Ça y est. La Coalition pour l'avenir du Québec (CAQ) de François Legault et Charles Sirois est lancée. Voir: http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201102/21/01-4372413-legault-lance-son-mouvement.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2
Son site web est au: http://www.coalitionavenir.org/
Le texte de son manifeste est au: http://www.coalitionavenir.org/files/Version%20finale%20texte%2021-02-2011-1.pdf
Pour ceux et celles que ça intéresse, je vous laisse le lire… Bien entendu, j'y reviendrai cette semaine dans le cadre de ma chronique…
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Disons néanmoins tout de go que les deux hommes proposent un «dialogue» avec les Québécois et que leur ambition est grande. Très grande.
Soit ouvrir un «dialogue» visant à produire un «plan d'action» apte à rallier une «majorité» de Québécois d'ici la fin de 2011. Le tout ouvrant possiblement à la création d'un parti politique en bonne et due forme.
Sur Twitter et sous toutes réserves, le député péquiste Scott McKay écrivait d'ailleurs quà sa connaissance, M. Legault aurait commencé à «recruter des candidats».
«Réconcilier & «rassembler»
Mais leur thème dominant – et on s'en doutait bien – est de «réconcilier» et de «rassembler» «les deux grandes familles politiques du Québec», soit les Québécois souverainistes et fédéralistes, de gauche et de droite, au-delà des appartenances de toutes autres espèces, etc…
Ce qui ramène d'ailleurs le souvenir de l'obsession qu'avait Lucien Bouchard, lorsqu'il était premier ministre, pour la création de «consensus»… aussi artificiels furent-ils souvent et aussi imposés par lui-même qu'ils furent aussi également…
Mais bon, au-delà du manifeste où les généralités sont servies généreusement avec quelques bonnes pointes de «tarte aux pommes» politique – et où la liste de signataires ressemble plus à une équipe «B» qu'à un tableau d'honneur -, force est de constater que la «réconciliation», elle, semble pencher pas mal d'un seul côté.
Du moins, c'est ce qu'on en a compris des réponses données par les deux hommes lors de la période questions de ce matin.
S'occuper des «vraies» affaires…
Un exemple parmi d'autres, mais assez fondamental, merci: la question nationale.
L'ex-ministre péquiste François Legault s'y est dit «nationaliste» et non plus «souverainiste». Sur cette question, il n'aura jamais été aussi clair. Disant que l'option souverainiste est toujours «légitime», mais qu'il ne répond plus à la «définition» de ce qu'est un «souverainiste»
Ce qui est, doit-on même le dire, de son droit le plus strict.
Mais on en comprend d'autant mieux pourquoi Charles Sirois, un proche de Jean Charest et ex-recruteur du PLQ, a accepté de s'associer à M. Legault dans ce nouveau «projet» politique.
La «clé» de cette association entre ces deux hommes d'affaires – ce qui l'a rendue possible -, on la trouve en fait dans ce passage révélateur du manifeste de la CAQ.
Le lire attentivement, c'est mesurer à quel point chaque mot y fut pesé et soupesé:
«Il faut sortir du déni et prendre acte de l'état des lieux au plan constitutionnel. À moins d'événements que rien ne laisse présager, ni un renouvellement constitutionnel qui satisferait une majorité de Québécois, ni la souveraineté n'adviendront dans un avenir prévisible. Cela dit, même si le statut constitutionnel d'un État est important, ce n'est pas le seul déterminant de son avenir. Le cul-de-sac de la question nationale ne doit donc pas nous empêcher d'offrir à ceux qui nous suivront un Québec dynamique et prospère, toujours maître de son destin.»
Or, si l'on décortique ce passage-clé, on y comprend les éléments suivants:
Primo: comme beaucoup d'autres, Legault & Sirois font le constat de l'impasse constitutionnelle qui perdure.
Secundo: en affirmant que «ni un renouvellement constitutionnel qui satisferait une majorité de Québécois, ni la souveraineté n'adviendront dans un avenir prévisible», ils avancent que le Québec ne pourrait plus aspirer ni à l'indépendance, ni à un fédéralisme répondant aux besoins du Québec.
Tertio: en concluant que «même si le statut constitutionnel d'un État est important, ce n'est pas le seul déterminant de son avenir. Le cul-de-sac de la question nationale ne doit donc pas nous empêcher d'offrir à ceux qui nous suivront un Québec dynamique et prospère, toujours maître de son destin.», les deux hommes avancent en fait que le développement du Québec ne serait aucunement tributaire de son statut constitutionnel et de son rapport politique avec Ottawa et le ROC… Avouons que c'est quelque chose.
Or, comme je l'ai déjà écrit sur ce blogue l'automne dernier lors de la genèse de ce nouveau groupe: ne favoriser ni la souveraineté, ni des demandes constitutionnelles à l'intérieur du cadre canadien, revient à avaliser le statut quo. Et donc, le fédéralisme canadien tel qu'il est. Point. Pour ou contre cette position, il est néanmoins impossible de nier qu'elle est bel et bien celle du manifeste de la CAQ.
Maintenant, quelle est la différence entre ce passage-clé du manifeste de la CAQ et la position actuelle du PLC, du PLQ, ou même du Parti conservateur pour lesquels le «fruit» d'un fédéralisme renouvelé n'est jamais «mûr»? En fait, aucune.
D'aucuns se demanderont également s'il existe même une différence entre ce passage et, par exemple, un Jean Chrétien qui n'avait de cesse de répéter que la «constitution», ce n'était plus important et que ça n'empêche aucunement de s'occuper des «vraies» affaires?…
Bref, sur la question nationale, ce manifeste favorise clairement le statu quo constitutionnel. Et donc, le cadre fédéral actuel. Ce qui, on en conviendra, a le mérite d'être clair.
Alors, dans un tel contexte, la question se pose: de quel «nationalisme» M, Legault, parle-t-il au juste?
Et ceci expliquant cela…
Encore une fois, ce choix fait par les signataires du manifeste explique en bonne partie la présence d'un Charles Sirois de même que celle de l'ancien recteur de l'Université de Sherbrooke, Bruno-Marie Béchard Marinier, aussi un ancien candidat du PLC.
