Le moins que l'on puisse dire est que le très ambitieux député conservateur Maxime Bernier sait quoi faire pour attirer l'attention sur sa personne. (Même votre humble chroniqueure en parle…)
Nul besoin ici de rappeler ici, entre autres, l'«affaire» des petits gâteaux de Kandahar ou encore, son exclusion du conseil des ministres après la fort gênante «affaire» Couillard.
Cette fois-ci, en entrevue sur les ondes d'une radio de Halifax, le volubile député s'est fendu d'une «opinion» – car c'est bel et bien de cela dont on parle ici- , selon laquelle les Québécois n'auraient pas besoin de la Loi 101 pour protéger le français. La belle affaire.
Bref, à beau dire n'importe quoi, qui donne une entrevue loin de chez-soi…
Et donc, Kid Kodak frappe encore…
Voilà que même des ministres, des chefs de parti et le premier ministre Charest (!) se font prendre au piège d'«argumenter» en réaction sur l'utilité réelle de cette loi adoptée en 1977. C'est là lui prêter vraiment beaucoup d'importance et d'attention. Kid Kodak est vraiment heureux aujourd'hui.
Et si le député Bernier venait un jour à remettre en question la Révolution tranquille – tant qu'à y être (et on ne sait jamais!)-, est-ce que le premier ministre se précipiterait aussi pour lui répondre?…
http://www.ledevoir.com/politique/canada/316265/maxime-bernier-en-remet-contre-la-loi-101
Pourtant, on sait trop bien ce qu'il en est.
Maxime Bernier ambitionne quelque chose. C'est seulement qu'on ne sait pas encore trop quoi…
Pense-t-il sérieusement qu'il pourrait un jour diriger le Parti conservateur du Canada?
Ou lorgne-t-il plutôt éventuellement vers la droite québécoise «provinciale»?
Qui sait? Et franchement…
Quant à son opinion sur la Loi 101, de toute manière, ce qu'il en dit est le point de vue très dominant hors Québec… de même qu'encore aujourd'hui, dans certains milieux anglo-montréalais… de même, tenez, chez son propre chef, lequel, de son époque bénie du Reform Party et de l'Alliance canadienne, n'avait cure de la Loi 101.
S'en surprendre ajourd'hui tient d'un manque assez sidérant de mémoire politique.
Plus intéressant, par contre, est à quel point Maxime Bernier est un magnifique représentant de cette frange de la droite atteinte d'urticaire avancé dès que les mots «intervention étatique», «syndicats» ou «social-démocratie» sont prononcés.
On appelle cette frange «libertarienne», mais elle rappelle aussi beaucoup la droite plus «mainstream» /sic/ des Reagan et Thatcher.
Cette vision, on la connaît, c'est celle qui privilégie l'«initiative individuelle» à l'intervention d'un 'État dont le rôle est d'assurer à tous une égalité des chances tout au moins minimale.
Même chose, alors, pour la préservation du français. À chacun de le faire, n'est-ce pas? Et si on ne le fait pas, c'est que la «loi du marché» linguistique /sic/ en aura voulu autrement, c'est tout…
(Pauvre Maxime Bernier… Si seulement il savait que l'érosion du français se fait depuis des lustres hors Québec, et qu'ici, on peut toujours compter sur la Cour surprême pour l'encourager en affaiblissant constamment la Loi 101, de même que l'inaction des gouvernements du Québec sur ce front depuis 1996… Or, même s'il le savait, de toute évidence, il n'y comprendrait rien du tout…)
À ce compte, on se demande même pourquoi ces défenseurs de l'idéologie de l'«État, c'est ouache!» s'entêtent à vouloir se faire élire dans des parlements dont le boulot principal est d'intervenir dans la gouverne d'une société?
