Suite à la nomination de Lucien Bouchard à la tête de l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ), je faisais état dans mon billet posté hier, le 27 janvier, d'une entente de rémunération existant entre la compagnie albertaine Talisman Energy Inc et le cabinet d'avocats Davies Ward Phillips & Vineberg où travaille M. Bouchard. http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2011/01/27/talisman-energy-inc-s-occupera-de-la-r-233-mun-233-ration-de-lucien-bouchard.aspx
Voici un extrait de ce billet:
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«En entrevue téléphonique cet après-midi, le directeur général de l'APGQ, monsieur Stéphane Gosselin, confirmait que le C.A. de l'APGQ ne paierait pas de salaire à M. Bouchard, me précisant toutefois que pour sa rémunération, ce dernier avait une «entente» avec Talisman Energy Inc., dont les détails ne seraient pas connus par les membres du C.A. de l'APGQ. Rejoint ensuite par téléphone, un porte-parole de Talisman à Montréal, moinsieur Stéphane Perreault, confirmait l'existence de cette entente tout en ajoutant que Talisman avait également proposé la candidature de M. Bouchard au C.A de l'APGQ. Il confirmait l'existence d'une entente entre Talisman et le cabinet d'avocats Davies Ward Phillips & Vineberg pour retenir les services de M. Bouchard. Le porte-parole de Talisman, dont la maison mère est à Calgary, ajoutait ne pas en connaître les détails précis.» |
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Ce matin, 28 janvier, étonnamment, un autre représentant de Talisman, monsieur Vincent Perron, en entrevue sur LCN à l'émission de Jean-Luc Mongrain, donnait tout au moins l'impression de nier l'existence de cette entente.
Voici en quels termes.
Transcription de la partie de l'échange avec Jean-Luc Mongrain sur ce sujet:
Jean-Luc Mongrain: «Vous, vous faîtes donc partie de l'Association gazière du Québec.»
Vincent Perron: «Oui, effectivement.»
JLM:« Êtes-vous content du choix de votre porte-parole?»
VP: «Bien en fait M. Bouchard, vous savez, je pense que tout le monde connaît M. Bouchard, il a su piloter des projets très importants dans le passé, il a une bonne connaissance du Québec, il a une bonne connaissance des enjeux du Québec. C'est clair qu'on est content de voir M. Bouchard se joindre à notre équipe.»
JLM:« Alors comme membre de l'association ça s'est fait comment? Est-ce qu'on vous a dit voici votre nouveau ou bien vous avez dit moi ça m'intéresse, tiens, je vote pour lui?»
VP :« Bien en fait Lucien Bouchard a été présenté, la candidature de M. Bouchard a été présentée par nous, par Talisman, à l'association, puis les gens membres du conseil d'administration ont voté à l'unanimité pour M. Bouchard, donc M. Bouchard fait l'unanimité au sein de l'association.»
JLM: «Donc c'est vous qui l'avez repêché M. Bouchard, ce n'est pas une autre entreprise, ce n'est pas nécessairement Caillé qui a dit viens donc me succéder. C'est Talisman qui a pris l'initiative d'approche M. Bouchard et de lui dire vous seriez pour nous un bon porte-parole, on va vous payer tant.»
VP: «En fait, Talisman a proposé la candidature de M. Bouchard, puis vous savez les gens sur le conseil d'administration de l'Association pétrolière et gazière du Québec ne sont pas rémunérés, et M. Bouchard ne fait pas exception à la règle. Monsieur Bouchard ne reçoit pas aucun salaire d'une quelconque compagnie que ce soit.»
JLM: «Monsieur Bouchard fait ça à titre gracieux, pro bono?»
VP: «En fait, comme les gens font partie… Comme je vous dis les membres du conseil d'administration de l'association font ça de façon non-rémunérée. L'association ne leur verse pas de salaire. C'est la même chose pour M. Bouchard.»
JLM: «Je suis bouche bée. Je suis comme le puits, je suis tari».
VP: «Oui, bien en fait, c'est la situation qui prévaut au sein de l'association.»
FIN DE L'EXTRAIT
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Donc, sur LCN, Vincent Perron confirme ce que je rapportais: M. Bouchard fut bel et bien recruté et proposé à l'APGQ par Talisman et il ne recevra aucun «salaire» de l'APGQ elle-même puisque tel est la pratique habituelle de ce lobby.
(Hier, je rappelais aussi que le président sortant, André Caillé, ne percevait en effet aucun salaire de l'APGQ, mais qu'il recevait néanmoins une rémunération sous forme d'actions privilégiées de la compagnie Junex.)
Par contre,M. Perron disait également ceci: «Monsieur Bouchard ne reçoit pas aucun salaire d'une quelconque compagnie que ce soit.»
Maintenant, à moins que le mot «salaire» ait tout simplement été mal choisi par celui-ci, l'impression qui se dégage ici est celle d'une certaine confusion sur le sujet de la rémunération de M. Bouchard.
Or, comme je le rapportais, l'entente entre Talisman et le cabinet d'avocats Davies Ward Phillips & Vineberg porterait sur une «rémunération» de M. Bouchard dont les détails et conditions ne sont pas connus.
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Car de fait, encore une fois, l'existence d'une entente de rémunération m'a été confirmé en entrevue téléphonique par le directeur général de l'APGQ et le porte-parole de Talisman, monsieur Stéphane Perreault.
Voici d'ailleurs la transcription de l'extrait pertinent de cette entrevue avec M. Perreault:
JL: «Et donc, il y a eu une entente, là, entre Talisman et monsieur Bouchard pour ce qui est de sa rémunération, c'est ça?»
SP: «Bien en fait, il y a une entente, nous, on a retenu les services de la firme d'avocats Davies Ward Phillips and Vineberg. Alors, nous avons une entente avec le cabinet.»
JL: «L'entente est avec le cabinet?»
SP: «Oui.»
JL: «Ok. Donc, ce n'est pas un bloc d'actions privilégiées comme monsieur Caillé avait avec Junex?»
SP: «J'ai pas cette information-là. Je connais pas non plus la situation de monsieur Caillé, pour être honnête avec vous.»
JL: «Parce qu'elle est connue, elle est publique. C'est pas un secret d'État.»
SP: «Non, non, l'entente est avec le cabinet d'avocats Davies Ward Phillips et Vineberg.»
JL: «Donc, il y a une entente de rémunération qui passe par le cabinet d'avocats?»
SP: «Exact.»
JL: «Est-ce que c'est une entente au salaire… c'est des honoraires «horaires», comme on dit, à l'heure, ou…?»
SP: «Oh là, vous me demandez des détails…»
JL: «OK. Donc, vous ne savez pas du tout les détails?»
SP: «Non, j'ai pas les détails.»
JL: «C'est combien ou si c'est à l'heure, ça, vous ne le savez pas?»
SP: «Non.»
FIN DE L'EXTRAIT
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On conviendra tout au moins de la clarté de ces propos à l'effet d'une entente de rémunération de M. Bouchard entre Talisman Energy et le cabinet d'avocats pour lequel travaille l'ancien premier ministre.
