Eh oui. C'est reparti avec le début de la session parlementaire à l'Assemblée nationale.
Nouvelle session… même scénario. Du moins, jusqu'au discours inaugural que prononcerait le premier ministre plus tard en février.
Et donc, les premières questions ont porté sur la commission d'enquête que le gouvernement refuse de tenir et le moratoire sur l'exploitation des gaz de schiste, qu'il refuse aussi d'accorder…
Petite nouveauté: une pétition de plus de 128 000 signatures demandant un tel moratoire fut déposée en chambre par le député Amir Khadir.
Sur le contexte général, voici ce que j'en disais ce matin à l'émission de Christiane Charrette (*): http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2010-2011/chronique.asp?idChronique=133603
En point de presse avant la première période de questions, le leader du gouvernement, Jean-Marc Fournier, s'est fendu d'un long avertissement aux partis d'opposition pour qu'ils changent de «ton» envers le gouvernement… (Ce sera d'ailleurs le sujet de ma chronique à paraître dans le VOIR de jeudi et en ligne demain.)
Ce «ton» qui dérange tant M. Fournier, il fait évidemment surtout référence aux questions répétées, depuis presque deux ans, des partis d'opposition sur les allégations qui éclaboussent le gouvernement côté corruption et collusion dans la construction, copinage et financement des partis.
Et donc, lorsqu'on a rapporté le cas d'un attaché politique péquiste arrêté pour vol, le gouvernement espérait pouvoir s'en servir pour envoyer le message – reprenant ici l'expression de mon collègue Michel David -, que ce serait dorénavant «ripoux contre ripoux»: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/316324/ripoux-contre-ripoux
Mais voici ce qu'en rapporte aujourd'hui La Presse Canadienne: «Le député de Groulx, René Gauvreau, souffre de problèmes de santé mentale, ce qui devrait inciter les libéraux à faire preuve de plus de délicatesse à son endroit, selon l'opposition péquiste. M. Gauvreau s'est retrouvé dans l'actualité en raison des accusations de vol qui pèsent sur un de ses anciens attachés politiques, Jean Paquette.
Le député péquiste a vécu divers problèmes personnels majeurs, dont une dépression nerveuse et une tentative de suicide, a révélé mardi le leader parlementaire du Parti québécois, Stéphane Bédard.
En point de presse, M. Bédard a dit se sentir obligé d'étaler au grand jour la vie personnelle du député, en raison des allégations faites la veille par la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau.
Selon lui, Mme Normandeau a manqué de jugement et de délicatesse en commentant l'affaire Paquette, alors qu'elle a tracé un parallèle entre cette histoire et les allégations de collusion et corruption faites par le PQ en relation avec l'industrie de la construction. M. Gauvreau est un homme fragile, a ajouté M. Bédard, en énumérant tous ses déboires des deux dernières années, dont un divorce difficile et le décès de sa mère. Et cela n'a rien à voir avec la corruption dans la construction, a-t-il fait valoir.
Selon M. Bédard, malgré ses problèmes personnels, le député n'a rien à se reprocher dans l'affaire Paquette, ayant congédié son employé deux mois avant que des accusations soient portées contre lui.
La veille, commentant l'affaire Paquette, Mme Normandeau reprochait à la chef péquiste, Pauline Marois, de multiplier les allégations sans preuve depuis un an à l'Assemblée nationale.»
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Évidemment, l'histoire semble particulièrement complexe et reste à suivre…
Et quoique la vice-première ministre Normandeau critiquait dans les faits la chef du Parti québécois et non directement le député.
Mais elle montre à quel point le gouvernement, en pleine opération «nettoyer l'ardoise», aimerait bien aussi mettre la main sur quelque chose du genre… et à quel point le PQ doit, lui aussi, agir plus rapidement lorsque des histoires d'éthique tombent sur sa table.
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(*) Notez que le premier sujet abordé est la déclaration de Maxime Bernier sur la Loi 101…
Ai écouté un extrait de la période des questions cet après-midi à la radio. Tout comme l’annimateur, je croyais qu’on nous faisait jouer du réchauffé. Que nenni non point. C’était du neuf. Avec absence de hargne dans le ton. La civilité était présente, de part et d’autre.
Quousque Tandem? Jusques à quand?
Chassez le naturel, il revient au galop.
Ça ne tardera pas. Hélas!
J’ai tout écouté et regardé ce que présentait le canal de l’Assemblée nationale aujourd’hui.
Les Libéraux ont marqué un bon point alors qu’un député péquiste reprocha au Libéraux de n’avoir créé que 92,000 emplois. C’était une erreur stratégique sans conséquence sur le fonds des affaires.
Mais, les Libéraux, Charest en tête, et bien en tête, n’ont rien fait pour assainir le climat comme le réclamait Fournier. Tel chef, tel parti.
Mais questionner pour savoir ce sur quoi travaillerait les députés jusqu’à 21:30 ce soir le parti au pouvoir n’a pas été capable de répondre intelligemment. Nous avons donc compris que de 16:40 hr à 21 hr, ce sera une perte de temps puisque rien n’était prévu. Il me semble qu’au prix qu’ils sont payés tous ces ministres devraient arrêter de se cacher et gagner leur salaire.
Le gouvernement Charest ne veut que gagner du temps en continuant à nous prendre pour des idiots ou au mieux pour des valises. Quel lamentable spectacle nous offre le parti ministériel. Rien pour nous réconcilier avec la politique, surtout avec les politiciens. mais c’est peut-être là leur stratégie ayant pour effet d’encourager les citoyens à ne pas aller voter. Ainsi ils espèrent surement qu’un faible taux de participations aux élections leur profitera. Ils ont peut-être raison …
«La politique a sa source dans la perversité plus que dans la grandeur de l’esprit humain.»
