Je m'absente seulement quelques heures pour un enregistrement, et à mon retour, que vois-je?
Eh oui, un ex-ministre péquiste et un ex-recruteur libéral, souriant en choeur et promettant de faire «bouger» le Québec. Comment? En lançant la «Coalition pour l'avenir du Québec» (1).
Voici d'ailleurs le bref vidéo de promo de François Legault et Charles Sirois:
http://www.youtube.com/watch?v=Y9GhMzJjfOg
Le lancement aura donc lieu le 21 février à 10h00…. par hasard, le même jour où le mentor politique de M. Legault – Lucien Bouchard – et celui qui l'avait recruté comme ministre, prendra la tête de l'Association pétrolière et gazière du Québec, le principal lobby de l'industrie du gaz de schiste.
Eh oui. La «coalition pour l'avenir du Québec»…
Ça rappelle un tantinet un des meilleurs épisodes de La Petite Vie où on y parodiait, de manière cinglante, une élection avec un pseudo-PLQ et un pseudo-PQ étrangement ressemblants. Et aux chefs respectifs nommés Jean Bouchard et Lucien Charette…
Or, leurs slogans respectifs, tout aussi interchangeables, étaient «L'avenir, c'est demain» & «Demain, c'est l'avenir»…
http://www.youtube.com/watch?v=p3SR65Agn7Q
La suite, donc, lundi….
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(1) http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2011/02/20110217-180246.html et http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201102/17/01-4371516-manifeste-de-francois-legault-financer-leducation-grace-a-hydro-quebec.php
Premier point. C’est un mouvement qui deviendrait un parti de centre droit voire de droite selon le programme de base contenu dans l’article.
Or, c’est quoi cette idée de présenter ce mouvement comme en étant un de –gauche efficace-. Une telle étiquette s’apparente à du sophisme qui consiste selon le dictionnaire
à un -raisonnement faux qui a l’apparence de la vérité-.
Second point. Augmenter les tarifs d’hydro Québec pour augmenter de
30 % les salaires des enseignants au nom de l’éducation cela n’est pas sans faire penser à du poujadisme, une inclination de solution aux problèmes politiques qui dérive vers le corporatisme.
Troisième point. Le mouvement met au congélateur et rénovation constitutionnelle et souveraineté en confondant protection de la langue française et valorisation de l’identité politique québécoise. La dite protection semble à première vue une concession obligée minimale quant à la spécificité québécoise.
Christian Dufour le politicologue qui sympathique à la démarche s’en est éloigné justement parce que la question de l’identité est selon lui mise au placard par F.Legault.
Entrevue en dessous au 98 fm.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201102/17/01-4371516-manifeste-de-francois-legault-financer-leducation-grace-a-hydro-quebec.php
http://www.985fm.ca/in/isabelle-marechal-969.html
Faire «bouger» le Québec, donc…
De quelle manière? Pour aller où? Avec qui le long du trajet? Quand est-ce qu’on arrive? Qui veut de la gomme?
Attendons encore un peu. Lundi, on pourrait possiblement savoir sur quel rythme ça devrait «bouger».
Toutefois, qu’il s’agisse d’un cha-cha, ou d’un tango, ou même d’un bon vieux twist bien rétro, peu importe, une chose me paraît plutôt certaine avec l’avènement de cette nouvelle « Coalition pour l’avenir du Québec »: ça ne pourra faire autrement que de «diviser» le vote.
Avec pour possible conséquence que vous-savez-qui pourrait alors se faire réélire…
Combien de temps cette coalition pourra-t-elle faire semblant que la question nationale n’a pas d’importance dans l’avenir (Économique entre autres) du Québec. Les 60 milliards $ que les Québécois envoient actuellement chez les Canadians (Qu’ils gèrent à leur guise) ne seraient-ils pas devenus moins utiles dans les coffres de notre gouvernement parce que Legault et ses Canadians du Québec ignoreraient la question nationale???
LE VOTE STRATÉGIQUE :
LE MEILLEUR MOYEN DE FAIRE STAGNER LE QUÉBEC DANS SES POSITIONS CONSERVATRICES ET RÉTROGRADES
Ça va faire le «divisage» de votes !
