À la réunion spéciale du caucus libéral, le premier ministre Charest et son ministre de l'Environnement, Pierre Arcand, ont tenu un discours, disons, nettement plus critique envers l'industrie controversée du gaz de schiste.
Leur message et ce, dans les mêmes mots pour les deux hommes: «ça va se faire correctement, ou il n'y en aura tout simplement pas.»
Ce virage, du moins quant au discours, arrive après des reportages faisant état de fuites inquiétantes de certains puits (1).
Mais marque-t-il vraiment une «ouverture» à un possible moratoire?
Dans leurs conférences de presse respectives, ni M. Charest, ni M. Arcand ont répondu clairement à cette question. Ni l'un, ni l'autre n'a dit quelque chose comme: si cela devait s'avérer nécessaire pour telle ou telle raison, oui, nous le ferons.
En lieu, les deux hommes ont dit attendre le rapport du BAPE, dû pour la fin février.
Alors, une hypothèse:
Ils n'ont pas tant «ouvert la porte» à un moratoire que le gouvernement aurait surtout choisi d'opérer un changement majeur de stratégie de communication.
Objectifs:
Primo: après l'échec politique complet de la sortie du rapport Bastarache (2), calmer le jeu dans un autre dossier «chaud» et ce, tout en gagnant du temps d'ici le rapport du BAPE.
Secundo: ce dossier soulevant de plus en plus la colère au sein de la population et les sondages montrant toujours un taux d'insatisfaction très élevé envers le gouvernement, il importe d'envoyer un message à l'effet que le premier ministre ne fait pas qu'«entendre» les Québécois – comme il le répétait récemment à quelques reprises -, mais qu'il lui arrive aussi de les «écouter».
Tertio: tenter de braquer rapidement les projecteurs sur autre chose que Bastarache avec un message plus positif. Ou, comme le disait le premier ministre ce midi en réponse à une question sur l'opinion publique qui croit encore et toujours les allégations de Me Bellemare: «nous, on est ailleurs»…
En bout de piste, ce que le gouvernement fera ou non d'ici les prochaines semaines, dans ce dossier chaud, dira si ce changement stratégique de «ton» mènera ou non à un changement réel de politique…
Quoique, cette «filière», dans les faits, est tellement mal partie…
Sans compter que dans la balance du processus décisionnel, pèsera sûrement aussi le besoin urgent du gouvernement d'adoucir son image – une image ternie par les deux dernières années d'allégations, entre autres, de copinage.
Or, avec les intérêts financiers qui sont ici en jeu, de même que la grande proximité du gouvernement avec une industrie où on retrouve plusieurs de ses ex-attachés politiques et chefs de cabinet, tout cela restera en effet à voir.
N'empêche que pour le moment, le dénouement le plus probable demeure encore et toujours le même, soit que le gouvernement cherche à «encadrer» cette industrie plutôt que d'aller vers un moratoire.
À suivre…
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@ Photo: Mathieu Bélanger, REUTERS
Bonsoir Mne Legault
Je crois que la goutte qui a fait débordé le vase est la déclaration de Nathalie Normandeau voulant qu’une vache émet plus de CO2 qu’un puits de gaz de schiste.
Rappellons-nous qu’ici même sur votre blogue comment la vache à lait a pris de place à un certain moment. S’attaquer à un symbole comme celui-là au Québec c’est de l’hérisie, d’ailleurs Mne Normandeau a décidé de prendre des vacances, le bonheur est dans le pré.
http://fr.canoe.ca/infos/environnement/archives/2011/01/20110119-092045.html
Je vous invite à voir le documentaire GASLAND, sous-titré en français, sur l’exploitation du gaz de schiste aux États-Unis au : http://www.tagtele.com/videos/voir/63910
Un peu long, mais c’est LE document à voir…
C’est très éclairant sur les tenants et aboutissant de cette « industrie », sur les très graves conséquences permanentes sur l’environnement et la vie quotidienne des gens. On découvre les intérêts qui sont derrière et leur « logique » de profits privés et à court terme qui fait fi des intérêts des citoyens, du bien commun et de la démocratie.
