Bon. C'est fait.
Le gouvernement vient d'annoncer la création de l'unité «permanente» anticorruption si chère au premier ministre Charest…
Donc, ce sera «189 personnes à temps plein sous l'égide d'un commissaire à la lutte contre la corruption. Il s'agit, en fait, d'un ajout de 88 personnes provenant de divers organismes liés aux milieux de la construction et de la justice et à diverses activités gouvernementales aux 101 qui oeuvrent déjà au sein de l'escouade Marteau.
Le budget annuel de l'UPAC sera de 31,5 millions de dollars, ce qui comprend les 15 millions dévolus à l'escouade Marteau.
L'Unité permanente anticorruption relèvera du Commissaire à la lutte contre la corruption, une première au Canada. De plus, un Bureau de lutte contre la corruption et la malversation sera créé. Il sera composé de procureurs dédiés exclusivement aux dossiers de l'Unité permanente anticorruption.»
Bref, tout pour ne pas tenir une commission d'enquête publique sur les 5 «C» , soit la collusion et la corruption dans l'industrie de la constuction, la collecte de fonds des partis et le copinage…
D'aucuns donneront ici ce qu'on appelle la «chance au coureur»… Bien sûr.
Mais il reste que:
– l'opération demeure essentiellement «politique» dans la mesure où, depuis deux ans, le gouvernement ne cesse de chercher des moyens d'éviter une commission d'enquête – seul moyen reconnu de décortiquer un problème de nature systémique;
– dans la mesure où son commissaire – ce que je qualifiais dans un billet précédent le Pax Plante ou le Elliot Ness de cette unité -, ne serait pas nommé par les 2/3 de l'Assemblée nationale, contrairement au Vérificateur général, quel sera son degré réel d'indépendance face au gouvernement du jour, quel qu'il soit? La question est fondamentale.
– enfin, notons que 19 personnes et plus de 30 millions de dollars récurrents par année – ce qui veut dire 150 millions de dollars sur cinq ans seulement -, c'est tout de même beaucoup de ressources investies pour ne PAS décortiquer un problème systémique et pour enquêter derrière des portes closes…
Pourtant, si le gouvernement Charest avait créé une vraie commission d'enquête au printemps 2009, soit lorsque les premières demandes fondées s'exprimaient pour une telle commission – elle serait probablement déjà à rédiger son rapport final. Et elle aurait coûté passablement moins cher qu'une unité coûtant150$ millions par tranche de cinq ans…
Mais, comme on dit, avec des «si»….
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(*) Évidemment, la photo ci-haut se veut un simple clin d'oeil ironique…
Voilà une façon pour John James Charest de tenir secret les malversations et l’identité des acteurs principaux de l’industrie de la corruption depuis le début de son régime roi-nègre bananier (de 2003 à 2011). Des enquêtes de l’Opération Marteau seuls de petits poissons déjà connus ont été accusés jusqu’à maintenant sur la base d’allégations d’enquêtes journalistiques en 2010. Inévitablement les gansters du haut de la pyramide hiérarchique de cette industrie demeureront impunis sans une enquête publique (demandée depuis deux ans par plus de 80% des Québécois). N’est-ce pas là la seule raison inavouée de JJ Charest dans son refus systématique d’une enquête PUBLIQUE ?
Rappelez-vous du fameux argument qui dénonçait les coûts d’une Commission d’enquête publique… Là, ça nous coûtera 150 millions pour 5 ans et le Parti libéral pourra contrôler les témoignages et ne dévoiler ce que Charest voudra bien rendre public car il nommera son Commissaire (Comme il a nommé son Juge) et tout se fera « en privé ». Le fonctionnement du système des 3 (5?) C pourra survivre dans l’ombre du secret d’État.
Le gouvernement Charest agonise sous nos yeux, vivement un prêtre pour lui administrer le sacrement d’extrême-onction et qu’on en finisse de toute ces conneries qui ne visent qu’à noyer le poisson et sauver la face.
C’est certain que ça va se bousculer aux portes parmi les policiers pour avoir une job bien rémunérée dans cet escouade du bonheur avec gros budget de dépenses de voyage en Italie pour étudier les moeurs mafieuses au pays de Berlusconi.
Les procureurs de la couronne de cette commission seront-ils mieux traités, entourés, secondés, appuyés que leurs confrères qui travaillent sans soutien remarquable et efficace?
Ces chiens-de-garde de la démocratie pourront-ils flairer dans toutes les directions, sans laisse, avec une longue laisse, une courte laisse? Toute laisse serait un obstacle à leur efficacité.
Comme le souligne Mme Legault, ce commissaire devrait être nomé par le Parlement et en relever. Le bureau du premier ministre ne doit jamais être associé à cette nomination, ni à ses fonctions d’enquêteurs. Il doit y avoir justice et apparence de justice. C’est essentiel pour sa crédibilité et son efficacité.
La chance au coureur? Pourquoi pas? Ce ne serait que justice.
Peu ou pas de Premiers-ministres « Premiers » du Québec ont été aussi haïs et insultés que notre John James avec son précieux passeport canadien qu’il nous a bandit au dernier référendum de 1995 et ses mensonges à répétition. Mentons, mentons, il en restera toujours quelque chose pour aider à ma prochaine réélection, semble être sa devise.
