Ça y est. C'est terminé.
Une des sessions parlementaires les plus surréalistes des dernières décennies vient de prendre fin avec une ultime période de questions et les bilans traditionnels des chefs de parti.
Ayant amplement couvert et analysé ces éléments principaux, le temps est venu de vous demander quel est VOTRE propre bilan de cet automne très politique?
Que ce soit en politique québécoise, fédérale ou et/ou internationale.
Bien sûr, ce que j'appelle les 3 «C» – collusion, corruption, construction – ont à nouveau marqué la politique québécoise. Les reportages d'enquête sur le sujet se sont aussi multipliés dans plusieurs médias.
Le niveau d'animosité ultra personnalisé entre le premier ministre Charest et la chef du Parti québécois a atteint un niveau qui, de mémoire d'analyste, me semble être sans précédent.
Et ce, sans oublier la commission Bastarache et les «post-its» de Chantal Landry, les écoles passerelles, l'élection partielle dans Kamouraska-Témiscouata, les gaz de schiste, la motion de censure contre le gouvernement,le refus continu de M. Charest de créer une commission d'enquête élargie, le retour du fantôme de l'«affaire» Michaud, la colère des agriculteurs, la fraude fiscale commise par Simard-Beaudry et Louisbourg, la mafia dans la contruction et l'assassinat chez-lui de Nicolo Rizzuto, les enveloppes d'argent comptant reçues et refusées par d'ex-candidats, les enveloppes d'argent comptant et acceptées par certains médecins, les contrats sans appels d'offre chez Hydro-Québec, le Réseau Liberté-Québec, la nomination d'un premier commissaire à l'éthique, la «une» du MacLean's traitant le Québec tout entier de «most corrupt province in Canada», la pétition en ligne sur le site de l'Assemblée nationale demandant la démission du premier ministre, la baisse de la limite des contributions politiques de 3 000$ à 1 000$, le passage de Jean Charest à Tout le monde en parle, la démission de la direction de l'unité anti-collusion par Jacques Duchesneau, l'ADQ qui continue de se chercher, la popularité continue d'Amir Khadir, un taux d'insatisfaction envers le gouvernement Charest atteignant les 84%, la remise en question du leadership de Pauline Marois par François Legault et de sa stratégie sur la souveraineté par un groupe de 50 jeunes souverainistes, la demande de démission de M. Charest par de jeunes libéraux, les manifestations étudiantes contre de nouvelles hausses envisagées des frais de scolarité, etc., etc. etc….
Une liste qui est loin, loin, loin d'être exhaustive…
Sans compter que le 7 décembre dernier, une chroniqueure du National Post demandait également la démission de M. Charest, dans ce cas-ci, pour le bien de la cause fédéraliste: http://www.nationalpost.com/opinion/columnists/time+Jean+Charest+step+down/3937312/story.html
Une demande qu'un ex-président d'Alliance Québec reprenait aujourd'hui dans le Globe and Mail et ce, pour la même raison: http://www.theglobeandmail.com/news/opinions/opinion/if-you-love-your-country-quit/article1831870/
Et vous, quel est votre bilan?…
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@ Caricature: Garnotte, Le Devoir, 12 novembre 2010.
Imaginez le tour de force. Josée Legault nous invite à proposer notre propre bilan de l’année 2010, sans jamais mentionner le nom de Marc Bellemare. C’est un tout de force. Surtout quand on sait que M. Bellemare n’a réussi à prouver aucune de ses allégations auxquelles. Josée Legault et bien d’autres nous ont invité à croir mordicus.
C’est le vide.
@ Le principal volet de la commission Bastarache – clairement mentionnée dans le texte ci-haut -, porte précisément sur les allégations de Me Bellemare quant à la nomination de trois juges lorsqu’il était ministre de la Justice…
@Georges Paquet
Franchement, il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Est-ce que ça vous prend un dessin ?
«Les vieux cons ne sont jamais que de jeunes imbéciles qui ne se sont pas améliorés avec le temps.»
[Jean AMADOU]
Bonjour Mne. Legault.
Ce n’est pas seulement des enquêtes dans la construction, collusion & construction qu’il faut entreprendre au Québec mais une enquête en profondeur sur le Parti libéral qui amasse plus de 10 millions/an sans pouvoir nous démontrer où va cet argent…
JJ.Charest qui parle aux enquêteurs de sa police:
» Ecoute, demain, quand tu seras à tel ou tel endroit, au lieu de regarder par ici, regarde par là. »
Bien entendu, je suis allée de malaises en frustrations pendant toute cette session. Mais le coup que je n’ai pas encore digéré, c’est celui des écoles passerelles passé sous le bâillon.
De voir tous les libéraux, pourtant conscients du risque porté par cette brèche dans la loi 101 pour l’avenir de notre langue, se lever comme un seul homme pour applaudir Charest en train de travestir la réalité, ça m’est resté sur le coeur, et pour longtemps !
Quand serons-nous enfin libérés des libéraux ?…
Pas surprenant que le Québec « patauge dans la choucroute » » on en perd son latin avec toutes ces happenings…
Que peut-on ajouter à pareille liste? Tout n’a-t-il pas été dit, sur la scène provinciale?
Il est évident que M. Charest n’a nulle intention de tuer la poule aux oeufs d’or qui apporte la manne quotidienne aux coffres du parti. Mieux vaut des enquêtes policières qui épingleront quelques poissons, plus ou moins gros, mais qui laisseront l’ensemble de l’oeuvre intacte. C’est ce que je comprends.
M. Charest présente des arguments spécieux qui aveuglent les naïfs, les crédules. Le reste des électeurs n’est pas dupe.
Pour ce qui est du Fédéral, Herr Harper est toujours aussi menaçant pour la démocratie. Si jamais il obtient une majorité, attachez vos ceintures, ça va valser.
Il a déjà attaqué les fonctionnaires fédéraux en proposant d’éliminer la prime de départ obtenue de haute lutte par nos prédécesseurs en échange du non-remboursement des congés de maladies non utilisés. Cela me paraissait juste et bon. Pour M. Harper, cette entente était de trop dans l’ordre naturel des choses. Pas de congés de maladies remboursés, si non utilisés, et pas de prime de départ non plus. Kin toé!