Bonne fin de semaine à toutes et tous !
Après ToutEstOk Caillé et PetDeVache Normandeau, voici venir VireVent Arcand pour spinner les gaz de schiste bradés au privé !
Non, un autre recul sus ses erreurs. Attention en arrière, notre parrain enragé est en marche-arrière Bip, bip, bip, bip, bip.
Non, dites-moi pas que notre escargot national nous fait une rage au volant!
Ça se peux-tu?
Oui M. Goyette, bien trouvé, une rage au volant de reculons ou à reculons, c’est selon.
Pendant ce temps, le ministre de la santé Yves Bolduc admet que le système informatisé de la santé connait des ratés et qu’il avance à pas de tortue.
Le gouvernement libéral de Charest nous fait vivre de charmants épisodes des Pierre à feu. Yabadabadooo!
http://www.youtube.com/watch?v=382PMN6PB0Q&feature=related
Ne nous laissons pas tromper, ce gouvernement de Jean Charest, Momie rusée, s’est mis à l’école de la politique séduction, pas la grande, ni la petite, la politicienne, celle qui ne consulte que les sondages, jamais les sondés. Dans cette école de pensée, si la ravaler à une semblable école n’est pas faire injure à la pensée, ce sont les spécialistes en marketing d’images, les faiseurs d’images pour parler comme on l’entend, qui ont les commandes en main, une sur le volant et l’autre dans leur poche. Nous devrions donc voir ces spécialistes tenter de faire une chirurgie plastique à l’image de leur protégé afin de le faire ressembler le plus qu’ils le pourront à cet autre émule de notre politique politicienne, Bob la job pour les intimes du Larousse, Robert pour ses seuls intimes.
Dans ce plan de figure, les attitudes montrées de Jean Charest à l’égard des gaz de schistes, passent au premier plan pour faire oublier celles qu’il a eues et qu’il a toujours concernant cette enquête tant réclamée par les citoyens sur les collusions. Dans ce plan de match, un écran de fumée doit servir à masquer ce que le précédant écran a failli à masquer. Nous aurons donc droit à un nouveau film voulu plus efficace que celui de la Commission Bastarache. Les figurants seront bien sur d’abord le ministre de l’environnement dans un rôle de composition, et aussi celle qui est en principe responsable du dossier de ces gaz dont elle décline la composition sur tous les tons. Il se pourrait toutefois qu’on lui réserve une vacherie pour ce qui est de la place de son rôle dans le film, parce c’est sur une autre candidate que les espoirs des libéraux de se faire reporter au pouvoir reposent maintenant dans les plans des fabricants d’images, soit sur Lyne, pas la pas fine, mais sur Lyne, Abeille rusée.
Mais tous ces beaux films pour le citoyen J., Momie rusée, auront le même effet que tous ceux conçus pour Bob la job, soit une perte définitive de crédibilité.
Hier, à l’émission JE, nous avons vu et entendu ce qui nous attend avec les eaux usées cancérigènes, même les émanations aériennes, ce qui enlève complètement le goût de l’exploration et de l’exploitation du gaz de schiste.
Faire exploser la roche souterraine et espérer que le gaz qui en sort ne va s’infiltrer que dans leurs tuyaux de l’exploitant…Bull schiste !
Et maintenant que Charest est en mode moratoire..laissons lui savoir que nous voulons fermer les mines d’ amiante pour enfin arrêter d ‘exporter la mort dans les pays lointains.
Soyons honnêtes jusqu’ au au bout.
La ministre Normandeau a choisi d’ignorer le méthane que les vaches produisent en quantité industrielle. On sait que le méthane est encore plus néfaste, dévastateur que le CO2 pour l’écologie.