Un peu plus et on les entendra bientôt s'opposer au transport en commun parce que c'est «commun» – ce qui rappelle d'ailleurs le «communisme» (!) -, alors que l'initiative personnelle devrait primer, n'est-ce pas, pour se rendre d'un pont A à un point B…
Bon, c'est évidemment là un brin d'ironie…
Individualisme mon oeil. Qui est pour les gros budgets de la défense? Qui donne des subventions et des rabais fiscaux aux entreprises qui, souvent, ne paient pas leur juste part, sans compter que, si elles sont multinationales, elles utilisent de la comptabilité créative pour faire de l’arbitrage fiscal? Qui est pour les peines de prison plus longues sans trop de libérations conditionnelles? Qui pourrait être en faveur des prisons gérées par le privé? On pourrait continuer et, trop facilement, les mettre en contradiction.
@ En effet…
Est-ce qu’on s’en fout de l’avis de Kid Kodak sur la loi 101?
Pouvons-nous faire un lien entre ce malheureux personnage errant et le parcours de Lucien Bouchard ? Quelle étiquette pourrions-nous leur attribuer ?
Maxime Bernier nous sert un avant-goût « précoce » d’un gouvernement conservateur majoritaire.
Pauvre Maxime Bernier, serait-il à son insue le Clown de service du Parti Conservateur? Il n’en rate jamais une. Il ne se repose jamais.
Pauvre type?
On pourrait peut-être leur coller l’étiquette: Désolé, déjà vendus
M.Bernier est l’équivalent à lui tout seul d’un anti spam ReCaptcha c’est du non intelligible! Quant à la photo, cela se comprend et ne se comprend pas en même temps, comment les femmes peuvent s’intéresser au bout du compte à un type qui dispose certes d’une belle gueule pour la classe féminine mais qui par son sourire nous offre le portrait d’un innocent à en faire peur!
Pour quand pour la classe masculine, le joli portrait d’une séduisante politicienne afin de faire équilibre? Pour moi, peu ragoutante photo que celle ci!
L’ironie servant ici à rappeler qu’un politicien qui marche dans les pas de Ronald Reagan par l’idéologie et aussi par une sorte de glamour ne peut chercher qu’à nous rouler tous dans la farine. Reagan célébré présentement aux É.U selon M.Moore n’aura été que le serviteur présidentiel des entreprises après avoir été annonceur publicitaire pendant des années à la télé américaine. Il faut voir le film de Moore sur le capitalisme américain.
Parler comme il le fait de la loi 101, c’est manifestement, venant de la part d’un francophone, dans le but de se faire du capital politique hors Québec, et aussi, auprès de cette frange des anglophones du Québec pour qui cette loi demeure insupportable. C’est pour eux comme se faire distribuer des petits gâteaux à tout venant. Ce monsieur, qui fait mine de confondre la loi 101 et les 101 dalmatiens, ne porte un nez de clown qu’aux yeux des francophones du Québec. Pour les autres, c’est un chef potentiel, pas pour sa cuisine sans doute, puisque ses distributions de cadeaux culinaires peuvent en laisser plus d’un perplexe, mais pour dire tout haut ce qu’ils pensent.
Moussant sa popularité dans le ROC en s’adressant aux viscères des Rocanadians Kid Kodak Bernier n’aspire-t-il pas succéder à John Chretian comme Premier mercenaire en chef du Québec et ainsi décrocher un jour le « Jack Pot » à Ottawa une fois devenu chef du parti conservateur ?
Comme disait Pauline Marois cet après-midi a la radio, Maxime Bernier est un électron (pour ne pas employer un autre mot semblable) libre ….et je rajoute, qui ne fini plus de faire un fou de lui. Evidemment un colonisé de la sorte se fait beaucoup d’amis en dehors du Québec mais jamais assez pour devenir un candidat sérieux a la succession du PM actuel Stephen Harper. Le gens du Canada anglais ne sont pas si mal pris pour songer ne serait-ce qu’un instant a notre Maxime national comme PM de leur pays.