Personne ne connait les résultats d’avance.
Le Québec n’avancera jamais s’il se bloque sans cesse lui-même dans le vote stratégique.
– Prônons l’Idée de voter honnêtement, avec audace, courage pour ses valeurs profondes et en accord avec sa conscience, plutôt que dans un vote calculateur qui n’avantagera cet autre vieux parti poussiéreux et néolibéral qu’est devenu le PQ.
Vous remarquerez que ce ne sont que des péquistes qui défendent sans cesse l’idée de la division du vote.
En fait, ce n’est pas de la division du vote dont ils ont peur, mais de perdre le vote péquiste au profit de Québec solidaire.
Christian Montmarquette
– Montréal
.
Non, selon eux, l’avenir c’est lundi à 10 H à Québec.
Deux hommes de droite qui se disent à gauche, qui semblent viser au centre…vers la gauche du genre efficace ?
Deux entrepreneurs vraiment qui ont eu du succès en affaires, principalement un fédéraliste pas mal dur, M. Sirois et M. Legault, un souverainiste un peu mou, qui viennent de pondre, avec certains collaborateurs, le manifeste « Coalition pour l’avenir du Québec » dont ils sont tous les deux présidents.
Ce manifeste, un enfer de bonnes intentions et de souhaits pieux qui indique peu de moyens concrets sauf l’augmentation 20 à 30 %, les salaires de nos profs.
Un premier pas vers un parti politique ou vers un ballon qui va faire pfitttt ?
Ils nous ont présenté l’os, ça va prendre, assez rapidement, de la chair pour mettre autour « du gros concret », s’ils veulent décoller un parti politique.
Bien oui M. Montmarquette, le PQ a probablement peur de perdre des votes à Québec solidaire et Québec solidaire a probablement peur de ne pas prendre assez de votes au PQ. Le PLQ a probablement peur de perdre des votes à l’ADQ et l’ADQ a probablement peur de ne pas aller en chercher assez au PLQ.
Messieurs Legault et Sirois espèrent aller chercher des intentions de votes dans tous les camps en ignorant la chose constitutionnelle qui divisent les Québécois en deux parties égales. Ces 2 hommes sont très forts pour trouver des solutions en affaires mais sont incapables de trouver une simple solution constitutionnelle rassembleuse, à nous proposer, qui pourrait avoir des chances de réussir…pas fort à ce chapitre. Ils croient, comme les Libéraux, que le fruit n’est pas mûr…probablement
« P’tite vie » que votre trouvaille est bonne ! Notre réalité politique québécoise actuelle est une parodie de cette parodie…Ça en dit long de l’avenir du Québec et de son peuple si les citoyens le ventre plein, restent mous, se terrent dans leur trou et laissent sans cesse la gouvernance de la colonie entre les mains de filous .
Pas sur que cela n’ apportera pas un vent nouveau. Après tout, nous pauvres québécois on nous sert du réchauffé depuis trop d’ années. Le désistement de la politque est a son apogée, on ne peut pas descendre plus bas. Pour le meilleur ou pour le pire au moins il y aura de l’ action .
Ca va être intéressant aux prochaines élections…
Moi, je parie un p’tit deux qu’il va empêcher Marois d’avoir une majorité…
Le nombre de péquistes en colère qui tentent de le discréter sur les blogues est significatif.
Tout, sauf une majorité péquiste. Ca serait catastrophique.
Tout sauf une majorité fédocollabo roi-nègre bananière aux prochaines élections serait merveilleux.
Sait-on jamais ce qui pourrait arriver avec un nouveau parti, hein?
Que ce nouveau parti – s’il devait effectivement se former – vogue seul ou se fusionne avec l’ADQ, par exemple. Lundi apportera peut-être des réponses aux questionnements.