Je propose que l’on interdise toute forme d’élevage de mamifères au Québec afin de protéger l’écologie. Pas de vaches, pas de cochons, ainsi on pourra mieux respirer.
La stratégie de M. Charest est gagnante. Changer le mal de place et en même temps obtenir un peu de sympathie de la part des citoyens. Maintenant, voyons voir jusqu’où il ira dans cette direction. M. Charest parle beaucoup, agit peu.
A suivre.
M’est avis que ça ne gazera pas très fort, ce gaz de la zizanie…
Pas dans un avenir prévisible, du moins.
Et puis la question de l’exploitation, sécuritaire ou risquée, sera l’occasion pour des tas d’intervenants aux chapeaux d’experts en ceci ou en cela, et bien souvent en rien du tout, de débattre fiévreusement des bienfaits ou des catastrophes possibles si on va de l’avant.
Beaucoup de controverse en perspective, donc.
À la place du gouvernement, je m’empresserais de mettre un frein à la possibilité de creuser le plus petit trou – et cela même si un consensus d’experts crédibles devaient en arriver à la conclusion que les risques réels seraient minimes, et que des mesures de sécurité efficaces stopperaient illico tout problème pouvant se présenter.
La patate semble beaucoup trop chaude. Et elle le semblerait même si des experts parfaitement crédibles nous assuraient que la patate est presque glacée.
Dans l’évangile selon Matt 8.28-34 ; Marc 5.1-20, il y eu un précédent à l’aveuglement suicidaire des députés libéraux devant leur chef.
8 26 Ils abordèrent dans le territoire des Géraséniens , qui est de l’autre côté du lac, en face de la Galilée. 27 Au moment où Jésus descendait à terre, un homme de la ville vint à sa rencontre. Cet homme était possédé par des esprits mauvais ; depuis longtemps il ne portait pas de vêtement et n’habitait pas dans une maison, mais vivait parmi les tombeaux. 28 Quand il vit Jésus, il poussa un cri, se jeta à ses pieds et dit avec force : « Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu très-haut ? Je t’en prie, ne me tourmente pas ! » 29 Jésus ordonnait en effet à l’esprit mauvais de sortir de lui. Cet esprit s’était emparé de lui bien des fois ; on attachait alors les mains et les pieds de l’homme avec des chaînes pour le garder, mais il rompait ses liens et l’esprit l’entraînait vers les lieux déserts. 30 Jésus l’interrogea : « Quel est ton nom ? » — « Mon nom est «Multitude» », répondit-il. En effet, de nombreux esprits mauvais étaient entrés en lui. 31 Et ces esprits suppliaient Jésus de ne pas les envoyer dans l’abîme.
32 Il y avait là un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture sur la colline parlementaire. Les esprits prièrent Jésus de leur permettre d’entrer dans ces porcs. Il le leur permit. 33 Alors les esprits mauvais sortirent de l’homme et entrèrent dans les porcs. Tout le troupeau se précipita du haut de la falaise des plaines d’Abraham dans le fleuve St-Laurent et s’y noya.
Amen
Toujours dans le monde animalier, dans Alice au pays des merveilles à Et dieu créa Laflaque, Jean Charest en matou.
Jean Charest, le chat de Chescharest au lieu du chat de Cheshire de Carroll, un matou tout ce qu’il y a de plus filou et racoleur qui suggère à un Laflaque tourmenté d’attendre que les problèmes se règlent tout seuls.
http://ruefrontenac.com/spectacles/tv/32042-infoman2010
Que voulez-vous, nous nageons dans un univers de mécontents perpétuels…
Jean Charest n’aurait rien fait, il aurait été accusé de ne pas écouter la population. Et suggérer maintenant un possible moratoire sur le gaz de schiste ne peut être uniquement qu’une manoeuvre sournoise, une fourberie de plus…
Du chialage sur le pilote automatique.
On veut le beurre et l’argent du beurre.
