Dans ma chronique du 17 novembre – «L'agneau sacrificiel» -, j'écrivais ceci:
«On nage en plein Absurdistan. Surtout, du moment où le premier ministre s'en remet autant aux corps de police, on assiste à une abdication du pouvoir politique au profit du pouvoir policier.»
Cette inquiétude, je la redis dans ma chronique de cette semaine – «Quand ça va mal…»
De fait, pour ceux et celles qui me lisent régulièrement, vous aurez peut-être noté que cette inquiétude, je l'exprime dans mes écrits depuis plus d'un an déjà (1)… «Déformation» de politologue et d'historienne…
Eh bien, aujourd'hui, cette même inquiétude a été formulée par nul autre que le président de l'Association des policiers provinciaux du Québec.
«La nouvelle escouade anticorruption évoquée par le premier ministre Charest risque fort d'être une structure «inefficace», un nouveau «paravent» qui nuira au progrès du travail policier, prévient le président de l'Association des policiers provinciaux du Québec, Jean-Guy Dagenais.
Ramenée au lendemain de la défaite libérale dans Kamouraska-Témiscouata, l'idée «sent l'improvisation» on risque de créer une «tour de Babel» avec cette nouvelle escouade. «Ça va se raccrocher où, cela va relever du ministère ? On se rapproche d'une police politique !» , lance le chef syndical.» Extrait de: http://www.cyberpresse.ca/dossiers/crise-dans-la-construction/201012/01/01-4348166–nouvelle-escouade-un-risque-de-police-politique-craint-le-syndicat-de-la-sq.php
Lorsqu'un des dirigeants de syndicat de la «police» s'inquiète lui-même du trop grand pouvoir que le politique lui donne, c'est déjà un signe de santé démocratique de ce côté-là…
Mais comment alors continuer de nier le problème sérieux que présente la stratégie du gouvernement. Celle-là même, en effet, qui consiste à tout faire pour ne pas tenir une commission d'enquête élargie – incluant se délester de plus en plus de son propre pouvoir politique au profit du pouvoir policier.
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Et en passant, dans le Globe and Mail de ce matin, on écrivait ceci sur le fameux «modèle» du New York City Department of Investigation:
«New York established its Department of Investigation in 1873 but over the years, it has failed to stop organized crime from penetrating the construction industry and was unsuccessful at eliminating fraud and collusion in the city administration.»
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(1) Exemple: cette chronique du 17 juin 2009 intitulée «Voter ou faire le 911?»…
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2009/06/17/voter-ou-faire-le-911.aspx
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@Photo: ruefrontenac.com – archives – Luc Laforce
Il ne s’agit pas de moi mais du salut du monde. Chateaubriand
Le salut de la terre dépend de moi et de mon flashouilleur. Jean Charest
http://www.dailymotion.com/video/xx42e_clip-will-smith-men-in-black_music
Il ne s’agit pas de moi mais de l’avenir du monde. Chateaubriand
La survie de la terre dépend de moi avec l’aide de mon flashouilleur. Jean Charest
http://www.dailymotion.com/video/x7ktei_miib-men-in-black-2-bande-annonce-f_shortfilms
Plus ça va plus il est urgent de trouver un moyen de se débarrasser de gouvernement corrompu et poltron. Charest a perdu les pédales et le volant. Il est rendu un chauffard dangereux.
Hé les backbenchers qu’attendez-vous pour aider les citoyens et faire œuvre utile ?
N’importe quoi pour ne pas réaliser une commission d’enquête publique sur la collusion et la corruption dans l’industrie de la construction, sur le financement des partis politiques et sur les liens possibles entre le crime organisé et le monde politique national et municipal.
Après la brigade « Marteau » et autres outils pour tenter de faire en catimini ce que l’enquête publique ferait sous les projecteurs des médias, voilà que John James « Mom » Charest a une autre brillante idée. Il veut fonder une escouade anticorruption permanente pour s’occuper de ce problème. Et puis après ce sera quoi? Trois unités spécialisées dans l’observation de la circulation des enveloppes brunes, beiges et blanches? Une brigade d’agents spécialisés dans la généalogie des familles mafieuses? C’est drôle mais sa nouvelle brigade inspirée de ce qui se fait dans la grosse pomme me laisse songeur. Cette brigade, comme toutes les autres brigades aux noms exotiques et saugrenus, j’étais convaincu que ça existait déjà. Dans un esprit visiblement trop simpliste comme le mien ça s’appelait simplement UN SERVICE POLICIER QUI FAISAIT TOUT BONNEMENT SA JOB. Ça fait quoi la police au quotidien quand le gouvernement ne lui dicte pas quoi faire, quand il ne lui précise pas le type de crimes à prioriser?
« whiblize trying »
Whiblize? Tiens un nouveau mot dans mon vocabulaire. Reste à savoir ça veut dire quoi et c’est dans quelle langue.
Jean Charest, un poltron? J’sais pas. En tout cas il n’a « pas le tronc » d’un chef d’État.
Et ça prendra une police de plus pour surveiller cette police; joyeux avenir pour le peuple québécois, cadeau de John-James et des fédéralistes du Québec et du ROC qui ont bien manoeuvré pour le mettre au pouvoir afin d’étendre leur népotisme systémique.
