Depuis ce matin, en réaction à la sortie hier du rapport Bastarache, Me Marc Bellemare donne des entrevues.
Bref, il plaide sa cause devant le jury de l'opinion publique.
Et il s'en prend directement au rapport et à Me Michel Bastarache, le qualifiant, entre autres choses, de «complaisant», de «biaisé», d'«abus de pouvoir» et d'«exercice de relations publiques».
Quelques exemples parmi d'autres:
http://www.985fm.ca/em/audio-391.php?page=3
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2011/01/20110120-101912.html
http://www.montrealgazette.com/news/Bellemare+sticks+guns/4137939/story.html
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Du côté de l'opposition officielle
La chef du Parti québécois, Pauline Marois, réagissait également ce matin en conférence de presse et en compagnie de sa critique en matière de justice, Véronique Hivon.
Surtout, à noter – en lien avec la poursuite en diffamation de 700 000$ intentée contre Marc Bellemare par le premier ministre -, cet extrait du communiqué de presse émis par la suite:
«(…) Véronique Hivon trouve extrêmement inquiétantes les déclarations faites hier par le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, qui a porté un jugement sur la preuve avancée par une partie dans le procès civil entre le citoyen Jean Charest et le citoyen Marc Bellemare en déclarant que «les allégations de Marc Bellemare étaient sans fondement». «Ce qu'a fait hier le ministre de la Justice est inadmissible, troublant et dangereux pour l'administration de la justice. Il s'est directement impliqué dans un procès, faisant fi de la règle du sub judice», a indiqué Véronique Hivon.»
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@ Caricature: Garnotte, Le Devoir, 20 janvier 2011
Les ministres-moutons du PLQ ont applaudi M. Charest à tout rompre aujourd’hui, lui montrant tout leur contentement qu’il se dise ainsi…blanchi après que M. Bastarache lui a administré une couche de peinture blanche mais ça va en prendre plusieurs autres couches pour bien cacher le pourri.
Jean Charest agit de la même manière que les maires de l’axe de la corruption municipale au nord de Montréal, il continue à nier tout sachant qu’à part quelques journalistes d’enquête tel qu’ Alain Gravel de Radio-Canada, aucune police digne de ce nom ne peut l’atteindre vu que le parti libéral contrôle le système judiciaire au grand complet.
@ M.Bousquet
A propos des drinking the kool-aid libéraux qui ont applaudi Jean Charest aujurd’hui, Jacques Roumain disait dans Gouverneur de la rosée:
» Le macaque ne trouve jamais que son petit est laid. »
@ M. Goyette,
Dans le cas de nos ministres Libéraux très provinciaux, c’est la peur de se faire battre à la prochaine élection et/ou de se faire dégommer comme ministre par leur boss, M. Charest, qui les encourage à lui faire un triomphe à la moindre occasion. Elles et ils savent de quel côté leur pain est beurré.
Des ministres libéraux et une partie importante de l’appareil gouvernemental vivent les fesses serrées de même qu’une portion importante du milieu du droit, les avocats sur le terrain surtout continuent à travers le parti libéral d’associer la responsabilité politique à un chapitre du droit, ce qui est une aberration. Ce qu’aujourd’hui, l’animateur Dutrisac du 98 fm a exprimé lui aussi comme moi, M.Goyette et bien d’autres.
Les meilleurs politiciens que le Québec a connus depuis 30 ans ne sont pas diplômés en droit. J’en cite trois, membre du même gouvernement: Camil Laurin psychiatre, René Lévesque journaliste, Jacques Parizeau, économiste.
Ce commentaire n’a rien d’une conférence, néanmoins, il pose la question de l’amalgame droit et politique synonyme de conservatisme national, de gestion comptable de l’État et d’une obsession de la stabilité politique qui n’est pas sans rappeler l’expression clé: law and order.
Mon intuition qui fonde ce commentaire: J.J.Charest avocat, le fils spirituel de Duplessis avocat plus démoralisant encore sur certains aspects!
Le rapport du juge et ami de Monsieur Charest , Michel Bastarache , ne semble pas faire fureur dans la population . Mise a part quelques canadiens –français libéraux qui votent toujours pour le PLQ de toute façons , la grande majorité des québécois francophones ne croient pas du tout en ce rapport et continuent de favoriser Bellemare a Charest dans cette histoire .
Personnellement je me réjouis de ce rapport car la farce est tellement ÉVIDENTE que c’est Charest qui a l’air le plus fou dans cette histoire !
