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Raymond Archambault s’installe…

 

 

 

Coup de théâtre: en vue du Congrès d'avril prochain, Raymond Archambault, ancien chef d'antenne à Radio-Canada, se présente à la présidence du Conseil exécutif du Parti québécois contre l'ex-député bloquiste et péquiste, Daniel Turp.

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/315308/raymond-archambault-briguera-la-presidence-du-parti-quebecois

Une fois à la retraite, M. Archambault en avait surpris plusieurs en novembre 2009 lorsque, dans une lettre ouverte au Devoir (1), il déclarait au grand jour son option souverainiste et son appui prononcé pour Pauline Marois. http://www.ledevoir.com/politique/quebec/277958/lettres-les-raisons-de-mon-adhesion-au-parti-quebecois

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200911/21/01-923828-raymond-archambault-appuie-le-pq.php

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En fin de semaine, Mme Marois, à son tour, a probablement aussi beaucoup surpris M. Turp en refusant de prendre parti pour l'un ou pour l'autre.

Militant très récent, M. Archambault se présente en effet comme le candidat du «renouveau», comme le porte-voix des militants, comme appuyant la «gouvernance souverainiste» de la chef et, efin, comme s'engageant à porter son travail politique de conviction hors du parti lui-même.

Comme à l'habitude, le vote de confiance auquel est soumis le ou la chef du PQ lors d'un congrès risque fortg de voler la vedette à certains débats de fond.

Maintenant, le vote à la présidence saura lui aussi attirer son lot de projecteurs.

Restera donc à voir au cours des prochaines semaines, ce que cette nouvelle recrue de marque saura apporter à un parti dont le retour au pouvoir est certes tout au moins une possibilité.

Car, même si M. Archambault devait ne pas être élu comme président, il a de très bonnes chances de se retrouver candidat à la prochaine élection…

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@ Photo: Radio-Canada

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Voici d'ailleurs le texte de la lettre de Raymond Archambault parue le 25 novembre 2009 dans les pages du Devoir: «Samedi dernier, certains ont été étonnés de me voir à la tribune du Conseil national du Parti québécois. J'avais accepté l'invitation d'animer la plénière du colloque sur le gouvernement souverainiste et le développement culturel. L'occasion était choisie pour annoncer publiquement mon adhésion au parti et mon appui à Pauline Marois.

Pendant toutes les années où j'ai exercé mon métier de journaliste-présentateur à Radio-Canada, j'ai respecté jalousement mon devoir de neutralité. Ce fut toute une époque. Des années pendant lesquelles j'ai assisté au déroulement de l'histoire mondiale et de notre histoire nationale.

Je me souviens que, jeune journaliste, je n'arrivais pas à comprendre le refus du Canada de donner aux Québécois les instruments essentiels à la protection de leur identité. Cela me paraissait pourtant si simple. Je ne voyais pas ce que le Canada aurait pu y perdre. Dans mon esprit, il n'y aurait eu que des gagnants. Mais le Canada a poussé les Québécois dans une autre direction. Je ne vois aujourd'hui aucune avenue autre que celle de notre indépendance nationale.

À mon avis, le Parti québécois est encore notre plus bel instrument politique. C'est un grand parti. Ses militants n'ont pas perdu leurs ambitions. Bien au contraire. Ils continuent de démontrer leur attachement à nos valeurs et témoignent d'un magnifique sens de l'accueil envers ceux qui choisissent de s'établir parmi nous. Quant à la démarche d'accession à la souveraineté, elle sera nécessairement démocratique; nous ne réinventerons pas la roue. Reste à préparer la voie. C'est à mon avis le travail auquel s'attelle le Parti québécois et Pauline Marois. Madame Marois a à la fois l'expérience et la fougue pour mener le parti à la victoire… et une qualité essentielle pour assumer les fonctions de première ministre: la sagesse.»