse question. Personne (absolument personne) n’a voulu appuyer sa proposition alors que de nombreux libéraux sont inquiets, ce qu’ils osent dire lorsqu’ils sont dans les coulisses.
J’ai été syndiqué CSN pendant 37 ans et des réunions syndicales, j’en ai vécu des centaines, dans diverses instances. Et sauf erreur de ma part je n’ai jamais vu de situation comme celle-là. La règle, lorsque quelqu’un veut faire une proposition, c’est qu’il se trouve au moins une personne capable de lever la main pour appuyer cette proposition, laquelle sera vite défaite si la majorité n’est pas d’accord. Mais trouver un «appuyeur», c’est au moins rendre possible un débat.
Jean Charest n’est peut-être pas un parrain dans le sens mafieux du terme. Mais il tient bien, très bien même, les rênes de ce parti stagnant et rempli de poltrons. Pendant que les péquistes ne cessent de se quereller d’une manière souvent absurde, les libéraux, quant à eux, simulent une unanimité qui n’existe pas.
C’est le triomphe insolent de la veulerie!
Jean-Serge Baribeau,