Et puis, dans un tout autre ordre d’idée, certaines réactions préliminaires (du moins ici-même sur ce blogue) font penser à ce que Obélix pourrait considérer à l’effet qu’il y a des baffes qui se perdent…
Tâchons donc d’être tous, avec de bonnes manières, à la même table québécoise – plutôt que de constamment tenter de renverser la soupière sur le voisin qui, cela arrive dans les meilleures familles, choisit différemment du menu proposé…
François Legault connait bien Charles Sirois depuis l’époque du scandale des FIERS mais ça c’était hier, là on parle de l’avenir d’autres magouilles potentielles…
« Bonnardel a révélé en Chambre, où il est protégé par l’immunité parlementaire, que la compagnie I Perceptions inc., « une entreprise détenue par Télésystème dont l’actionnaire principal est Charles Sirois », a reçu 517 000 $ de FIER Succès, 450 000 $ de Fier Cap-Diamant et 800 000 $ de Fier ID Montréal. On sait que les deux tiers du capital investi par les Fonds d’intervention économique régional (FIER) proviennent de fonds publics. »
http://www.vigile.net/L-ADQ-implique-Charles-Sirois-dans
Un parti de plus pour la chambre de commerce au Québec
Québécor est en arrière de François Legault et de son mouvement OVNI, Une du Journal de Mtl sur des extraits, inflation de reportage sur de supposées fuites à LCN, jeudi dernier.
Une question commentaire, ce n’est pas un peu gênant pour M.Legault de voir son mouvement en attente possible de la formation d’un parti de grandir sous l’ombre d’un empire médiatique comme Québécor?
En se rappelant que le Parti Québécois de R.Lévesque a grandi dans les années 70 dans la défaveur médiatique et l’hostilité dont le projet de souveraineté-association suscitait l’allergie de la direction de Radio Canada, de l’ancien Télé-métropole, La Presse bien sûr et du Devoir de Claude Ryan y compris! Il apparaît évident que bien davantage qu’un PQ d’aujourd’hui plus recentré, ce mouvement sera un autre porte étendard de plus de la classe d’affaire du Québec qui dispose déjà pourtant de chaussures aux pieds avec le PLQ et l’ADQ.
Charles Sirois n’a t’il pas tiré des ficelles pendant le référendum de 95. A suivre…
Cet article en dessous ne se lis pas à sens unique. Les défaults sont présents pas seulement les qualités chez F.Legault.
Entendons- nous. Sous le chapiteau de son mentor, L.Bouchard, Legault tente d’entreprendre une démarche d’abord qui s’apparente dans la forme à celle du mouvement Option Québec de René Lévesque et par la suite de fonder un parti comme l’a fait Lévesque avec le PQ.
La différence par contre repose sur le fond. Et le fond c’est tout en politique. Le fond consistant à rappeler que Lévesque a renforcé en
1967-1968 sous un biais rassurant à partir de sa personne tout un mouvement indépendantiste qui dans la société civile québécoise était sorti de sa torpeur en 1960 depuis l’échec des rébellions de 1837-1838.
Une période 1960-1970, la plus dynamique et rebelle de la société québécoise depuis longtemps en lutte contre le conservatisme social dans le sens large.
Or, dans la période actuelle non de conservatisme mais plutôt de conformisme et d’apathie sociale au Québec. F.Legault pense lancer un mouvement puis un parti en faisant promotion d’un réformisme relativement néolibéral prônant un nationalisme timide sur le plan strictement linguistique. Il faut attendre davantage pour en savoir plus quoique rien de très emballant ne ressort de ce programme connu.
La médecine Legault me semble problématique.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201102/18/01-4371984-je-nai-pas-peur-de-deplaire-francois-legault.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4372007_article_POS1
De savantes analyses en spéculations hardies, de vifs pressentiments en brumes impénétrables, peu importe la manière avec laquelle nous considérons ce qui mijote dans la marmite couverte de François Legault et de son équipe de cuistots, ce ne sera vraiment que lorsque viendra l’ouverture officielle et le dévoilement du menu que nous pourrons être un peu plus fixés.
S’agira-t-il d’un petit bistrot ou d’un grand resto?
Le nouvel établissement saura-t-il se gagner la faveur populaire – et, le cas échéant, dans quelle mesure? Au point de détourner vers sa table une portion notable de convives, pour le moment encore affluant du côté des chefs concurrents?
