Y aura-t-il ou non des élections fédérales ce printemps?
Seule une chose semble évidente: malgré tous ses hauts cris à l'effet qu'il n'en veut pas… Stephen Harper ne détesterait pas trop pouvoir tenter à nouveau d'aller se chercher sa sacro-sainte majorité…
Pourtant, une élection ce printemps risquerait fort pour les conservateurs de se transformer en cadeau empoisonné.
Dans la mesure où le Parti conservateur du Canada, depuis sa prise de pouvoir en janvier 2006, continue de faire du sur-place dans les sondages, si le premier ministre devait se taper ce printemps une autre victoire minoritaire, cela risquerait fort de provoquer une sérieuse chute de dominos au Parti libéral du Canada.
En tout premier lieu, le «domino» de la chefferie tomberait.
En effet, comment imaginer des Libéraux désireux dans un tel cas de conserver Michael Ignatieff comme chef? Il serait même encore plus probable que ce dernier quitte de son propre chef, si je puis dire, sans même que le parti ait à lui montrer la porte…
Et qui serait son successeur? Qui sait pour le moment.
Mais pour M. Harper, le risque serait alors de faire face à un nouveau chef libéral potentiellement plus «efficace» que les Ignatieff, Dion et Martin.
Autre risque:fort de son exploit d'avoir «uni» la droite au fédéral en fusionnant l'Alliance canadienne et le Parti progressiste-conservateur, Harper pourrait également se retrouver face à un nouveau chef libéral plus pragmatique et donc, plus ouvert à une possible coalition avec le NPD que ne l'est Iggy…
Évidemment, ce ne sont là que des hypothèses.
Mais elles illustrent bien ce bon vieux proverbe anglais: «be careful what you wish for, you just might get it»!
Ou, si vous préférez: «soyez prudent lorsque vous souhaitez quelque chose, car ça pourrait bien se réaliser»…
Le seul candidat à la direction qui me sourit, mais pas au point de voter pour les Libéraux, est Bob Rae. Cela dit, les instances du parti le craignent comme la peste : pas assez maléable. Trop d’expérience du pouvoir, donc moins perméable aux tentatives de manipulation de la part des gens de coulisses. Tout le monde n’est pas comme Jean Charest, qui lui sait de quel côté son pain est beurré.
Je crains les résultats des prochaines élections fédérales. Les Conservateurs sont d’habiles stratèges. Ils savent comment diviser et exploiter la faille.
Timeo conservateuro… 🙂
Bonjour
L’un d’eux, Ignatieff est d’une autre époque, malheureusement pour lui, on a inventé le cinéma, le muet lui aurait peut-être sourit malgré tout.
L’autre, Harper avec son agenda caché, poursuit sur la même trajectoire de Georges W. Bush, incapable de plaire aux canadiens majoritairement malgré la faiblesse de l’autre.
Ce qui me fait dire que si les deux sautaient en bas d’un édifice en même temps, lequel toucherait le sol le premier d’après vous?
C’est pas grave, on s’en fout.
Les égyptiens ont inventé les pyramides, les canadiens la politique du pire.
Ce qui me fait dire que si les deux sautaient en bas d’un édifice en même temps, lequel toucherait le sol le premier d’après vous? – Goyette
Ils arriveraient ensemble… Me semble…
En laissant tomber simultanément des objets de poids, de formes ou de volumes très différents, par exemple une balle de mousse et une bille de métal de même diamètre, depuis une hauteur d’homme, on peut penser qu’il y a égalité des vitesses de chute[2]. Mais quand la hauteur de chute est plus grande, des différences perceptibles apparaissent, du fait des frottements de l’air. Galilée sera le premier à comprendre que c’en est la seule cause.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gravitation
Sauf si Harper et Ignatieff se lancent en bas de la Cour suprême chacun de leur côté, le calcul est inexact étant donné qu’elle penche toujours du côté d’Ottawa.