PS : Hier. Après le dépôt de ce rapport Bastarache Jai entendu à l’heure du souper a l’antenne du 98.5 FM la réaction spontanée et immédiate de Deltell et de Khadir mais RIEN de Pauline Marois ? Se pourrait-il que la chef du PQ soit obligée de se faire coacher avant de faire un commentaire publique ? Pourquoi est-elle toujours en retard ? Pourquoi est-elle toujours à la traine des autres ?
Je suis souverainiste, je vote PQ depuis toujours mais je commence à en avoir assez de la stratégie du silence de la madamme ! Il n’est pas loin le jour où Amir Khadir aura mon vote !
M. Asselin, il est souvent préférable de se tourner la langue 7 fois avant de parler. La sage fait ça et il semble que ça s’applique aussi à Mme Marois.
Dire n’importe quoi ne prends pas de temps. Consulter son entourage qui pourrait avoir un meilleur angle à suggérer pour réagir me semble une sage affaire, ce qui est moins dictateur.
Si vous êtes dans le comté de M. Khadir, vous pouvez voter pour lui mais si ce n’est pas le cas, faudrait y déménager ou voter pour un candidat qui aurait peu de chances de gagner en divisant les votes contre M. Charest.
M.Bousquet
Ce n’est pas la première fois hélas que Madame Marois doit » consulter » avant de parler . En ce qui me concerne cette attitude semble relever beaucoup plus de l’insécurité que de la sagesse . Les propos de Deltell et Khadir étaient pertinents et encore une fois cela donnait l’impression que l’opposition au Québec passe d’abord par les Deltell et les Khadir avant celle officielle du PQ.
Le Québec a besoin d’un chef qui soit capable d’agir plutôt que de réagir et il est temps que Pauline Marois nous donne des signes de leadership !
M. Asselin, vaut mieux un chef calme mais déterminé quand c’est le temps seulement. Quand un chef est tout le temps sur la réaction rapide pour tout et pour rien, nous finissons par nous en lasser et elle finit par se tromper trop souvent comme celle ou celui qui crie au loup pour rien et pour tout.
Mme Marois a recentré le PQ qui est maintenant achetable par toutes les couches de notre société québécoise. Elle est du genre à trouver des solutions au problèmes constitutionnels québécois. Si ça ne devait pas s’avérer, faudrait alors commencer à la critiquer pour mieux la remplacer mais ce n’est pas encore le temps.
La remplacer par qui ?
M. Asselin, vaut mieux un chef calme mais déterminé quand c’est le temps seulement. Quand un chef est tout le temps sur la réaction rapide pour tout et pour rien, nous finissons par nous en lasser et elle finit par se tromper trop souvent comme celle ou celui qui crie au loup pour rien et pour tout.
Mme Marois a recentré le PQ qui est maintenant achetable par toutes les couches de notre société québécoise. Elle est du genre à trouver des solutions au problèmes constitutionnels québécois. Si ça ne devait pas s’avérer, faudrait alors commencer à la critiquer pour mieux la remplacer mais ce n’est pas encore le temps.
La remplacer par qui ?
Dans mon commentaire précédent : Achetable dans le sens d’acceptable, pas dans le sens d’achetable au PLQ.
Ce qui se produit relativement à l’opinion publique, depuis plus d’un an déjà, me rappelle la petite contorsion de logique qui nous amusait alors que j’étais encore à l’école primaire. Ceci:
» Si le singe descend de l’arbre, et que l’homme descend du singe, alors l’homme descend de l’arbre. »
Remarquez qu’il n’est pas impossible que l’homme en question ici descende effectivement d’un arbre. Ce pourrait être un émondeur. Mais il n’y aura pas ici de « cause » à « effet ». Aucun rapport avec le singe.
Ce qui m’amène à l’opinion publique.
Ainsi, un gros pourcentage de la population exècre aujourd’hui tellement le premier ministre Charest, pour une variété de raisons (fondées ou non), que non seulement ne croit-on aucunement celui-ci mais que cela en amène plusieurs à croire Me Bellemare.
Une aberration.
Jean Charest pourrait avoir tous les défauts du monde, et même quelques autres que la science ou la recherche n’auraient pas encore permis de découvrir à ce jour, que cela n’apporterait pas un iota de crédibilité à ce que raconte Me Bellemare.
Cet ex-ministre, déçu de n’avoir pu mener à bien une réforme législative qui aurait été coûteuse pour tout le monde, mais intéressante pour celui-ci, aura apparemment gardé beaucoup de rancune à l’encontre du premier ministre pour l’avoir stoppé et préféré favoriser le mieux-être de la population à ce qu’il désirait.