Même chose pour l'ex-député péquiste, Jean-François Simard qui, en 2009, signait dans La Presse, un texte (2) où il disait constater que «le nationalisme québécois est depuis quelques années entré dans une nouvelle phase: celle de l'accommodement» (…) Or, si les Québécois ont majoritairement choisi la voie de l'accommodement, c'est peut-être parce que leur rapport au Canada a considérablement évolué et qu'ils ne se sentent plus ni colonisés ni opprimés. En ce sens, la Révolution tranquille donne aujourd'hui sa pleine mesure.»
Et, tout cela aide probablement aussi à comprendre pourquoi, du moins en partie, un Joseph Facal a finalement choisi de ne pas se joindre à ce nouveau «mouvement».
En attendant les idées…
Sur les autres aspects du manifeste, si les détails et les idées-force y sont rares (*), on y lit par contre entre les lignes que le duo Legault-Sirois, comme les Lucides et le gouvernement, favorise une hausse possiblement substantielle des frais de scolarité. Bref, ce texte qui se veut «réconciliateur» penche encore plus d'un côté du spectre idéologique que de l'autre.
(*) Ce nouveau groupe dit attendre les suggestions des Québécois pour «bonifier» ce qu'il présente pourtant comme son «texte fondateur» à l'aide de son site web, d'une tournée éventuelle du Québec et de quatre autres textes promis pour les prochaines semaines.
Comme je le fais dans ma chronique courante intitulée justement «Le bien commun» (1), le manifeste parle de défendre ce dernier et messieurs Legault et Sirois y ont fait référence à plusieurs reprises en point de presse. Le problème, par contre, est que le manfeste ne dit mot, entre autres choses, sur la privatisation croissante des soins de santé ou la question cruciale des ressources naturelles.
Le manifeste propose de bonifier les salaires des enseignants, mais ne dit mot des ressources humaines et financières déficientes dans plusieurs écoles, surtout publiques.
Sur la protection du français, le manifeste fait de jolies bulles mais ne propose rien de concret. (En point de presse, M. Legault s'est aussi dit en désaccord sur l'étendue de la Loi 101 aux cégeps.)
Sur la corruption, le manifeste propose de «faire la lumière», mais ne dit pas comment.
Sur le milieu des affaires, on lit entre les lignes du manifeste qu'on y favorise d'autres baisses d'impôts pour les entreprises. On comprend mieux pourquoi dans ce groupe qui se présente pourtant comme une «coalition» et ce, pour reprendre une question posée aux deux hommes en point de presse, il n'y a aucune personne issue des milieux syndicaux ou communautaires…
Une observation intéressante, par contre: ayant vu de nombreux sièges sociaux de grandes entreprises quitter et achetés par des compagnies étrangères, le manifeste parle de la nécessité pour l'État d'agir pour aider à conserver au Québec les centre décisionnels importants. (On voit ici plus l'influence de M. Legault qui, à lorsqu'il s'occupait à l'opposition péquiste du dossier de la Caisse de dépôt et placement du Québec, exprimait la même position.)
Mais, oups… Bémol pendant le point de presse. Un journaliste demande à Charles Sirois, aussi président du conseil de la CIBC, s'il favorise ou non la continuation de l'existence de l'Autorité des marchés financiers? Réponse: «je n'ai pas d'opinion précise là-dessus»…. Re-oups…
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(1) http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2011/02/16/le-bien-commun.aspx
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Photo: source: Youtube
Voilà le chat est sorti du sac; une coalition de carriéristes provincialistes pour l’avenir du Kwibek prônant le retour du « good old time » de la grande noirceur…Colonie quand tu nous tiens !!!
Les nouveaux Laurel et Hardy de la politique offriraient éventuellement aux Québécois qu’un nouveau Parti Libéral qu’on pourrait baptiser PLQ 2 dont le but est d’en finir avec un PQ surtout affaibli par son chef qui pourrait encore à cette heure former un gouvernement. Ce qu’un Charles Sirois en communication probable avec J.J.Charest ne souhaite aucunement.
Vulgairement parlant. Le but essentiel est de faire élire peut être le PLQ 2 mais surtout de permettre la réélection des libéraux de Charest ou avec un autre chef par la multiplication de l’offre électorale dans un système uninominal fait pour le bipartisme et qui ne souffre à la limite que la représentation de trois partis au parlement.
En ce qui regarde la philosophie générale de la coalition Legault-Sirois c’est essentiellement une sorte de politique de marchandage contractuel à outrance qui se dessine résolument de droite comme tout parti de philosophie libérale l’est. À ce titre, il apparaît évident que Legault doit espérer absorber à l’intérieur de son mouvement, la machine politique existante de l’ADQ tant il apparaît évident qu’une certaine convergence idéologique se dessine entre ce mouvement de Legault et les adéquistes.
La situation est surréaliste électoralement. Le Québec pourrait se retrouver en octobre avec trois partis de centre droit ou de droite. Lorsqu’on sait que souvent entre le centre et la droite, la différence est faible. Considérons l’exemple passé du gouvernement libéral fédéral Chrétien qui de 1993 à 2004 a procédé à des coupes budgétaires brutales dans les ressources sociales. Ce gouvernement à été de droite sur le plan économique.
On reproche au PQ sous L.Bouchard d’avoir été de droite quoique sous l’effet aussi de dépendance envers les coupures sauvages aux provinces des libéraux de Chrétien et Martin. Reste que le PQ actuel sous le leadership si même impopulaire de P.Marois en comparaison de l’offre électorale de droite qui se met en place est franchement de centre gauche tout comme QS est de gauche tout court.
La question nationale à travers la voie de ce mouvement Legault sera donc confronté à son enterrement ou comme dirait certains à sa capacité de résilience devant la volonté de la classe d’affaire lobbyiste de la faire disparaître.