[Voltaire]
Il y a ce dicton: tout ce qui traine se salit.
La population est prise en otage avec le toquage de Jean Charest.
Rien n’avance , tout est comme hier et demain sera comme aujourd’hui.
Durant ce temps, bien des citoyens ont des besoins urgents.
Si l’on pense au mandat ( encore ce mot ) mandat de Jean Charest, la population retiendra la devise du Québec: je me souviens et j’ajoute ( je me souviendrai .
A RDI les naufragés en ville ( vivre avec 572$) ces 2 citoyens qui vivent l’expérience nous démontrent le visage de la pauvreté.
Pensez-vous que ces gens( les vrais démunis) sont devant leur ordinateur ou téléviseur à voir l’entêtement de nos dirigeants.
Non ils survivent .Me semble qu’on devrait songer à arrêter de faire le zoom et agir.
Notre « Premier » John James Charest pourrait finir par rebondir avec l’économie à crédit avec un rêve de développer le Nord, un plan Nord avec ses mystères, ses richesses, ses mines de diamants et de métaux rares et précieux, de lacs, de tourisme pour la pêche, la chasse, de safaris photographiques d’ours blancs, de phoques, d’Inuits, d’immensités offertes en ski-doo ou en autobus à chenilles, d’aurores boréales et de demeure du Père Noël à visiter…sky is the limit !
M. Charest, en habile politicien, réussit presque à toutes les périodes de questions, à faire mal paraître ses adversaires qui tentent de le prendre en défaut mais il est rapide à retourner les situations en véritable Duplessis revenu sur terre. Misère !
Une petite question en passant pour Mme Thibaudeau…
A combien évaluez-vous le montant minimum qu’une personne d’âge adulte en santé, apte au travail, devrait recevoir par mois? Tiens, une autre précision, imaginons que cette personne n’a pas de dépendants.
Pouvez-vous me donner un chiffre? Ou au moins un ordre de grandeur relativement précis?
M. Gingras,
Vous n’avez pas suivi les mêmes débats que moi. J’ai trouvé Charest toujours aussi arrogant. Il a agi comme un boute-feu encore une fois.
Je crois d’autre part que ce gouvernement est fondamentalement épuisé. Ses projets sont régulièrement contestés à juste tire d’ailleurs. La raison est bien simple. Les motivations fondamentales de ce gouvernement ne se retrouvent pas dans la recherche du meilleur bien des citoyens, de la société. Les motivations de ce gouvernement sont ou idéologiques (PPP, néolibéralisme, etc.) ou vénales (faire du cash et en faire faire aux petits amis).
L’aura qui entoure ce parti politique et le gouvernement qu’il forme est à ce point nauséabond que tout ce qui grouille et gribouille dans la faune journalistique prend un malin plaisir à scruter à la loupe tous les projets gouvernementaux. Et le plus souvent, il en ressort des histoires douteuses que Charest et ses ministres auraient bien voulu garder sous la couverte.
Alors le fameux «Plan Nord» pourrait être la source de révélations journalistiques intéressantes. À suivre …
«Les personnes insignifiantes aiment que leurs actes soient bruyants.»
[Lao She]
A Michel Bertrand .
Minimum qu’une personne devrait avoir pour vivre ?
Si l’on demeure à Montréal ou ville ou le logement et coût de la vie sont plus élevés je dirais environ 25,000$ impôt non payé.
En région , un logement peut couter environ 350$ donc 20000$ encore impôt non payé.
Mais c’est impossible de vivre de l’aide sociale avec 572$ par mois .
Moi j’en serais incapable .
Je pense que l’on devrait penser sans porter de jugements à ces démunis.
On les traite de BS mais plusieurs n’ont pas le choix.
Bref , n’ayant pas vécu dans cette situation, je me sens vraiment dépourvu de vous répondre mais je pense que ces montants sont réalistes.
Je vous retourne la question.
Merci.
< < M. Gingras, Vous n'avez pas suivi les mêmes débats que moi. J'ai trouvé Charest toujours aussi arrogant. Il a agi comme un boute-feu encore une fois. >> M. Drouin
J’ai écrit que j’avais écouté un extrait au bulletin de nouvelles. Je n’ai pas écouté, suivi, regardé ces drôles. Je ne me suis pas prononcé sur la période des questions.
Vous êtes bien courageux de vous taper toute la période des questions. Personnellement, j’ai d’autres intérêt. Le bulletin de nouvelles me suffit, sans compter d’autres sources d’information diverses et variées.
A Michel Bertrand.
Évidemment que je parle d’un salaire annuel et non mensuel.
Correction.
Je n’avais pas écrit que cet extrait était au bulletin de nouvelles.
Je vous demande pardon. 🙁
Cordialement
Merci Mme Thibaudeau d’avoir répondu…
Je n’ai pas vécu le b.s. Je n’ai pas l’intention de le vivre non plus, mais là n’est pas le sujet. Je trouve votre évaluation honorable, mais je ne peux y adhérer. A cette heure tardive je ne peux en discuter plus. Mais je vais y revenir,
Michel Bertrand
Bonjour Mr Bertrand.
Je dois vous avouer que votre question m’a fait réfléchir.
J’ai fait l’exercice sans vérifier comment on évaluait une personne vivant seule et autonome etc.
Disons que ça fait réfléchir.
Madame Legault , on dévie de votre sujet mais je vous trouve très réceptive aux interactions de vos blogueurs.
Vous avez des blogues fort intéressants .
Merci de nous donner la chance d’y participer .