Et l’ex-minsitre a donc rongé son frein, trébuchant d’un échec à l’autre (candidatures à la mairie de Québec), jusqu’à ce qu’il estime le moment propice pour se venger de Jean Charest, le premier ministre et son gouvernement étant alors au plus bas dans les sondages.
On pourra discuter sans fin de la propre responsabilité de Jean Charest pour s’être retrouvé en chute libre dans l’opinion publique. Mais les torts possibles à cet égard du chef libéral n’apportent pas la plus infime parcelle de crédibilité aux prétentions de Me Bellemare.
On pourra bien descendre du singe autant qu’on le voudra et le répéter ad nauseam mais cela n’impliquera jamais que l’on descende nécessairement de l’arbre. Deux choses totalement distinctes et sans rapport de conséquence entre elles.
Donc, en ce qui me concerne, et pour avoir considéré ce que j’estime être les réelles motivations de Me Bellemare, je ne lui accorde aucune crédibilité. Ce n’est même pas un fabulateur, ce qui serait partiellement excuser son comportement pour cause d’inconscience involontaire. Non, cet ex-ministre est tout simplement frustré et s’affaire depuis un moment à prendre sa revanche sur un adversaire affaibli dans l’opinion publique.
J’espère que la population finira par se réveiller et verra le plus tôt possible qui est réellement l’ex-ministre de la Justice.
À moins que l’aversion actuelle pour Jean Charest ne soit à ce point forte que l’on préfère avaler des couleuvres que de faire les distinctions qu’une correcte appréciation des faits exige pourtant.
Il se pourrait que M. Perrier ait raison en totalité ou en partie mais il est plus que probable que le PLQ Charest, dont la caisse électorale se remplit presque par enchantement, accorde des faveurs contre contributions dans le domaine de la construction ou des nominations.
Nous en avons eu un aperçu dans le cas des permis de garderies.
Nous sommes propriétaires des forêts et des mines. Les permis de couper du bois et d’explorations devraient aussi faire partie d’une commission d’enquête sur la construction.
M. Perrier, selon vous, pourquoi est-ce que M.Charest a autorisé une enquête sur les nominations de juges mais qu’il en refuse une sur un domaine qui nous coûte des milliards à chaque année et dont tous les organismes au Québec, incluant les policiers, demandent qu’elle se fasse ? .
Il arrive parfois à un menteur de dire la vérité.
Le noeud du rapport Bastarache est la série de 46 recommendations pour changer la façon de faire de Jean Charest. Ce n’est pas pour rien que M. Charest était en beau joual vert à sa conférence.
D’une part, le rapport soutient M. Charest en le présentant comme plus crédible que Me Bellemare, et d’autre part, le rapport le critique indirectement en proposant des changements radicaux dans l’art de faire les choses. M. Charest n’a pas aimé.
Le juge Bastarache n’était pas censé critiquer M. Charest. Les attentes étaient que seul Me Bellemare serait crucifié sur la place publique. Mais on a eu du deux pour un. Surprise!
Tel est pris qui croyait prendre. L’arroseur arrosé, si vous préférez. 🙂
Charest peut maintenant faire son exit avec la réputation « »blanchie » » et aller jouer dans la court avec tous les autres ex .
Je kui donne 6 mois.
Une chose est sûre: si les collecteurs de fonds libéraux n’avaient pas réussi à influencer les nominations, ils ne seraient pas allés chaque semaine ou presque rencontrer la madame Landry qui filtrait les nominations.
La métaphore de M Bousquet (couche de peinture blanche sur du bois pourri) est une belle trouvaille.
Selon Jean Charest, deux jours seulement après la publication du rapport Bastarache, il n’est plus pertinent de le commenter ou de commenter les réactions de la population face à ce document.
« Nous n’en sommes plus là. Moi et mon gouvernement sommes rendus ailleurs. » Voilà en résumé ce que Jean Charest répondait ce matin (avec une hargne à peine dissimulée) aux questions de certains journalistes. Autrement dit; « Ce que la population pense de moi et de mon gouvernement, on s’en crisse. De toute façon ce n’est pas de la population que je reçois mes ordres. »
Parions que si les sondages de ce matin lui avait permis de marquer quelques points significatifs Jean Charest ne nous parlerait que de ça pendant au moins un mois.
Comment alors marquer des points? Un moratoire sur les gaz de schiste? Et puis après que restera-t-il d’autre qu’une commission d’enquête sur l’industrie de la construction et sur le financement des partis politiques?
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Trop drôle!