Il ne faut surtout pas que le Québec devienne riche, un Québec prospère dans le Canada serait plus difficile à déloger. Oublions les ressources naturelles, taxons les riches de Westmount, ça c’est un projet de société!
Ras le bol.
Avec des redevances qui ne représentent qu’une infime fraction de ce qu’elles sont dans d’autres pays, ou même dans d’autres provinces canadiennes, le Québec et ses contribuables sont floués. Nous voilà revenus aux belles années des richesses naturelles bradées à vil prix. Si c’est avec de pareils revenus que des croyants espèrent nous nourrir, nous sommes mieux de croire à cette histoire dans laquelle tous furent nourris avec quelques poissons.
Nous en avons plus que ras le bol de ces sornettes.
L’industrie pétrolière n’aime pas les contraintes. M. Harper n’aime pas les contraintes. M. Charest n’aime pas les contraintes. Alors même si vous légifériez radicalement en faveur de l’environnement, l’industrie pétrolière ferait des pieds et des mains pour contourner ou tout simplement ignorer les lois contraignantes.
On a vu, avec l’incident du Golf du Mexique et BP, que tous les joueurs ont systématiquement ignoré les protocoles auxquels ils étaient assujetits. Ils ont même réclamé et obtenu, de la part des autorités censés les contrôler, des accomodements non raisonables qui ont joué un rôle important dans la catastrophe.
On ne peut se fier à ces gens-là qui n’ont que le profit en tête et n’ont aucun respect pour qui n’est pas des leurs. La seule voie sûre est l’abstinence. Ne pas toucher au gaze de schiste, point final. Ces gens-là sont prêts à nous assassiner pour faire un dollar.
Je dis : < < Non! Merci. >>
Un zoo la nuit.
Vache, coyotte, escargot, tortue, vacherie, abeille, cochon, porc, matou et poissons font partis des commentaires précédants. Patate chaude pourrait à la limite nourrir le dernier éléphant blanc de Jean Charest qui essaie encore de nous faire avaler une couleuvre.
At CHUM!
Enfin Jean Charest et sa gang conduisent les 2 mains au volant mais de reculons.
Est-ce avouer que les gaz de schiste pourraient leur causer des ennuis dans la prochaine élection?
Quoiqu’il en soit , à mon avis, Jean dit Charette devra marcher à pieds dans peu de temps.
Depuis son mandat qui n’en finit plus, la population doit s’affirmer.
Alain Gravel ne se gêne pas pour nous informer avec preuves à l’appui tous les scandales
Nous ne sommes pas dupes les libéraux.
C’est fini la chanson( peuple à genoux) .
On peut changer pour ( peuple debout)
Afin de diminuer la production de CO2, je propose que l’Assemblée Nationale décrète que désormais il sera interdit d’expirer. Tout mamifère surpris en train d’expirer sera immédiatement abatu sur le champ, sur place.
Désormais, seules les inspirations seront permises. C’est surtout en été que cette politique de tolérance zéro sera appréciée car, comme on sait, les moustiques piqueurs et suceurs de sang se guident sur les émanations de CO2 expirées par leurs victimes pour les localiser. Pas d’expirations pas de CO2. Pas de CO2 pas de piqures et pas de maladie du Nil transmises non plus, donc une économie pour le ministère de la santé. On gagne sur plusieurs tableaux.
Oui! Québec sait faire.
Il y a, chez Charest et ses sbires libéraux, un changement de stratégie de communication.
Mais il y a le journal LA PRESSE qui, dans le sillage du rapport Bastarache, tient un discours profondément méprisant pour le peuple, pour LA FOULE (André Pratte), pour la masse, pour la foultitude. Il faut lire les récents papiers de Lysiane Gagnon, d’Yves Boisvert et de l’incontournable lucide appelé Pratte pour constater qu’à La Presse la ligne de pensée prédominante en est une qui déplore la bêtise et l’irrationalité du PEUPLE, de LA POPULACE.