Coudonc est ce que on veut prendre la place de Haiti comme maitre de la corruption…la seule différence ici y fait fret, eux ont la chance d avoir le soleil.
Le roi est nu..
À mon avis, nous ne sommes pas devant une « police politique » comme vous dites, mais simplement devant une stratégie insipide de tentative de repousser encore une fois le problème ailleurs .
Charest tente de montrer qu’il réagit à l’indignation générale et qu’il est à l’écoute de la population.,
Mais, on le sait, le problème n’est pas « judiciaire » mais « politique ».
Tout le monde le sait…
Le roi est nu !
Christian Montmarquette
Montréal
Ne nous laissons pas distraire par une autre manœuvre de diversion. Hier c’était la commission Bastarache qui a coûté des millions et qui nous a encore fait perdre du temps. Aujourd’hui, cette volonté de Charest de créer une nouvelle entité policière c’est encore une manœuvre de diversion qui décriée par à peu près tout le monde dont les gens du métier, les policiers eux-mêmes.
Le vrai problème c’est qu’on a un gouvernement corrompu avec à sa tête un premier ministre qui a rarement fait une telle unanimité contre lui. Il refuse de prendre les moyens nécessaires pour contrer la corruption endémique qui sévit ici parce qu’il sait que s’il faisait le nécessaire, il coulerait à pic comme le Titanic. Voilà le vrai problème. Toute discussion sur des manœuvres de diversion ne sera jamais que tu temps et de l’énergie perdus.
Benoit Carré
Plus rien de John James ne peut me surprendre, même la création d’une escouade politique de policiers. Cet individu est de toute l’histoire contemporaine le politicien le plus dangereux que le Québec a connu. Les pouvoirs dévolus à ce Premier ministre et un caucus de vers de terre lui étant d’une loyauté servile ont déjà, depuis sept ans, fait énormément de dommages au Québec, politiquement, économiquement, socialement et culturellement. Plein d’exemples peuvent être cités appuyant ces dires. Et encore deux ans de mandat lui permettront de décrocher la palme du pire Premier ministre que le Québec se sera donné non seulement dans l’histoire contemporaine mais de toute l’histoire du Québec.
Messieurs Carré et Drouin ont raison. Il ne faut pas se laisser distraire. Il faut que le gouvernement Charest, le plus corrompu et incompétent de l’histoire récente du Québec, disparaisse le plus rapidement possible. Il aura beau trouver toute sorte de tours de passe-passe pour faire diversion, le vrai et le plus important problème du Québec aujourd’hui est sa présence. Il faut donc trouver le moyen de s’en débarrasser.
De fait la seule façon certaine de le faire est de convaincre de simples députés libéraux, des «backbenchers» (il doit bien en rester 2 ou 3 encore honnêtes et intègres) de quitter les rangs de ce parti corrompu qui n’a absolument plus la confiance des citoyens. Ainsi avec quelques députés de moins, le gouvernement Charest ne pourra pas résister à une nouvelle motion de censure. Ce qui provoquerait des élections générales. Alors les citoyens retrouveraient leur influence et leur pouvoir : bouter dehors ce gouvernement corrompu.
Je crois que c’est là l’urgence et c’est ce qu’il faut faire.
Guy A. Guay
@Denis Drouin
Je suis bien d’accord avec vous. Il faut trouver une façon de changer de gouvernement le plus rapidement possible.
Pour connaître les ramifications d’une toile d’araignée qui rassemble les entreprises d’ingénierie, de construction, la mafia et les administrations dans la complicité d’un parti affairiste comme le Quebec liberal party: il faut une commission d’enquête sur le financement des partis et la collusion.
La police ne trouve que des preuves certaines à une époque ou la déchiqueteuse fait tout disparaître. Pas de preuves que Bellemare ait vu des enveloppes brunes, oui mais Ménard, Grégoire, Auclair en ont vus. Les preuves n’existent plus ce sont des témoignages tirés d’une commission qui illustrent au moins la trame d’une toile d’araignée.
Bonjour, par le copier coller, nous ne sommes plus capables de faire publier correctement nos commentaires dans Voix Publique. Nos commentaires publiés comme dans l’article Ca va mal de J.Legault sont dépourvus de paragraphes.
Avis à Voir.
@ Merci. J’ai fait suivre votre message au webmestre.
Merci, Josée Legault.
Charest n’a pas assez de satisfactions avec la police politique fédéraliste la GRC et ses composantes secrètes
Bonjour la Police ! Mais pour que la police soit plus forte que son Père, il ne faut pas qu’il y ait la «bande de la table à arnaque » autour de la table ronde du Conseil de celui qui la préside…
Si nous ne vivons pas dans une république de bananes, faudrait expliquer à quel autre endroit dans le monde des dénonciateurs se retouvent au banc des accusés. Marc Bellemare, Serges Ménard et David Grégoire ont accepté de révéler des histoires d’envellopes sous la table et de corruption comme l’a demandé JJ. Charest. Dans le cas de l’ex-député libéral David Grégoire, c’est encore pire, il est renier par ses anciens amis…
http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/politiqueprovinciale/31093-liberaux-larguent-gregoire
N’ajustez pas votre sécheuse,
Quand il y a de la magouille chez les libéraux, l’adoucisseur vient avec.