Vous l’ai-je raconté? Dans le temps des fêtes, dans une entrevue accordée (il me semble) à Paul Larocque, celui-ci demandait à Jean Charest comment il réagissait au fait que les trois quarts des québécois demandaient sa démission. Jean Charest n’a pas trouvé mieux que de répondre que de toute façon c’était toujours les mêmes (d’un sondage à l’autre) qui demandaient son départ. Misère! Comme réponse idiote il est difficile de trouver mieux. Qu’est-ce que ce serait si « CE N’ÉTAIT PAS TOUJOURS LES MÊMES? ». Après seulement deux sondages ils seraient potentiellement 150% des québécois à demander sa démission?
Non M. Charest n’est pas ailleurs. Sa poursuite l’immobilise au même endroit, ne lui en déplaise. Une autre mauvaise décision de sa part.
Oui, il aimerait être ailleurs. Mais il doit vivre avec les conséquences de ses actes, qui vont le suivre, puisque Me Bellemare a déjà déclaré qu’il n’acceptera aucune entente hors cour, et présentera d’autres preuves. Le PM est coïncé. Cette affaire, qu’il a lui-même aggravée, pourrait s’avérer bien pire que ce que nous avons vu jusqu’à maintenant.
Il n’est pas sorti du bois.
J.J. Charest a perdu son procès, le seul qui compte vraiment, pas celui contre Me Bellemare, mais celui de l’opinion publique. Plus de 70 pour-cent de la population le croit moins que son adversaire et parmi ceux qui disent le croire, combien sont-ils qui se croient obligés de le supporter, mais qui n’en pensent pas moins ? Cependant, l’opinion publique qui ne fait pas de rapport officiel ne se prive pas pour autant d’en faire un officieux.
Les liens qu’elle est bien obligée de faire ne concernent évidemment pas que la nomination des juges. Des routes défoncées qu’elle emprunte, pourtant payer au prix fort avec des surprimes ici et là selon les études de leurs coûts de source indépendante, aux viaducs qui meurent avant leur temps, comme les malheureux dont le destin croisent le leur, en passant par des menaces sans ambiguïtés subies par celui qui dans l’opposition s’est fait le porte-parole des attaques aux magouilleurs, elle est bien obligée d’en arriver à une conclusion, allant tout à fait à l’encontre de la conclusion du rapport Bastarache, et d’admettre qu’il y a eu et qu’il y a encore des pressions colossales sur ceux qui tentent de résister à ce courant de collusion inqualifiable.
La conclusion à laquelle elle arrive est donc que le rapport de cette Commission n’est qu’un des écrans de fumée derrière lequel ce gouvernement tente de masquer ses comportements et elle s’attend à ce qu’on lui en fasse voir bien d’autres de ces écrans d’ici aux prochaines élections.
@ Claude
Cher « ami »,
Vous êtes tellement obnubilé par votre incompréhensible admiration envers le pire premier ministre de notre histoire que vous voyez le mal partout chez ceux qui s’en prennent à lui. À vous lire Marc Bellemare aurait tout inventé pour se venger de son chef. Marc Bellemare serait tellement machiavélique qu’il aurait commencé à fomenter sa « vengeance » avant même qu’il y ait le moindre problème entre les deux hommes. Ainsi, à peine 4 mois après son élection, Marc Bellemare, vers la fin du mois d’août 2003, aurait déjà commencé à tisser son piège en inscrivant à son agenda une rencontre avec votre idole pour le 2 septembre 2003, une rencontre qui selon Jean Charest n’aurait jamais été tenue. La disquette contenant cet agenda a pourtant été authentifiée par un spécialiste. De quoi Marc Bellemare aurait-il voulu se venger en inscrivant cette rencontre à son agenda avant même que naisse le premier différend entre les deux hommes?
J’ai suivi la Commission Bastarache du début à la fin et dès les premières minutes de celle-ci il était déjà évident que ce juge avait déjà l’attitude de celui qui s’apprêtait à baiser les pieds de celui qui venait de lui offrir une job très payante.