Ces braves gratte-papier pensent que la population, dans sa quasi-totalité, aurait dû adhérer aux conclusions de brave juge Bastarache.
Bien sûr ce côté «aliéné» de la population vaut aussi pour toutes ces personnes qui se méfient du schiste.
Vive la liberté d’expression de l’empire Gesca. Valent-ils mieux que l’autre empire? Je me pose la question.
JSB, sociologue des médias
Certains, prêchant indirectement le complot fédéraliste, préferrent ne rien faire au ramassage des soi-disant pinottes venant des redevances des ressources.
Je préfere de loin ces pinottes qu’à rester les bras croisés en se plaignant qu’on nous vole. Commençons par ramasser ces dites pinottes et on reglera le pourcentage des redevances après. Une chose à la fois.
Oui, ras le bol de ces sornettes.
Oups! Indignation en double…
S’cuzez…
Le requin marteau.
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/sondage/#comments
Des titres pour un livre sur l’oeuvre de J.J.Charest. M.Bousquet a déjà pris connaissance, je crois de ces titres révélateurs.
Titres proposés ou suggérés:
J.J.Charest,
Le Corrupteur.
Le Destructeur.
Le Manipulateur.
Le fieffé Menteur.
Le Saboteur.
Le Joueur.
Le Ricaneur.
Le Joker.
Le beau Parleur.
Le Sauveur du Canada.
L’opportuniste politicailleur.
Par ailleurs, en poursuivant un instant dans la rime.
Il faut opter pour l’hypothèse de la stratégie du gouvernement dans le dossier du gaz de schiste à moins qu’en tout désespoir, ce gouvernement soit obligé de reculer comme pour la centrale de Suroît.
La logique dans ce dossier étant de faire un moratoire le temps que les Américains aux É.U éprouvent cette nouvelle technologie d’exploitation de ressources en sachant que les redevances attendues au Québec pour cette exploitation sont ridicules et relèvent du même héritage duplessiste qu’entretient la sous administration Charest ou demain du nouvel héritier libéral de l’empire Desmarais. En fait, nous ne voulons plus de Charest comme demain nous ne nous souhaitons pas (des fois que) un Denis Coderre, premier ministre. Que les élites putrides qui tentent de nous manipuler cessent de rire de nous!
Quant à la démagogie de La Presse dont traite ici un intervenant, elle trouve à l’extérieur également ses portes paroles dont l’auguste personne (sic) de madame Bombardier dans Le Devoir peut faire référence. Le Devoir satisfait décidément toutes les portions de son électorat!
Méfions-nous de ce revirement. D’accord: ce n’est qu’un changement du style de communication. Charest et sa gang veulent se montrer rassurants et mettre les gens en confiance. Facile de parler sans poser les gestes. Facile de se montrer rassurant en paroles…
@ Mario Goyette
Si je savais ce que vos textes signifient, je vous en saurais gré et il y aurait l’ouverture éventuelle d’un débat civilisé et fructueux. Quand vous dites: «la bêtise et l’irrationallité du peuple de monsieur Baribeau», il est clair que vous n’avez rien compris. Ce sont certains gratte-papier et pisse-copie de La Presse et qui ont parlé de cette bêtise et de cette irrationalité. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
Il existe des cours d’alphabétisation. Pourquoi ne pas en profiter?
@ Pierre Bouchard qui oublie mon nom et me désigne comme étant un intervenant je dirai qu’il est clair que La Presse n’est pas le seul journal dans lequel il y a de sérieuses lacunes. Le Devoir ouvre ses portes journalistiques à Denise Bombardier mais il est possible d’oublier un peu cette dame semonceuse et donneuse de leçons. Quand j’ai fait mes études universitaires au début des années 60 j’ai bien connu ce parangon de la pureté, du bien-parler et de la prononciation «correcte» (la bouche en cul de poule).
Le Devoir reste quand même un journal relativement «libre» et «indépendant».