Les ententes quasi confidentielles dans ces milieux sont la norme dans le sens que les détails ne seront jamais communiqués. Dans les sociétés industrielles comme au Québec, les lobbys semblent déterminer jusqu’à la température, ce qui n’est pas faux puisque l’activité des industries réchauffe le climat.
Le gouvernement Charest a rehaussé au Québec encore le poids des lobbys en le rapprochant de celui des É.U. Le financement du Quebec liberal Party par ces lobbys par détournement de la loi créant des liens proches entre libéraux et actionnaires, propriétaires et responsables des relations publiques.
Un homme d’affaires intéressé à l’exploitation de l’amiante qui attend un prêt du gouvernement n’a t’il pas organisé une soirée bénéfice en présence de J.J.Charest pour le QLP qui à rapporté 19,000 dollars.
Entrevue audio de G.Versailles sur cette soirée et l’exploitation de l’amiante.
http://www.985fm.ca/in/audio-970.php?page=2
Ainsi, Monsieur Bouchard a choisi son camp: il sera du côté des gazières, peu importent les reproches faits à cette industrie.
Alors tous ceux qui se réjouissaient de sa nomination devront réviser leur position, y compris Gilles Duceppe et Bernard Landry.
Est-ce une conséquence de la Commission Bastarache si on s’arrache maintenant des avocats- politiciens- lobbyistes comme moyens pour arriver à ses fins. Quoiqu’il en soit, la prochaine étape, Lucien Bouchard nommé juge pour service rendu.
Mon opinion rejoint celle de Mario Goyette.
Copié collé
@ Claire Thibaudeau
Vous seriez pas de la ville de Sherbrooke par hasard? Si oui, je comprend notre connivence, je suis de Windsor tout près…
Aussi votre participation à Carnets de Radio-Canada.
Salutation.
Mne. Legault, excusez cet agréable moment de détente du vendredi-soir.
Le cabinet d’avocats Davies Ward Phillips & Vineberg, duquel Lobby Lucide Bouchard recevra sa rémunération secrète, ne refilera-il pas la facture à notre gouvernement par la filière 13, celle du « bar ouvert » au conseil du trésor ? Lucidement la question se pose.
À Claire Thibodeau et Mario Goyette, je suis également originaire de Windsor en Estrie. Je vous salue amicalement. Je dois malheureusement vous dire que je ne suis pas d’accord avec Josée Legault. Il semble bien que l’arrivée dans le décor de Lucien Bouchard au Gaz et de Diane Lemieux à la Construction « en bouche un bon coin » à certains et même à plusieurs. Et comme Mme Legault, quand ils ne savent plus quoi dire, ils se répètent…
@Georges Paquet
Je suis souverainiste depuis toujours et la nomination de ces deux petits arrivistes ne m’en » bouche pas un coin » comme vous dites si bien !
Ce qui me fait bidonner ce sont les commentaires des pro-Charest comme vous qui tout a coup découvrent de GRANDES qualités a nos deux ex-péquiste et opportunistes .
Fallait entendre Lapierre au 98.5 FM faire sa petite crisette suite au propos de Pierre Curzi concernant le gourou de Mister Lapierre , Lucide Bouchard , alors que le même Lapierre condamnait l’industrie gazière pour manque de transparence et manque de classe face a la population quelques semaines plus tôt ! Hypocrisie et putasserie , voilà le moteur qui alimente Lapierre quand il est question de ses petits amis !
L’industrie s’imagine t’elle que de se servir d’un paravent comme le grand » narcissique » Bouchard réussira a faire taire la population ?
Le temps ou Lucien Bouchard nous servait une petite crisette de bébé gâté pour nous faire peur est révolu !
Personnellement je préfère les déclarations d’un Pierre Curzi a la valse hésitation d’une Pauline Marois qui semble encore pris entre l’arbre et l’écorce , position habituelle pour le madammmmme !
Cet apparemment inextricable méli-mélo autour de qui représenterait véritablement l’ex-conservateur, ex-bloquiste, ex-péquiste Lucien Bouchard et aussi l’épais mystère relativement au type de rémunération qu’il pourrait toucher, tout cela ne m’intéresse que très peu. Possiblement même pas du tout…
Par contre, ce qu’il défendra éventuellement, les arguments qu’il déploiera, la crédibilité de ce qu’il avancera, ça à coup sûr ça m’intéresse. Beaucoup.
Je ne suis vraiment « contre » ou « pour » rien.
Aucun à priori chez moi.
Si quelque chose est nuisible, preuve à l’appui, évidemment que je n’en veux pas. Donc, si l’exploitation de ce gaz de la discorde serait catastrophique pour nous de l’avis d’experts dignes de confiance, reconnus et parfaitement qualifiés relativement à la question, alors qu’il reste enfoui à jamais – ou jusqu’à ce que l’on sache pour sûr comment s’y prendre pour l’extraire sécuritairement.
Mais la tournure prise par le débat, jusqu’à présent, ne me convainc ni dans un sens ni dans l’autre. Une levée de boucliers trop émotive. Pas ou très peu de rationalité au menu. Et un épais glaçage à saveur de diatribe anti-libérale.
Lucien Bouchard saura-t-il nous démêler tout ça? Parviendra-t-il à « confondre » même les sceptiques? Ce sera certainement fort intéressant de le voir aller dans ce dossier miné. Peu importe qui le paierait…
Pour mieux comprendre les liens entre Lucien Bouchard et l’industrie du Gaz au Québec
SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D’INITIATIVE PÉTROLIÈRE (SOQUIP)
Triste histoire d’une société d’État dissoute dans l’idéologie corrosive du néolibéralisme
30 novembre 2010
par Jacques B. Gélinas
Où est passée la SOQUIP, cette société d’État, créée dans la foulée du Maîtres chez nous ? SOQUIPavait reçu le mandat de prendre le leadership de l’exploration des hydrocarbures cachés dans le sous-sol québécois. Ne devrait-elle pas, aujourd’hui, jouer un rôle déterminant dans les graves décisions concernant l’exploitation de ces ressources, notamment les gaz de schiste ?
Ne la cherchez pas, elle a disparu. Voici, à grands traits, la triste histoire de cette société aujourd’hui dissoute dans l’idéologie corrosive du néolibéralisme.
SOQUIP a été mise en place, le 29 novembre 1969, sous les règnes de Daniel Johnson père et de Jean-Jacques Bertrand, son éphémère successeur. Ces deux premiers ministres avaient pris le relais de ce formidable mouvement de réappropriation enclenché par René Lévesque et Jean Lesage avec la nationalisation de l’hydroélectricité, en 1963, puis la création de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), en 1965.
On croyait alors que si notre sous-sol recelait des hydrocarbures, une telle ressource énergétique devait servir, tout comme l’hydroélectricité, au développement de toute la nation, plutôt qu’à l’enrichissement des compagnies privées. C’est ainsi que peu, de temps après sa création SOQUIP, rachète les droits d’exploration que détient la multinationale Shell dans les basses terres du Saint-Laurent et le contrefort des Appalaches. Les permis d’exploration que possédait déjà Hydro-Québec sont aussi transférés à SOQUIP.