Oui c’est sur, le frottement de l’air affecte la chute… Les parachutes ne fonctionneraient pas sinon…
Mais pour des objets de tailles et de formes similaires, mais pas necesairement de meme densite, ils arrivent a peu pres au meme moment. Ils en avaient fait la demonstration sur la lune…
http://www.youtube.com/watch?v=5C5_dOEyAfk
M. Gingras..Bob Rae ne passera jamais en Ontario..la mémoire est longue pour ceux qui se sont fait faire la passe..EX..les commandites ici.
Je préfère la science au sarcasmes, soit-dit en passant…
Un nouveau chef libéral si échec d’Ignatief?
Justin Trudeau! Encore trop jeune, je crois.
La coalition pourrait intéresser Ignatief en fin d’élection si forcé par de mauvais sondages et pourrait contre toute attente défendre une coalition PLC-NPD tout en tentant d’ignorer le Bloc en faisant référence à la coalition gouvernementale conservatrice-libérale actuelle de David Cameron en Grande Bretagne.
OBSERVATION GÉNÉRALE SELON UNE PRÉ ÉLECTION FÉDÉRALE SURTOUT AU QUÉBEC
Une élection fédérale à moins qu’elle ne soit pleine de rebondissements ce printemps risque de produire un taux d’abstention important au Québec, au Canada. Le projet conservateur reste mobilisant surtout pour l’Ouest des prairies et des rocheuses moindrement en Colombie britannique et en Ontario malgré certaines nouvelles apparences.
Le Parti Libéral d’Ignatief ne soulève pas non plus. Le NPD fait du surplace, balance entre 25 et 40 sièges jamais plus.
Au Québec.
le Bloc devenue police d’assurance des Québécois devant Ottawa risque aussi de rencontrer du sable dans son engrenage. Le Bloc étant bloqué souvent dans la région de Québec, comme dans le Montréal centre allophone, il est fragile face aux libéraux.
D’après les sondages pour le Québec, si les libéraux font une contre performance à l’élection de par l’étrange répulsion que suscite Ignatief autour de lui, le NPD pour le malheur des libéraux pourrait surprise possible faire deux nouveaux gains contrairement au Canada ou rien ne va. Les conservateurs eux ne semblent pas pouvoir sortir de la région de la capitale à moins qu’à deux semaines de l’élection, afin d’éviter d’être battus par les bloquistes, ils ne sortent le lapin d’une contribution fédérale pour le nouveau colisée. Scénario prévisible pour que les conservateurs se maintiennent au Québec!
Le Bloc pourrait risquer de perdre peut être cinq ou dix sièges si ses discours de raison d’être ne sont pas dynamiquement articulés puisque le parti ne peut aspirer au pouvoir, c’est le point négatif récurrent du Bloc que Duceppe a généralement réussi à légitimer. C’est que selon Léger marketing, le Bloc ne fait souvent pas mieux que le PQ afin d’atteindre au moins 50% et plus de l’électorat francophone. Le Bloc à 36% de suffrages rejoindrait 43 ou 44% des francophones. Le Bloc est toujours menacé par des retournements possibles, un succès relatif des libéraux pourrait lui faire mal à Montréal. La relative popularité étonnamment de J.Lawton et de T.Mulclair qui existerait davantage qu’avant chez les jeunes francophones québécois n’est pas sans susciter un début d’inquiétudes à considérer pour le parti de Duceppe. Effet d’influence Québec Solidaire relativement bénéfique pour le NPD? On verra bien si le possible succès néodémocrate par de nouveaux gains au Québec est essentiellement conditionnel à un crash complet du Parti Libéral d’Ignatief plus qu’à un essoufflement partiel du Bloc.
Le cours de l’élection fédérale à venir est très important c’est lui qui créé les basculements et qui influence également le taux d’abstention électorale. Sans jamais oublier que seulement 30% des citoyens au mieux sont intéressés par l’administration du pays, la politique quoi. C’est triste mais c’est comme ça.
Le gros Coderre y’é parfait ! Ou, il serait parfait s’il n’avait pas dit, quand il a démissionné comme adjoint québécois, que l’Ontario dirigeait M. Ignatieff qui dirigeait le PLC.