JSB
John James et ses laquais n’ont plus depuis belle lurette la confiance des Québécois pour gouverner la colonie. Toutefois nous continuerons collectivement de payer très cher les gestes, actes et décisions de ce gang de la rue Grande-Allée à Québec encore pendant deux ans.
Bien qu’il soit permis d’en rire, tant cela frise le ridicule, ceux qui se font les défenseurs d’une industrie gazière qui n’a cure de respecter les citoyens en allant forer des puits aux environs des zones d’habitation, sans égards aux dommages potentiels à leur environnement pourtant vital, et qui derechef nous disent que c’est pour des prunes qu’il faut se contenter de les laisser faire, se montrent en fait sous un jour très peu favorable, pour employer une périphrase diplomatique.
Que ce discours soit tenu par les représentants de l’industrie gazière, on peut à la limite le comprendre, tout en le dénonçant vertement. Qu’il soit aussi celui des administrateurs de ces firmes, tout frais débarqués du pouvoir politique en place, cela aussi peut se comprendre, mais avec les mêmes réserves. Quant à tous les autres citoyens épargnés par ce biais, leur attitude ne peut être que celle de demander, dans un premier temps, un moratoire sur cette exploration qui n’en est en fait pas une (2 000 puits sur un territoire plutôt restreint), et de réclamer en même temps des amendements à la loi actuelle qui permet ces débordements de l’industrie, assortis de redevances et de participation aux profits éventuels.
Le gaz de shit sent réellement mauvais …
plus que les pets de vache de Mme Normandeau.
Bonjour
Ajouter « poux » à la liste des p’tites bêtes présentes dans ce blogue pour ceux qui en cherchent inutilement dans mes commentaires.
C’est le seul blogue politique à forme humaine qui publie immédiatement ou presque les commentaires des gens. Des interventions qui usent de l’insulte sont improductives et rendra ce lieu virtuel d’expression égal aux autres avec des délais de publication de 90 minutes à 12-15 heures. Je pense entre autre à un blogue directement rival de Voix Publique qui n’encourage pas le débat entres intervenants si ce n’est celui entre le journaliste et le citoyen, délai de publication pour le lendemain garanti!
Sur le sujet. L’attitude des libéraux, hier insérés dans les rouages gouvernementaux maintenant membres de l’industrie gazière compromet les probabilités fortes d’un moratoire de la part d’un gouvernement à ce point au service de l’industrie y compris étrangère, gouvernement prêt à marchander des droits pour l’accès aux écoles anglaises, voir loi 115. C’est un gouvernement sans foi ni loi si ce n’est pour les amis, comment y croire sinon le détester!
Un mot forcé pour M.Baribeau, parfois vous tentez d’abattre par les mots, vos contradicteurs. Ce passage contre M.Goyette: -Il existe des cours d’alphabétisation. Pourquoi ne pas en profiter? (….) Vous y allez fort, monsieur, d’autant que M.Goyette se débrouille plutôt bien à ce titre. De votre part, l’expression de vos opinions légitimes appréciées généralement ne nécessite pas de formules buldozers pour écraser un individu. Ayant goûté votre médecine déjà, je ne ferais pas promotion passivement de vos coups de gueule si j’en suis témoin.
Pierre Bouchard ou ailleurs, Jean Pierre Bouchard.
Merci M.Bouchard pour cette mise au point, j’admet faire usage quelques fois d’un peu trop d’empressement mais je ne cherche pas le prix goncourt ma foi. Je laisse ça à d’autres illustres universitaires.
Bonne soirée.
Bien vu,M.Goyette.
C’est vachement bon ce qui s’écrit ici…
Pour madame Normandeau, ça va de mal en pis. Tirez-la par la queue, elle ira bien mieux dans un jour ou deux. Que voulez-vous, certains ne pourront jamais se « sous-traire » à la bêtise!