Par contre si Maxime vise la droite libertarienne du Québec il ne sera pas seul. L’ADQ en est infesté et Réseau Libaaaaaaarté Québec itou, avec en tête un autre électron (!!!!!) libre comme Eric Duhaime, qui ne cesse de dire des énormités en toute libaaaaarté sur les ondes du 98.5 FM avec son amie Isabelle Maréchal. Ces gens n’ont qu’une chose en tête, le FRIC ….oups ! je voulais dire LEUR FRIC !!!! Et que dire de nos petits bourgeois souverainistes de droite comme Legault, Facal et Mathieu Bock Côté !!!!!
Nous entrons en plein dans l’ ère du Me, Myself and I …attachés vos tuques !!!!!
*****Une idéologie presque totalitaire, basée sur le laisser-faire*****
Je pense que les conservateurs «harper-riens» sont extrêmement idéologiques et que pour la plupart d’entre eux la clé universelle pour régler les problèmes, tous les problèmes, c’est le laisser-faire et le laisser-aller. Toutes les réglementations (surtout si elles sont plus ou moins «socialisantes») leur apparaissent comme étant communistes, socialistes et même «fascistes».
Ces gens-là ne sont pas vraiment des libertaires. Ces esprits habituellement bornés sont plutôt des «libertarians». C’est ce qui fait que, dans l’esprit de Maxime Bernier (Harper n’est pas nécessairement d’accord avec Bernier pour des raisons surtout «pragmatiques») une loi comme la loi 101 est autoritaire, non-libertarienne et «pécheresse».
Je pense qu’il faut vraiment ne pas connaître Montréal et une région comme l’Outaouais (pour ne nommer que celle-là) pour penser que la loi 101 n’est pas vraiment nécessaire et que la question linguistique va se régler automatiquement, magiquement et sans crier gare.
Comme il y a toujours trop d’État, il faut rapetisser l’État et ses institutions. Mais n’empêche: l’État se doit quand même d’intervenir lorsqu’il s’agit d’aider les entreprises et les plus riches, lorsqu’il s’agit de faire la guerre, lorsqu’il s’agit de mettre en place une société basée sur la surveillance généralisée et sur la répression.
Maxime Bernier est, à mon humble avis, un politicien toxique et délétère!
JSB
Ce qui serait préférable, e français, de gré ou de force ?
Cyberpresse pose, ce matin, la question suivante à ses lecteurs sur Internet : Le député conservateur Maxime Bernier croit que les Québécois devraient être libres de choisir la langue d’enseignement de leurs enfants. Êtes-vous d’accord?
37 % répondent NON, 61 % OUI et 2 % Ne savent pas
Les Québécois votent ici majoritairement contre la liberté, la liberté de choix de la langue d’enseignement comme ils ont voté majoritairement 2 fois contre le choix d’un Québec libre du Canada.
D’autres suggestions de questions aux Québécois : Êtes-vous d’accord pour le libre choix entre l’école publique ou privée ? Libre choix de religion ? Libre choix de la ville où l’on veut demeurer ? Libre choix des conjoints ? Libre choix du travail ? Libre choix à l’euthanasie ? Libre choix de gouvernements ? Libre choix de la langue de travail ? Etc.
Il est à noter qu’il semble que plus un Québécois est pour la liberté du Québec, moins il est pour la liberté de la langue d’enseignement et de travail.
Nous avons un produit à vendre, la langue française. Est-ce que nous devrions y aller d’un meilleur enseignement du français et de l’anglais dans notre système d’écoles francophones pour les rendre plus attrayantes à la place d’en forcer la fréquentation ? Je crois que OUI.
La meilleure façon de rendre la langue française attrayante, c’est de la rendre utile (indispensable): seule langue obligatoire pour travailler au Québec.
N’est-il pas utile pour les partis qui font peur de laisser courir un personnage comme Maxime Bernier? On le laisse déraper de temps à autre en s’empressant de se dissocier gentiment de ses propos, ce qui permet de projeter l’image d’un parti modéré et bienveillant.
Une technique vieille comme le monde qu’utilisent Sarkozy ou même les Frères musulmans…
Maxime Bernier ne voulait pas commenter son opinion au téléjournal de radio-canada avec Patrice Roy sur ses positions de la loi 101.