La probabilité de résistance de la question nationale est forte face à l’anglicisation, à une immigration qui en bonne partie ne s’intéresse pas aux chaînes de télé, radio, sites webs québécois ou francophones. Il en va pour les Québécois de leur fierté commune d’exister de ne pas se laisser faire par des opérations politiques qui tentent de nous imposer des alternances gouvernementales ou on nous offrira le choix entre bonnet rouge ou rouge bonnet.
Comme dans mon message dernier sur la page précédente. On veut, je crois nous offrir une restauration du statu quo pleine et entière sans alternative un peu comme à l’époque des Taschereau et Duplessis. On ne se laissera pas faire. Nous ne sommes plus en 1940 au Québec pour se fondre dans le statu quo à ce point.
Une remarque de doute sur ce mouvement. La conférence de presse n’a pas été impressionnante, M.Sirois a trébuché pas mal dans ses mots, F.Legault a rappelé par son discours que le charisme qui émane de sa personne n’est pas percutant, il s’en faut! La voix de Legault à été chevrotante par moments, être chef de parti, cela demande oui de l’énergie.
Vous avez bien compris que MM Legault et Sirois, sachant qu’on n’attire pas des mouches avec du fiel, ont dressé une liste de « cadeaux de Noël » pour que les citoyens aientg envie de venir discuter avec eux de ce que devrait contenir éventuellement leur programme électoral. Voyez comment les priorités sont à l’envers.
-Tout le monde sait que le Québec a un besoin urgent de redresser ses finances et de diminuer le poids de la dette. Pas un mot de celà dans les sujets de réflexions de ces Messieurs. Ils promettent déjà d’augmenter le salaire des enseignants, et les subventions aux universités. Où prendront-ils les sous? Pas un mot.
-Tout le monde sait qu’il faut être très attentif aux négociations sur un pacte de libre-échange avec l’Union européenne. De celà, pas un mot non plus. La priorité sera de retrouver les sièges sociaux que le Québec a perdus. Pourquoi le Québec a perdu ces sièges sociaux et comment les retrouver? Sur celà, pas un mot non plus.
-M. Legault a soutenu, durant une bonne partie de sa vie d’adulte, que l’ndépendance était essentielle au développement du Québec et au progrès économique et social des citoyens. Il ne le croit plus, maintenant. Pourquoi?. Pas un mot la-dessus, non plus.
Donc, prenez les cadeaux, imaginez-vous que tout celà est gratuit et ajoutez tout ce à quoi vous pouvez penser pour alllonger la liste. Ça fera un très beau programme, mais on sera toujours dans les nuages.
Bonjour
Losqu’il était dans l’opposition, François Legault a été amené à réfléchir sur l’immense potentiel que le pouvoir offre à ceux qu’ils le détiennent au Québec.
En commission parlementaitre sur les pertes de la Caisse de dépôt, il a croisé Henry-Paul Rousseau et Monique-Jérôme Forget, ça lui été fatal mais Facal n’a pas suivi.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle chose arrive dans l’histoire.
La guérison des Dalton.
Résumé:
Otto Von Himbeergeist est un professeur venu d`Europe pour prouver que les criminels ont en réalité une maladie et qu`on peut les soigner pour qu`ils puissent devenir d`honnête citoyen. Ces candidats seront bien sûr les Dalton. Les quatre frères décident de jouer le jeu de se faire analyser. Lorsqu`ils auront la chance de s`évader, ils le feront. Ils iront s`installer dans une ferme pour être plus confortable sous la surveillance de Lucky Luke. Le traitement se poursuit et les Dalton toujours semblant qu`ils vont mieux. Sauf Averell, dont le traitement fonctionne vraiment sur lui. Il se transforme tranquillement en un honnête citoyen. Les Dalton réussissent à s`échapper et en plus ils prennent en otage le professeur. Un peu plus tard, Luke va les retrouver et il se fera capturer par la bande. Le professeur est maintenant avec les Dalton. Il réalise que sa vrai vocation est d`être un bandit. La bande à maintenant une nouvelle méthode pour cambrioler les banques. Le professeur psychanalyse le directeur de la banque et ensuite le directeur donne l`argent aux Dalton. Pendant ces attaques, Averell ne se sent pas bien car maintenant il déteste voler les gens. Luke finira par capturer tout le groupe et les ramènera en prison.
Même avec toutes ces difficultés là, Messieurs Legault et Sirois vont, selon un récent sondage de Léger Marketing, de la dernière fin de semaine, chercher 30 % des intentions de votes, ne laissant au PQ et au PLQ que 24 % d’intentions de votes à chacun.
Même si ce tandem n’a pas trouvé de troisième voie, le simple fait d’avoir l’air d’en avoir trouvé une, les place en ligne pour aller chercher le pouvoir, c’est dire la force, chez les Québécois, d’une autre solution entre la séparation et le fédéralisme actuel.
M.Bousquet, ce sondage est surtout une réaction de rejet contre le gouvernement Charest et le leadership Marois. Les gens connaissent peu le programme Legault. Donnez une chance aux Québécois de prendre connaissance de la volonté de Legault d’augmenter les tarifs universitaires, d’électricité comme dirait M.Audet.
@ Pendant que des gens cherchent un «nom» pour décrire les membres de la Coalition pour l’avenir du Québec (CAQ), sur Twitter, Serge M. Vaillancourt m’a envoyé celui-ci: les «Grands CAQueteurs»…
Ça mérite un premier prix…
Pourquoi pas, Josée Legault! Beaucoup de généralités dans ce premier jet de ce mouvement. Il est clair que l’ambition politique de F.Legault est en arrière de ce mouvement en attente de parti ou de la prise de possession du véhicule constitué de l’ADQ.
La question que plusieurs se posent, pourquoi M.Legault ne s’est pas présenté à la course à la chefferie en 2005 au PQ, pourquoi ne s’est t-il pas présenté en 2007 contre Pauline Marois lorsque A.Boisclair a démissionné? Il a bénéficié de deux occasions certaines pour se présenter à la chefferie, s’il n’était plus à l’aise au PQ depuis le départ de L.Bouchard comme premier ministre en 2001, pourquoi est t-il resté? Parce qu’il était ministre. Pourquoi a t-il continué à siéger comme député péquiste d’opposition entre 2003 et 2009 s’il ne se reconnaissait plus péquiste?