Dans la première décennie de son existence, SOQUIP réalise des études géophysiques, accumule d’importantes données et de l’expertise. En 1980, les découvertes s’avérant peu prometteuses, le premier gouvernement du Parti québécois élargit sa mission initiale pour lui permettre d’investir, non seulement dans l’exploration et la prospection, mais aussi dans la production, la distribution et la commercialisation d’hydrocarbures. En 1981,SOQUIP et la CDPQ acquièrent une partie importante des actions des deux principales distributrices de gaz naturel au Québec : Gaz métropolitain, alors filiale d’une compagnie ontarienne, la Northern and Central Gaz Company et Gaz Inter-Cité. SOQUIP regroupe ces deux compagnies pour faire de Gaz métropolitain une entreprise gazière d’envergure nationale. En 1984, elle achète Sundance Oil Company qui devient sa filiale à part entière aux États-Unis.
En 1986, SOQUIP participe à des projet importants sur la scène canadienne, par le truchement de Soligaz, un consortium, dont elle possède 50% des actions, composé de Gaz métropolitain, Alberta Natural Gaz et du groupe SNC. La même année, elle crée, en partenariat avec la CDPQ, la société Noverco dans le but de réaliser l’acquisition complète de Gaz Métropolitain. André Caillé est nommé président de Noverco. SOQUIP devient ainsi, dans les années 1990, une entreprise qui contrôle la distribution et la commercialisation du gaz naturel au Québec.
Mais voici qu’à partir de 1996, tout va changer. Cette année-là, André Caillé passe de pdg de Noverco à pdg d’Hydro-Québec. Et Lucien Bouchard, ci-devant ministre conservateur à Ottawa, devient premier ministre du Québec. Selon une nouvelle stratégie concoctée par Caillé et endossée par Bouchard, l’avenir énergétique du Québec passe désormais par le gaz naturel plutôt que par l’hydroélectricité et l’éolien. Hydro-Québec doit donc se lancer dans l’exploration et la distribution du gaz naturel. Cela se fera aux dépens de SOQUIP qui se voit forcée de vendre à Hydro-Québec une partie importante de sa participation dans Noverco, et donc dans Gaz métropolitain.
En 1997, Hydro-Québec s’allie à IPL Energy Alberta pour prendre le contrôle complet de Noverco, société mère de Gaz Métropolitain. C’est le début de la fin pour SOQUIP. Pour la remplacer complètement, Hydro-Québec crée la division « HQ Pétrole et Gaz ».
De son côté, le gouvernement Bouchard décide, en 1998, de neutraliser définitivement SOQUIP, en la plaçant sous la tutelle de la Société générale de financement (SGF), dont elle devient une des 12 filiales. SOQUIPconservera son Conseil d’administration, mais perdra son identité et ses moyens d’action. Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’elle ne disparaisse complètement de l’organigramme de la SGF.
« Il ne reste plus rien de SOQUIP »
SOQUIP a été désactivée en douce depuis au moins six ans. Dans le journal des débats du 9 novembre 2010, on apprend de la bouche de Pierre Shedleur, pdg de la SGF, que SOQUIP a été dissoute. C’était à la Commission des Finances publique sur la Loi 123 portant sur la fusion de la SGF et Investissement Québec. Le député de Rousseau, Nicolas Marceau, demande à M. Shedleur si la SGF, par le biais de SOQUIP, aurait fait de l’exploration dans le Golfe Saint-Laurent. À cette question, M. Shedleur répond : « Il ne reste plus rien de SOQUIP à la SGF actuellement. Quand je suis arrivé [en décembre 2004], ça n’existait plus. […] C’est une coquille juridique. On a la coquille juridique, mais SOQUIP, qui avait des fonctions particulières à une certaine époque, moi, quand je suis arrivé ça n’existait plus. »
La coquille juridique subsiste. Comme si le gouvernement Charest n’avait pas le courage de démanteler officiellement, par une loi, cette institution de la Révolution tranquille. La riche banque de données de SOQUIP a été transférée au ministère des Ressources naturelles et de la Faune qui s’est empressé de mettre ces précieux renseignements à la disposition de l’entreprise privée. Une expertise dans laquelle l’État québécois et nos universités ont investi des sommes considérables. Tout ce bouleversement s’est fait en catimini, à l’insu du grand public et des médias.
Autre virage à 180° d’Hydro-Québec
En 2007, André Caillé quitte Hydro-Québec laquelle procède aussitôt, avec la complicité de son nouveau pdg, Thierry Vandal, à un virage à 180° en sens inverse. Paradoxalement, Hydro-Québec ne veut plus rien savoir de gaz naturel. Elle se départit des parts que « HQ Pétrole et Gaz » détient dans Gaz Métropolitain devenu Gaz Métro. Elle cède gratuitement, dit-on, ou en tout cas dans des circonstances et des conditions nébuleuses, tous ses droits d’exploration et d’exploitation à trois sociétés privées : Petrolia, Gastem et Junex. Des entreprises apparemment québécoises, mais totalement sous contrôle étranger.
La clé de ce paradoxe, la voici. En quittant son poste à la société d’État, l’ex-pdg d’Hydro-Québec et de Noverco s’est lancé dans la business du gaz naturel. André Caillé est maintenant conseiller senior en stratégie chez Junex et membre de son conseil d’administration. Le premier président de l’Association pétrolière et gazière du Québec, fondée en avril 2009, c’est lui. Il semble que son but soit désormais de livrer tout entier à l’entreprise privée ce bien collectif.
Reviens, René, ils veulent nous déposséder !
On pourrait croire qu’un appel à un nouveau « Maîtres chez nous » est une nostalgie d’une époque révolue, l’époque de René Lévesque et de Jean Lesage. Ce n’est pas ce que pense l’éditorialiste en chef de La Presse, dans son texte de samedi dernier, le 27 novembre, intitulé : « Le Lévesque de Terre-Neuve ». Selon André Pratte, celui qui a repris le flambeau de René Lévesque, c’est Danny Williams, le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador. « Le slogan de M. Lévesque était « Maîtres chez nous ». Celui de M. Williams : « Maîtres de notre destinée ».
Danny Williams s’est battu contre les compagnies pétrolières en achetant, contre leur gré, 51% de leurs parts dans l’exploitation des hydrocarbures en mer. Il s’est battu contre le gouvernement fédéral en exigeant sa juste part des ressources énergétiques offshore. Quand la papetière AbitibiBowater a voulu fermer ses portes, en mettant cavalièrement à la rue ses travailleurs, après s’être copieusement servi dans les forêts de Terre-Neuve, Danny Williams, défiant l’ALÉNA et l’OMC, a exproprié la multinationale.
Pratte écrit : « Danny Williams a été pour les Terre-Neuviens ce que René Lévesque a été pour nous ». Ces deux chefs d’État ont redonné à leur peuple, non seulement un bien collectif, mais « une confiance et une fierté nouvelles ». L’éditorialiste termine en citant la belle phrase du premier ministre terre-neuvien : « Nous pouvons maintenant faire nos choix selon nos propres intérêts ». Et Pratte de conclure : « À quand le jour où un premier ministre du Québec pourra dire la même chose ? »
Jacques B. Gélinas Le 29 novembre 2010
A Mario Goyette et Georges Paquet.
Nous sommes des blogeurs engagés.L’air estrien en est possiblement la cause !