Depuis son arrivée au parti conservateur et malgré ses gaffes monumentales ( je n’ai pas à les citer) il agit sans penser.
Il cultive les anglophones hors Québec.
En Beauce, il fait des petits déjeuners à la Duplessis .
Il est très populaire en promettant aux beaucerons que leur passeport serait plus vite traité car il se convertit en facteur.
Si vous visionnez son blogue, il y a plus d’anglohones que de québécois qui lui répondent.
De plus , si on ôse le confronter, Maxime Bernier ne publie pas les écrits offensifs.
Maxime Bernier est très ambitieux mais je pense qu’il aura de sérieux problèmes aux prochaines élections.
Je suis native de St-Georges, je connais bien les beaucerons.
Attention , les beaucerons sont des entrepreneurs , des batisseurs et très orgueilleux.
M. St-Pierre écrit : « La meilleure façon de rendre la langue française attrayante, c’est de la rendre utile (indispensable): seule langue obligatoire pour travailler au Québec. »
Très bine que le français soit langue obligatoire au Québec mais pas la seule pour un bon nombre de nos entreprises importantes, vu que nos clients américains et dans le ROC sont anglophones.
Nos francophones qui sont poches ou nuls en anglais, sont lourdement handicapés sur, à peu près, tous les plans.
Au début de mon deuxième paragraphe, faut lire « Très bien » à la place de « très bine »..
Fabricando fit faber, disait les Romains. C’est en forgeant que l’on devient forgeron.
Pour améliorer la maîtrise de l’anglais il faut lire, lire, lire et parler avec des anglophones. Ecouter des films, la télé, la radio en anglais. Tout ça est la portée du premier venu.
C’est pas sorcier. Les cours du soir? ça existent toujours?
M Bousquet interprète pour prendre la défense de l’anglais.
Français seule langue obligatoire pour travailler. Les autres: optionnelles! Alors qu’actuellement, on EXIGE l’anglais un peu partout.
Comme dans un pays normal: si tu parles ta langue nationale, tu peux travailler. On n’est pas poche si on parle la langue du pays. Après, si on est le moindrement curieux, on se donne la formation dans les autres langues de son choix… ça peut même être l’anglais, même parlé avec accent, c’est pas poche. Les poches sont les étrangers qui ne parlent pas la langue du pays!
Il est là notre problème: chiffe molle. ça nous attire le mépris des allophones…
M. St-Pierre, si un employeur exige la connaissance pratique de l’anglais pour un travail, c’est parce que son employé en a besoin, sinon, il n’a pas d’avantages à le demander. S’il demande une connaissance de l’italien parce que le commerce se situe dans St-Léonard ou l’espagnol parce qu’il dessert une clientèle agricole en Montérégie…il en a bien le droit.
Du moment que le français est obligatoire, les autres langues peuvent bien être demandées, comme condition d’engagement, par un employeur comme une bonne santé et autres qualifications qu’il juge nécessaire pour la bonne marche de son entreprise,
À mon avis, les recherches de monsieur Charles Castonguay devraient avoir dans les médias une place plus importante que les propos ineptes de « Kid Kodak ». Ce n’est pas l’anglais qui est menacé au Québec (Et qui disparaît en « douce » partout en Amérique). Le peuple québécois est au contraire ouvert au monde (Si on considère la question linguistique comme critère) car il est champion « bilingue » et même « trilingue » de toutes les Amériques.
La défense du responsable des JO de Vancouver qui se défend de ne pas avoir défendu le français comme langue canadienne. Ce serait la faute à G.Vigneault.
C’est un sujet connexe.
http://www.ledevoir.com/politique/canada/316341/c-est-la-faute-a-vigneault
M. Bousquet, Si nous devenions pays normal, l’Office de la langue française deviendrait complètement fonctionnelle et irait vérifier s’il faut l’anglais pour laver la vaisselle, pour empaqueter à l’épicerie, pour livrer, paver, couvrir, etc. Les abus sont visibles dans l’affichage mais dans combien de postes est-il difficile de démasquer les abuseurs linguistiques, les cr…eurs de l’emploi.