Tout cela est suspect comme si son manque de capacité d’influence à l’intérieur du PQ s’est révélé suffisant pour l’empêcher de se présenter candidat à la chefferie péquiste. Tandis qu’un Boisclair l’a fait lui en (oubliant pour un instant) le résultat final de l’affaire.
Le manque d’assurance, de capacité de résilience chez Legaut apparaît plus que plausible considérant ses précédents. Si Un Ignatief traîne avec lui son absence de résidence au Canada, s’il se présente presque comme un apatride. On pourra reprocher chez F.Legault, ses valses hésitation, ses doutes persistants à l’image de cette caricature à voir en dessous.
http://www.vigile.net/Y-parait-que
François Legault à la rescousse de Las Vegas.
S’cusez, c’est Céline Dion de TVA.
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2011/02/20110221-074325.html
@ En fait, ce qui est connu est qu’au départ de Lucien Bouchard, François Legault avait accepté une offre d’alliance qui lui avait été faite par Pauline Marois. Pis vint un revirement, M.Legault préférant ensuite se ranger plutôt derrière M. Landry. Le résultat fut que contrairement aux attentes générales, il n’y a pas eu de course au leaderrship.
Cet épisode avait laissé des cicatrices politiques importantes et a marqué, pour ainsi dire, le début d’une certaine rivalité entre M. Legault & Mme Marois.
Il est même pas en politique mais il fait tout comme.
On se mouille pas trop
On ratisse large
On vérifie les sondages
Et après on se décidera.
Après on se demande pourquoi la population est cynique envers les politiciens.
Si il aurait des coui…,
il formerait son parti et avancerait des idées concrètes pour se faire élire dans 2ans.
Là il me donne l’impression de tâter le terrain pour avoir une élection clefs en main.
Dans le fond ça ressemble à l’ADQ, des idées populistes sans plan d’action pour y parvenir.
Note: Commentaire très intéressant lu sur un autre site concurrent.
http://blogues.canoe.ca/michelhebert/general/legault-la-%c2%abreconciliation%c2%bb/
Bonsoir madame Legault,
J’ai lu votre texte et je dois effectivement que quand j’ai entendu aujourd’hui dans une entrevue de François Legault qu’il mettait la question nationale de côté, je me suis demandé si mon ouïe ne me faisait pas défaut.
Comment peut on espérer parler de politique ici au Québec sans que la question nationale et l’intrusion du fédéralisme dans les champs de compétences du Québec ne s’invitent au débat ?
Alors à moins que M. Legault, M. Sirois et leur coalition ne veuille pas parler des questions budgétaires …
et pourtant leurs objectifs sont corrects. Le Québec serait plus fort si son peuple était uni au lieu d’être divisé mais je doute sérieusement que cette coalition évacue plus de 40 ans de débats constitutionnels et je pense que comme Jospeh Facal, la question de l’avenir du Québec et de son peuple sont trop fondamentales pour laisser en plan.
C’est mon humble opinion de citoyen.
M.Goyette, cet article en est un de commande d’un journaliste mercenaire du Journal de Québec, propriété de Québécor. À part que de célébrer F.Legault, faire le procès de la bureaucratie de l’État providence, seule la mention du charisme supérieur des Drainville et Duceppe mérite un intérêt pour un Québécois souverainiste et de gauche.
En dehors de la partisanerie de convictions à laquelle, je viens de témoigner.
Le constat peut se faire qu’il y a une promotion de la droite conservatrice sur le plan économique, constitutionnel au Québec après 8 ans de gouvernement libéral provincial!!
Quelqu’un d’intelligent qui peut être de gauche nationaliste, orientation que plusieurs de nos jours veulent faire disparaître au Québec sait qu’il y a de la bureaucratie en santé et en éducation sait aussi par contre par l’élargissement du raisonnement que le dégraissage en santé et en éducation est souvent synonyme d’inégalités accrues, d’accroissement de l’assistance sociale, des soupes populaires, des sans abris et de l’incarcération pénitentiaire ce qui à été largement vérifié aux É.U d’autant plus que l’individualisme dans le monde occidental est radical seulement atténué par les blogues et autres réseaux sociaux comme Twitter à condition d’avoir un ordinateur chez soi. L’individualisme ainsi sans le maintien de la protection sociale c’est la condition d’un monde qui en manque de points de repères, dépourvu d’un encrage social consistant peut justement paradoxalement faire basculer des milliers de vies individuelles dans de graves problèmes et parfois des drames.
Rue Frontenac a présenté un reportage, il y a trois semaines sur un nombre d’individus croissant par plus d’une centaine par années qui sont trouvés morts seuls dans leur domicile et dont le corps pour les funérailles ne sont réclamés par personne! Cela se passe au Québec, à chaque année, des gens disparaissent dans l’indifférence particulièrement dans les deux plus grosses villes de Québec et Montréal. Ce phénomène est redevable surtout à l’individualisme sans doute que la bureaucratie des institutions procure une assistance réelle qui manque de chaleur humaine ce n’est toutefois pas la médecine publique qui a contribué à la dégradation des liens sociaux concrets dans les sociétés occidentales comme le Québec.
Or, la démarche Legault ou pire une entreprise comme celle de Réseau liberté Québec de type libertarien, ces voies de droite ne vont qu’accroître l’égotisme social, la loi du plus fort faisant de la capacité à détenir plusieurs cartes de crédit, la faculté d’avoir accès à des réseaux de relation mondains et à des cliniques de santé privé, la voie royale du dit accomplissement individuel.
L’Europe de l’Ouest donc la France résiste aussi aux actions de la droite libérale ou conservatrice qui gruge le système de la protection sociale lentement mais sûrement afin de créer une civilisation d’un paradis parodique ou seul les plus riches, les plus dominants pourraient profiter de la vie.