M. Coderre est très populaire, assez pour avoir sa caricature animée à Gérard D. Laflaque, ce qui n’est pas rien. Il est nationaliste québécois et aussi, nationaliste canadien « le double nationalisme » à défaut de la double nationalité, même si elle nous a été donnée par la Chambre des communes d’Ottawa le 27 novembre 2006 a voté pour:
«Que cette Chambre reconnaisse que les Québécois forment une nation au sein d’un Canada uni. » En anglais: «[…] That the Québécois form a nation within a united Canada. Ça nous accordait automatiquement une double nationalité : québécoise et canadienne.
Coderre est tout à fait inconnu hors Québec.
Dans les arrières des comités PC on donne 50-50 la chance d ‘élections au printemps..pas encore chose faite. Cela de la bouche d’ un voisin qui espère se représenter aux prochaines élections.
L’histoire politique du Canada nous a trop montré les revirements dont sont capables les chefs de partis fédéraux que sont les libéraux et les conservateurs pour que l’opinion publique puisse se fier à leurs discours sans esprit critique. Par exemple, sur le très épineux dossier du traité de libre échange global avec les États-Unis, chacun de ces deux partis a eu tour à tour des positions diamétralement opposées. À une époque pas très lointaine, les conservateurs y étaient fermement opposés tandis que les libéraux en faisaient la promotion. Puis, ce fut l’inverse avec les conservateurs qui en firent leur cheval de bataille pendant que les libéraux rechignaient.
En somme, malgré que le formalisme continue à nous faire voir dans ces deux partis des entités bien distinctes aux projets spécifiques et opposés, la réalité politique nous montre des partis canadiens qui ressemblent en fait comme des frères à leurs pendants américains démocrates et républicains, les lignes de partis passant dans un cas comme dans l’autre au sein même des membres de chacun de ces deux partis plutôt que comme une ligne de démarcation bien nette entre eux comme entité. Le mélange rouge et bleu nous donne un parti violet bien qu’il y ait en principe un rouge et un bleu.
Alors, pas étonnant dans ces conditions que la dite opposition ait du mal à s’orienter et encore davantage, l’opinion publique qui pense peut-être qu’une guéguerre de petits chefs compte pour peu au final pour clarifier le tout.
< < M. Gingras..Bob Rae ne passera jamais en Ontario..la mémoire est longue pour ceux qui se sont fait faire la passe..EX..les commandites ici. >> F. Langlois
Je suis bien d’accord. Bob Rae a eu le courage de se conduire en Chef d’Etat en prenant des décisions impopulaires qui s’imposaient à la suite des dégats laissés par les administrations précédentes. On ne lui a pas pardonné. On l’aurait préféré partisant, il s’est montré responsable. Ça ne pardonne pas. L’Histoire lui donnera sans doute raison. Ça lui fera une belle jambe…
Chaque fois que je vois ou entrevois l’incontournable «gros Coderre», je trouve qu’il est la caricature dérisoire de sa propre caricature. Tout cela est une question de degés. Et je ne vais pas m’embarquer dans les aspects épistémologiques et philosophiques d’un tel phénomène, basé sur le calcul maniaque des degrés.
Coderre n’est rien d’autre qu’une pochade (dans le sens pictural et dans le sens littéraire du terme), bien appuyée par la mère Bazzo (qui, elle-même, sombre de plus en plus dans le ridicule le plus absolu) et par quelques rigolos.
JSB
L’amitié Bazzo-Coderre est pour le moins singulière.
Bizarre.
L’empire égyptien nous a donné les pyramides, Jean Charest continue d’empirer en pharaon.
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/le-temps-des-pharaons/
Si élection il y avait, mon ami Harper doit espérer qu’ Ignatieff restera le chef de l’opposition.
Ça lui donnerait possiblement des minutions mais ce n’est pas chose faite.
Je pense que les votes seront éparpillés dans d’autres partis .
Cette situation me paraît logique car voter ( à mon avis conservateur ou libéral) c’est pareil.
Le Québec a Gilles Duceppe à qui l’on prédit à chaque élection de grands désastres.Mais le bloc est solide .
Mon rêve serait que chaque province ait un parti comme le bloc .
Là ce serait vraiment le début des temps nouveaux et le départ des anciens partis.
Ce n’est qu’un rêve mais rêver parfois permet des réalités.
Pourquoi pas ?