J’ai « schiste » une petite nuance à apporter ici, on ne peut aucunement laisser faire, car ça pourrait devenir encore plus « lait ».
Bon! Avant de faire cailler vos neurones, je m’arrêterai là! Bien sûr, il ne faut pas exagérer, on ne doit jamais mettre le Charest avant les boeufs. Bien que… à bien y penser, ce ne serait pas une mauvaise idée de la voir courir devant un troupeau de boeufs du Québec à ses trousses. Méchant!
Au niveau du forage, si à la place d’injecter de l’eau sous pression, on utilisait le lait rejeté tous les jours en raison des quotas, la procédure pourrait être homologué bio on kasher! Ce serait un pas dans la bonne direction. Ah! Le vilain personnage!
Non, non, je sais ce que vous pensez, je n’ai rien consommé. Je suis juste un peu grisé par le manque d’air pur, dans un climat politique au ras des pâquerettes.
C’est vachement bon ce qui s’écrit ici…
Pour madame Normandeau, ça va de mal en pis. Tirez-la par la queue, elle ira bien mieux dans un jour ou deux. Que voulez-vous, certains ne pourront jamais se « sous-traire » à la bêtise!
J’ai « schiste » une petite nuance à apporter ici, on ne peut aucunement laisser faire, car ça pourrait devenir encore plus « lait ».
Bon! Avant de faire cailler vos neurones, je m’arrêterai là! Bien sûr, il ne faut pas exagérer, on ne doit jamais mettre le Charest avant les boeufs. Bien que… à bien y penser, ce ne serait pas une mauvaise idée de la voir courir devant un troupeau de boeufs du Québec à ses trousses. Méchant!
Au niveau du forage, si à la place d’injecter de l’eau sous pression, on utilisait le lait rejeté tous les jours en raison des quotas, la procédure pourrait être homologué bio on kasher! Ce serait un pas dans la bonne direction. Ah! Le vilain personnage!
Non, non, je sais ce que vous pensez, je n’ai rien consommé. Je suis juste un peu grisé par le manque d’air pur, dans un climat politique au ras des pâquerettes.
@ Messieurs Bouchard et Goyette
Je remercie Pierre Bouchard de m’avoir rappelé à «l’ordre». Il est vrai que mes considérations sur l’alphabétisation étaient superflues et totalement déplacées, voire stupides.
Quant à Mario Goyette, je veux lui dire que mon irritation a été provoquée par le fait que je ne voyais pas très bien quel était le sens de ses propos. Mais cette bête incompréhension de ma part ne justifie en rien l’utilisation d’infantiles considérations injurieuses.
Sincèrement!
JSB
@ M. Baribeau
Je n’avais fait qu’une énumération si je me souviens bien dans ce commentaire qui a disparu sans vouloir vous attribuez les propos de chroniqueurs de La Presse, C’est vrai que ça portait à confusion si on avait pas lu l’ensemble de tous mes commentaires à propos de la présence du règne animal dans ce blogue. J’aime bien vous lire et je tâcherai de me montrer à la hauteur de tous les participants dorénavant pour ne pas déplaire aux nombreux lecteurs de VOIR.
M.G.
Si quelques-uns doutent encore de la petitesse quelques politiciens au Québec, lire ce qui suit pourrait les faire changer d’idée :
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/schiste-duplessis-serait-fier-de-nous/4631/
M. Bellefeuille, ces affolantes statistiques dont vous donnez le lien, et qui étayent l’irresponsabilité crasse des politiciens et de leurs suivants qui permettent que de telles disparités à l’encontre des citoyens du Québec existent, c’est ce dont nous ont entretenu aussi les invités de Martineau à l’émission de Télé Québec, Les Francs Tireurs. De plus en plus, des voix s’élèvent donc pour dénoncer ce scandale et ce ne sont pas des lobbystes, engagés à grand coup de publicité médiatique pour se faire les porte-parole de cette industrie, qui pourront renverser la vapeur. C’est à n’y pas croire.