A l’international, les Américains (Corporate America) sont toujours les plus grands criminels que la terre ait jamais portés. On peut se consoler en se disant que si c’était les Chinois ce serait pire encore. Joli prix de consolation… 🙁
» Est-ce ainsi que les hommes vivent? » Louis Aragon\Ferré
Ah! M. Paquet, Vous aviez mal lu… 🙁
Petit coquin, va!
Allez en paix et ne pêchez plus. 🙂
«Une fois qu’on dépassé les bornes, il n’y a plus de limites.»
[Alphonse Allais]
Je crois vraiment que le PLQ et Charest ont dépassés les bornes de la turpitude, de l’hypocrisie et de la malhonnêteté.
Ils ont reculé les limites qu’on avait pensé infranchissables.
Je suis profondément écœuré de Charest et de son parti corrompu. On voit bien qu’ils marchent main dans la main avec ce qu’il y a de plus louche au Québec.
Lors de la commission Bastarache nous avons bien vu que pour les libéraux tous les moyens sont bons. Leur conscience est d’une élasticité remarquable et ils se convainquent le plus facilement du monde qu’ils sont blancs comme neige. Leur seul regret quand ça se produit c’est de se faire prendre. Autant nous avons perdu confiance en le PLC d’Ottawa, autant j’ai totalement perdu confiance en Charest et son PLQ corrompu. Ils ont complètement perverti volontairement la sphère politique au Québec. Cela est impardonnable.
Pour ce qui est de la performance économique du Québec elle tient essentiellement à la tragédie du viaduc de la Concorde et de l’enquête qui s’en est suivi. Avant que la crise s’installe, le Québec avait donc déjà engagé des milliards pour réparer toutes ses infrastructures périclitantes. Nous avons donc été chanceux malgré cette tragédie. On n’a donc pas à se péter les bretelles.
«Hypocrite. Celui qui, professant des vertus pour lesquelles il n’a aucun respect, en retire l’avantage d’avoir l’air d’être ce qu’il méprise.»
[Ambrose Bierce]
« Avant que la crise s’installe, le Québec avait donc déjà engagé des milliards pour réparer toutes ses infrastructures périclitantes. Nous avons donc été chanceux malgré cette tragédie. On n’a donc pas à se péter les bretelles ». – D. Drouin
Vous avez raison, on a pas à se péter les bretelles, puisqu’elles vont péter d’elles mêmes… (Bretelles d’autoroutes… Ah, je ris…)
@ Diane Leclerc
Je pense que vous croyez au Père Noël: Tant et aussi longtemps qu’il n’y aura pas une alternative fédéraliste valable au Québec, il y aura des votes pour les libéraux. Il faut se rappeler que le combat fédéraliste vs souverainiste supplante tout les autres problèmes. Il y a des choses beaucoup plus grave que les brèches dans la loi 101, ne vous deplaise…
On en parle jamais ici, mais, il me semble, que les péquistes sont familiers avec la méthode du baillon aussi… Motus la-dessus ici… Et que dire du déficit caché qu’ils ont légué aux Libs en 2003? Motus aussi… Je pense aux vendeurs de chars usagés…
J’ai trouvé une référence pour les baillons:
« Depuis 1985, les gouvernements successifs ont eu recours au bâillon à 40 reprises. Les péquistes l’ont utilisé 28 fois et les libéraux 17 fois, si on compte le bâillon de la présente session ». -R Dutrisac Le Devoir 2003/12/16
Je n’ai pas de référence plus récente: Les libéraux ont-ils dépassé le PQ? Probablement après sept ans. Je ne compte pas ces choses, mais l’opposition lave toujours plus blanc, allez…
Allez, Mme Leclerc, nous sommes encore nombreux à ne pas partager vos voeux!
Joyeux Nowelle!!!
– Michel Bertrand
« Et votre bilan? »
Ouf… Il y aurait tellement de choses à dire…
Pour ne pas répéter les mêmes éléments que les autres intervenants, ni souligner ce que vous avez vous-même énuméré Mme Legault, je vais me permettre un commentaire qui remonte un peu plus loin dans le temps.
Certes la dernière session parlementaire a été particulièrement forte en émotions, le peuple assistant à un feu roulant d’allusions de collusion et de corruption, ainsi que la succession de scandales et décisions impopulaires.
Mais souvenons-nous d’une chose importante: notre système de représentation et les pouvoirs centralisés dans les mains d’un seul homme ont mené à tout cela. Un système de représentation proportionnel jumelé avec un système présidentiel mettrait fin à la tyrannie d’un chef sur la démocratie populaire.
Les élections de décembre 2008 n’étaient pas souhaitées par personne, la population ayant vécu plusieurs élections au cours des années précédentes. Mais un seul homme désirant redevenir majoritaire les déclenche pour son propre bien. N’oublions pas que Jean Charest et son équipe affirmaient, main sur le coeur, que tout allait bien à la Caisse de Dépôt en décembre 2008. Après avoir aidé Jean Charest à obtenir un mandat majoritaire, Mme Jérôme-Forget, la ministre des finances, quitte pour « prendre sa retraite ». Elle affirmera plus tard lors d’une entrevue au 98,5 FM qu’elle savait que la Caisse de Dépôt allait subir des pertes bien avant les élections… On nous avait menti pendant la campagne…
Les résultats de l’élection sont révélateurs: le format actuel du mode de représentation doit être changé pour que la volonté populaire soit reflétée avec une plus grande précision. Des électeurs inscrits sur la liste électorale, 23,80% se sont déplacés pour voter pour le candidat libéral de leur circonscription, et 42,57% des électeurs inscrits ne sont pas allés voter, un record d’abstentionnisme aux élections québécoises.
Sur le total des votes exprimés, ce 23,80% équivaut à 42,08% des votes. Donc tout près de 60% des gens qui se sont déplacés pour voter n’ont pas voté pour le candidat libéral de leur circonscription. Et le plus étonnant, c’est qu’avec notre système de représentation où le candidat ayant reçu le plus grand nombre de votes remporte le compté, ces 42,08% ont donné 66 des 125 sièges au Parti Libéral, soit 52,80% des sièges.
Et « fort » de cet état de fait numérique, le Premier Ministre contrôle le parlement depuis ce 8 décembre 2008, refusant ce que la population exige.