Sans avoir vu la carte, humé le fumet (ou le rance) de ce qui sera proposé, dans l’ignorance du type d’assaisonnement qui sera privilégié, impossible de prédire si la clientèle sera opulente ou, au contraire, chétive.
Par contre, une chose me paraît incontournable: si le nouvel établissement ouvre effectivement ses portes, celles et ceux qui s’y rendront délaisseront – pour un temps, au moins – des établissements concurrents.
(Et cela, traduit en langage politique, signifie une division du vote. Peut-être même la reconduction au volant de vous-savez-qui. Que ce soit une seule main dessus ou les deux…)
M. Bouchard écrit : « F.Legault pense lancer un mouvement puis un parti en faisant promotion d’un réformisme relativement néolibéral prônant un nationalisme timide sur le plan strictement linguistique.»
Nous savons peu de choses des intentions de Messieurs Legault et Sirois, sa très grosse pointure, sauf qu’ils veulent augmenter le salaire des professeurs et qu’ils veulent couper ou même éliminer les déficits de la province mais n’ont pas écrit comment, sauf d’augmenter les tarifs de l’Hydro-Québec, mais ils n’ont pas écrit le pourcentage.
Les profs n’auront pas d’objections à se faire augmenter les salaires et les augmentations d’électricité, M. Charest y avaient déjà pensé et a même concrétisé la chose, en bonne partie.
Pour ce qui est de la protection du français, ils écrivent qu’il faudrait prendre tous les moyens disponibles mais ne les ont pas suggérés.
Un enfer de bonnes intentions floues, nous espérons ensemble que les détails vont venir rapidement, plus clairs.
Ce parti politique virtuel, mais qui demeure fondamentalement un parti pris pour la droite politique et financière, en est encore à l’étape du racolage, du plan en progression pour traduire ce que ses initiateurs appellent sûrement entre eux, un work in progress, pour se donner et donner l’illusion que cela progresse dans le bon sens.
Mais qu’en est-il à ce jour ? Une proposition se voulant accrocheuse, soit celle de majorée de 30 % le salaire des professeurs, en échange d’une contrepartie laissant toute la place à l’employeur pour définir la compétence et consécutivement, la sécurité de l’emploi. Foin des universités qui délivrent les diplômes. C’est à des administrateurs anonymes, aux ordres de politiciens l’étant à peine moins, que reviendrait alors la décision de définir qui mérite d’être retenu comme répondant à leurs objectifs, peu importerait alors les clientèles desservies, le nombre de professeurs par classe et le flou de leurs objectifs. Pourtant, cette proposition a déjà été reçue par les responsables du secteur concerné pour ce qu’elle mérite. Un refus de tomber dans un piège aussi grossier.
Comme si cet hameçon n’était pas déjà suffisamment grossier, voilà qu’ils ajoutent l’outrage à l’insulte en proposant que cette augmentation de la charge d’enseignement déjà trop lourde, comme si celle-ci pouvait compenser cette augmentation des salaires avant impôt, soit payée à même des augmentations des tarifs d’électricité, même pour les plus démunis de la société. Même si ce ballon d’essai n’est là que pour tenter de le raffiner ensuite avec des arguments de jésuites des temps modernes, il nous donne un bel exemple de ce que sont ces manipulateurs de la droite politique qui ne jurent que par les bénéfices, les primes et les tarifs.
La crédibilité de M Legault.
Legault c’est le plan B du réseau d’intérêt qui contrôle le PLQ. Constatant que le PLQ est complètement discrédité, et que la prise du pouvoir par le PQ semble inévitable, il nous place un autre cheval dans la course dans le but de diviser le vote francophone et réduire ainsi les chances du PQ.
C’est cette lecture de la situation qu’a invoqué Joseph Facal pour ne pas se rallier au groupe Legault. Sans doute y a t il eu entre ces deux ex collègues des discussions sur ce thème stratégique. Qu’est-ce que M Legault n’a pas compris dans cet argumentaire ?
Est il un naïf jovialiste ou a t il d’autres motifs pour jouer le rôle que Lucien Bouchard lui assigne.