Les ambitions personnelles de F.Legault, son instinct libéral de faire de la société québécoise un marché responsable de la compétition dans tout mais marché tout de même ça n’a rien de très progressif dans le sens fort du mot. Le jeune Mathieu Bock Côté dans cette mouvance de droite aura beau noircir les souverainistes de gauche comme étant des idéologues bureaucrates, de les définir comme des technocrates de l’affirmation nationale. De tenter de définir une sorte de grande noirceur qui serait issue de la révolution tranquille c’est beaucoup plus compliqué que ça. La révolution tranquille connaît certes ces ratés, ces impasses de là de soutenir une droite d’ici qui part en lutte contre le social bureaucratisme dont le PQ serait le centre historique. C’est trop facile, c’est faire fi du néolibéralisme qui depuis Reagan fait de la mondialisation un monstre aveugle, c’est faire fi d’un individualisme tout aussi aveugle qui au mieux dirige la communication humaine vers la mise en orbite du dialogue par le biais des cellulaires et portables informatiques.
La droite veut imposer ses valeurs en usant des grands médias qu’elle possède en se trouvant même ses nouveaux intellectuels dynamiques afin de nous vendre de nouveaux faux paradigmes, de (nouvelles conditions de la vie et de la pensée) en société. La part de mort et de souffrance qu’on y trouve dans ce -libéralisme conservateur idéal- doit déclencher les réflexes de la résistance dans nos âmes, nos esprits.
Les Daltons…Averell…Luke.. voila ou nous en sommes???
Incroyable.
Je pleure pour mon pays.
Ce n’est ni la droite ni la gauche mais les Québécois qui élisent nos gouvernements. On va de droite à gauche et vice versa, dans leurs choix.
L’idée de simple souveraineté du Québec se vend mal depuis les années 60 quand M. Marcel Chaput l’a fait partir d’à peu près rien.
C’était, avec M. Chaput, la séparation à environ 6%, l’indépendance avec Bourgault autour de 8 %. M. Lévesque l’a fait grimper avec son idée de souveraineté-association à 40 % et à 49,5 avec le trio Parizeau, Bouchard et Dumont avec la souveraineté-partenariat, une sorte de véritable confédération.
Les Québécois ne veulent pas aller trop loin, trop vite ni trop à gauche avec nos entreprises publiques inefficaces qui emploient des tonnes de fonctionnaires avec leurs cadres en santé et en éducation dans des structures compliquées où chacun se taille une place jusqu’à la retraite avec services au public très syndiqué et très pourri.
Les urgences lentes où il ne faut pas être pressé et l’éducation d’où l’on sort mal éduqués et pourri en langues.
M.Bousquet, votre commentaire ne fait que rappeler que la gauche identifie en prorité la pauvreté et que la droite ne voit que la bureaucratie. Tout comme les citoyens sont plus sensibles à la gauche ou à la droite. Le fédéralisme ou l’indépendance. Les gens ne votent pas aveuglement. Ils votent à partir d’idées, de valeurs.
La Coalition pour l’avenir du Québec :
pour moi ce sera un simple COAQ,
le bruit d’une étoile filante …
Oui M. Bouchard, d’accord, mais les idées ne sont pas toujours bonnes « nous avons élu M. Charest à trois reprises consécutives » et les bureaucrates syndiqués ne sont pas les pauvres de la société.
À mon commentaire précédent, j’ai écrit services pourri. J’ai oublié un s à pourri, ce n’est pas parce que ne sont pas pourris au pluriel.
Sait-on jamais…
Cette nouvelle Coalition pour l’avenir du Québec parviendra peut-être à «rassembler» si elle évite les gaffes et ménage les susceptibilités particulières (là où réside précisément ce qui en oppose certains à d’autres).
En présentant un programme peu aventureux, nullement radical et, conséquemment, guère incitatif au « braquage » chez la plupart car ne contenant rien qui puisse provoquer de grosses fâcheries et de déplorables déchirages de chemises en public, sauf possiblement chez quelques irascibles chroniques irrécupérables comme il s’en trouve hélas toujours même dans les meilleures familles, la formation peut donc réalistement espérer «rassembler» ou, à tout le moins, ne pas «diviser»… sauf le vote.
Et c’est vraiment cette inévitable division du vote, qu’entraînerait l’arrivée d’une autre formation politique sur l’échiquier québécois, qui constitue l’impact principal du projet de François Legault et cie. Pas le programme.
Cela étant, et tant que la formation ne se sera pas mutée en un parti politique officiel et reconnu, le programme demeure donc tout à fait secondaire. Pas qu’il n’ait pas son importance, puisqu’il contient des objectifs louables tels que favoriser l’éducation et assainir les finances publiques, notamment.
Mais bien que des éléments du programme de la coalition soient éminemment désirables (éducation et finances publiques), je doute que cela soit la vraie raison ayant motivé la mise sur pied de la coalition. J’ai plutôt tendance à penser que l’objectif est tout autre, soit de bloquer la voie au PQ. En divisant le vote.
(Une division du vote qui se ferait d’ailleurs tout en « douceur », plusieurs mécontents et autres souvent-prêts-à-essayer-du-nouveau ne se rendant possiblement même pas compte de ce qu’ils seraient effectivement en train de faire…
Car ces braves électeurs et électrices voteraient pour le programme et diverses louables considérations, selon la plateforme électorale officielle que la formation aura publiquement pu faire valoir.
Une autre cage à homards…?)
*****Une troisième voie ou de nouvelles voies et voix?*****
Face à la troisième voie (voix?), éthérée et désinfectée, proposée par Legault et ses acolytes anonymes, je ne cesse de penser et de me dire que dans l’état actuel des choses le Québec a plutôt besoin de fraîcheur et de panache. Cela fait longtemps que l’ADQ propose une prétendue et insipide troisième voie. Qu’en est-il, somme toute, de ce mythe de la troisième voie, probablement celle du «juste milieu», de l’extrême centre, de la sagesse et, appelons un chat un chat, de la «lucidité»? Si beaucoup de travail et de «politisation» n’avaient pas permis à Amir Khadir de se faire élire, l’actuelle Assemblée nationale serait d’une médiocrité sans bornes (ce qui ne signifie pas que tous les députés sont des nuls et des médiocres).