Un système proportionnel mixte (comme celui de l’Allemagne), un système présidentiel et la mise en place d’élections à date fixe nous auraient épargné les refus entêtés d’un homme à qui notre système a conféré trop de pouvoirs.
Notre système démocratique a atteint ses limites. Pour ne plus que ce genre de situation se représente, mais surtout pour que la population redevienne le véritable patron de ceux qui demandent notre « X » de façon périodique, il nous faut revoir notre système électoral et nos institutions démocratiques.
Le PQ est assez mal placé pour donner des leçons sur l’art du baillon.
Le pouvoir corrompt, c’est bien connu.
Est-il si urgent de faire passer un projet de loi avant la fin de la session? Le système parlementaire britannique est plus souple que ça. Tout vient à point à qui sait attendre et au retour des vacances on peut très bien reprendre là où on a laissé.
Pierre Trudeau a tenu une session pendant 18 mois, la terre ne s’est pas arrêtée de tourner.
Il y a de la malhonêteté dans l’air, de part et d’autre. Le seul qui soit blanc Rinso est Amir Khadir, pour le moment…
Je commence à souhaiter que John James Charest reste et en finisse avec tous les fédéralistes car c’est vraiment l’effet Charest de nous montrer le véritable visage du faux système fédéralist et de ses commandités ..
Un balayage irréversible donnant le coups de mort à la colonisation fédéraliste est à prévoir et certains fédéralistes canadians commencent à se lever contre Charest car ils ressentent cela
Dans l’histoire récente du Québec, sans doute n’y a-t-il jamais eu lieu de faire un bilan aussi négativement lourd que celui qui plombe ce gouvernement sortant du parti libéral. C’est à ce point que la marque libérale, pourtant héritière d’une longue tradition de luttes démocratiques pour la liberté et les droits, tant privés que collectifs, s’en trouve gravement ternie. De cela, les critiques de l’extérieur, ceux hors Québec, s’en rendent bien davantage compte que ceux de leurs supporters internes, trop bousculés dans leurs identifications ou la défense de leurs intérêts personnels, veulent bien l’admettre. À chacun des thèmes du bilan proposé par l’article, les constats se bousculent pour faire le procès de ce gouvernement sortant.
Mais ce qui complique encore le portrait, c’est que plusieurs de ces problèmes soulevés interfèrent entre eux de manière systémique de sorte qu’ils n’apparaissent plus seulement isolés comme des manifestations de dérapages singuliers qu’il suffirait de corriger au cas par cas, quitte à brandir toujours plus haut le spectre de la répression policière, mais comme l’orchestration d’un processus qui traverse plusieurs secteurs de la société civile et qui culmine dans ses instances politique. En somme, tout se passe comme si le scandale des commandites s’était élargi bien au-delà de la sphère des communications publiques, comme cela fut le cas pour le scandale des commandites première manière. Pas étonnant que celui qui en connaît les ramifications s’oppose de toutes ses forces à ce qu’une commission d’enquête publique vienne fouiller ce vivier.
« Les résultats de l’élection sont révélateurs: le format actuel du mode de représentation doit être changé pour que la volonté populaire soit reflétée avec une plus grande précision. Des électeurs inscrits sur la liste électorale, 23,80% se sont déplacés pour voter pour le candidat libéral de leur circonscription, et 42,57% des électeurs inscrits ne sont pas allés voter, un record d’abstentionnisme aux élections québécoises.
Sur le total des votes exprimés, ce 23,80% équivaut à 42,08% des votes. Donc tout près de 60% des gens qui se sont déplacés pour voter n’ont pas voté pour le candidat libéral de leur circonscription ». – S Gauthier
M Gautier! Vous reprenez l’erreur de calcul que j’ai mentionnée dans le blogue du voir d’hier!!
Vous dites que 60% des gens auront voté contre les libéraux. Vous êtes dans l’erreur!, Vous ne comprenez pas qu’une abstention ne veut pas nécessairement dire CONTRE LES LIBERAUX.. Une abstention est un vote contre TOUS les partis pour lesquels ON NE VOTE PAS…Pas juste les libéraux! Le PQ aussi est dans la game!
Si je reprends votre logique, pour Kamouraska, les péquistes auront été ELUS avec 59% CONTRE EUX!
C’est un calcul SAUGRENU! Il faut cesser de le faire!
Un votre CONTRE un parti N’A PAS LE MEME POIDS qu’un vote POUR! On vote pour un seul parti, et on vote contre tous les autres!
Encore, dans Kamouraska, on aura vote à 98% contre Québec Solitaire et à 77 % contre l’ADQ!
Cessez de faire ce calcul-là…
Avec ça, je ne suis pas surpris de voir que le PQ annonce qu’on sera plus riche dans un Québec Souverain…
Laissez-moi rire.
Et après-ça, les gens se disent éclairés politiquement?
Joyeux Noel!
– Michel bertrand
@ Michel Bertrand
Si vous relisez ce que j’ai écris, je ne mentionne en aucun temps que les gens ont voté « contre » le PLQ, mais bien qu’ils n’ont pas voté pour le candidat du PLQ, bref, qu’ils ont fait un autre choix. Faire un autre choix, ce n’est pas nécessairement faire un choix contre quelque chose, vous en conviendrez.
Pourquoi je mentionne cela? Parce que si nous avions un système avec une représentation proportionnelle, le PLQ aurait obtenu 42,08% des sièges en 2008, pas 52,80%. Cela aurait-il fait une différence dans la façon dont est gouverné le Québec en ce moment? Oui, car le parti qui forme le gouvernement ne détiendrait pas la majorité, et la volonté de la population serait probablement écoutée.
Nous avons besoin d’un changement de notre système politique, car visiblement le système actuel crée des situations qui ne reflètent pas la volonté exprimée lors du scrutin.
@ Michel Bertrand
Il y a déjà eu dans l’histoire politique québécoise des gouvernements élus de façon grandement majoritaire en ayant 40% des suffrages exprimés, ou bien des partis obtenant le pouvoir en ayant obtenu un nombre de voix total inférieur à un autre parti.
Ces situations ne doivent plus se produire. Tout comme la situation qui s’est produite en 2008 qui a mené à un gouvernement majoritaire un parti qui obtient 42,08% des suffrages exprimés.