Bon week-end à tous les blogeurs même à ceux qui demeurent loin de l,Estrie
Bonjour Mme Legault
Pour ceux qui ne l’auraient pas lu, je leur recommande vivement de le faire et ce promptement: « Derrière l’État Desmarais: POWER » par Robin Philpot, chez Les Intouchables, 2008.
Tout est là et tout s’explique:
Charest, Gaz Métro, Total, Sarkozy, légion d’honneur, Caillé, maintenant Lulu, Boisclair s’en vient etc….etc. Ils ont tous les deux mains dans le pot jusqu’au cou! De collusion avec la mafia et les syndicats jusqu’au aux transfuges (Bachand) .
Finalement, le fric de Desmarais et de ses séides auront raison de nos élites en les achetant presque toutes et systématiquement, la plupart du temps par l’intermédiaire des bureaux d’avocats montréalais à la solde des grandes entreprises et du fédéralisme-multicuralisme « canadian ». On se rappelle qui nous a déjà fait le coup de la Brink’s! On n’est plus MAÎTRES chez nous, on se fait brader (et entuber, pour ne pas dire enc….) de tout bord, tout coté! Quand on pense que c’est nous qui les avons mis au monde, quand ils ne nous ont pas volé! En plus on continue à les subventionner à tour de bras!
Lisez, lisez Philpot! Et là, pour ceux qui le sont, i.e. naïfs, vous la perdrez votre naïveté! J’espère que vous ne pensez pas que c’est John James qui mène au Québec! On est en train de lui trouver une porte de sortie élégante tout en préparant une relève encore une fois venant de l’extérieur du parti et achetée à vil prix. Pour eux, $5 millions plus $75,000 par an (et tout ça en dessous de la table), ce n’est pas cher payé pour un pantin qui nous a déjà trahi son peuple et qui veille au grain pour ses commanditaires EXCLUSIVEMENT. Oubliez « veaux, vaches, cochons « rouges pour le remplacer de l’intérieur de son parti (en fait ce ne fût jamais son parti).
Lorsque nos politiciens nous rabâchent les oreilles en nous claironnant qu’ils servent le public et leurs électeurs, BULLSHIT, totale bullshit! Ils ne servent que leurs intérêts serviles, leur salaire ( trop souvent d’avocats véreux d’une certaine manière) , leurs avantages, leurs pensions, leurs privilèges, etc…. On devrait les limiter à 2 mandats seulement, alors ils n’auraient peut-être pas le temps de se positionner en futurs parasites de nos impôts. On constate également que beaucoup trop de sous-ministres se sont vendus à leur maîtres.
Comment comprendre ces blogueurs qui acceptent et essaient de justifier si ce n’est qu’une incartade de son gouvernement et ses représentants! Bleu, rouge, vert , qu’importe!
Bye
« A Mario Goyette et Georges Paquet.
Nous sommes des blogeurs engagés.L’air estrien en est possiblement la cause ! » Claire Thibodeau
Sans vouloir vous contredire, les %&//? de cotes avec des noms à consonnance anglaise du relief estrien que j’ai dû escalader à pied ou à vélo durant toute mon enfance n’ont sûrement pas nui non plus.
» pas dû nuire non plus » Ah la langue française… de nos cantons.
Le texte, encore une fois fourni par M. Martin Lavoie sur la SOQUIP, est révélateur. Ces Néo-conservateurs ont trahit les intérêts fondamentaux du Québec en les donnant aux capitalistes de mauvais alois.
Nous avions les deux mains sur le volant et sur les coffres de l’Etat. Ces crapules nous ont dépossédés de notre avenir énergétique assurée pour le confier aux appéties voraces, insatiables des orgres sans conscience sociale.
Nous aurions pu dormir sur nos deux oreilles jusqu’à la fin des temps. Désormais nous devrons danser à la musique des caisses enregistreuses de multinationales de l’énergie.
Hier, j’ai entendu que les fournisseurs de sevices n’étaient pas tenus par la loi de fournir des factures en papier à leurs clients. Désomais, des factures électroniques feront l’affaire. Il sera désormais difficile de contester la justesse d’une facture sans preuve à l’appui. Tous n’ont pas d’ordinateurs et tous n’ont pas d’imprimantes. Où est la Loi sur la protection des consommateurs dans ce dossier?
Cela est un exemple de ce qui nous pend au bout du nez. Plus de preuve tangible d’une erreur ou d’une fraude. Surveillez vos factures de consommation d’énergie désomais. Si vous exigez une facture en papier, vous devrez payer un surplus. C’est-ty pas beau le capitalisme sauvage?
Québec sait se faire flouer.
L’air estrien m’a fait perdre comme Mario Goyette mon orthographe.
Je rectifie ( blogueur et non blogeur)
< < les fournisseurs de sevices >> 🙁
On aura compris que je voulais dire services. 🙂
Le texte que nous fournit Martin Lavoie est basique, en ce sens qu’il ne fait pas que fournir des arguments solides à la critique de la situation de l’exploration et de l’exploitation des gaz de schistes, mais parce qu’il nous donne aussi une clef pour voir l’avenir à partir de là, soit la régénération de SOQIP, de son existence et de son mandat et partant, des bases sur lesquelles pourrait se fonder une nouvelle révolution tranquille au Québec, dans le prolongement de la maîtrise bien chez soi de nos ressources naturelles.
Parce que le scandale entourant cette exploitation déguisée en exploration des gaz de schistes ne concerne pas que les humeurs autour de personnes se présentant comme des bénévoles, alors que l’on ne peut pas ne pas voir leur intérêt caché, ni non plus les manières employées pour ce faire à l’encontre de citoyens se pensant pourtant propriétaires de leur bien, ni même les arrogances des exploitants niant jusqu’aux possibilités de contamination des nappes phréatiques des citoyens de ces contrées, mais aussi les ridicules avantages que le Québec et ses citoyens en retirent.
À partir de ces constats, il est clair que le capital de sympathie populaire qu’un quelconque personnage pourrait vendre aux pouvoirs en place et aux exploitants compte pour des prunes.
Merci à Martin Lavoie pour ce texte éclairant de Jacques B. Gélinas, un auteur que je respecte énormément.
Cette narration de faits, qui se sont déroulés en catimini pour nous déposséder, explique pourquoi Jacques Parizeau s’était montré si inquiet de la nomination de Caillé à la tête d’Hydro-Québec. J’imagine que celle de Thierry-le-Vandale n’avait rien pour le rassurer non plus, même si on n’en a moins entendu parler.
Démanteler l’État québécois en catimini, livrer nos richesses aux requins de tout acabit en soustrayant le tout du débat public, voilà quel est le véritable agenda de Jean Charest, le pantin de Paul Desmarais. Voilà pourquoi il avait besoin d’avoir les deux mains sur le volant. Pour effectuer sa sale besogne.
Maintenant, il peut compter sur l’aide de Lucien Bouchard, lequel est maintenant devenu un grand ami.
Et dire que Charest s’est autoproclamé « grand bâtisseur » du Québec! On a rarement vu autant d’incompétence concentrée sur un seul homme, dans un seul gouvernement, lequel est en train de saccager non seulement nos outils d’émancipation collective, mais notre environnement et par là même, notre santé.