Comment pouvez-vous être aveuglé par Jean Charest, votre idole, un dirigeant d’une incompétence crasse, un type maladivement égocentrique qui depuis qu’il gouverne recule sur tout ce qu’il tente de mettre de l’avant, tellement il ne sait pondre que des idioties. Comment pouvez-vous admirer autant un homme qui méprise à ce point la population québécoise. Encore hier il refusait de répondre aux questions de certains journalistes, prétextant être rendu ailleurs et donc n’accorder aucune importance à l’opinion publique. Cet homme, déjà rendu ailleurs, se réjouit d’avoir été blanchi par le juge qu’il a grassement payé pour le blanchir. Pour le reste il est clair qu’il se crisse complètement de l’opinion de ses employeurs, les électeurs qui le paient pour faire des choses qu’il s’obstine à ne pas faire. Dans n’importe quel autre emploi Jean Charest aurait été congédié depuis longtemps. Nous n’avons malheureusement pas ce pouvoir. C’est lui le boss absolu. Si la rue dans une dictature comme en Tunisie peut se débarrasser d’un tyran, pourquoi nous, dans une démocratie, ne pourrions-nous pas écarter un incompétent de son poste avant la fin de son mandat? Il suffirait que le quart de ceux qui réclament sa démission sortent une demie journée dans la rue pour que Jean Charest, s’il lui reste une once de jugement, remette sa démission. Mais cet homme, un méga égocentrique pathologique, ne pourra jamais admettre aucun de ses torts et continuera, jusqu’à la fin, de blâmer tout le monde pour ses malheurs dont il est le seul responsable. Il va même jusqu’à blâmer Marc Bellemare pour la tenue de la coûteuse Commission Bastarache alors que le seul qui pouvait la déclencher c’est Jean Charest lui-même. S’il est capable d’empêcher la tenue d’une commission d’enquête sur l’industrie de la construction et sur le financement des partis politiques, une commission réclamée par tout le monde ou presque, il devait bien être capable de ne pas mettre sur pied la Commission Bastarache. Mais non! Une commission pour neutraliser la mafia ne sera jamais aussi importante qu’une commission pour sauver son égo maladivement démesuré.
Comme le rappelle Antoine Robitaille dans l’édition du Devoir de ce jour, Bellemare a un allié de taille: Jean Chrétien qui a fait annuler l’enquête Gomery a posteriori.
Non, rien n’est terminé pour M. Charest, et il ne pourra pas être ailleurs par sa propre faute.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/315210/dans-la-foulee-de-la-commission-bastarache-passer-a-autre-chose
L’affirmation de M. Georges Lalande (haut fonctionnaire au Gouvernement, aujourd’hui retraité), à l’émission « Ouvert le samedi », à l’effet qu’il y a des problèmes également au niveau de l’indépendance des tribunaux administratifs, notamment la Commission des lésions professionnelles, dont les employés sont rémunérés par la CSST (dont les budgets sont accordés par le Ministre du travail), est très troublante. J’ignorais ces problèmes. Les décisions que la CLP doit rendre sont très nombreuses et impliquent des sommes d’argent faramineuses en indemnités.
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/CBF/OuvertLeSamedi201101221215_1.asx
Bastarache a choisi le silence à ce sujet.
Question: Y a-t-il un système de « post-it » à la CLP et dans les autres tribunaux administratifs?
Le prochain parti à prendre le pouvoir devra décidément entreprendre un ménage, que dis-je, un décrassage en profondeur.
Il faut réclamer des élections de toute urgence.
Le rapport du Juge Bastarache est tellement futile.
Écrire 300 pages pour ne rien dire.
Jean Charest se croit immunisé et blanchi .Sa popularité à son entrée parlementaire me faisait penser à des enfants de maternelle qui veulent avoir des bonbons de leur professeur.
Marc Bellemare a été le choix de Jean Charest .Ce dernier parle de son caractère difficile.
A mon avis ,autant Jean Charest que Marc Bellemare n’ont pas vraiment leur place comme représentants .
Le juge Bastarache a chouchouté ti -Jean et a ignoré les plaidoiries de Marc Bellemare.
Si les victimes flouées de Vincent Lacroix sont remboursées, pourquoi la population n’aurait pas droit aux honoraires maximum de la Commission Bastarache et aux potentiels gains probables de Jean Charest dans sa poursuite contre Marc Bellemare.
On devrait faire nous aussi un recours collectif et continuer dans les études du CHUMM etc.
Bien sur que les gains seraient très minces mais c’est notre argent , ça nous revient.
Jean Charest a systématiquement refusé de satisfaire la demande légitime de voir le modus operandi de l’an 2000 à l’an 2008. M. Charest ne voulait pas que l’on prouve, documents en mains, qu’il avait sciemment saboté la bonne marche des affaires.
Le rôle de la commission était de noircir Me Bellemare, pas de faire la lumière sur l’administration Charest.
Malgré tout, le chien a mordu la main qui le nourissait. Petite vengeance d’un juge publiquement humilié par un gros bêta. Je m’en réjouis.
M. Charest a démontré une fois de plus qu’il volait bas.