Dédié à tous ceux et celles qui, l'automne dernier, prédisait une meilleure année pour Jean Charest en 2011 et un vote de confiance difficile à gagner par Pauline Marois lors du congrès du PQ tenu en avril prochain:
En même temps qu'un sondage Léger Marketing/LeDevoir/The Gazette s'avère tout aussi désastreux que les précédents pour le gouvernement Charest: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/316777/sondage-leger-marketing-le-devoir-aucune-embellie-pour-charest
La chef péquiste, quant à elle, «a vaincu la contestation des «50», ces jeunes péquistes et bloquistes qui dénonçaient sa «gouvernance souverainiste». Leur «fronde» a vécu.» Extrait de: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201102/12/01-4369764-pauline-marois-met-les-jeunes-contestataires-en-echec.php
Il ne lui reste donc plus maintenant qu'à passer à travers deux rencontres régionales sur 17. Ce qui semble également être ficelé d'avance.
Bref, pendant que M. Charest semble incapable de «nettoyer son ardoise» comme il avait promis de le faire en décembre dernier, Mme Marois, de son côté, continue de voguer calmement et discrètement sur le long fleuve tranquille que semble être devenu le PQ sous sa gouverne…
Qui l'eût cru?…
Le grand plaisir de lire » Pauline Marois Québécoise ! » Aux Éditions Fides 2008
À celles et ceux qui n’ont pas encore lu l’autobiographie de Mme Marois, qui devrait devenir, avant longtemps, notre première « Première-ministre », je vous recommande d’aller à votre bibliothèque ou à votre librairie préférée pour vous procurer ce livre, écrit en 2008 « Pauline Marois Québécoise ! » Dédié à sa famille et aux femmes et aux hommes qui croient au pays du Québec.
Je viens juste, avec grand intérêt et plaisir, d’en compléter la lecture. Imprimé à à doubles interlignes avec caractères faciles à lire, il nous fait revivre une très intéressante période de l’histoire du Québec, de la naissance de Mme Marois en mars 1949 jusqu’à sa désignation à la chefferie du PQ en juin 2007.
Nous y découvrons ou nous nous rappelons, c’est selon, sa jeunesse québécoise « à Québec » ; Ses Années Lévesque, Parizeau, Bouchard, Landry, sa courte période comme citoyenne libre et le bout de ses rêves.
Comme femme expérimentée, déterminée et polyvalente, difficile de trouver mieux.
Dire que Jean Charest mise sur la division créée dans les familles par l’éventualité d’un référendum promis par Pauline Marois pour nous faire peur et se maintenir au pouvoir.
Le retour des Nordiques à Québec fera bien plus de dommage dans nos salons avec les partisans du Canadien à mon avis…
@ Et sans compter la publication éventuelle du manifeste de François Legault…
Soyons lucides car en consultant le sondage, il apparaît que tant que la probabilité d’une alliance ADQ-Legault ne se présente pas, madame Marois peut s’en sortir comme chef. Mme Marois est disqualifiée sur le fond lorsqu’on regarde les chiffres.
Dans le sondage, comme aspirant premier ministre dans les chiffres concernant francophones et non francophones tout compris, Mme Marois au mieux après répartition récolte 30% contre 27% pour Charest, 21% idem pour Delteil et Khadir. Pas fort!! Et là, on ne parle même pas de la candidature Legault pour rendre la vie plus difficile encore à Madame Marois!
Pauline Marois contribue a entretenir le cynisme politique par le simple fait qu’elle fait de la politique depuis 30 ans, parce que sa parole ne soulève pas de ferveur.
L’exemple égyptien rappelle ceci dans une société jeune, une révolte en forme de révolution peut se présenter. Dans une société vieillissante comme le Québec, la gouvernance souverainiste comme politique réformiste de transition c’est probablement incontournable. Ce qui ne veut pas dire que P.Marois est capable de porter le ballon de cette gouvernance péquiste éventuelle.