Un système proportionnel mixte comme celui de l’Allemagne pourrait donner un meilleur portrait politique, en permettant l’émergence de tiers partis, et donc de nouvelles idées.
Souhaitez-vous maintenir l’état de fait actuel, un système qui n’est pas représentatif du réel vote populaire?
Sylvain Gauthier
Je suis d’accord avec vous, mais le problème réside dans le fait que nous vivons dans une période dangeureuse et un changement de méthode ne pourrait qu’avoir des conséquences dramatiques…
Vous me pardonnerez sûrement mon point de vue partisan…
Pour que ça se fasse, il faudrait que les enjeux soient moins gros qu’actuellement, Et ce n’est pas pour demain…
Et les deux grands partis sont à l’aise dans le système actuel, puisqu’il sert leurs intérêts convenablement…
Hé ! N’est-on pas en train dans les fleurs du tapis. Il y a près de 250,000 personnes qui réclament la démission de Charest. Et il y a un pourcentage jamais vu à date ( j’oublie le pourcentage) qui sont insatisfait de Charest et de son gouvernement. Voilà ce sur quoi nous devrions commenter.
Alors moi je pense que cette législation a signé l’arrêt de mort de ce gouvernement. La population, les citoyens pensent, à juste titre quant à moi, que ce gouvernement est tellement corrompu qu’il ne peut se résoudre à installer une commission publique d’enquête qui viendra prouver ce que tous soupçonnent et qu’ils sont convaincus : Charest et son gouvernement sont complètement impliqués dans la corruption qui sévit au Québec. On en veut pour preuve le seul fait que les soumissions pour les contrats d’infrastructure ont significativement diminué depuis que des mesures minimales ont été prises pour contrer la fraude.
Ce qui m’apparait comme un vrai scandale c’est que ce gouvernement, si rien ne change, pourra sévir encore pendant 2 ans sans qu’on y puisse rien.
«La plupart des institutions sociales paraissent avoir pour objet de maintenir l’homme dans une médiocrité d’idées et de sentiments qui le rendent plus propre à gouverner ou à être gouverné.» [Chamfort]
Mon bilan? Pauline Marois en arrache plus avec ses propres partisans qu’avec le gouvernement… et Jean Charest s’accroche à deux mains sur le volant.
La prédiction de Madame Minou: Pauline Marois ne sera jamais première Ministre.
@George Paquet
En fait, la réponse de Mme Legault est très intelligente (voir la définition du dictionnaire). Dans votre empressement, vous avez sûrement voulu dire que la réponse ne solutionnait pas votre problème. D’accord. Mais la réponse demeure intelligente et suffisante.
Pour le bilan, rien à ajouter sauf peut-être ceci.
Beaucoup de chialage (souvent le même) mais peu d’action. Je ne blâme personne car moi-même, je ne suis pas prêt à faire la révolution.
Dans un autre blogue, on proposait une video. 123 minutes, il faut avoir le temps. Je l’écoute par « petit bout ». Si vous avez la patience, vous comprendrez qu’au Québec, on ne fait que suivre l’exemple des grands de ce monde sur une très petite échelle. Ceux qui ont le coeur sensible et la déprime facile, je vous suggère fortement de ne pas aller voir cette vidéo.
http://www.wideo.fr/video/iLyROoafIuZ4.html
Pas commode de faire un bilan de tout ce gâchis…
Depuis l’ouverture du bal par Me Marc Bellemare, ce qui nous ramène au printemps en fait, l’impression qui me revient avec insistance peut être résumée dans ce qu’un directeur des ventes (que j’ai connu en 1979) préconisait comme stratégie (une façon de faire que je considérais totalement inappropriée et non-professionnelle).
Ce directeur disait: « Throw as much shit as you can on the wall, and see what sticks! » (Lancez autant de merde sur le mur que vous le pouvez, et voyez ce qui y adhèrera!)
Voilà le portrait de ces derniers mois en ce qui me concerne.
Un gros festival d’allégations. De la culpabilité servie à coup de grosses pelletées, répétitivement et fébrilement – sans toutefois que rien encore ne se soit effectivement vérifié. Un tsunami de défoulement populaire, une vague emportant quasiment tout sur son passage – y compris possiblement le vrai et le faux, sans distinction.
Où cela nous mènera-t-il en 2011? Existe-t-il une solution de rechange crédible, voire même possible, à ce gouvernement pris dans la tourmente? Pas évident.
Malgré que la grogne populaire du moment se déchaîne sur les libéraux, et plus particulièrement sur le premier ministre Jean Charest, force est de constater que la cote de Pauline Marois ne lève pas tellement du côté de l’opinion publique. Ça stagne incompréhensiblement en ce qui concerne la chef de l’Opposition.
Mon bilan?
Un épais brouillard, dense comme une purée de pois, dans lequel aucun contour net relativement à quoi que ce soit ne se profile. Et, en conséquence, beaucoup de conjectures (fort peu ou nullement étayées) quant à ce qui nous entoure vraiment.
Espérons néanmoins que nous pourrons enfin y voir un peu plus clair l’an prochain, soit tout juste un an avant la fin du monde prévue pour 2012, comme tout le monde le sait…
Le système des proportionelles est une arme à deux tranchants. Il peut régler un problème et en créer un autre.
En Allemagne, il me souvient avoir lu que le parti au pouvoir regrettait vivement ce système, et qu’il souhaitait retrouver un système à majorité simple, comme nous avons ici au Canada. Le système des proportionelles paralyse les gouvernemts et ces pays ont élections après élections dans l’espoir d’obtenir un gouvernement majoritaire qui permettrait au parti au pouvoir de réaliser son programme et les réformes tant attendues. Mais il y a trop de doigts dans la sauce.
Ce n’est pas parce que M. Charest serait minoritaire qu’il ne pourait agir comme M. Harper, qui rappelons-le, est minoritaire. Lorsque l’opposition est financièrement incapable de supporter, subir une campagne électorale, le parti au pouvoir, fut-il minoritaire, s’en donne à coeur joie. Voir Herr Harper à Ottawa… 🙁
Sur un autre dossier. Je crois que la réponse de Mme Legault était plus que suffisante. Me Bellemare, comme je l’avais prévu, est resté gros Jean comme devant. M. Charest et lui disaient la même chose : Oui, il y a de l’influence, les deux sont d’accord la-dessus, sauf que M. Charest ne trouvait pas cette influence indue. C’était là leur seul différent. On avait pas besoin d’une commision pour ça.