En fait, la donne serait aujourd’hui fort différente si on avait eu plus d’instinct démocratique et la décence de donner suite aux recommandations du rapport Béland. Un certain scrutin proportionnel n’est pas la panacée qui réglerait tout. Mais il y a au sein de la société québécoise des mouvances et des perspectives qui n’arrivent pas à vraiment percer sur la scène électorale et politique (et parfois sur la scène médiatique). L’apparente dépolitisation de nombreux citoyens est en partie liée à ce blocage mis en place par les vieux partis pour interdire toute nouveauté, tout rafraîchissement. De nombreuses personnes ne votent pas, parce qu’elles sont surpolitisées et clairvoyantes (lucides?).
Le Québec ne se réduit pas à l’émission «Le club des ex», émission qui a le mérite de susciter certains débats entre des personnes issues de partis politiques différents, émission qui a le «démérite» de faire comme si les perspectives de l’ensemble de la population étaient entièrement assumées et représentées par quatre anciens députés (j’inclus ici Benoît Bouchard).
En fait la sociologie profonde du Québec fait en sorte que le bipartisme ou le tripartisme ne correspondent pas aux mentalités ouvertes de nombreux citoyens.
JSB
FRANÇOIS LEGAULT : LE VIRE CAPOT
Dans la foulée de son mentor Lucide Bouchard, si François Legault a été capable de retourner sa veste sur une question aussi fondamentale que la question nationale, qu’est-ce qui nous dit qu’il ne fera pas de même dans les autres domaines ?
François Legault, critique par excellence de nos programmes sociaux les plus essentiels et les plus nécessaires – qu’il dénommait lui-même » les vaches sacrées » – ne m’inspire « AUCUNE » confiance.
Il ne cherche au fond qu’à parachever l’entreprise de démolition de notre système social entamé par Lucide Bouchard en 1996 et actuellement poursuivis par Charest et le PLQ, dans le but de privatiser ce qui reste d’un Québec déjà en lambeaux.
Il y a fort longtemps d’ailleurs que j’affirme et dénonce que les idée de droite et l’indépendance sont incompatibles. Et ce virage de capot n’en est que la consternante démonstration.
De plus,. toute cette mise en scène depuis son soi-disant départ de la politique sonne faux.
Quels intérêts cet affairiste millionnaire sert-il croyez-vous…?
Ceux du peuple ou ceux des entreprises ?
Poser la question c’est y répondre.
Christian Montmarquette
– Montréal
« L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas ! » :
http://www.vigile.net/L-independance-sera-de-gauche-ou
Chanson de circonstance :
L’opportuniste / Jacques Dutronc :
http://www.youtube.com/watch?v=QWmGuujuuVg
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En dehors du fait que ce parti virtuel n’a pas de propositions concrètes à ce jour, hormis un petit racolage et un cadeau de grec pour amadouer les enseignants en échange de la perte de leur sécurité d’emploi, d’une tâche encore accrue et évaluée selon les normes de bureaucrates plus sensibles aux objectifs économiques et politiciens qu’aux objectifs pédagogiques, il faut bien qualifier ce parti pour ce qu’il est sur le plan idéologique.
En se référant aux exemples dont l’Histoire est pleine, ces partis qui se disent ni de droite, ni de gauche, qui prétendent dépasser le capitalisme libéral par des mesures bureaucratiques en se faisant les soi-disant représentants de tout le peuple, bref en essayant de se faire voir à gauche alors qu’ils sont carrément de droite, sont des partis fascisants. Il y avait déjà une frange de ces idéologues dans l’ADQ, celle qui s’est fractionnée en se voulant indépendante de sa direction partisane. Ils sont maintenant rejoints soit en fait, soit potentiellement par ceux qui se disant toujours libéral ou d’une autre mixture de couleur, et qui arrivent à peine à contenir leur enthousiasme pour ce nouveau parti en ménageant bien leurs mots, mais très mal leurs intentions.
Quand le gros des citoyens, que ces idéologies ont pour mission de réprimer économiquement encore davantage, prendra la mesure de ces tristes orientations et des personnages qui les incarnent, cela en sera fait de leurs rêves tortueux de porter cette droite radicale au pouvoir.
Un peuple démocratique qui fait le choix de la souveraineté n’a pas à faire une indépendance de droite ou de gauche. On «ouvre» un nouveau pays dans lequel le jeu de la démocratie va permettre aux citoyens de se situer à gauche, au centre ou à droite. On appelle cela la démocratie, laquelle est toujours très fragile et parfois précaire.
JSB, socialiste individualiste et libertaire, souverainiste parfois désabusé
C.Montmarquette a raison sociologiquement lorsqu’il affirme que la majeure partie des gens de droite sont généralement pour le statu quo, un statu quo ouvert aux grands ensembles économiques qui permettent le libre échange hors frontière propice à l’expansion illimité d’entreprises privées qui deviennent transnationales. On sait que L’union Européenne est une confédération de pays souverains marqué par la tentation du fédéralisme contre ses peuples parce que la première fonction de l’U.E c’est l’économie, la seconde c’est l’économie…
Un chroniqueur français comme É.Zemmour dans Pas Couché à TV5 élabore semaine après semaine, la trahison de la classe politique française envers la souveraineté nationale. Le Parti Socialiste français pouvant être considéré comme un parti de centre, centre droit plutôt que centre gauche lorsqu’on considère qu’un D.Strauss Khan, directeur du FMI pourrait se déclarer candidat à l’élection présidentielle française pour le PS!
Et il est vrai ici que l’histoire du PQ est marqué négativement par l’offensive fédéraliste libérale depuis 40 ans comme quoi la souveraineté serait contre la modernité contre la stabilité politique nécessaire à l’économie. Le PLQ actuel est toujours dans le sillage de ce chantage comme la CAQ de Legault ne fait que reprendre l’idéologie économiste du PLQ de Charest en l’éloignant du centre en intensifiant encore l’idéologie de la performance dans les milieux du travail. Thématique de droite s’il en est.