En oubliant même Legault, P.Marois ne pourra faire mieux que de procurer que 37% idéalement pour un possible gouvernement péquiste en considérant que les Delteil et Khadir réussissent présentement à retirer des suffrages au PQ dans l’électorat francophone. Qu’en soi, Delteil et Khadir dépourvus d’équipe sont plus charismatiques que P.Marois.
Long fleuve tranquille pour Mme Marois sans Legault peut être.
Long fleuve tranquille pour Mme Marois avec Legault, nous pouvons douter.
Bernard Drainville doit se tenir aux aguets dans la mie quarantaine pourvu d’une parole qui porte par cette fierté d’être qui s’écoute dans sa voix. Drainville est le seul capable au PQ de réduire cette image de boomer que traîne avec elle P.Marois. Bernard Drainville est le seul au PQ capable de combattre F.Legault et j’ajouterais A.Khadir qui solitaire au parlement fait déjà aussi très mal au PQ.
Urgence pour le PQ par cet exemple selon le sondage Léger.
À Québec.
ADQ: 36%
PQ: 28%
PLQ: 22%
QS: 9%
Selon ces chiffres du sondage, l’ADQ remporterait les comptés certes mais plus intéressant encore les 9% de QS empêcherait le PQ à 28% de se retrouver nez à nez avec l’ADQ qui rafle 36%. Ce qui signifie que le vote de droite à Québec et sa région celui ci est suffisamment fort pour que la division du vote souverainiste de gauche atteigne son paroxysme.
En consultant le sondage, sondage assez proche de celui de 10 jours à TVA, nous devons constater que le leadership Marois est faible que c’est seulement la médiocrité profonde du gouvernement libéral qui permet au PQ d’être premier par un 34% qui est plus qu’ordinaire.
Il faut distinguer la députation péquiste, l’équipe péquiste autour de Mme Marois qui est crédible de son chef qui communique maladroitement le message souverainiste et mal cet autre de l’importance du maintien de l’État québécois nécessité pour une nation de 6 millions et demi de francophones sur ce continent.
L’ancienne nouvelle droite Legault et compagnie veut mettre au pas cet État qui n’est que provincial. Notre espérance n’a rien d’égyptienne.
http://www.vigile.net/Le-projet-limite-de-Francois
Je suis d’accord avec Monsieur Bouchard, le PQ profite simplement de la débandade de Charest et du PLQ. En plus ne sachant pas encore ce qui adviendra de l’histoire » Legault » il est très difficile de prévoir une victoire facile du PQ lors des prochaines élections. Beaucoup de choses peuvent arriver d’ici deux ans. Un nouveau chef au PLQ, un ADQ nouveau avec Legault et Deltell, un appui au PLQ plus important dans la région de Québec à cause du petit cadeau électoral d’un amphithéâtre etc.etc. !
Personnellement je vais voter encore pour le PQ étant d’abord souverainiste mais je connais un bon nombre de jeunes québécois francophones et souverainistes qui ne sont pas trop entichés par un PQ mené par Pauline Marois. Je continue à prétendre qu’avec un autre chef qui ne viendrait pas de la vieille garde de 1976, un Drainville ou même un Duceppe le PQ serait en meilleur position aujourd’hui.
Je suis convaincu que l’appui à Madame Marois sera suffisant au mois d’avril prochain pour la maintenir en poste car il est un peu tard pour tout chambouler.
Alors croisons les doigts, pour le meilleur ou pour le pire !
Amen !
Les jeux sont loin d’être faits en ce qui concerne la prochaine élection générale au Québec.
Deux éléments déterminants me semblent en effet faire défaut, ce qui laisse ainsi grande ouverte la porte à tout et à son contraire. Le plus probable étant alors un errement confus de l’électorat débouchant sur une indécision collective.
Que seraient donc ces deux éléments déterminants évoqués? Le « charisme à tout casser » d’un chef de parti et, dans une moindre mesure (quoique également un facteur important), l’approche « main de fer dans un gant de velours ».