Je joins ma voix à celle de Jacques B. Gélinas pour réclamer haut et fort un « nouveau René Lévesque »! Version féminine ou masculine, peu importe.
On mentionnait ce jour sur les ondes de Radio-Canada que Monsieur Caillé et Monsieur Bouchard sont des amis intimes de longue date. Comme le disent si bien les Anglais : « scratch my back I will scratch your », passé les enveloppes brunes au PLC, persistent les retours d’ascenceurs. Tout ce qui monte redescend aussi !
On cherchait le relieur, le lucide constructeur de consentement, celui qui donnerait l’apparence du consensus autour des gaz de schiste. Malgré ce qu’on tente de nous faire avaler, la partie est loin d’être gagnée par Monsieur Bouchard.
Malheursement, on constate une fois de plus que l’opportunisme prend le dessus sur des valeurs autres que ce que désirent les Québécois. Quelle mascarade tout ça!
C’est un bien petit milieu les affaires et la politique au Québec. L’impartialité de la gouvernance politique au Québec est bel et bien morte sous le gouvernement Charest. En attendant le départ de Monsieur Charest, nous continuerons impuissants à observer la succession des gâchis les uns après les autres.
Le PLQ inc., c’est ce qui nous gouverne actuellement. Des affairistes!
Quelqu’un disait : organise-toi où tu te feras organiser. Il serait très pressant que la communauté québécoise s’articule et s’organise tout autrement, car notre avenir ne semble pas du tout reluisant : on vend le Québec au rabais, comparable aux pays les plus pauvres du tiers monde, et pourtant, ça se fait ici dans notre face où évolue une population ayant un bon niveau d’éducation. C’est à n’y rien comprendre.
Il y a une violence très insidieuse dans les manières d’agir du gouvernement Charest. Cette non-écoute du gouvernement, la collusion, la corruption, le copinage, etc., tout ça favorise une petite élite au détriment de la santé économique du Québec.
On ajoute par-dessus cette hypocrisie, un discours moralisateur provenant des lucides, nous disant que nous devons nous serrer la ceinture, que nous devons travailler davantage, etc. Ce n’est vraiment pas fort, lorsqu’on voit les contradictions évidentes.
Il faut le rappeler ici : http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/schiste-duplessis-serait-fier-de-nous/4631/
L’exploitation de nous ressources coûtent mille fois moins ici au Québec qu’ailleurs au Canada. Oui, mille fois moins! Il est inadmissible qu’un ministre ait pu accepter ça. C’est de la folie pure! Mettons les choses en perspective : supposez que vous ayez mis, disons, 30 ans à rembourser votre hypothèque, un soir venu votre conjoint revient à la maison et vous annonce que vous n’avez plus de maison! Et vous lui demandez pourquoi? La réponse : la maison a été gagée à la loterie et j’ai perdu ! Comment réagiriez-vous?
Alors, si on veut mener notre population à la faillite, donnons nos ressources naturelles. À la fin, il ne restera plus rien pour notre développement économique.
On ne peut pas faire confiance au corporatisme de nos jours. La ville de Détroit aux États-Unis est un bon exemple. Suivant la crise économique et les innombrables restructurations de leurs industries automobiles, cette ville a vu disparaître tous ses grands centres commerciaux, il n’y a plus que des dépanneurs pour servir la population. 80 000 maisons sont abandonnées. Le taux de chômage est extrêmement élevé. Lorsqu’une maison passe au feu, elle est vidée en deux jours de tout, y compris les fils électriques arrachés des murs pour la revente. Voilà l’exemple d’une population ayant travaillé pendant des décennies pour les industries, lesquelles sont sauvagement laissées à elles-mêmes maintenant, sans presque aucune ressource.
Au Québec, si on ne fait pas attention, on risque une situation similaire un de ces jours. Pour l’instant, on fil tout droit vers la république de bananes, lorsqu’on aura terminé de nous exploiter, on partira, on ne dépolluera pas, vous pouvez en êtres convaincus, et on vous laissera là appauvris. À n’en point douter! Le pire dans tout ça, c’est que des gens nés ici au Québec se prêtent bien volontiers à ce jeu obscène de l’exploitation de nos ressources.
Qu’est-ce qu’on peut dire de plus à la fin? « Wake up » comme le disent les Anglais!
Sommes-nous pauvres d’esprit au point de ne pas demander collectivement que ces contrats soient annulés et qu’on renégocie le tout? Non, mais à la fin, qu’est-ce ça prendra aux Québécois pour qu’ils se réveillent et nomment à leur tête un dirigeant avec une colonne vertébrale, capable au minimum de négocier de bons contrats?
Je viens de voir la bande-annonce d’un documentaire sur Gérald Godin qui sortira bientôt.. on se croirait en 2011. Le parti libéral n’a pas amélioré son image depuis… du pareil au même ! Ce film sera à voir absolument !
http://www.godin-lefilm.com/
Bonjour Mme Legault,
Félicitations pour cette autre chronique ; même si ça ne fait pas l’affaire du gars d’Ottawa ; qui veut seulement provoquer. Faut croire qu’il n’a rien à dire de constructif !
Il devrait pour être crédible adopter l’attitude de M.Perrier qui dit au moins qu ‘il veut… savoir… voir… et… toucher la plaie.
Il a raison aussi de dire qu’il y a : « un épais glaçage à saveur de diatribe anti-libérale. » Mais à qui la faute, si le ministre Arcand en est rendu à s’en prendre aux pétrolières tout comme Washington, d’ailleurs ?
… « Une levée de boucliers trop émotive » ? Nous comptons donc sur lui pour nous éclairer puisque cela prend plus de rationalité !
En attendant – en plus de lectures ou visionnements (Infoman, gasland et autres) sur le sujet – le livre de Normand Mousseau pourrait permettre d’y voir plus clair. Il est professeur de physique et spécialiste des questions énergétiques à l’Université de Montréal.
Bonne journée,
Jean-Renaud Dubois, Sainte-Adèle
N.B.
J’ai eu l’opportunité de l’écouter à la SRC en décembre dernier, et je me suis retrouvé, tout à coup, très loin de ce débat essentiel ; mais plutôt les deux pieds bien encrés dans la terre riche et si productive du bas Saint-Laurent, de St-Denis sur le Richelieu et autres lieux qui ressemblent tant à ceux de mon enfance.
Pierre Bellefeuille, vous avez tout à fait raison. La petite clique des gaz de schiste, acoquinée avec le gouvernement libéral (et son cercle de « lucides »), agit avec nous comme si nous étions un peuple du tiers-monde. Alors qu’ils s’enrichissent de façon éhontée sur notre dos en pillant notre territoire, nous nous comportons comme un pays sous-développé. La mondialisation aura été pour nous la tiersmondialisation.
Il va falloir que nous réagissions et vite!
Je suis désolé, je réédite ici, car j’ai laissé passer de trop grosses fautes, rendant difficile le sens, c’est ce qui arrive lorsqu’on reformule constamment à la volée :
Il y a une violence très insidieuse dans les manières d’agir du gouvernement Charest. Cette non-écoute du gouvernement, la collusion, la corruption, le copinage, etc., tout ça favorise une petite élite au détriment de la santé économique du Québec.
