Donc… petit retour sur les déclarations du très ambitieux député conservateur Maxime Bernier à l'effet que le Québec n'a tout simplement pas besoin de la Loi 101…
Celui que je baptisais récemment sur ce blogue l'«irrépressible Kid Kodak» aura donc réussi, on ne sait trop pourquoi ni comment, à provoquer des réactions allant du premier ministre du Québec à plusieurs plumes anglo-canadiennes qui, de manière fort prévisible, ne s'en pouvaient plus de louanger l'ignorance profonde de ses propos…
Ou, pour le dire autrement, de toute évidence, le député conservateur ne possède ni expertise, ni connaissances étendues quant à un sujet aussi complexe que celui de la question linguistique au Québec. Il n'exprime en fait que des «opinions» basées sur d'autres «opinions»…
Ce qui, évidemment, est tout à fait son droit. Mais de grâce, ne confondons pas des opinions avec une connaissance réelle d'un dossier…
Pour les réactions hors Québec, voir la revue de presse faite par ma collègue Manon Cornellier du quotidien Le Devoir:
http://www.ledevoir.com/politique/canada/316692/revue-de-presse-maximania
Et pour les plus téméraires, le blogue de M. Bernier où vos retrouverez toute l'étendue de l'insignifiance de sa déclaration:
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Ces attaques vicieuses du Canada anglais contre le français au Québec nous montre une fois de plus que le Canada aux deux peuples fondateurs est mort, grâce à l’intransigeance et le racisme du Canada anglais envers les francophones depuis l’Acte d’Union, le million de Métis anglicisés de force, le règlement 17 en Ontario, et l’hypocrisie actuelle du bilinguisme de façade des institutions canadiennes..
Le Québec ne se reconnaît pas dans ce Canada sclérosé dans sa Constitution-camisole-de-force, qui réunit deux peuples ( le ROC et le Québec) aux aspirations différentes sinon divergentes; et le Québec enserré et étouffé dans les griffes de ce Canada qui nous aime tant …
Le Canada n’est pas UN vrai pays, il y a en réalité DEUX pays au nord du 45e parallèle. Deux langues, deux mentalités, deux pays.
Vive le Québec francophone et souverain!
Les gens comme Maxime Bernier préfèrent ignorer les leçons de l’histoire. Ainsi, ils peuvent proférer les pires anneries sans états d’âme. Etre Québécois et ne pas connaître la genèse de la Loi 101 est impardonnable. On peut comprendre, en entendant et lisant Maxime Bernier que au Canada, n’importe qui peut faire de la politique. Aux USA, ils ont eu Reagan, et George W. Ici, au Canada, on a eu le Parti de la Réforme, les Alliancistes et maintenant les Conservateurs.
Pour eux, ne pas être Conservateur est contre nature. Se préoccuper des faibles, des malheureux, des pauvres, des indigents n’est pas sain. Chacun pour soi et Dieu pour tous. Si Dieu décide de ne pas les nantir, les autres, il ne revient pas à l’homme de contrer les desseins de Dieu. On affirme dans les Saintes écritures qu’il y aura toujours des pauvres. Donc, mettre en place un filet social pour soulager les malheureux est travailler contre Dieu. CQFD
On rerouve la même mentalité en Inde avec le Karma. Il ne faut pas intervenir contre le Karma car se serait condamner ce pauvre, ce miséreux à revenir encore une fois dans ce même état, car cet état est la résultante de sa vie antérieure. Il paye une dette pour sa mauvaise conduite dans une vie antérieure. Donc le mieux est l’ennemi du bien, dans ce cas. Pas touche!
Ce qui est triste est que ces propos viennent d’ un québécois. La réaction est forte mais c’ est encore nous qui commençons la discussion.
Quand apprendrons nous a ne pas inciter ce genre
d ‘attaque contre notre nation.
Il y a de quoi désespérer quant à l’avenir des Québecois de culture francaise quand on se voit représentés par des zombies du type Bernier,Verner,Blainey,Coderre,Trudeau,Arthur,Charest et tous les rats de cale qui les supportent.
Maxime Bernier sera ravi de lire et de savoir qu’on lui accorde de l’importance.C’est le Denis Coderre des conservateurs.
Si son père n »était pas aussi connu à St-Georges car il fut animateur dans un poste de radio à CKRB très longtemps et député conservateur.