J’aurais été tenté de croire qu’il agit de bonne fois jusqu’au moment ou La Presse nous apprends qu’il a pressenti Monique Jérôme Forget pour rallier son équipe. Madame la Sacoche elle même qui était la ministre en charge de la Caisse de dépôt et qui a l’a transformer en Caisse électorale de dépôt lors des élections de 2008. Ce que M Legault, alors critique de l’opposition ne peut ignorer; non plus que le coût de cette manoeuvre basement électorale qui a entraîner des pertes accrus de 3 milliards pour la Caisse.
De quoi s’agit il. Le 8 novembre 2008 , en pleine campagne électoral, Francois Legault, sachant que la Caisse connait probablement une crise de liquidité grave (à cause du gel des 13 milliards de papier commercial qui sont des actifs à court terme, donc des liquidité ) fait une offre de collaboration au gouvernement pour éviter que la Caisse largue dans une vente de feu des titres boursiers en pleine capitulation boursière pour refaire ses liquidités. Madame la Sacoche décline l’offre en affirmant que la Caisse n’a pas de crise de liquidité. En fait elle a menti. Un mensonge qui est une trahison de l’intérêt économique du Québec.
Le 21 novembre les dirigeants de la Caisse convoquent une conférence de presse pour assurer le Québec qu’il n’y avait pas de crise de liquidité à la Caisse. Il s’agissait d’une commande politique pour sauver la réélection de Charest. En fait il y a eu vente de feu dans le portefeuille d’actions (automne 2008), qui a transformé des pertes sur papier (récupérables) en pertes réalisées, ce qui a entraîner des pertes accrues de 3 milliards de $ pour la Caisse en 2008-09.
La trame de ce tripotage politique de la Caisse et les détail de la vente de feu: http://www.vigile.net/La-Caisse-Tripotage-politique-et
Question de crédibilité. Alors que M Legault ne pouvait ignorer le rôle jouer par Madame la Sacoche dans ce tragique épisode de la Caisse en 2008: Pourquoi l’a t il sollicité pour joindre son équipe ?
La Ministre Julie Boulet a déclaré aujourd’hui ne pas s’en faire avec François Legault, c’est un séparatisse de la première heure. Raymond Bachand en a pas rajouté plus.
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/le-radar/
Nous voyons ici que les fédéralistes se servent assez souvent de l’option constitutionnelle du PQ pour les discréditer mais le contraire n’arrive pas, des souverainistes qui disent : « C’est un fédéraliste de la première heure »…pourquoi ?
Parce que l’option de la souveraineté est encore minoritaire, si elle était majoritaire à 60 %, c’est le contraire qui se passerait, n’est-ce pas ?
C’est vrai ça, Charles Sirois esr un fédéraliste de la première heure et un ancien recruteur de candidats libéraux par-dessus le marché. François Legault devrait surveiller ses fréquentations.
L’article de M.David est très sévère envers F.Legault, il faudra voir ce que le dit magicien nous offrira comme tours de magie demain matin.
En attendant, l’objet de la classe d’affaire de se débarrasser de la souveraineté comme (pseudo épine contre la stabilité politique) apparaît l’un des buts de cette opération. Tout comme le but en complément de cette opération Legault semble de restituer au Québec, une pure alternance traditionnelle entre bleus et rouges tous deux à droite pour l’essentiel comme à peu de choses près comme à Ottawa dont le pouvoir est partagé entre libéraux et conservateurs. L’objectif du projet fidèle à la sensibilité conservatrice de Lucien Bouchard son probable mentor consistant a créer la situation de deux partis de droite qui s’échangerait le pouvoir dans l’orbite d’une classe moyenne qui après la disparition du PQ telle que planifiée serait constamment sollicité par les politiciens bleus ou rouges pour fuir les extrêmes gauche-droite que serait alors l’Action Démocratique et Québec Solidaire.