François Legault comme itinéraire c’est celui d’un homme d’affaire qui a rejoint le PQ au pouvoir sous L.Bouchard, premier ministre, ancien conservateur sous B.Mulroney dont notre naiveté nous à fait croire qu’il se situait plus au centre. F.Legault, son premier centre d’intérêt n’a jamais été que celui du libéralisme économique pur, il a passé 10, 11 ans au Parti Québécois sans être à l’aise, incapable même se présenter candidat pour la chefferie.
Legault c’est l’exemple d’homme d’affaire qui s’est égaré dans le PQ qui en est devenu membre par une sorte d’opportunité, celle du pouvoir dans les années 90. Jacques Parizeau, comme bourgeois et économiste a toujours été l’exception dans le milieu indépendantiste et de centre gauche pendant qu’un Robert Bourassa économiste également et libéral a permis la mise en scène du camion de la Brin’k en 1970 afin de faire peur à un peuple beaucoup moins instruit qu’aujourd’hui pendant l’élection québécoise.
Michel Chartrand a (dit de mémoire) que les capitalistes -y ont pas de pays eux autres, y connaissent pas ça!-
Ce que dit M.Audet est intéressant aussi, historiquement, les partis fascisants au milieu du 20ème se sont présentés effectivement en tant que partis de troisième voie ni libéral ni socialiste identifiant la souveraineté populaire dans un cadre national totalitaire. Partis nationaux fascistes en Italie et en Allemagne qui ont réprimés les partis socialistes et communistes tout en créant une alliance acceptée avec les milieux d’affaires capitalistes locaux.
Dans le contexte québécois du 22 février 2011, la CAQ a de commun avec ces précédents, aucune tentation pour le fascisme évidemment, ce qui ne veut pas dire que la CAQ n’emprunte pas à ce scénario fumiste de la troisième voie comme l’ADQ l’a fait précédemment. Cette troisième voie idéale sur papier qui dans la réalité est une aberration parce qu’un parti en formation qui prétend emprunter explicitement ou plutôt implicitement à la fois au PLQ et au PQ ça n’existe pas.
La CAQ de Legault ne peut pas faire croire à tout et à son contraire dans la réalité, un parti politique ne peut pas jouer sur tous les tableaux. Un petit peu de nationalisme économique selon le CAQ mais certainement pas dans le cadre de la nationalisation. Pourquoi, parce que la CAQ dont le (logo en passant est une horreur de copiage de l’ancien logo du PQ) est un mouvement-parti dont l’essence néolibérale manifeste par l’augmentation de tarifs et les contrats de performance est incompatible essentiellement à la propriété publique d’entreprises tout comme le PLQ de Charest.
Sur le plan national, Comme l’a affirmée J.Legault, en se déclarant nationaliste, de facto F.Legault se déclare favorable au statu quo, contre la souveraineté donc, contre une gouvernance souverainiste, contre une rénovation constitutionelle. Pour le statu quo, F.Legault ne maintiendrait si premier ministre que la propriété publique existante quoique suffisamment néolibéral en inspiration d’une proposition de J.F.Lisée, il pourrait qui sait privatisé 30% d’Hydro Québec afin de diminuer le poids de la dette. C’est à peu près le genre de choses qu’il faut s’attendre du CAQ, une gestion économiste du Québec dans l’accommodement complaisant envers le statu quo politique.
M.Baribeau rappelle que la dite démocratie libérale est moyenne comme tout ce qui est platement moyen. La représentation de toutes les sensibilités, l’Occident ne la tolère que dans le cadre de la libre expression point. Le parlement lui dans le système britannique lié à la ligne de parti est redevable du caractère monarchique, omnipotent du pouvoir exécutif et surtout du pouvoir pesant du premier ministre. Avec en plus au Québec, un lieutenant gouverneur qui représentant de la reine symbolise à sa façon pourquoi le pouvoir des premiers ministres dans le parlementarisme britannique est si grand!
Très intéressant analyse de M. Bouchard.
Le capitalisme a bien des défauts mais personne n’a trouvé un meilleur système. Ça prend un capitalisme à visage humain avec un filet social pour aider la vie de ceux qui sont moins chanceux ou plus défavorisés ou qui traversent une mauvaise passe ou qui sont malades etc.
Peu de peuples sont autant favorisés économiquement et autrement, que les Canadiens, les Québécois et les Américains. Nous sommes généralement dans le confort qui nous apporte l’indifférence constitutionnelle. Nous pouvons le voir ici avec le tandem Legault-Sirois qui, sans aucune politique constitutionnelle, irait chercher 30 % des votes des Québécois, s’il se transformait en parti politique. C’est jobs, jobs, jobs avant la langue française et la souveraineté du Québec. Tous nos immigrants pensent ça et nos Québécois émigrés en Nouvelle-Angleterre et en Alberta pensaient ça aussi. Gagner son pain avant la culture parce que, pas de pain, pas de culture.
M.Bousquet, c’est le constat de Denys Arcand, le cinéaste, indépendantiste de la première heure qui a décroché après la diffusion de son film documentaire: le confort et l’indifférence en 1981, film portant sur le référendum de 1980 qui a procuré 60% au non à l’époque triomphale de Trudeau. En 1995, cet autre référendum a procuré seulement 51% au non comme vous l’avez mentionné vous même hier.
Il y a des tendances de fond mais qui peuvent bouger.
La question étant qui déborde celle du capitalisme, doit t-on croire à une fin de l’histoire au Québec, pour tout le 21ème siècle? Un certain auteur américain a prophétisé la fin de l’histoire après la chute du mur de Berlin. La révolte dans les pays arabes dit que la fin de l’histoire comme notion n’est jamais que la défense du statu quo.
Si le statu quo était synonyme de l’humain, nous en serions encore à l’âge de pierre, monsieur Bousquet.