Bref ,les beaucerons votent davantage pour Gilles Bernier que Maxime.
Je le répète ,je suis native de St-Georges de Beauce.
L’anglais y est rare dans cette région.
Si il y a un endroit au Québec ou le français est la langue parlée c’est bien en Beauce malgré cet accent fort coloré qui nous caractérise.
Maxime devra vivre avec les conséquences de ses propos très méprisants .
La loi 101 restera .C’est un sujet qui est très délicat et qui allume vite les anglophones hors Québec.
Suite.
Espérant que Maxime Bernier lise ce blogue ou encore en ait écho, je lui lance le présent défi.
Que Maxime Bernier dans ses petits déjeuners causerie s’adresse à ses auditeurs en anglais !
Ou encore qu’il écrive ou parle dans son comté en anglais et en français.
Que dire d’une loi? De n’importe laquelle loi, en fait?
Très succinctement: il est malheureux que l’on doive constamment recourir à l’encadrement légal en espérant de la sorte pallier à ce qui, autrement, n’irait possiblement – sinon sûrement – pas dans le sens désiré.
Mais, ce faisant, ce harnachement que l’on impose ne sera jamais la panacée espérée. Les uns trouveront à redire au maillage qui ne serait pas assez serré à leur goût, et les autres seront intrinsèquement outrés que l’on veuille les restreindre à l’égard de quoi que ce soit, que l’on brime ainsi ce qu’ils estimeront être une liberté personnelle et fondamentale d’être qui ils sont, d’être eux-mêmes responsables de leur comportement plutôt que contraints à agir d’une manière déterminée.
Et la Loi 101 est un exemple patent d’une mesure suscitant un mécontentement quasi-généralisé. Trop peu pour certains, trop laxiste même pour les plus intransigeants, et absolument irritante et malvenue pour les opposants allergiques aux moindres restrictions.
La Loi 101, lorsqu’elle a été promulguée, s’avérait-elle une nécessité? Probablement, hélas… Et depuis, cette loi a-t-elle atteint ses objectifs, notamment de « franciser » davantage le Québec? Oui et non, je dirais.
Parce que comme toute loi, la Loi 101 a apporté son lot d’effets pervers.
De la sorte, les nouvelles générations d’anglophones québécois sont devenus bilingues et se retrouvent – peut-être bien malgré eux! – à présent dotés d’un formidable avantage concurrentiel par rapport à un bon nombre de francophones. Des francophones qui ne parlent ni n’écrivent mieux leur propre langue, trop souvent. Et qui n’ont qu’une connaissance regrettablement superficielle de l’anglais, cette langue incontournable pour peu que l’on ambitionne communiquer à l’échelle mondiale – ou même ici, avec nos voisins canadiens et américains.
Mais s’aventurer à commenter la Loi 101, c’est presque bêtement aller piétiner un nid de guêpes… Quoi que l’on dise à son sujet, ce sera accueilli avec suspicion, tant de ses adeptes que de ses détracteurs.
N’empêche qu’il me semble que cette loi a magistralement foiré là-même où elle n’aurait jamais dû se le permettre, soit en ne faisant pas prioritairement le maximum pour valoriser auprès des francophones leur propre langue, en la leur enseignant comme s’il s’agissait d’un précieux trésor – ce qu’elle est, d’ailleurs – et en veillant concurremment à inculquer à ces francophones québécois de solides notions de langue anglaise.
Aujourd’hui, nos anglophones les plus éveillés sont bilingues. Tandis que trop de francophones peinent lamentablement dans leur propre langue, et ne savent que misérablement baragouiner l’autre langue locale, pourtant aisément accessible car partout autour de nous, une langue reconnue comme étant un passe-partout universel.
En conclusion, s’il fallait apporter des modifications à la Loi 101, veillons à ce que ce soit des correctifs positifs, susceptibles de favoriser les connaissances chez les francophones. Ce serait formidablement plus utile que de chercher à cadenasser davantage ce qui n’aurait souvent jamais dû l’être.
Il me semble que, selon la loi 101, nos Anglos ont droit à toutes les écoles du Québec mais pas les Francos. Donc, sous prétexte de nous protéger, cette loi nous enlève des droits que nos Anglos continuent à conserver…non ?
Vaudrait mieux améliore l’enseignement du français et de l’anglais dans notre réseau francophone, ce qui rendrait le réseau anglophone moins attrayant, à la place de nous enlever des droits…non ?