Ce scénario et eh oui prématuré en est un parmi d’autres qui traduit néanmoins une intention issu du mouvement des Lucides initié par L.Bouchard de susciter une réalignement politique au Québec qui de facto serait dirigé essentiellement contre le Parti Québécois. Le projet Legault sous l’ombre de L.Bouchard en se positionnant à travers un diagnostic de déclin du Québec, d’un laisser aller dans l’effort collectif, d’un déficit du sens de la discipline et de la volonté d’agir se détermine déjà dans l’axe d’un possible Parti Conservateur du Québec sans stratégiquement passer par le nom bien sûr mais tout dans l’intention. Or, un Parti Conservateur initié par Legault pourrait très bien alterner au pouvoir avec le Parti Libéral du Québec si les Québécois se font chanter la pomme inondé par des médias collaborateurs.
Ceci dit, rien n’est sûr quant à la réalisation de cette Restauration tranquille qui mettrait au pas ou presque le chantier de la Révolution tranquille amorcé en 1960 au Québec une fois pour de bon!
-À l’heure d’internet des médias sociaux, il n’est pas simple de faire taire tout un peuple de l’incliner vers un conservatisme conformiste à l’américaine ou seul les lobbys déterminent 90 à 95% des décisions politiques et sociales parce que c’est l’économique qui décide de tout. Le monde arabe se réveille lui politiquement dans le cadre strict de dictatures et a su utiliser et utilise encore le web dans sa voie pour le combat démocratique.
– Le précédent au Québec d’une grande période de conservatisme sous une forme religieuse ultramontaine, catholique qui à travers les régimes de l’Union du Haut et du Bas Canada (1840) et surtout à partir du début de la fédération canadienne (1867) jusqu’à fortement aux années 50 avant le cri du Refus Global de Borduas et la résistance syndicale à Duplessis.
Ce précédent exemple de conservatisme dans sa forme distincte propre aux 19 ème et 20 ème siècles maintenant dans une forme précise lié au 21 ème siècle commençant risque toujours de se répéter.
Les Québécois informés connaissent les précédents et doivent contribuer à s’en prévenir afin d’éviter qu’une grande torpeur ne succède à la grande noirceur d’hier.
http://www.vigile.net/Un-baroud-d-honneur
N’espérez plus entendre aux nouvelles TVA le p’tit bout ( colloque libéral) où Julie Boulet dit que François Legault est un séparatiste de la première heure façon de déboulonner efficacement, l’ultra pensionné Jean Lapierre n’a pas dû apprécier ayant lui-même manger à ce ratelier auparavant, tout comme notre ministre des finances Raymond Bachand.
À mon avis, où que loge François Legault et cie n’a pas vraiment d’importance en soi. Que ce soit à droite, au centre-droite, dans une vieille grange désaffectée au fond de la campagne, ou dans un somptueux manoir sis dans une région cossue…
Parce que le véritable enjeu ici est de miser sur une manoeuvre de diversion.
Disséminer le vote davantage en tentant d’aller chercher un certain pourcentage d’appuis auprès des mécontents ainsi que des souvent-prêts-à-essayer-du-nouveau. La dilution de l’électorat, dans le but – si possible – d’éviter un gouvernement péquiste.
Mais je pourrais tout aussi bien me tromper lourdement en écrivant cela. Le but de ce nouveau parti en devenir, si la chose devait effectivement se concrétiser, pourrait bien être de viser réellement le pouvoir, et non pas de n’être qu’une façade mise en place pour faire diversion.
Par contre, ce dont je suis à peu près convaincu, c’est que peu importe ce qui se mijote réellement du côté de François Legault et cie, l’arrivée sur la scène politique d’une nouvelle formation, et cela de quelque allégeance soit-elle, ne pourrait qu’entraîner une division du vote.
Et possiblement le maintien au volant de vous-savez-qui. Ne serait-ce qu’avec une seule main dessus, cette fois…
@ Claude Perrier.
Vous ne vous trompez pas du tout. Un sondage de Quebecor Media le confirme aujourd’hui:
(..)
« C’est au Parti québécois que l’arrivée éventuelle d’un parti dirigé par Legault ferait le plus de mal. Le sondage évalue que près du tiers des sympathisants de Legault proviendraient des rangs péquistes.