On ajoute par-dessus cette hypocrisie, un discours moralisateur provenant des lucides, nous disant que nous devons nous serrer la ceinture, que nous devons travailler davantage, etc. Ce n’est vraiment pas fort, lorsqu’on voit les contradictions évidentes.
Il faut le rappeler ici : www2.lactualite.com/…/4631
L’exploitation de nos ressources coûtent mille fois moins ici au Québec qu’ailleurs au Canada. Oui, mille fois moins! Il est inadmissible qu’un ministre ait pu accepter ça. C’est de la folie pure! Mettons les choses en perspective : supposez que vous ayez mis, disons, 30 ans à rembourser votre hypothèque, un soir venu votre conjoint revient à la maison et vous annonce que vous n’avez plus de maison! Et vous lui demandez pourquoi? La réponse : la maison a été gagée à la loterie et j’ai perdu ! Comment réagiriez-vous?
Alors, si on veut mener notre population à la faillite, donnons nos ressources naturelles. À la fin, il ne restera plus rien pour notre développement économique.
On ne peut pas faire confiance au corporatisme de nos jours. La ville de Détroit aux États-Unis est un bon exemple. Suivant la crise économique et les innombrables restructurations de leurs industries automobiles, cette ville a vu disparaître tous ses grands centres commerciaux, il n’y a plus que des dépanneurs pour servir la population. 80 000 maisons sont abandonnées. Le taux de chômage est extrêmement élevé. Lorsqu’une maison passe au feu, elle est vidée en deux jours de tout, y compris les fils électriques arrachés des murs pour la revente. Voilà l’exemple d’une population ayant travaillé pendant des décennies pour les industries, laquelle est sauvagement laissée à elles-même maintenant, sans presque aucune ressource.
Au Québec, si on ne fait pas attention, on risque une situation similaire un de ces jours. Pour l’instant, on va tout droit vers la république de bananes, lorsqu’on aura terminé de nous exploiter, on partira, on ne dépolluera pas, vous pouvez en êtres convaincus, et on nous laissera là appauvris. À n’en point douter! Le pire dans tout ça, c’est que des gens nés ici au Québec se prêtent bien volontiers à ce jeu obscène de l’exploitation de nos ressources.
Qu’est-ce qu’on peut dire de plus à la fin? « Wake up » comme le disent les Anglais!
Sommes-nous pauvres d’esprit au point de ne pas demander collectivement que ces contrats soient annulés et qu’on renégocie le tout? Non, mais à la fin, qu’est-ce ça prendra aux Québécois pour qu’ils se réveillent et nomment à leur tête un dirigeant avec une colonne vertébrale, capable au minimum de négocier de bons contrats?
Talisman Energy fait des affaires au Soudan (Darfour) dont le régime militaire financé par l’industrie pétrolière est responsable du génocide de 2 millions de personnes sans compter l’esclavage à grande échelle.
M Bouchard devrait s’en tenir loin et nous aussi, avec nos fonds de pension.
Quelque chose m’échappe ici…
Voici. Bien que cela puisse paraître très cynique de ma part, je ne comprends absolument pas pourquoi de « vils exploiteurs capitalistes » tels que le seraient les pétroliers et gaziers nord-américains voudraient – en toute connaissance de cause – détruire leur propre environnement.
Que ces affamés du profit aillent polluer ailleurs que dans leur cour me semblerait plus sensé. Pas correct, évidemment, mais au moins plus logique. Alors, pourquoi seraient-ils déjà en train de ravager l’environnement là où eux-mêmes résident? Seraient-ils à ce point avides de dollars qu’ils iraient jusqu’à sciemment se couper volontairement l’herbe sous le pied, à s’asphyxier ainsi que leurs proches pourvu qu’ils puissent empocher gros?
N’y a-t-il pas quelque chose qui cloche terriblement ici?
Et puis, ce gaz merdique, compte tenu de tous les dommages « collatéraux » qu’il occasionnerait (si on en croit diverses sources), y a-t-il vraiment un si gros marché pour une telle pestilence? Qui? Où? Pourquoi?
Plutôt que d’investir des sommes collossales dans pareille saleté, ne pourrait-on à la place investir dans autre chose? Dans l’hydro-électricité, dans l’énergie solaire, dans l’éolien, dans de la recherche en vue d’identifier d’autres formes énergétiques socialement acceptables?
Il doit bien y avoir des possibilités de profits faramineux qui puissent être tirés de sources écologiquement correctes, tout autant que de sources nocives, non?
Alors pourquoi opter pour une énergie qui serait toxique quand on pourrait tout aussi bien aller du côté du propre – et empocher probablement autant, sinon même davantage si on considère l’élimination du risque de mirobolantes poursuites futures devant les tribunaux pour cause d’empoisonnement massif de l’environnement et des populations?
Comme je l’écrivais en début de commentaire, quelque chose m’échappe ici.
Ceux qui croient que l’arrivée de Lucien Bouchard est bénéfique dans l’état actuel des choses, tant mieux pour vous. J’y vois encore une fois l’aboutissement d’une suite de gaffes irréparables qui vont se conclure encore une fois par un recul acrobatique de la part de notre légendaire escargot à l’ail de schiste.
@ Monsieur Perrier
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«Il doit bien y avoir des possibilités de profits faramineux qui puissent être tirés de sources écologiquement correctes, tout autant que de sources nocives, non?»
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Oui, il y a une multitude de possibilités, voici des liens que j’ai récemment publiés ailleurs sur voir.ca :
1 – Photovoltaïque jusqu’à 40 % performant que ce qui s’était fait jusqu’à maintenant, une percée majeure par une entreprise d’ici :
http://www.cyriumtechnologies.com/
2- Les 100 technologies vertes ayant le plus d’avenir :
http://www.peswiki.com/index.php/Congress:Top_100_Technologies_–_RD
Une petite liste que plusieurs connaissent :
1- Éolienne, actuellement le plus grand producteur mondial est la Chine ;
2- Photovoltaïque, toujours la Chine étant le plus grand producteur mondial ;
3- Marée motrice ;
4- Géothermie ;
5- Les micros ondes, on peut faire voler des avions en rechargeant les piles par micro-ondes, un procédé basé sur les découvertes de Tesla, un grand génie ;
6- Variation de pression atmosphérique : un ingénieur sur la côte ouest des États-Unis a plongé un large conduit jusqu’à 300 mètres de profondeur dans l’Océan, et à la surface sur la rive, étant donné la différence de température et de pression atmosphérique, une vapeur sous forte pression jaillissait, permettant d’activer une turbine produisant 1 mégawatt.
7- Etc.
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« Alors, pourquoi opter pour une énergie qui serait toxique quand on pourrait tout aussi bien aller du côté du propre »
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On peut poser la même question pour le moteur-roue, pour la voiture électrique mise au rancart par GM à la fin des années 1990, à ce sujet consulter le documentaire «Who killed the electric car». C’est le lobby de l’automobile et du pétrole qui contrôle actuellement les brevets des piles au lithium haut rendement. Ne croyez pas les chiffres avancés par l’industrie lorsqu’on mentionne une autonomie de 180 km tout au plus, car les piles les plus perfectionnées permettent une autonomie de charge de plus de 350 km. Lorsqu’on fait ça, on vous leurre pour justifier l’emploi de la voiture à essence, laquelle repose sur une vaste structure de distribution qui serait trop coûteuse et lente à modifier en profondeur pour répondre à un nouveau mode de vie plus vert. C’est donc la vieille industrie qui nous impose ses méthodes.