Le seul bilan est que les Québécois ne méritent pas le gouvernement en place depuis 2 ans; JJ Charest a menti à la population lors de la dernière élection générale en voulant, selon ses dires, les deux mains seul sur le volant. Nous découvrons depuis près de ans ans que c’est dans la sacoche du trésor public qu’il met ses deux mains au profit de la grande famille et de la petite caisse liberule.
@ Georges Paquet
Si vous n’existiez pas il faudrait vous inventer ! Avez-vous déjà le rapport du juge Bastarache en mains ?
Oncle Georges Paquet est de toutes les tribunes…On le voit sur tous les blogues.Vaillant et acharné défenseur de son grand ami Jean Charest, il se donne beaucoup de mal pour faire oublier son triste bilan et toutes les allégations malsaines dans lesquelles son ami patauge.
Malheureusement, le mal est fait et ce sera bien difficile de remonter la cote. Ça devient une situation désespérée et irréversible.Même le frère André ne pourra rien y faire…..
Pour en finir avec le système électoral actuel (héritage du vieux système britannique rabouté d’un système non démocratique beaucoup plus vieux), il y a longtemps que le dossier traîne (depuis Lévesque). Le système sur lequel il semble y avoir consensus est un système à la proportionnelle modérée: 75 députés élus selon le système actuel (les circonscriptions pourraient être copiées sur celles des élections canadiennes pour simplifier) et 50 à la proportionnelle (probablement répartie selon les régions, ce qui assurerait au région une représentation minimale).
C’est ce que proposait le DGEQ, ça se trouve parmi les revendications de QS et c’était même une promesse électorale de…Jean Charest en 2003.
A la place, il préfère se disputer avec le DGEQ sur le découpage électoral et dramatiser les changements de poids des régions.
Personnellement, je n’ai jamais accordé beaucoup de crédit à Me Marc Bellemare après sa prestation lors des élection à la mairie de Québec, où nous avons eu droit à un pétard mouillé, le premier d’une longue série. Et comme vous le soulignez, devant le DGE, il n’a pas pu soutenir ce qu’il avançait. Je ne suis pas derrière Marc Bellemare. J’aurais aimé qu’il soit le plus fort dans cette bataille, mais ce ne fut pas le cas.
Pour ce qui est de remplacer Jean Charest… Par qui, en effet. On a vu lors du dernier congrès, à Lévis, que 99.99 % des congressistes étaient derrière leur chef. Qui se ressemblent s’assemblent et, dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es.
Remplacer Jean Charest par un clone? Pourquoi faire? Bonnet blanc, blanc bonnet. La belle affaire.
Je crois que le Parti Libéral au complet doit laisser la place à une équipe de gens honnêtes. Au Québec, il y en a, j’en suis convaincu. Cela dit, un long séjours au purgatoire ferait le plus grand bien. Ne croyez-vous pas? Non seulement pour lècher ses plaies, mais surtout pour méditer… Ce ne sont pas les sujets qui manquent.
Bon dimanche!
@Georges Paquet
Vous parlez de baloune Bellemare. Il faudrait tout de même garder en tête que c’est Charest lui-même qui a contribué à la gonfler démesurément et juste pour faire diversion en réalité.
Oui les journalistes en ont fait leur pain et leur beurre. Mais c’est justement l’œuvre de Charest. Nous n’attendions rien renversant de cette commission Bastarache et c’est ce que nous aurons. Sauf sur un point. On a constaté que Charest a changé les règles du jeu respectées avant par plusieurs gouvernements. On s’est rendu compte qu’en réalité, dans le gouvernement Charest l’influence est un trafic rentable.
Quant au départ de Charest, ce n’est pas tant lui qui doit partir mais tout son parti, tous son gouvernement. Ça ventilerait la place.
«La différence qu’il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que de temps en temps les oiseaux s’arrêtent de voler !»
[Coluche]
Denis Drouin,
Je vous laisse avec une pensée qui, cette fois, est de moi:
Certains citoyens aiment tellement leur parti politique et leur leader préféré, qu’is les ménagent en faisant porter toute leurs exigences sur le parti opposé et sur son leader.
Nos députés ont manque une autre occasion de s’excuser d’avoir injustement blâmé M. Yves Michaud le 14 décembre 2000.
Le PQ a été coupable d’être passé à côté d’appuyer la motion de M. Khadir pour rétablir la réputation de M. Michaud et des députés coupables du PQ,, incluant Mme Marois, seulement 3 se sont excusés mais pas elle, de façon claire et correcte.
Fait que, si elle continue dans cette erreur, elle ne mériterait pas un vote de confiance au congrès du PQ en avril prochain…selon moi.
Mme Marois a sans doute peur des Bouchard, Brassard et Simard, injustes personnages qui refusent de s’excuser. Elle a peur de leur déplaire pour ne pas hypothéquer ses futures élections générales.
Le vol du siècle
J’ai les deux mains sur le volant disait-il! le manche à balai aurait été préférable.
Le traffic aérien a été changé pour du traffic d’inffluence et d’argent.
Laissant tomber la tour de contrôle pour du vol à vue sur le Québec, il esquive des tourmentes de 40 milliards, des écoles passerelles, évite le mont Orford de justesse, un immence chantier de construction, des garderies, les puits de gaz de schiste pointent à l’horizon. La piste d’atterrissage est en vue, saura t’il manipuler son appareil comme à l’habitude?
Quel note un juge lui donnera t’il une pour ce bal aérien?
@Georges Paquet
@Michel Bertrand
Le premier ministre est celui qui est maître du jeu. C’est lui qui met la table et qui décide du menu. Si vous trouvez que ce fut indigeste ou ça sentait le m* prenez-vous en à celui qui est maître du jeu. Je suis peut-être partisan mais je pense aussi que je suis logique.
Quant à être à la place de Charest, Dieu m’en garde. J’ai trop de respect pour mes concitoyens pour me glisser dans la peau d’un homme si égoïste et fourbe.