Mais la présence de François Legault risquerait de faire terriblement mal à l’ADQ de Gérard Deltell, qui verrait ses intentions de vote s’effriter de plus du tiers, passant de 15 % à seulement 9 %.
Le sondage en ligne de l’Agence QMI a été réalisé le week-end dernier par Léger-Marketing auprès de 1006 répondants. La marge d’erreur est de 3,1 %, 19 fois sur 20.
……
Le but de l’exercise est de diviser pour …saigner
Selon le dernier sondage Léger Marketing, les Québécois, majoritairement mous de la constitution, en choisissant en premier, Legault-Sirois.
Le Journal de Montréal publie ce matin, le résultat d’un sondage Léger Marketing tenu le 19 et 20 février, après la sortie préliminaire du manifeste de la Coalition pour l’avenir du Québec « Remettre le Québec en marche » de Messieurs Legault et Sirois, qui indique que, qu’un nouveau parti, formé par ces 2 co-présidents de ce mouvement recevrait éventuellement, 30 % des votes des Québécois, ce qui réduirait les intentions de votes du PQ de 34 % à 24 % et les votes du PLQ de 29 % à 24 %..
Il n’y a, actuellement, que 2 partis politiques québécois qui ont une orientation constitutionnelle forte, le PLQ pour le fédéralisme et le PQ pour la souveraineté.
L’ADQ, penche plus à droite que du côté fédéraliste et Québec solidaire, penche plus à gauche que du côté souverainiste. Les Verts penchent seulement du côté de l’écologie en se contentant du statu quo.
Comme un nouveau parti « Legault souverainiste-Sirois fédéraliste » qui ne s’occuperait pas de constitution, irait chercher presque le tiers des votes au PQ, on peut penser que les souverainistes durs ne sont pas plus nombreux qu’environ 25 % comme certains sondages du passé qui indiquaient 25 % quand la question portait sur la « séparation » du Québec. Un séparatiste dur ou solide, si on aime mieux, ne va pas déclarer qu’il va voter pour le tandem « Legault-Sirois » quand il a l’occasion de voter pour le seul parti qui aurait la chance de s’approcher et, éventuellement, d’atteindre la souveraineté du Québec.
Les Québécois, majoritairement, choisissent actuellement le confort et l’indifférence avant la souveraineté du Québec. Suite à la conférence de presse de Messieurs Legault et Sirois, ce matin, 21 février 2011, est-ce que les explications de ces 2 co-présidents, vont faire avancer ou reculer leur projet ?
Autres explications aux intentions de votes au PQ à 24 % ?
À lire les réactions ici et là, il est clair que les sondages concernant ce parti virtuel font pour ainsi dire sortir le chat du sac. Cela aura au moins ce mérite de faire apparaître pour ce qu’ils sont ceux qui rêvent de rendre notre société encore plus inégalitaire en creusant davantage les différences, qu’ils se cachent encore sous le parapluie du PQ ou sous celui des libéraux. Ceux qui ont déjà rejoint le parapluie de l’ADQ les y attendaient déjà. Leur objectif est de briser le modèle social démocrate sur tous les fronts.
Les uns rêvent de promouvoir les intérêts d’une petite bourgeoisie d’affaires francophone qui rêve de s’égaler aux plus grands, tandis que les autres sont là pour amadouer la population en lui ventant les mérites de mesures fiscales qui ne viendraient pas gruger les profits de ceux qui veulent y voir prospérer leurs affaires. Bref, une sorte de sociale démocratie à rebours fondée sur les prélèvements de revenus sans égards à la fortune, sur des tarifs imposés aux utilisateurs sans tenir compte de leur capacité de les payer. Leur évangile respectif, dont chaque groupe croit posséder l’original, est pourtant perçu comme étant apocryphe par les autres fractions droitières. Les uns ont celui de l’Institut économique de Montréal tandis que d’autres préfèrent celui de Jean-François Lisée. Les implosions de ce magma sont encore à venir.