Sans charisme capable de soulever irrésistiblement la population, un résultat électoral pourra aisément dépendre de circonstances aléatoires – et possiblement même de la météo le jour du scrutin. Sans ce charisme indispensable qui motiverait au delà de tout le reste, plusieurs trouveraient facilement des tas de prétextes pour s’abstenir de se rendre aux urnes.
Quant à la main de fer dans un gant de velours, c’est l’inébranlable volonté de mener jusqu’à sa réalisation un projet – mais sans pour autant brusquer et du coup indisposer celles et ceux dont l’appui serait absolument nécessaire.
À l’heure actuelle, je ne distingue personne sur notre scène politique répondant à ces qualifications. Ni Jean Charest (trop usé et conspué), ni Pauline Marois (trop distante et vague relativement à ses réels objectifs), ni Gilles Duceppe (encore ailleurs et au mieux une possible solution de remplacement), ni Bernard Drainville (trop porté sur le ton arrogant et ne dégageant pas tellement de sympathie).
Et puis, il y a François Legault.
Ce dernier, encore en retrait et à propos duquel les spéculations vont bon train relativement à ses intentions, faute de véritablement savoir ce que celles-ci sont (à supposer que lui-même soit fixé à cet égard), nous ne pouvons que le considérer comme étant la carte-mystère.
Enfin, à tout considérer de mon point de vue assez néophyte relativement à la chose politique, je dirais que les meilleures chances de l’emporter lors des prochaines élections générales au Québec vont à… la météo.
Avec des tas de surprises en perspective au moment du décompte.
Mme Marois présente un profil bas, du calme et de la détermination. Elle devrait normalement aller chercher la victoire à la prochaine élection générale.
M. Legault a passé son tour 2 fois pour devenir chef du PQ, il pourrait se contenter d’un groupe de pressions politiques. M. Jean Lapierre nous promet la sortie de M. Legault pour la semaine prochaine. Ça fait bien un an que son groupe réfléchit à ça. Qui vivra verra. En attendant, retenons notre souffle sur ses orientations constitutionnelles, mais pas trop, afin de ne pas devenir bleus trop foncés.
Mme Marois ne rejoint pas les jeunes. Dans notre entourage nous avons des jenes qui ne peuvent pas la sentir. Ils disent elle fait trop la vieille tante riche d’Outremont. Ils veulent du gros changement a leur mesure, pas du réchauffé. Ils veulent surtout de l ‘action.
Avec la convention du Parti québécois approche maintenant, peut-être Pauline Marois pourrait envisager d’utiliser l’occasion pour aider à résoudre trois problèmes sociologiques qui affectent les membres de son parti et la société québécoise en général?
En 1996, la médiane contribution annuelle acquittée de bienfaisance d’un déclarant à QC, qui a fait don, a été de 127 $. En 2009, il était de 130 $, une hausse de 2,4%
En 1996, la médiane de la Nouvelle-Écosse était de 207 $ et 166 $ pour Terre-Neuve. En 2009, la médiane de la Nouvelle-Écosse était de 300 $, une augmentation de 44,9% alors que pour Terre-Neuve il était de 340 $, soit une augmentation de 104,8%!
En 1996, la médiane du Québec était de 76% de la neuvième place, les plus pauvres TN. En 2009, la médiane de QC n’était que de 45% les plus pauvres de la 9e place du Nouveau-Brunswick. L’écart est une source d’embarras pour les Québécois, et il ne fera que continuer à croître.
Le taux de bénévolat dans notre province ne sont pas mieux, et même l’apport de sang à QC loin derrière les taux de cotisation du reste du Canada.
En 2009, l’U de M reçu que 20% de ce qui a été donné à l’Université McGill.
Dans sa quête pour se séparer du Canada pour former un pays meilleur, tout ce que le Parti québécois a fait, c’est faire ressortir le pire de la société québécoise, et de créer une situation peu enviable, cas désespéré sociologique.