Et vous, M. Paquet à quel aulne mesurez-vous la valeur et la grandeur de vos commentaires ? Pour quel pape vous prenez-vous mon révérend ?
«Combien de vertus apparentes cachent souvent des vices réels ! Le sage est sobre par tempérance, le fourbe l’est par fausseté.»
[Jean-Jacques Rousseau]
Le salon funéraire…
Le président de l’Assemblée nationale, Yvon « Valium » Valière, tel que son surnom l’indique, est un endormi atteint de somnambulisme. Pas surprenant que la période des questions sans réponses dérape, si on ajoute à ça l’arrogance des libéraux.
Yvon » Valium « Vallières serait peut-être moins mou s’il prenait autre chose qui commence par « V ».
Elle est bien bonne celle-là qui veut nous faire croire en la réalité de l’objectivité transcendantale. Pour nous convaincre de ce fétichisme, il suffit de lire un journal, au hasard. Les chances étant bonnes de tomber sur un de ceux-là qui fait partie d’un conglomérat financier, il suffira d’y lire quelques lignes de n’importe lequel de ses éditoriaux pour découvrir aussitôt où logent l’idéologie de son auteur, ses valeurs, voire ses penchants partisans. Cela n’est pas une exception, c’est la règle.
Alors, selon que l’on penchera en faveur ou non de ses thèses implicites ou explicites, l’on louera ou l’on décriera son auteur. Mais en faire le procès en se mettant au-dessus de la mêlée, comme si l’on était l’incarnation même de l’objectivité transcendantale, cela ne trompe personne. Pire que cela, accuser l’auteur de s’exprimer pour de basses motivations, cela devient de la muflerie.
M.Charest prépare sa sortie.
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/party-de-noel/comment-page-1/#comment-38881
@Georges Paquet
Vous avez raison M. Paquet mais je l’avais oubliée celle-là. Pour vous en rappeler ainsi vous avez dû vous la faire servir souvent. Mais ne vous offusquez pas, vous avez de la mémoire au moins.
En terminant en voici une juste pour vous M. Paquet.
«Ce qui est surprenant avec les jeunes cons, c’est leur propension à devenir de vieux cons.»
[Doug Larson]
Allez ! Bonne semaine M. Paquet.
Monsieur Paquet,
Ne jouons pas à cache-cache. Nous savons tous et depuis le départ que vous avez choisi votre parti, celui d’accepter et de défendre, contre vents et marées, le seul parti qui incarne à vos yeux votre vision, ce parti libéral d’ici et de maintenant, avec son chef tel qu’il est et ses politiques telles qu’elles sont. Vous n’acceptez aucune critique les concernant, même pas dans les interstices dont se lézarde pourtant un édifice que vous voulez parfait, mais que des enquêtes, objectives, des politiques bien réelles, permettent de critiquer pourtant, ne serait-ce de la part de son auteur, qu’avec un minimum de lucidité. Jusque là, le seul reproche que l’on peut vous adresser est de vous aveugler, sans doute sciemment, sur les aspects de la question qui méritent pourtant de s’y attarder avec un minimum de critique. Bref, vous êtes un partisan libéral qui espère que son parti connaîtra toujours et malgré tout, la victoire électorale que vous espérez aussi être la vôtre.
Ne me dites pas que ce parti est le seul à pouvoir remplir ce rôle que vous lui assignez. D’autres options existent, sur la gauche comme sur la droite, vous permettant de critiquer ce parti, dans être pour autant des obstacles à votre option fédéraliste. D’autres que vous l’ont déjà fait, puisque dans sa clientèle traditionnelle et gagnée à l’avance, ce parti a perdu des appuis, car son chef ne recueille que de 14 à 16 pour cent des appuis sans conteste. Ne venez pas me dire non plus que ce ne sont là que ragots et sondages mal foutus. Si vous m’avez déjà lu à ce propos, vous savez qu’une telle affirmation équivaudrait à mettre en doute et les maisons de sondage concernées, et les médias pourtant très dévoués envers votre option. De plus, si par ailleurs, un tel risque incroyable avait été tenté de leur part, il faudrait conclure à un biais encore plus tragique pour ce chef que vous voulez pour toujours.
Jusque là, ces remarques concernent un partisan aveuglé, mais sincère, sans doute. Je ne vous ferai pas l’affront de croire que vous pouvez y avoir des intérêts particuliers à vouloir défendre ainsi ce parti. Dites-moi que je ne suis pas naïf et que vous n’êtes ni un organisateur libéral, ni un collecteur de fonds pour ce parti. Soit.
Mais là où vous dépassez quand même les bornes, c’est lorsque vous mettez en doute l’objectivité de Josée Legault, elle qui peut réclamer le même rapport à l’objectivité que vous-même, n’est-ce pas. De plus, la façon dont vous vous êtes exprimé pour la mettre en doute, pour les motifs que vous invoquiez alors, ne vous fait pas honneur. Cela demande des excuses de votre part ou le risque calculé et assumé d’avoir fait montre de muflerie comme je l’ai déjà noté, sinon de passer carrément pour un mufle.
Au moins, on s’insulte mutuellement avec une certaine « classe », à ce que je constate…
Toujours ça de pris, non?
(Qu’on ne s’en fasse pas trop avec ce petit commentaire… Je m’amuse tout simplement en cette journée de météo exécrable, laquelle en suit une tout aussi pourrie, et à la veille d’une semaine ne présageant guère mieux…)
Bonne fin de journée à tout le monde, malgré tout!
M. Denis Drouin, je constate que nous sommes au moins deux dans le même club.
M. Marc Audet,
Comprenez que je ne fais pas d’analyse. Je ne signe pas de chronique. Je ne me pique pas d’aider les lecteurs à se faire une meilleure idée des leaders et des options qu’ils proposent. Je suis convaincu que la séparation n’est pas une bonne solution pour le Québec. Je n’aime pas nécessairement tous les leaders libéraux, mais je considère que le Québec n’a pas besoin d’un troisième ou quatrième référendum, ni de discuter ad vitam eternam des contraintes inhérentes à un système fédéral. Ce système a plus d’avantage que d’inconvénients. Les Américains l’ont adopté. Les Européens, Français, Allemands, Italiens, Britanniques et autres se sont associés dans un système fédéral, en toute liberté, parce qu’ils ont compris que l’époque et l’histoire ne doit plus encourager la division.