Étant un «socialiste individualiste», il va de soi que je suis en faveur de la loi 101 et que je vois positivement l’intervention étatique (éclairée?) dans le champ de la protection linguistique.
Toutefois, je pense que de nombreux INDIVIDUS québécois sont ravis de réclamer un QUÉBEC FRANÇAIS. Mais peu nombreux sont ceux qui parlent d’un FRANÇAIS DE GRANDE QUALITÉ. Bernier a raison de parler de responsabilités individuelles mais il a tort de défendre un vieux credo conservateur débiloïde et éminemment niais.
JSB
La critique des droits individuels du bouffon à Bernier est ridicule. S’est-il au moins questionné du milliard de dollars gaspillé en sécurité au G20 de Toronto et des abus aux libertés engendrés par tout cela. Pas une miette. Et que dire des mensonges autour du caractère intrusif du questionnaire long de Statistiques Canada. Pathétique.
En fait j’aimerais rappeler que les propos de Bernier s’inscrivent dans une démarche libertarienne de droite. Moins d’état, moins de taxes et l’entreprise privée saura rendre justice.
Si Bernier dans cet évènement-ci nous défend contre la tyrannie d’une loi répressive, cela s’inscrit dans la dynamique de la droite libertarienne qui invente des moulins pour mieux distraire des enjeux réels.
Un cheval de bataille du Réseau liberté Québec: la tyrannie de la gauche. Il la prétende omnipotente, réprimant la liberté individuelle des citoyens et la castration des entreprises. En fait, pour eux la gauche c’est un peu n’importe quoi, du moment qu’un citoyen questionne une entreprise, il est qualifié de gauche.
Une autre marotte de ce groupe, relayée par la radio-poubelle de Québec: la tyrannie du Plateau Mont-Royal sur le Québec. La preuve qu’ils sont des ennemis du Québec, ils ont élu un député de «l’ultra-gauche» et il est même iranien, oui, vous avez bien lu, iranien de l’Iran.
Le point commun de toutes ces batailles, exacerber la colère des gens, pour ainsi rendre impossible toute réflexion.
Leur véritable cible: l’esprit critique. Le citoyen qui s’informe, discute et questionne doit être chassé.
À leurs yeux, le citoyen n’est qu’un relai qu’on doit utiliser pour favoriser leurs vues libertariennes de la société. Soit une société qui réduira à rien les gouvernements, abolira les droits des travailleurs et encouragera la création de la richesse en se gardant de la redistribuer.
Les libertaires à la sauce Bernier, Duhaime et Marcotte ciblent tous ceux qui parlent, de peur que les gens entendent.
Félicitations à M. Claude Perrier pour ses excellents commentaires solides et raisonnables, comme il en a l’habitude !
Défendre à des Francophones du Québec, ce qui est permis aux Anglophones « le choix de toutes les écoles », relève d’une pure injustice.
Par contre, obliger le français, langue de travail pour les entreprises québécoises qui ne le sont pas encore, celles entre 10 et 49 employés, serait plus juste pour les Francophones..
Max Bern aspire peut-être devenir le John Chretian nouveau. La norme prévalant dans tous les pays est d’offrir les services publiques d’éducation dans la seule langue nationale. La langue nationale du Québec est le français et seulement le français. Ce qui n’est pas discriminatoire ailleurs partout au monde bien entendu l’est au Québec…colonie quand tu nous tiens !!! Vivement la souveraineté au pc.
Oyé! Oyé! À tous les colonisés: Faites comme dans tous les pays du monde, payez l’école privée à vos enfants en mandarin, arabe, néerlandais, anglais et tutti quanti… La Loi 101 interdit à personne au Québec d’aller à l’école privée de langues et religions diverses. Colonie quand tu nous tiens !!!
Merci bien, Monsieur Bousquet.
Ne soyons pas stupidement bornés en voulant nous limiter à une seule langue, que nous ne maîtrisons hélas pas pour plusieurs, et tâchons de voir grand autant que possible.
Mais j’écris là des choses que les ignares ne comprendront jamais, plus portés qu’ils le sont sur leurs lubies illettrées et ne cherchant qu’à satisfaire une petitesse rabaissante pour notre potentiel collectif.
Les Québécois méritent beaucoup mieux, sont capables de beaucoup mieux, et si des « améliorations » à la Loi 101 devaient un jour être apportées, espérons que celles-ci ne soient aucunement dictées par l’étroitesse d’esprit.