Malgré la crise économique et la restructuration imposée à l’industrie automobile aux États-Unis, je voyais récemment une publicité d’Oldsmobile où on annonçait une voiture à 550 chevaux. Facile à comprendre! On doit vendre du pétrole.
Tout se résume aux lobbys, à qui contrôle quoi , aux grands regroupements d’investisseurs internationaux décidant où la production doit se faire et quoi on produit.
La concentration, oligarchie, dans plus de 300 secteurs d’activités économiques sur 500 est telle que ces presque monopoles peuvent se permettre de faire la pluie et le beau temps comme bon leur semble. Ils sont partout, mines, banques privées, assurances, transport, énergie, pharmaceutique, etc. Leurs placements sont solides et diversifiés.
Par exemple, la compagnie Philips international, plus connue dans le domaine de l’électronique, comptait 900 000 employés à travers le monde dans les années 1990. Son chiffre d’affaires annuel dépassait les 600 milliards de dollars et égalait le produit national brut du Canada. Ils ont des parts dans les secteurs pharmaceutiques, le pétrole, etc. Ce n’est l’exemple que d’une entreprise très puissante parmi d’autres. Nous ne parlerons pas ici du complexe militaro-industriel, car ce serait trop long. En fin, vous avez compris.
Si nous désirons un changement profond de paradigme technologique vers les énergies vertes, la population devra demander à nos gouvernements de créer les entreprises désirées et de les nationaliser. On ne peut pas s’attendre du privé qu’ils servent l’intérêt général dans ce dossier. C’est Léo-Paul Lauzon dans son livre «Contes et comptes du prof Lauzon» qui nous fait prendre conscience des iniquités qu’ont produites les trop nombreuses dénationalisations au Québec et au Canada.
Plus récemment, c’est Monsieur Castongay, avec son idée d’imposer les REER, qui mentionnait qu’il n’était pas bon de tout investir dans la Caisse de dépôt et placement du Québec, justifiant que ce n’était pas bon pour la compétitivité. Cette Caisse au Québec a justement été créée par des Québécois pour des Québécois, et dès sa création dans les années 1960 on l’a fortement critiquée, car le privé partout au Canada avait peur que ça devienne un outil trop puissant dans les mains des Québécois. C’est justement la Caisse qui pourrait servir de levier pour le développement du virage vert.
Si on écoutait le langage de la compétitivité dont Monsieur Castongay parle, on diminuerait l’efficacité de la Caisse, la compétitivité se situant au niveau de la mondialisation favoriserait toujours le privé et quelques élites, nous perdrions ainsi un de nos meilleurs outils de développement économique que le Québec a pu mettre en place. Monsieur Castongay n’a-t-il pas les mains liées dans quelques sociétés privées d’investissement? Quelqu’un peut-il répondre à cette question?
Dans le contexte qui prévaut, où on peut semble-t-il acheter qui on veut avec des enveloppes brunes, où le copinage et la collusion foisonnent, où les scandales financiers se succèdent les uns après les autres, il devient très difficile de savoir à qui faire confiance. Qui gouverne vraiment ici au Québec? Qui coordonnera les changements profonds à venir? On voit bien ce qui se passe dans une ville lorsqu’il n’y a pas de plan intégré d’urbanisme, le développement de la ville se fait de manière complètement chaotique. Concernant l’exploitation et le développement des énergies vertes, ça nous prendra un organisme indépendant et incorruptible, si ça peut exister.
Merci beaucoup Monsieur Bellefeuille pour contribuer à éclairer notre lanterne…
N’empêche que je bute encore – et surtout – sur le fait que ceux-là même qui veulent exploiter une source d’énergie si peu avenante, dangereuse à maints égards à ce qu’il semble, seraient malgré tout disposés à le faire dans leur propre cour. Pas seulement ailleurs, loin de leurs fenêtres, à des lieues de leurs proches, mais à deux pas de là où ils habitent.
Je le répète: quelque chose m’échappe dans tout ça!
Deux mouvements sont à surveiller autour des derniers développements.
1- D’après La Presse et TVA, le mouvement Legault s’essoufflerait encore que les difficultés rencontrés par F.Legault l’obligerait à recruter autour seulement d’une dizaine de nouvelles figures présumées, d’anciens députés adéquistes de la vague 2007 tout comme de possibles discussions pourraient se dérouler entre l’ADQ et Legault. En comprenant que Legault ferait tout pour ne pas finir avec rien dans les mains quant à son projet, à la limite, il pourrait se joindre à l’ADQ s’il ne peut prendre la tête du parti adéquiste. Le texte de La Presse est un peu confus, explique néanmoins que la résurgence adéquiste à Québec pourrait contraindre Legault à joindre le parti d’une manière ou d’une autre.
Ce qui signifie que Legault s’il reste crédible malgré l’absence de ce nouveau parti envisagé pourrait contribuer à faire rayonner l’ADQ davantage que selon les sondages actuels.
2- le nombre important de membres libéraux associés il y a peu au gouvernement qui a joints l’industrie gazière réduit le lien faible qui existerait entre le lobby de l’industrie du gaz et le gouvernement Charest. Talisman qui paie le futur travail de L.Bouchard comme président de lobby comme d’autres compagnies gazières est en étroite relation on s’en doute avec des ministres libéraux. Ce qui laisse sous entendre aussi un rapport plutôt amical entre L.Bouchard et J.J.Charest au point en mettant tout à fait le point sur le i, que Bouchard est prêt à dépanner un gouvernement très impopulaire en risquant de confondre les rôles soit d’entretenir la confusion quant à un individu qui est président de lobby qui il y a si peu de temps était premier ministre!
Preuve que l’éthique dans l’absence d’une commission d’enquête sur la collusion et par ce jeu de chaises musicales entre l’industrie et le gouvernement reste absolument le grave problème no1 du gouvernement libéral. Les nombreux collecteurs de fond libéraux ne font que signifier ceci aux citoyens: les Québécois ne sont que des petits salariés justes bons à payer taxes et impôts afin que les entrepreneurs jouissent du banquet libéral comme le président de Balcorp en fait rappel.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201101/28/01-4364788-jean-charest-et-baljit-chadha-une-proximite-qui-preoccupe-lopposition.php
J’ai mentionné Cyrium plus haut, je dois préciser que le gain en énergie est de 40% supérieur par rapport aux générations précédentes de cellules photovoltaïques. C’est vraiment une percée majeure, et ce grâce aux nanotechnologies.
< < Je le répète: quelque chose m'échappe dans tout ça! >> M. Perrier
Serait-il crédible que nos fameux Québécois, soit disant propriétaires des compagnies présumément québécoises, soient en réalité des hommes de pailles chargés de nous leurer?
Serait-il crédible que les vrais propriétaires se trouvent à Calgary et à Houston, donc loin de la polution de nos arrières cours et terres arables?
Comment expliquer que l’on ne parle plus de la québécitude des compagnies exploratrices?