En effet, Monsieur Audet, c’est affolant de voir le peu de cas qu’on fait ici de nos ressources naturelles. Ces statistiques ne comptent même pas les redevances ridicules pour l’exploitation de l’eau douce. Plusieurs le mentionnent, le Québec ressemble de plus en plus à une république de bananes. «Chi-qui-ta» dis ça?
Qu’on ne viennent plus nous faire des leçons d’économie et nous dire qu’on doit se serrer la ceinture ou faire encore une fois plus avec moins.
La situation est à ce point regrettable et désolante, qu’on est en droit de se demander face à des coûts d’exploitations aussi ridiculement bas, par quels mécanismes financiers on arrive à des planchers aussi bas? Ce n’est pas possible, certaines personnes bien placées sont certainement achetées dans le processus de négociation. Ça ne fait pas de sens lorsqu’on compare les chiffres.
Mais, à la fin, qu’est-ce que ça prendra aux Québécois pour se réveiller et agir en conséquence? Ça me dépasse complètement.
J’ajouterai que n’importe qui avec une toute petite formation base en marketing, et ce n’est même pas nécessaire de l’avoir, tiendrait compte de l’offre et de la demande, en comparant les prix à divers endroits pour un produit similaire. Dans le cas du Québec, les chiffres sont tellement hors de proportion, qu’il y aurait lieu d’annuler les contrats et demander que ceux-ci soient renégociés à la hausse. Ce n’est plus une simple question d’exploitation des ressources, ce qui n’est pas si simple que ça en réalité, mais là, c’est carrément obscène!
Le coût d’exploitation d’une ressource c’est une chose, mais dans le cas des gaz de schiste, la santé de la population et la qualité de l’eau que nos agriculteurs utiliseront, est-ce monnayable, peut-importe le prix offert? Ça là toute la question de fond qu’on devrait poser.
Je n’ose même pas imaginer que quelques habiles stratèges aient pu penser qu’en fixant des prix innaceptablement bas, lesquels seraient assurément dénoncés, on finirait par accepter de payer plus cher pour la ressource, ce qui donnerait un semblant de justice dans la tête de la population qui aurait oublié l’essentiel relié aux risques inhérents à l’exploitation des gaz de schiste, une manière d’acheter la conscience des gens. Est-ce que cela serait plausible?
Il faut le mentionner très fort. Si j’ai bien lu, l’écart est de l’ordre de mille fois mieux payé pour l’exploitation ailleurs en Colombie Britanique.
En affaire, dans un processus de soumission, là où on sait que les entreprises soumissionnaires sont comparables, si on observe un écart étant 10 fois moindre pour certains soumissionnaires, alors que la variation pour les autres est beaucoup moindre, il y a tout lieu de se demander pourquoi cet écart déjà énorme. Ici, on parle de mille fois!
On ne peut conclure face à des écarts aussi marqués à une collusion entre divers intervenants. Ça devient carrément de l’exploitation et de la fraude. Dans ce cas, à la lumière des chiffres avancés ici, il y aurait lieu de conclure que le contrat est vicié et non valide. De toute évidence, on doit mettre des avocats sur ce dossier, et non, pas Lucien Bouchard!
Faut-il répéter le lien : http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/schiste-duplessis-serait-fier-de-nous/4631/
Une autre possibilité, serait d’expliquer cet écart fantastique par le fait qu’il n’y a pas assez de compétiteurs, s’il s’agit d’un cas de presque monopole pour l’exploitation minière ou des gaz de schiste, il me semble que des lois antitrust devrait rendre les contrats actuels au Québec inapplicables, d’où la nécessité de les rouvrir.
La fixation des prix dans un contexte de trust est illégale, car il s’agit d’une collusion punissable par la loi. Ici au Québec, si on veut que ça bouge, nous devrons entreprendre un recours collectif, car il en va de la santé de l’économie québécoise dans son ensemble.