Les revanchards (et il en sévit certains sur ce site-même) n’ont aucune vision constructive relativement à notre meilleur devenir. Que du rouspétage à profusion. Rien qui soit réaliste ou progressif. Seulement une démonstration troublante d’ignorance crasse.
Et puis, pour un peu expliquer pourquoi je refuse d’être souverainiste, c’est en grande partie pour éviter de me retrouver un jour sous l’éventuel joug d’excités sans vision.
Je l’ai souvent écrit ici-même, nous les Québécois avons d’incommensurables atouts sur nos voisins nord-américains de par notre accès à deux des principales langues de la planète. Profitons au maximum de cet atout.
Et ne méprisons pas bêtement ce qui peut nous avantager.
Dixit. (Mais ça, c’est du latin…)
Exact M. Perrier, les Québécois, qui croient qu’il ne faut pas prendre les meilleurs moyens pour devenir bilingue au Québec, manquent de logique.
L’ignorance ne peut être prise comme une supériorité ou un avantage.
Au Québec certains se pensent bien intelligents d’exiger l’apprentissage de la langue de leur maître avant la maîtrise générale par tous de la langue nationale et cela, pas à leurs frais, mais à même les impôts de la collectivité. Le déni de leur propre identité est le fondement de leur pensée; ils doivent ressembler à leur maître. La loyauté servile prônée par le clergé catho après la conquête britannique, incrustée à jamais dans leurs gènes, installée à demeure dans leur psyché, qu’ils veulent léguer aux nouvelles générations en se qualifiant d’ouverts, tolérants et intelligents mais à genoux face à l’hostilité et l’intolérance des autres, est toujours hélas très dommageable à la cause nationale québécoise. Ne commandant jamais le respect de ce qu’ils sont ils sèment le mépris. Leur beau programme d’ouverture aux autres et de dépassement de soi aurait une certaine crédibilité s’ils n’était pas trahi par leur obstination à demeurer ancrer dans leur état de dépendance chronique.
PS: Correction
Leur beau programme d’ouverture aux autres et de dépassement de soi aurait une certaine crédibilité s’il n’était pas trahi par leur obstination à demeurer ancrés dans leur état de dépendance chronique.
En effet, la question linguistique au Québec est trop importante pour se limiter à émettre des opinions que ne corroborent pas des observations indépendantes. Le premier constat la concernant est celui que l’avantage net est à l’anglais. Ce sont les transferts linguistiques qui lui procurent cet avantage, les nouveaux arrivants non francophones, et de plus en plus de francophones aussi, optent définitivement pour cette langue, c’est-à-dire qu’elle devient leur langue d’usage et la langue maternelle de leurs enfants, celle qu’ils apprendront à leur tour à leurs propres enfants en tant que langue maternelle. Avant la loi 101, les transferts linguistiques vers l’anglais étaient encore plus forts et plus précoces chez cette population de nouveaux arrivants. Cette loi aura au moins eu le mérite d’en retenir un certain nombre plus longtemps du côté de la langue de la majorité, si ce n’est pas définitivement.
Par ailleurs, cette loi qui ne s’applique pas aux anglophones, ne peut être tenue responsable de l’apprentissage du français par cette fraction de la population du Québec. Elle n’est contraignante que pour les nouveaux arrivants qui ne sont pas déjà anglophones. Par contre, elle est contraignante pleinement pour cette fraction francophone de la population du Québec qui voudraient voir ses enfants devenir de parfaits bilingues aux frais de toute la collectivité, en les mettant à l’école anglaise. C’est la partie de la population francophone la mieux rémunérée qui aspire à augmenter ainsi encore davantage la rémunération de sa progéniture en essayant de lui faire parler l’anglais sans accent si possible, de la faire passer pour des anglophones véritables même si le patronyme jure le contraire, car autrement la rémunération égale risquerait peut-être de ne pas être au rendez-vous car voyez-vous, l’adage qui dit que charité bien ordonnée commence par soi-même vaut dans toutes les langues, sans même besoin de traduction. N’est-ce pas ainsi que commencent les transferts linguistiques vers l’anglais dont parle si éloquemment Charles Castonguay dans ses études ?
M. Gascon peut bien demeurer unilingue s’il le désire, personne ne va le forcer à y arriver.
À y arriver au bilinguisme individuel, il va s’en dire.