À ce jour, ce magma d’imprécisions favorise la montée d’une figure politique qui se donne comme grand redresseur de fortunes, comme cela avait aussi permis à Mario Dumont de faire mousser la sienne il y a peu. Mais à partir du moment où il faudra bien définir les mesures qu’ils entendent mettre de l’avant, ce qu’il faudra qu’ils fassent pour ne pas finir de la même façon que Mario Dumont, les contradictions commenceront à se faire jour. C’est pour eux la quadrature du cercle : ou bien rester imprécis et finir comme Dumont, ou bien l’être en se montrant tels qu’ils sont et se faire rejeter par la plupart des citoyens.
Ce n’est pas tant un Messie que de disciples, par millions, dont le Québec à besoin. Un homme seul peut peu. Une armée, au figuré, fait mieux l’affaire.
Pour l’heure, le Québec est divisé en trop de factions. Je crains, comme beaucoup, que les Libéraux se faufilent parmi tout ce beau monde bien intentionné mais nuisible au bien commun.
Il nous faudra donc subir d’avantage de crimes contre notre société avant de vivre une coalition efficace et propice au redressement de la situation. Entre temps, la braderie va continuer et toujours à nos frais.
Maudit bâtard! dirait Gérard D.
🙁
Il y a présentement 2 gros problèmes au Québec.
1- Le modèle social, on en a plus les moyens, il coute trop cher. la Nanny State se meurt.
2. Le PQ n’a pas de programme qui pourrait faire accocher la population..c’est du n ‘importe quoi et vogue la galère. Rien de sérieux ou de concret.
Alors le peu de monde encore intéressé à la politique se cherche. Et voila ou en sommes.
Il faut arrêter de se péter les bretellea et dire
on est les meilleurs. On recule au lieu d’ avancer et
peut etre qu ‘un grand coup de pied au cul aux vieux partis feront réfléchir la population et finalement se demander, comme disent les canadiens
What does Quebec want??
Savons nous ce que nous voulons vraiment ou être assis sur la cloture est confortable pour encore 2 générations ??? Je n’ ai qu’ a parler avec mes enfants et leurs amis entre 25 et 40 ans pour comprendre la dure réalité du Québec 2n 2011..
A date ce mouvement ressemble a un VIEUX parti de DROITE et TOTALEMENT dépassé comme le sont le PQ et le PLQ.
Avenir? Education? Je n’ai rien vu de visionnaire ou digne du 21e sciecle. Le systeme d’education est une relique archaique du passé monetaire et hierarchique, l’education est une priorité essentielle qui doit etre absolument gratuite pour tous autant pour les jeunes que les vieux en tout temps comme le sont l’usage des rues et doit integrer la participation des etudiants et citoyens. A l’ere de du developement Source Libre, de Creative Commons et Wikipedia, de tutoriels gratuits et de quiz su l’internet, de presentations gratuite sur Youtube allant d’animation 3D de planetes du systeme solaire a des presentations universitaires magistrales sur les mathematiques fractales, des jeux gratuites de course automobile(qui pourrait etre modifié pour simuler la conduite pour apprendre les reglements etc), la vision actuelle sur l’education (et de nombreux autres enjeux) est deconnecter la realite, c’est comme donner une BMW a des paysants du 18e sciecle et de les voir ateler un cheval et s’assoir sur le toit avec les guides du cheval. Faire payer les parents ou etudiants pour des manuels scholaires au contenu statique, quel gaspillage de papier et d’argent, on pourrait avoir un contenu MultiMedia sur ipad concu en collaboration avec des profs et etudiants et volontaires(dans le domaine, et en multimedia) qui inclurait presentation video de chaque cours, meilleurs presentations etudiantes(projets d’annees passees), FAQ, QUIZ, Jeux, telechargeable en tout temps et gratuitement. Donc le contenu, le savoir lui-meme est gratuit sans aller a l’ecole, et l’ecole devient un centre beaucoup plus participatif.
Le Québec n’a pas besoin d’une troisième voie (voix) éthérée et désinfectée. Il a plutôt besoin de nouvelles voies et voix.
Le scrutin proportionnel, s’il avait été implanté, ferait en sorte que la donne, aujourd’hui, serait différente de ce qu’elle est maintenant. Le rapport Béland était pourtant clair.
JSB