Mon bilan est l’inquiétude et je me réessaie quelques fois à espérer.
Ce qui m’impressionne le plus est l’entêtement des gouvernements fédéral et provincial à défendre des politiques de «développement» social et économique d’un passé révolu telles le plan nord, les gaz de schiste, le nucléaire ou le sous-sol du St-Laurent. Il est scientifiquement reconnu que l’exploitation traditionnelle des ressources naturelles a un impact négatif sur les communautés et l’environnement. Les alternatives sont pourtant nombreuses, documentées et éprouvées. Solaire, éolien, géothermie, agriculture biologique, transport en commun, etc, etc…
L’espoir me revient quand des mouvements citoyens prennent la place publique pour revendiquer une autre manière de vivre. En particulier le Forum Social Mondial qui est un rassemblement de femmes et d’hommes tout simplement soucieux du respect de la vie, l’intégrité et la dignité de tout ce qui est vivant sur notre belle planète bleue. Ce forum a lieu en même temps que le Forum Économique Mondial de Davos à tous les ans. Forum où se décident les grandes orientations économiques mondiales qui ont des impacts néfastes sinon funestes sur nos vies.
Des citoyens engagés dans l’alternatif se font arrêter arbitrairement, certains avec violence, dans des sommets tels le G-20 à Toronto. Triste accroc à la démocratie et la libre expression. Tout comme la poursuite de Barrick gold Corporation, entreprise minière, contre les éditions Écosociétés pour avoir publié Noir Canada.
Pour finir sur une bonne note quand même, je crois que c’est une bonne nouvelle que les travailleuses en services de garde et en ressources intermédiaires ne soient plus désormais exclues du droit à la syndicalisation.
Peut-on conclure qu’il n’y a rien d’acquis à ce qui nous semble être juste? On tente souvent de nous déséquilibrer, mais on est fait fort. Tant qu’on ressent les injustices ou qu’on les reconnait, il n’y a rien pour nous faire tomber et surtout, l’imagination et la créativité aidant, on trouve des solutions.
L’espoir je l’ai repris de la vidéo de Mme Lise Payette fait pour les 50 ans de la revue Châtelaine :
http://www.femmesdeparole.com/femmes/Lise_Payette
Monsieur Paquet,
C’est tout compris d’avance. Mais vous comprendrez aussi que pour plusieurs d’entre nous, la question du lien fédéral pour le Québec, tel qu’il résulte en lui-même de l’histoire de ce peuple, dont je n’ai pas à vous rappeler le parcours, est éminemment à questionner. Par conséquent, il faudra bien vous faire à l’idée que des critiques et des objections, pour ne parler que des manifestations les plus amènes, sont là pour durer et pour durer encore.
Les exemples que vous donnez à l’appui de votre thèse, ceux des nations ayant revendiqué et obtenu leur indépendance qui, fières de ce fait souverain, font ensuite le pari d’harmoniser leurs relations, sont justement les mêmes exemples que nous revendiquons pour nous-mêmes. C’est à ce titre seulement, soit sur une base souveraine, qu’il est permis de faire un bilan qui tire des conclusions allant dans le sens de plus d’avantages que d’inconvénients.
Justice
La Caisse de dépôt rompt ses liens avec Accurso
Agence QMI
11/12/2010 10h58
Tony Accurso doit environ 5 millions $ à la Caisse de dépôt
© Agence QMI
MONTRÉAL – La Caisse de dépôt et placement du Québec a décidé de rompre ses liens avec l’entrepreneur en construction lavallois Tony Accurso, qui lui doit environ 5 millions $.
La Caisse a récemment avisé M. Accurso qu’il n’est plus question pour elle de renouveler un prêt hypothécaire qu’elle lui a consenti en 1997, a rapporté La Presse samedi.
Le Ministre des finances Raymond Bachand était président-directeur général du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (FTQ) (1997-2001) à cette époque.
M. Paquet,
Tous les pays que vous nommez me semblent être des entités souveraines.
Si les Québécois étaient tout autant souverains que «les Européens, Français, Allemands, Italiens, Britanniques et autres» sans doute des liens formels et fonctionnels avec le Canada ainsi qu’avec toutes les autres entités souveraines de la planète se noueraient. Il ne faut tout de même pas nous prendre pour des cons.
Quand nous pourrons faire nos choix «en toute liberté», comme vous le dites si bien, nous les ferons. Jamais sous la contrainte.
Pour revenir au sujet global, un aspect remarquable m’interpelle. Comment se fait-il qu’à chaque fois qu’un sujet soulève une importante controverse, le dit sujet a toujours fait surface à la suite d’enquêtes journalistiques ? Comment se fait-il que j’ai alors toujours l’impression que mon gouvernement qui devrait agir pour mon bien, se fait prendre les culottes à terre et qu’il se retrouve sur la défensive comme quelqu’un qui a des choses à cacher?
J’ai eu cette fâcheuse impression toute l’année : si nous ne surveillons pas ce gouvernement nous nous ferrons fou* jusqu’à l’os car ce gouvernement ne défend pas nos intérêts, qu’il n’agit en hypocrites uniquement pour ses propres intérêts électoraux.
Voilà la principale chose que je retiens de cette session.
Somme toute, depuis que les libéraux fédéraux sont en déroutes au Québec, une certaine classe économique formée à l’aune de la cupidité ne sait plus sur quoi s’accrocher. Même en Ontario où Toronto vient enfin de ce donner un maire à son image, sans parler de son fou du roi. Faut-il se rappeler la salve d’applaudissement à la Chambre des communes saluant la galerie ou posait fièrement Don Cherry ! C’est toujours ça de pris puisqu’il ne savent plus copié et détroussé ce que nous faisons de mieux (festivals, arts de la scène, etc. toujours plus gros)
Ici…on a Jean Charest et c’est tout dire. La complaisance dont nous faisons preuve face à ce genre de personnage prêt depuis longtemps à contourner les lois, contaminer les médias ( récemment àTMEP). Un bâtisseur comme ça qui détourne nos lois et spolies notre patrimoine et nos richesses naturelles en s’entourant de béni-oui-oui alors que le Québec regorge de tant de potentiel. Nous sommes parti de loin avec bien moins que 8 millions d’individus jadis pour en arriver là?