Élu 3 fois, principalement par la peur de la souveraineté et la complicité de nos Anglophones, il va demeurer, dans l’histoire du Québec, comme une vilaine tache bleue…mauve ou violet quand il s’est trempé dans le rouge du PLQ, pour sauver le Canada.
Une unité anti corruption qui a priori et tout court ne s’intéresse pas au financement des partis politiques, précisément celui du PLQ qui a atteint des sommets depuis qu’il est au pouvoir. A.Khadir a révélé par des sources que plusieurs contrats octroyés par le gouvernement libéral à des entreprises est en corrélation avec des dons au PLQ provenant de ces entreprises. Comme 2 et 2 cela fait 4 entre allégations et corruption, on comprend que les libéraux tiennent à traiter les Québécois comme si ces derniers sont des sots finis en usant d’une Unité sortie d’une série policière qui pour l’essentiel sera un gadget d’autant que son mandat ne semble pas si complet et que de plus le patron de cette unité en étant nommé par le gouvernement comme dit explicitement J.Legault cela n’est pas sans faire penser au choix de M.Bastarache fait par Charest.
Le hasard libéral.
Jacques Duchesneau réintègre ses fonctions le même jours que l’annonce de la création de cette escouade anti-corruption. Comme si ça suffisait pas, notre marionnetiste en chef libéral Jean Charest a trouvé moyen pour que ça coincide avec le retour des nids de poule à Montréal.
Allez, c’est l’heure des médicament maintenant.
http://www.youtube.com/watch?v=hwtu_CuwwP0&feature=related
Alain Gravel fait déjà une très bonne enquête.
On commence juste à en savoir.
Moi je suggère que Jean Charest se rende au rendez-vous d’Anne Marie Dussault.
À l’émission ( tout le monde en parle) elle disait que Jean Charest ne répondait pas à son invitation.
Les recherchistes sont prêts , ça nous éviterait bien des frais et Jean Charest ne pourrait pas patiner.
C’est aussi simple que ça !
On nous demande un acte de FOI en ce gouvernement?
Les collecteurs de fonds d’un PLQ ou Quebec liberal party qui auraient leurs mots à dire sur la nomination des juges faut s’en rappeler par exemple des liens entre une Chantal Landry et Charles Rondeau, de la liste d’avocats pour la fonction que le premier ministre Charest pourra toujours consulter avec les réformettes des derniers jours de Fournier.
Une Unité anti corruption qui arrive donc opportunément qui s’en tiendra à la construction, qui ne cherchera pas à tisser une véritable toile d’araignée autour de toute la machine politique municipale, provinciale et de ses liens avec les entrepreneurs par le biais du financement politique et de possibles ramifications jusqu’aux mafias de toute sorte. Le portrait complet de la corruption sera problématique parce que les informations obtenues sur l’implication des collecteurs de fond libéraux autour de la responsable des nominations au gouvernement Charest, les allégations de Marc Bellemare, l’observation sur la caisse électorale très riche du PLQ et l’octroi de centaines de contrats du gouvernement du Québec sous Charest cela sera passé sous silence parce que le gouvernement du Québec dans son cœur ne sera pas sous la loupe de cette Unité gadget.
De plus, l’énorme problème de crédibilité personnelle de J.J.Charest en tant que P.M de par presque 8 ans de régime de laisser faire gouvernemental total, l’inaction politique flagrante entache la décision de créer cette Unité anti corruption chez ce gouvernement dont la principale préoccupation est de procurer les conditions de stabilité politique propice aux activités et profits des entreprises sur le sol québécois.
Ainsi donc, Charest à la traîne sur toutes les décisions gouvernementales, accommodant la cour suprême plutôt que l’intérêt linguistique de la majorité des Québécois incapable de défendre les ressources naturelles du Québec a prouvé que sa crédibilité est plus que nulle. Que notre souvenir de ce P.M sera aussi faible que celui des Lomer Gouin et
L. Alexandre Taschereau peut l’être dans nos têtes.
Croire alors à cette Unité considérant le peu d’éclat et de rigueur éthique de ce gouvernement réclame ni plus ni moins qu’un acte de foi chez le citoyen. C’est beaucoup demander!
Je ne crois pas aux décisions de J.J.Charest et de son gouvernement pas plus à une vision de l’intérêt général de la part de celui ci.
Alors que dans les pays arabes on sacrifie des vies humaines, on se révolte contre les dictateurs, pour la démocratie, John James Charest la tue au Québec depuis huit ans.
Cet être abject doit être éjecté du pouvoir comme chef de l’état et c’est urgent !!! CHAREST DÉGAGE !!!!!
Il y a des produits de maquillage plus dispendieux que d’autres!
Le slogan du premier ministre pourrait être emprunté à Loréal : « Parce que je le vaux bien ».
Avec tout ce qu’il y a à masquer sous le gouvernement Charest, ça prendrait des kilomètres de maquillages d’épaisseur.
Plus personne n’est dupe! En attendant les prochaines élections, continuons d’éclairer nos lanternes, nous en aurons bien besoin.