J. Jacques Samson dans sa chronique d’aujourd’hui (JdQ) accuse les péquistes de démagogie au sujet du salaire de JJ Charest en insistant sur le fait qu’il a quatre bouches à nourrir. Pas de danger que M.Samson enquête sur le train de vie… de M.Charest, il ne tient pas à perdre sa job comme le journaliste de La Tribune de Sherbrooke.
Merci M. Bouchard!
La roue qui grince reçoit l’huile. 🙂
Il était en effet navrant de voir nos si beaux textes esthétiquement sabotés par un logiciel sans vergogne. 🙂
Cordialement.
Sur un autre dossier.
D’après ce que l’on peut voir à la télé de Rad-Can, Jean Charest s’est incrusté à TLMEP. Misère! 🙁
JJ.Charest tente de nous faire croire qu’il maintient le cap alors qu’il gouverne un navire à la dérive.
Ce soir, je n’écouterai pas TLMEP, je ne suis pas sado à ce point-là malgré ce qu’en pense Clotaire Rapaille.
http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2010/03/clotaire_rapaille_estime_que_l.html
J.J.Charest vient conter fleurette à la télé, compassion pour les téléspectateurs qui devront apprivoiser Charest, l’humoriste d’un moment.
M.Gingras qui connaît également comme d’autres l’émission française, On n’est pas couché diffusé samedi à TV5 à 23.35 sait que cette formule de
talk-show permet à de véritables journalistes de faire des entrevues avec des hommes et des femmes politiques français qui se présentent sur le plateau. Un journaliste comme É.Zemmour accompagnant à chaque semaine l’animateur variété qu’est L.Ruquier.
À TLMEP au Québec rien de tel, G.A.Lepage avec son fou du roi, D.Turcotte se distribuant les questions et commentaires ce soir devant l’auguste personne appréhendée de John James.
Espérons qu’en dehors de quelques blagues de son cru, le P.M nous parlera de la capacité de la police, de nos inspecteurs et policiers de patrouille à remplacer le travail d’un P.M et de ses ministres qui délèguent par grandeur d’âme leurs responsabilités gouvernementales!
Charest ne reconnaît aucun de ses crimes
Par soucis d’honnêteté intellectuelle, concept étranger à M. Charest, je me suis fait violence et ai regardé et surtout écouté l’Ignoble.
Tel que prévu, M. Charest a été le porte-parole, le représentant, l’agent de Corporate America, succursale Québec : le moins de gouvernement possible dans la sphère publique et le monde des affaires, et le maximum de présence et de liberté pour l’entreprise privée dans tous les secteurs de la société.
Un contrôle éventuel de l’exploitation du gaze de schiste, mais aucun contrôle pour l’exploitation. Nous avons aussi eu droit à un mensonge éhonté sur l’innocuité de l’exploration et de l’exploitation ailleurs sur la planète. Les exemples du contraires abondent, mais M. Charest n’en a cure. Mentez! Mentez! disait Voltaire…
Quand à la non nationalisation sous prétexte que nous sommes incompétents, au Québec, Véronique Cloutier, courageusement assise à côté du Drôle, a spontanément répondu : On peut apprendre. Cette logique élémentaire tomba dans l’oreille d’un sourd volontaire.
En résumé, on a rien appris et tout ce que l’on craignait a été confirmé. M. Charest est indifférent à nos doléances et seul le 14 % de gens satisfaits est intelligent. C’est ce qu’il a affirmé en fin d’entrevue.
L’émission de Ruquier à la télé française est un bijou. Pendant une heure, une personnalité politique est soumise à un barrage de questions pertinnentes par un journaliste politique et aussi de la part des autres invités qui n’hésitent pas à sauter dans la mêlée. Un vrais débat d’idées ou de sérieux coups sont portés de part et d’autre. Les auditeurs abonnés à Illico peuvent regarder cette émision à la chaîne de St-Pierre et Miquelon, le lundi soir, vers huit heures + ou -. 🙂
Evidemment, TLMEP est une émision de variétés et non une émission d’affaires publiques. Néanmoins, Guy A. a permis à son invité de se pendre avec toute la corde qu’il lui a tendue. Ce à quoi je m’attendais. Les arguments spécieux de M. Charest n’ont convaincu personnes d’éclairés et au courant de l’actualité.
M. Charest veux punir, prétend-il, et ce faisant, en attendant les résultats d’une enquête judiciaire, ce qui peut prendre des années, il laisse en place un système qui nous coûte des milliards et qui allimente la caisse électorale. On ne tue pas la poule aux oeufs d’or. Pas fou!
M. Charest va continuer à défendre Corporate America et son système de valeurs antisociale : la loi de la jungle. Et pire encore, il menace de s’incruster pour un autre mandat. 🙁 Au secours!
Ça prend une véritable émission avec de véritables débats comme l’émission de Ruquier en France . C,est une nécessité absolue