Machiavélique; ils nous étouffent tant et si bien que les seules petites ouvertures à la population nous semble des bains de lumières. Nous sommes devenus frileux et c’est ça le grand danger. Incapable de sentir l’air du temps et de faire un nettoyage à grandes eaux. Alors reconnaissons donc ces grands bâtisseurs en lui remettant aussi un doctorat honorifique, comme à l’autre pt’it gars de vous savez où, et dites après moi on vous aime monsieur le premier.
Au fait, » jean » oubliait presque la question…un Bilan disiez-vous?
Il l’a dit lui même en Chambre lors de la dernière séance que son gouvernement n’a jamais fait autant d’enquêtes sur l’éthique et la bonne gestion de ses politiques, même plus que les péquistes lorsqu’ils étaient au pouvoir…
Du grand guignol quoi !
Joyeuses fêtes à tous !
En ce qui me concerne, c’est le retour d’une réflexion sur l’affaire Michaud qui m’a le plus ravi et satisfait.
Je radote un peu mais en ce qui me concerne, le fait que tous les députés de l’Assemblée nationale aient blâmé Yves Michaud est un fait d’une gravité infinie (et je n’exagère pas). Je ne suis pas certain qu’on aurait fait cela pendant la période duplessiste (cette «petite noirceur» qu’on a abusivement appelée la grande noirceur). Depuis décembre 2000 je sais (et je ne cesse de le répéter) que LA LIBERTÉ D’EXPRESSION est très fragile au sein de la glorieuse société québécoise.
Je me permets ici de présenter un texte déjà publié ailleurs:
***«Pour moi l’essentiel, dans tout ce débat assez palpitant, c’est que nous reconnaissions le principe suivant:
EN DÉMOCRATIE LE PARLEMENT NE DOIT JAMAIS SE CONFIER (OU SE LAISSER CONFIER) LA TÂCHE DE «JUGER» OU DE BLÂMER UN CITOYEN OU SES PROPOS.
En France, il y a quelques décennies, il y a eu LA FAMEUSE AFFAIRE FAURISSON. Ce monsieur Faurisson, professeur de littérature et être plutôt minable (j’ai lu, vu et entendu certaines de ses entrevues) prétendait qu’on avait exagéré les horreurs de l’Holocauste et des chambres à gaz. Or, en France, ce ne sont pas les citoyens ou les historiens qui DÉTERMINENT LA VÉRITÉ HISTORIQUE. La vérité historique, dans le pays de Voltaire, est fixée et déterminée par les politiciens et par le code criminel. Alors, Faurisson a été poursuivi au criminel, ce qui ne peut que nous laisser pantois et ébaubis. Mais depuis l’affaire Michaud nous devons apprendre à ne pas trop pavoiser.
Dans son livre, litigieux et pas très rigoureux, Faurisson avait inséré, en préface, un texte de NOAM CHOMSKY sur la liberté d’expression, ce que Chomsky ignorait. Alors, Chomsky a été accusé d’appuyer les idées de Faurisson. Et il a dû se rendre en France pour bien expliquer sa perspective.
RÉPONSE DE CHOMSKY: JE N’APPUIE PAS LES STUPIDES IDÉES DE FAURISSON MAIS J’APPUIE SON DROIT DE S’EXPRIMER ET DE DIRE DES CONNERIES. Et Chomsky s’empressait de dire que la vérité historique ne doit jamais relever du code criminel ou du pouvoir politique.
Moi je pense deux choses en ce qui concerne l’affaire Michaud.
Premièrement, ce sont ses propos sur la souffrance des Juifs qui ont soulevé l’ire et le courroux de certains. Et il n’y a jamais eu la moindre trace d’antisémitisme dans les propos de Michaud.
Deuxièmement, il y a eu, dans tout cela, un règlement de comptes auquel a participé Lucien Bouchard. Je sais que d’autres ont participé à cette vendetta mais je laisse à des personnes plus compétentes que moi la tâche de bien identifier ces acteurs revanchards et vindicatifs.
Je termine en criant mon admiration pour Yves Michaud et en remerciant Amir Khadir, Jean-François Lisée et bien d’autres personnes d’avoir rouvert ce débat, vraiment essentiel.»***
JSB, sociologue des médias
Mon bilan 2010 ?
http://www.voir.ca/photos/paolomitriou/images/441802/original.aspx
D’accord avec M. Baribeau, ça fait exactement 10 ans aujourd’hui, que les 109 députés de notre Sainte Assemblée Nationale a crucifié unanimement et à l’aveugle, M. Yves Michaud, comme un antisémite.
Les bourreaux en chef étaient Messieurs Bouchard et John James Charest, le premier pour des raisons familiales « son épouse du temps était juive et le deuxième, parce qu’il est élu principalement par les Anglos dont les juifs font majoritairement partie. C’est un juif, M. Bergman, un juif Libéral qui avait présenté la motion de blâme, le Péquiste qui l’a appuyé ne vaut pas la peine d’être mentionné ici, il suivait, comme un petit mouton, l’ordre de son berger Bouchard. Les Libéraux et M. Dumont de l’ADQ étaient fiers de condamner un adversaire et m. Bouchard, de se débarrasser d’un candidat en faveur du CEGEP francophone.
Les excuses commencent lentement de la part des députés coupables de la vilaine affaire mais les autres demeurent encore avec la peur de déplaire aux 2 responsables et d’être excommuniés à vie s’ils s’excusent publiquement.
Retour à l’inique Loi 22 de Bourassa avec la « Loi Passerelle » de John-James, changement du calendrier scolaire de tous pour accommoder des « religieux fondamentalistes », Commission Bastarache de 6 millions$ pour blanchir John-James, refus d’une commission d’enquête sur les 3 « C » pour protéger John-James et son système de népotisme, système de Santé de plus en plus privé et attente de soins non-réglée promesse de 2003, bâillon en plein milieu de la session et j’en oublie probablement…
bilan du mouvement d’humeurs citoyennes:
http://photos.cyberpresse.ca/51-8674/caricatures/caricatures-de-bado-decembre-2/?unique=11670788133272844#enVedette/0/recherche/Rechercher%20un%20album/0/onglets/51/0/album/8674/206865/