Intéressant article d’un intellectuel de Québec. Pensée sur la CAQ d’un conservateur apparenté de la capitale. Ce qu’il des souverainistes convaincus en dit long sur les adversaires..De la droite.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/201102/21/01-4372554-coalition-de-francois-legault-du-pain-sur-la-planche.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_place-publique_1242600_accueil_POS2
M. Sirois a été incapable de donner la position de son regroupement sur la Commission des valeurs mobilières : doit-elle être provinciale ou fédérale?
Il n’aurait, semble-t-il, pas réféchi à la question… 🙁
Jean-Pierre Charbonneau, au Club des Ex, a rappelé que M. Sirois fait parti du Conseil d’administration d’une grande banque… Donc, il hésiterait à se prononcer sur une question qui les interpèle tout particulièrement.
Dans ma grande naïveté, j’aurais cru, au contraire que justement pour cette raison il aurait pris position : pour ou contre. Mais rester sur la clôture… Ça sent mauvais. Et on nous promettait du nouveau.
Je comprends que Joseph Facal ne se soit pas joint à eux. De la mauvaise graine, et même pas au pouvoir. Eblouissant.
Déceptionnn! (Charlebois)
Quand j’observe le Québec et que je lis ce que la Scandinavie, collection de petits pays indépendants et courageux est capable de réaliser, je perçoit un bouillon de culture en ébulition, ici chez-nous.
Scandinavie, pays millénaires. Québec, pays en devenir, non coagulé, en plein chaos. Prometteur peut-être, mais certes décevant pour le moment. Je me dis que le fruit n’est pas mur, et que c’est pour ça que les grands prédateurs s’en donnent à coeur joie.
Par notre désorganisation, notre manque de fibre nationale ferme, bien implantée, nous sommes une proie facile pour ces gens sans conscience sociale.
J’espère que le jour où nous nous cimenterons, comme l’a fait la Scandinavie, il restera suffisamment de richesses naturelles dans notre sous-sol pour faire notre bonheur à tous.
Il faut donner du temps au temps, mais nous en reste-t-il? Nos élus pratiquent les ventes de feu tout azimuth. On vend nos droits pour des plats de lentilles et on est même pas invités au repas. Par contre, on doit payer l’addition.
Le statu quo sur la question constitutionnelle du Québec (Et du peuple québécois) ne peut qu’empêcher un avenir distinct du Québec au moment où le Canada (Et le peuple Canadian) lui impose de plus en plus le sien (Le multiculturalisme anglicisant). Ce n’est pas du nationalisme, c’est une participation de fait au « génocide en douce » du peuple québécois.
Si jamais ce parti ( Legault et Sirois ) avait assez de candidats aux prochaines élections, les votes seraient très partagés .
Est-ce que les citoyens prendront le temps de s’informer du contenu de ce parti ? J’en doute fort.
Comme plusieurs des électeurs se sentent biaisés autant par le parti libéral que québécois et y voient des similitudes, ce sera difficile de savoir qui sera au pouvoir.
L’ADQ à mon avis est quasi disparu, Québec Solidaire commence à gagner des points et aura davantage de représentants.
Bref François Legault et son associé seront possiblement du bal masqué .
La politique est de moins en moins intéressante.Si on écoute les débats parlementaires , on a l’impression que l’opposition mord sur tous les sujets du présent Gouvernement.
Bref ,en attendant tout est un plat multiple et convoité à offrir .
@ Jean-Serge Baribeau qui me dit :
» Un peuple démocratique qui fait le choix de la souveraineté n’a pas à faire une indépendance de droite ou de gauche. »
Je me suis déjà beaucoup expliqué sur ce sujet.
Mais, il me semble parfaitement clair qu’on ne pourra promouvoir l’idée de l’indépendance, si on ne l’assortis pas d’un projet de société emballant et progressiste, proposant des améliorations des conditions de vie substantielles pour les gens ordinaires.
À quoi bon changer pour changer, et qui plus est, avec le risque que peut comporter une telle révolution, pour nous retrouver au bout du compte dans une société à toutes fins pratiques,à peu près identique au Canada.
Croyez-moi, la droite est bien loin d’avoir une âme de révolutionnaire. Et le désistement des Legault, Bouchard et Cie en fait la patente démonstration !
C’est ceux qui ont faim qui n’ont rien à perdre et portent en eux le désir de changement.
Droite déjà confortable, est conservatrice ne nature car elle craint de perdre ce qu’elle a déjà…
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Christian Montmarquette
QS- – Montréal
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Amir Khadir et le nationalisme Québécois
Amir Khadir pense comme moi que le nationalisme québécois est une lutte au colonialisme, elle-même conséquente de l’injustice faite à la majorité francophones, économiquement dominée par la minorité colonialiste anglophone.
Cela va exactement dans le sens que je défends moi-même, à l’effet que, la lutte nationale est intrinsèquement une lutte sociale et donc de gauche.
Perdre cet esprit de la lutte, c’est privilégier l’accessoire à l’essentiel, et vider de son sens le plus profond et le plus essentiel les assises mêmes de la lutte nationale.
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Christian Montmarquette
Québec Solidaire
– Montréal
Références :
Amir Khadir et le nationalisme Québécois :
http://www.youtube.com/watch?v=028kxFXXobo
Vive le Québec libre… Quelle liberté ? :
http://www.vigile.net/Vive-le-Quebec-libre-Quelle
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Selon M. Montmarquette, l’indépendance du Québec va se faire par les pauvres, avec des pauvres, pour des pauvres, les riches étant généralement…fédéralistes.
C’est vrai que les riches ont tendance à être conservateurs, vu qu’ils veulent conserver ce qui les a bien servis et les pauvres espèrent qu’un changement vers la gauche devrait normalement les avantager mais, dans la réalité, les pays capitalistes à droite, comme les États-Unis, sont ceux dont la majorité des citoyens sont le mieux traités. Pas mal mieux qu’un pays de gauche comme la Russie ou la Chine.
Faut pas placer tous les torts du même côté. Un capitalisme avec un bon filet social est ce qui semble se faire de mieux. Nous sommes en compétition avec tous les pays du monde pour les entreprises, faut pas trop leur taper dessus, parce qu’ils ont le pouvoir de déménager et de fermer.