Les capitalistes ne sont pas toujours intelligents et prévoyants.
Il serait plus intelligent d’investir dans les sources d’énergies d’avenir. Plus intelligent de s’associer aux chercheurs et trouveurs de nouvelles énergies. Peut-être que les gens qui fréquentent le haut du pavé ne sont pas intéressés à faire de la place à des gens qui ne sont pas membres du club. Je spécule.
Comme vous dites si bien, quelque chose nous échappe, car la logique n’est pas respectée. Il va dans l’intérêt de tous que les nouvelles énergies remplacent les anciennes. Alors pourquoi toutes ces embrouilles qui défient l’entendement?
Pour le moment, la réponse qui s’impose est la bêtise et la cupidité.
La géothermie, mon dada, est accessible à tous les pays de la planète. On creuse, on branche, on pèse sul piton et ça marche : chaleur ou air climatisée.
En Suède, encore elle, on construit des maisons tellement efficaces au point de vue énergétique que la chaleur dégagée par trois adultes en santé suffit à maintenir une température agréable jusqu’à un certain degré de froidure extérieur. Imaginez les économies d’énergies réalisées sous nos climats.
Dans ce dossier de l’énergie quelque chose échappe à un esprit rationel non initié aux arcanes des gens de pouvoirs. On ne peut que s’interroger sur la bonne volonté, l’honnêteté de ceux qui font obstacle à toutes ces solutions en apparence tellement évidentes.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201101/28/01-4364979-legault-a-perdu-son-elan.php
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201011/15/01-4342877-un-autre-liberal-dans-lindustrie-du-gaz.php
Deux autres liens sur le sujet et sa périphérie.
Autour de la nomination de L.Bouchard, la voie de la chaise musicale, on peut finir par penser que les gens de la classe politique se parlent trop entre eux. À un point tel qu’ils en compromettent l’équilibre de ce que doit être la démocratie.
Je ferai remarque nécessaire ici que le mot de passe anti spam commence à être lourd dans Voir. Plus que jamais, nous devons sauvegarder nos textes éphémères non voués à la postérité pas seulement à cause du bug ou de la panne d’électricité soudaine. Il faut protéger nos messages avec nos hyperliens compris parce qu’on pourrait rater notre envoi à cause de l’anti spam qu’on pourrait mal transcrire au moment de l’envoi. Page Publique reçoit moins de réactions en rapport avec la présence du ReCaptcha anti spam ce qui semble évident.
Peut être que VOIR devra envisager de MODIFIER son site web et de changer de logiciel complet pour les tribunes de forums réactions.
La situation actuelle commence à être lourde.
Je sais que les gestionnaire du site n’apprécient pas que l’on parle des problèmes du Captcha sur le forum. Je serai donc très bref. 🙂
Lorsque je ne suis pas convaincu de mon habileté à le déchiffrer, j’en réclame un ou des autres en cliquant sur le symbole des deux flêches qui se court après, au dessus du haut-parleur…
J’espère avoir été utile.
Il faut ressusciter la SOQUIP, et lui donner des dents et des fonds pour un développement rentable du secteur pétrolier au Québec.
Merci, Serge Gingras.
Bonjour,
Merci à Martin Lavoie pour ce texte de Jacques B. Gélinas (29 novembre 2010).
@M.Perrier
Comme vous êtes un des seuls semble-t-il a encore chercher « toute la vérité », votre interrogation est d’autant méritoire ; sachant surtout que la fibre partisane – autant péquiste que Lébérale – est difficile à mettre de côté.
Si ces étroits rapports (incestueux?) entre le PLQ et les entrepreneurs (presque de la la collusion) était le fait de QS ou de l’ADQ ou du PQ, il y aurait diatribe de la part du PLQ, non?
….. « N’empêche que je bute encore – et surtout – sur le fait que ceux-là même qui veulent exploiter une source d’énergie si peu avenante, dangereuse à maints égards à ce qu’il semble, seraient malgré tout disposés à le faire dans leur propre cour. » dites-vous.
En relisant ce commentaire je vois que votre pensée évolue…
Votre dernière interrogation est tout à fait justifiée. Il vous reste plus qu’à découvrir qui contrôle ces compagnies et « bingo » vous aurez en main le portrait complet ! Donc, la réponse dépend de vous.
Je vous dirais bien où trouver ces informations, mais je préfère vous laisser la ligne à pêche que vous fournir le poisson.
Bonne journée,
JRD
Un comic (bd), sur Lucien Bouchard à voir!
http://www.vigile.net/Ah-sacre-Lulu
Merci bien, M. Dubois, de vous intéresser à ce que j’écris…
J’ose toutefois vivement espérer ne pas être « un des seuls » à désirer découvrir « toute la vérité », comme vous le faites valoir.
Et puis, en ce qui concerne cette « fibre partisane » à laquelle vous faites bizarrement allusion, laquelle fibre serait « difficile à mettre de côté » à votre avis, je dois avouer ne pas voir en quoi cela pourrait me concerner. À moins que le fait d’être non-souverainiste (pour un bon bagage de raisons personnelles et réfléchies) entacherait je-ne-sais-trop-comment la pertinence d’interrogations relatives à une exploitation gazière décriée comme étant terriblement nocive pour l’environnement et les populations avoisinantes.
Par ailleurs, bien que vous estimiez que ma « pensée évolue », je peux vous assurer qu’il n’en est rien. Mon sens critique est constamment aux aguets et ne connait aucune couleur politique ou mode sociétal. De tous côtés, on trouve du bon et du mauvais.
D’où il résulte que ni je n’appuie de facto ce qu’un camp prétend (sous prétexte que je serais moi-même de ce camp), ni je rejette systématiquement ce que dit un autre camp (du fait que je n’en fais pas partie).
J’essaie de garder un esprit ouvert.
Enfin, pour revenir à ce gaz de la discorde, je réitère que je trouve tout de même assez étonnant le fait que ceux qui s’affairent déjà à son exploitation le fasse sous leurs propres fenêtres, dans leur cour et là où vivent leurs proches. Pourquoi?
S’agit-il d’imbéciles tellement obnubilés par l’appat du gain qu’ils sont tout disposés à se rendre eux-mêmes malades pour toucher un magot qu’ils espèrent possiblement faramineux? Ne pourraient-ils pas plutôt plancher plus constructivement sur le développement d’autres sources énergétiques plus correctes et propres, et néanmoins tout aussi lucratives pour eux, considérant leur apparente avidité?
Voilà ce qui m’échappe dans tout ça: pourquoi creuser ici alors que l’on pourrait creuser à l’autre bout du monde ou, beaucoup mieux encore, développer quelque chose d’écologiquement acceptable.
Ce sera véritablement captivant d’entendre ce que Lucien Bouchard aura à dire lorsqu’il entreprendra de s’exprimer sur la question…
chassez le naturel, il revient au galop:
http://www.ledevoir.com/galeries-photos/les-caricatures-de-garnotte
Merci pour les caricatures. 🙂 Ça fait toujours du bien.
@ Pierre Bouchard: je n’aime pas le début de cette vidéo, où l’on voit une cible sur Charest et entend une balle claquer. Avec ce qui vient d’arriver aux EU, il y a des limites à ne pas franchir.
Je rejette!