Ou li va sans dire, c’est selon.
Ce qui, évidemment, est tout à fait son droit, dites-vous Mme Legault. Dans le privé peut-être, mais comme homme public en qualité de député, donc qu’on assume investi d’un savoir supérieur à la moyenne, absolument pas.
M. Trudel : «Leur véritable cible: l’esprit critique. Le citoyen qui s’informe, discute et questionne doit être chassé»…..bien dit!
@ Gilles Bousquet
Je suis trilingue, et vous ?
M. Gascon, Est-ce que ça vous a anglicisé ? Est-ce que ça vous a fait un moins bon Québécois ?
Lorsqu’un uniligue anglphone a l’audace de m’appeler pour me vendre quelque chose, je lui demande s’il parle aussi français. Cela met fin immédiatement à la solicitation.
C’est ainsi que je fais passer le message que pour faire des affaires au Québec, il faut parler français avec les francophones.
J’apporte ma brique à l’édifice.
@ Gilles Bousquet
Relisez mes commentaires, vous ne trouverez pas les qualificatifs « bon » ou « mauvais » Québécois. Je décris simplement une réalité qui est observable depuis toujours au Québec; à vous de porter ou pas un jugement pour vous-même et qualifier ou pas cette réalité de bonne ou mauvaise pour votre peuple.
Cordialement blogueur.
D’accord avec vous M.Gascon pour ne pas être à genoux devant les accommodements aux religions sémites et celle des sikhs mais nous n’apprenons pas l’anglais parce que c’est pas la langue de notre maître mais parce que c’est la langue de 98 % de ceux qui nous entourent.
Si le français est mal enseigné au Québec ce n’est certainement pas la faute de l’enseignement de l’anglais.
@ Gilles Bousquet
D’accord avec des améliorations à l’enseignement du français et de la langue seconde de notre choix dans nos écoles publiques. Le choix de l’unilinguisme, du bilinguisme ou de devenir polyglotte demeure un choix personnel et non un choix collectif.
Je trouverai toujours inacceptable, comme la majorité des francophones du Québec, aberrant et honteux, que des colonisés finis obtiennent le droit d’envoyer leurs enfants à l’école anglaise subventionnée à même mes impôts; c’est ce que réclame Kid Kodak Max Bern.
Il y a 1001 façons d’apprendre l’anglais au Québec. Comme vous dites nous sommes 8 millions en Amérique du Nord entourés de 350 millions d’anglophones qui nous enfoncent naturellement et quotidiennement leur langue dans la gorge par leur proximité, leur médias et tutti quanti. Pourrait-on imaginer que le Mexique offre un réseau publique d’éducation de langue anglaise à sa population, ne sont-ils pas eux aussi en Amérique du Nord entourés d’autant d’anglophones que nous ? Cette question n’effleure même pas l’esprit des mexicains, peuple souverain et fier de son identité, et la pauvreté économique de ce pays n’a rien à avoir avec leur réalité linguistique. Idem pour les pays riches à faible densité de population, Suéde, Norvège, Danemark, Finlande, Suisse…où l’on offre pas de services publiques d’éducation en langue anglaise à leurs citoyens fiers de leur identité et de leur souveraineté.
Si le peuple québécois veut perdurer, notamment comme francophone, il serait ridicule que ses taxes et ses impôts servent à sa « louisianisation » (Devenir anglophone à long terme, là où le libre choix le mènerait ). Si un Québécois francophone veut apprendre une, deux, trois autres langues, il y a une myriade d’écoles de langues… Il serait bon aussi de concentrer, en deux, trois semestres, les heures d’apprentissage de l’anglais, dans le système scolaire français, à partir du secondaire, une fois le français appris correctement. Ce n’est pas l’anglais qui risque de disparaître en Amérique mais le français!
M. Gascon, selon moi, l’exemple du Mexique ne s’applique pas à nous. Pour commencer, le Mexique est un pays souverain et son économie n’est pas bonne. Les Mexicains ont d’autres priorités que la langue anglaise à apprendre comme…tenter de se sortir de la misère.
Ce n’est pas le fait d’ignorer l’anglais qui va nous protéger de l’anglicisation mais l’idée de franciser davantage le français dans les entreprises et d’exiger de nous faire servir en français, avant de « switcher » à l’anglais dès que nous percevons un léger accent chez notre interlocuteur.